L’Agence française de développement (AFD) a consacré 37 % de ses financements à l’Afrique subsaharienne en 2013, soit un montant de 2,8 milliards d’euros, selon le bilan annuel de l’institution publié le 26 mai. «L’Afrique subsaharienne demeure la zone d’intervention prioritaire de l’institution» et «les financements qui lui sont accordés n’ont jamais été aussi importants», indique ce rapport.
L’Afrique subsaharienne est également le continent qui a le plus bénéficié de l’aide budgétaire française (dons et bonifications de prêts), concentrant 81% du total pour un montant de 976 millions d’euros.
Les projets de formation, de développement urbain, de préservation des ressources naturelles ou encore de développement rural ont été les principaux axes d’intervention de l’institution en Afrique subsaharienne.
Les autres zones d’intervention de l’AFD sont l’Asie, l’Amérique latine, et la Méditerranée -Moyen-Orient.
Pivot de la politique française de coopération, l’AFD a engagé en 2013 un volume de 7,8 milliards d’euros de financements. Au total, les engagements de l’AFD, essentiellement des prêts, ont progressé en 2013 de 8% par rapport à l’année précédente. «Un niveau historique au service d’une mondialisation plus juste et mieux maîtrisée», selon Anne Paugam, directrice générale de l’institution.
Les financements servis en 2013 par l’AFD aux Etats et au secteur privé ont permis, selon l’institution, à 35 millions de passagers supplémentaires d’emprunter des moyens de transport collectifs, à 1,5 million de personnes supplémentaires d’accéder à une source pérenne d’eau potable et à quelque 450 000 enfants de plus d’accéder à l’éducation.