Les technologies numériques sont amenées à jouer un rôle déterminant dans le développement socio-économique de Djibouti, et seront indispensables au succès de la stratégie nationale du pays, “Vision Djibouti 2035.” Afin de favoriser l’essor d’une économie numérique forte qui profite à tous, le gouvernement de Djibouti et la Banque mondiale ont organisé de façon conjointe une conférence internationale qui doit à la fois mettre en lumière les bénéfices potentiels de l’économie numérique et proposer une feuille de route concrète pour soutenir le secteur.
« La révolution numérique favorise l’émergence de nouveaux modèles économiques, ouvre de nouveaux marchés aux entreprises, et permet aux consommateurs d’accéder à un nombre inédit de produits et de services. On ne peut que s’enthousiasmer devant les retombées économiques potentielles de ces innovations », note Abdi Youssouf Sougueh, Ministre de la Communication. « Pour un pays comme le nôtre, le développement d’un écosystème numérique performant représente une occasion unique de stimuler l’économie et de créer des emplois. La conférence sur l’économie numérique qui s’ouvre aujourd’hui doit permettre de nous rapprocher un peu plus de cette vision ».
« Le numérique sera essentiel à l’amélioration des conditions de vie des Djiboutiens, à l’expansion de notre économie, et au renforcement de notre position de pôle logistique et commercial pour la région. En tant que point d’arrivée de huit câbles sous-marins internationaux, Djibouti dispose à l’évidence d’atouts majeurs pour devenir un acteur-clé du numérique dans la région », souligne Abdi Youssouf Sougueh, Ministre de la Communication. « Nous souhaitons dialoguer avec les grandes agences de développement telles que la Banque mondiale pour définir les stratégies qui nous permettront de tirer le meilleur parti de nos infrastructures, et de renforcer aussi les autres fondements nécessaires à la construction d’une économie numérique pérenne ».
La conférence doit réunir un vaste panel de représentants du gouvernement, de pionniers des nouvelles technologies et d’acteurs du développement international. En s’appuyant sur leur expérience et leur connaissance du secteur, les participants seront chargés de dresser un état des lieux du numérique à Djibouti, de discuter des bonnes pratiques internationales, de réfléchir à la façon dont le pays peut exploiter le numérique pour moderniser divers secteurs-clés de l’économie, et définir une stratégie concrète pour le développement numérique.
« Partout dans le monde, l’innovation numérique s’impose comme un levier pour doper la croissance et construire un avenir meilleur, et Djibouti est dans une position idéale pour profiter à son tour de ce nouveau modèle de développement », relève Boutheina Guermazi, Directrice du Pôle mondial pour le Développement numérique de la Banque mondiale. « Je suis convaincue que cet évènement peut ouvrir la voie à une collaboration étroite sur les questions numériques entre la Banque mondiale, Djibouti, et d’autres pays à travers le Moyen-Orient et l’Afrique de l’Est. »
Même si l’exemple de Djibouti sera au cœur des discussions, l’évènement vise aussi à souligner l’importance d’une politique numérique plus ambitieuse pour les autres pays de la région.
Les sessions aborderont toutes les composantes essentielles du secteur, en portant une attention particulière aux cinq piliers de l’économie numérique: les infrastructures, les plateformes, les services financiers et systèmes de paiement, l’entrepreneuriat et les compétences numériques.
Pour Atou Seck, Représentant Résident de la Banque mondiale à Djibouti, « la technologie et l’innovation offrent des perspectives particulièrement prometteuses. En se tournant pleinement vers le numérique, Djibouti sera en mesure de stimuler son PIB, de se préparer aux grandes transformations en cours sur le marché du travail, et d’améliorer le niveau de vie de l’ensemble de la population. Nous sommes disposés à collaborer étroitement avec Djibouti pour accompagner le pays sur la voie de l’innovation, et créer les conditions favorables au développement d’une économie numérique performante ».