Des cérémonies de prestation de serment par le président Pierre Nkurunziza ont eu lieu.
L’opposition, la société civile,…contestent cet événement.
Vers 11h, la retransmission en direct de la prestation la Radio Télévision Nationale du Burundi éveille les esprits à. Personne ne s’y attendait avant le 26. On avait l’habitude de voir d’autres Chefs d’Etats venir assister à de telles cérémonies mais aucun n’a été signalé.
Cependant, certaines représentations diplomatiques étaient là. C’est notamment la diplomatie chinoise, russe et beaucoup d’autres représentants des pays africains qui étaient présents.
L’opposition précise qu’au-delà du 26 août 2015, elle ne reconnaitra plus la légitimité de Nkurunziza. Charles Nditije du parti Uprona non reconnu par le Ministère de l’intérieur a fait savoir à travers les antennes de la Voix d’Amérique que la constitution vient encore une fois d’être violée et appelle au dialogue le plus tôt possible. En tout cas, l’opposition est tellement agitée et sidérée par cette prestation de serment. Les grandes puissances comme les Etats Unis disent que « la prestation a eu lieu dans un contexte de tension » et que Nkurunziza « ignore la voix de son peuple »
Malgré les différentes pressions, le Président Nkurunziza reste déterminé à jamais. Dans son discours, il a annoncé que «celui qui tentera de saboter les institutions en répondra sans merci. Ceux qui s’aventureront se heurteront à une force divine et disparaîtront comme de la poudre dans le vent ».
Pour éviter de voir le pays plonger dans une nouvelle escalade de violence civile, les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les Etats-Unis… tous appellent à la relance du dialogue entre tous les protagonistes.
Gaspard Maheburwa