Le Burkina Faso était le pays de la région à avoir fermé le plus d’écoles avant la pandémie en raison du nombre croissant d’attaques et de menaces djihadistes
Fermées en raison du Coronavirus, la réouverture de certaines classes est prévue début juin au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Mais pourront-elles rouvrir dans une région en proie à une insécurité croissante ?
Bureau Régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre – Newsletter Education #18 – Mai 2020 : https://bit.ly/2UmXrv7
L’escalade de la violence et l’absence de scolarité privent les jeunes de l’accès à un environnement d’apprentissage protecteur, aux installations WASH et à l’alimentation scolaire
Selon un rapport de Human Rights Watch publié le 26 mai, le Burkina Faso était le pays de la région à avoir fermé le plus d’écoles avant la pandémie en raison du nombre croissant d’attaques et de menaces djihadistes: 2 512 établissements fermés principalement dans le nord du pays contre 1 261 au Mali et 354 au Niger. Les écoles sont menacées, brûlées, pillées1.
L’escalade de la violence et l’absence de scolarité privent les jeunes de l’accès à un environnement d’apprentissage protecteur, aux installations WASH et à l’alimentation scolaire et les exposent à un risque accru de recrutement forcé et de mariage précoce. Même lorsque des alternatives d’enseignement à distance sont déployées, comme pendant la pandémie, d’importants défis d’accès persistent.
Dans ces zones à faible connectivité, où très peu de ménages ont accès à l’électricité, à la TV ou à Internet, le HCR et ses partenaires travaillent avec les gouvernements pour permettre une éducation d’urgence pour les jeunes déplacés : accès à l’éducation par la radio, formation en santé des enseignants et activités de sensibilisation communautaire, amélioration des installations d’eau et d’assainissement dans les écoles.
Pour plus d’informations sur la réponse du HCR à la crise du Sahel, consultez notre dernière mise à jour opérationnelle pour le Sahel.