Le potentiel de développement de l’Afrique comme une locomotive de la croissance mondiale ne fait plus aucun doute
Que ce soit au niveau des infrastructures, des logiciels, des applications, des systèmes d’informations ou des réseaux sociaux, le marché Afrique représente à lui seul un potentiel de 2 milliards d’individus d’ici 2050. Au vu des développements des technologies dans les pays dits « modernes » imaginons ce que pourrait être l’Afrique de demain
Les développements de call centers sont devenus des « développement center », les applications natives mobiles sont maintenant adaptés à la culture Africaine, le E-business dépasse au Nigeria le commerce traditionnel, l’Europe tente même de copier les systèmes de paiements mobile avec de nombreux échecs pour l’instant.
Donc l’Afrique non seulement prend elle-même en main son développement mais elle arrive aussi à développer une valorisation humaine avec des compétences propres et structurés, ainsi les développeurs de nombreux pays d’Afrique de l’Ouest sont réputés pour leurs technologies de pointe et la façon dont ils anticipent les besoins culturels et les modes de consommation.
L’Afrique pourrait dépasser l’Asie en thermes de développement informatique. En effet l’Afrique bénéficie d’un atout majeur en coopération avec l’Europe c’est le faible décalage horaire. L’ensemble des SSII européennes souffrent de leur partenaire asiatique à ce niveau, et maitriser ses projets c’est être en contact permanent avec ses équipes et non en décalé.
Un deuxième atout est celui de la proximité des cultures qui permet, la aussi, un véritable développement commercial et stratégique. Les cultures et l’histoire de l’Afrique avec l’Europe sont proches.
« Les grands groupes mondiaux étudient comment se développer sur les nouvelles technologies en Afrique, mais ce qui est nouveau en 2014, c’est qu’ils comprennent enfin que c’est avec le savoir faire local qu’ils y parviendront » précise Thierry Barbaut
Les groupes Casino, Bolloré, SAP misent des centaines de millions d’euros sur l’Afrique
Ainsi Bolloré et le géant Casino se lance dans le e-commerce en Afrique de l’ouest. Le groupe Casino est déjà le numéro un français du commerce électronique avec Cdiscount.com, mais c’est aujourd’hui avec des ingénieurs locaux qu’ils déplient leurs stratégies.
L’annonce de SAP
Le leader mondial des logiciels d’entreprise Systems Applications Products Societas Europaea (SAP SE) a annoncé, le 19 août, qu’il allait investir jusqu’à 500 millions de dollars en Afrique d’ici 2020.
Cette enveloppe sera investie dans l’amélioration des compétences des talents locaux à travers la formation de 10 000 consultants ainsi que dans l’accélération de la croissance de l’entreprise sur le continent à travers ses hubs en Afrique du Sud, au Nigeria, au Kenya, en Angola et au Maroc.
La majeure partie de l’investissement direct se fera en dehors de l’Afrique du Sud, où SAP dispose déjà d’une solide présence. «Le marché africain est unique en ce qui concerne son potentiel de croissance. Le Conseil d’administration de SAP croit fermement que c’est le bon moment pour passer à un palier supérieur en matière de développement en Afrique».
Les investissements sur le secteur informatique se font donc par tranche de centaines de millions d’euros.
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Thierry Barbaut