Après le mobile, l’Afrique se positionne une fois de plus comme un marché porteur pour les tablettes tactiles.
Les possibilités que ces appareils offrent dans divers secteurs comme la santé, l’éducation, la banque et l’entreprise ont séduit le continent. Selon Georges Ferreira, le vice-président et chef de l’exploitation de Samsung Electronics en Afrique, c’est l’arrivée de nombreux câbles sous-marins en Afrique, dopant le potentiel Internet du continent, qui a tout changé.
Avec cette « quantité pratiquement infinie de la bande passante », le potentiel innovateur du marché encore largement inexploité est apparu aux Africains et aux investisseurs internationaux.
À travers une demande croissante, les marchés africains des technologies de l’information et de la communication veulent traiter avec des « fabricants qui sont en mesure de fournir aux particuliers une expérience unique ( …) Les gens veulent des contenus à valeur ajoutée et des fonctionnalités matérielles qui leur permettent de bénéficier de la télémédecine, l’éducation mobile, et ainsi de suite », explique Georges Ferreira. Il ajoute que seules les entreprises qui auront compris l’environnement africain avec ses besoins spécifiques pourront se démarquer de la concurrence.
Georges Ferreira pense à cet effet que l’heure n’est plus aux ordinateurs de bureau. Mais plutôt aux appareils mobiles, capables de fonctionner avec des énergies telles que le solaire dont dispose l’Afrique.
Il conclut que les prochaines années verront des changements significatifs dans la mobilité en Afrique et qu’ « il sera passionnant de voir comment les utilisateurs, plus que par le passé, vont tirer profit des technologies disponibles de manière efficace ».
Thierry Barbaut
Avec agenceecofin.com