Dans le sud angolais, au Namibe, je sais des lieux qui vous retiennent. Beauté déjà australe de la nature civilisée, et le fantôme du Corse là-bas pile en face à Sainte-Hélène, et les spectres de la Côte des squelettes au bout de la plage.
Saluons donc la parution en France, chez Michel Chandeigne, de cette histoire de l’Angola proposée par le célèbre africaniste David Birmingham de l’Université du Kent.
Tout commence en 1820 alors que le Portugal tente de créer un troisième empire, africain, après la perte des empires d’Asie et d’Amérique. Luanda, future « Barcelone » ou « Naples » de Joburg ?
A tête renversée dans l’hémisphère sud, tentation de composition géo-morpho façon Europe/Méditerranée : l’Angola serait ainsi le sud latino-disruptif de l’ex-ANC land, son nord mental.