François Dadi Serikpa, planteur de café à Gnamagnoa en Côte d’Ivoire, a rejoint le Nescafé Plan de Nestlé (Nestle-cwa.com) depuis une dizaine d’années. Les rendements des plantations de café appartenant à sa famille depuis des générations étaient médiocres et ne lui permettaient pas de gagner sa vie convenablement pour subvenir aux besoins de sa famille. Dans le cadre du Plan, il a travaillé d’arrache-pied avec des ingénieurs agronomes de Nestlé qui lui ont enseigné de meilleures pratiques agricoles et des techniques pour cultiver des caféiers écologiquement plus durables. Quatre (4) ans plus tard, Dadi se réjouissait d’avoir quintuplé sa production et de récolter plus de deux tonnes de café à l’hectare. Dadi incarne par son histoire les exemples de réussite de milliers d’agriculteurs de 11 pays ayant rejoint le Nescafé Plan à travers le monde.
L’Afrique représente environ 12% de la production mondiale de café et la qualité et l’arôme des grains africains sont très appréciés des amateurs de café du monde entier
Dadi figure parmi les millions d’agriculteurs dans le monde confrontés à la menace d’une crise de la production de café provoquée par le changement climatique (bit.ly/2SdXuHZ). Les caféiers ont besoin d’une température, d’une lumière adéquates et d’un taux d’humidité bien précis pour se développer normalement. Or, la hausse des températures réduira de 50% les zones propices à la culture du café d’ici 2050 (bit.ly/3jmjhsQ). Les pénuries d’eau ont également conduit à l’abandon de certaines plantations de café ou à leur conversion à d’autres usages. En Côte d’Ivoire, la production de café, qui s’élève généralement à 100 000 tonnes métriques par an, a été durement affectée par les variations du régime pluviométrique saisonnier ayant réduit les ressources en eau de 15%.
L’Afrique représente environ 12% de la production mondiale de café (bit.ly/3n2Xx7I) et la qualité et l’arôme des grains africains sont très appréciés des amateurs de café du monde entier. La Côte d’Ivoire est le premier producteur de café d’Afrique de l’Ouest et le troisième d’Afrique subsaharienne. Cependant, des scientifiques ont lancé un avertissement selon lequel, faute de mesures de conservation, de suivi et de préservation des semences (whr.tn/3l3ducd), des millions de planteurs de café du continent pourraient perdre leurs moyens d’existence, ce qui affecterait leur niveau de vie et celui de leur famille.
Revitaliser, réhabiliter et replanter
D’importants efforts visant à redynamiser la culture du café et augmenter les rendements des plantations sont aujourd’hui déployés sur le continent, afin d’améliorer les revenus des caféiculteurs, d’encourager les jeunes à se lancer dans la culture du café et d’accroître le développement économique de la région.
Pour Nestlé, il est possible de parvenir à une culture durable du café en Afrique centrale et de l’Ouest. C’est pourquoi la Société participe aux efforts de revitalisation, de réhabilitation du secteur et de replantation durable.
Nous nous engageons dans cette voie pour faire progresser la santé de notre planète et le progrès social et promouvoir un système d’alimentation durable et sain
Des techniques agricoles, telles que l’adaptation du système de culture des caféiers, notamment la structure, le nombre de branches et la forme de la canopée, ont été introduites pour favoriser la croissance des arbres. Des formations en groupe ou individuelles et des outils agricoles ont également été fournis aux planteurs de café ivoiriens pour leur montrer les avantages de l’élagage et de l’entretien des plantules et des arbres.
Grâce à ces initiatives, environ 6 750 hectares de caféiers ont été plantés et plus de 2 000 hectares de plantations de café ont été regénérés en Côte d’Ivoire. Ces efforts ont produit 2 000 tonnes métriques supplémentaires de café et entrainé une augmentation de 25% des revenus des planteurs.
En République démocratique du Congo, Nespresso (bit.ly/36gSY3M) a récemment annoncé son engagement à long terme en faveur de la revitalisation du secteur du café dans le pays, du soutien des planteurs congolais et de la restauration de la production dans les régions où celle-ci est menacée.
L’avenir du café
Cependant, promouvoir de tels changements de pratiques en matière de production agricole et accélérer le développement économique passe par un effort collectif.
L’an dernier, l’Organisation interafricaine du café (IACO) s’est associée au Centre international pour l’agriculture et les biosciences (CABI) et à l’Organisation du café (ICO) pour lancer un fonds doté de plusieurs millions de dollars en soutien au secteur africain du café (https://bit.ly/34aQvW0).
En 2018, le ministère de l’Agriculture ivoirien a lancé une campagne de taille des caféiers pour soutenir les planteurs et fixé un objectif de production de 350 000 tonnes métriques. Même si cette cible n’a pas été atteinte et que les volumes de production ont continué à décliner, ce type d’initiative visant à donner un coup de pouce à la production est indispensable, car sans action collective l’avenir du café de qualité serait gravement menacé.
« Le secteur du café, producteurs et exportateurs compris, aux côtés des gouvernements africains et du monde entier, doivent tous ensemble prendre des mesures rapides contre le changement climatique. C’est extrêmement important pour Nestlé, c’est pourquoi notre PDG, Mark Schneider, a souscrit à l’appel « Ambition 1,5°C entreprises » lancé par les Nations Unies, invitant les entreprises à atteindre l’objectif zéro émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2050 (bit.ly/3jhITXS). Nous nous engageons dans cette voie pour faire progresser la santé de notre planète et le progrès social et promouvoir un système d’alimentation durable et sain », a déclaré Fatih Ermis, Responsable des services agricoles de Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest.
Scott Coles, Directeur commercial du secteur du café chez Nestlé Afrique centrale et de l’Ouest, a rajouté : « En travaillant main dans la main, nous serons en mesure d’autonomiser et de soutenir à long terme les planteurs de café locaux et leurs collectivités pour qu’ils régénèrent leurs exploitations et leurs économies locales, tout en répondant à la demande croissante de café en Afrique subsaharienne. Toutes ces étapes contribueront considérablement à la réalisation de notre objectif : libérer le pouvoir de l’alimentation pour améliorer la qualité de vie de chacun, aujourd’hui et pour les générations à venir. »