Initié par l’IPEMED et porté par Classe Export, le Forum des diasporas africaines a tenu sa deuxième édition avec l’appui de La Banque Postale, d’ANIMA, CPME, Ecobank et CSDM.
Beaucoup de monde au rendez-vous, un nombre incalculable de « partenaires » grands et petits, des plénières, des conférences, un bar à jus, un public plus porté vers la déambulation que par l’écoute sage des causeries en amphi : l’événement gagne en spontanéité ce qu’il perd en lisibilité.
Les chiffres sont-ils des viatiques ou des solutions placebo? 70% des jeunes expatriés africains souhaiteraient retourner dans leur pays après leur études; 70 milliards d’euros sont envoyés chaque année sur le continent par les diasporas, dont près de 10 milliards depuis la France.
La population mondiale, elle, devrait passer de 7,7 à 9,7 milliards de personnes d’ici 2050, avec un doublement des habitants de l’Afrique subsaharienne. En 2050, un Terrien sur quatre naîtra en Afrique.
La moitié des 2 milliards de personnes supplémentaires prévues sur les 30 prochaines années viendra de neuf pays. Parmi lesquels, le Nigéria (+95%), la RDC (+117%), l’Ethiopie (79%), la Tanzanie (+117%) et l’Egypte (56%).
Avec 600 millions de consommateurs de data, pour les transferts financiers, les loisirs, les études, la séduction, l’alimentation, la météo agricole, le commerce et les transports, l’Afrique affichera sous peu une consommation des ménages à 2,5 trillions $.