Embourbée depuis 2009 dans une crise politique et institutionnelle, Madagascar n’a pas pu réaliser le taux de croissance de 5 à 7% observé dans la plupart des pays africains.
Selon la Banque mondiale, l’impact de la crise politique sur la croissance économique est de 6,3 milliards $.
La croissance économique a été limitée en raison de la réduction des dépenses budgétaires d’investissement, du gel de l’aide publique au développement et des exportations vers les Etats-Unis.
Avec la fin de la transition politique, prévue en 2014, le taux de croissance pourrait dépasser 4,3% porté par le bon potentiel agricole (vanille, cacao, café, girofle), touristique et minier (terres rares, rutile, ilménite, sillimanite, zircon, nickel, cobalt…) : « La croissance pourrait s’accélérer à partir de 2014, après la transition politique, même si les perspectives restent marquées par les incertitudes entourant les politiques d’un nouveau gouvernement et sur le climat économique international à partir de 2013 » indique la Banque mondiale.
Les taxes et redevances issues de la mine de nickel d’Ambatovy, qui a nécessité un investissement de 5,5 milliards $, conforteront dans quelques mois les recettes publiques.
agenceecofin.com
Thierry Barbaut