Le sommet USA Afrique, la grande messe entre les Etats-Unis et les 54 pays du continent Africain, est terminé.
Obama n’a pas le soutient du congrès Américain et les américains ne semblent pas vraiment motivé vers l’Afrique
Nous retiendrons quelques belles photos, des selfies, des hôtels de luxe et des promesses, dont celle de juteux contrat pour un montant global de 33 milliards de dollars, soit rien pour le plus grand continent du monde qu’est l’Afrique.
Le président Barack Obama semblait moins motivé sur l’Afrique que ces dernières années… Obama est quasiment à mi-mandat et ne pourra pas se représenter. Le congrès américain est tout puissant et pas vraiment acquis à sa cause.
Ajouter à cela un virus Ebola qui excite les médias du monde entier et vous avez un somment qui ne ressemble qu’a un énième coup médiatique.
Espérons néanmoins plus de motivation pour le projet « Power Africa » qui semblait tellement tenir à cœur au président américain.
C’était en juin 2013, le président américain Barack Obama se plaçait idéalement sur la corde sensible de l’Afrique, les infrastructures et l’électrification. Les chiffres parlent d’eux-même : l’Afrique produit autant d’électricité qu’un pays comme l’Espagne et seul 8% de son potentiel hydroélectrique est exploité (contre 85% pour l’Europe, par exemple). Le déficit énergétique africain est donc immense et c’est un frein majeur à l’industrialisation d’un continent tout entier.
« Barack Obama annonce 26 milliards de dollars pour le projet « Power Africa » contre 7 initialement prévu »
Des présidents Africains vexés
Six pays seront concerné par le programme Power Africa (l’Éthiopie, le Ghana, le Kenya, le Liberia, le Nigéria et la Tanzanie) parmi lesquels aucun francophone, Power africa vexe ainsi bon ombre de pays. « Cette initiative ne va pas se limiter à ces pays, promet toutefois Makhtar Diop, le vice-président pour la région Afrique de la Banque mondiale. On ne veut exclure personne »
De plus la nature des centrales énergétiques financées semble ne pas faire l’unanimité. les énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse…) sont systématiquement mises en avant tout en écartant la plus puissante et stable d’entre elles : l’hydroélectricité – du fait des risques environnementaux. C’est ainsi que le projet du Grand Inga, en République Démocratique du Congo – l’un des plus ambitieux du continent – est pour l’instant exclu du programme, stupéfiant quand on sait que le flauve Congo est le deuxième plus grand et plus puissant du monde derrière l’Amazone…
Les photos des présidents Africains avec leurs épouses et Barack Obama
Thierry Barbaut