Terrible drame vers 4h du matin prés du stade Houphouët Boigny à Abidjan ou des milliers de gens se sont fait prendre dans une énorme bousculade. Bilan provisoire de plus de 60 morts et 200 blessés.
Selon un bilan provisoire des pompiers, au moins 60 personnes sont mortes et plus de 200 autres ont été blessées lors d’une bousculade survenue à Abidjan dans la nuit du Nouvel An. La foule était rassemblée pour assister aux feux d’artifices.
Selon un « bilan provisoire », « soixante personnes » sont décédées et il y a eu « plus de 200 blessés » dans cette bousculade survenue dans le quartier administratif du Plateau (centre), où une foule était rassemblée pour assister aux feux d’artifices du Nouvel An, a déclaré le chef des sapeurs-pompiers militaires d’Abidjan, le lieutenant-colonel Issa Sako, sur la télévision publique ivoirienne RTI.
Un pompier intervenu sur place et interrogé par l’AFP a évoqué un bilan de « 61 morts et 48 blessés ».
Les blessés ont été évacués vers des centres hospitaliers de la capitale économique ivoirienne, a-t-il ajouté.
Parmi la quarantaine de blessés évacués dans l’un de ces hôpitaux figuraient de nombreux enfants, a constaté une journaliste de l’AFP.
Le « flux de personnes » venues contempler les feux d’artifices a créé devant l’entrée principale du grand stade de la ville « une très grande bousculade », a expliqué le lieutenant-colonel Sako. « Dans la bousculade des personnes ont été piétinées et étouffées par la foule », a-t-il raconté.
Des images diffusées par la RTI montrent des corps sans vie étendus sur la chaussée et des femmes à l’air hagard prises en charge par les secours durant la nuit.
En fin de matinée, des tas de chaussures et de vêtements abandonnés étaient encore visibles sur le lieu du drame, où étaient positionnés des militaires et des policiers ivoiriens ainsi que des éléments de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci).
Pour la deuxième année consécutive, la ville d’Abidjan avait offert des feux d’artifices pour marquer le passage du Nouvel An. Ces festivités étaient présentées comme un symbole du renouveau du pays célébré par le régime du président Alassane Ouattara, après la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 qui a fait environ 3.000 morts.
Thierry Barbaut
Avec AFP