Depuis près de deux semaines, plusieurs journaux annoncent la mort en milieu carcéral d’un jeune détenu de nationalité gabonaise à l’âgé de 20ans survenue à la prison centrale de Libreville à la suite d’une infection interne due à une sodomie répétitive.
Selon de sources concordantes, le jeune homme était devenu la « cible », mieux « la femme » de la quasi-totalité des prisonniers ayant opté pour ce moyen de compenser l’absence de sexe opposé dans leur geôle à « sans famille ».
Condamné depuis 2010 à six mois de prison pour vol d’un « poste téléviseur », le jeune homme, certainement oublié y compris de sa propre famille s’adonnait à la sodomie pour subvenir à ces besoins. Dans ce contexte, certains détenus usaient de la force pour abuser de cette victime qui serait décédé d’une infection accompagnée d’un saignement abondant du rectum.
Avant son décès, raconte les journaux, il serait d’abord tombé malade et traités à l’hôpital d’instruction des armées, puis au centre hospitalier de Libreville où le diagnostic des médecins aurait montré qu’il souffrait d’une infection interne due à une sodomie répétitive. La source souligne que le jeune qui avait dévoilé cette abomination avait été guéri dans un premier temps avant de rejoindre ses bourreaux codétenus ayant décidé de le sodomiser sans répit jusqu’à ce que mort s’en suive alors que d’autres informations indiquent qu’il aurait été empoisonné par d’autres prisonniers comme dans une histoire de règlement de comptes. C’est à l’infirmerie de la prison qu’il aurait rendu l’âme.
A sa mort, les personnes responsables de la prison, ne constatant aucune réclamation des parents, ont décidé de l’inhumer comme un indigent, alors qu’entre-temps, la famille s’était mobilisée pour comprendre ce qui s’était passé. C’est au bout d’un sit-in mené par la famille devant la prison centrale pendant plusieurs jours, qu’elle entrera en possession du rapport médical qui relève que l’adolescent est mort d’une infection.
Lors d’une remise de matériel au commandement en chef de la sécurité pénitentiaire, le ministre de la Justice, Ida Assonouet Reteno, a dénoncé les pratiques déshumanisantes ayant cours dans le milieu carcéral. Toute chose condamnée par les associations des droits de l’homme.
La prison centrale de Libreville est confrontée à d’énormes. Le gouvernement a décidé il y a plusieurs années de construire une nouvelle prison dans la périphérie de Libreville pour désengorger celle dite centrale.
De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA.