Cette année, nous allons récompenser 25 projets innovants de dimension communautaire présentés par des étudiants du monde entier. Grâce à la science, ces projets visent à résoudre des problèmes auxquels les communautés et les systèmes de santé sont confrontés. Vous trouverez ci-dessous la présentation des finalistes de la région Moyen-Orient et Afrique. Nous précisons toutefois que les projets de tous les finalistes sont consultables sur le blog Google EDU.
À l’occasion de la Fête de la science Google, nous avons invité les jeunes les plus brillants à répondre à une question fondamentale : comment rendre le monde meilleur grâce à la science, aux mathématiques et à la technique ? Pour l’édition de cette année, nous avons reçu des milliers de réponses extrêmement intéressantes provenant de plus de 107 pays. L’annonce des lauréats aura lieu au mois de septembre, nous sommes impatients !
Mais avant cela, nous voulons récompenser les projets qui visent à résoudre des problèmes majeurs auxquels les communautés sont confrontées, comme l’approvisionnement en eau potable, la protection des populations face aux catastrophes naturelles et la lutte contre la sécheresse. Cette année, nous allons décerner non pas un mais cinq Prix de l’impact communautaire : soit un pour chaque projet classé en première position ayant pour objet un problème majeur lié à la gestion des ressources en Amérique du Nord, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Afrique, en Asie et dans les îles du Pacifique et en Europe.
Rejoignez Google et ses partenaires — LEGO Education, Scientific American, National Geographic et Virgin Galactic — pour mettre à l’honneur les 25 finalistes mondiaux du Prix de l’impact communautaire que nous vous présentons ci-dessous :
Rolin (15 ans) est camerounais. Ce passionné de science veut moderniser sa communauté située en milieu rural à 20 km de la capitale Yaoundé. Dans les localités rurales comme celle de Zamengoe où il va à l’école, Rolin désespère de voir que tant de gens sont obligés de parcourir des kilomètres à pied rien que pour recharger leur téléphone portable. Pire encore, de nombreux habitants n’ont d’autre solution que des lampes à huile dangereuses et onéreuses pour s’éclairer le soir. En cherchant une solution pour que sa communauté bénéficie d’une alimentation électrique constante sans se ruiner ou provoquer des incendies, il a conçu des kits solaires portables simples à réaliser et bon marché. Il a même formé les habitants de son village à fabriquer leurs propres kits, ce qui leur permet de bénéficier d’une alimentation électrique de base ! Rolin est convaincu que grâce à sa nouvelle invention, il pourra permettre à un plus grand nombre de communautés camerounaises de bénéficier de l’énergie en toute sécurité, pour une meilleure qualité de vie.
À Lusaka, en Zambie, l’engagement familial dans la vie politique locale a suscité chez Mphatso (18 ans) la volonté de réduire la pauvreté qui touche sa communauté. À l’heure où l’Afrique australe peine à se remettre de la pire sécheresse que cette région a connu depuis plusieurs décennies, les agriculteurs voient leurs récoltes détruites par les changements climatiques provoqués par El Nino, ce qui signifie la famine pour des millions d’habitants. En l’absence de récoltes, les agriculteurs sont dans l’incapacité de dégager un revenu. Il leur est donc de plus en plus difficile d’acheter les produits dont ils ont besoin pour fertiliser leurs terres et faire vivre leurs familles.
Kiara (16 ans) habite à Johannesburg, en Afrique du Sud, pays qui, comme ses voisins, souffre de la pire sécheresse que la région a connu depuis plus de 20 ans. Pour Kiara, la solution permettant de répondre aux besoins en eau à long terme réside dans un matériau à base de polymères capable de contenir des centaines de fois son poids d’eau lorsqu’il est stocké dans la terre. En règle générale, ces matériaux sont réalisés à partir de composants artificiels et comportent des produits chimiques dangereux qui présentent le double inconvénient d’être non biodégradables et inabordables pour les agriculteurs locaux. Kiara a trouvé simplement dans la peau d’orange une matière première idéale et bon marché.
Himanshi (17 ans) et Richa (17 ans) du duo scientifique « Higgs Bosons » habitent à Nairobi, au Kenya. Ces deux jeunes filles savent que tout comme Nairobi, une bonne partie de l’Afrique dépend pour son alimentation en électricité de la production hydraulique qui n’est pas fiable. Les énergies alternatives sont onéreuses et difficilement accessibles, ce qui se traduit par une qualité de vie et un système de santé de moindre qualité pour de nombreux Africains. Engagées dans un projet de recherche rigoureux en vue d’apporter des réponses scientifiques aux problèmes de la vie quotidiennes, les étudiantes ont mis au point une nouvelle méthode pour produire de l’électricité à partir d’un dispositif de production d’électricité de pointe sur le modèle du périscope.
Version revisitée de l’énergie solaire et vapeur, ce système dirige la chaleur du soleil vers une lentille convexe, ce qui permet d’intensifier l’énergie collectée pour la transformer en vapeur stockée dans un réservoir situé à proximité. Selon Higgs Bosons cette solution abordable et facile à monter pourrait résoudre les problèmes d’accès à l’électricité des communautés dans l’ensemble du continent africain.
Branchez-vous sur le site internet Google Science Fair le 18 juillet pour découvrir quels seront les 5 scientifiques à remporter un regional Community Impact Award ! Grâce au soutien généreux de nos partenaires, les gagnants auront droit à un tuteur et une aide financière pour les encourager dans leur éducation ainsi que dans leurs passionnants projets.
Pour garder un œil sur la compétition, rendez-vous sur le site Google Science Fair, et suivez nous sur Google+ et Twitter.