Jean-Marie Bockel présente les conclusions du Groupe de travail sur la présence de la France dans une Afrique convoitée
Jean-Marie Bockel, Sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre, a présenté aujourd’hui à la presse les conclusions du rapport d’information du groupe de travail sur l’Afrique de de la Commission des Affaires étrangère et de la Défense du Sénat, qu’il co-préside avec M. Jeanny Lorgeoux.
Ce rapport établit un diagnostic complet et détaillé des mutations en cours en Afrique subsaharienne, au premier rang desquelles figure l’explosion démographique, qui met les sociétés africaines sous tension. « Il conviendra en effet pour l’Afrique de nourrir, former, loger, soigner et employer plus un milliard de nouveaux habitants d’ici 40 ans », rappelle Jean-Marie Bockel.
Par ailleurs, avec un taux de croissance annuelle de 5% depuis dix ans, force est de constater que le pouls économique d’une partie de l’Afrique s’est accéléré. Pour le Sénateur, « au-delà des disparités, il y a une Afrique dynamique, une Afrique qui peut être pour nous un formidable réservoir de croissance. »
Dans ce contexte, le rapport revient plus spécifiquement sur la relation entre la France et l’Afrique. Alors que les pays émergents – Chine, Inde, Brésil, Turquie, etc. – investissent massivement en Afrique, la France semble être dépourvue de stratégie à long terme sur ce continent de près de 2 milliards d’habitants, aujourd’hui convoité.
A quelques jours du prochain du sommet de l’Élysée pour la Paix et la Sécurité en Afrique, Jean-Marie Bockel a ainsi présenté les 10 priorités et 70 mesures du rapport, qui visent à relancer les relations de la France avec les pays africains dans un partenariat d’égal à égal, fondé sur des intérêts communs.
Parmi celles-ci, la mise en place d’une université francophone pilote à Dakar, la meilleure association de l’Agence Française de Développement à la défense des intérêts français, ou encore, l’adaptation de nos points d’appui en Afrique afin de disposer de capacités réactives et flexibles en fonction de l’évolution des besoins, notamment au Sahel.
« Une partie de l’avenir de notre pays est clairement en Afrique et il convient dès à présent de relancer les relations de la France avec les pays africains à travers un partenariat rénové. Car une chose est sûre : l’Afrique ne nous attendra pas », a conclu l’ancien ministre.
Le rapport à télécharger
Le sommaire:
INTRODUCTION
CHAPITRE 1 : L’AFRIQUE EN MUTATION : ENJEU MAJEUR POUR LA FRANCE ET L’EUROPE
I. VERS UN CONTINENT DE 2 MILLIARDS D’HABITANTS AUX PORTES DE L’EUROPE
A. UNE EXPLOSION DÉMOGRAPHIQUE INÉLUCTABLE
1. Une Afrique à deux milliards d’habitants
2. Une transition démographique qui se fait attendre
3. Le dividende démographique : mythe ou réalité
B. UNE URBANISATION VERTIGINEUSE ENTRE VILLE ET BIDONVILLE
1. « L’exode rural est en marche »
2. Les villes : locomotives du développement ou chaudron urbain
3. Urbanisme et aménagement du territoire : des politiques d’avenir
C. UNE JEUNESSE ENTRE ESPOIR ET RÉVOLTE
1. 50 % des Africains ont moins de 25 ans
2. Une opportunité mais aussi un défi redoutable
3. L’emploi des jeunes au coeur de la stabilité du continent
II. UNE TRANSFORMATION RAPIDE, DES SOCIÉTÉS SOUS TENSION
A. UNE PRESSION SUR L’ENVIRONNEMENT SANS PRÉCÉDENT
1. Un modèle de croissance verte n’est pas un luxe pour l’Afrique
2. Un capital en ressources naturelles érodé par la démographie
3. L’Afrique : une des premières victimes du réchauffement climatique ?
B. UNE TENSION CONSIDÉRABLE SUR LE MARCHÉ DU TRAVAIL
C. UNE CROISSANCE IRRÉSISTIBLE DES MIGRATIONS
1. Une intensification des migrations régionales.
2. Des risques d’instabilité accrus
3. L’Afrique à l’assaut de l’Europe ?
D. DES RISQUES D’INSTABILITÉ ACCRUS
E. UN CONTINENT TRAVAILLÉ PAR LES FANATISMES
III. ET POURTANT UNE PARTIE DE L’AFRIQUE EST BIEN PARTIE
A. UN REBOND ÉCONOMIQUE INCONTESTABLE
1. D’une terre de pessimisme à une terre d’opportunités.
2. La confiance retrouvée des investisseurs
3. Une amélioration de la situation sociale
B. DES TRANSFORMATIONS STRUCTURELLES
1. Un environnement plus favorable à la croissance
a) Une stabilisation du cadre macro-économique
b) Une amélioration de la gouvernance politique
2. Cette croissance est tirée par les ressources naturelles
3. ..mais aussi par l’émergence d’une classe moyenne africaine
C. UNE CROISSANCE INÉGALEMENT RÉPARTIE
1. Une dynamique qui n’emporte pas l’ensemble du continent
2. Des performances, des profils et un degré de diversification variable
3. La croissance est-elle anglophone ?
IV. D’IMMENSES DÉFIS RESTENT À RELEVER
A. TRANSFORMER LA CROISSANCE EN DÉVELOPPEMENT
1. Le défi de la pauvreté toujours d’actualité
2. Une indispensable industrialisation
3. Le défi agro-alimentaire à l’épreuve de l’accaparement des terres
4. Pour une gestion des industries extractives au service de tous
5. Des infrastructures nécessaires
B. CONFORTER LES CONDITIONS POLITIQUES DU DÉCOLLAGE ÉCONOMIQUE
1. Défragmenter le continent, renforcer l’intégration régionale
2. Conforter le cadre politique des Etats et leur légitimité
C. SÉCURISER LA CROISSANCE PAR LA PAIX
1. La guerre contre le développement
2. Une architecture de sécurité encore balbutiante.
3. Une prise de conscience croissante
V. L’AFRIQUE À LA CROISÉE DES CHEMINS
A. L’AFRIQUE, UNE NOUVELLE FRONTIÈRE ENTRE RISQUE ET OPPORTUNITÉS
B. LE CHOIX D’UN MODÈLE DE DÉVELOPPEMENT INCLUSIF ET DURABLE : UN ENJEU MAJEUR POUR L’AFRIQUE ET POUR SES PARTENAIRES
C. LES ÉTATS, LES ENTREPRISES PRIVÉES ET LES SOCIÉTÉS CIVILES : TROIS PORTES D’ENTRÉE DU DIALOGUE AVEC L’AFRIQUE
CHAPITRE 2 : HIER IGNORÉE, AUJOURD’HUI CONVOITÉE, L’AFRIQUE AU CENTRE DES RIVALITÉS MONDIALES
I. UNE AFRIQUE DÉSORMAIS INTÉGRÉE DANS LA MONDIALISATION
A. LA FIN D’UN ISOLEMENT RELATIF
B. UNE INSERTION CROISSANTE DANS LES FLUX MONDIAUX DE MARCHANDISES ET DE CAPITAUX
C. UNE AFRIQUE CONNECTÉE.
II. UN CONTINENT NAGUÈRE CONVOITÉ PAR LES SEULES PUISSANCES OCCIDENTALES
A. D’ANCIENNES PUISSANCES COLONIALES ENCORE TRÈS PRÉSENTES, CINQUANTE ANS APRÈS LES INDÉPENDANCES
B. LES DEUX SUPERPUISSANCES DE LA GUERRE FROIDE TOUJOURS LÀ VINGT ANS APRÈS LA CHUTE DU MUR.
III. DE NOUVEAUX PARTENAIRES DU SUD À L’ASSAUT DU CONTINENT AFRICAIN
A. LES PARTENAIRES TRADITIONNELS CÈDENT DE LA PLACE
B. LES GRANDS ÉMERGENTS À MARCHE FORCÉE
1. La Chine-Afrique, entre prédation et partenariat.
2. Le Brésil au-delà de l’espace lusophone
3. L’Afrique du Sud, moteur du continent ?
C. L’ORIENT À LA CONQUÊTE DU CONTINENT NOIR
1. Le Maroc prend le sud.
2. La Turquie lorgne sur l’Afrique.
3. Les pays du Golfe et la carte religieuse
4. Le Japon, entre approvisionnement et coopération.
5. Le « pays du matin calme » en Afrique.
IV. L’AFRIQUE AU COEUR D’UNE REDISTRIBUTION DES CARTES ENTRE ANCIENNES PUISSANCES COLONIALES ET NOUVELLES PUISSANCES ÉMERGENTES
A. APPROVISIONNEMENT CONTRE INFRASTRUCTURES : DES MOTIVATIONS D’ABORD ÉCONOMIQUES
B. UN IMMENSE MARCHÉ INTÉRIEUR
C. DERRIÈRE LES AFFAIRES : UN NOUVEAU BANDUNG ?
V. LE REVERS DE LA MONDIALISATION : TRAFICS ILLICITES ET RÉSEAUX TERRORISTES
A. « L’AFRICAN CONNEXION »
B. LE CONTINENT NOIR DE LA PIRATERIE
CHAPITRE 3 : UNE PRÉSENCE FRANÇAISE EN RECUL DANS UN CONTINENT EN ESSOR
I. LA FRANCE ET L’AFRIQUE : UNE RELATION SANS ÉQUIVALENT
A. LA FRANCE EN AFRIQUE : UNE PRÉSENCE FORTE LIÉE À L’HISTOIRE ET À LA LANGUE
1. Une présence continue depuis plus de 150 ans
2. Un tissu de relations interpersonnelles intenses
3. 100 000 Français : des communautés concentrées en Afrique de l’Ouest
4. Des intérêts économiques et stratégiques circonscrits
5. Une coopération au développement majeur
6. Le premier partenaire militaire de l’Afrique
B. L’AFRIQUE EN FRANCE, UNE RÉALITÉ SOUS-ESTIMÉE
1. 1 million d’Africains en France : un enjeu politique et diplomatique
2. La France : une vitrine de la culture africaine dans le monde
3. La France hexagonale et ultramarine en voisin de l’Afrique
II. UNE PRÉSENCE EN RECUL, UNE IMAGE QUI DEMEURE AMBIGUË
A. DES RISQUES DE DÉCLASSEMENT RÉELS
1. Un partenariat commercial en perte de vitesse
2. Une communauté d’expatriés français en diminution
3. Une politique d’influence contrariée par une politique migratoire dissuasive
4. Une francophonie en difficulté malgré la dynamique démographique
B. UNE POLITIQUE TÉTANISÉE PAR LE DÉBAT SUR LA « FRANÇAFRIQUE » ET LE MANQUE DE MOYENS
1. Un discours sur l’Afrique obnubilé par le passé
a) Rompre avec la Françafrique comme seule stratégie
b) À regarder dans le rétroviseur, l’Afrique est restée dans l’angle mort.
2. Une stratégie introuvable pour une politique éclatée
3. Un réseau diplomatique en réduction
4. Une aide au développement écartelée entre ses ambitions et ses moyens
a) Une priorité africaine problématique au regard des moyens en subventions
b) Une progression des activités de l’AFD dans les pays anglophones bridée par l’insuffisance des fonds propres.
c) Un déséquilibre croissant entre aide multilatérale et aide bilatérale
d) La coopération technique en Afrique, un instrument sacrifié
5. Un dispositif militaire inadapté
a) Une diminution de la présence militaire française en Afrique continue
b) Une attrition des moyens de la coopération militaire contradictoire avec la volonté de promouvoir des solutions africaines aux crises du continent
c) Un dispositif encore trop coûteux et rigide, politiquement peu lisible et militairement déséquilibré par rapport aux intérêts français
C. UNE PRÉSENCE JUGÉE AMBIVALENTE
1. Une politique hésitante
2. Une image entre attirance et répulsion
3. Le Mali un nouveau départ ?
D. UNE EUROPE QUI NE PREND PAS ENCORE LE RELAIS
1. Une politique africaine commune encore improbable ?
2. L’Union européenne, premier bailleur de fonds de l’Afrique
3. Les accords de partenariats économiques dans l’impasse ?
4. Une politique de sécurité encore balbutiante
III. LA FRANCE EST-ELLE EN TRAIN DE RATER UN TOURNANT STRATÉGIQUE ?
A. LA FRANCE PEUT APPARAÎTRE MOINS MENACÉE QU’ON NE LE CROIT
B. SANS DOUTE LA LUNE DE MIEL AVEC LES NOUVEAUX PARTENAIRES ÉMERGENTS EST-ELLE TEMPORAIRE
1. Les nouveaux pays émergents : une contribution essentielle à la croissance africaine ?
2. Un partenariat gagnant perdant ?
3. Tabler sur l’échec des pays émergents : une stratégie perdante
C. MAIS, DANS LE NOUVEAU CONTEXTE STRATÉGIQUE, IL Y A POUR LA FRANCE UN IMPÉRATIF AFRICAIN
1. Avec la montée des interdépendances, l’échec de l’Afrique serait un cauchemar
2. Nous jouons une partie de notre future croissance en Afrique
3. Sécuriser nos approvisionnements face à une nouvelle géopolitique de la pénurie
4. La France et l’Europe ont intérêt à tirer l’Afrique vers un modèle de développement équilibré
5. L’Afrique n’attendra pas
CHAPITRE 4 : 70 MESURES POUR UNE POLITIQUE AFRICAINE RÉNOVÉE
I. DÉFINIR UNE STRATÉGIE AMBITIEUSE ET COHÉRENTE
A. CE QUI DÉPEND DE LA FRANCE ET CE QU’ELLE NE MAÎTRISE PAS
B. TENIR UN AUTRE DISCOURS SUR L’AFRIQUE
C. DÉFINIR UNE STRATÉGIE AMBITIEUSE ET COHÉRENTE
D. S’EMANCIPER DU PASSÉ
E. RESTRUCTURER LE PILOTAGE DE LA POLITIQUE AFRICAINE
1. Pour un ministère de la coopération international de plein exercice
2. Pour une meilleure prise en compte de la dimension régionale
3. Pour une approche globale dans la gestion des Etats fragiles
4. Une politique qui doit s’adapter à l’ère du multimédia
II. FAIRE DE L’ÉCONOMIE UNE PRIORITÉ
A. RÉINVESTIR L’AFRIQUE
1. Définir une stratégie de conquête des marchés africains par filières.
2. Promouvoir des stratégies d’innovation pour des produits et des services destinés au « bas de la Pyramide »
3. Renforcer la coordination des acteurs du soutien à l’exportation
4. Améliorer le financement de l’export.
B. INTÉGRER NOS INTÉRÊTS ÉCONOMIQUES FRANÇAIS DANS LES MISSIONS DE NOTRE COOPÉRATION
1. Relier l’aide : une fausse bonne idée
2. Prendre pleinement en compte la promotion des intérêts économiques dans notre politique de coopération
C. PROMOUVOIR UNE CONCURRENCE ÉQUITABLE SUR LES MARCHÉS LIÉS À LA COOPÉRATION AU DÉVELOPPEMENT
D. SÉCURISER NOS APPROVISIONNEMENTS STRATÉGIQUES TOUT EN GARANTISSANT L’ÉQUITÉ ET LA TRANSPARENCE DES CONTRATS MINIERS ET ÉNERGÉTIQUES
E. PROMOUVOIR L’INTÉGRATION ÉCONOMIQUE DE LA ZONE FRANC
III. DONNER UN SENS AFRICAIN À LA PRÉSENCE MILITAIRE FRANÇAISE
A. S’INSCRIRE DANS LE SENS DE LA CONSTRUCTION D’UNE ARCHITECTURE DE SÉCURITÉ AFRICAINE OPÉRATIONNELLE
B. RESTRUCTURER UN DISPOSITIF RÉNOVÉ, SOUPLE ET ADAPTÉ AUX NOUVELLES MENACES
C. REDRESSER LES MOYENS DE LA COOPÉRATION STRUCTURELLE AU SERVICE DES FORCES AFRICAINES DE DEMAIN
IV. ACCOMPAGNER L’INTÉGRATION RÉGIONALE ET LE PLURALISME
A. RENFORCER NOTRE COOPÉRATION AVEC L’UNION AFRICAINE
B. ACCOMPAGNER LE CHANGEMENT EN FAVEUR DU PLURALISME
C. DÉVELOPPER LE DIALOGUE ENTRE LES SOCIÉTÉS CIVILES
A. POUR UN MINISTÈRE DE LA COOPÉRATION INTERNATIONALE DE PLEIN EXERCICE ET UN RÉSEAU RESSERRÉ
1. Un ministère de la coopération internationale de plein exercice
2. Unifier le réseau de la coopération au développement en achevant la réforme de 1998
3. Rationaliser le réseau des opérateurs de recherche pour le développement français
B. RESTAURER NOS CAPACITÉS D’INTERVENTION EN AFRIQUE
1. Trouver un nouvel équilibre entre nos contributions bilatérales
2. Poursuivre le combat en faveur des financements innovants
3. Conforter le modèle économique de l’AFD
C. RENFORCER NOTRE POLITIQUE DE PROMOTION DE L’EXPERTISE FRANÇAISE
1. Créer un fonds dédié au financement de l’expertise et fusionner les opérateurs publics dédiés à la promotion de l’expertise française
2. Mutualiser les opérateurs publics dédiés à la promotion de l’expertise française
D. APPROFONDIR NOTRE RÉFLEXION SUR NOS INTERVENTIONS DANS LES PAYS FRAGILES
E. RELANCER LES DISPOSITIFS DE CAPITAL INVESTISSEMENT DANS LES PME
F. CRÉER UNE ALLIANCE AVEC LES PAYS AFRICAINS EN VUE DES PROCHAINES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT
G. MISER SUR LA COOPÉRATION TRIANGULAIRE EN CAPITALISANT SUR NOTRE COMPÉTENCE PARTENARIALE AVEC LE SUD
V. DÉFENDRE CETTE AUTRE LANGUE AFRICAINE QU’EST LE FRANÇAIS
A. L’ENJEU DE LA FORMATION AU CoeUR DE LA FRANCOPHONIE
B. ASSOCIER DES FINANCEMENTS PUBLICS ET PRIVÉS AU DÉVELOPPEMENT DE SYSTÈMES DE FORMATION PROFESSIONNELLE
VI. MIEUX ACCUEILLIR LES ÉLITES AFRICAINES DE DEMAIN
A. REMETTRE DE LA COHÉRENCE ENTRE NOTRE POLITIQUE D’INFLUENCE ET NOTRE POLITIQUE DES VISAS
B. ACCUEILLIR LES TALENTS
C. DÉVELOPPER LE DIALOGUE SUR LA QUESTION MIGRATOIRE
VII. PORTER NOTRE POLITIQUE AFRICAINE AU NIVEAU EUROPÉEN ET MULTILATÉRAL
A. PARTAGER L’ENJEU AFRICAIN AVEC NOS PARTENAIRES EUROPÉENS
B. DÉVELOPPER UNE STRATÉGIE AFRICAINE AU NIVEAU MULTILATÉRAL
C. PROMOUVOIR LA VOIX DE L’AFRIQUE DANS LA GOUVERNANCE MONDIALE
EXAMEN EN COMMISSION