Les câbles sous-marin sont la première source d’accès au monde pour Internet.
Dans ce sens le continent Africain souhaite avoir différent partenaires et ne pas être dépendant, comme c’est le cas actuellement, de l’Europe.
Le câble en question relierais les deux continents sur une longueur de 5 900 kilomètres
C’est justement ce qu’annonce un article publié dans le quotidien gouvernemental le 4 juillet 2014, il est possible d’y lire que le Directeur général de la Cameroon Telecommunications (Camtel), David Nkoto Emane, annonce que «les négociations sont assez avancées pour que le Cameroun soit le premier pays africain à avoir une connexion par câble sous-marin avec le continent sud-américain». Concrètement, révèle le DG de Camtel, le gouvernement camerounais travaille actuellement «pour qu’un câble de 5900 km de fibre optique soit posé entre Kribi (dans le Sud du pays, Ndlr) et Fortaleza au Brésil».
Le nouveau câble sous-marin annoncé par Camtel sera ainsi le quatrième à atterrir au Cameroun, après le WACS posé par un consortium auquel faisait partie le groupe MTN et dont «l’exploitation n’attend plus que le feu vert du gouvernement», selon le DG de Camtel ; le SAT3 que gère déjà Camtel ; Main One (en cours de construction), qui reliera le Cameroun et le Nigeria ; et ACE que projette de tirer le groupe Orange.
Officiellement, le Cameroun dispose à ce jour d’un réseau de 6000 kilomètres de fibre optique, infrastructure de pointe dont la qualité et la capacité n’échappent pas toujours aux critiques des opérateurs du secteur des télécoms et aux usagers.
Les délestages (pannes) électriques sont aussi une des raisons des mauvaises qualités d’accès à Internet.
En effet sur le terrain, les usagers se plaignent de la mauvaise qualité de connexion.
C’est dans ce cadre qu’Info Afrique ira faire une étude et des interview dans 6 villes du Cameroun en Octobre 2014.
Si vous souhaitez témoignez vous pouvez contactez la rédaction de Info Afrique.
Thierry Barbaut