Jean-Marie Bockel, Sénateur du Haut-Rhin, ancien ministre, et chargé de l’Afrique et de la Francophonie à l’UDI, tient à saluer la signature ce matin en République centrafricaine d’un « Pacte républicain », sous l’égide de la Communauté de Sant’Egidio.
Ce document, issu des pourparlers de paix des 6 et 7 septembre derniers, a été signé à Bangui par le Président de la République Centrafricaine, Michel Djotodia, le Premier ministre, Nicolas Ntiangaye, et le président du Conseil national de transition, Alexandre-Ferdinand Nguendet.
Alors que la situation reste tendue sur le terrain, ce « Pacte républicain » exclut la violence comme moyen d’accéder au pouvoir et réaffirme la nécessité de renforcer les institutions et de travailler durant l’actuelle phase de transition politique pour préparer le pays et ses structures à la démocratie représentative.
Pour Jean-Marie Bockel, qui suit avec la plus grande attention la situation en Centrafrique, « la signature de ce « Pacte républicain » constitue une étape important du processus de stabilisation du pays, que la France, l’Union européenne et la communauté internationale se doivent d’accompagner en lien avec la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA), sous l’égide de l’Union africaine. »
Le prochain Sommet consacré à la paix et à la sécurité en Afrique, organisé à Paris du 6 au 7 décembre, et auquel le président Djotodia participera, pourrait d’ailleurs être l’occasion d’évoquer cette question.
Jean-Marie Bockel tient également à féliciter Sant’Egidio pour ses efforts de médiation, auxquels le Sénateur s’intéresse depuis plusieurs années et que la Communauté mène de longue date sur le continent africain, comme en témoigne l’accord signé au Niger en juin 2010.
Dans ce contexte, Jean-Marie Bockel appelle désormais « à la poursuite en République Centrafricaine de la transition politique jusqu’à son terme, devant aboutir au début de l’année 2015 à des élections libres et transparentes. »