Hervé Gourdel vendu par un de ses guides ?
C’est très probable, un des « partenaires » de cette expédition qui à virée au drame en Kabylie est toujours retenu par les services secrets Algériens. Ce qui est déjà certain c’est qu’ils ont pris des risques inconsidérés. Aller dans cette régions classée zone rouge par le ministère des affaires étrangères et le quai d’Orsay est une folie. La diplomatie Françaises déconseille en tout points ces zones à risques.
Mise à jour: deux militaires Algériens ont été tués par des terroristes armés de Kalachnikov à 440 kms à l’ouest d’Alger le lundi 29 Septembre 2014.
Vendre un otage ?
Le procédé est archi connu, que ce soit au Cameroun, au Mali, au Niger avec les deux jeunes Français abattus ou en Mauritanie avec en 2007 l’attaque des 5 Français dont 3 sont morts, il y à systématiquement un point commun: Les otages ont été vendus.
Un contact, un désœuvré, un ami éloigné, un vendeur à la sauvette. Il sont nombreux les relayeurs d’informations pour les groupes terroristes et contre du cash sont prêts à « vendre » un étranger.
Au départ une informations sur la présence d’une personne qui représente un potentiel de rançon ou de coup médiatique. Ensuite une prise de contact avec un membre du groupe armé ou terroristes qui est lui-même souvent mélangé au cœur de la population, il est vendeur, commerçant et mêne une double vie en lien avec les groupe terroristes en tant qu’indicateur, la rémunération varie entre 1 000 euros et 30 000 pour de bonnes pistes d’informations. Le lien est établit et les informations transmises. Le contrat commence.
Il faut que celui-ci respecte certaines conditions, être rentable et cela signifie qu’il aura une portée médiatique, soit par son entreprise, son poste, ses liens, la politique, bref faire en sorte qu’il y ai un « retour sur investissement ». C’est hélas comme cela que cela fonctionne.
Lire notre article « La vidéo d Jund Al-Khilafa,
Hervé Gourdel, « Message de sang pour la France »
Avoir une communication cohérente sur les rançons !
C’est à ce sujet qu’Obama avait taclé directement François Hollande la semaine dernière et la politique du MAE Français en général. Obama citait que la France est le premier pays à payer de rançons et au montant le plus élevé.
Cela rend les étrangers plus vulnérables et plus visés par les terroristes. C’est aussi le revirement de situation de la semaine dernière ou Hollande assurait avec Emmanuel Valls que plus aucune rançons ne serait payées. Le message fut perçu comme un signal clair pour « Jund al-Khilafa ».
Dans ce cas c’est soit une négociation longue avec la possibilité de se faire prendre par les services secrets et forces spéciales Algérienne, et ils sont réputés pour leur violence d’intervention.
Soit tuer Hervé Gourdel et c’est une opération communication mondiale qui est jouée avec en plus la mise en scène du « message de sang pour la France et son président François Hollande ». C’est l’arrêt de mort du malheureux Hervé Gourdel…
Le mouvement « Not in my name » – « Pas en mon nom »
La France et le monde entier se mobilise pour défendre l’Islam tolérant, des milliers de messages affluent sur les réseaux sociaux et les chaine internet.
« Not in my name » ou « pas en mon nom » est le message d’indignation mondial en direction des intégristes, djihadistes et terroristes de tous bords.
N’utilisez pas la religion Islamique au nom du terrorisme et n’associez pas l’horreur, la torture et l’assassinat à une religion, tel est le message viral international circulant sur les télés, les réseaux sociaux et les médias du monde entier.
Ce mouvement à pris une ampleur incroyable sur les réseaux sociaux en une seule journée… Des centaines de milliers de vues.
Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée de Paris s’est exprimé en soutien à Hervé Gourdel Samedi 26 Septembre « L’islam, assure-t-il, n’a rien à voir avec cet assassinat horrible. Ce n’est pas parce que les Américains du sud du pays sont protestants que le protestantisme est la religion de l’esclavage ou de la ségrégation raciale. »
Dalil Boubakeur était accompagné d’un prêtre afin de fédérer un front commun sur l’irrespect de l’utilisation des religions comme vecteur de terrorisme.
Thierry Barbaut
Directeur de rédaction