Le commet historique Afrique USA débute ce jour à Washington, et c’est la crise « Ebola » qui est sur toute les lèvres pénalisant les sujets économiques cruciaux pour le développement économique de l’Afrique
L’objectif du sommet était clair pour Barack Obama, promouvoir un développement économique fort entre l’Afrique et les Etats Unis, mais le virus Ebola est en train de prendre le dessus.
Les sujets économiques se transforment petit à petit en « comment endiguer le virus », « quelles mesures sécuritaires » etc…
Vendredi, le président Obama a abordé le sujet en conférence de presse, insistant sur les mesures de précaution qui seraient prises pour contrôler les délégations qui arriveront des pays touchés, comme le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée. «Nous nous assurons que nous faisons des contrôles là-bas quand ils quittent (leur) pays. Nous ferons des contrôles supplémentaires ici», a-t-il expliqué.
Les présidents du Liberia et de Sierra Leone ont d’ailleurs annulé leur participation au sommet, pour se concentrer sur l’épidémie.
Les mesures de précaution annoncées par Obama seront prises alors que le médecin américain Kent Brantly, Unis par avion sanitaire samedi, pour être traité à l’hôpital de l’université Emory d’Atlanta, en Géorgie. Il est sorti de l’ambulance, enveloppé d’une épaisse combinaison sous les caméras des chaines de télévisions du monde entier…
Mesures de protection totale contre Ebola pour le Centre de Contrôle des maladies (CDC)
Le CDC a toutefois envoyé une liste de recommandations aux médecins américains pour identifier d’éventuels malades et pour prendre les mesures adéquates de protection. «Il est important que nous ne laissions pas la peur de l’inconnu submerger notre approche rationnelle», a mis en garde Barbara Reynolds, une porte-parole du CDC.
Pour le milliardaire Donald Trump, il ne faut pas rapatrier les malades car il y a « trop de problèmes »…
Ces appels au calme interviennent alors l’explosion de post sur les réseaux sociaux à l’annonce de l’épidémie africaine, même le milliardaire américain Donald Trump a été jusqu’à publier un tweet demandant de ne pas rapatrier les malades, car «l’Amérique a assez de problèmes». Une exportation du virus ne peut être exclue, vu l’utilisation massive du transport aérien. Mais, pour l’heure, la grosse crainte des autorités américaines est que l’épidémie ne s’étende à de nouveaux pays africains en plus de la Guinée, le Libéria, la Sierra Leone, un seul ca à été signalé à Lagos.
« Le médecin qui a soigné la porteur du virus Ebola à Lagos est lui aussi contaminé »
« Ce nouveau cas est l’un des médecins qui s’était occupé du Libérien mort de l’Ebola », a déclaré le ministre Onyebuchi Chukwu. Le patient libérien était arrivé porteur du virus le 20 juillet à Lagos où il est mort cinq jours plus tard. Il représente le premier cas mortel au Nigeria de l’épidémie d’Ebola qui frappe trois autres pays d’Afrique de l’Ouest.
Thierry Barbaut