La Banque Mondiale s’emploie à relever les défis de la lutte contre la pauvreté et permettre de partager la prospérité, enjeux et perspectives
Les points importants,
- Plus d’un milliard de personnes vivent dans un dénuement total. Dans le même temps, les inégalités s’accroissent dans de nombreux pays en développement.
- La Banque mondiale veut concentrer les énergies globales sur deux objectifs : mettre fin à l’extrême pauvreté en l’espace d’une génération et œuvrer à une plus grande équité.
- La croissance du revenu des 40 % les plus défavorisés dans chaque pays sera mesurée à l’aide d’un nouvel indicateur de « prospérité partagée ».
Si la pauvreté a rapidement chuté ces trente dernières années, l’humanité continue de se heurter à des problèmes urgents et complexes.
Plus d’un milliard de personnes vivent toujours dans une pauvreté chronique, une situation inacceptable au regard des ressources et des technologies disponibles aujourd’hui. Parallèlement, dans de nombreux pays, les inégalités et l’exclusion sociale semblent se creuser à mesure que s’accroît la prospérité.
Dans ces circonstances, l’élimination de la pauvreté, mission première de la Banque mondiale, est toujours autant d’actualité.
C’est dans cet esprit que la Banque mondiale a défini des objectifs ambitieux mais réalisables afin de concentrer les énergies, à l’échelon international et national, sur l’élimination de l’extrême pauvreté dans le monde en l’espace d’une génération et sur la promotion « d’une prospérité partagée », ce qui vise à favoriser un bien-être accru et pérenne pour les franges de la population les plus démunies.
Ce second objectif correspond en effet au souci que partagent les pays du monde : celui d’assurer un meilleur niveau de vie pour tous les citoyens, et pas seulement pour les couches favorisées de la société.
L’objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté vise, selon la cible fixée par la Banque mondiale, à réduire à 3 % la proportion de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar à l’horizon 2030.
Quant au second objectif qui consiste à promouvoir une prospérité partagée, il s’agit de favoriser, dans chaque pays, la croissance du revenu des 40 % les plus pauvres