Attaque terroriste à Ouagadougou au Burkina Faso
Sept personnes, dont deux gendarmes burkanibé, ont été tuées, et une cinquantaine d’autres blessées, dans les attaques armées qui ont visé ce vendredi l’ambassade de France à Ouagadougou, l’état-major général des armées burkinabé et l’Institut français, a annoncé un porte-parole du gouvernement sur place.
Le maire de Ouagadougou indique que 4 terroristes sont neutralisés et que au moins 6 autres sont recherchés.
Quatre assaillants responsable de l’attaque de Ouagadougou ont été « neutralisés » aujourd’hui, affirme le gouvernement burkinabé. Les attaques visaient l’ambassade de France et l’état-major des armées.
« Les unités spéciales des forces de défense et de sécurité sont en opération. Aucun bilan n’est disponible pour l’instant », poursuit le communiqué publié sur le site du Service d’information du gouvernement du Burkina Faso.a
Selon une source sécuritaire burkinabè, certains des assaillants seraient entrés en civil dans l’enceinte de l’état-major, avant de revêtir des tenues militaires, une fois à l’intérieur. De quoi entretenir la confusion sur leur identité.
Des forces spéciales arrivées en hélicoptère à la Primature #Ouagadougou #Burkina @VOAFrench pic.twitter.com/iU3bZPlBlN
— Nicolas Pinault (@PinaultNicolas) 2 mars 2018
Deux hélicoptères de l’armée française ont atterri devant la primature burkinabè, à quelques mètres de l’ambassade de France, pour y déposer des soldats français, a affirmé le journaliste Yabré Idrissa, joint par Jeune Afrique. « Nous n’entendons plus de coup de feu », a-t-il précisé.
Les forces spéciales françaises de l’opération Sabre sont basées à Ouagadougou.