En France, la tenue « des registres des baptêmes et des sépultures » a été rendue obligatoire en France en 1539 par l’ordonnance « de Villers-Cotterêts » au cœur du château royal François 1er.
Or, dans le monde, ils sont encore 250 millions, peut-être plus ! à être privés d’identité juridique en raison d’absence d’acte de naissance et d’inscription sur des registres d’état civil fiables, gratuits et laïcs. On les appelle « les enfants fantômes »
Or, un enfant sans identité juridique n’a pas d’avenir puisqu’il n’existe pas : il est privé de scolarité, de protection sociale et sanitaire ; il est davantage exposé aux risques du mariage forcé, du travail précoce, d’assignation à résidence sans aucune possibilité d’émigration… Pire, il est une proie désignée pour tous les trafics : la prostitution, les trafics d’organes, l’enrôlement forcé des « enfants soldats » et parfois le terrorisme.
Véritable scandale humain et politique du XXIème siècle, les enfants fantômes ne sont pas la conséquence d’une catastrophe environnementale ou une crise économique. On peut l’éradiquer par volonté politique et une prise de conscience internationale.
Le député de l’Aisne, Secrétaire général parlementaire de la Francophonie (APF) se mobilise contre ce fléau.
A l’occasion de la journée internationale de l’enfant, le 20 novembre le député Jacques Krabal propose la projection du film « Les enfants fantômes : un défi pour l’Afrique »
14h30, au cinéma de Villers-Cotterêts à destination de 130 lycéens et collégiens.
18h30, au cinéma de Château-Thierry ouvert à tous publics – gratuit
Les projections seront suivies d’un débat en présence de :
Michel Welterlin, producteur du film,
Michèle Vianès, présidente de l’association Regards de femmes,
Adama Sawadogo, co-fondateur de I-civil,
Renée Paule Albaret, présidente de la section castelle de la Ligue des Droits de l’Homme,
Les associations panafricaines de Château-Thierry,