Plusieurs morts dont une Franco-gabonaise et 5 assaillants djihadistes tués, des personnes toujours introuvables !
Plusieurs hommes armés. Selon le ministère de la Sécurité du Mali, l’attaque a été menée par plusieurs hommes armés, des « jihadistes présumés ». Ils auraient fait irruption dans un village de vacances, connu sous le nom de campement Kangaba.
Il y avait des militaires occidentaux, des Français, mais aussi des soldats européens déployés au Mali, qui se trouvaient en permission. Au moins l’un d’entre eux aurait ouvert le feu le premier sur les assaillants.
Les forces de l’armée française sont entrées dans le Campement de Kangaba, un centre de villégiature du quartier de Yirimadjo, dans la banlieue de Bamako, fréquenté notamment par des Occidentaux, où des hommes armés ont fait irruption. Des coups de feux sont entendus depuis 16h30 TU.
« Ils cherchaient en réalité des Blancs ».
En début d’après-mi, vers 14h30, deux groupes d’assaillants, selon les récits des survivants qui semblent concordants, ont attaqué directement l’établissement. « Les premiers assaillants sont arrivés très bien armés à la porte principale, a raconté Karim, un employé. Ils ont tiré en l’air alors avant de grimper vers les piscines. » « Ils cherchaient en réalité des Blancs ». Un autre employé de l’hôtel, Boubacar Konta, raconte avoir vu les attaquants brandir « leurs armes en l’air, crier “Allah Akhbar”, avant de tirer des rafales dans le ciel ».
Des coups de feux pendant plusieurs heures…
Un autre groupe de plusieurs hommes, des djihadistes armés de kalachnikov, se sont approchés par le haut de l’établissement, tirant immédiatement sur les clients. « Par chance, poursuit Karim, il y avait des militaires en permission. » Les soldats présents auraient alors aussitôt saisi leurs armes pour répliquer, parvenant à repousser les assaillants.
Les Forces spéciales antiterroristes du Mali du FORSAT sont ensuite arrivées sur les lieux pour exfiltrer les clients, certains, vêtus de leur seul short de bain, équipés à la hâte par les soldats d’un gilet pare-balles. En fin d’après-midi, les Forsat, appuyées par l’armée, des soldats européens et des éléments de sécurité de l’ONU, ont lancé un assaut sur la colline où les terroristes s’étaient retranchés. D’intenses échanges de tirs et des explosions se sont fait entendre alors que la consigne d’éteindre toute source de lumière avait été donnée afin que les djihadistes ne disposent pas de cibles.