Crapahuteur patenté, il a creusé dans les endroits les plus improbables, déserts et forêts…
Et puis un jour, il a trouvé près de Franceville les plus vieux fossiles d’organismes pluricellulaires. La date d’apparition de cette vie sur Terre a ainsi reculé d’environ 1,5 milliard d’années, passant de -600 millions à -2,1 milliards d’années.
Et voici que son équipe publie aujourd’hui dans la revue américaine PNAS de National Academy of Sciences une autre découverte : les ‘bestioles’ du Gabon se déplaçaient dans la vase de l’écosystème marin alors dominant à cet endroit-là. Les plus vieilles traces de mobilité, jusqu’à présent datées à 570 millions d’années, reculent à 2,1 milliards.
La micro-tomographie aux rayons X a parlé et propulse une nouvelle fois le professeur Abderrazak El Albani (Université de Poitiers – CNRS – Centre national de la recherche scientifique) sous les projecteurs internationaux.
Poitevin d’origine marocaine, le géologue sait mieux que personne où se trouve le « vieux continent ».
http://www.cnrs.fr/fr/decouverte-des-plus-vieilles-traces-de-mobilite-sur-terre