À quand la fin des délestages ?
L’électricité reste inaccessible pour quasiment 2/3 de la population africaine soit quelque 600 millions de personnes.
Pour réduire voire remédier totalement à ce déficit, il faudrait investir 50 milliards de dollars par an sur dix ans. Un gros défi financier auquel s’ajoute l’exigence de la protection du climat à travers l’énergie verte.
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La question de l’accès à l’énergie en Afrique est plus que pressante : d’après les statistiques, environ 2/3 de la population africaine sont privés d’électricité. Il s’agit de plus de 600 millions de personnes. Pour réduire voire remédier totalement à ce déficit, il faudrait investir 50 milliards de dollars par an sur dix ans. Premier défi, financier.
Deuxième défi, le recours à l’énergie qui ne détruit pas la nature à l’opposé de l’énergie fossile. L’Afrique a des resources : le soleil, les cours d’eau et d’autres sources d’énergie telle que la biomasse et la géothermie. Mais il faut la technologie pour transformer ces ressources.
Progrès à double vitesse
Dans la course à l’énergie en Afrique tous les pays ne sont pas au même niveau. Tandisque certains démarrent à peine, d’autres peuvent vendre de l’exédent d’énergie. Pourquoi cette inégalité? Comment se présente l’accès au financement ? Les banques acceptent-elles de soutenir les projets de développement énergétique ? Questions aujourd’hui à nos invités :
– Abdoulaye Ndiaye, Directeur général Adjoint Institut africain de l’énergie
– Abdellah Khellaf, Directeur de recherche et responsable de division au CDER, Centre de Recherche des Énergies Renouvelables en Algérie
– et Thierry Barbaut, Consultant en énergie renouvelable en Afrique
Le lien de l’émission sur la Deutsche Welle