La mission du Fonds Monétaire International (FMI) dirigé par le chef de Division du département Afrique, M. John Wakeman-Linn, a indiqué ce vendredi à Libreville, la disponibilité de l’institution à appuyer l’Etat gabonais dans la mise en œuvre d’un programme d’investissement ambitieux visant à favoriser la relance de l’économie nationale, l’optimisation du climat des affaires et l’amélioration de la gouvernance, a constaté AfriSCOOP.
Cette mission du FMI qui a séjourné dans la capitale gabonaise du 2 au 12 mars 2010, a examiné le plan d’émergence économique du Gabon et les priorités du nouveau gouvernement en vue d’appuyer au mieux les autorités du pays, dans la relance de l’économie nationale.
« l’économie gabonaise a connu en 2009, une année difficile en raison d’une part du contexte nationale particulier, marqué entre autre par des évènements sociaux douloureux, mais également l’organisation de l’élection p résidentielle, accentué d’autre part par une conjoncture internationale morose. De ce fait, les résultats économiques arrêtés dans le cadre du programme de l’accord de confirmation n’ont pas été tous atteints en 2009 » indique le FMI.
Aussi, la mission a encouragé les autorités à revoir le rythme d’accélération des investissements et à tester rapidement les nouvelles mesures prises dans le cadre de la rationalisation de la chaîne de la dépense publique et la recherche de son efficacité en mettant un accent tout particulier sur les dépenses d’investissement de l’Etat.
Cependant, de son côté, le gouvernement gabonais a clairement précisé qu’il souhaiterait avoir une relation très étroite avec le FMI.
Pour le chef de la mission du FMI, M. John Wakeman-Linn, plusieurs éléments éventuellement laissent entrevoir la satisfaction de cette mission à Libreville, « … nous sommes satisfait des politiques du gouvernement, comme je vous l’ai dit, nous nous appuyons sur l’orientation générale du gouvernement, de la diversification de l’économie, de l’investissement dans le secteur privé, de l’amélioration de la gouvernance et améliorer la qualité de vie du gabonais moyen ».
Dans le contexte du budget, la mission a estimé que l’audite de la fonction publique était une excellente chose dans la mesure où elle a permis d’identifier les employés fictifs mais qui étaient cependant salariés. « C’est une étape très importante pour le gouvernement, d’économiser de l’argent autrement qui serait perdu ou gâche.
En outre, il y a une mesure pour l’amélioration de la gouvernance, environ 50 milliards de francs CFA de réduction sur des éléments qui, le pensait-il n’étaient pas intéressant et donc cela libérait des ressources pour des investissements et c’est un changement dont nous nous réjouissons » a soutenu M. John Wakeman-Linn.