AfricaWorks accueille les espaces Seedstars à travers son réseau continental pour renforcer le soutien à sa communauté panafricaine d’entrepreneurs
AfricaWorks, le premier fournisseur d’espaces de travail flexibles panafricains, a annoncé aujourd’hui un accord de partenariat avec les espaces africains de Seedstars à Abidjan, au Caire et à Dar es Salaam.
Par cette nouvelle étape, AfricaWorks approfondit son soutien à l’innovation en Afrique avec une forte volonté de renforcer les écosystèmes d’entreprises en mettant à disposition des espaces et des solutions dédiés aux entrepreneurs.
L’accueil des espaces Seedstars est un pas important pour donner aux entrepreneurs talentueux et aux membres d’AfricaWorks un meilleur accès à des services dédiés et à une meilleure visibilité leur permettant de convertir leurs projets en création d’emplois et en valeur partagée pour le continent.
L’intégration des espaces Seedstars à la plateforme AfricaWorks permet également aux entrepreneurs de l’ensemble du réseau d’accéder à des programmes entrepreneuriaux et de formation de premier ordre et de leur ouvrir des opportunités sur mesure à travers l’Afrique entière.
Grégoire Schwebig, PDG d’AfricaWorks, a déclaré :« Nous sommes heureux d’annoncer ce partenariat avec Seedstars. En intégrant l’important et dynamique marché africain de l’innovation, AfricaWorks devient un membre de plus en plus important de cet écosystème en Afrique. L’esprit d’entreprise et l’innovation étant des moteurs économiques essentiels pour les perspectives de croissance de l’Afrique, l’alliance des lieux Seedspace avec les services de bureau flexibles existants d’AfricaWorks, représente une étape considérable de notre développement. En 2021, nous continuerons à construire considérablement notre offre globale de services dans le cadre de l’engagement d’AfricaWorks à soutenir le potentiel de l’Afrique sur la scène internationale et notamment sa résilience aux conséquences de la covid-19. «
Seedstars est une société privée basée en Suisse qui a pour mission d’influencer la vie des gens sur les marchés émergents grâce à la technologie et à l’esprit d’entreprise.
L’organisation soutient les entrepreneurs à travers une variété d’initiatives telles que le Online Seedstars World Competition, des programmes d’accélération, des investissements en capital-risque et des centres physiques appelés Seedspace. « La pandémie a présenté d’innombrables défis pour les entreprises et leurs organisations partenaires à travers l’Afrique. Nous nous sommes engagés à renforcer l’autonomie des communautés d’entrepreneurs, de l’Égypte à l’Afrique du Sud, c’est pourquoi nous sommes convaincus que notre partenariat avec AfricaWorks apportera une grande valeur à nos bénéficiaires et à nos clients« , partage Michael Weber, directeur général et directeur financier de Seedstars
Le Programme AFIDBA vise à soutenir les entreprises inclusives et digitales du continent dans leur passage à l’échelle, à travers un accompagnement taillé sur mesure et une offre de financement hybride. Il recrute actuellement les 20 prochaines entreprises qu’il accélèrera en 2021 !
Au lieu de toujours se comparer aux géants occidentaux, il faudrait aujourd’hui considérer chaque problème sociétal comme une opportunité
AFIDBA
Qui n’a pas, ces dernières années, eu vent des discours annonçant le grand essor de l’innovation africaine ? En figure de proue de ce mouvement, on nomme régulièrement les « start-ups », ces entreprises au potentiel de croissance exponentiel, parfois disruptives.
Ce seraient alors elles qui développeraient aujourd’hui la tech de demain, à Abidjan, Nairobi ou Lagos. Même si la Silicon Valley reste un exemple lointain, les entrepreneurs africains ont bien compris qu’il ne s’agissait pas, pour avoir un impact durable, de copier les innovations californiennes en les adaptant au contexte du continent. Le discours a en effet changé : au lieu de toujours se comparer aux géants occidentaux, il faudrait aujourd’hui considérer chaque problème sociétal comme une opportunité, afin de définir un nouvel ordre entrepreneurial, au service de la société et du développement durable du continent. Les indicateurs économiques utilisés habituellement pour mesurer les résultats d’une entreprise apparaissent alors obsolètes, tant l’impact de ces projets d’un nouveau genre est plus large.
Et puis, les défis apportés par le continent sont bien différents. Comme nous le dit Ama Dadson : « l’Afrique reste un défi en soi, notamment en termes d’accès au digital, où il faut pouvoir être sûr que les produits proposés soient abordables, accessibles et adaptés à la demande. » Elle en sait quelque chose. En effet, elle a créé en 2017, à Accra, Akoobooks, une application proposant des versions audio des classiques de la littérature dans diverses langues africaines, avec pour objectif de rendre la lecture accessible à des populations analphabètes ou ne maîtrisant pas de langue européenne.
A l’image d’Ama Dadson, les entrepreneurs mettant en pratique leurs idées innovantes se font de plus en plus visibles et ils sont particulièrement prêts à répondre directement aux enjeux climatiques en incluant les populations les plus défavorisées. C’est par exemple le cas de Frédéric Kiema, qui, à Ouagadougou, a créé Green Hope, qui permet à des fermiers ruraux de mesurer leurs besoins en intrants et de leur faciliter l’accès au micro-crédit pour financer leur exploitation. « Etant donné que tous n’ont pas une épargne suffisamment élevée, nous leur permettons d’emprunter auprès d’institutions de microfinance et leur proposons une assurance sécheresse. » La solution digitale développée est alors particulièrement utile dans un contexte où l’érosion et la désertification des sols est un motif de précarisation de populations déjà vulnérables.
Cependant, même si ces innovations sont nombreuses et ont prouvé leur pertinence, le bât blesse souvent lorsque ces projets tentent de grandir et de rencontrer leur véritable marché. Au-delà de problèmes structurels qui freinent leur développement, les offres d’accélération restent rares et les financements sont souvent inadaptés pour permettre un passage à l’échelle.
En effet, un chaînon manquant persiste entre l’offre de la microfinance, des banques ou des fonds d’investissement. Les institutions de microfinance s’adressent essentiellement à un public non-bancarisé et rural et proposent des tickets aux montants limités et aux intérêts élevés. A l’inverse, les banques requièrent des garanties souvent difficiles à obtenir pour ces entrepreneurs et proposent des montants importants.
C’est en partant de ce constat que Bond’innov, association visant à promouvoir l’entrepreneuriat à impact dans les territoires émergents, a réuni divers acteurs pour apporter une solution adaptée aux entrepreneurs du Maroc, du Sénégal, du Burkina Faso et du Ghana. Financé dans sa quasi-totalité par l’Agence Française de Développement, le programme AFIDBA (AFD For Digital and Inclusive Business in Africa) a été développé et est piloté par Bond’innov, avec le soutien de Positive Planet International, qui s’entoure d’un consortium composé d’acteurs variés et complémentaires : incubateurs, ONG, multinationale, fonds d’investissement.
Au-delà d’une approche digitale qui paraît absolument nécessaire pour répondre aux enjeux du siècle, les incubateurs de Makesense, Concree, Impact Lab, La Fabrique et Innohub accompagnent les entreprises à renforcer l’inclusivité de leurs projets et à contribuer aux Objectifs de Développement Durable de l’ONU, pour promouvoir une économie positive et résiliente, qui inclue les populations les plus défavorisées. L’accent est alors mis sur le besoin d’inclure les femmes et les populations de la Base de la Pyramide – vivant avec moins de 8$ par jour – pour développer des projets entrepreneuriaux qui auront un impact plus global sur le développement de la société.
Trisolace, entreprise ghanéenne accompagnée en 2020 par AFIDBA, est également la preuve tangible que l’intégration de ces populations vulnérables mène à l’émergence de nouveaux modèles d’affaires. A travers leur activité, ils développent une offre de kits d’élevage d’escargots. Felix Appiah, cofondateur de l’entreprise, raconte : « Notre projet a pour but de faire accéder les ménages défavorisés à la sécurité alimentaire, et de leur proposer une solution permettant d’absorber leurs déchets ménagers et de faire pousser leur nourriture, sans générer de coûts, de pertes d’espaces ou de nuisances olfactives. »
La volonté de participer à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable nécessite également de la part des entrepreneurs une prise en compte des enjeux climatiques et sociaux. Connaître ces enjeux est primordial pour développer une entreprise pérenne : les écosystèmes risquent d’être sujets à des bouleversements environnementaux profonds, qui auront des impacts sociaux importants. Les prendre en compte dès maintenant dans son projet est une preuve de résilience et d’adaptabilité.
En deux ans, près de 41 start-ups ouest et nord-africaines ont été accélérées selon les principes énoncés précédemment. Une vingtaine d’entre elles ont également été financées, grâce à une subvention et un prêt d’honneur, sans garantie ni intérêt. Cette solution, hybride et adaptée aux capacités de remboursement des jeunes entreprises, leur permet de préparer un premier passage à l’échelle, en étoffant leurs équipes par exemple, ou en faisant des investissements matériels décisifs.
AFIDBA est désormais à la recherche des vingt entreprises marocaines, ghanéennes, sénégalaises et burkinabè que le programme accompagnera en 2021. Vous êtes entrepreneurs dans un de ces pays ?
Dans son nouvel ouvrage « Géopolitique de l’intelligence artificielle – Comment la révolution numérique va bouleverser nos sociétés », à paraitre le 28 janvier (Eyrolles), Pascal Boniface cherche à éclairer les enjeux sociétaux et géopolitiques de l’intelligence artificielle, des enjeux bien trop peu débattus aujourd’hui au regard des conséquences qu’ils pourraient avoir dans les années à venir.
Que Donald Trump soit interdit sur tweeter tout en conservant officiellement le pouvoir d’utiliser l’arsenal nucléaire américain a illustré de façon éclatante la puissance des géants digitaux.
L’actuelle révolution numérique bouleverse en réalité au plus profond nos conditions de vie autant que les rapports de force internationaux. Nous sommes à la veille d’un bouleversement majeur d’une ampleur encore insoupçonnée.
Pour certains observateurs, l’intelligence artificielle va venir supprimer en masse des emplois existants et ceux à différents échelons de la société. Du chauffeur de taxi à l’interprète, du médecin à l’avocat, la plupart des professions, qualifiées ou non, sont potentiellement menacées par le développement de l’intelligence artificielle. À l’extrême, il pourrait y avoir une petite poignée de privilégiés qui en bénéficierait et une grande masse de gens réduits à l’inactivité. Cela pourrait créer le monde le plus inégal. D’autres, plus optimistes, estiment que l’IA va développer de façon exponentielle les moyens de production et les biens de consommation et constitueront en fait une borne d’abondance. Il suffira de bien savoir en répartir les bénéfices ce qui, cependant, n’est sans doute pas chose aisée.
Sous un autre angle, certains voient dans l’intelligence artificielle un moyen de rendre chaque individu autonome et maître de son information alors que d’autres craignent qu’elle ne soit le moyen d’une surveillance que Georges Orwell n’aurait pas pu imaginer lorsqu’il a écrit son roman 1984 sur la mise en place de sociétés totalitaires ou la vie privée n’existe plus. Là encore, deux options radicalement différentes.
Les géants du numérique sont devenus en quelques années des puissances qui sont à même de concurrencer les États, ce qui commence à inquiéter un peu partout ces derniers. Les Big Tech ont déjà des capitalisations boursières supérieures aux PIB de nombreux États. Leurs nombres d’utilisateurs les placent devant les géants démographiques chinois et indiens. Elles maîtrisent les données, elles sont de véritables superpuissances.
Pour Hérodote, l’Égypte était un cadeau du Nil. C’est le fleuve qui a fait sa puissance et sa richesse à partir du moment où ses crues étaient contrôlées par un système de digues et de canaux permettant de bénéficier d’une agriculture prospère. En leur absence, les inondations auraient suscité des catastrophes dramatiques pour la population. Un Nil livré à lui-même est redoutable, un Nil dont on a organisé la régulation est un bienfait. Le capitalisme a permis une modernisation des sociétés et un accroissement des richesses. Mais si on laisse le marché livré à lui-même, la recherche frénétique de profits toujours plus importants à court terme va s’avérer être porteuse d’inégalités inacceptables, coûteuses pour les équilibres sociétaux et préjudiciables à long terme par défaut d’infrastructures. Le capitalisme a besoin d’être régulé pour être performant sur la durée.
La globalisation a permis de sortir de la misère des centaines de millions de personnes. Elle a aussi développé des inégalités qui, de surcroît, étaient hypervisibles, et est porteuse de menaces d’effacement des identités. La globalisation, pour être acceptable et donc pérenne, doit être régulée. Il en va de même de la révolution numérique et du développement de l’intelligence artificielle. Il nous faut être reconnaissants aux GAFAM, et autres compagnies technologiques, de manière générale pour nous faciliter la vie quotidienne, nous offrir des perspectives jusqu’ici inconnues, faciliter la communication, l’accès au savoir et à l’information, améliorer la santé, allonger la durée de vie et bien d’autres choses. Mais elles doivent être de bonnes servantes et non de mauvais maîtres.
Une régulation est indispensable sauf à déboucher sur un scénario extrême d’une société la plus injuste à l’échelle historique. Les États, les sociétés civiles doivent imposer cette régulation. Les débats sur la révolution qui vient ne sont pas à la hauteur des enjeux et il faut que chacun s’en saisisse.
Il est encore temps de mettre les conséquences futures de la révolution numérique pour nos sociétés et pour l’État du monde en tête de liste de nos préoccupations. C’est notre avenir à tous qui est en jeu.
« Géopolitique de l’Intelligence artificielle » est disponible sur le site de l’IRIS.
Le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi A. Adesina, a annoncé, lundi 25 janvier, le lancement du Programme d’accélération de l’adaptation en Afrique (AAAP) destiné à mobiliser 25 milliards de dollars américains pour intensifier les mesures d’adaptation aux effets du changement climatique en Afrique. Cette annonce a été faite lors de l’édition 2021 du Sommet pour l’adaptation au changement climatique (CAS), organisé par le gouvernement des Pays-Bas et le Centre mondial pour l’adaptation (GCA).
« L’AAAP, une initiative commune de la Banque africaine de développement et du Centre mondial pour l’adaptation, devrait permettre d’intensifier les mesures innovantes et transformatrices prises en faveur de l’adaptation au changement climatique en Afrique », a déclaré le président Adesina lors du premier dialogue ministériel sur les mesures d’adaptation.
« Nos ambitions sont grandes. Il s’agit de dynamiser les mesures de résilience face au changement climatique, d’aider les pays à accélérer et intensifier les mesures d’adaptation et la résilience au changement climatique et de mobiliser des financements à la hauteur des besoins de l’Afrique en matière d’adaptation au changement climatique », a soutenu le président de la Banque.
Le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, l’ancien Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, et son successeur, António Guterres, le Premier ministre britannique, Boris Johnson, la chancelière allemande, Angela Merkel, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le Premier ministre indien, Narendra Modi, ont pris la parole lors du Sommet. Le président de la Banque mondiale, David Malpass, et la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, sont également intervenus.
Dans sa déclaration liminaire, Mark Rutte a souligné le contexte actuel marqué par la pandémie de Covid-19. Les Pays-Bas jouent un rôle mondial de premier plan en mettant à profit l’énergie et l’esprit d’entreprise des jeunes et en développant l’utilisation de solutions écologiques fondées sur la nature.
« Après une année difficile, j’espère que 2021 verra s’accroître les ambitions et les mesures internationales en matière de changement climatique et que cette conférence contribuera à atteindre cet objectif », a plaidé Mark Rutte.
Après une année difficile, j’espère que 2021 verra s’accroître les ambitions et les mesures internationales en matière de changement climatique
En reconnaissant les « énormes lacunes » qui subsistent dans le financement de l’adaptation dans les pays en développement, António Guterres a demandé que la moitié des financements pour la lutte contre le changement climatique, accordés par les pays développés et les banques multilatérales de développement, soient alloués à l’adaptation et à la résilience dans les pays en développement. Il a rappelé que la Banque africaine de développement avait établi cette norme en 2019 en affectant à l’adaptation plus de la moitié de son financement consacré à la lutte contre le changement climatique.
Des intervenants ont reconnu la vulnérabilité de l’Afrique au changement climatique et ont également salué les mesures novatrices mises en place par les pays africains face aux difficultés rencontrées.
Le président ghanéen, Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, a indiqué que son pays collaborait avec le secteur privé, avec l’aide du Fonds vert pour le climat, « pour créer un fonds vert de plusieurs millions de dollars destiné à soutenir nos mesures d’adaptation au changement climatique et nos efforts de transition vers les énergies renouvelables. »
Akinwumi A. Adesina a remercié Ban Ki Moon pour son rôle dans la création, l’an dernier, du Bureau régional pour l’Afrique du GCA, qui est hébergé par la Banque à Abidjan. Le président de la Banque a participé à trois sessions et a présenté un certain nombre d’initiatives de la Banque, dont le projet « Desert to Power » d’un coût de 20 milliards de dollars, avec l’objectif de créer, au Sahel, la plus grande zone mondiale de production d’énergie solaire. « Notre programme phare pour l’adaptation des jeunes permettra de débloquer trois milliards de dollars en faveur des jeunes, d’aider 10 000 PME dirigées par des jeunes dans le domaine de la résilience au changement climatique, et de renforcer les capacités d’un million de jeunes en matière d’adaptation », a-t-il précisé.
L’initiative « TAAT » menée par la Banque a mobilisé 450 millions de dollars pour équiper 19 millions d’agriculteurs dans 27 pays en technologies agricoles résilientes au changement climatique, ce qui a permis d’augmenter de 60 % la moyenne des rendements.
Akinwumi A. Adesina a également reconnu que la présence de John Kerry, envoyé spécial des États-Unis pour la lutte contre le changement climatique, avait stimulé les efforts menés au plan international en la matière. « Avec vous comme responsable et avec le leadership fort et visible du président Biden, nous retrouvons un souffle nouveau pour mener le programme mondial de lutte contre le changement climatique », a-t-il affirmé.
Le Sommet pour l’adaptation aux changements climatiques, qui se déroule chaque année, répond à l’appel du Secrétaire général de l’Onu en faveur de projets plus concrets et de plus grandes ambitions d’un plus grand nombre de pays et d’entreprises pour rendre le monde plus résilient.
Le Centre mondial pour l’adaptation est un intermédiaire dans la mise à disposition de solutions pour l’accélération et le soutien aux mesures d’adaptation aux changements climatiques dans le monde.
Une dizaine d’organisations de la société civile ivoirienne ont été conviées par le gouvernement ivoirien et la Banque africaine de développement à échanger, mardi 26 janvier, lors de la revue à mi-parcours du Document de stratégie-pays 2018-2022 de la Côte d’Ivoire.
L’objectif de cette rencontre, organisée en visioconférence, était de recueillir les avis des organisations de la société civile (OSC) sur le processus à mi-parcours du Document de stratégie pays (DSP) ainsi que des propositions d’amélioration pour la période restant à couvrir jusqu’en 2022.
Les OSC ivoiriennes se sont imprégnées des réalisations à mi-parcours du DSP 2018-2022, de la situation du portefeuille de la Banque en Côte d’Ivoire et de la stratégie d’engagement de l’institution avec la société civile. Les présentations ont été assurées par Jean Marie-Vianney Dabiré, économiste en chef de la Banque pour la Côte d’Ivoire, Robert Eguida Kossi, chargé de programmes principal pour ce pays, et Lindsay Najade, chargée de communication de la Division société civile et engagement communautaire.
Nous avons besoin de développement et nous pensons que nous pouvons aboutir à des changements grâce à un travail en commun
À l’issue des différentes communications, les OSC ont exposé leurs préoccupations et soulevé de nombreuses questions. Elles ont notamment demandé à être orientées sur les possibilités de contribuer à la mise en œuvre des programmes et à être éclairées sur l’appui de la Banque aux OSC en termes financiers. Elles ont également demandé à être situées sur l’agenda de mise en œuvre de l’intégration de la société civile dans les programmes, projets et opérations de la Banque. Par ailleurs, elles ont évoqué la pertinence du Forum de la société civile et l’absence de la thématique du travail des enfants à la Banque.
L’équipe de la Banque africaine de développement a précisé que l’institution n’intervenait pas dans tous les secteurs. Elle a annoncé que la Division société civile et engagement communautaire travaillait à l’élaboration d’un mécanisme de financement des OSC. Lors de cette rencontre, l’objectif principal de la Banque était de consulter les représentants de la société civile sur ses stratégies, programmes et projets, de la conception à la mise en œuvre jusqu’au suivi-évaluation. Une stratégie d’engagement de la Banque avec la société civile est ainsi en cours d’élaboration pour consolider ce processus.
« Nous avons besoin de développement et nous pensons que nous pouvons aboutir à des changements grâce à un travail en commun », a affirmé Rachel Gogoua, présidente du Groupe des organisations féminines pour l’égalité homme-femme (GOFEHF). À l’instar de l’ensemble des autres participants à la rencontre, elle a recommandé un dialogue tripartite impliquant les OSC, le gouvernement ivoirien et la Banque afin d’enrichir la stratégie de collaboration.
Fin décembre 2020, le portefeuille actif de la Banque en Côte d’Ivoire comptait 40 opérations d’une valeur totale de 2,6 milliards de dollars américains. Sa répartition sectorielle est dominée par les transports (43,6%), l’énergie (23,6%) et l’agriculture (19,2%), suivis de la gouvernance (8,6%), du social (4,9%), de l’eau et assainissement (0,1%).
Et si nous nous projetions dans quelques années en Afrique, en optimisant tous les paramètres mais en étant le plus réaliste et pragmatique possible ? C’est a cet exercice que je vous invite avec cette initiative #FanakaProspective
Fanaka veut dire prospérité en swahili
Christian Jekinnou
16 Janvier 2031, 7h50, mon train, le WAFREX (West African Regional Express) vient de démarrer d’Ebute Metta[1], un quartier de Lagos. Dire que j’ai failli le rater. Heureusement que l’Abuja Light Rail[2] avec ses lignes de metro permet d’éviter les célèbres embouteillages du centre ville.
Confortablement installé en Business Class, je ne peux m’empêcher d’éprouver une certaine satisfaction en pensant à mon diner de travail dans le meilleur restaurant de Victoria Island[3]. Un nouveau contrat en perspective.
Pendant que le chef de bord fait ses annonces en anglais et en français, je repense à ces dernières années. L’Afrique est ressorti forte de la crise sanitaire des années 2020. Le virus du COVID qui avait fait des ravages dans le monde, avait relativement préservé le continent. Heureusement que les campagnes de vaccination et la découverte de différents traitements efficaces ont réussi à endiguer la pandémie.
Ici, la nouvelle monnaie régionale ECO vient d’être lancée. Les critères de convergence avaient été revus suite aux états généraux de l’ECO organisés par le professeur Kako à Lomé en Avril 2021[4]. Le nouveau calendrier adopté par les chefs d’états de la CEDEAO/ECOWAS a été respecté. Le maitre mot est l’efficience. Les pays de la Zone Monétaire Ouest Africaine (ZMOA) ont donc rejoint leurs pairs de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). La nouvelle banque centrale a d’ailleurs son siège à Lagos. Le FMI vient d’annoncer une croissance de 11% pour cette zone économique d’environ 500 millions d’habitants[5], faisant d’elle la zone économique la plus dynamique dans le monde.
WAFREX ZONE, Lagos Abidjan en train à grande vitesse
En effet, avec l’opérationnalisation de la ZLECAF, la réalisation très avancée des travaux de la Grande Muraille Verte (qui a été relancé avec un financement de 12 Milliards d’Euros lors du One Planet Summit en début 2020)[6], les accords de paix de Bamako (en Décembre 2023) qui ont mis un terme au terrorisme dans le Sahel et l’éradication de Boko Haram au Nigéria, tous les signaux sont au vert. West Africa is the new place to be !
J’entends le signal sonore du train qui annonce l’arrivée du train à Cotonou. Je jette un œil sur mon smartphone, il est 8h05. La ponctualité du WAFREX, fruit d’un Partenariat Public Privé signé en 2022 et réalisé en moins de 10 ans et financé en partie par la Banque Africaine de Développement, m’épatera toujours.
J’ai un déjeuner à Abidjan à 13h. Avec les 15mn d’arrêt à chacune des escales de Cotonou, de Lomé et d’Accra, j’arriverai à Abidjan à 11h40 (heure locale). J’aurai même le temps de passer à mon hôtel avant mon RDV.
Bienvenue en Afrique de l’ouest en 2031 !
PS : Est-ce que cette fiction est réalisable ? Beaucoup répondront par la négative. Pourtant la plus part des conditions sont déjà réunies.
La Banque mondiale prévoit d’investir plus de 5 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années pour contribuer à restaurer les paysages dégradés, améliorer la productivité agricole et renforcer les moyens de subsistance dans 11 pays d’Afrique situés sur une bande de terre s’étendant du Sénégal à Djibouti.
Le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, a fait cette annonce à l’occasion du One Planet Summit, un événement de haut niveau organisé conjointement avec la France et les Nations Unies afin de promouvoir la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité.
Une enveloppe de plus de 5 milliards de dollars dans 11 pays du Sahel, de la région du lac Tchad et de la Corne de l’Afrique
« Cet investissement, qui intervient à un moment crucial, permettra d’améliorer les moyens de subsistance dans des pays qui se relèvent de la COVID-19 tout en étant confrontés aux conséquences des pertes subies par la biodiversité et du changement climatique sur leurs populations et leurs économies », souligne David Malpass.
L’enveloppe de plus de 5 milliards de dollars viendra soutenir l’agriculture, la biodiversité, le développement communautaire, la sécurité alimentaire, la restauration des paysages, la création d’emplois, la construction d’infrastructures résilientes, la mobilité rurale et l’accès aux énergies renouvelables dans 11 pays du Sahel, de la région du lac Tchad et de la Corne de l’Afrique. Un grand nombre de ces activités sont dans le droit fil de l’initiative de la Grande muraille verte. Elles s’inscrivent dans le prolongement des investissements entrepris depuis huit ans par la Banque mondiale dans ces pays, au profit de plus de 19 millions d’habitants et de l’aménagement de 1,6 million d’hectares pour une gestion durable des terres.
« La restauration des écosystèmes naturels dans les zones arides d’Afrique profite à la fois aux populations et à la planète », affirme Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine.
En collaboration avec de nombreux partenaires, le dispositif PROGREEN, un fonds fiduciaire de la Banque mondiale destiné à intensifier les efforts déployés par les pays pour enrayer la dégradation des terres, investira par ailleurs 14,5 millions de dollars dans cinq pays du Sahel : Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie et Tchad.
Le Groupe de la Banque mondiale est le plus grand bailleur de fonds multilatéral pour les investissements climatiques dans les pays en développement. En décembre 2020, le Groupe a pris un nouvel engagement ambitieux : 35 % en moyenne de ses financements des cinq prochaines années devront avoir des retombées positives pour le climat.
L’Agence française de développement AFD, lance avec la participation d’Expertise France et The GovLab une initiative visant à receuillir des initiatives innovantes en lien avec la pandémie du Coronavirus. L’objectif est de capitaliser sur ces pratiques et le moyen sera le financement avec des subventions de 50 000 à 100 000 euros !
Il est à noter que l’initiative propose également à des bailleurs de fonds ou partenaires de venir participer à cet appel à projets sur Datachallenge.africa
L’AFD : D’ici au 5 février 2021, l’Agence française de développement (AFD), en collaboration avec Expertise France et The GovLab, sollicite des propositions innovantes pour (ré)utiliser les données de manière collaborative et responsable. L’objectif ? Fournir des renseignements exploitables aux décideurs publics et aux citoyens pour mieux répondre aux défis de la Covid-19 ou d’autres pandémies en Afrique.
Plus de 100 acteurs européens et africains, ont signé une charte d’engagement en faveur du développement des filières agro-pastorales en Afrique et notamment au Sahel.
L’initiative inédite, veut redimensionner et sanctuariser la coopération agricole entre l’Europe et l’Afrique tout en veillant à la protection de la biodiversité, bien commun mondial.
La récente crise sanitaire a révélé ces derniers temps les capacités de résilience de l’agriculture africaine. Face à la fermeture des frontières, à la baisse du pouvoir d’achat dans les zones urbaines, aux fortes perturbations sur le marché international des matières premières et en considération de la disponibilité de la main d’œuvre agricole généralement non affectée par le virus et très peu impactée par les restrictions de circulation, la forte demande de produits alimentaires des villes a constitué une formidable incitation à l’augmentation et à l’écoulement des productions locales.
IAM avec INTERNATIONAL AGROECOLOGICAL MOVEMENT FOR AFRICA
IAM AFRICA
Dans ces conditions, plus que jamais, l’agriculture devrait compter parmi les principaux leviers de développement du continent. A ce titre, un changement de paradigme apparaît indispensable. Ainsi, la modernisation de ce secteur, notamment par l’agroécologie, l’agriculture numérique et le social business, doit redevenir une priorité. C’est un enjeu d’ordre économique, social, environnemental, sécuritaire et démocratique.
Pour répondre à ces défis multidimensionnels, plus de 100 opérateurs de toute la chaine de valeur agricole, ont lancé en marge du One Planet Summit 2020, IAM Africa. Une coalition d’acteurs privés et publics, qui s’engage autour de la sanctuarisation de la biodiversité, bien commun mondial, et pour le développement de filières agricoles durables.
L’initiative multilatérale a été officialisée en présence du Président de la République française, Emmanuel Macron, du Président de la République Islamique de Mauritanie Mohamed Ould Cheikh El-Ghazaouani, et de SAR, le Prince de Galles.
Créer une communauté de valeurs et d’action
Conscients que l’Afrique représente un levier de croissance exceptionnel, des entreprises, des organisations patronales et des institutions africaines et européennes des secteurs de l’agriculture et de l’élevage ont décidé d’unir leurs forces afin de constituer une équipe aux expertises complémentaires et animée par la volonté́ commune d’apporter une réponse appropriée à ce défi majeur.
Forts de cette ambition partagée, les signataires de la présente charte (la « Charte »), entendent prospecter et développer conjointement des chaînes de valeurs répondant précisément aux enjeux africains.
Le co-développement étant au cœur de l’éthique partagée par l’ensemble des signataires, une part importante de ces activités incombera aux acteurs locaux, favorisant ainsi les transferts de technologies, l’appropriation des savoir-faire nécessaires à une implantation durable des filières de production agricole et d’élevage envisagée par cette Charte.
« L’objectif des signataires, à travers leur engagement de déployer cette approche en Afrique de manière générale, est de participer à la promotion d’une stratégie combinant développement social, environnemental et économique au service de la prospérité́ mais aussi de la préservation de la biodiversité́ et plus généralement de la stabilité́ du continent » Précise Karim Ait Talb, cofondateur de l’initiative et Directeur Général Adjoint du groupe Advens/Géocoton.
Structurer et dynamiser les chaines de valeurs agricoles du Sahel
Les partenaires signataires de cette coalition s’engagent spécifiquement à participer à la réalisation des objectifs 2030 de la Grande muraille Verte. La bande sahélienne est identifiée comme l’un des « hotspots » mondiaux du changement climatique. Dans cette région, il est absolument essentiel d’apporter des réponses aux tensions sur les ressources naturelles pour répondre aux objectifs de développement durable et préserver la biodiversité. La structuration de chaînes de valeurs agro-élevage encourageant le déploiement des pratiques agroécologiques, et la création d’emplois dignes et durables, constituera une réponse importante pour l’adaptation des populations de la région et l’atténuation des effets du changement climatique, notamment en matière de flux migratoires et défis sécuritaires.
« Le Conseil présidentiel pour l’Afrique est mobilisé depuis 2018 pour la structuration des chaines de valeurs agricoles du Sahel, et a réalisé plusieurs missions pour aller à la rencontre des acteurs de terrain afin de travailler sur des solutions concrètes qui ont un impact sur la nutrition, la création d’emplois décents, l’inclusion des populations vulnérables. IAM Africa est une nouvelle voie où s’engagent les entreprises françaises, africaines et internationales prêtes à investir dans des filières agro-écologiques d’avenir. J’invite toutes les entreprises qui partagent ces valeurs à signer la charte disponible sur le site internet du CPA. » Précise Wilfrid Lauriano Do Rego, partenaire de l’initiative et Coordonnateur du Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA).
Le WASS va se tenir du 8 au 10 avril 2021 à Lomé la capitale du Togo
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Le WASS c’est le World Africa Startup Summit, le rendez-vous des startups des nouvelles technologies en Afrique. La 4ème révolution industrielle mondiale est celle des nouvelles technologies et l’Afrique est en pointe : drone, mobile monnaie, intelligence artificielle, blockchain… Durant trois jours les startups vont présenter leurs actions, business model et bien sur les technologies qu’elles utilisent.
Le secteur des nouvelles technologies à le vent en poupe
L’occasion aussi de présenter ses produits pour des centaines d’entreprises qui visent les marchés africains. L’Afrique avec ses deux milliards d’habitants sera en 2030 et l’envol du numérique sera le premier marché mondial avec la population la plus jeune. Un levier majeur pour les entreprises du monde entier qui souhaitent comprendre les enjeux des différents pays et les spécificités de ces marchés.
Des speaker et des experts internationaux présents
Le World Africa Startup Summit c’est aussi un évènement en présentiel avec une centaine de speakers internationaux qui vont permettre de comprendre les grands enjeux de cette révolution des nouvelles technologies. Ils présenteront non seulement leurs métiers et comment ils réussissent dans ce monde d’innovation mais ils seront aussi la pour témoigner de ce qu’ils découvrent tout au long de l’année. Ce sera une occasion unique pour échanger directement avec eux.
Un appels à Projets WASS
Il est aussi possible de candidater à un appel à projets et ce jusqu’au 31 janvier 2021, la aussi rendez-vous sur le site pour postuler.
En 2020, les partenariats d’Asoko ont débouché sur plus de 850 millions de dollars d’investissement
Asoko Insight, la principale plateforme d’engagement et d’agrégation des données d’entreprises en Afrique, continuera à déployer de nouvelles opportunités de création d’affaires, de prospection et d’évaluation des entreprises à travers l’Afrique en 2021 grâce à sa Plateforme de Mise en Relation en pleine expansion. Grâce à cette Plateforme, Asoko a créé le premier Marché d’Opportunités d’Afrique pour les entreprises afin de créer des connexions à forte valeur ajoutée autour des possibilités d’investissement et de commerce mondial.
Asoko a lancé sa série d’initiatives de mise en relation en 2020 par le biais de partenariats avec des agences de développement telles que le Département du Commerce international britannique, la Banque africaine de développement et la United States International Development Finance Corporation, ce qui a permis d’obtenir plus de 850 millions de dollars US en opportunités commerciales. Au cours du dernier trimestre 2020, Asoko a étendu sa proposition à l’espace du capital-investissement, en lançant une DealRoom pour les capitaux propres et la dette au nom d’AfricInvest.
La croissance de la plateforme se poursuit à un rythme soutenu, avec une série d’opportunités sur les rails. Début 2021, Asoko ajoutera de nouvelles initiatives d’engagement numérique pour le compte de clients tels que le London Stock Exchange Group, USAID, Prosper Africa, l’Afreximbank, la Trade and Development Bank, les Nations Unies et le Centre International pour l’Entreprise Privée.
Rob Withagen, PDG et co-fondateur d’Asoko Insight, a déclaré : « Alors que la pandémie continue à poser de sérieux problèmes pour les voyages et les rassemblements publics, le rôle des connexions numériques pour faciliter la conclusion d’accords et l’évaluation des entreprises sur les marchés émergents est de plus en plus crucial.
Grâce à sa Plateforme de Mise en Relation, Asoko est ravie d’offrir au marché une multitude de solutions pour connecter le secteur privé africain au capital mondial. « Les acteurs internationaux qui cherchent à découvrir et collaborer avec les entreprises africaines peuvent utiliser la Plateforme de Mise en Relation pour accéder à des opportunités présélectionnées sur le continent, qui ont été calquées à leurs critères d’investissement ou de projet.
En même temps, les entreprises africaines se voient offrir un accès à l’éventail croissant d’opportunités mondiales, y compris les investissements des principales banques de développement internationales et des sociétés de capital-investissement, de nouveaux partenariats commerciaux internationaux, la promotion sur les indices boursiers, la présélection dans les rapports mondiaux et un flux continu de nouvelles opportunités chaque trimestre.
Parmi les opportunités actuelles, citons l’engagement de la U.S. International Development Finance Corporation pour le développement international, alors qu’elle identifie les candidats recherchant entre 3 et 50 millions de dollars en dettes, garanties de crédit et/ou fonds propres directs pour les petites et moyennes entreprises ou les projets qui soutiennent la reprise économique et la résilience de l’Afrique subsaharienne à la suite de la pandémie Covid-19.
Grâce à l’Africa Business Map, Asoko travaille avec le Programme des Nations Unies pour le Développement afin de découvrir les meilleures entreprises africaines contribuant aux SDG. Les entreprises qualifiées figureront dans les rapports 2021 et dans la base de données du PNUD afin de favoriser le dialogue et le partenariat entre les secteurs public et privé sur le développement socio-économique du continent.
À propos d’Asoko Asoko Insight est la principale plateforme d’engagement et d’agrégation des données d’entreprises en Afrique. Elle offre aux investisseurs mondiaux, aux multinationales et aux institutions de développement la voie la plus efficace pour découvrir, présélectionner et engager de manière ciblée des entreprises africaines. Pour en savoir plus, consultez le site www.asokoinsight.com.
Intelligence artificielle – Et si l’IA tenait en 2020 son année charnière
Au cœur d’une crise mondiale qui a vu les pays se renfermer sur eux-mêmes, l’intelligence artificielle a prouvé son efficacité à accompagner les entreprises dans leur adaptation à des habitudes de consommateurs qui évoluent, tout comme les restrictions, les politiques et les tendances. La crise de la Covid-19 aurait-elle donc définitivement lancé cette révolution, laissant de côté ceux qui ne s’étaient pas préparés et mettant en position de force ses utilisateurs ?
« Demain sera un monde où nous n’aurons plus besoin de conduire, où les déplacements entre les villes ne prendront plus que quelques minutes, où les objets seront livrés par des drones et où les marchandises circuleront de manière automatisée entre les continents. Les paiements seront dématérialisés et la virtualisation de la réalité rendra les besoins de déplacements professionnels caducs ». Là où il y a quelques années ce que racontait Richard VAN HOOIJDONK, un futuriste néerlandais, pouvait passer pour de la science-fiction, dans le monde de l’intelligence artificielle, on ne doute pas qu’il y aura un avant et un après Covid-19. C’était d’ailleurs le thème de l’événement « Beyond Tomorrow » organisé par SAS, leader mondial dans le domaine de l’analytique et des solutions basées sur l’IA au mois de novembre. Car l’IA, qui avait déjà fait ses preuves dans le monde de l’entreprise avant la crise, a démontré toute son utilité en cette période si particulière.
Un temps d’adaptation plus rapide, c’est un temps d’avance sur les marchés
« Le monde change constamment et les entreprises ont du mal à faire face et à s’adapter à cet environnement économique complexe. Depuis le début de l’année, nous sommes confrontés à une adaptation rapide au travail à distance, nous avons assisté à des changements sans précédent dans le comportement des consommateurs, tandis que de nombreux gouvernements ont mis en place de nouvelles mesures législatives », déclare ainsi Shukri DABAGHI, vice-président régional de SAS CEMEA.
Si l’intelligence artificielle n’est, pour le moment du moins, pas en capacité de réaliser les exploits qu’on lui prête dans les romans ou films de science-fiction, elle s’avère être un allié particulièrement efficace pour analyser les faiblesses et les forces des branches d’activité des entreprises, du management aux ressources humaines en passant par la relation client et la comptabilité. Traitements des plaintes, accusations de fraudes dans certains secteurs, tri des candidats à un poste…
Facebook présente une infographie « Les temps forts de l’année 2020 » présentant certains de ses principaux investissements et actions à travers l’Afrique en 2020. Elle est Accompagnée d’une vidéo animée célébrant et présentant des personnes répartis sur le continent, qui se lèvent contre les défis de cette année particulière. Elle met également en lumière les succès, la force et la résilience de ses utilisateurs, tout en renforçant l’engagement continu de Facebook dans la région.
Nous savons que cette année a apporté de nombreux défis inattendus dans le monde, y compris ici en Afrique
Kojo Boakye, Directeur des Affaires Publiques pour l’Afrique, a déclaré : « Nous savons que cette année a apporté de nombreux défis inattendus dans le monde, y compris ici en Afrique. La pandémie COVID a changé notre façon de travailler, de nous rassembler et a eu un impact sur de nombreuses économies et entreprises locales. Malgré cela, nous continuons de voir et d’entendre tant de récits de résilience, de force et de croissance. En tant que Facebook, nous restons engagés envers le continent, et nos temps forts de l’année 2020 n’accentuent que certains de ces investissements et l’impact que nous avons pu avoir en soutenant les écosystèmes grandissants de développeurs, de PME, de créatifs et de nombreuses autres communautés. »
Voici quelques-uns des principaux temps forts de l’année 2020 :
2Africa : Aux côtés de 8 partenaires internationaux et locaux, nous avons lancé 2Africa, l’un des plus grands projets sous-marins au monde, avec 37 000 kms tout autour du continent, reliant 16 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe et qui vise à fournir un accès à des capacités Internet accrues.
Soutenir les efforts de COVID-19 : Dans le contexte de la COVID-19, soutien à plus de 40 pays en Afrique en collaboration avec les autorités sanitaires locales, à travers des campagnes d’éducation et des outils d’information sur Facebook et via WhatsApp.
Formations sur l’impact économique : 55,210 PMEs ont été formées dans 14 pays à travers nos programmes d’impact économique, notamment Boost avec Facebook et SheMeansBusiness ; et 229 jeunes ont été formés grâce au programme Digify Pro, et 183 d’entre eux, ont obtenu un emploi.
Cercles de développeurs : Nous avons étendu notre programme de cercles de développeurs à plus de 76 000 personnes, de 45 villes à travers 17 pays d’Afrique subsaharienne.
Formations à la l’alphabétisation numérique : Facebook a assuré la formation à la l’alphabétisation numérique, axée sur la sécurité en ligne, la confidentialité, les nouvelles, l’éducation aux médias et la citoyenneté numérique, dans 6 pays, formant 26 562 personnes.
Soutenir les PME : Création d’un centre de ressources commerciales pour soutenir les PME locales et déployer un programme de subventions PME de 1,8 million de dollars pour les PME au Nigéria et en Afrique du Sud pour aider à atténuer certains des effets contre le COVID-19
Formations aux compétences numériques : Nous avons assuré la formation sur les compétences numériques, axée sur la sécurité en ligne, la confidentialité, les nouvelles, l’éducation aux médias et la citoyenneté numérique, dans six pays, formant 26 562 personnes.
Soutenir les PME : Création d’un centre de ressources commerciales pour soutenir les PME locales et déployer un programme de subventions PME de 1,8 million de dollars pour les PMEs au Nigéria et en Afrique du Sud pour aider à atténuer certains des effets de la COVID-19
Projet de journalisme Facebook (FJP) : En collaboration avec le Centre International des Journalistes (ICFJ), nous avons accordé 140 000 dollars de subventions aux éditeurs sud-africains et mis sur pied un programme de formation vidéo de 250 000 dollars ciblant 10 000 journalistes à travers l’Afrique couvrant la COVID-19.
Bureau Facebook au Nigéria : Annonce de l’ouverture de notre 2ème bureau africain à Lagos, au Nigeria, au second semestre 2021. Le premier en Afrique à inclure une équipe d’ingénieurs experts construisant pour l’avenir de l’Afrique et au-delà.
Dons de sang : Partenariat avec les banques de sang et les autorités sanitaires locales pour déployer la fonction de don du sang au Kenya, en Ouganda, en Afrique du Sud, au Rwanda, au Sénégal, au Tchad, en Namibie, en Guinée, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Mali, au Zimbabwe et au Niger. Plus de 2,6 millions d’utilisateurs de Facebook se sont inscrits pour recevoir les notifications de dons de sang des centres de don du sang.
Le Sommet Digital EMERGING Mediterranean s’est tenu lundi 14 décembre après-midi en direct du stade Orange-Vélodrome de Marseille et a été diffusé simultanément en ligne. L’évènement a réuni les plus grands acteurs et experts de l’innovation et de la Tech For Good. A l’occasion de ce temps fort riche en échanges, de nombreuses initiatives transformant la Méditerranée, pour une région plus résiliente, ont été présentées. Cet après-midi de débats donnera lieu à la publication d’un Livre Blanc durant le premier trimestre 2021, préfigurant ainsi l’émergence du Do Tank de la Tech For Good en Méditerranée qu’est en train de devenir EMERGING Mediterranean, bien au-delà d’une conférence. Plus de 20 speakers d’excellence, 8 tables rondes et keynotes de haut-niveau, 10 pitchs vibrants, 5 lauréats d’exception et déjà plus de 2 500 personnes qui ont suivi l’ensemble des débats de la conférence digitale en live ou en replay sur la plate-forme dédiée sur EventMaker ainsi que sur le Facebook Live d’EMERGING Mediterranean pour s’inspirer et rejoindre la belle communauté EMERGING Mediterranean ! Une journée qui s’est clôturée par l’annonce des 5 startups lauréates d’EMERGING Mediterranean qui accèdent dès janvier 2021 au Social & Inclusive Business Camp.
Pour rappel, EMERGING Mediterranean est un programme fondé par Samir Abdelkrim et issu des travaux réalisés durant les forums préparatoires du Sommet des deux rives. Il est soutenu par l’Agence Française de Développement et vise à identifier et accélérer la mise à l’échelle des futurs leaders de la Tech For Good et de l’innovation positive d’Algérie, de Libye, du Maroc, de Mauritanie et de Tunisie.
Le Sommet Digital EMERGING Mediterranean : le nouveau rendez-vous des acteurs de la Tech For Good en Méditerranée
Faire du Numérique une force de la Rive Sud de la Méditerranée, mobiliser les expertises pour une région plus résiliente, transformer le regard des investisseurs internationaux sur le Maghreb pour sécuriser une pipeline durable de pépites à impacts entre les deux rives de la Méditerranée, accélérer le Développement Durable de la région par le Digital et la sobriété numérique, mettre l’entrepreneuriat féminin au cœur de la nouvelle révolution digitale au Maghreb, combattre les préjugés auprès des investisseurs, mais aussi booster l’entrepreneuriat des talents de la Diaspora sont autant de sujets inspirants et impactants ayant été discutés lors du Sommet Digital.
« Je salue la démarche d’inclusivité d’EMERGING Mediterranean, qui a pour objectif de mettre en réseau les entrepreneurs du changement en Méditerranée. Les premiers résultats de cette initiative dynamique permettent d’agir concrètement en faveur de l’entrepreneuriat, de la résilience et de la Tech For Good en Méditerranée », adéclaré Monsieur l’Ambassadeur Karim AMELLAL, Délégué Interministériel à la Méditerranée, dans ses mots d’ouverture du Sommet Digital. Fidèle soutien du programme depuis sa conceptualisation, Monsieur l’Ambassadeur a réitéré son appréciation sur le bien-fondé de ce projet, exemple concret d’une initiative au service d’une Méditerranée d’avenir, innovante et solidaire. Ce premier plaidoyer pour l’action a été suivi de l’interview exclusive par Samir ABDELKRIM de Salwa TOKO, Présidente du Conseil National Numérique, au cours de laquelle a été évoqué le rôle du numérique comme force du bien entre les deux rives de la Méditerranée.
Véritable plaidoyer pour la Tech for Good en Méditerranée, le Sommet Digital EMERGING Mediterranean a été rythmé par trois grandes thématiques indissociables à son développement : le financement de l’innovation positive au Maghreb, la valorisation de la biodiversité et la place de l’entrepreneuriat féminin. Tous les échanges sont disponibles en replay sur la chaîne YouTube d’EMERGING Mediterranean.
Le financement de l’innovation méditerranéenne
Après les deux interventions inaugurales, est venu le tour du premier panel, consacré au financement de la Tech for Good en Méditerranée et intitulé « Quels enjeux et perspectives à l’horizon 2030 ? Comment transformer le regard des investisseurs, pour sécuriser demain un pipeline durable de pépites à impacts entre les 2 Rives de la Méditerranée ? ».
Pour échanger sur la question, Samir ABDELKRIM, accueillait Sami AGLI, Président de la Confédération Algérienne du Patronat Citoyen; Isabelle BEBEAR, Directrice des affaires internationales et européennes chez Bpifrance; Kenza LAHLOU, General Partner chez Outlierz Ventures; Stéphan-Eloïse GRAS, Directrice Exécutive de Digital Africa et Rym JAROU, CEO de Smart Tunisia.
Les investisseurs et bailleurs présents se sont entendus sur de nombreux points, notamment sur l’importance de construire un écosystème favorable à l’épanouissement des startups qui doit passer par la structuration de l’investissement privé. Stéphan-Eloïse GRAS a, ainsi, souligné le manque de continuum dans les produits financiers mis à disposition des entrepreneurs. Il est important à ses yeux de leur proposer une gamme complète de sources de financement pour les accompagner dans les différentes phases de croissance. Face à ce constat, Digital Africa a lancé de nouveaux fonds d’investissement et BpiFrance, une activité de Fonds de fonds sur le Continent. Sami AGLI et Rym JAROU ont, quant à eux, insisté sur un autre aspect de la construction de l’écosystème : l’élaboration d’un cadre juridique favorable aux startups. Les Startups Acts qui apparaissent dans la région – déjà en place en Tunisie – ont ainsi été salués comme un modèle d’inspiration. Facilitation financière, exonérations fiscales, valorisation de la recherche et de l’innovation : ils apparaissent aux yeux de nos panélistes comme des outils méritant de s’exporter. « Il est indispensable de structurer l’écosystème. Cela doit passer par une réflexion autour du capital risque, de la législation relative au développement des startups et de la valorisation de l’innovation », commente Sami AGLI, Président de la CPAC. Pour finir, Kenza LAHLOU a souligné l’importance d’une mobilisation générale des différents secteurs économiques. Il est nécessaire qu’ils soient prêts à accueillir les jeunes startups et leurs idées innovantes, afin qu’ensemble ils puissent co-construire les solutions digitales de demain. Selon elle : « Les secteurs traditionnels doivent être prêts à se déréguler, afin de donner aux entreprises innovantes une chance de les améliorer. »
Après ce panel, Cyril COLLON, General Partner chez Partech Africa et Jérémie PELLET, Directeur général d’Expertise France, se sont exprimés sur les différentes initiatives menées par leurs organisations respectives dans la région, et l’état des écosystèmes dans lesquels ils interviennent principalement (respectivement l’Egypte, et Libye & Tunisie).
Cyril COLLON nous a ainsi dressé le portrait des écosystèmes du Maghreb et est revenu sur leurs potentiels de croissance : « C’est parce que l’on va financer des modèles rentables qui s’attaquent à de véritables problèmes du Continent, que l’on va être capable d’avoir un impact et un déploiement très large ». Jérémie PELLET a quant à lui détaillé les programmes visant à encourager l’entrepreneuriat en Tunisie et dans les diasporas, et sur les initiatives dédiées à soutenir les jeunes libyens dans la reconstruction de leur pays (écoles de codage, université en ligne, FabLabs …).
Biodiversité et digital, une réponse aux défis du Maghreb
Les discussions se sont poursuivies autour d’un panel consacré à la biodiversité : « La Méditerranée, nouveau Laboratoire des “O3D” ? : Comment accélérer le développement durable par le digital en Méditerranée ? ».
Pour cette plénière, Samir ABDELKRIM accueillait Patricia RICARD, Présidente de l’Institut Océanographique Paul Ricard, Isadora BIGOURDAN, Chargée d’affaires senior à l’Agence Française de Développement, Sarah TOUMI, Membre du Conseil Présidentiel pour l’Afrique Jean-Marc PHILIP, Président d’Oshun et les lauréats de l’AFD Digital Challenge, Mohamed TABYAOUI, Fondateur de Prevdev (Maroc), et Amor SAHNOUN, Fondateur de Bus Sotware (Tunisie).
Patricia Ricard et Isadora Bigourdan ont ainsi mis en évidence ce qu’elles considèrent comme une véritable vague verte d’innovations technologiques en Méditerranée, portée par des entrepreneurs responsables qui veillent à répondre aux problématiques de leurs quotidien en inventant des réponses économiquement, socialement, démocratiquement et écologiquement durables. La présence et le travail de Mohamed TABYAOUI et Amor SAHNOUN illustraient parfaitement l’émergence de ces Makers sensibles à l’innovation responsable. Jean-Marc PHILIP est revenu, quant à lui, sur la question de la gestion de l’eau en Méditerranée, rappelant que les deux rives partagent les mêmes préoccupations vis-à-vis de cette ressource vitale. Il a ainsi évoqué les différentes innovations mises en place pour favoriser l’accès à l’eau dans la région. Tout en nous alertant sur les défis auxquels la Méditerranée et sa biodiversité sont confrontées, Patricia RICARD s’est dit convaincue du rôle essentiel de l’innovation digitale pour y répondre. L’association de la biodiversité et du numérique promet selon elle l’élaboration de réponses à la crise de la biodiversité en Méditerranée.
L’entrepreneuriat féminin, moteur de la révolution digitale méditerranéenne
Un panel 100% féminin consacré à l’entrepreneuriat féminin a cloturé cette série à impact : « Women For Good: Mettre l’entrepreneuriat féminin au cœur de la nouvelle révolution digitale en Méditerranée ! ».
Aissata LAM, Présidente de la Jeune Chambre de Commerce de Mauritanie, Amel SAIDANE, Présidente de Tunisian Startups, Salwa TOKO, Présidente du Conseil National du Numérique, Leila BENYOUCEF, Fondatrice de KiddySorties, Lamiae BENMAKHLOUF, Directrice générale du Technopark de Casablanca, et Shadda ELMAGRI, Co-fondatrice de Deraz nous faisaient l’honneur de participer à cette plénière.
Encore une fois, nos speakers se sont entendues sur plusieurs constats : si le nombre de femmes entrepreneuses ne cesse d’augmenter, il reste néanmoins encore faible. Lamia BENMAKHLOUF a donc insisté sur le fait que les femmes avaient besoin d’être coachées et mentorées afin d’être en mesure de rompre avec leur isolement et de sauter le pas de l’entrepreneuriat: « Les femmes ont besoin d’être boostées et accompagnées pour rompre leur isolement et en faire des entrepreneuses accomplies.» Salwa TOKO nous a rappelé que trop souvent encore, les femmes entrepreneures sont sous-estimées par les investisseurs, et qu’elles se dévalorisent elles-mêmes, renonçant même à s’engager dans le secteur de la tech. Aissata LAM et Amel SAIDANE ont rebondit sur ces propos en appelant les hommes à s’éduquer sur la question de l’égalité, puisqu’au-delà d’encourager les jeunes filles à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale, il y a à leurs yeux tout un système misogyne à restructurer. Amel SAIDANE a ,ainsi, déclaré : « Aujourd’hui, seuls 2% des VC funds sont destinés aux startups dirigées par des femmes ! Il est donc également essentiel de sensibiliser les investisseurs, majoritairement masculins, et de se rapprocher de ceux qui partagent la vision d’un monde égalitaire ».
Pour clôturer ces échanges intenses, Samir ABDELKRIM déclare : « La Rive Sud de la Méditerranée est riche de startups œuvrant pour impacter et résoudre les problèmes de leur société tout en formalisant, grâce à la technologie, l’informel : éducation, environnement, entrepreneuriat féminin, santé, agriculture, économie sociale et solidaire. Les identifier, les accompagner à devenir pérennes et leur donner toutes les chances de convaincre les investisseurs et les bailleurs pour accélérer leur mise à l’échelle représente un enjeu de taille. Forte de ses talents, la Méditerranée est légitime pour avoir sa place dans le jeu mondial de la Tech. Mais cela ne pourra se faire qu’avec des législations nationales favorables et la collaboration du plus grand nombre parmi tous les acteurs nationaux et internationaux de l’écosystème. »
Les 5 lauréats EMERGING Mediterranean sélectionnés lors du Sommet Digital, deux mois après le lancement du programme
Après l’appel à candidatures ayant remporté un grand succès (227 candidatures reçues dont un tier porté par des femmes), le BootCamp des 2 Rives qui a permis de sélectionner les 10 finalistes les plus impactants et ingénieux tout en apportant des réponses avancées à des réalités très terrains, le Sommet Digital a été l’occasion d’élire les 5 startups lauréates EMERGING Mediterranean :
Pour l’Algérie : YSA MED TECH. Cette startup e-santé a été fondée par Mourad Mohammed BENOSMAN. Elle est spécialisée dans le traitement des douleurs et du stress chroniques comme les sciatiques, les lombalgies, les spondylarthrites ankylosantes, l’arthrite ou encore l’arthrose. Ses deux appareils, dont le premier est déjà breveté à l’international, permettent de mesurer le niveau de douleur puis, grâce à la technologie lumière pulsée, de la soulager. En savoir plus sur : www.ysamedtech.com
Pour la Libye :Speetar. Startup e-santé créée par Ahmed Khaled ELFAITURI, Speetar est une plateforme de télémédecine disponible sur le web et via une application. Elle met en relation les médecins de la diaspora avec les patients libyens, qui, dans leur pays, ont besoin de soins médicaux. Sa solution repose sur un modèle tout en un : carnet de santé numérique, prise de rendez-vous en ligne, téléconsultation. En savoir plus sur : www.speetar.com
Pour le Maroc :MyTindy. Portée par Aida KANDIL, cette startup de l’économie sociale et solidaire est une marketplace spécialisée dans l’artisanat africain qui offre à de nombreux artisans marocains une solution et un accompagnement, afin de vendre en ligne leurs produits et développer leur activité. Une plateforme qui, en se développant, pourrait bénéficier à un grand nombre d’artisans au Maghreb. En savoir plus sur : www.mytindy.com
Pour la Mauritanie :DAADOO VDP. Aminetou SY a créé cette startup qui œuvre pour la résilience climatique grâce à la revalorisation des déchets plastiques en briques et pavés. Ces matériaux de construction sont également anti-sel et anti-humidité, pour être résistants dans les zones inondables. DAADOO VDP allie impact environnemental grâce à la solution qu’elle apporte contre l’enfouissement des déchets plastiques, impact social en travaillant avec un groupement de plus de 1 500 femmes et impact économique en créant de l’emploi. En savoir plus sur : https://www.facebook.com/daaddosarl/
Pour la Tunisie : Kyto-Prod. Créée par Olfa KILANI, cette société Agritech, innovante en biotechnologies a développé une solution d’économie circulaire. Elle propose une large gamme de produits et de superaliments à base de Chitosan, une molécule naturelle ayant de multiples usages dans l’industrie de la cosmétique, du textile, de l’agro-alimentaire et du paramédical. En savoir plus sur : www.kytoprod.com
Les 5 lauréats intégreront, dès janvier, le programme d’accélération à haute valeur ajoutée du Social & Inclusive Business Camp. En outre, ils bénéficient d’un package constitué des éléments suivants : une bourse d’amorçage de sept mille euros (7 000 €), un important push de visibilité, la prise en charge de leur venue à Marseille (transport et hébergement) pour le Sommet annuel EMERGING Valley et un Full Access avec les rencontres investisseur, la participation aux Mediterranean Digital Dialogues et des rencontres de partenaires de premier plan lors du prochain Sommet des deux rives de la Méditerranée.
D’autres temps fort à venir au cours des prochains mois
EMERGING Mediterranean communiquera au cours des prochains mois sur l’avancée de ses 5 lauréats dans son programme, au sein d’un Livre Blanc découlant des échanges du Sommet Digital et véritable force de proposition en matière d’accélération de l’innovation positive en Méditerranée mais également sur la participation des membres du programme, les 7 et 8 avril 2021, à la prochaine édition d’EMERGING Valley, sommet rassemblant les entrepreneurs, décideurs, et experts africains et mondiaux du numérique sur le territoire d’Aix-Marseille-Provence.
Samir ABDELKRIM conclut : « Notre Sommet Digital EMERGING Mediterranean était le second temps fort de ce programme mais il est aussi l’aboutissement de plusieurs années de rencontres et d’échanges avec l’écosystème de la Tech for Good en Méditerranée. Plus convaincu que jamais que la région Méditerranée a tous les atouts pour devenir le Hub de l’innovation positive entre l’Europe et l’Afrique, je suis heureux d’avoir pu mener ce grand projet et réunir les experts et acteurs de cette région du monde autour de discussions inspirantes. Les débats et les échanges qui en ont découlé permettront la rédaction d’un plaidoyer en faveur de la Tech For Good en Méditerranée, un Livre Blanc dont la présentation aura lieu lors du sommet EMERGING Valley, spécial Résilience, les 7 et 8 avril 2021. Je remercie également mes équipes, nos partenaires et tous les experts qui se sont mobilisés ces derniers mois, ainsi que les startups maghrébines qui ont répondu massivement à notre appel à candidatures. C’est grâce à eux tous que cette première édition du programme a pu se réaliser et connaître un tel succès. »
Dans quelles mesures la technologie a-t-elle changé ces dix dernières années ?
Par Michael Björn, directeur du programme de recherche et qualité chez Consumer & IndustryLab
Prédire l’avenir est simple, on le fait en permanence. Mais encore faut-il cibler juste. Puisque c’est le moment de publier notre rapport annuel sur les 10 hot consumer trends – rappelons que c’est le dixième anniversaire de notre rapport -, revenons sur une décennie de tendances de consommation en matière de technologie.
Fin 2011, le Laboratoire des consommateurs d’Ericsson a publié son premier rapport révélant les 10 tendances des consommateurs et je me souviens les avoir reconstitués rapidement alors que j’étais en déplacement professionnel. J’ai rédigé depuis l’ensemble de nos rapports annuels, mais celui-ci avait été écrit à un âge plus jeune, plus innocent. Néanmoins, avec la tendance « les médias sociaux redéfinissent les nouvelles » on exposait déjà un monde régi par les tweets. Là encore le Rapport ne parlait pas que des pages potin, mais de la redéfinition même du traitement d’actualités sérieuses par les réseaux sociaux.
La construction de réseaux 4G LTE avait influencé une grande partie de notre réflexion à l’époque, et des technologies mobiles qui devaient être conçues. L’industrie des applications pour smartphones, notamment le secteur des médias sociaux, explosait déjà à cette période.
Prenons l’exemple de Twitter. En 2007, les utilisateurs de Twitter diffusaient près de 20 000 tweets par jour. En 2010, on dénombrait près de 50 millions de tweets par jour. Entre 2014 et 2018, la durée moyenne consacrée aux applications de réseaux sociaux a augmenté de près de 60 %, comme nous l’avons constaté dans notre rapport sur les consommateurs des médias sociaux.
Toutefois, l’innovation dans ce secteur évolue très rapidement, ce qui nous empêche de prédire la suite. Dans ce même rapport, nous avons constaté que sur les dix plateformes de médias sociaux les plus populaires en 2008, cinq n’existaient plus dix ans plus tard et seules deux sont restées dans le top 10.
Fin 2012, nous avons publié notre deuxième rapport qui reprenait plus ou moins une tendance de l’année précédente, ce qui ne s’est plus jamais reproduit. Elle évoquait les femmes qui influencent le marché des smartphones, autrement dit Internet était convoité par la grande consommation et n’était plus considéré comme un concept « tech ».
Le troisième rapport de 2013 a véhiculé l’idée que la biométrie serait présente partout avec la tendance « Votre Corps est le nouveau mot de passe » une réflexion à avoir la prochaine fois que vous autoriserez un achat en ligne en montrant votre visage sur votre téléphone. Quatre ans plus tard, Apple a lancé FaceID conçu avec la technologie infrarouge et une carte de profondeur dont Xbox Kinect, lancé quelques années plus tôt, avait été doté.
Fin 2014, nous avons fait un bond vers l’avenir avec le lancement de notre rapport 10 tendances de consommation 2015 et la tendance «Connexion mentale » qui prédit la création d’un dispositif portable pour communiquer en pensées disponible d’ici 2020. Et comme nous nous sommes trompés ! Ou peut-être étions-nous trop en avance, étant donné qu’en 2020, Neuralink a montré un porc avec un implant cérébral et OpenBCI a annoncé un capteur cérébral qui se fixe aux lunettes VR.
Mais les plus gros titres sont apparus dans le rapport 2016 et la tendance “AI ends the screen age”. Ericsson prédit la mort du smartphone dans 5 ans, une annonce reprise par la presse et devenue un mème mondial. Ce que nous voulions vraiment mettre en évidence, ce sont les signes avant-coureurs d’un changement de paradigme avec un appareil connecté au quotidien à notre cerveau plutôt qu’entre nos mains. C’est pourquoi nous avons suivi les tendances de 2017 avec l’impression de nous diriger vers un monde expérimental subjectif avec des lunettes AR qui nous plongent dans une « réalité intime augmentée » où nous vivons finalement dans une « réalité fusionnée » sans discerner le réel du numérique.
En réalité, les rapports sur les tendances des cinq dernières années se sont intéressés à ce futur changement de paradigme, notamment les tendances de 2018 qui soulignent la nécessité d’une interface utilisateur fondamentalement nouvelle avec « votre corps est la nouvelle interface » et les tendances 2019 avec « mon alter ego numérique » avant de résumer ces prédictions dans Internet des Sens un concept récemment publié.
Bien que nous soyons persuadés que la réalité physique continuera de se rapprocher d’une expérience numérique multisensorielle, nous avons développé un concept encore inédit dans notre prochain rapport. Téléchargez-le ici.
Le Bachelor Institut Mines-Télécom/Sup de Co Dakarpoursuit sur sa lancée
Le Bachelor « Innovation, Management, Technologies Numériques »de l‘Institut Mines-Télécom (IMT) et de SupdeCo Dakar, combine sciences de l‘ingénieur et de gestion, avec un ancrage marqué au sein du tissu économique local. Ce diplôme est destiné à former, sur le terrain, les cadres intermédiaires qualifiés dont le continent africain a besoin pour accompagner la transformation numérique de son économie. Il s‘inscrit dans le cadre du Campus franco-sénégalais, initié par les Présidents Macky Sall et Emmanuel Macron, visant la co-construction de formations innovantes entre établissements français et sénégalais. Un an après sa création, la formation accueille sa deuxième promotion. Les 19 étudiantes et étudiants de première année ont fait leur rentrée le 25 novembre dernier.
La nouvelle promotion du Bachelor a été accueillie en présentiel et distanciel, par Yasmine Sy Sarr, Directrice Académique du Groupe Sup de Co Dakar, Frédérique Vincent, Directrice de l’Enseignement et de l’International de l’IMT, Denis Guibard, Directeur d’Institut Mines-Télécom Business School et Falou Ndoye, co-responsable pédagogique du Bachelor.
Le continent africain, un potentiel considérable
Le continent africain représente un levier de croissance pour les entreprises. Selon le rapport de la Banque Africaine de Développement, « Perspectives économiques en Afrique 2020 », pour la première fois en dix ans, les dépenses d’investissement ont représenté plus de la moitié de la croissance du PIB continental par rapport aux dépenses de consommation. Beaucoup d’entreprises investissent sur place. Elles ont besoin d’ingénieurs, de managers mais aussi de cadres intermédiaires du numérique.
En Afrique de l’Ouest, le Sénégal est un des pays les plus dynamiques avec le Plan Stratégique Sénégal Emergent (PSE) 2035 et le déploiement d’une économie du numérique considérée comme un levier de croissance incontournable. Pour atteindre ses objectifs, le pays cherche à renforcer son offre de formation encore insuffisante pour répondre à la demande du marché en compétences numériques. L’IMT y a ainsi lancé plusieurs projets de formations liées au numérique. En 2019, il inaugurait son espace, Edulab IMT, et ouvrait le Bachelor « Innovation, Management, Technologies Numériques » qui s’appuie notamment sur l’expérience d’Institut Mines-Télécom Business School et de Sup de Co Dakar.
Bachelor Institut Mines-Télécom/Sup de Co Dakar
Une contribution au développement économique local
Les étudiants du Bachelor sont en contact étroit avec le monde de l’entreprise (visites de découverte, études de terrain, stages…) et, au travers des projets concrets que comporte le programme, apportent une première contribution au développement et à la transformation économique du pays. Le programme a été construit selon une approche par compétences autour de deux composantes, l’une scientifique et technique et l’autre managériale. A l’issue de leurs trois années de formation, les jeunes diplômés pourront choisir entre le monde professionnel où ils sauront rapidement déployer leur savoir-faire, ou s’orienter vers un cursus en école d’ingénieurs ou de management.
A la croisée de l‘innovation et de la formation
Les cours du Bachelor sont délivrés dans les locaux de Sup de Co Dakar et les enseignements de type projets dans l’Edulab IMT, un espace d’expérimentation de pratiques pédagogiques innovantes. Situé en plein centre de Dakar, cet espace joue également le rôle de tiers-lieux où acteurs locaux du numérique, enseignants-chercheurs, étudiants, etc., peuvent se retrouver autour de formations courtes ou hybrides, d’ateliers d’innovation, de conférences, de projets…
Michel Pavageau, Directeur des relations internationales de l’IMT, rappelle : « Le continent africain est en pleine mutation. En 2014, le nombre d‘étudiants était estimé à 5 millions.D‘ici 2030, il en comptera 15 millions de plus. L‘Institut Mines-Télécom se veut un acteur de premier plan de cette dynamique de croissance, depuis le Sénégal. »
À propos de l‘IMTwww.imt.fr
Placé sous la tutelle du Ministère en charge de l’économie, de l’industrie et du numérique, l’Institut Mines-Télécom est un établissement public d’enseignement supérieur et de recherche regroupant 8 grandes écoles : IMT Atlantique, IMT Lille Douai, IMT Mines Albi, IMT Mines Alès, Institut Mines-Télécom Business School, Mines Saint Etienne, Télécom Paris et Télécom SudParis, 2 écoles filiales : Eurecom et Insic et un réseau de partenaires stratégiques et affiliés. Ses activités menées dans les domaines des sciences de l’ingénieur et du numérique sont mises au service de la formation d’ingénieurs et de managers, de la recherche partenariale, de l’innovation et du soutien au développement économique. A l’écoute permanente du monde économique, l’IMT conjugue une forte légitimité académique et scientifique, une proximité avec les entreprises et un positionnement stratégique sur les transformations majeures du XXIe siècle : numériques, industrielles, énergétiques, écologiques et éducatives. L’IMT est membre fondateur de l’Alliance Industrie du Futur, et créateur avec la TUM de l’académie franco-allemande pour l’industrie du futur, il est doublement labellisé Carnot pour la qualité de sa recherche partenariale. L’IMT forme chaque année plus de 12000 étudiants, réalise près de 70 millions de contrats de recherche et ses incubateurs accueillent une centaine de start-ups.
Lancement de MEET Africa 2 pour soutenir l’entrepreneuriat en Afrique auprès des diasporas
Pour accompagner les entrepreneurs des diasporas africaines en France et en Europe, Expertise France, avec le soutien financier de l’Union européenne et de l’Agence Française de Développement, et en partenariat avecla GIZ (Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) et Anima Investment Network, lance le programme MEETAfrica 2 et ouvre un appel à projets pour favoriser la concrétisation d’idées d’entreprises.
En Afrique, les petites et moyennes entreprises jouent un rôle déterminant dans la création d’emplois, la croissance économique et l’innovation. Elles représentent 90 % des entreprises formelles et créent 60 % des emplois formels ; ce qui assure en moyenne 40 % des PIB nationaux.
La France abrite 50% des diasporas africaines d’Europe. Ces diasporas africaines regroupent des profils divers, capables de mobiliser des moyens financiers, des compétences ou encore des idées à forte valeur ajoutée pour leur pays d’origine.
L’Union européenne et les Etats membres, en particulier la France, mènent ainsi depuis des années des actions de développement de l’entrepreneuriat en Afrique par la diaspora vivant en Europe dans l’objectif d’impulser une dynamique de création de richesses, d’emploi et d’impacts dans les pays d’origine.
En 2014 avait été lancé le programme MEETAfrica 1 à l’initiative du Dialogue Euro-Africain sur la Migration et le Développement pour répondre à la fois aux défis de la mobilisation des diasporas innovantes pour le développement économique des pays d’origine, et de la promotion de l’entrepreneuriat comme voie d’insertion professionnelle des jeunes de la diaspora africaine.
La phase pilote, Meet Africa I a été mise en œuvre de juin 2016 à octobre 2018 par Expertise France, en partenariat avec l’IRD, Campus France et la GIZ, financé par l’Union européenne et a pu accompagner 80 projets entrepreneuriaux.
Le programme MEETAfrica 2 correspond à une évolution vers de nouveaux publics et de nouveaux types d’appui. Il répond aussi à la demande des enfants de la diaspora, qui souhaitent contribuer au développement de leur pays d’origine, s’en rapprocher, et valoriser leur double culture à travers une activité économique.
Financé par l’Union Européenne à hauteur de 5 millions d’euros et par l’AFD à hauteur de 3,5 millions d’euros, pour une durée de 3 ans, MEETAfrica 2 mis en œuvre par Expertise France couvrira 6 pays d’Afrique du Nord et subsahariens : la Tunisie, le Maroc, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal.
Les objectifs spécifiques et résultats s’articuleront ainsi :
> Renforcement des compétences et de l’écosystème des acteurs d’appui à l’entrepreneuriat de la diaspora à travers :
1) La création d’une plateforme euro-africaine qui recensera et classera l’offre de services accessibles aux diasporas
2) Le renforcement des acteurs d’appui à l’entrepreneuriat, la mise en réseau et le financement
> Accompagnement et financement des entrepreneurs de la diaspora via:
1) L’accompagnement technique de 140 entrepreneurs pour la création ou le développement de leur entreprise
2) Le financement de 170 projets portés par la diaspora et l’identification de dispositifs financiers complémentaires mobilisables
MEETAfrica – Phase 2 s’inscrit dans les actions menées par l’Union européenne dans le cadre du Fonds Fiduciaire d’Urgence pour l’Afriqueet répond à son objectif d’« Accroître la migration légale mutuellement bénéfique et la mobilité ». À travers son soutien au projet MEETAfrica, l’Union européenne cherche à assurer des actions de développement de l’entrepreneuriat en Afrique par la diaspora vivant en Europe dans l’objectif d’impulser une dynamique de création de richesses, d’emploi et d’impacts dans les pays d’origine.https://ec.europa.eu/trustfundforafrica/index_en
Renforçant leur position en tant que principal accélérateur de l’écosystème technologique africain, le sommet AfricArena annonce les 20 startups de 18 pays ont été couronnées comme gagnantes dans les challenges d’écosystème et d’innovation ouverte. Les gagnants repartent avec des prix combinés de plus de 350 000 dollars en espèces et en crédits AWS, ainsi que quelques heureux gagnants qui recevront des billets pour Viva Technology à Paris l’année prochaine.
Pour sa quatrième édition, AfricArena a organisé le sommet annuel de cette année sous la forme d’un événement hybride, à la fois en personne lors de l’atelier 17 au Cap et virtuellement via sa plateforme web AfricArena Air et une nouvelle application mobile innovante – AfricArena Wired.
Bravant de forts vents contraires économiques et gérant les exigences actuelles en matière de santé et de sécurité, AfricArena a conclu son sommet annuel, après avoir réuni les principaux acteurs de l’écosystème technologique africain par une série d’événements hybrides en personne et virtuels. Du 23 au 26 novembre 2020, AfricArena 2020 a vu 34 des startups les plus prometteuses d’Afrique, allant de Seed à Series B/Growth, monter sur scène lors de l’atelier 17 au Cap (avec des mesures en place pour assurer la conformité aux normes de santé et de sécurité), pour présenter leurs solutions aux différents défis de l’innovation ouverte parrainée par Bpifrance, AirFrance/KLM, Ozow, Viva Technology et l’ambassade de France.
La conférence de quatre jours a également été marquée par dix discours-programmes de poids lourds de l’écosystème technologique et une douzaine de tables rondes réunissant les meilleurs cerveaux des secteurs de la technologie, des affaires et de l’investissement. Ouverte par le ministre français des affaires numériques, Cédric O, les principaux intervenants étaient Robert Paddock, co-fondateur du Valenture Institute et de GetSmarter (l’une des plus grandes sorties d’Afrique), Zach George de Startupbootcamp, AfriTech et Nedbank VC, Siby Diabira de PROPARCO, Lelemba Phiri d’Africa Trust Group et Iyinoluwa Aboyeji (co-fondateur, Andela, Flutterwave et Future Africa), un franc-tireur africain spécialisé dans les start-ups technologiques.
Un thème récurrent qui est ressorti des discussions a été la façon dont les technologies modernes ont défini l’Afrique au 21e siècle. Le discours d’Anna Collard a ouvert cette discussion en soulignant les défis et les opportunités contextualisés du marché de la cybersécurité ; il a été suivi de panels sur l’utilisation des données pour le bien et sur le mal, comment la technologie peut être utilisée comme arme.
Le week-end précédant le sommet, AfricArena a organisé deux événements parallèles : le « Founders Boost Camp », en partenariat avec FSAT Labs, qui visait à soutenir et à former plus de 50 jeunes entreprises technologiques africaines qui participaient au sommet, ainsi que leur conférence sur le capital-risque pour les sociétés de capital-risque (GP et LP) et les investisseurs privés axés sur l’Afrique.
Le fil conducteur de ces programmes consistait à déballer les relations entre les start-ups et les investisseurs en Afrique et à disséquer les facteurs d’incitation et d’attraction qui existent. Les startups présentes au Boost Camp ont eu droit à des entretiens avec Clive Butkow de Kalon Venture Partners, et les entrepreneurs Glenn Gillis et Sheraan Amod, qui ont partagé leur expertise en matière de création d’entreprises solides. La Venture Unconference a rassemblé 35 leaders de l’investissement qui ont discuté de la manière d’éliminer les frictions dans le processus d’investissement, par le biais de mesures réglementaires et d’outils contractuels tels que les Term Sheets et les SAFE ainsi que les exigences de la Startup Act sur lesquelles un certain nombre de participants travaillent actuellement.
Jim Chu, fondateur de The NEST and Untapped, a déclaré : « J’ai été très impressionné par le calibre des personnes que j’ai rencontrées le week-end dernier juste à l’extérieur du Cap pendant l’AfricArena Unconference. Cette dynamique communauté de capital-risque met en place les bonnes fondations pour un écosystème d’entreprise solide dans la ZA et dans toute l’Afrique ». Will Green, directeur du programme Grindstone Accelerator, a commenté : « C’était un groupe de penseurs impressionnants et intentionnels ».
Les startups gagnantes
Casky (Maroc) a remporté le « Scale from Africa to Europe Challenge » de Bpifrance ; Kusini Water (Afrique du Sud) a remporté le « AirFrance/KLM Challenge » pour ses innovations technologiques en matière d’analyse et de purification de l’eau ; et SmartWage (Afrique du Sud) a remporté le premier prix pour le « Future of work challenge » de Viva Technology.
Dans le cadre du « Challenge of 1000 », qui a été parrainé par l’ambassade de France : Mellowvan/Mellowcabs a remporté la catégorie « Smart Cities » ; My Pregnancy Journey a remporté la catégorie « Impact » ; et Kudoti a remporté le prix dans la catégorie « Future of Africa ».
La tournée AfricArena « Best of Ecosystem winners » a inclus :
CloudFret (Maroc)
TaskMoby (Ethiopie)
Oze (Nigeria)
Cercle (Égypte)
Enova Robotics (Tunisie)
Yego (Rwanda)
BezoMoney (Ghana)
Seekewa (Côte d’Ivoire)
FoodSasa (Tanzanie)
Yusudi (Kenya)
Maad (Sénégal)
Tripplo (Afrique du Sud, Johannesburg)
3DIMO (Afrique du Sud – Le Cap)
Cette année, un défi unique a été lancé en partenariat avec la start-up de croissance fintech, Ozow. Ozow recherchait une application/proof of concept (MVP) qui démontre l’utilisation la plus innovante de l’API de paiement Ozow et des technologies associées. Les trois finalistes se sont présentés devant le co-fondateur et directeur de la R&D, Mitchan Adams, et les deux finalistes ont reçu chacun 25 000 ZAR, tandis que le gagnant, Lebogang Nkosi, a reçu 100 000 ZAR en espèces.
Zimkhita Buwa – membre du conseil d’administration de Silicon Cape et responsable des applications commerciales intelligentes chez Dimensions Data (Moyen-Orient et Afrique) : « Bravo à l’équipe d’AfricArena pour ce nouvel événement réussi, surtout avec tout ce à quoi vous avez dû faire face cette année. AfricArena 2020 a été une expérience remarquable, tant en personne que sur les plateformes virtuelles – ce n’était pas une mince affaire que de rendre cette expérience accessible à un plus grand nombre de personnes. Félicitations également aux startups gagnantes ! En tant qu’écosystème, votre succès est le nôtre, alors je vous souhaite de vous envoler vers de plus hauts sommets !
Isabelle Bebear – Responsable des affaires internationales et européennes chez Bpifrance a déclaré : « Après trois ans de partenariat avec Africarena, nous sommes heureux d’avoir pu parrainer, pour la première fois, un défi visant à identifier les startups africaines à forte croissance qui souhaitent se développer en Europe. L’objectif de ce défi s’inscrit dans le droit fil du rôle de Bpifrance en Afrique, qui consiste à relier les écosystèmes africain, français et européen. Bpifrance exploite la plateforme EuroQuity qui met en relation les entrepreneurs africains avec les investisseurs français et européens. La Banque publique d’investissement française soutient également les entreprises africaines en investissant dans des fonds de Private Equity africains grâce à Averroes Africa et en accordant des prêts aux entreprises africaines ».
Christophe Viarnaud, fondateur et directeur général d’AfricArena, a déclaré : « Face à des vents contraires et à un environnement défavorable, nous sommes très chanceux d’avoir pu organiser un sommet AfricArena hybride d’une telle qualité, avec probablement le plus grand nombre d’orateurs jamais entendu et une sélection incroyablement riche de startups. Nous sommes très reconnaissants à nos partenaires principaux pour cela. 2020 est l’année de la numérisation accélérée et nous ne pourrions donc pas être plus enthousiastes quant à notre nouvelle contribution aux écosystèmes africains avec AfricArena Wired. La plateforme est en effet un puissant ajout technologique à l’ADN d’AfricArena autour du contenu des fondateurs et des investisseurs, du référentiel de connaissances, des événements d’impact et de la plateforme de flux d’affaires, désormais tous disponibles depuis votre téléphone portable. La réaction depuis le lancement a été incroyable et nous espérons que cela permettra d’accroître la valeur de l’écosystème dans son ensemble ».
Découvrez AfricArena dans la paume de votre main !
La nouvelle plateforme AfricArena Wired est le lieu où le monde des start-ups technologiques africaines se connecte et partage ses connaissances. Cette communauté et cette base de connaissances mettent en relation les fondateurs, les investisseurs, les partenaires, les mentors et les acteurs de l’écosystème africain. Les utilisateurs peuvent regarder les vidéos à la demande du sommet de cette année, se connecter au sein d’une communauté de fondateurs, d’investisseurs, d’entreprises et de conseillers, et obtenir les dernières nouvelles sur les écosystèmes.
Pour plus d’informations sur AfricArena Wired : https://www.africarena.com/africarena-wired
L’application AfricArena Wired est disponible sur iOS et Android.
Sur le chemin de son école à Juba, capitale du Soudan du Sud, Farida, le cartable scolaire sur le dos, chantonne doucement, le visage illuminé par l’espoir d’un avenir radieux. Comme Farida, des milliers de jeunes filles sud-soudanaises ont pu prendre le chemin de l’école depuis le démarrage du Projet résilience de l’approvisionnement en eau pour améliorer les conditions de vie à Juba (RWPILJ, sigle en anglais) (bit.ly/3q9YLQ2).
Financé pour près de 7,22 millions de dollars américains (quatre milliards de francs CFA) par un don de la Banque africaine de développement, le projet a libéré les filles sud-soudanaises des corvées d’eau qui leur prenaient quatre à huit heures par jour. Du coup, le taux de scolarité primaire a progressé de 89 à 95%.
Mais c’est sur le plan sanitaire que l’impact du projet a été le plus spectaculaire. Alors que Juba, ville d’environ 372 000 habitants, avec un taux d’accès à l’eau potable de seulement 25%, était confrontée à des épisodes annuels de choléra, le projet ambitionnait d’abaisser considérablement la morbidité et la mortalité dues aux maladies hydriques.
En fournissant l’eau potable à près de 230 000 personnes dans les quartiers défavorisés de Juba tels que Hai Gabat, MTC, Konyo, Kasaba, Lologo, Atlabara, Muniki, et certaines zones de Gudele/Guei, le RWPILJ a fait disparaître les diarrhées aiguës, le ver de Guinée, des maladies causées par la consommation de l’eau directement puisée du Nil.
Afin de faciliter l’approvisionnement en eau des habitants par camions-citernes, quatre nouvelles stations de remplissage ont été financées par le projet qui a aussi permis l’installation de 1 000 compteurs individuels, 30 bornes-fontaines dans les quartiers et quatre compteurs collectifs supplémentaires.
Le projet ambitionnait d’abaisser considérablement la morbidité et la mortalité dues aux maladies hydriques
Renforcer la résilience des femmes et des jeunes
Avant l’arrivée du projet, les consommateurs ne disposaient pas de compteurs et payaient leurs factures sur la base de taux forfaitaires dérisoires et insuffisants pour assurer la viabilité financière de la SSUWC et lui permettre de proposer des prestations de qualité.
Les activités du projet ont eu d’autres retombées positives pour la résilience des populations les plus vulnérables.
La vente et la distribution d’eau par camions-citernes étant la chasse gardée des hommes, le projet a ainsi imposé qu’au moins 20% des femmes et 10% des jeunes soient associés aux programmes d’approvisionnement en eau potable.
Au moins 10% de femmes et 10% de jeunes sont également impliqués, à la demande du projet, dans des travaux à haute intensité de main-d’œuvre durant la phase de construction des infrastructures d’approvisionnement en eau.
Les femmes représentent 30% des 400 clients formés à la détection des fuites d’eau dans le réseau et 20% du personnel de la SSUWC.
Au Soudan du Sud, plus qu’ailleurs en Afrique, l’accès à l’eau potable est un enjeu crucial pour consolider la paix ou face à des conflits communautaires pouvant fragiliser la sortie de crise.
La production annuelle moyenne prévue de 181 gigawatt-heure (GWh) répondra aux besoins en électricité des 133 649 ménages de Kigoma
Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a accordé, mercredi 25 novembre à Abidjan, un prêt de 120 millions de dollars à la Tanzanie pour financer la construction de la centrale hydroélectrique de Malagarasi, dans l’ouest du pays, afin de fournir de l’énergie renouvelable fiable aux ménages, écoles, cliniques et petites et moyennes entreprises dans la région de Kigoma.
Le projet hydroélectrique de 50 mégawatts comporte plusieurs éléments : l’installation d’une centrale hydroélectrique au fil de l’eau ; une ligne de transmission de 132 kV sur 54 kilomètres qui sera reliée au réseau national ; une opération d’expansion du réseau de distribution comprenant l’électrification rurale et les connexions du dernier kilomètre ; la gestion du projet et l’appui à l’exécution du contrat, et la rémunération et la réinstallation des personnes concernées.
Selon le président du Groupe de la Banque, Adesina Akinwumi, l’approbation du projet « reflète l’engagement de la Banque à aider le gouvernement de la République unie de Tanzanie à accélérer sa transition vers une croissance plus inclusive et durable par le biais de la production d’électricité propre et fiable, à un coût abordable. »
Le projet devrait créer environ 700 emplois au cours de la phase de construction, réduire les coûts de production d’électricité de la région
Le coût global du projet est estimé à 144,14 millions de dollars. La majeure partie du financement, soit 120 millions de dollars, sera fournie par le guichet souverain du Groupe de la Banque, avec une contribution supplémentaire de 20 millions de dollars venant du Fonds « Grandir ensemble en Afrique » – un fonds de cofinancement dont les ressources administrées par la Banque ont été mises à disposition par la Chine. Le gouvernement tanzanien fournira les 4,14 millions de dollars restants.
La production annuelle moyenne prévue de 181 gigawatt-heure (GWh) répondra aux besoins en électricité des 133 649 ménages de Kigoma afin de mieux aligner le taux d’électrification de la région sur le reste du pays.
Le projet devrait créer environ 700 emplois au cours de la phase de construction, réduire les coûts de production d’électricité de la région (de 0,33 dollar à environ 0,04 dollar par kWh) et réduire le recours à des combustibles fossiles émetteurs de gaz à effet de serre. Le coût des activités économiques baissera également car l’industrie n’aura plus besoin de maintenir des générateurs de secours coûteux.
Le projet correspond à la Vision de développement 2025 de la Tanzanie et à son deuxième plan quinquennal de développement (2016-2017 et 2020-2021). Il complète d’autres initiatives régionales, dont le projet de ligne de transmission Nyakanazi-Kigoma du réseau énergétique nord-ouest de 400 kV, que la Banque finance grâce au Fonds de coopération pour le développement économique mis à disposition par la Corée du Sud.
Le projet de Malagarasi répondra à l’une des priorités « High 5 » de la Banque, à savoir « Éclairer l’Afrique et l’alimenter en électricité » en cours, par le biais de la stratégie du New Deal pour l’énergie en Afrique de l’institution.
Henry Batchi Baldeh, directeur du Département du développement des systèmes énergétiques de la Banque, a fait remarquer que le projet était l’un des investissements phares dans les infrastructures physiques réalisé dans le cadre de la Vision du développement 2025 de la Tanzanie et dans le plan de développement quinquennal du pays, et qu’il augmenterait la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique.
AfricArena 2020 c’est maintenant : lancement du programme du sommet avec les personnes présentes physiquement et d’AfricArena Air (online) ; plus de 30 startups avec plus de 300 000 dollars de prix ; et le lancement d’AfricArena Wired – une application mobile pour développer le réseau business et le networking.
Le principal accélérateur de l’écosystème africain annonce une très forte participation des intervenants à AfricArena en physique et en numérique du 23 au 26 novembre, au cours desquels plus de 300 000 dollars de prix seront attribués, et a dévoilé sa nouvelle plateforme câblée AfricArena, axée sur la connaissance et les transactions, qui permet aux fondateurs technologiques africains et aux investisseurs du monde entier de partager et de se connecter.
Bravant de forts vents contraires économiques et gérant l’environnement sanitaire actuel pour maximiser la sécurité, AfricArena tiendra cette année un sommet en personne lors de l’atelier 17 au Cap (avec des mesures restrictives en place pour assurer la conformité en matière de santé et de sécurité). Plus de 50 startups de 18 centres technologiques du continent se rendront au Cap pour participer à l’événement. Parmi les orateurs annoncés figurent :
Robert Paddock, co-fondateur de GetSmarter, l’une des plus grandes sorties technologiques du continent, et actuellement fondateur et PDG de Valenture Institute, une entreprise d’Edtech qui a récemment levé 7 millions de dollars.
Anna Collard, stratégiste de contenu et évangéliste chez KnowBe4 Africa, un fournisseur de formation de sensibilisation à la sécurité, qui a récemment remporté le prix du président de l’ISACA South Africa Chapter 2020.
John Sanei, Futuriste et auteur de FutureNext, FORESight et What’s your moonshot
Siby Diabira, responsable Afrique australe & Océan indien pour Proparco
Zach Georges, un investisseur légendaire en phase de démarrage, partenaire de Launch Ventures.
Parmi les intervenants figurent Grace Legodi (Plug n ‘Play), Vuyisa Qabaka (HYBR), Clive Butkow (Kalon Ventures), Jim Chu (The Nest), Greg McFarlane (Edge Growth), Alex Onukwue (Techcabal), Matsi Modise (SimodiSa), Keet Van ZylZeel (Knife Capital), Justin Norman (The Flip), Irene Ochem (AWIEF), Catherine Young (Thinkroom and Grindstone Accelerator), Dr Summarie Marie Roodt (Silicon Cape), Alison Collier (Endeavor South Africa), Thierry Barbaut (Acteurs du Développement, La Guilde), Tim Harris (Wesgro), Ben Marrel (Breega Capital), Westley Diphoko (Fast Company South Africa) et bien d’autres.
En outre, cette année, l’événement hybride comprendra une chaine AfricArena Air, disponible en ligne entre Lundi 23 novembre et mercredi 25 et jeudi 26 novembre, avec les intervenants suivants
Iyinoluwa Aboyeji, fondateur d’Andela, Flutterwave et investisseur de Future Africa
LelembaLelempa Phiri, partenaire de l’Africa Trust Group
Alexia Alesandropoulou (responsable de la recherche, AVCA)
Runa Alam (PDG, Development Partners International)
Parmi les panélistes figurent Marie-Françoise Marie-Nelly (Banque mondiale), Bosun Tijani (co-fondateur de CCHub), Cathy Sall (ITC), Ashwin Ravichandran (MEST), Vincent Viollain (Vivatech), Tomi Davies (ABAN), Ganesh Rasagam (Banque mondiale), Isabelle Bébear (BPI France), Lexi Novitske (Acuity Ventures), Andile Maseko (Alphacode), Rajiv Daya (Founders Factory Africa) et Sara Medina (SPI)
Plus de 50 startups de 18 centres technologiques africains participeront à un programme de deux jours de camp d’entraînement organisé par FSATLABS avant le sommet AfricArena, où elles présenteront diverses innovations et des pistes de sélection de semences, de série A et de croissance aux meilleurs investisseurs. Cette année, la sélection comprend Yegomoto (Rwanda), Enova Robotics (Tunisie), Taskmoby (Éthiopie), Kudoti (Afrique du Sud), Mobiwater (Kenya), Curacell (Nigeria), Casky (Maroc), Jonga (Afrique du Sud).
AfricArena annonce également le lancement de sa nouvelle plateforme AfricArena Wired
Africa Wired où le monde des start-ups technologiques africaines se connecte et partage ses connaissances. Cette communauté et cette base de connaissances mettent en relation les fondateurs, investisseurs, partenaires, mentors et acteurs de l’écosystème technologique africain.
Capture d’écran de l’application Africarena Wired
Capture d’écran de l’application Africarena Wired
L’application Africarena Wired
AfricArena Wired permet :
l’accès à des événements en direct (y compris Africarena Air)
vidéo à la demande des événements liés aux écosystèmes
podcasts
nouvelles de l’écosystème
une section « dealroom » contenant : des ressources de financement, du capital-risque et une base de données de transactions (gérée par Daryn Munnik), un service « CoffeeChat » permettant de se connecter à plus de 200 membres de la « Wired Community » (principalement des fondateurs et des investisseurs).
Plus d’informations sur AfricArena Wired L’application AfricArena Wired est disponible sur iOS et Android.
Orange Ventures Afrique et Moyen-Orient annonce le nom des sept start-up sélectionnées dans le cadre du MEA Seed Challenge et le lancement d’une nouvelle activité d’investissement en amorçage pour financer 100 start-up d’ici 2025 En juin 2020, le MEA Seed Challenge d’Orange Ventures lançait son appel à candidatures auprès des start-up technologiques en amorçage, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Egypte, en Jordanie, au Maroc, au Sénégal et en Tunisie. Plus de 500 candidatures reçues ont été examinées avec attention par les équipes d’investissement en lien avec les équipes Orange locales.
670 000 euros seront investis à l’issue d’un processus de sélection très compétitif(1), sous réserve de la levée des conditions suspensives, dans les sept start-up suivantes: 7Keema en Egypte : plateforme d’e-santé de prise de rendez-vous avec des infirmiers et infirmières Chari.ma au Maroc : place de marché pour les commerces de quartier de biens de consommation courante Dabchy en Tunisie : place de marché de vêtements et accessoires de mode de seconde main Moja Ride en Côte d’Ivoire: solution digitale pour faciliter l’accès, la réservation et le paiement des moyens de transports depuis une seule interface Waspito au Cameroun : application d’e-santé qui distribue des services de télémédecine Back Office For Business (BOB) en Jordanie: solution de digitalisation à destination des commerces pour leur permettre de vendre en ligne à travers leur propre boutique virtuelle et une application mobile SudPay au Sénégal : fintech qui propose une solution de paiement, de ticketing et d’encaissement des impôts locaux
« Félicitations aux 7 gagnants que je suis très heureux d’accueillir au sein de notre communauté, en ouverture de notre nouvelle activité d’amorçage » indique Jérôme Berger, CEO d’Orange Ventures. « Leur diversité en termes géographique et de secteur d’activité (grand public, e-santé, BtoB, fintech) montre un foisonnement d’initiatives de qualité très prometteur pour le continent ». Orange Ventures souhaite amplifier cette activité d’investissement en amorçage et lance Orange Ventures MEA Seed. Cette initiative complète l’activité historique d’Orange Ventures sur le continent et a pour ambition de financer 100 start-up d’ici 2025, principalement dans les pays d’Afrique et du Moyen-Orient où Orange est présent, et cela dès leurs premières phases de développement, avec des tickets pouvant aller jusqu’à 200 000 euros. « Davantage qu’ailleurs, la difficulté d’accès à l’investissement constitue pour les entrepreneurs un frein au développement en Afrique, où les investissements sont plus rares et se concentrent sur quelques géographies, alors que le continent regorge partout d’opportunités et de talents. Notre initiative peut contribuer à apporter une solution à ces talents et confirme notre confiance dans le potentiel d’innovation des écosystèmes locaux des pays où Orange est présent» précise Jérôme Berger.
« Cette initiative dont je me réjouis s’inscrit dans notre stratégie d’ouverture et de soutien aux acteurs de l’innovation partout où nous opérons. C’est essentiel pour les écosystèmes de pouvoir s’appuyer sur des grands groupes capables à la fois d’investir et s’investir auprès des entrepreneurs locaux, et ce d’autant plus dans le contexte actuel. », ajoute Alioune Ndiaye, Directeur Général Orange Middle East and Africa.
L’initiative Orange Ventures MEA Seed est ouverte aux start-up dans le secteur des nouvelles technologies au profil de croissance rapide, au stade de l’amorçage et opérant principalement dans l’un des 18 pays dont Orange est opérateur en Afrique et Moyen Orient. La proximité géographique doit maximiser l’impact de l’accompagnement proposé ainsi que les chances de collaboration avec les entités du groupe Orange.
Les candidatures sont désormais ouvertes de façon permanente et peuvent être transmise sur le site https://ventures.orange.com/contact/#contactForm
Les investissements des banques publiques de développement devraient cibler les femmes qui ont un rôle majeur à jouer dans le développement du continent
Sommet Finance en Commun
Akinwumi A. Adesina, président de la Banque africaine de développement a pris part ce matin à la conférence de presse du Sommet « Finance en commun », organisé les 11 et 12 novembre 2020, en marge du Forum de Paris pour la paix. S’exprimant aux côtés de Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, Adesina a défini les grandes priorités de l’Afrique à l’ère post-Covid-19 : financer l’infrastructure, créer des emplois et investir dans les femmes.
Pour Akinwumi A. Adesina, même si l’Afrique est durement impactée par la crise du Covid‑19, le sursaut collectif des banques publiques de développement manifesté lors du sommet « Finance en commun » permet d’inverser la tendance.
L’Afrique risque en effet de perdre 173 à près de 237 milliards de dollars américains de produit intérieur brut rien qu’en 2020–2021. Conséquence directe, quelque 48 millions de personnes pourraient tomber dans l’extrême pauvreté et 30 millions de personnes pourraient perdre leurs emplois dans un continent qui accuse des retards importants de développement sur le reste du monde, aggravés par un endettement important qui pourrait s’alourdir si rien n’est fait.
Si les banques publiques de développement harmonisaient effectivement leurs approches et leurs programmes dans la lignée de leur engagement durant le Sommet « Finance en commun », leur volume de prêt cumulé de 2,3 trillions de dollars par an leur permettrait de combler 92 % du différentiel de financement des Objectifs de développement durable (ODD). Encore mieux, prédit Adesina : « Si ces ressources sont bien exploitées, en impliquant le secteur privé et en les alignant sur l’agenda climatique, nous pouvons non seulement atteindre les ODD mais également les dépasser, et il en va de même pour l’agenda climatique. »
La coopération internationale est d’autant plus pressante que l’Afrique revient de loin, avec un déficit de financement de l’infrastructure situé entre 68 et 108 milliards USD par an, un montant que le secteur public seul ne saurait mobiliser.
Quoi que nous fassions, nous devons être guidés par l’impérieuse nécessité de créer des emplois durables pour la jeunesse africaine
Ces investissements doivent être toutefois soucieux de l’environnement, préconise Adesina. Cependant, en dépit des besoins énormes en énergie de l’Afrique, nous devons investir dans les énergies propres, car « le futur réside dans les énergies renouvelables », a-t-il lancé, citant l’ambitieux programme Desert to Power doté de 20 milliards de dollars pour produire 10 000 MW d’énergie solaire au Sahel.
La crise du Covid‑19 a également montré l’impérieuse nécessité pour l’Afrique de bâtir des systèmes sanitaires efficients, sans oublier d’autres secteurs tout aussi vitaux comme les TIC, l’eau potable et l’assainissement, le transport.
Tous ces efforts seraient vains, prédit toutefois Adesina, s’ils n’étaient pas générateurs d’emplois pour les jeunes et d’opportunités économiques pour les femmes. « Quoi que nous fassions, nous devons être guidés par l’impérieuse nécessité de créer des emplois durables pour la jeunesse africaine, dont l’avenir réside en Afrique, pas ailleurs », a martelé Adesina.
Adesina a ainsi salué l’engagement pris par les banques publiques de développement pendant le sommet FIC à mettre l’égalité de genre au centre de leurs stratégies. Les investissements des banques publiques de développement devraient cibler les femmes qui ont un rôle majeur à jouer dans le développement du continent.
L’Initiative pour favoriser l’accès des femmes au financement en Afrique (AFAWA), lancée par la Banque africaine de développement avec l’appui de l’Agence française de développement et du président Emmanuel Macron, vise ainsi à mobilier 5 milliards d’euros pour les femmes en Afrique.
C’est ce rôle avant-gardiste que le sommet FIC a voulu mettre en valeur, explique Rémy Rioux. « Les banques publiques de développement peuvent apporter des réponses contracycliques à court terme pour faire face à la crise, mais également développer des mesures de reprise durables qui auront un impact à long terme sur la planète et les sociétés », a-t-il déclaré. Il a également salué la dynamique collective qui est en train de se mettre en place pour favoriser l’émergence d’une réponse mondiale aux défis mondiaux.
Et c’est là tout le mérite du sommet FIC, s’est félicité Koen Doens, directeur général de la Coopération internationale et du développement à la Commission européenne. « L’impact réellement positif du sommet réside dans son inclusivité et sa large ouverture à toute une gamme d’acteurs. Cela représente pour nous un aiguillon supplémentaire pour être encore plus ambitieux dans les années à venir », a-t-il promis.
Les jeunes entreprises innovantes africaines ont désormais à leur disposition Bridge Fund by Digital Africa, un nouvel instrument financier pour les aider à faire face aux impacts économiques de la pandémie de COVID-19. Porté par Digital Africa et déployé par Proparco, filiale de l’Agence française de développement dédiée au secteur privé, ce nouveau fonds de ‘financement provisoire’ (‘bridge finance’) doit permettre aux acteurs de l’économie numérique de poursuivre leur développement entre deux levées de fonds. Le projet a reçu un accueil très favorable lors du webinaire de présentation organisé ce jour en présence d’une centaine de participants, rassemblant une sélection d’entreprises potentiellement éligibles, de co-investisseurs pressentis et de journalistes.
Concrètement, les sociétés retenues pourront recevoir un prêt qui s’apparente à un crédit-relai, à des conditions attractives et d’une durée pouvant aller jusqu’à 24 mois. Les tickets, compris entre 200 000 et 600 000 euros, devront être co-financés par des investisseurs déjà actifs sur le continent. Comme l’indique Tomi Davies, Directeur des Investissements chez Greentec Capital, fondateur de l’African Business Angel Network et parrain officiel, « avec ce fonds, Digital Africa démontre clairement son engagement envers les entreprises numériques les plus prometteuses de notre continent, en offrant aux investisseurs un effet de levier sur leurs investissements existants. J’encourage les investisseurs ‘early stage’ et les jeunes entreprises technologiques à considérer, parmi les options s’offrant à eux, ce fonds de transition entre deux cycles de financement ».
Directrice exécutive de Digital Africa, Stéphan-Éloïse Gras a, quant à elle, souligné pourquoi les investisseurs peuvent légitimement considérer l’économie numérique comme une opportunité majeure. « Les innovations tech ont un potentiel certain pour transformer positivement tous les secteurs d’activité, ce qui fait des entrepreneurs numériques l’une des clefs de la relance économique africaine et donne tout son sens à la création de ce fonds de bridge ». Les projets retenus devront ainsi mettre la technologie au service d’autres secteurs structurants de l’économie africaine, tels que l’agriculture et la transformation agricole, l’accès et la distribution d’énergie, l’éducation, la santé, l’inclusion financière, la logistique, les services collectifs essentiels comme la gestion de l’eau ou des déchets, et la mobilité verte.
Les entreprises candidates devront en outre avoir au moins 18 mois d’existence, réaliser 75% de leur chiffre d’affaires, d’un minimum de 200 000 euros, sur le continent ou y faire travailler au moins la moitié de leurs équipes. « Les sociétés visées devront en outre déjà avoir fait la preuve de leur modèle économique et avoir réussi une première levée de fonds. La démarche que nous avons retenue est donc vraiment d’accompagner la croissance, et partant, le passage à l’échelle des projets » a précisé lors de la session de présentation Johann Choux, Responsable des investissements en Venture Capital chez Proparco.
Conscients des difficultés auxquelles sont confrontées les jeunes entreprises à fort potentiel, Digital Africa et Proparco travaillent à l’élaboration d’un processus simplifié et rapide, tant pour l’examen des dossiers, qui prendra au plus 8 semaines, que pour la contractualisation et l’attribution des fonds. La première étape consiste en un questionnaire visant à permettre aux entreprises intéressées de vérifier leur éligibilité, et qui est disponible sur le site : https://bridge.digital-africa.co
Les structures d’investissements intéressées par ce projet peuvent dès à présent contacter Digital Africa ou Proparco pour explorer les possibilités de partenariat.
À propos de Bridge Fund By Digital Africa
Ce fonds est conçu comme une réponse innovante et efficace à certains enjeux spécifiques aux jeunes entreprises innovantes en croissance, mettant le numérique au service de secteurs structurants de l’économie africaine. D’une dotation de 5 millions d’euros, il s’inspire du French Tech Bridge, avec la volonté d’offrir une sorte de crédit-relai sur une durée de 24 mois maximum à des entreprises dont les levées de fonds ont été annulées ou retardées en raison de la crise économique mondiale et de la contraction du marché de l’investissement. Les tickets, compris entre 200 000 et 600 000 euros seront co-financés par des investisseurs reconnus pour créer un effet de levier et multiplier l’impact de la dotation initiale.
Discours de Michael Li, Président du Groupe d’Entreprises de Huawei Northern Africa
Huawei, premier fournisseur mondial de solutions TIC, a organisé le jeudi 22 octobre au Caire, une conférence autour du changement de paradigme mondial en matière de transformation numérique
Cette rencontre a permis d’étudier les pistes de réflexion permettant de tendre vers une croissance durable et de soutenir les efforts du gouvernement égyptien dans la réalisation de ce changement dans les secteurs comme l’éducation, la santé, les transports, l’immobilier, les infrastructures, l’énergie et le secteur financier, conformément à la vision de l’Égypte pour 2030.
Connectivité, cloud, big data, Internet des objets (IoT) et Intelligence Artificielle (AI), tous ces thèmes ont pu être abordés lors de cette rencontre qui avait pour objectif principal de stimuler l’efficacité et la compétitivité des acteurs privés.
Au cours de cet événement, M. Michael Li, Président du Groupe d’Entreprises de Huawei Northern Africa a déclaré : « Nous pensons que l’Égypte est l’un des pays pionniers de la région MENA disposant d’une solide infrastructure TIC, ce qui lui permet de moderniser son économie et d’améliorer la vie quotidienne de la société égyptienne. Les différentes initiatives du pays en faveur du développement de l’infrastructure TIC et de la volonté d’élargir la culture du numérique dans la société sont en excellente voie. »
M. Medhat Mahmoud, Directeur des solutions du Groupe d’Entreprises de Huawei Northern Africa a souligné : « Nous pensons que la transformation numérique des industries représente une immense opportunité de créer de la valeur à la fois pour l’industrie et pour la société. Notre objectif est de devenir le meilleur partenaire possible en matière de transformation numérique en Égypte et dans les pays où nous sommes présents. »
Pour élaborer les solutions de ville intelligente à Rehab et Madinaty par Talaat Moustafa Group (TMG), Huawei fournit des services innovants à 90 000 ménages. Huawei et ses partenaires ont notamment construit conjointement une plateforme de gestion intelligente unifiée qui intègre des services comme la reconnaissance des plaques d’immatriculation. Ces solutions améliorent considérablement la sécurité et la commodité des citoyens.
Huawei compte quatre groupes d’entreprises : Carrier Network Business, Enterprise Business, Consumer Business, Cloud & AI Business Group. L’Enterprise Business Group (ou Groupe d’Entreprises en français) a été créé en 2011, il a connu une croissance rapide et est devenu le principal moteur de développement. Huawei Enterprise Business Group est dédié à servir les entreprises et les gouvernements et jusqu’à présent, il a déjà fourni des réseaux et des solutions à 253 clients parmi les 500 premiers du classement Fortune, en partenariat avec 28 000 partenaires dans le monde entier. En Afrique du Nord, Huawei travaille en étroite collaboration avec 1400 partenaires, couvrant des secteurs clés tels que le gouvernement, l’énergie et les transports, et a formé plus de 1000 ingénieurs certifiés Huawei, participant à la création de nombreux nouveaux emplois.
Sélectionné l’an dernier lors du Sommet des deux rives, initié par le Président de la République française, Emmanuel Macron, EMERGING Mediterranean vient prolonger la dynamique EMERGING Valley en Méditerranée, pour faire de la région le Lab de la Tech For Good et de l’innovation positive sur l’axe Euro-Med-Afrique.
A l’occasion d’un « Bootcamp des 2 Rives », organisé entre la France et le Maroc, les dix startups les plus prometteuses seront alors présélectionnées. Cinq entrepreneurs lauréats seront ensuite désignés par un jury le 7 décembre 2020 lors de la Conférence Digitale EMERGING Mediterranean. Ils bénéficieront du programme d’accompagnement EMERGING Mediterranean et intègreront le Social & Inclusive Business Camp (SIBC) ; une occasion unique pour accélérer leur passage à l’échelle.
Ces startupers viendront ensuite, les 7 et 8 avril 2021, rencontrer à Marseille des investisseurs internationaux lors du sommet international EMERGING Valley qui se tiendra au Palais du Pharo. Spécialisé sur la Méditerranée, ce programme s’insère dans la dynamique Digital Africa, initiative présidentielle de soutien au développement inclusif au travers d’innovations conçues partout sur le continent africain.
Fruit des travaux réalisés durant les forums préparatoires du Sommet des deux rives qui a rassemblé les sociétés civiles des pays du 5+5, EMERGING Mediterranean fait partie des grandes initiatives saluées par les Engagements pour une nouvelle ambition en Méditerranée, signés par les Ministres des Affaires étrangères des pays du dialogue 5+5, à l’occasion du Sommet des deux rives qui s’est tenu le 24 juin 2019 à Marseille en présence du Président de la République française.
S’inscrivant dans le sillage du programme SIBC (Social & Inclusive Business Camp) conçu et financé par l’Agence Française de Développement (AFD), EMERGING Mediterranean a été créé pour identifier, accélérer et faire connaître les pépites technologiques de la Tech For Good en Méditerranée, afin de démultiplier leur impact, mettre en valeur ces modèles de réussite et, in fine, contribuer à la résilience de leurs sociétés. L’initiative bénéficie du soutien financier de l’Agence Française de Développement et du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères.
Le Maghreb, terre d’innovation technologique et de résilience
« Fort de l’histoire et de la légitimité d’EMERGING Valley entre l’Europe et l’Afrique, EMERGING Mediterranean a pour vocation de démultiplier l’impact de la Tech For Good en Méditerranée, en identifiant les leaders de demain et en leur permettant de passer à l’échelle grâce à un dispositif d’accompagnement concret. Le programme va mettre à l’honneur les entrepreneurs de la rive sud de la Méditerranée, qui ont un réel impact positif et qui contribuent à la résilience de leurs sociétés via leur engagement sur des thèmes clés tels que l’e-santé, la résilience territoriale, l’agritech, le climat, la mobilité, et l’inclusion sociale et financière.
Autre composante forte du programme qui sera présente en filigrane de ces thématiques : l’entrepreneuriat féminin, qui fera l’objet d’une attention particulière. Nous voulons contribuer à accompagner et accélérer les champions méditerranéens de demain, pour inspirer les générations futures tout en renforçant le lien et les synergies entre l’Afrique et l’Europe », commente Samir Abdelkrim.
Déployé dans les pays de la rive sud du 5+5 (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie, Tunisie), EMERGING Mediterranean s’appuie sur trois grands volets d’action et un réseau de partenaires terrain opérationnels et engagés pour l’impact en Mauritanie, au Maroc, en Algérie, en Tunisie et en Libye :
Identifier les talents technologiques méditerranéens émergents et les accompagner au sein d’un programme d’accélération de haut niveau avec l’appui de nombreux partenaires internationaux.
Connecter les pépites digitales les plus prometteuses avec les investisseurs à impact, les bailleurs et les sources de financement.
Renforcer le dialogue entre les gouvernements et les startups méditerranéennes (Mediterranean Digital Dialogues) pour créer un environnement juridique et fiscal favorable, participant à l’émergence d’un écosystème digital méditerranéen compétitif, inclusif et répondant aux besoins essentiels de la population.
Le Bootcamp des 2 Rives : trois jours d’intelligence collective et une conférence digitale au Stade Vélodrome pour débattre de la Tech For Good en Méditerranée et sélectionner les cinq lauréats EMERGING Mediterranean 2020
Coup d’envoi de la première édition d’EMERGING Mediterranean, le Bootcamp des 2 Rives se tiendra du 27 au 29 novembre 2020 entre la France et le Maroc, en partenariat avec la Startup Factory de Casablanca et le campus de l’Agence Française de Développement. À travers des cycles de conférences et d’activités hybrides alliant webinars live et ateliers off entre jeunes pousses et une dizaine de mentors et experts de haut niveau, l’évènement va promouvoir l’open-innovation entre startups, chercheurs, institutionnels et grands comptes. Il servira également de socle pour produire un plaidoyer de la Tech For Good et de l’innovation positive qui sera dévoilé au cours du sommet EMERGING Valley, les 7 et 8 avril 2021.
Parallèlement, le Bootcamp des 2 Rives sera l’occasion de sessions de coaching intensif sur 72h au profit des startups candidates, qui seront sélectionnées à l’issue d’une Pitch Session. L’événement se conclura par l’annonce des 10 startups présélectionnées pour participer à la Conférence Digitale EMERGING Mediterranean, organisée le 7 décembre au Stade Vélodrome de Marseille, selon un format hybride présentiel et digital, pour un maximum d’inclusivité. En plus de débats, plénières de haut-niveau et ateliers de réflexion, la Conférence EMERGING Mediterranean sera l’occasion du Pitch Final des 10 pépites, pour sélection par un Grand Jury des 5 lauréats EMERGING Mediterranean en présence de l’Agence Française de Développement.
Pour atteindre ces objectifs et passer rapidement à l’échelle, EMERGING Mediterranean a constitué un réseau solide d’acteurs locaux engagés pour l’impact, avec notamment la Startup Factory (Maroc), la Jeune Chambre de Commerce de Mauritanie, Expertise France (Tunisie et Libye), la Confédération algérienne du patronat citoyen, Connect’Innov (Tunisie), l’Agence Universitaire de la Francophonie ou encore l’incubateur mauritanien Hadina RimTIC.
Accélération et passage à l’échelle
Les lauréats EMERGING Mediterranean recevront chacun un package composé d’une bourse de 7 000 €, de l’intégration au Programme d’accélération du SIBC, d’un Full Pass de deux jours pour EMERGING Valley, d’un Demo Day devant un panel d’investisseurs à impact et de la participation aux Mediterranean Digital Dialogues.
« Au-delà du package en lui-même, qui représente une aide particulièrement précieuse en période de récession liée aux effets économiques de la crise du Covid-19, les startups lauréates vont bénéficier d’une forte visibilité et d’une vraie valorisation au sein des écosystèmes business et investisseurs. À travers EMERGING Mediterranean, le programme SIBC, EMERGING Valley et l’action de l’ensemble de nos partenaires, nous sommes fiers de les accompagner et de leur permettre d’accélérer leur développement pour passer à l’échelle », conclut Samir Abdelkrim.
L’UNESCO estime que le commerce illicite de biens culturels représente près de 10 milliards de dollars chaque année. Ce trafic, alimenté par le pillage parfois très organisé de zones archéologiques, constitue une source de financement majeure d’organisations criminelles et terroristes et dépossède les peuples de leur histoire et de leur identité.
L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture a développé depuis un demi-siècle le cadre juridique de référence pour lutter contre ce fléau, dans le cadre de la Convention adoptée en 1970, qui précise les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels. Pour le 50ème anniversaire de la Convention, l’UNESCO lance une campagne internationale de communication afin de sensibiliser le grand public amateur d’art aux conséquences désastreuses de ce trafic.
« Le trafic illicite constitue un vol caractérisé de la mémoire des peuples. Eveiller les consciences et appeler à la plus extrême vigilance est nécessaire pour lutter contre cette réalité largement sous-estimée », a affirmé la Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay.
La campagne, intitulée Le vrai prix de l’art et imaginée avec l’agence de communication DDB Paris, emprunte ses codes à l’univers de l’art et du design pour mieux révéler la vérité sombre cachée derrière certaines œuvres. Chaque visuel présente un objet in situ, intégré à la décoration intérieure d’un acheteur. Une accroche vient révéler de façon cruelle l’envers du décor : financement du terrorisme, fouilles illégales, vols dans un musée détruit par la guerre, liquidation de la mémoire d’un peuple… Chaque annonce raconte l’histoire vraie d’une antiquité volée dans une région du monde (Moyen-Orient, Afrique, Europe, Asie et Amérique Latine).
Diffusée à partir du 20 octobre 2020, la campagne est lancée en amont de plusieurs événements importants, organisés à l’occasion de cet anniversaire, et notamment : la réunion du Comité de la Convention (27 et 28 octobre), la première Journée internationale de lutte contre le trafic illicite de biens culturels (14 novembre), et une conférence internationale à Berlin (16-18 novembre). Cette dernière, organisée en partenariat avec le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères, la Commission européenne et le Conseil de l’Europe, a pour objectif d’analyser les priorités par région, d’étudier les enjeux et de partager des solutions.
Un numéro spécial du Courrier de l’UNESCO, également consacré à ce sujet, est disponible en ligne.
Le cinquième sommet Africa Fintech (AfricaFintechSummit.com) sera organisé virtuellement cette année via la plateforme Accelevents les 9, 10 et 12 novembre 2020. Le sommet a lieu dans le contexte de la pandémie mondiale COVID-19 qui a entraîné un besoin sans précédent de commerce et de financement numériques et a positionné Fintech comme un élément clé de la reprise économique.
Cette année, le sommet accueillera plus de 1 000 participants et plus de 60 intervenants provenant de 10 fuseaux horaires différents sur les 6 continents. Le thème de chaque journée a été conçu pour explorer les nouvelles perspectives que nous avons découvertes en préparant le rapport qui sera bientôt publié, Africa Fintech : State of the Industry 2020, un rapport de 63 pages consacré aux esprits brillants et aux innovations. Parmi les panélistes, on retrouve les génies qui sont à l’origine des innovations qui ont mené l’industrie : Olugbenga Agboola, co-fondateur et PDG de Flutterwave ; Tayo Oviosu, fondateur et PDG de PAGA ; Yemiru Chanyalew, fondateur et PDG d’Amole ; Djiba Diallo, conseiller principal en matière de technologie financière auprès d’EcoBank ; Coen Jonker, co-fondateur et PDG de TYME Bank ; Iyin Aboyeji, fondateur et partenaire général de Future Africa ; Viola Llewellyn, co-fondatrice et présidente d’Ovamba ; et Ham Serunjogi, co-fondateur et PDG de ChipperCash.
L’AFTS a établi des partenariats stratégiques avec le Bureau mondial des partenariats (GOP) du Département d’État Américain pour aider à rassembler les leaders d’opinion de tout le continent Africain. Cette initiative fait suite au partenariat entre le GOP et l’AFTS, dans le cadre duquel une délégation technique Américaine s’est rendue à l’ATFSAddis19 en novembre dernier.
La journée d’ouverture du sommet se concentrera sur les principaux écosystèmes fintech régionaux du continent, avec des sessions distinctes consacrées à l’Afrique de l’Ouest, de l’Est, du Nord, centrale et australe.
L’Africa Fintech Summit (AFTS) est la première initiative mondiale consacrée à l’écosystème fintech Africain
Le deuxième jour sera consacré aux modèles commerciaux basés sur les technologies de pointe, et à l’analyse de la manière dont les technologies de pointe fournissent une base pour l’innovation dans des secteurs tels que le commerce électronique, les soins de santé et l’agriculture. Il y aura également une session consacrée aux modèles commerciaux de paiement par répartition (PayGo) qui ont connu une augmentation significative de leur popularité en raison de leur capacité à faciliter l’accès à des services cruciaux mais souvent inaccessibles.
« The Business of Fintech » est le titre de notre troisième et dernier jour. Nous invitons ici les investisseurs de Fintech, les experts financiers décentralisés et les leaders d’opinion des entreprises les plus prospères à discuter des meilleures pratiques pour relever les défis communs des innovateurs, y compris l’expansion du marché, la mobilisation de capitaux, l’applicabilité de la chaîne d’approvisionnement, le ciblage de la dernière étape et la sélection de partenaires potentiels de Fintech.
Le sommet se termine par la demi-finale régionale et la compétition de pitch pour la Coupe du monde des start-ups, dont le vainqueur disputera une étape sur une scène de la Silicon Valley pour 1 million de dollars US.
L’Africa Fintech Summit (AFTS) est la première initiative mondiale consacrée à l’écosystème fintech Africain. L’AFTS se tient traditionnellement à Washington, D.C., chaque année en Avril pendant la semaine de réunion annuelle de la Banque mondiale et de la SFI, et dans une ville Africaine différente chaque année en Novembre (dernièrement, Lagos et Addis Abeba).
Soutenue par un conseil consultatif composé de leaders d’opinion et de pionniers de la technologie, l’AFTS est un espace unique où les idées sont explorées, les investissements mobilisés, les partenariats et les collaborations formés à travers les secteurs et les zones géographiques.
Cette année, l’AFTS est organisée en partenariat entre le groupe de conseil stratégique Dedalus Global de Washington, D.C. et la société de conseil Ibex Frontier axée sur l’Éthiopie.
Les billets #AFTS2020 sont en vente en ligne dès aujourd’hui ! Les billets d’entrée générale sont en vente au prix de 125 $ et les billets premium avec des capacités de réseautage AI sont en vente au prix de 225 $. Pour en savoir plus et vous inscrire, visitez notre site Web sur l’adresse AfricaFintechSummit.com
L’UNESCO, en partenariat avec les gouvernements du Ghana, de la Norvège et du Royaume-Uni, organise une réunion virtuelle sur l’éducation dans le monde les 20 et 22 octobre. La réunion vise à obtenir des engagements de la part des dirigeants pour la protection du financement de l’éducation lors du redressement post-épidémique et à parvenir à un consensus sur les actions prioritaires pour l’an prochain.
La pandémie du COVID-19 a créé la plus grave perturbation des systèmes éducatifs mondiaux de l’histoire, forçant plus de 1,6 milliard d’apprenants à quitter l’école au plus fort de la crise. Elle a exacerbé les inégalités préexistantes et a touché plus durement les apprenants vulnérables. La pandémie menace d’annuler des décennies de progrès dans le domaine de l’éducation. Le ralentissement économique exercera une pression croissante sur les budgets nationaux de l’instruction publique et sur l’aide à l’éducation à un moment où un financement plus important est nécessaire pour que le secteur se rétablisse. Selon les projections, même si la part du budget allouée à l’éducation reste stable, les dépenses publiques globales pourraient diminuer de 8% et l’aide à l’éducation pourrait chuter de 12%.
Dans ce contexte, la réunion constituera une plateforme unique d’échange entre des dirigeants politiques de haut niveau, des ministres, des décideurs, des organisations multilatérales, des partenaires de développement et des acteurs mondiaux de l’éducation afin de protéger et de repenser l’éducation dans le monde actuel et dans celui de l’après-COVID-19.
Cet événement constituera une occasion stratégique pour les États membres et la communauté internationale de maintenir et de renforcer leur engagement en faveur de l’éducation, qui constitue l’investissement le plus essentiel pour une reprise et un avenir durables.
Un ensemble d’actions prioritaires mondiales pour le redémarrage et le renforcement des systèmes éducatifs s’articulera autour des cinq thèmes suivants, considérés comme centraux dans la réponse au COVID-19 :
Protéger le financement national et international de l’éducation ;
Rouvrir les écoles en toute sécurité ;
Se concentrer sur l’inclusion, l’équité et l’égalité des sexes ;
Réimaginer les approches pédagogiques et les résultats d’apprentissage ;
Exploiter une connectivité et des technologies équitables pour l’apprentissage.
Ces domaines d’action s’appuient sur les recommandations de la note d’orientation du Secrétaire général des Nations unies intitulée « L’éducation pendant la pandémie de COVID-19 et au-delà », coordonnée par l’UNESCO, ainsi que sur le Livre blanc produit par la campagne « Sauver notre avenir ».
Une partie technique de la réunion aura lieu le 20 octobre de 13h à 16h (heure française), suivie d’un segment de haut niveau le 22 octobre de 13h à 15h (h.f.).
Avant la réunion, l’UNESCO a facilité une série de consultations sur une déclaration qui devrait être adoptée lors du segment de haut niveau le 22 octobre. Les consultations ont eu lieu au niveau régional avec les États membres, le Comité de pilotage de l’ODD Éducation 2030, la Consultation collective des ONG sur l’éducation 2030, les organisations multilatérales et les organisations régionales, ainsi que d’autres acteurs clés.
Les habitants de ces trois pays et âgés de 18 à 65 ans auront la possibilité de s’inscrire comme donneurs de sang sur Facebook et être avertis des besoins urgents près de chez eux
Facebook, en partenariat avec les Centres nationaux de transfusion sanguine du Tchad, du Mali et de la Guinée, annonce aujourd’hui le déploiement d’un outil pour favoriser les dons de sang.
Toutes les secondes, quelqu’un, quelque part, a besoin d’une transfusion sanguine pour sauver sa vie. Avec la pandémie de la COVID-19, la pénurie de dons de sang s’est aggravée dans le monde et en Afrique en particulier, laissant les organismes spécialisés en difficulté pour répondre aux besoins croissants.
Les donneurs de sang volontaires sont essentiels à un approvisionnement en sang sûr et fiable, mais dans de très nombreux pays, les candidats ne savent pas quand, où et comment donner du sang, ni s’ils peuvent le faire en toute sécurité.
“L’outil don de sang sur Facebook vise à rapprocher les donneurs de sang des organismes de collecte afin d’améliorer la réponse aux besoins locaux.” a déclaré Balkissa Idé Siddo, Responsable affaires publiques de Facebook pour l’Afrique francophone. “Nous sommes fiers de nous engager auprès des centres nationaux de transfusion sanguine en Guinée, au Mali et au Tchad, pour montrer que l’innovation technologique peut contribuer à apporter des solutions concrètes aux défis de santé.” a-t-elle ajouté.
Lancé en 2017, l’outil “Dons de sang” de Facebook compte aujourd’hui plus de 70 millions d’inscrits dans le monde entier. La fonctionnalité est disponible dans douze pays en Afrique sub-saharienne, notamment le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’voire, le Kenya, le Niger, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Zimbabwe, la Namibie et désormais la Guinée, le Mali et le Tchad.
La fonctionnalité “Dons de sang” comprend trois éléments clés :
La possibilité de s »nscrire en tant que donneur de sang : les utilisateurs de Facebook qui choisissent de s’inscrire ont la possibilité d’indiquer leur volonté de donner du sang dans l’application Facebook.
Les banques de sang inspirent les donneurs : si les centres de don de sang de confiance ont besoin de trouver des donneurs, ils peuvent créer des pages spéciales qui informent les donneurs de leurs besoins et comprennent un bouton d’appel à l’action qui permet aux donneurs de les contacter directement à partir de la page.
Notification aux donneurs – Une fois qu’une demande de don de sang est publiée, les personnes situées à proximité qui ont indiqué leur volonté de donner du sang seront informées de la demande par le biais de leurs notifications sur Facebook.
« Le sang et les produits sanguins sont indispensables pour éviter des décès dans les services de santé. Nous sommes heureux de nous associer à Facebook pour mobiliser la population en faveur de la collecte de sang. » a déclaré le Dr Mbanga Djimadoum, directeur du Centre national de transfusion sanguine du Tchad.
Selon le Dr Haba Nyankoye, à la tête du Centre national de transfusion sanguine de Guinée, “C’est un nouveau moyen de recruter de nouveaux donneurs et de rappeler aux donneurs existants de donner du sang. Les donneurs de sang volontaires sont essentiels pour garantir un approvisionnement en sang sécurisé et fiable.”
“L’accès au sang est essentiel pour les personnes qui rencontrent des complications lors de l’accouchement, sont victimes d’un accident de la route ou souffrent d’une anémie grave. En soutenant les dons de sang volontaires sur Facebook, nous pouvons garantir que du sang sécurisé sera disponible pour sauver des vies partout et à tout moment.” a enfin rappelé le Dr Amadou B. Diarra, qui dirige le Centre national de transfusion sanguine du Mali.
Comment ça marche ?
Toute personne âgée de 18 à 65 ans peut s’inscrire comme donneur de sang sur Facebook en se rendant sur la page « Dons de sang » dans la section « A propos » de leur profil, ou en accédant au lien : facebook.com/donateblood. Chaque personne qui s’inscrit pourra voir sur son appareil mobile les demandes et les possibilités de donner du sang à proximité.
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
La corruption est une entrave majeure au développement. Elle a un impact disproportionné sur les pauvres et les plus vulnérables du fait de l'augmentation...