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Djembe Consultants et AfriLabs présentent une étude : innovation et résilience en contexte COVID-19

Djembe Consultants #djembeinsigts
Djembe Consultants #djembeinsigts

Le rapport offre de prometteuses perspectives en matière de développement, d’innovation, de transformation de l’éducation en un modèle d’apprentissage collaboratif et appelle à l’amélioration des politiques de soutien des femmes et les jeunes dans les secteurs informels

Djembe Consultants, cabinet de conseil en communication primé, a lancé aujourd’hui son dernier rapport de recherche en partenariat avec AfriLabs, le premier réseau panafricain de centres technologiques et d’innovation.  Le rapport évalue l’impact de la COVID-19 sur les jeunes innovateurs et entrepreneurs du continent et présente le point de vue d’experts de l’industrie sur le rôle des décisionnaires africains des secteurs public et privé dans les domaines de l’innovation, notamment l’éducation, l’inclusion, l’investissement, la recherche et le développement. Le rapport a été lancé au cours d’une table ronde lors du 5e rassemblement annuel virtuel d’AfriLabs.  

Intitulé Construire une Afrique Innovante et Résiliente, le rapport est le résultat d’une enquête menée auprès de plus de 1 000 innovateurs, entrepreneurs et start-ups panafricains issus des vastes réseaux d’innovation et d’entrepreneuriat de Djembe et d’AfriLabs. S’inscrivant dans le contexte d’avancées importantes pour le continent, notamment l’imminente Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), les objectifs de développement durable des Nations Unies et l’Agenda 2063 de l’Union africaine, le rapport rassemble également les points de vue d’experts d’organisations de développement et du secteur privé, dont l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Afreximbank, Honoris United Universities, Mastercard Foundation, Mozilla, SMART Africa et ONU Femmes. Il présente les perspectives des centres d’innovation régionaux et célèbre les réussites africaines inspirantes en matière d’innovation. 

Le directeur général de Djembe Consultants, Mitchell Prather, a déclaré : « Le dernier rapport de recherche de Djembe réaffirme notre ferme conviction que l’écosystème africain de l’innovation est singulièrement le plus important catalyseur d’un développement socio-économique généralisé. Malgré la résilience innée dont les PME et les innovateurs africains ont fait preuve au cours de cette année difficile, cet écosystème a besoin de toute urgence d’une intervention supplémentaire des politiques et des partisans de l’industrie afin de créer un environnement plus propice à la survie et à la prospérité des innovateurs et des PME.  Alors que les incertitudes liées à la COVID-19 continuent de menacer la stabilité et la croissance économiques, la prospérité économique peut être considérablement renforcée en nourrissant l’esprit d’innovation pour préparer le continent au succès, juste au moment où il en a le plus besoin. »

Et Anna Ekeledo, directrice exécutive d’AfriLabs et collaboratrice au rapport, d’ajouter : « L’ADN de survie du continent, toujours résistant aux chocs internes et externes de toutes sortes, prouve la résilience de sa jeunesse démographique, qui crée, innove et regarde constamment vers l’avenir. Bien que nous ayons observé une accélération à des degrés divers de la part des politiques, il faut faire davantage pour favoriser une plus grande inclusion de l’innovation, qu’il s’agisse de garantir l’accès aux données, de réimaginer l’éducation, d’investir dans la R&D ou de soutenir l’expansion internationale. En construisant une Afrique plus résiliente et innovante, la région peut véritablement exploiter tout son potentiel. »

Déployer les innovations locales au-delà des frontières

  • La majorité des entrepreneurs (90 %) sont susceptibles de devoir ou de pouvoir développer leurs activités à la suite de la COVID-19
  • 74 % déclarent qu’ils étudient actuellement la possibilité d’entrer sur les marchés internationaux
  • 51 % indiquent que s’ils sont conscients du soutien de l’État, ils estiment que ce soutien est insuffisant pour répondre à leurs besoins actuels en matière de développement des activités
  • La majorité des innovateurs et des start-ups (42 %) considèrent les pôles d’innovation comme étant de potentielles plateformes pour l’accès au financement, pour le réseautage, le renforcement des capacités et la R&D

Renforcer l’élaboration de politiques visant à encourager la R&D et l’innovation

  • Le financement par les investisseurs est le principal problème auquel les gouvernements doivent s’attaquer pour renforcer la résilience de l’innovation. Il s’agit dans un second temps d’encourager l’esprit d’entreprise et d’éradiquer la corruption.

Favoriser l’inclusion dans l’innovation – Femmes, jeunes et marchés informels

  • La majorité des entrepreneurs (45 %) estiment que la création d’opportunités pour les entreprises locales est le principal moteur de l’inclusion dans le secteur de l’innovation, suivi par la mise en place de programmes de soutien et de développement des capacités pour relever les défis uniques que pose la gestion des marchés informels
  • Une forte proportion de répondants (41 %) estime que le soutien des secteurs privé et public est insuffisant pour favoriser une réelle inclusion au sein de l’écosystème d’innovation au sens large

Le rapport peut être consulté dans son intégralité ici.

Djembe Consultants a récemment été nommé partenaire officiel de communication d’AfriLabs et mettra au point des ateliers de formation personnalisés destinés aux membres de la communauté d’AfriLabs et aux centres partenaires à travers le continent. Suivez Djembe Consultants sur les réseaux sociaux pour en savoir plus.

Djembe Consultants #djembeinsigts
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Pourquoi l’emploi en Afrique peine-t-il à exploiter ses talents ?

Nicolas Goldstein - Co-fondateur de Talenteum.africa
Co-fondateur de Talenteum.africa

L’Afrique ne manque pas de candidats à l’emploi, toutefois, un phénomène vient déséquilibrer ce bassin de talents, résonnant négativement par la même occasion sur le taux de chômage, toujours élevé. En effet, parmi les nombreux défis auxquels le continent est confronté, cette problématique persiste à cause de plusieurs facteurs : l’incapacité des pays africains à exploiter leurs talents.

Une croissance démographique au galop

C’est un fait, l’Afrique a toujours affiché une croissance démographique dynamique. Selon les chiffres des Nations unies, 60 % des Africains ont moins de 24 ans. D’ailleurs, les spécialistes prévoient que la jeune population mondiale sera composée à 35 % d’Africains à l’horizon 2050, contre 15 % seulement en 2000. Ces données soulèvent légitimement des interrogations sérieuses quant aux défis que le continent va devoir relever, notamment en matière d’emploi.

À ce propos, Fred Swaniker, fondateur de l’African Leadership University, s’exprimait à l’occasion de la conférence TEDGlobal : « D’ici 2030, l’Afrique aura une main-d’œuvre plus importante que la Chine, et d’ici 2050, elle aura la plus grande main-d’œuvre au monde. Un milliard de personnes auront besoin d’emplois en Afrique, donc si nous ne développons pas nos économies assez rapidement, nous sommes assis sur une bombe à retardement, pas seulement pour l’Afrique, mais pour le monde entier ».

L’autonomisation et l’investissement dans les jeunes talents africains

En 2019 Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD) a de son côté enjoint les pays africains à s’impliquer davantage dans la formation des jeunes, de plus en plus nombreux à grossir les rangs des demandeurs d’emploi sur le continent : « Il est temps pour l’Afrique de se lancer dans l’autonomisation et l’investissement des jeunes. »

Cet appel va-t-il galvaniser les gouvernements concernés, lorsque l’on sait que l’Afrique compte à ce jour, selon les chiffres de la BAD, 60 % de jeunes chômeurs, dont 45 % de jeunes diplômés ? Rien n’est moins sûr lorsque l’on sait que cela passe par la création de 450 millions d’emplois supplémentaires d’ici 2030.

Un manque de coordination criant entre les entreprises et le secteur éducatif

Les spécialistes se rejoignent pour dire que le nombre d’emplois créés est actuellement insuffisant. Dans le même temps, il est difficile pour les entreprises africaines de miser sur les talents africains. Des talents certes diplômés, mais dont la formation ne répond pas à leurs besoins de manière pertinente. Mais attention, en grattant sous la surface, on se rend compte que le problème est plus complexe :

  • L’inadéquation entre les connaissances acquises par les étudiants à l’université et les compétences recherchées par les entreprises, qui touche près de 49 % des pays africains.
  • Une baisse de la qualité de l’enseignement dans les universités africaines, du fait d’un ratio déséquilibré entre nombre d’étudiants et enseignants (50 % d’étudiants de plus par enseignant en Afrique subsaharienne qu’ailleurs dans le monde),
  • Le manque d’information sur les emplois à pourvoir,
  • Des méthodes de formation obsolètes, inadaptées aux réalités locales,
  • Des avantages sociaux trop faibles, voire inexistants

D’autres éléments viennent se rajouter à cette exploitation biaisée des talents en Afrique, par exemple :

  • Le maintien, par les gouvernements, des hauts profils retraités à leur poste dans certains secteurs,
  • La préférence pour les multinationales étrangères dans l’octroi d’unités de production,
  • Les facteurs ethniques, religieux, politiques

Le continent souffre d’un manque de coordination entre l’offre et la demande d’emploi. La démographie générale est galopante, à tel point que les gouvernements se trouvent d’ores et déjà au pied du mur. Comment résoudre cette équation complexe, lorsqu’on sait que les jeunes Africains veulent se lancer sur le marché ? Nombre d’entre eux se tournent désormais vers l’occident, grâce à la technologie, en mettant en pratique leurs formations à distance. Si cette solution est loin de faire avancer la cause africaine.

Bpifrance et Rwanda Finance Limited en partenariat pour booster l’écosystème des entreprises

Rwanda Finance Limited
Rwanda Finance Limited

Bpifrance, la banque publique d’investissement française, et Rwanda Finance Limited (RFL), une société détenue par le gouvernement du Rwanda, ont signé un protocole d’accord le 6 octobre 2020 à Paris, pour renforcer la coopération économique entre la France et le Rwanda.
 
Cet accord de coopération signé par Pascal Lagarde, Directeur exécutif de Bpifrance en charge de l’international, de la stratégie, des études et développement, et Nick Barigye, Directeur Général de Rwanda Finance Limited, témoigne de la volonté des deux institutions de soutenir et de promouvoir les échanges d’affaires et la coopération économique entre la France et le Rwanda.
 
« Ce partenariat est une étape importante pour notre écosystème financier international émergent », a déclaré Nick Barigye, directeur général de Rwanda Finance Limited. « Nous sommes heureux de nous associer à Bpifrance qui fournira une assistance technique pour attirer les services financiers traitant avec l’Afrique, afin de structurer leurs transactions par l’intermédiaire de KIFC (Kigali International Financial Center). »
 
Pascal Lagarde, directeur exécutif de Bpifrance, a ajouté : « Nous nous félicitons de cet accord qui ouvre la voie à des échanges fructueux entre nos deux institutions dans le but de développer des opportunités pour nos entreprises de part et d’autre en termes d’innovation, d’exportation et d’investissement. Bpifrance est depuis longtemps fortement impliqué dans le développement d’un solide écosystème entrepreneurial sur le continent africain. »

Bpifrance et Rwanda Finance

  • Contribuer au développement d’un écosystème d’innovation, entrepreneurial et financier au Rwanda ;
  • Promouvoir le développement des PME et ETI françaises opérant ou intéressées par le marché africain en se structurant au travers du KIFC (Kigali International Financial Center) ;
  • Développer des missions, des projets et des événements afin d’optimiser le lien entre Bpifrance et Rwanda Finance ainsi que d’autres institutions financières au Rwanda afin de générer des partenariats d’affaires.

Bpifrance, le fonds souverain français dédié aux investissements directs et indirects, notamment en partenariat avec les fonds souverains et les grands investisseurs institutionnels internationaux, propose une large gamme d’actions internationales aux institutions étrangères.

Le Rwanda a une économie stable et résistante avec un taux de croissance moyen de 8,6 % sur 10 ans. Il a également été classé premier pays d’Afrique pour la transparence de son gouvernement


Bpifrance est également l’un des principaux investisseurs français et européens avec plus de 2,5 milliards d’euros investis directement ou indirectement dans l’économie française. Avec Averroès Africa, son nouveau fonds de fonds lancé le 8 octobre, Bpifrance continue de soutenir le développement du marché du capital investissement en Afrique initié en 2003.
 
Bpifrance mène aussi des opérations de soutien auprès des Etats et des institutions étrangères en Afrique, en Europe et en Eurasie afin qu’ils puissent créer et développer leurs propres outils de financement de leur économie en accompagnant les entreprises innovantes dans leurs projets et en structurant les produits d’accompagnement et de financement (fonds d’amorçage, gamme de produits de financement de l’innovation, grille d’évaluation, etc…). Par la plateforme digitale EuroQuity, notamment sur le continent africain, Bpifrance contribue à la mise en relation de porteurs de projets avec des investisseurs ; développant un écosystème entrepreneurial créateur d’emplois qui favorise l’accès au crédit bancaire des TPE/PME (comme la création et l’optimisation d’un fonds de garantie, générant ainsi un réel effet de levier dans le financement des projets d’entreprises).

Le mandat principal de Rwanda Finance est le développement et la promotion du Centre financier international de Kigali (KIFC), qui se veut un centre financier de classe mondiale, conçu pour promouvoir les investissements étrangers et la création de milliers d’emplois hautement qualifiés dans le secteur financier au profit du Rwanda et du continent africain.
 
Le Rwanda a une économie stable et résistante avec un taux de croissance moyen de 8,6 % sur 10 ans. Il a également été classé premier pays d’Afrique pour la transparence de son gouvernement selon le rapport 2019 de Transparency International.
 
Le Rwanda offre un environnement favorable aux entreprises, d’excellentes infrastructures, une compétitivité au niveau des coûts et bénéficie d’un leadership fort avec la Vision 2035 et 2050 du gouvernement du Rwanda, qui guide la voie à suivre.
 
Le Rwanda a également établi des relations commerciales avec d’autres marchés africains, c’est un acteur clé dans la création de l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA).

BPI France
BPI France

Tunisia Digital Summit 2020

Tunisia Digital Summit
Tunisia Digital Summit

TDS innove et lance sa 4ème édition 100% digitale

Organisée sous l’égide du Ministère des technologies de la communication et inaugurée par Le Chef du Gouvernement, TDS-conference revient les 27 et 28 octobre 2020 intégralement en ligne à travers une plateforme digitale très innovante : un produit 100% tunisien développé par TPM en partenariat avec une startup tunisienne. Grâce au capital confiance des partenaires et sponsors de TDS et de leurs engagements et solidarités en ce contexte exceptionnel, TPM s’est investi depuis la crise du COVID 19 à développer une solution numérique de bout en bout pour rassembler virtuellement les acteurs et les décideurs de la transformation digitale en Tunisie, en toute sécurité contre le risque de contagion de la pandémie.

 Ce sera une 1ère en Tunisie, l’idée est de faire vivre nos participants une expérience utilisateur à la fois interactive et ergonomique. Le concept est simple et efficace : pendant les 2 jours la manifestation se tiendra en ligne sur le site web. Nos sponsors, exposants, speakers, experts et participants vont se connecter chacun en fonction de son profil à une plateforme technologique très innovante qui offrira des stands aux exposants, une visibilité aux sponsors et permettra la diffusion du programme de conférences et d’ateliers animés par nos experts et enfin un networking sous forme de rendez-vous soit en chat soit en visio-conférence. Nous avons également développé une application mobile, disponible sur android et IOs, qui va permettre aux participants à multiplier les possibilités de networking et de rencontres au-delà des deux jours de l’évènement

 TPM a également mis en place un plan de communication d’envergure axé sur des campagnes sur internet, les réseaux sociaux, radios, relations publiques et via les panneaux d’affichages numériques urbains. L’objectif est de mobiliser 1000 participants identifiés et qualifiés pendant les 2 jours de déroulement de la Webconférence et des milliers de membres à nous suivre sur les réseaux sociaux post évènement. Le message que nous souhaitons véhiculer est très fort et claire : le digital et l’innovation constituent de véritables solutions pour contourner l’impact du COVID-19 sur les entreprises et sauver le secteur de l’évènementiel, gelé depuis le mois de mars 2020.

Le site du Tuninisia Digital Summit 2020

Tunisia Digital Summit
Tunisia Digital Summit

BPI France avec Proparco lancent un fonds pour le Capital Investissement : Averroès Africa

BPI France
BPI France

C’est désormais officiel, Bpifrance et Proparco annoncent le premier closing de leur quatrième fonds de fonds pour l’Afrique, Averroès Africa. D’une taille cible de 100 millions d’euros, Averroès Africa investira dans des fonds africains dédiés aux startups et aux petites et moyennes entreprises, pour continuer de soutenir le développement du secteur privé, l’emploi et l’innovation sur le continent.

Le dispositif Averroès a été lancé en 2003 par Bpifrance et Proparco pour soutenir le développement du marché du capital investissement d’abord en Afrique du Nord puis sur l’ensemble du continent avec le lancement d’un premier véhicule panafricain (Averroès Finance III) en 2015. 

Forts du succès de ce dispositif pionnier en fonds de fonds ayant permis de drainer près de 1,2 milliard d’euros dans une vingtaine de fonds de capital investissement et plus de 150 entreprises réparties dans 40 pays africains, Bpifrance et Proparco ont souhaité poursuivre leur collaboration en lançant un nouveau véhicule – Averroès Africa. Averroès Africa, tout comme ses prédécesseurs, est ouvert à la souscription d’investisseurs tiers publics et privés, français et étrangers, qui viendront compléter le tour de table du premier closing, d’un montant de 55 millions d’euros, afin d’atteindre la taille cible de 100 millions d’euros. 

Averroès Africa reprendra la thèse d’investissement d’Averroès Finance III en ciblant des fonds de capital investissement plurisectoriels, ayant une dimension multi-pays, régionale ou panafricaine, et gérés par des équipes expérimentées. Averroès Africa aura un tropisme accru pour les fonds de capital-risque et, pour la première fois, il pourra investir dans des fonds sectoriels des services financiers, de la santé et de l’agro-industrie, en cohérence avec l’évolution du marché africain. Avec un objectif de 10 à 12 fonds en portefeuille, Averroès Africa offrira à terme une exposition à plus d’une centaine de sociétés africaines, de la start-up à l’ETI, dans tous les grands secteurs liés à l’émergence de la classe moyenne africaine, tels que les biens de grande consommation, les transports et la logistique, l’industrie, l’éducation ou les TMT.

Au-delà de la performance financière, l’équipe d’Averroès Africa aura à cœur de maximiser l’impact de ses investissements en matière environnementale, sociale et de gouvernance, en ligne avec les engagements pris par Bpifrance et Proparco. L’équipe cherchera également, comme pour les véhicules prédécesseurs, à générer des flux d’affaires entre les entreprises africaines en portefeuille et les entreprises françaises soutenues par Bpifrance et désireuses de saisir les opportunités offertes par le marché africain.

« Nous sommes très heureux de lancer ce quatrième véhicule avec Proparco, près de vingt ans après le début de nos activités d’investissement en Afrique. Sa thèse d’investissement élargie nous permettra de diversifier encore davantage notre portefeuille et de saisir un maximum d’opportunités, notamment dans de nouveaux segments technologiques porteurs. » déclare Nicolas Dufourcq, Directeur général de Bpifrance. « Ce lancement est réalisé alors que l’Afrique fait face à de nouveaux enjeux majeurs : la crise de la covid-19, qui nécessite un soutien renforcé aux petites et moyennes entreprises afin de maintenir l’activité et l’emploi, ainsi que le changement climatique, pour lequel l’Afrique est en première ligne. Averroès Africa contribuera, nous l’espérons, à répondre à ces enjeux ».

Gregory Clemente, Directeur général de Proparco, affirme : « Le lancement du 4ème fonds de fonds Averroès témoigne de l’ambition croissante du partenariat qui lie Proparco à Bpifrance. Ce nouveau véhicule a vocation à mobiliser et à orienter des capitaux publics et privés vers des secteurs parmi les plus dynamiques et porteurs d’impact en Afrique. L’expérience, les outils et le réseau de partenaires de l’AFD et de Proparco sur le continent en font les acteurs clés du financement des start-ups, TPE et PME sur le continent.

Nous sommes en effet convaincus que la résilience et le développement du continent passent notamment par le soutien des entreprises et entrepreneurs africains. C’est dans cette optique que nous avons encore accru notre appui à leur égard avec plus de 2 milliards d’euros déjà engagés depuis 2018 dans le cadre de l’initiative française Choose Africa»

Les lauréats de Suguba qui récompense les startups de la Tech

Suguba
Suguba

Suguba en partenariat avec Mercy Corps et l’Agence française de développement (AFD) organise son deuxième programme de préparation à l’investissement d’Afrique Francophone de l’Ouest pour soutenir les start-ups les plus prometteuses dans le Digital. Les huit (8) start-ups d’Afrique de l’Ouest Francophone sélectionnées pour la cohorte de ce programme sont les suivantes:

Bio Agripol (Jayseddo.com), une start-up Sénégalaise qui intervient dans le financement participatif des particuliers au service de la chaîne de valeur agricole.

Mousso (Mousso.africa/home), une start-up Sénégalaise qui met à disposition les fournitures nécessaires via un plate-forme mobile et permet un paiement différé avec 0% d’intérêt.

Dothan (Keiwa.app), une start-up Ivoirienne qui s’est donnée pour mission de développer un outil de gestion financière et d’accompagnement des TPE/PME africaines dénommé KEIWA.

Eneza (EnezaEducation.com), une EDTECH Ivoirienne qui fournit des contenus éducatifs avec pour principal objectif de surmonter les obstacles liés à l’accès à une éducation de qualité par le moyen du digital, en Côte d’Ivoire et dans la sous- région ouest-africaine.

CinetPay (CinetPay.com), une fintech Ivoirienne, créée en 2016. Nous développons des solutions digitales de paiement et de transfert d’argent, via mobile money, cartes bancaires (Visa, Mastercard) et portefeuilles électroniques.

Carfics (Carfics.com), une startup technologique Française, basée à Montpellier et tournée vers l’Afrique, qui accompagne les entreprises sur la performance opérationnelle et donc économique de leurs actifs stratégiques dans le domaine notamment du transport.

Grâce à sa collaboration avec des investisseurs de premier plan, notamment en Afrique Francophone, Afrikhaliss aidera les jeunes entreprises sélectionnées à attirer des capitaux

Shop Me Away (Shopmeaway.com), une start-up Sénégalaise, le nouveau Airbnb des colis. La plateforme Shopmeaway vous procure une adresse dans le pays que vous souhaitez pour y recevoir vos colis et les ré-expédier chez vous à moindre coût.

Kamtar (Kamtar-ci.com), une start-up Ivoirienne qui intervient dans le secteur du transport tout en collectant et livrant vos colis où vous le souhaitez. Ils procèdent par des convois internationaux vers le Ghana, le Bénin, le Nigeria, la Guinée, le Mali et le Burkina.

L’Afrique Excelle, l’adaptation Francophone de l’accélérateur technologique XL Africa de la Banque mondiale, a été le premier programme d’accélération de Suguba. Ce programme, qui a pris fin en 2019, visait à mettre en relation les startups francophones du continent avec des mentors et des investisseurs. Afrique Excelle avait permis à 10 premières startups d’Afrique subsaharienne Francophone de lever des fonds pour un montant total d’environ 10 millions de dollars, ce qui en a fait un succès total.

Les entrepreneurs sélectionnés pour Afrikhaliss seront formés et encadrés par des experts internationaux et locaux dans le cadre d’un programme sur mesure, en vue d’augmenter la visibilité de leur marque et leur donner accès à des partenaires et investisseurs potentiels. 

Grâce à sa collaboration avec des investisseurs de premier plan, notamment en Afrique Francophone, Afrikhaliss aidera les jeunes entreprises sélectionnées à attirer des capitaux.

Les activités phares comprennent deux sessions de formation résidentielles d’une semaine à Dakar (Sénégal) et une autre à Abidjan (Côte d’Ivoire), offrant aux entrepreneurs la possibilité de développer leur réseau professionnel et d’apprendre auprès de mentors, de pairs et de partenaires locaux et internationaux. La formation résidentielle à Dakar se terminera par un Pitch qui aura lieu lors de la deuxième édition du Sommet de l’investissement en Afrique Francophone où les entrepreneurs présenteront leurs start-ups à un large public d’experts en nouvelles technologies, d’investisseurs, de grandes entreprises, d’experts et de médias.

Le programme a pour partenaires les principaux fonds d’investissement et business angels actifs en Afrique Francophone. 

Pour plus d’informations sur le programme ou si vous souhaitez devenir partenaire de cette initiative, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : contact@suguba.org Le programme Afrikhaliss a été initié par Suguba et Mercy Corps, avec le soutien financier de l’Agence française de développement et est mis en œuvre par Suguba en partenariat avec Village Capital, Impact Hub Dakar et Impact Hub Abidjan.

Pour plus d’informations sur le programme ou si vous souhaitez devenir partenaire de cette initiative, veuillez nous contacter à l’adresse suivante : contact@suguba.org.

Suguba
Suguba

Madagascar : 27 millions de dollars pour l’agriculture

Les femmes dans l'agriculture en Afrique
Les femmes dans l'agriculture en Afrique

Ce financement est destiné à la mise en œuvre du Projet de développement de la zone de transformation agro-industrielle dans la région du sud-ouest de Madagascar (PTASO)

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, le 29 septembre à Abidjan, un prêt de 27 millions de dollars américains à Madagascar pour lui permettre de développer les chaînes de valeur agricoles dans sa partie sud-ouest.

Ce financement est destiné à la mise en œuvre du Projet de développement de la zone de transformation agro-industrielle dans la région du sud-ouest de Madagascar (PTASO), une initiative qui pourrait être dupliquée au niveau national pour assurer une meilleure transformation des produits agricoles. Le projet vise non seulement à inverser la tendance des faibles performances répétées sur les plans agricole et économique mais il doit également apporter une réponse aux conséquences de la pandémie de Covid‑19.

Le PTASO qui sera mis en œuvre sur cinq ans à partir de 2021 doit permettre de promouvoir les chaînes de valeur agricoles notamment celles du riz, du pois du cap, du maïs, des produits halieutiques et des petits ruminants, par le développement d’infrastructures et l’incitation du secteur privé à soutenir la transformation industrielle.

Il aura des retombées concrètes sur le quotidien de 152 000 bénéficiaires directs et 460 000 bénéficiaires indirects, dont environ 54,7% de femmes

Plusieurs activités seront ainsi financées : la mise en place des infrastructures de base de la plateforme agro-industrielle de Toliara et des centres d’agribusiness à Ankililoake et Tandadave ; l’amélioration des infrastructures de production agricole (périmètres irrigués, fermes aquacoles, etc.) et de mise sur le marché (magasins de stockage, pistes, etc.) ; le renforcement des capacités des acteurs des filières agro-industrielles (services de l’État, organisations de producteurs).

Ces actions auront pour résultats la création de richesse et d’emplois, l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la malnutrition chronique dans le sud-ouest de Madagascar.

Le PTASO couvrira près de 83000 hectares de « l’île rouge ». Il aura des retombées concrètes sur le quotidien de 152 000 bénéficiaires directs et 460 000 bénéficiaires indirects, dont environ 54,7% de femmes. À terme, il doit combler le retard de développement de la région du sud-ouest de Madagascar, qui compte six districts et 81 communes, pour une superficie de 45 000 km² et une population d’environ 1 372 000 habitants (chiffre de 2017), qui vivent, pour près de 76% d’entre eux, dans des zones rurales.

« Ce projet consolide les investissements de la Banque dans la région sud-ouest, notamment, la route RN9, le Corridor de facilitation du commerce et les 23 000 ha d’aménagements hydro‑agricoles considérés comme des modèles de projets structurants à Madagascar », a expliqué le responsable du Bureau‑pays, Cherif Mouhamed.

Les femmes dans l'agriculture en Afrique
Les femmes dans l’agriculture en Afrique

Appel à candidatures pour le Prix APO Group de la Journaliste Africaine

Prix APO Group de la Journaliste Africaine
Prix APO Group de la Journaliste Africaine

La lauréate se verra remettre une somme de 2 500 USD et bénéficiera d’une inscription à des cours de formation en ligne dispensés par l’une des universités internationales les plus réputées

APO Group (APO-opa.com), leader panafricain de la communication et du conseil aux entreprises, annonce la deuxième édition annuelle du APO Group African Women in Media (Prix APO Group de la Journaliste Africaine) qui récompense, valorise et met à l’honneur des journalistes africaines soutenant l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

Le Prix sera décerné à la lauréate lors de la 6e édition virtuelle de la conférence Africa Women Innovation and Entrepreneurship Forum (AWIEF) (AWIEForum.org) qui se déroulera les 2 et 3 décembre 2020, sous le thème « Réinventer l’entreprise pour optimiser la reprise ».

Le prestigieux événement annuel de l’AWIEF se veut une plateforme permettant à des leaders d’opinion, des experts de l’industrie, des décideurs politiques, des intellectuels, des organisations de développement et des investisseurs du monde entier de se rencontrer pour échanger, tisser des liens, partager des idées, collaborer et négocier dans un effort commun de stimulation de l’écosystème de l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

Nicolas Pompigne-Mognard, Président et Fondateur d’APO Group, a déclaré : « Avec le lancement du Prix en 2019, nous avons atteint notre objectif : mettre en lumière le travail des femmes journalistes qui racontent les histoires des femmes entrepreneures en Afrique. Fidèles à notre engagement de soutenir le développement du journalisme sur le continent, nous sommes fiers d’organiser cette édition de l’APO Group African Women in Media Award. Nous nous réjouissons à l’idée de décerner ce prix aux cotés de l’AWIEF à Johannesburg afin de célébrer les femmes journalistes et entrepreneures. »

Les candidatures à l’APO Group African Women in Media Award doivent fournir des perspectives pertinentes sur les femmes entrepreneures en Afrique, tout en s’adressant à un public international.

Le prix est ouvert aux journalistes et bloggeuses africaines, freelance ou employées par des médias, exerçant sur le continent africain et ayant réalisé un reportage diffusé ou publié en anglais, en arabe, en français ou en portugais sous la forme d’une publication imprimée, d’une émission de télévision ou de radio, sur un site web ou un blog, ayant pour audience principale l’Afrique.

Les reportages doivent avoir été diffusés ou publiés entre le 1er Janvier et le 31 Octobre 2020.

Nous nous réjouissons à l’idée de décerner ce prix aux cotés de l’AWIEF à Johannesburg afin de célébrer les femmes journalistes et entrepreneures

Les candidatures seront évaluées en fonction de leur contenu, du style, de la qualité d’analyse, de la créativité, de la dimension humaine et de l’impact sur la communauté.

Toutes les candidatures doivent être soumises par voie électronique :

– Presse écrite : télécharger le(s) scan(s) de l’article publié ;

– Radio : télécharger le lien SoundCloud ;

– Site web : télécharger l’URL ;

– Télévision : télécharger le lien YouTube.

Tout contenu vidéo doit être téléchargé sur YouTube (YouTube.com) et le contenu audio sur SoundCloud (SoundCloud.com). Si vous n’êtes pas encore inscrites sur ces sites, veuillez créer un compte afin de pouvoir importer votre reportage télévisé ou radio. Insérez ensuite le lien dans le formulaire d’inscription en ligne lors de la saisie des informations relatives au reportage.

Le formulaire de candidature en ligne est disponible sur : http://bit.ly/APOawardfr

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 31 octobre 2020. La liste des finalistes sera dévoilée le 20 Novembre 2020 et la lauréate révélée le Jeudi 3 Décembre 2020.

Prix APO Group de la Journaliste Africaine
Prix APO Group de la Journaliste Africaine

Africarena 2020

Africarena 2020
Africarena 2020

Le sommet AfricArena aura lieu en novembre prochain avec une conférence Africarena hybride en personne et en streaming !


AfricArena, la principale plateforme africaine de dealflow pour les start-ups technologiques, les investisseurs
et les entreprises, accueillera son quatrième sommet annuel les 24 et 25 novembre au Cap

Christophe Viarnaud CEO Africarena

Un sommet précédé du Bootcamp des fondateurs et des investisseurs en Capital Risque : un Week-end « non conférence » – et virtuellement avec AfricArena Air


Une plateforme faite par et pour les investisseurs et les entrepreneurs sur un marché à forte croissance


L’Afrique, où l’on trouve des innovations perturbatrices comme le paiement par téléphone portable, continue de voir, même par l’intermédiaire de Covid-19, une accélération du nombre d’opérations d’investissement dans ses start-ups technologiques, principalement qui se concentrent sur les technologies finales inclusives, l’innovation sociale et les technologies propres/hors réseau (ces secteurs représentant plus de 53 % des 2 milliards de dollars d’investissements en 2019), et représentent la prochaine grande croissance du marché de l’investissement dans les technologies.


Depuis sa création en 2017, AfricArena est une plateforme dédiée au soutien de la création de l’accès au marché et des possibilités d’investissement pour sa communauté de fondateurs toujours plus nombreuse, les business angels, les entreprises et les investisseurs en capital-risque. Conçu dans l’optique d’une approche numérique, AfricArena se compose d’une série de flux d’investissements des événements et des interventions et une plate-forme open source pour toutes les parties prenantes, le tout basé sur les principes de l’innovation ouverte et de l’esprit d’entreprise.

Depuis sa création, la marque AfricArena a a rapidement acquis une énorme crédibilité dans l’écosystème des start-ups technologiques, les start-up d’anciens élèves ayant a recueilli plus de 160 millions de dollars au cours des quatre dernières années.


La tournée AfricArena

Le sommet AfricArena est le point culminant d’une année d’événements réalisés grâce à la Tournée AfricArena

Au cours de l’année, des événements de présélection de pitchs ont lieu dans les grands pôles technologiques du continent africain à la recherche de startups à fort potentiel.

La tournée AfricArena présente des défis de terrain définis par des entreprises sponsors, telles que Air France / KLM et Amazon Web Services et partenaires institutionnels, tels que Bpifrance/Euroquity et de l’ITC des Nations unies, ainsi que les défis du « meilleur de l’écosystème » qui sont définis par AfricArena et sont ouverts à toutes sortes de start-up technologiques.

Cette année, tous les événements de la tournée ont ont eu lieu virtuellement, par le biais de webinaires, couvrant des destinations qui comprennent : le Maroc, l’Égypte, Ghana, Nigeria, Éthiopie, Rwanda, Tunisie, Kenya, Sénégal et Côte d’Ivoire.


Sommet AfricArena 2020


S’appuyant sur le succès des trois dernières éditions, AfricArena 2020 accélère cadence tout en tenant compte des mesures de santé et de sécurité requises par la norme COVID-19. Dans un effort conséquent pour soutenir l’esprit d’entreprise et la contribution économique, un sommet en personne, avec Les 24 et 25 novembre 2020, l’atelier 17
(Watershed, V&A Waterfront) au Cap . Le sommet accueillera des startups, des investisseurs, les entreprises, les médias, les représentants d’organismes institutionnels et les représentants de facilitateurs de l’écosystème de tels incubateurs et accélérateurs. L’événement de deux jours mettra en vedette plus de 40 jeunes pousses du continent pour pitcher sur l’innovation.
Les challenges sont lancés sur divers défis d’open innovation, dont ceux d’Air France, Bpifrance et Viva Tech ; ainsi que des pistes d’investissement avec les Seed, série A et série B qui lancent les premiers pitchs.

Le sommet comprendra des discours et des tables rondes d’éminentes personnalités de l’innovation technologique, des entreprises et des investisseurs


Les délégués du sommet profiteront également d’événements parallèles, tels que la « VC Night », qui favorise la mise en réseau de certains des principaux acteurs de l’avenir technologique de l’Afrique.


La conférence AfricArena et le Bootcamp de lancement

Le week-end précédant le sommet, deux programmes seront menés en parallèle : une conférence sur le capital-risque pour les investisseurs actifs dans l’espace technologique africain, et un pitching : le Bootcamp d’entraînement pour les jeunes pousses qui monteront sur scène lors du sommet.


Présentation de l’AfricArena Air :

Un nouvel élément d’AfricArena 2020 est  » AfricArena Air « , la piste numérique d’AfricArena, disponible partout dans le monde, et en fournissant une richesse de contenu co-créé avec des investisseurs, des entrepreneurs et des entreprises, et conçu pour permettre un très haut niveau d’interaction et la mise en réseau, ce qui manque souvent dans l’espace événementiel numérique.


En outre, plusieurs centres technologiques sur le continent, tels que Impact Hubs, organiseront des micro événements hybrides numériques et en personne pour profiter du flux d’actions de l’écosystème AfricArena dans le confort de leur locaux ou HUB tout en travaillant en réseau avec d’autres acteurs de l’écosystème local. Cela permettra à AfricArena d’organiser la toute première conférence sur les technologies distribuée en ligne , tout en contribuant à générer des revenus pour les centres technologiques africains, en encourageant un nouveau niveau d’interaction dans notre « nouvelle réalité » et ainsi faire connaître l’axe principal d’AfricArena – la mise en réseau.

Zimkhita Buwa, membre du conseil d’administration de Silicon Cape, l’écosystème d’accueil d’AfricArena, a fait le constat suivant « en tant qu’organisation engagée dans l’entrepreneuriat technologique, nous ne pourrions pas être plus heureux de soutenir AfricArena en tant que premier grand événement technologique à avoir lieu en direct cette année après la COVID-19
et avec son approche hybride innovante. Cet événement est essentiel pour les entrepreneurs de l’ensemble du continent et bien sur pour les investisseurs qui représentent un important réseau d’opérateurs financiers et ceux qui collectent des fonds. »

Christophe Viarnaud, fondateur d’AfricArena, a ajouté : « Plus que jamais dans un monde COVID-19, les connexions humaines – qu’elles soient personnelles ou virtuelles – sont essentielles à la croissance des entreprises et des investissements. Les relations sont fondées sur la confiance et nous sommes ravis d’innover une fois de plus avec un ensemble très solide d’outils technologiques sous la forme d’AfricArena Air et d’autres services qui sera bientôt annoncé. Nous continuons à nous efforcer de contribuer à l’activité des entreprises technologiques africaines les entrepreneurs et les investisseurs. Nous nous réjouissons d’accueillir nos hôtes physiquement et numériquement dans quelques semaines ».

www.africarena.com

Africarena 2020
https://www.africarena.com Africarena 2020

Journée Internationale du café : Nestlé veut dynamiser la production

Café en Ethiopie Bosch
Café en Ethiopie

François Dadi Serikpa, planteur de café à Gnamagnoa en Côte d’Ivoire, a rejoint le Nescafé Plan de Nestlé (Nestle-cwa.com) depuis une dizaine d’années. Les rendements des plantations de café appartenant à sa famille depuis des générations étaient médiocres et ne lui permettaient pas de gagner sa vie convenablement pour subvenir aux besoins de sa famille. Dans le cadre du Plan, il a travaillé d’arrache-pied avec des ingénieurs agronomes de Nestlé qui lui ont enseigné de meilleures pratiques agricoles et des techniques pour cultiver des caféiers écologiquement plus durables. Quatre (4) ans plus tard, Dadi se réjouissait d’avoir quintuplé sa production et de récolter plus de deux tonnes de café à l’hectare. Dadi incarne par son histoire les exemples de réussite de milliers d’agriculteurs de 11 pays ayant rejoint le Nescafé Plan à travers le monde.

L’Afrique représente environ 12% de la production mondiale de café et la qualité et l’arôme des grains africains sont très appréciés des amateurs de café du monde entier

Dadi figure parmi les millions d’agriculteurs dans le monde confrontés à la menace d’une crise de la production de café provoquée par le changement climatique (bit.ly/2SdXuHZ). Les caféiers ont besoin d’une température, d’une lumière adéquates et d’un taux d’humidité bien précis pour se développer normalement. Or, la hausse des températures réduira de 50% les zones propices à la culture du café d’ici 2050 (bit.ly/3jmjhsQ). Les pénuries d’eau ont également conduit à l’abandon de certaines plantations de café ou à leur conversion à d’autres usages. En Côte d’Ivoire, la production de café, qui s’élève généralement à 100 000 tonnes métriques par an, a été durement affectée par les variations du régime pluviométrique saisonnier ayant réduit les ressources en eau de 15%.

L’Afrique représente environ 12% de la production mondiale de café (bit.ly/3n2Xx7I) et la qualité et l’arôme des grains africains sont très appréciés des amateurs de café du monde entier. La Côte d’Ivoire est le premier producteur de café d’Afrique de l’Ouest et le troisième d’Afrique subsaharienne. Cependant, des scientifiques ont lancé un avertissement selon lequel, faute de mesures de conservation, de suivi et de préservation des semences (whr.tn/3l3ducd), des millions de planteurs de café du continent pourraient perdre leurs moyens d’existence, ce qui affecterait leur niveau de vie et celui de leur famille.

Revitaliser, réhabiliter et replanter

D’importants efforts visant à redynamiser la culture du café et augmenter les rendements des plantations sont aujourd’hui déployés sur le continent, afin d’améliorer les revenus des caféiculteurs, d’encourager les jeunes à se lancer dans la culture du café et d’accroître le développement économique de la région.

Pour Nestlé, il est possible de parvenir à une culture durable du café en Afrique centrale et de l’Ouest. C’est pourquoi la Société participe aux efforts de revitalisation, de réhabilitation du secteur et de replantation durable.

Nous nous engageons dans cette voie pour faire progresser la santé de notre planète et le progrès social et promouvoir un système d’alimentation durable et sain

Des techniques agricoles, telles que l’adaptation du système de culture des caféiers, notamment la structure, le nombre de branches et la forme de la canopée, ont été introduites pour favoriser la croissance des arbres. Des formations en groupe ou individuelles et des outils agricoles ont également été fournis aux planteurs de café ivoiriens pour leur montrer les avantages de l’élagage et de l’entretien des plantules et des arbres.

Grâce à ces initiatives, environ 6 750 hectares de caféiers ont été plantés et plus de 2 000 hectares de plantations de café ont été regénérés en Côte d’Ivoire. Ces efforts ont produit 2 000 tonnes métriques supplémentaires de café et entrainé une augmentation de 25% des revenus des planteurs.

En République démocratique du Congo, Nespresso (bit.ly/36gSY3M) a récemment annoncé son engagement à long terme en faveur de la revitalisation du secteur du café dans le pays, du soutien des planteurs congolais et de la restauration de la production dans les régions où celle-ci est menacée.

L’avenir du café

Cependant, promouvoir de tels changements de pratiques en matière de production agricole et accélérer le développement économique passe par un effort collectif.

L’an dernier, l’Organisation interafricaine du café (IACO) s’est associée au Centre international pour l’agriculture et les biosciences (CABI) et à l’Organisation du café (ICO) pour lancer un fonds doté de plusieurs millions de dollars en soutien au secteur africain du café (https://bit.ly/34aQvW0).

En 2018, le ministère de l’Agriculture ivoirien a lancé une campagne de taille des caféiers pour soutenir les planteurs et fixé un objectif de production de 350 000 tonnes métriques. Même si cette cible n’a pas été atteinte et que les volumes de production ont continué à décliner, ce type d’initiative visant à donner un coup de pouce à la production est indispensable, car sans action collective l’avenir du café de qualité serait gravement menacé.

« Le secteur du café, producteurs et exportateurs compris, aux côtés des gouvernements africains et du monde entier, doivent tous ensemble prendre des mesures rapides contre le changement climatique. C’est extrêmement important pour Nestlé, c’est pourquoi notre PDG, Mark Schneider, a souscrit à l’appel « Ambition 1,5°C entreprises » lancé par les Nations Unies, invitant les entreprises à atteindre l’objectif zéro émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2050 (bit.ly/3jhITXS). Nous nous engageons dans cette voie pour faire progresser la santé de notre planète et le progrès social et promouvoir un système d’alimentation durable et sain », a déclaré Fatih Ermis, Responsable des services agricoles de Nestlé en Afrique Centrale et de l’Ouest.

Scott Coles, Directeur commercial du secteur du café chez Nestlé Afrique centrale et de l’Ouest, a rajouté : « En travaillant main dans la main, nous serons en mesure d’autonomiser et de soutenir à long terme les planteurs de café locaux et leurs collectivités pour qu’ils régénèrent leurs exploitations et leurs économies locales, tout en répondant à la demande croissante de café en Afrique subsaharienne. Toutes ces étapes contribueront considérablement à la réalisation de notre objectif : libérer le pouvoir de l’alimentation pour améliorer la qualité de vie de chacun, aujourd’hui et pour les générations à venir. »

Orange Campus Africa pour former en ligne

Orange Campus Africa
Orange Campus Africa

Depuis le début de la crise sanitaire, les initiatives d’Orange Middle East & Africa (Orange MEA) en faveur de la formation en ligne se sont multipliées

A l’occasion du GSMA Thrive Africa (bit.ly/34ekTib), Orange (Orange.com) annonce le lancement de sa plateforme de formation en ligne « Orange Campus Africa », en partenariat avec l’Université Virtuelle du Sénégal (UVS). Hébergée dans son data center situé en Côte d’Ivoire elle a été conçue pour réunir dans un seul et même endroit des contenus émanant de partenaires de renoms dans l’éducation et la formation.

Depuis le début de la crise sanitaire, les initiatives d’Orange Middle East & Africa (Orange MEA) en faveur de la formation en ligne se sont multipliées. De mars à juin, quinze de ses filiales ont rendues gratuites les connexions mobiles vers une sélection de cours issues de partenaires internationaux et africains.

«Orange souhaitait proposer une plateforme globale qui permette de subvenir aux besoins spécifiques des populations, des universités et entreprises africaines » indique Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa. Il ajoute « Nous souhaitons que les universités puissent s’appuyer sur des formations en ligne pour offrir des formations additionnelles et cibler plus d’étudiants. Les étudiants et les professionnels pourront aussi suivre ces formations à titre personnel, et obtenir une certification, voire un diplôme, reconnu dans leur pays. C’est un grand pas en avant, réalisé avec les institutions africaines, qui a le potentiel d’impacter positivement la formation et donc l’emploi dans nos pays. » 

Orange souhaitait proposer une plateforme globale qui permette de subvenir aux besoins spécifiques des populations, des universités et entreprises africaines

Les atouts de cette plateforme portent sur l’adaptation des formations aux contextes locaux (culturels, économiques, …), l’optimisation des accès depuis smartphones, le paiement mobile en monnaie locale pour des services additionnels ou premium (tutorat ou certification par exemple).

Les universités africaines peuvent s’appuyer sur cette plateforme pour enseigner de nouvelles matières, notamment dans les technologies et l’économie numérique, essentiels pour le développement des pays et générateurs d’emplois. La plateforme permet également aux universités d’assurer le suivi en ligne de leurs étudiants, et même de compléter les formations par des classes virtuelles. Cet enseignement en ligne et en présentiel, est un atout pour augmenter le nombre d’étudiants et abolir les barrières liées à l’éloignement géographiques des étudiants. Les entreprises peuvent également former leurs collaborateurs sur la base de formations universitaires ou issues d’autres entreprises (partenaires, fournisseurs de produits, etc).

Dès aujourd’hui Orange Campus Africa propose des formations issues des Universités Virtuelles de Tunis et du Sénégal, des Universités Numériques Françaises UNIT (Ingénierie et Technologie) et AUNEGE (Économie et Gestion), du cabinet de formation Finafrique et de l’école d’ingénieurs en informatique EPITA. Une dizaine d’autres institutions européennes et africaines ont confirmé leur souhait de distribuer très prochainement leurs formations. Par ailleurs, les Orange Labs proposent des formations sur les bases de la programmation, et la GSMA (l’association des opérateurs mobiles) des contenus sur l’acculturation à l’internet pour lutter contre la fracture numérique.

Les petites structures proposant des formations, comme les start-up ou organisations locales, pourront également bénéficier d’un hébergement et d’une visibilité.

Au-delà des services en ligne fournis par la plateforme, le savoir-faire de l’UVS pourra accompagner la montée en compétence du monde universitaire africain dans ce domaine nouveau mais incontournable pour répondre à la demande : « Nous sommes fiers de contribuer à ce projet qui, comme celui de l’UVS, aborde une mission d’enseignement pour tous, associant les meilleures pratiques du numérique et une nouvelle expérience d’apprentissage au moyen des TIC. C’est de plus un dispositif permettant de poursuivre l’apprentissage efficacement et en toute sécurité dans un contexte imprévisible de crise sanitaire, pour laquelle l’UVS continue de mobiliser de nombreuses ressources au service des populations éprouvées » déclare le professeur Moussa LO, Coordonnateur de l’UVS

Orange Campus Africa
Orange Campus Africa

Orange lance avec Google le Sanza touch sous Android

Sanza touch avec Orange et Google
Sanza touch avec Orange et Google

Le prix des appareils reste l’un des obstacles les plus importants à l’adoption des smartphones en Afrique. Le coût moyen d’un smartphone entrée de gamme en Afrique dépasse encore aujourd’hui 60 % du revenu mensuel moyen rendant les smartphones largement inaccessibles pour la majorité de la population.

Le Sanza touch sera proposé au prix de 35 euros

Dans le cadre de la programmation du GSMA Thrive Afrique 2020, Orange annonce le lancement du Sanza touch – un smartphone Orange exclusif et l’appareil 4G Android (Go edition) le plus abordable du marché. Ce nouveau lancement prometteur, effectué en collaboration avec Google, s’appuie sur les efforts déployés depuis le lancement d’Android (Go edition) en 2018 pour accélérer le rythme de l’adoption numérique à travers le continent. Ce téléphone coûtera environ 30 $US, un prix très abordable destiné à faire de ce smartphone l’appareil le plus accessible du marché dans le but de favoriser l’inclusion numérique et de fournir à davantage de personnes un accès à l’Internet mobile.


Le Sanza touch est une alternative accessible à tous en raison de son prix et de ses caractéristiques. Il intègre notamment l’application Payjoy, qui permet aux clients d’aller audelà de la barrière budgétaire en payant leur smartphone en plusieurs fois.

Ce smartphone 4G Android (Go edition), dispose d’un écran 4.0’, d’une mémoire de 8Go et d’une batterie de 1750 mAh offrant une autonomie de plus de 4h en streaming vidéo. Les clients retrouveront toute la collection d’applications d’Orange (Orange et moi, Orange Money, Livescreen pour rester informé à tout moment), ainsi que les applications les plus populaires comme YouTube Go, Google Go, Facebook et WhatsApp.

La gamme Sanza a été lancée pour la première fois en avril 2019 dans 13 pays d’Afrique et du Moyen-Orient. Elle permet à de nombreux clients de découvrir Internet pour la première fois et de profiter des avantages offerts par la connectivité.
À compter du mois d’octobre 2020 le smartphone Sanza touch sera proposé avec une offre mobile (appels, SMS, Internet) à environ 30 $US. Il sera commercialisé dans la plupart des pays de la zone Afrique et Moyen-Orient, à commencer par la Guinée-Bissau, la Côte d’Ivoire et Madagascar.


Pour Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa :

« Orange souhaite accélérer fortement l’accès à la connectivité sur le continent africain. Une des barrières à l’utilisation d’Internet est le prix et la facilité d’utilisation de la plupart des smartphones. Le partenariat avec Google pour proposer à la vente le smartphone Sanza touch nous permettra de résoudre ce problème grâce à son prix abordable et à ses fonctionnalités avancées. Alors que 90 % de la population mondiale est désormais couverte par le haut débit mobile, 3,3 milliards de personnes qui, bien qu’elles vivent dans des zones couvertes par le haut débit mobile, restent non connectées pour des raisons de coût, de faible niveau d’alphabétisation et de compétences numériques. »


Mariam Abdullahi – Directrice, Plateforme Partenariats, Android et Play – Afrique pour Google

« Notre mission chez Google consiste depuis toujours à “organiser les informations du monde et les rendre universellement accessibles à tous”. Nous remplissons cette mission en créant et en fournissant nos produits et services par le biais de partenariats clés comme celui qui nous lie à Orange. Nous sommes enthousiastes par les possibilités infinies offertes par ce smartphone Sanza touch en termes d’opportunité d’apprentissage, d’opportunités économiques et d’accessibilité numérique. L’objectif de nos appareils Android, y compris cet appareil Android (Go edition) ultra-abordable unique au monde, est d’apporter la puissance de l’informatique à tous, de manière équitable. Nous ne pouvons concrétiser cet objectif que si chacun est en mesure d’accéder à des appareils à des prix abordables afin de les utiliser dans le cadre de leur vie quotidienne et accéder aux avantages offerts par le monde numérique. »

Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte 124 millions de clients au 30 juillet 2020. Avec 5,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019 et une croissance annuelle de 6%, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte 54 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au MoyenOrient.

Sanza touch avec Orange et Google
Sanza touch avec Orange et Google

La BAD au CA du Forum mondial sur l’investissement des «Business Angels»

World Business Angels Investment Forum
World Business Angels Investment Forum

Le Forum mondial sur l’investissement des « Business Angels » collabore avec un large éventail d’institutions pour contribuer à façonner l’avenir

La Banque africaine de développement a intégré le Conseil d’administration du Forum mondial sur l’investissement des « Business Angels » (WBAF) pour représenter les marchés boursiers en démarrage, les écosystèmes d’entrepreneuriat et de start-up, les petites et moyennes entreprises et les entreprises à forte croissance ainsi que les « investisseurs providentiels » (« angel investors ») et les fonds de capital-investissement en Afrique.

Le directeur du Département du développement industriel et commercial de la Banque, Abdu Mukhtar, siègera au nom de la Banque au sein du Conseil d’administration du WBAF.

Nous sommes heureux d’accueillir la Banque africaine de développement comme membre du Conseil d’administration international du WBAF

« Nous sommes heureux d’accueillir la Banque africaine de développement comme membre du Conseil d’administration international du WBAF, a déclaré Baybars Altuntas, le président exécutif du Forum. Je suis convaincu qu’avec la Banque en notre sein, le WBAF sera en mesure d’offrir un vaste éventail de possibilités aux start-ups, aux scale-up et aux entreprises à forte croissance en Afrique, celles qui ouvriront les portes du développement économique. En travaillant ensemble par-delà les frontières, grâce à une vision commune et en gardant à l’esprit cette dynamique intelligente, nous nous trouvons en très bonne position pour apporter des changements positifs à l’Afrique et à l’économie mondiale. »

Le WBAF a pour but de favoriser l’accès au crédit pour les entreprises, de leur création à leur développement, dans le but de créer plus d’emplois et d’apporter davantage de justice sociale dans le monde. Le Forum collabore avec un large éventail d’institutions pour contribuer à façonner le monde de demain.

La Banque africaine de développement est la principale institution de financement du développement en Afrique, et aussi la seule à posséder une notation financière AAA (triple A) de la part des principales agences internationales. La Banque lutte contre la pauvreté et se consacre à l’amélioration des conditions de vie sur le continent en encourageant les investissements publics et privés dans des projets susceptibles de stimuler le développement économique et social. La Banque compte 81 actionnaires, parmi lesquels 54 pays membres régionaux et 27 pays non‑africains. En novembre 2019, la Banque disposait d’un capital de 208 milliards de dollars américains après le succès historique d’une nouvelle augmentation de capital. 

« Je suis ravi de rejoindre le Conseil d’administration du WBAF et je suis très impressionné par les ambitions qu’il affiche, a déclaré Abdu Mukhtar. L’aide à l’innovation, à l’entrepreneuriat et au développement des PME est très importante pour nous, d’autant plus que ces domaines sont directement liés à certains de nos objectifs de développement, notamment la création d’emplois et l’autonomisation des femmes. Je me réjouis de collaborer avec les experts du Conseil d’administration du WBAF et j’ai la certitude que le WBAF et la Banque auront un grand impact sur les marchés des start-up, des investissements « providentiels » et des PME en Afrique. Le but ultime est de créer plus d’emplois et d’apporter davantage de justice sociale en Afrique. »

Le WBAF est associé au Partenariat mondial du G20 pour l’inclusion financière (GPFI), une plateforme pour les membres du G20, les pays non‑membres du G20 intéressés et les parties prenantes concernées qui favorise l’inclusion financière et met en pratique le plan d’action du G20 en faveur de l’inclusion financière. Parmi les membres du Conseil d’administration figurant notamment Abdulaziz Al-Khalifa, directeur général de Qatar Development Bank, Abdul Malek Al Jaber, président du Réseau des « Business Angels » pour le Moyen‑Orient, Hashim Hussein, directeur du Bureau de promotion des investissements et de la technologie à l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), et Inderjit Singh, co-président du Forum mondial de l’entrepreneuriat.

World Business Angels Investment Forum
World Business Angels Investment Forum

Sport en Commun : le sport en développement économique et social

Sport en Commun
Sport en Commun

Initiée par l’AFD (Agence française de développement), la plateforme panafricaine Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement, en novembre 2020.
 

La plateforme panafricaine Sport en Commun a pour mission de connecter les porteurs de projets à fort impact sur le développement par le sport en Afrique avec des structures capables de financer leurs actions et de les accompagner dans leur réalisation. L’ensemble de ses actions est porté par la conviction que le sport est un levier de développement fort et qu’il contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Sport en commun répond à trois besoins essentiels identifiés par les acteurs de l’écosystème : le financement, l’accompagnement et la mise en relation. A travers des services et une offre riche, Sport en Commun apporte des solutions concrètes pour accélérer la structuration des projets, capitaliser les fonds disponibles et orienter les financements de manière optimale selon les projets et les besoins.

Découvrir la plateforme SportenCommun

Sport en Commun, un levier de développement économique et social

Sport en Commun s’inscrit dans la continuité du discours prononcé par le Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en 2017 qui a placé le sport comme « un levier pour la jeunesse et le développement économique et social en Afrique ». Confié à l’Agence française de développement (AFD) en février 2018, à l’occasion de la visite du président George Weah, ce projet ambitieux est aujourd’hui piloté par la structure sénégalaise Sport Impact, qui en assure l’animation ainsi que la gestion des services et des fonctionnalités.

Secteur économique porteur, le sport est estimé actuellement à 2 % du PIB mondial par I’OCDE, contre 0,5 % dans les années 1970. En Afrique, d’importants besoins d’investissements se font sentir car le développement du secteur sportif, malgré sa grande popularité, y reste insatisfaisant. Les projets, bien que nombreux, peinent à voir le jour faute de moyens et de soutien : manque d’infrastructures et d’équipements sportifs sur l’ensemble du continent, cadres formés à la gestion du secteur et au management du sport en nombre insuffisant, etc. Les défis à relever sont nombreux.

Enfin, et c’est sans doute plus important, un dialogue organisé reste à construire entre les différentes parties prenantes de la filière sport pour qu’elle puisse émerger durablement et positivement. C’est là, la principale mission de Sport en Commun.

« L’objectif de Sport en Commun est ambitieux à plusieurs titres : non seulement le projet porte haut les Objectifs de Développement Durable et s’inscrit dans une logique de développement économique et social à long terme, mais il apporte également des réponses concrètes à tout un secteur en quête de structuration » déclare Nelson Camara, Président de Sport Impact. « Nous travaillons depuis plusieurs mois sur l’offre de la plateforme, Sport en Commun remporte déjà une vive adhésion de la part du monde sportif, des ONG et de nombreux acteurs de l’écosystème sport et développement en Afrique à qui nous l’avons présentée ».


Une offre déjà riche

En juillet dernier, face à la pandémie de Covid-19, Sport en Commun a lancé un appel à projets dédié au financement d’initiatives sur la thématique « Sport et Santé », co-financé par l’AFD et la FIFA. A destination des structures africaines et des associations et fondations françaises, l’appel à projets « Sport et Santé » finance des initiatives jusqu’à 40 000 €.

Clos le jeudi 10 septembre, la première phase de cet appel à projets a enregistré plus de 1 000 demandes d’inscription en l’espace de seulement six semaines.

En outre, deux programmes innovants seront relayés sur la plateforme Sport en Commun :

> l’appel à microprojets « Sport & Développement » porté par l’ONG La Guilde, dont l’objectif est d’accompagner et de financer des microprojets de sport au service du développement en Afrique et en Haïti ;
> l’incubation de projets portés par des athlètes qui s’inscrit dans le cadre du partenariat entre l’AFD et le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Les Sport Impact Leaders : des athlètes impliqués

Sport en Commun regroupe une communauté d’athlètes engagé(e)s dans l’atteinte des Objectifs de Développement Durable. Véritables leaders de la plateforme, en particulier auprès de la jeunesse africaine, ils participeront à plusieurs événements organisés par Sport en Commun en partenariat avec les acteurs locaux. On distingue notamment au sein de la communauté : Géraldine Yema Robert, Séverine Desbouys, Amy Mbacke Thiam, Diandra Tchatchouang, Youssouf Mulumbu, Diana Gandéga, Aby Gaye, François Trinh-Duc, entre autres.


La plateforme Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement qui se tiendra à Paris les 11 et 12 novembre 2020

A propos de Sport en Commun :
Sport en Commun est une plateforme panafricaine, pilotée depuis Dakar, qui a pour mission de favoriser l’accompagnement et le financement de projets liés au développement par le sport en Afrique.

En s’appuyant sur l’offre de solutions existantes comple?te?es par une offre de services sur-mesure, la plateforme Sport en Commun se positionne en guichet unique à travers quatre principales missions :

  • Favoriser et accélérer le financement des projets de toute taille (micro, méso et macro)
  • Favoriser et accélérer l’accompagnement des projets sur toute leur durée de vie
  • Fluidifier les mises en relation et interactions entre acteurs
  • Assurer la promotion de la thématique et favoriser le partage et retour d’expériences

Sport en Commun
Sport en Commun

Food Temple Africa

Food temple Africa
Food temple Africa

Le Food Temple Africa s’installe pour 48 heures au Carreau du Temple. Un ‘car rapide’ chargé de saveurs nouvelles et de toques à découvrir dans le cadre de la saison Africa2020. « Des gastronomies populaires accessibles à tous, une alimentation saine et de saison, une agriculture responsable portée par des professionnels engagés, un esprit de fête et de partage », nous promet Sandrina Martins, la directrice de ce lieu piloté par la Mairie de Paris.

En lever de rideau, comme pour chauffer les fourneaux, la chanteuse et maîtresse des platines Cléa Vincent partagera son afro-pop sensuelle avec les chanceux du vendredi soir. Et du samedi matin au dimanche soir, place à la régalade… Expo photo, films, marché des marques, ateliers, leçons de chefs, débat, brunch dominical, un riche programme concocté avec le Carreau du Temple par la Maison de l’Afrique et le Conseil présidentiel pour l’Afrique.

https://www.carreaudutemple.eu/food-temple-africa

Trois questions à la directrice de la communication et du développement de la Maison de l’Afrique, Carole Sagbo.

Pourquoi êtes-vous partenaire de cet événement ?

C. Sagbo – La Maison de l’Afrique est née du souhait des responsables politiques et des milieux d’affaires africains de voir se créer à Paris un lieu de rencontres et un centre d’information pour permettre d’élargir le champ d’action des ambassades africaines en France et en Europe. Elle est aujourd’hui une plateforme de relations publiques au service des États africains et un lieu où se rencontrent et dialoguent la diaspora africaine et les acteurs de l’économie. Sa mission première est la promotion de l’économie, des arts et des cultures de tous nos pays. Les activités de promotion étant son cœur de métier, la Maison de l’Afrique organise régulièrement divers événements, en son nom propre ou à la demande des États et des institutions de tous secteurs d’activités.

Parmi les sujets de prédilection de la Maison figure la gastronomie, qui fait d’ailleurs l’objet d’une rubrique à part entière sur notre site internet. On oublie trop souvent que la cuisine fait partie intégrante de la culture. Il convient également de rappeler que l’Afrique c’est 54 États avec des zones géographiques ayant des influences différentes, des recettes certes communes à certaines régions, mais également des recettes propres à chaque pays. La cuisine africaine ne se limite donc pas au Yassa ou au Mafé.

Le festival Food temple Africa représente ainsi une opportunité unique de mettre à l’honneur l’Afrique et de présenter cette grande variété de produits alimentaires Made in Africa, certains encore méconnus, d’autres oubliés et qui reviennent au goût du jour. Il faut le reconnaître, nos gastronomies sont peu connues, pas populaires et souffrent de beaucoup de préjugés. Nous devons tous œuvrer à briser ces clichés et ces barrières qui nous éloignent des autres cultures, et travailler à populariser les cuisines africaines. Aussi, nous a-t-il semblé naturel de nous associer à cet événement haut en couleur qui, nous l’espérons, permettra de mieux faire connaître les gastronomies africaines, et de redonner leurs lettres de noblesse aux arts culinaires africains. La cuisine retisse les liens et a ce singulier pouvoir de nous rassembler par-delà nos différences, autour du plaisir originel et universel des arts de la table.

Selon quels critères avez-vous sélectionné les chefs et les exposants ?

CS – En qualité de partenaires principaux de ce festival gastronomique dédié à la savoureuse et généreuse cuisine du continent africain, la Maison de l’Afrique et le Conseil présidentiel pour l’Afrique (CPA) ont pleinement participé à la construction de son programme. Pour la sélection des chefs qui animeront des ateliers et des master classes pendant le festival, nous avons tout d’abord souhaité que l’Afrique soit représentée dans toute sa diversité. Ainsi peut-on retrouver des chefs originaires du Bénin (Georgiana Viou), du Sénégal (Rougui Dia et Fatou Meite), de Côte d’Ivoire (Moulaye Fanny), du Gabon (Anto Cocagne), du Cameroun (Christian Abegan), de Mauritanie (Harouna Sow), sans oublier le Haïtien Elis Bond, pour ne citer que ceux-là. Ces chefs ont également été sélectionnés pour leurs talents et styles culinaires uniques, ainsi que pour leur capacité à proposer une cuisine africaine hors des sentiers battus et qui brise les aprioris sur des plats encore trop peu connus. Leur cuisine s’inspire pour la plupart des classiques des cuisines africaines, revisitées et présentées de façon moderne, tout en conservant l’authenticité des saveurs africaines.

Pour ce qui est des exposants, nos choix se sont portés sur des marques africaines, présentant pour la plupart des produits d’exception sélectionnés avec le plus grand soin. En effet, la Maison de l’Afrique s’est particulièrement intéressée ces derniers mois aux produits d’épicerie fine sous influence africaine, notamment pendant l’organisation de son popup de Noël en décembre dernier. Nous avons ainsi pu découvrir de nombreuses marques proposant de très bons produits modernes et raffinés, au packaging soigné, des produits qui gagnent absolument à être mieux connus et permettent de faire une cuisine subtile, sans pour autant perdre l’identité africaine. Originaires d’Afrique et souvent cuisinés à l’européenne, ces produits sont en outre une réelle illustration du métissage des cultures, métissage qui se retrouve également dans la cuisine afro-fusion aujourd’hui très à la mode.

Le patrimoine culinaire africain n’a définitivement rien à envier aux autres et à travers cette sélection de chefs et d’exposants, c’est une autre image de l’Afrique et tout un pan de notre culture culinaire qui seront présentés. Et tout ceci gagne à être connu en Europe et partout ailleurs dans le monde, sans oublier la potentielle manne économique que représente cette gastronomie.

Quel est, quel sera la place du continent dans le devenir de l’industrie agro-alimentaire ?

Le continent africain a un rôle primordial à jouer au cours des prochaines années car le potentiel de son secteur agro-alimentaire demeure largement inexploité. Pourtant, le continent détient environ 65 % des terres arables de la planète et dépense chaque année plus de 50 milliards de dollars pour l’importation de denrées alimentaires. À titre d’exemple, le riz, aliment de base de nombreuses populations africaines, est encore le premier produit alimentaire importé. Le continent rassemble de nombreux autres atouts : la diversité des conditions agro-climatiques, ses importantes façades maritimes qui lui donnent une grande variété de territoires agricoles, pastoraux et halieutiques, propice à une production très variée, sans oublier sa population jeune et active.

Avec des rendements agricoles les plus faibles au monde, le secteur agricole est le moins rentable de l’économie locale. Ceci s’explique par la faible utilisation des intrants agricoles, les pertes post récoltes encore trop importantes et les techniques culturales peu adaptées. Selon les données de la Banque mondiale, la population africaine devrait doubler d’ici 2050 et plus de la moitié vivra dès 2030 dans les villes. En outre, avec l’élévation du niveau de vie, le marché des produits agro-alimentaires en Afrique pourrait fortement augmenter également d’ici 2030, passant de 313 à 1 000 milliards de dollars. La demande pour les produits agricoles et agro-alimentaires va de fait considérablement augmenter dans les prochaines années, parallèlement à un potentiel de production colossal.

Les secteurs de l’agriculture et de la transformation agro-alimentaire sont aujourd’hui de toute évidence en pleine mutation dans le monde entier et l’innovation s’avère indispensable pour nourrir une population croissante et pour faire face au changement climatique. En Afrique, les enjeux sont d’autant plus importants avec l’objectif d’autosuffisance alimentaire, la gestion du stress hydrique, les enjeux sociaux et économiques. Le développement de nouveaux modèles et solutions vont ainsi se révéler indispensables, pour relever les défis agricoles spécifiques au continent.

C’est d’ailleurs pour débattre de ces problématiques majeures et mettre en valeur les filières agricoles, les savoir-faire et les produits africains, que la Maison de l’Afrique et le Conseil présidentiel pour l’Afrique organisent une conférence dans le cadre du Food Temple Africa, le samedi 26 septembre. Cette dernière a un objectif double : mettre en valeur les gastronomies africaines et des filières de produits locaux d’excellence, notamment des filières agro écologiques africaines ; démontrer le potentiel économique des métiers de l’agribusiness et de la gastronomie, en Afrique et au sein de la diaspora, en valorisant des parcours d’excellence d’entrepreneurs et d’acteurs du secteur agricole sur le continent.

Pour terminer, entrons dans la confidence et dites-nous quels sont vos plats préférés ?

Je suis moi-même originaire de l’Afrique de l’Ouest et plus précisément du Bénin et ai toujours été passionnée par la cuisine. Très jeune déjà, j’aimais participer à la confection des mets aux côtés de ma mère et ai même songé un moment faire de la cuisine mon métier. Mes plats préférés sont surtout les sauces africaines à base de feuilles (le gboma dessi et l’adémè dessi qu’on retrouve au Bénin et au Togo, le ndolè du Cameroun) et la sauce gombo consommée dans de nombreux pays. Ayant quelque peu vécu en Ethiopie plus jeune, j’ai également une vraie appétence pour l’injera, galette à base de teff, une variété de céréale riche en fibres, en fer et en minéraux, sans gluten. Elle fait partie du quotidien en Ethiopie, où elle accompagne quasiment chaque repas pour saisir viande et légumes.

Carole Sagbo

Coder.africa la Tech Afrique de demain

coder.africa
coder.africa

Imaginez, si vous étiez initié à l’informatique à l’âge de 9 ou 12 ans, où seriez-vous aujourd’hui ?
Il y a une grande possibilité que cela soit un grand levier quel que soit votre métier actuel…

C’est justement ce que propose l’initiative coder.africa !

Aphrodice Mutangana

Coder.Africa (https://coder.africa/) c’est une initiative visant à introduire différents groupes d’âge dans le monde de la programmation.

Cette initiative vise à introduire :

  • Enfants âgés de 6 à 9 ans à un programme appelé Scratch
  • Enfants âgés de 10 à 12 ans au HTML et CSS
  • Adolescents âgés de 13 à 15 ans au HTML, CSS et JavaScript

Ce programme destiné aux enfants de 6 à 15 ans débute le 28 septembre 2020 et ça sera 100% en ligne.

Les autres programmes à démarrer en octobre et novembre 2020 sont :

Un programme pour les adolescents et les professionnels qui souhaitent apprendre JavaScript et Python. Il s’agira également d’un programme spécifique destiné à enseigner aux femmes développeurs comment développer l’USSD et l’IVR.

L’objectif est d’équiper la jeune génération de compétences technologiques. En 2030, 230 millions d’emplois en Afrique nécessiteront des compétences technologiques ou une formation technique.

Savez-vous qu’en 2040, l’Afrique aura 800 millions de personnes en âge de travailler !

L’objectif de Coder.africa est d’équiper la jeune génération des compétences nécessaires au 21ème siècle qui les aideront à créer leurs propres emplois ou à devenir des meilleurs développeurs capables de fournir des solutions technologiques personnalisées.

Les cours sont gratuits et en ligne. Vous pouvez soutenir cette initiative https://coder.africa/donate  en faisant un don et d’ici la fin de l’année, l’initiative vise à toucher 1000 personnes formées dont au moins 40% d’entre elles sont des femmes.

coder.africa
https://www.coder.africacoder.africa

Au Sénégal le PAVIE présente des résultats prometteurs

Sénégal agriculture Pavie
Sénégal agriculture Pavie

Au Sénégal, Marie et Aminata font partie des premiers bénéficiaires de la première phase du Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes (PAVIE I)

À Ndiemou, dans la région de Fatick, Marie Diouf a fait de la production de sel sa principale source de revenus. « Par le passé, je produisais environ 896 tonnes de sel par an. Aujourd’hui, grâce au financement de la Délégation générale à l’entrepreneuriat rapide (DER), j’ai pu faire des aménagements dans mon champs de sel, acheter des motopompes et avoir un fond de roulement », raconte Marie, surnommée « La Reine du sel ».

Avec plus de 1 500 tonnes produites cette année, elle a quasiment doublé sa production. « La DER m’a mis en rapport avec ses partenaires qui transforment le sel afin de m’assurer de pouvoir écouler ma production pour que je n’aie plus à m’inquiéter des invendus », rassure la salicultrice de 43 ans.

Horticultrice dans la Société d’intensification de la production agricole (SIPA) de Thiambe à Matam, Aminata Diallo et ses associées ont aussi obtenu des ressources pour exploiter leurs parcelles. « Nous avons pu bénéficier d’un financement de la DER pour notre fonds de roulement afin d’acheter des intrants pour la culture du gombo principalement et de produits phytosanitaires. Nous avons effectué deux campagnes et exporté une partie de nos récoltes à l’international », se réjouit Aminata.

Au Sénégal, Marie et Aminata font partie des premiers bénéficiaires de la première phase du Projet d’appui et de valorisation des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes (PAVIE I). Approuvé en décembre 2019 par le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement pour un montant de 63,34 millions d’euros, le projet vise à soutenir le Sénégal dans ses efforts pour résorber le chômage, améliorer les conditions de vie des jeunes et des femmes et favoriser une croissance et un développement économique durables. Le projet est cofinancé par l’Agence française de développement à hauteur de 20 millions d’euros et par le gouvernement pour 25,58 millions d’euros.

Nous avons pu bénéficier d’un financement de la DER pour notre fonds de roulement afin d’acheter des intrants pour la culture du gombo principalement et de produits phytosanitaires

Avec un premier financement d’un montant de 4,4 millions d’euros par le mécanisme de Garantie, le projet PAVIE I a mobilisé, à partir du système financier, 11,4 millions d’euros pour financer la campagne de commercialisation de l’anacarde, la campagne horticole et agricole au Sénégal. Par ailleurs, grâce au mécanisme de cofinancement, quelque 9,1 millions d’euros ont été acquis auprès des institutions financières partenaires pour divers projets agricoles, industriels et artisanaux. Enfin, il est prévu un décaissement de 4,5 millions d’euros au profit de microprojets conduits par des jeunes et des femmes à partir du mécanisme de mise à disposition d’ici à décembre 2020.

« À Win Industries, j’ai travaillé à rentabiliser l’entreprise avec le lancement de l’eau embouteillée « O’Royal » pour répondre à un besoin sur le marché sénégalais, avec un produit accessible par son prix et de grande qualité », témoigne Khady Cissé Diop, directrice générale de Win Industries, qui travaille dans la production et la distribution de boissons et d’eau, dont une dizaine d’années d’expérience au sein de sociétés multinationales.

« Dans un souci de consolider mon activité et de proposer d’autres produits, j’ai sollicité des financements et obtenu un appui de la DER/FJ (https://bit.ly/3kxGzwm) et de la Banque nationale de développement économique, explique-t-elle. Nous offrons de l’eau embouteillée et cela génère une centaine d’emplois directs et indirects dans la commune de Pout, avec une pleine implication des femmes et des jeunes. Chaque bouteille écoulée est la preuve qu’avec la volonté et les moyens, nos entrepreneurs sont capables de tout. »

À terme, le projet PAVIE I doit financer plus de 14 000 initiatives entrepreneuriales, générer ou consolider environ 65 000 emplois directs et 89 000 emplois indirects, dont 60% occupés par des femmes. Plus de 27 000 entrepreneurs doivent être formés, dont plus de 15 000 femmes. Le projet appuiera également la transformation numérique de 2 200 entreprises et la formalisation de 3 500 autres.

« Le développement de l’entrepreneuriat et la promotion des initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes apparaît comme une réponse adaptée à la lutte contre le chômage et le sous-emploi. Le PAVIE, en synergie avec d’autres projets financés par la Banque (PUDC, PDCEJ et PROVALE), permettra de contribuer à dynamiser l’économie et le développement social au Sénégal », conclut le rapport du projet.

Facebook ouvre un bureau à Lagos au Nigeria

Facebook
Facebook

Facebook continue le développement et la stratégie Afrique et confirme l’ouverture d’un bureau à Lagos, au Nigéria – son deuxième bureau sur le continent africain. Destiné à soutenir l’ensemble de la région de l’Afrique subsaharienne, le bureau devrait être opérationnel au deuxième semestre 2021 et sera le premier sur le continent à abriter une équipe d’ingénieurs experts construisant pour l’avenir de l’Afrique et au-delà.

Le bureau de Facebook accueillera différentes équipes au service du continent, dans tous les domaines de l’entreprise, notamment les ventes, les partenariats, les politiques publiques, la communication ainsi que des ingénieurs.

Ime Archibong, Directeur Expérimentation nouveaux produits chez Facebook, a déclaré « L’ouverture de notre nouveau bureau à Lagos, au Nigéria, offre de nouvelles et passionnantes opportunités en matière d’innovation numérique développées à partir du continent et à diffuser dans le reste du monde. A travers l’Afrique, nous voyons un immense talent dans l’écosystème technologique, et je suis fier qu’avec l’ouverture prochaine de notre nouveau bureau, nous construisions des produits pour l’avenir de l’Afrique et du reste du monde, pilotés par des Africains. Nous sommes impatients de contribuer davantage à l’écosystème technologique africain ».

Le déploiement de ce bureau Facebook fait suite à l’ouverture en 2018 de NG_Hub, le premier espace phare de Facebook au Nigéria, mis en place en partenariat avec CcHub. Il intervient également après l’ouverture en 2019 d’un centre d’opérations pour les petites entreprises à Lagos, en partenariat avec Teleperformance.

“Notre nouveau bureau au Nigéria représente une étape importante qui renforce notre engagement continu dans la région”, a commenté Kojo Boakye, Directeur des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique. “Notre mission en Afrique n’est pas différente de celle qui nous anime dans d’autres régions du monde – construire une communauté et rapprocher le monde. Je suis enthousiasmé par les possibilités que cela créera, non seulement au Nigéria, mais aussi dans toute l’Afrique.”

Depuis l’ouverture de son premier bureau à Johannesbourg en 2015, Facebook a réalisé un certain nombre d’investissements sur tout le continent, visant à soutenir et à développer l’écosystème technologique, à étendre et à fournir des infrastructures de connectivité fiables et à aider les entreprises à se développer au niveau local, régional et mondial. Cela inclut le développement de 2Africa, le plus grand projet de câble sous-marin au monde qui fournira la capacité et la fiabilité Internet dont on a tant besoin dans de vastes régions d’Afrique, ainsi que des programmes de formation continue sur le continent qui soutiennent diverses communautés, notamment les étudiants, les PME, les créateurs numériques, les femmes entrepreneurs, les start-up et les développeurs.

Nunu Ntshingila, Directeur régionale Afrique de Facebook, a déclaré : “Nous sommes ravis d’annoncer notre nouveau bureau au Nigéria. Cinq ans après l’ouverture de notre premier bureau sur le continent à Johannesburg, en Afrique du Sud, nous continuons à investir et à soutenir les talents locaux, ainsi que les différentes communautés qui utilisent nos plateformes. Le bureau de Lagos jouera également un rôle clé dans l’expansion de nos services à nos clients à travers le continent.”

Facebook forme gratuitement les femmes à l’entrepreneuriat au Sénégal

Femmes entrepreneuses Afrique et Facebook
Femmes entrepreneuses Afrique et Facebook

C’est un nouveau challenge et programme #SheMeansBusiness dont l’objectif est de former 1 500 femmes entrepreneures aux compétences numériques d’ici la fin de l’année 2020 !

Facebook propose #SheMeansBusiness au Sénégal. L’initiative, soutenue par la Délégation générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des Jeunes (DER) du Sénégal (DER.sn), vise à inspirer, autonomiser et former les femmes entrepreneures à créer et développer leurs propres entreprises grâce aux outils digitaux.

Le programme #SheMeansBusiness propose aux femmes chefs d’entreprise une formation en ligne gratuite axée sur l’acquisition de compétences numériques et commerciales utiles pour la gestion de leur activité. La formation couvre également des domaines tels que la gestion des opérations, la gestion financière et le leadership et sera assurée au Sénégal par Smart Ecosystems for Women (SEW) (SEW-africa.com), un acteur spécialisé dans l’accompagnement de l’entreprenariat féminin en Afrique.

“SEW accompagne des partenaires engagés auprès des femmes sur tout le continent. Nous sommes fières de déployer le programme #SheMeansBusiness de Facebook au Sénégal et sommes convaincues qu’il aura un vrai impact pour les femmes entrepreneures car le digital est vital avec la crise que nous vivons pour renforcer la résilience des entreprises.” a commenté Seynabou Thiam, fondatrice de SEW.

Nous sommes fières de déployer le programme #SheMeansBusiness de Facebook au Sénégal

#SheMeansBusiness de Facebook vise à soutenir plus de 1 500 femmes à travers le Sénégal d’ici la fin de l’année 2020 et leur permettre de constituer un réseau de femmes chefs d’entreprise. Après le Nigéria et l’Afrique du Sud, le Sénégal sera le troisième pays en Afrique sub-saharienne à bénéficier du programme et le premier en Afrique francophone.

L’initiative de Facebook est lancée en pleine crise économique et sanitaire liée à la pandémie de la COVID-19 qui met à rude épreuve les petites entreprises en Afrique et dans le reste du monde.

Balkissa Idé-Siddo, responsable affaires publiques de Facebook pour l’Afrique francophone a déclaré : “Les femmes entrepreneures du Sénégal font des choses étonnantes, rêvent en grand et créent des entreprises inspirantes. Les aider à faire mieux ne fera que favoriser la croissance de l’économie, surtout en cette période difficile de pandémie mondiale. Avec #SheMeansBusiness, nous voulons leur fournir les ressources nécessaires à la poursuite de leurs objectifs.”

“Nous nous réjouissons de travailler avec des entreprises féminines à fort potentiel dans les mois à venir, en leur permettant d’affiner leurs compétences afin qu’elles puissent exploiter pleinement la valeur de nos plateformes en tant qu’outils de développement de leurs entreprises. Tout aussi important, nous voulons construire une communauté où les femmes entrepreneures peuvent partager leurs expériences et demander conseil à leurs pairs”., a-t-elle également ajouté.

Pour en savoir plus, consultez le site internet (bit.ly/3hwmYuh)

Tôtô Riibo : révolution digitale et économie inclusive pour les entreprises et les cuisinières de rue

Tötö Riibo
Tötö Riibo

Entreprises et salariés de Ouagadougou, commandez en ligne et faites-vous livrer des repas sains et bon tout en soutenant des restauratrices et l’économie locale

Un nouveau service liant alimentation saine, e-commerce, soutient aux restauratrices, aux producteurs et transformateurs locaux au Burkina Faso.

Dans presque tous les quartiers de la capitale, la restauration est très florissante car elle relève en grande partie du secteur informel. Ces activités échappent à toute comptabilité et ne sont pas prises en compte dans le calcul du PIB et des statistiques de la croissance. Mais il représente néanmoins un business important.

Cependant, les revenus que génère cette activité permettent à peine à ces femmes d’avoir une autonomie financière et encore moins de déclarer leur activité pour bénéficier des minima sociaux (protection sociale, cotisation retraite etc.). Ma mère a fait partie d’elles. En effet pour subvenir aux besoins de sa famille, ma mère analphabète s’est lancée dans les années 90 dans la restauration de rue. Aujourd’hui, après des années d’acharnement au travail, elle a réussi à sortir de la précarité et de l’informelle.

Cuisinière de rue Toto RIIBO
Cuisinière de rue Toto RIIBO

Ce n’est malheureusement pas le cas de nombreuses femmes. Cela concerne 60% des femmes actives au Burkina Faso.

Le secteur informel à Ouagadougou compte plus de 165 000 entreprises dans les branches marchandes non agricoles (industries, commerces et services) dont environ 8 000 restaurants (source : Institut National de la Statistique et de la Démographie du Burkina Faso). Les restauratrices de rue sont très impactées par la précarité de leur travail, pourtant elles participent à la vie sociale et économique du Burkina Faso ; c’est pourquoi Tôtô Riibo a décidé de travailler avec elles et pour elles.

Un des plats de poisson proposé par Tötö Riibo
Un des plats de poisson proposé par Tötö Riibo

Une offre 100% numérique, et centralisée, c’est un nouveau concept au Burkina Faso

Tôtô Riibo est un service de commande (via une plateforme web) et de livraison de repas cuisinés par les restauratrices de rue nos mama pour les entreprises. Notre mission est de livrer aux salariés de Ouagadougou des plats sains et de qualité fait maison tout en permettant à des restauratrices de rue talentueuses de sortir de leur situation de précarité financière.

Parcours commande utilisateur Tötö Riibo

Un des piliers du concept de Tôtô Riibo est d’accroitre l’accès aux consommateurs à des repas sains, frais, bio et équitable, mais surtout faire travailler les producteurs et les transformateurs de produits frais par les coopératives d’agriculteurs et d’éleveurs ainsi que les restauratrices de rue et ainsi soutenir l’économie et le développement local.

La santé des consommateurs sera au centre des préoccupations du service Tôtô Riibo et la sensibilisation à ces enjeux permanente.

Tous les acteurs de la chaine production locale jusqu’au consommateur sont ainsi impliqué dans le développement économique national :

  • Les femmes restauratrices et leurs employés
  • Les livreurs
  • Les employés des entreprises clientes
  • Les entreprises clientes elles-mêmes

Un service bientôt disponible, un agenda de démarrage

A partir du 14 septembre 2020, les salariés des administrations privés et public pourront bénéficier des services de Tôtô Riibo. Ainsi ils pourront commander (via une plateforme web) et se faire livrer des délicieux repas cuisinés par les restauratrices de rue.

Le service sera disponible dans un 1er temps aux entreprises et salariés des quartiers suivants :

Dassasgo, Kossodo, Koulouba, 1200 logements, Wemtenga, Zogona, Zone du bois,

Vous souhaitez manger une spécialité burkinabé, togolaise, sénégalaise, malienne etc. ; oui c’est possible. Retrouver l’ensemble des spécialités à un seul endroit.

Ces plats cuisinés dans le respect des normes d’hygiènes et de qualité sont proposé à des tarifs abordable. Et pour son lancement Tôtô Riibo, offre la livraison aux 10 premières entreprises inscrites.

Tôtô Riibo propose ce service de livraison pour valoriser, soutenir et renforcer les capacités économiques et techniques des restauratrices de rue.

Inscrivez-vous pour faire partie des 1ere à bénéficier du service : https://www.toto-riibo.com/devenir-une-entreprise-partenaire/

Note : c’est dans le cadre du programme Afidba que j’ai pu accompagner Geogina Dansou qui porte avec passion et détermination ce magnifique projet. Thierry Barbaut

10ème Forum annuel sur la révolution verte en Afrique

La Banque africaine de développement figure parmi les partenaires de premier plan du Forum sur la révolution verte en Afrique (AGRF), la plus importante conférence africaine sur l’agriculture, qui se déroule pour la première fois en ligne, du 8 au 11 septembre, en raison de la pandémie de Covid-19.

La dixième édition annuelle de l’AGRF compte parmi ses principaux intervenants des chefs d’État et de gouvernement d’Afrique, et elle réunit des représentants de gouvernements, de la société civile, du secteur privé et de la communauté scientifique. L’AGRF 2020, organisé par le gouvernement du Rwanda et par ses partenaires, a pour thème : « Nourrir les villes et développer le continent. Comment tirer parti des marchés alimentaires des zones urbaines pour mettre en place des systèmes alimentaires durables en Afrique ? »

« Alors que la pandémie de Covid-19 provoque des turbulences à travers toute l’Afrique, nous devons donner la priorité aux politiques de soutien, notamment en faveur des petites et moyennes entreprises qui produisent, transforment et commercialisent 60 % des biens alimentaires consommés sur le continent », a déclaré Wambui Gichuri, vice-président par intérim de la Banque africaine de développement, chargé de l’Agriculture et du développement humain et social. Nous devons améliorer la circulation des intrants et des denrées alimentaires, accroître la production et améliorer l’accès à des produits alimentaires sains et nutritifs, créer des équipes spéciales chargées de veiller à la sécurité alimentaire dans les pays et renforcer la capacité des organisations régionales à effectuer un suivi des initiatives transfrontalières. L’AGRF est la tribune qui permet de faire progresser ces débats sur les politiques à suivre ». 

Wambui Gichuri conduit la délégation virtuelle de la Banque à l’AGRF, qui comprend Atsuko Toda, directrice du Financement agricole et du développement rural, Martin Fregene, directeur de l’Agriculture et de l’agro-industrie, Esther Dassanou, coordonnatrice du programme Discrimination positive en matière de financement pour les femmes d’Afrique (AFAWA) (bit.ly/2Zq8eXH) de la Banque, et Edson Mpyisi, coordonnateur du programme de la Banque « Enable Youth ». La délégation de la Banque participe à neuf séances virtuelles de l’AGRF.

Wambui Gichuri prononce une allocution lors d’une séance plénière ayant pour thème la nutrition, intitulée « Reconstruire en mieux – Faire croître le continent ». Cette rencontre sur les politiques, qui se déroule mercredi 9 septembre, porte sur le rapport de l’ONU sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde, sur l’actuelle pandémie et sur les moyens de nourrir le continent.

L’AGRF en ligne réunit les plus importants décideurs des gouvernements dans le même espace numérique que les acteurs de base situés tout au long de la chaîne de valeur agricole

Atsuko Toda a animé une réunion parallèle organisée par la Banque le 7 septembre. La session, intitulée « l’Intégration des systèmes alimentaires africains dans l’optique des champions des PME », a fait entendre la voix des petites et moyennes entreprises appartenant aux sous-secteurs de la production, de la transformation, de la logistique et de la chaîne du froid. 

« Nourrir la population croissante de l’Afrique ne consiste pas seulement à produire plus de biens alimentaires. Il s’agit également d’apporter des biens alimentaires aux personnes qui en ont le plus besoin. Nous aidons les entrepreneurs tout au long des chaînes de valeur du système alimentaire pour atteindre ce résultat », a déclaré Atsuko Toda.

Martin Fregene est intervenu, lundi 7 septembre, lors d’une pré-rencontre de l’AGRF intitulée « Développement à plus grande échelle » et d’une autre intitulée « Les technologies agricoles pour nourrir les villes ».

Edson Mpyisi faisait partie des juges participant mardi 8 septembre à la séance parallèle durant laquelle s’est déroulée la finale du concours « Agripreneur AGRF ». Ce concours rassemble de jeunes entrepreneurs, des innovateurs et des forces vives du secteur agroalimentaire africain. Edson Mpyisi fait également partie des intervenants lors de la session intitulée « Renforcement de l’écosystème pour les jeunes agripreneurs africains », qui examinera les plans d’action permettant de mieux répondre aux besoins des jeunes agripreneurs.

Le mercredi 9 septembre, Esther Dassanou, la coordinatrice de l’AFAWA, se joint à une table‑ronde d’experts ayant pour thème « Comment tirer le meilleur parti des modes de financement conçus pour les femmes ». Cette session aborde les méthodes nécessaires pour identifier les femmes entrepreneures appartenant au monde invisible servant d’intermédiaire entre les agriculteurs et les secteurs de la transformation à valeur ajoutée, et entre la vente au détail et les services d’alimentation des centres urbains du continent, en vue de leur accorder des crédits.

« L’agriculture et le renforcement des systèmes alimentaires sont les pierres angulaires du plan de l’Afrique pour reconstruire en mieux après la pandémie de Covid‑19, a affirmé Martin Fregene. L’AGRF en ligne réunit les plus importants décideurs des gouvernements dans le même espace numérique que les acteurs de base situés tout au long de la chaîne de valeur agricole. Nous, à la Banque, sommes fiers d’en faire partie. »

Pour suivre les rencontres auxquelles la Banque participe à l’AGRF et accéder au programme complet de l’AGRF, inscrivez-vous gratuitement sur AGRF.org.

La centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Thierry Barbaut
La centrale solaire de Ten Merina au Sénégal – Thierry Barbaut

Développement économique et intelligence artificielle

Intelligence artificielle et Afrique
Intelligence artificielle et Afrique

L’investissement dans les données et l’IA sera un outil clé pour améliorer les systèmes de santé pendant et après la pandémie de la COVID-19

Les pays à faible revenu pourraient être les plus rapides à les adopter, en raison du manque de législation existante, mais ils ont le plus à perdre si les gouvernements n’investissent pas dès à présent; un tiers de la population adulte du Rwanda utilise déjà un service de conseil en santé numérique, tandis qu’une application mobile de diagnostic basée sur l’IA déployée pour la première fois en Tanzanie compte désormais 800 000 téléchargements; le rapport utilise les meilleures pratiques actuelles en matière d’IA pour établir une feuille de route pouvant aider tous les pays à progresser vers la maturité de l’IA dans le domaine de la santé.

Les pays à revenu faible et intermédiaire pourraient bientôt dépasser les pays à revenu élevé dans leur adoption de nouvelles technologies de santé basées sur l’IA, selon un rapport dirigé par la Fondation Novartis (www.NovartisFoundation.org) et Microsoft (www.Microsoft.com).

Des technologies telles que les plates-formes mobiles d’échange, les services bancaires électroniques, le commerce électronique et même les applications de Blockchain ont souvent été adoptées plus rapidement et de manière plus complète dans les pays à revenu faible et intermédiaire que dans les pays à revenu élevé. L’adoption des technologies de la santé suivra probablement la même tendance, avec la transformation numérique accélérée par la pandémie COVID-19, selon le rapport « Réinventer la santé mondiale grâce à l’intelligence artificielle : la feuille de route vers la maturité de l’IA » (https://bit.ly/2R8wIQF).

La réduction des contacts entre les patients et les prestataires de soins en raison de la distanciation sociale a conduit à une croissance majeure des technologies telles que les diagnostics basés sur l’IA.

Des millions de personnes supplémentaires ont recherché des solutions de soins de santé numériques, ce qui représente une formidable opportunité pour les pays d’intégrer les données et l’IA dans leurs systèmes de santé. Par exemple, le Rwanda est sans doute aujourd’hui le système de santé le plus connecté numériquement en Afrique, avec son service de conseil virtuel dépassant les deux millions d’utilisateurs (un tiers de la population adulte) en mai 2020.

« De nombreux pays sont mal préparés à faire face à une nouvelle maladie émergente telle que la COVID-19, en plus du fardeau actuel des maladies infectieuses et de la marée toujours croissante de maladies chroniques. La technologie numérique et l’IA sont des catalyseurs essentiels pour repenser les systèmes de santé, afin qu’ils passent de la réactivité à la proactivité, puis à la prédiction et même à la prévention », a déclaré le Dr Ann Aerts, directrice de la Fondation Novartis et coprésidente du groupe de travail de la Commission sur le digital et l’IA dans la santé, qui a rédigé le rapport. La Commission a été créée en 2010 par l’Union internationale des Télécommunications (UIT) et l’UNESCO pour élargir l’accès au haut débit afin d’accélérer les progrès vers les objectifs de développement nationaux et internationaux.

« Nous devons développer un écosystème durable pour l’IA dans le domaine de la santé, dans les pays où elle est le plus désespérément nécessaire », a déclaré le Dr Aerts. « Cela doit se faire tout en garantissant l’équité et l’accès pour tous. Alors que les systèmes de santé se reconstruisent après la pandémie, l’innovation technologique doit être au cœur de l’agenda. »

On prévoit que la pénurie mondiale d’agents de santé, particulièrement grave dans de nombreux pays africains, atteindra 18 millions d’ici 2030

L’Afrique subsaharienne représente actuellement 12% de la population mondiale mais fait face à 25% de la charge mondiale de morbidité, tout en n’abritant que 3% des agents de santé dans le monde.

On prévoit que la pénurie mondiale d’agents de santé, particulièrement grave dans de nombreux pays africains, atteindra 18 millions d’ici 2030. Cela renforce les arguments en faveur de l’investissement dans des outils d’IA de soutien, qui peuvent aider les infirmières et les agents de santé communautaires à diagnostiquer et à traiter les maladies traditionnellement vues par les médecins.

L’Afrique subsaharienne a déjà été le leader mondial de l’adoption de la technologie. « Ici, au Kenya, nous avons été parmi les leaders mondiaux dans l’adoption des services bancaires mobiles, qui ont ensuite été repris dans toute l’Afrique. Il n’y a aucune raison pour que cela ne se reproduise pas également avec les technologies de la santé », a déclaré Racey Muchilwa, responsable de Novartis Afrique Sub-Saharienne. « Comme le montrent les exemples du rapport, l’Afrique pourrait faire plus pour renforcer l’accès à l’expertise médicale en déployant des outils de soutien basés sur l’IA, parallèlement aux programmes de santé. »

L’IA renforce l’accès et améliore les résultats tout en réduisant les coûts, par l’identification des problèmes de santé potentiels avant qu’ils ne surviennent réellement. « L’IA peut avoir un impact important non seulement dans les pays à faible revenu, mais dans tous les systèmes de santé », a déclaré Paul Mitchell de Microsoft, qui a coprésidé le groupe de travail. « Il est clair que la COVID-19 entraîne un changement massif dans l’utilisation de la technologie dans le domaine de la santé. En quelques mois nous voyons arriver ce qui, à mon avis, devait arriver normalement après plusieurs années, voire des décennies. »

L’IA modifie déjà le fonctionnement des systèmes de santé dans les pays en développement. Dans les zones rurales du Rwanda, un médecin peut avoir accès à jusqu’à 60 000 personnes. Le gouvernement travaille avec un partenaire du secteur privé, Babylon Health, pour donner à chaque personne âgée de plus de 12 ans, un accès à des consultations de santé numériques. Plus de 30 pour cent de la population adulte du Rwanda s’est inscrite à ce programme. Le nouveau partenariat verra également l’introduction d’une plate-forme de triage et de vérification des symptômes, alimentée par l’IA.

En Inde, les hôpitaux utilisent l’IA pour prédire avec précision le risque de crise cardiaque d’un patient, sept ans avant que cela ne se produise. Les ressources et les médicaments peuvent alors cibler spécifiquement les personnes les plus à risque. En Malaisie, au Brésil et aux Philippines, l’IA est utilisée pour lutter contre de multiples maladies transmises par les moustiques, y compris la dengue, le Zika et le chikungunya. Le programme extrait en permanence des données multidimensionnelles de plus de 90 bases de données publiques et ajuste 276 variables qui influencent la propagation de la maladie pour prédire le moment où des flambées sont probables.

L’UNICEF a développé un programme d’IA pour réduire le fardeau social et économique des flambées grâce à des mesures ciblées de santé de la population. Son programme Magic Box prédit à la fois le moment où les épidémies sont probables et permet aux systèmes de santé de réorganiser leurs ressources, d’alerter les agents de santé et de lancer des campagnes de santé publique, afin qu’ils puissent mieux et plus rapidement répondre aux urgences.

Les gouvernements devraient identifier et tester des moyens innovants de financer l’IA dans les solutions de santé, indique le rapport. Pour assurer l’accessibilité financière à long terme pour tous, le remboursement national des services de santé numériques et basés sur l’IA est essentiel.

Une gouvernance des données, sécurisée et respectueuse de la vie privée, doit faire partie de la garantie d’une infrastructure durable.

Améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement

Assainissement eau en Afrique
Assainissement eau en Afrique

C’est au Tchad que la Banque africaine de développement contribue à améliorer l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, objectif : un million de bénéficiaires

À l’initiative du gouvernement tchadien, la Banque a financé un projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement de huit centres secondaires et zones rurales environnantes

L’accès à l’eau potable et à un système d’assainissement efficient au Tchad demeure un véritable enjeu. Pour soutenir le pays, la Banque africaine de développement a contribué au financement d’un projet au profit de plus de 950 000 bénéficiaires.

À l’initiative du gouvernement tchadien, la Banque a financé un projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement de huit centres secondaires et zones rurales environnantes. Il a été signé le 4 octobre 2012 pour s’achever, selon le protocole, le 30 juin 2019.

Le projet intervient également dans le prolongement du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural (PNEAR)

Le projet, d’un coût global estimé à 35 millions de dollars américains (22,58 millions d’unités de compte), a été financé par le Fonds africain de développement, le fonds fiduciaire RWSSI et des contributions du gouvernement et des bénéficiaires. Il a permis à quatre régions du pays de bénéficier d’eau potable et de systèmes d’assainissement, à Tandjilé, Mayo-Kebbi est, Mayo-Kebbi ouest et Mandoul. En 2017, les taux d’accès à l’eau potable devait grimper à 60%, contre 32% en 2011, et à 30% pour l’assainissement, contre 11% en 2011. Le taux moyen de prévalence des maladies hydriques devait passer de 23% à 16% sur la période.

Le projet a bénéficié à quelque 802 300 personnes (environ 30% de la population de la zone du projet) en 2017, notamment pour l’eau potable, et environ 154 000 personnes pour l’assainissement amélioré. Ainsi, le taux moyen de prévalence des maladies liées à l’eau et à l’assainissement a baissé de 23% en 2010 à 16% en 2017. En outre, le projet a permis la création de 800 emplois temporaires durant sa réalisation et environ 474 emplois permanents, dont 52% pourvus par des femmes, après son achèvement.

Les municipalités, les Comités de gestion de points d’eau (CGPE), les Associations des usagers d’eau (AUE) et la Cellule de conseils et d’appui à la gestion (CCAG), bénéficient d’un renforcement de capacités en matière de planification et de maîtrise d’ouvrage. Le secteur privé a bénéficié du projet par la fourniture de biens et services et sa participation aux travaux,.

Sur le plan sanitaire, ce projet a surtout réduit la prolifération des maladies d’origine hydrique observées dans les régions ciblées, due notamment à la consommation des eaux polluées, le rejet des eaux usées et des déchets solides. Il s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), le DSPAR 2010-2014 et le Plan d’action 2010-2014 du gouvernement, issu du Plan directeur eau et assainissement (WSMP 2003-2020).

Le projet intervient également dans le prolongement du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural (PNEAR). Il a été conçu à la suite d’études financées par la Banque africaine de développement sur quinze centres secondaires.

Réduire l’écart numérique entre les sexes : l’exemple d’Open Cities Africa

Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut
Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut

Lorsque des catastrophes frappent, les responsables politiques locaux et les organisations humanitaires ont recourt aux données pour trouver des solutions. Les cartes peuvent fournir une vue d’ensemble des personnes exposées aux catastrophes, de l’étendue des dégâts et de la situation des lieux importants pour la communauté tels que les écoles et les centres de santé. Dans la phase de relèvement, les cartes soutiennent également une planification urbaine plus inclusive et résiliente, qui peut améliorer la qualité de vie ainsi que le fonctionnement des villes.

Depuis son lancement en 2018, Open Cities Africa a travaillé avec les communautés de 16 villes pour collecter des informations ouvertes sur les risques grâce à une cartographie participative. Les données collectées ont été utilisées pour développer des outils numériques et des documents imprimés pour éclairer la prise de décision des autorités locales concernant les risques d’inondation, l’érosion côtière, la gestion des déchets solides et la modernisation urbaine.

Qui sont les cartographes ?

Que se passe-t-il quand les cartes sont créées de manière disproportionnée par des hommes ?  Les caractéristiques qui sont importantes pour les femmes, telles que les zones de marché, les espaces sûrs, comme les abris, ou les services spécifiques aux femmes, peuvent ne pas figurer sur les cartes. Les routes ou les sentiers identifiés peuvent aussi ne pas refléter les itinéraires que les femmes considèrent sûrs. Les cartes fournissent l’accès à l’information et la capacité d’agir. Les caractéristiques qui sont présentées sur la carte dépendent de celui qui fait la carte, et si ces caractéristiques sont biaisées en faveur des besoins et des intérêts d’un groupe spécifique, elles risquent au bout du compte de fausser les interventions d’urgence et le développement urbain. Le manque de femmes engagées dans des projets numériques tels que la cartographie a des conséquences tangibles et risque d’aggraver les inégalités existantes entre les hommes et les femmes.

Combler le fossé numérique entre les femmes et les hommes 

L’initiative Open Cities Africa a tenté de mieux comprendre pourquoi il était difficile pour les femmes de participer à des projets de cartographie participative numérique. Des données tirées d’expériences passées suggéraient que certains défis pourraient être dus à la façon dont les projets sont élaborés. Sur la base de ces informations, les équipes ont donc été invitées à consulter les membres de la communauté pour identifier les obstacles qui ont rendu difficile la participation des femmes (voir ci-dessous), puis de s’attaquer activement à certains de ces obstacles à travers leurs projets.

  • Socialisation – Les femmes sont souvent orientées vers les responsabilités domestiques, tandis que les hommes sont encouragés à explorer leur environnement et à apprendre comment les choses fonctionnent. Une communauté de projet a noté que la technologie est le domaine des hommes et que les femmes apprennent à ne pas faire le travail des hommes. 
  • Manque d’instruction – Dans beaucoup de nos sites de projets, les hommes avaient plus de possibilités de formation que les femmes. Il est difficile pour certaines femmes de participer en raison de leur manque d’alphabétisation et de connaissances en technologie
  • Manque de pouvoir décisionnel – Dans les sites de nos projets, les femmes sont souvent sous une surveillance plus stricte de la part de leurs parents ou conjoints. Elles ont moins de liberté de mouvement et doivent souvent obtenir la permission de participer à des activités parascolaires.
  • Responsabilités à la maison – On s’attend à ce que les femmes consacrent la majorité de leur temps aux tâches ménagères telles que la cuisine, le ménage et les soins aux enfants. Il leur est souvent interdit de se livrer à des activités qui compromettraient leur capacité à accomplir ces tâches.
  • Problèmes de sécurité – Les femmes sont exposées à des risques de sécurité plus élevés lorsqu’elles travaillent dans les communautés du projet à certaines heures ou lorsqu’elles travaillent seules.
  • Absence de modèles – il n’y a pas beaucoup de femmes dans des postes de direction qui illustrent les contributions qu’elles peuvent apporter dans le cadre de projets numériques.
Des membres de l’équipe Open Cities Antananarivo se déplacent dans une communauté en petits groupes. © HABAKA

Intervention

Toutes les équipes d’Open Cities Africa ont abordé la problématique des inégalités d’accès à l’éducation en fournissant une formation complète à chaque participant afin que le recrutement puisse être basé sur l’intérêt des candidats pour le projet plutôt que sur leur expérience préalable. Afin de gagner l’adhésion des instances décisionnelles, l’équipe de Ngaoundéré a rencontré les chefs de famille locaux pour présenter le projet et expliquer les avantages que comporte le fait d’impliquer les femmes et filles dans ce travail. Dans plusieurs ville, afin de permettre aux agents de collecte de données de gérer leurs obligations familiales, il leur a été permis d’établir des horaires flexibles, ce qui a permis aux femmes d’aménager leurs heures de travail en fonction de leur disponibilité. À Antananarivo, afin de renforcer la sécurité des participantes, les femmes chargées de la collecte se sont déplacées par équipe de deux pour aller à la rencontre des communautés. À Accra, Kinshasa et Pointe-Noire, des femmes ont dirigé les efforts de sensibilisation communautaire, servant ainsi de modèles aux femmes qui pourraient envisager de participer à la collecte de données et à la cartographie.

Les efforts déployés pour promouvoir la participation des femmes ont produit des avantages tangibles, parmi lesquels une nouvelle cohorte d’anciennes étudiantes d’Open Cities Africa dotées de compétences numériques qui servent désormais de modèles à d’autres femmes de leurs communautés. Grâce au projet d’Open Cities Accra, Pascalina Awelana Abadum, membre de l’équipe de collecte de données à Accra, a développé un intérêt à la qualité des données et l’utilisation de l’imagerie par drone. Encouragée par son chef de projet, elle a ensuite effectué un stage dans une société locale d’imagerie de drones, Soko Aerial Robotics, et a finalement été sélectionnée pour participer à l’édition 2020 du Forum africain sur les drones au Rwanda. Actuellement, Pascalina travaille sur la qualité des données pour l’équipe Humanitarian OpenStreetMap, où elle soutient des projets communautaires axés sur la réponse à la pandémie de COVID-19 et sur l’accès des filles à l’éducation.

Les mesures prises pour éliminer les obstacles à la participation des femmes contribuent à résorber le fossé numérique entre les sexes dans les villes de la région et favorisent la création de cartes et de cartographes qui représentent les besoins de tous les membres de la communauté. Promouvoir une meilleure représentativité et soutenir les carrières d’un plus grand nombre de femmes comme Pascalina, au niveau local, entrainera un développement urbain plus inclusif et résilient.

La phase pilote de l’initiative d’Open Cities Africa a été soutenue par la Facilité mondiale pour la prévention des risques de catastrophes et le relèvement (GFDRR), le programme d’Africa Disaster Risk Financing avec l’aide de l’Union Européenne. L’initiative est actuellement gérée par l’équipe Afrique au sein du pôle mondial d’expertise en Développement urbain, gestion du risque de catastrophe, résilience et foncier.

Liens utiles :

Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut
Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura – Mentorat technique de Thierry Barbaut

En partenariat avec La Banque Mondiale

Huawei et l’Union Africaine des Télécommunications soutiennent les jeunes innovateurs contre le Covid-19

Huawei ITB Recruitement
Huawei ITB Recruitement

L’Union Africaine des Télécommunications (UAT) a lancé le Défi africain pour l’Innovation 2020, un concours qui permet d’identifier et de soutenir des jeunes innovateurs africains ayant développé des applications mobiles utiles au profit de la lutte contre le Covid-19 ainsi que pour d’autres situations d’urgence en Afrique. Selon M. John OMO, Secrétaire général de l’UAT, le lauréat du premier prix du concours remportera une récompense de 5000 dollars en plus d’être engagé dans un programme de mentorat avec le soutien des partenaires de l’Union. 

« Ce défi contribuera à identifier et tester des innovations disruptives et des nouveaux modèles commerciaux qui ont la capacité de redéfinir l’Afrique », a déclaré M. OMO. Il a également souligné l’importance du soutien des institutions africaines à ses innovateurs.

La cérémonie de lancement qui s’est déroulée en ligne le 27 août 2020 en présence des ministères, des régulateurs, des universitaires et des organisations TIC a porté sur le thème : « Comment l’Afrique peut-elle surmonter l’impact du COVID-19 grâce à l’innovation ? »

Lors de cette rencontre, S.E.M. Mamadou SANOGO, Ministre de la Communication, de l’Économie numérique, de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication de Côte d’Ivoire a réitéré la nécessité de soutenir au mieux la lutte contre le Covid-19, notamment par des initiatives telles que le Défi pour l’innovation en Afrique. « L’innovation est devenue l’élément essentiel de différenciation qui peut créer des opportunités économiques pour nos jeunes », a-t-il affirmé.

Avec le soutien de Huawei en tant que sponsor principal de cet évènement, M. OMO a déclaré : « Nous sommes heureux de la participation de Huawei. En Effet, depuis plus de 20 ans, Huawei construit des infrastructures TIC et contribue non seulement à promouvoir des compétences TIC mais à développer l’esprit de l’innovation des TIC en Afrique. Nous pensons qu’ils sont les partenaires de confiance en raison de leur expertise, leur perspicacité et leur expérience à la fois au niveau mondial et local. »

M. Loïse Tamalgo, Vice-président en charge des relations publiques pour la région Afrique du Nord de Huawei, a réaffirmé l’engagement de l’entreprise à investir dans le développement des talents. « Nous sommes impatients de travailler avec l’UAT pour faire ressortir la créativité et l’esprit d’entreprise de la jeunesse africaine. »

Le Défi pour l’Innovation de l’UAT est une initiative qui vise à fournir des solutions et des opportunités à court et à long terme à la jeunesse africaine. Le concours préconise l’idée selon laquelle les pays se préparent aux solutions numériques pouvant contribuer de manière significative à relever les défis du continent.

Inscriptions au Défi pour l’Innovation de l’UAT sur le site www.atuuat.africa

Les inscriptions au Défi pour l’Innovation se terminent le 14 septembre 2020

Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures et d’appareils intelligents dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC). Avec des solutions intégrées dans quatre domaines clés – réseaux de télécommunications, IT, dispositifs intelligents et services Cloud – nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde entièrement connecté et intelligent. Le portefeuille de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème numérique, nous créons une valeur durable pour nos clients, en travaillant à responsabiliser les individus, à enrichir la vie familiale et à inspirer l’innovation dans les organisations de toutes tailles et de toutes formes. Chez Huawei, l’innovation se concentre sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous comptons plus de 194 000 employés et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions. Fondée en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés. Pour plus d’informations, visitez Huawei en ligne sur www.huawei.com ou sur :

Zoom sur les talents du marketing digital en Afrique

Nicolas Goldstein - Co-fondateur de Talenteum.africa
Co-fondateur de Talenteum.africa

L’heure est à l’accélération pour l’Afrique ! Continent d’opportunités, sa jeune population représente un bassin de compétences numériques. D’ici 2030, il y aura la création de plusieurs centaines de millions d’emplois.

Le secteur du marketing digital n’attend qu’une chose : pouvoir dérouler le tapis rouge devant les talents africains. Ces derniers étant destinés à jouer un rôle majeur dans l’histoire avec un grand « H ».

Le futur du marketing digital en Afrique doit se préparer aujourd’hui !

Quelques chiffres

Le monde entier est en pleine transformation numérique, le continent africain ne veut pas faire figure d’exception. Pour illustrer cette tendance, intéressons-nous au Rapport Digital 2020, selon lequel l’Afrique numérisée affiche actuellement :

  • Une augmentation de 7,1 % du nombre d’internautes, qui dépasse désormais les 4,5 milliards au cours des douze derniers mois. Ce chiffre représente soit 301 millions de nouveaux utilisateurs en plus.
  • 3,81 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux, soit 304 millions de nouveaux usagers supplémentaires (+8,7 %) depuis avril 2019.
  • 5,16 milliards d’utilisateurs de téléphone portable, soit 128 millions de personnes de plus (+2,5%) par rapport à 2019.

Les entreprises l’ont bien compris, comme le prouveune étude de Digital Trends Morocco 2018. Ainsi, elles sont 91 % à afficher leur présence majoritairement sur Facebook, mais globalement sur les réseaux sociaux en général.

On sait par ailleurs que nombreux annonceurs n’ont pas hésité à augmenter leurs dépenses. 56 % pour le marketing sur les réseaux sociaux et de 55 % pour leur content marketing.

Des prévisions essentielles pour modeler les talents du marketing numérique en Afrique

Si l’on en croit les prévisions, l’Afrique va connaître une baisse graduelle du coût des smartphones, un avènement du commerce en ligne, de la fintech, de la vidéo, de la voix, des créations artistiques et des jeux en ligne. Devant ce déchaînement, les spécialistes présagent qu’elle totalisera environ 625 millions d’abonnés. Ce phénomène aura bien entendu un impact considérable sur la croissance économique de la région et sur la création d’emplois.

Un besoin vital de talents pour nourrir le marketing digital

Devant les faits actuels, il va sans dire que le continent a besoin de talents en marketing digital. Ce secteur produit d’ores déjà un impact considérable sur l’économie du continent. Il participe activement à l’avancée du secteur public, de la santé, des transports, de l’éducation…

Or, pour parvenir à relever ce défi de taille, pour que les compétences digitales parviennent effectivement à générer, par exemple, les 230 millions d’emplois espérés dans la partie subsaharienne du continent d’ici 2030, l’Afrique doit opérer un changement radical. Elle devra faire mieux que les 2 % seulement de diplômés en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) actuels. Elle devra également dépasser les 50 % de pays proposant des compétences en informatique.

E-commerce, le pont entre les talents africains et le marketing digital ?

L’Afrique a adopté le e-commerce comme nul autre. Sur le continent, ce secteur évolue à une vitesse telle qu’il représente un marché concurrentiel. Le marketing digital a tout à gagner s’il s’accroche à cette tendance. Impossible de faire autrement lorsque le cabinet Mckinsey & company, prévoit un contingent de plus 600 millions de consommateurs actifs. 10 % des ventes au détail pour le seul secteur de l’e-commerce africain d’ici 2025.

Va-t-elle avoir le soubresaut nécessaire afin de pourvoir les formations adéquates à sa jeunesse. Afin que cette dernière puisse embrasser la quatrième révolution industrielle ? Les talents en Afrique ont besoin d’un petit changement de cap pour montrer au monde entier l’étendue de leur savoir-faire.

Le succès électrique de la Côte d’Ivoire

Le jour se lève à peine dans le quartier d’Abobo, mais à CoqIvoire, on s’agite déjà depuis longtemps. Une cohorte d’employés en blouse blanche s’active pour charger des cartons sur des dizaines de camions frigorifiques. Chaque jour, ces poids lourds parcourent des centaines de kilomètres pour livrer de la viande et des produits de volaille dans les grandes surfaces d’Abidjan et aux quatre coins de la Côte d’Ivoire. « Nos produits sont appréciés dans tout le pays pour leur qualité parce que nous veillons au strict respect de la chaîne du froid », confie Florent Nguessan, directeur d’exploitation de CoqIvoire.  

Pour cette filiale du groupe SIPRA, 1e accouveur d’Afrique de l’Ouest, impossible de se passer d’une électricité fiable et abordable. « Dans le froid, une heure de coupure de courant, c’est la catastrophe. » Florent est trop jeune pour s’en souvenir, mais ses collègues lui ont souvent parlé des moments de galère dans les années 1990 où les heures de coupures intempestives les obligeaient à dépenser des fortunes en fioul pour alimenter leur groupe électrogène. « Sans compter les quantités de produits qu’il fallait souvent jeter. » 

Ces années difficiles auront pourtant donné l’occasion à la Côte d’Ivoire de trouver une solution énergétique unique et novatrice qui lui permet de posséder le troisième plus grand système de production électrique du continent et d’être l’un des principaux exportateurs d’électricité en Afrique de l’Ouest.  

Avec une puissance installée de près de 2 230 mégawatts, la Côte d’Ivoire couvre entièrement sa demande intérieure et dégage un excédent d’environ 10 % qu’elle exporte dans la sous-région. Alors qu’en 2013, seuls 34 % de la population avait accès à l’électricité, la crise post-électorale ayant provoqué une chute de 40 %, près de 94 % des Ivoiriens sont aujourd’hui raccordés au réseau et les abonnés les plus précaires bénéficient d’un tarif social.


« Dès que le Groupe de la Banque mondiale est là, les investisseurs ont confiance. »Jacques Kouassidirecteur technique d’Azito


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Chaque jour, des dizaines de poids lourds de CoqIvoire parcourent des centaines de kilomètres pour livrer de la viande et des produits de volaille dans les grandes surfaces d’Abidjan et aux quatre coins de la Côte d’Ivoire. © Erick Kaglan, Banque mondiale


Une révolution énergétique public-privé  

« Tout a commencé en 1993, lorsque le gouvernement de l’époque a décidé d’ouvrir le marché de l’énergie au secteur privé pour éviter de revivre la grosse crise de délestage de 1984 », explique Gérard Bile Tanoé, secrétaire général de CI- Energies. Une première en Afrique. L’idée derrière cette décision ? Accroître et améliorer l’accès à l’électricité afin de répondre aux besoins croissants, tout en limitant l’impact sur les finances publiques. Deux consortiums internationaux se lancent dans l’aventure et décident d’investir. Le premier construit la centrale de CIPREL qui commence à produire de l’électricité dès 1995.  

Tout au bout de la commune de Youpougon célèbre pour ses commerces et restaurants, dans le village d’Azito, le second investisseur construit et commence à faire fonctionner la centrale thermique du même nom en 1999. « Au début, la centrale produisait 140 mégawatts, nous nous sommes développés depuis 20 ans pour tripler notre capacité qui atteint aujourd’hui 480 mégawatts », précise Jacques Kouassi, directeur technique d’Azito. Un chiffre qui augmentera encore à 700 mégawatts d’ici 2022 avec la quatrième extension en cours de construction. 

Si les autorités ivoiriennes ont été visionnaires en décidant de privatiser le secteur, la confiance des investisseurs privés aura été déterminante pour la concrétisation et la réussite de cette vision.   

« Différentes institutions du Groupe de la Banque mondiale ont apporté leur soutien dès le début », explique Olivier Buyoya, représentant de la Société financière internationale (IFC) pour la Côte d’Ivoire. Entre 2010 et 2019, IFC, filiale du groupe dédiée au développement du secteur privé, a investi plus de 400 millions de dollars dans la construction et les extensions d’Azito et CIPREL « mais surtout, IFC a réussi à mobiliser d’autres partenaires. » Elle a ainsi pu lever 1,1 milliard de dollars supplémentaire auprès de plusieurs institutions internationales de financement du développement, telles que la AfDB et l’AFD

De son côté, l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, a accordé 30 millions de dollars de garanties afin d’attirer d’autres investisseurs privés et a aidé le gouvernement à structurer le secteur et à faire les réformes nécessaires pour le rendre viable.  

Après la crise de 2011, ces deux institutions ont renouvelé leur soutien lorsque Azito a dû augmenter ses capacités pour soutenir la relance économique. À cette époque, l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), est intervenue en apportant une garantie de 116 millions de dollars pour assurer les investisseurs contre les risques politiques. « Dès que le Groupe de la Banque mondiale est là, les investisseurs ont confiance », confie Jacques Kouassi.  

Le résultat le plus notable aura été la résilience et l’efficacité opérationnelle du secteur : « Azito n’a jamais cessé de fonctionner », insiste Jacques Kouassi « Même au plus fort de la crise postélectorale de 2010-2011, il y avait toujours de l’électricité, malgré des coupures. »


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Les employés du poste de contrôle de la centrale se relaient 24h sur 24 pour s’assurer du bon fonctionnement de la production.  © Erick Kaglan, Banque mondiale

De l’électricité pour tous et 42 % d’électricité renouvelable d’ici 2035 

Parallèlement à l’augmentation de la capacité de production, le groupe de la Banque mondiale a soutenu la transition vers des énergies plus propres en Côte d’Ivoire. Notamment lorsqu’Azito a investi dans de nouvelles turbines à vapeur en 2013, faisant de la Côte d’Ivoire le 1er pays d’Afrique à adopter le cycle combiné. Une technologie moins polluante qui permet de fournir une électricité bon marché, produite en plus grande quantité et en réutilisant les émanations de gaz. Elle permet aussi de faire face à la baisse de capacité de production des barrages hydroélectriques depuis les années 2010, causée par la diminution des ressources en eau, conséquence du changement climatique.  

La même année, afin de faire face à une demande croissante en énergie (de 8 % par an) et de délaisser le fioul au profit du gaz naturel, la Côte d’Ivoire a décidé d’investir dans l’extension de ses champs de gaz naturel réalisée par l’entreprise Foxtrot. IDA et MIGA ont une fois de plus apporté leur soutien avec un financement de 60 millions dollars et une garantie de 437 millions de dollars.  

En 2018, le Groupe est encore intervenu pour soutenir à la fois les acteurs publics et privés du secteur : « avec une garantie partielle de 240 millions de dollars d’IDA qui a aidé l’opérateur public CI-Energies à faire face à des difficultés financières, liées à plusieurs facteurs externes tels que la baisse des cours internationaux du gaz, tout en évitant un sauvetage par l’État qui aurait été coûteux pour les finances publiques », souligne Olivier Buyoya. CI-Energies a ainsi pu restructurer sa dette et lever 445 millions d’euros sur les marchés financiers.  

Enfin, dans le cadre de l’initiative du Groupe de la Banque mondiale, Scaling Solar, IFC soutient le développement de deux partenariats public-privé pour la production de 60 mégawatts d’énergie solaire en Côte d’Ivoire.  

Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, l’énergie est produite à 70 % et distribuée à 100 % par des opérateurs privés. Le réseau devrait couvrir 99 % de la population d’ici 2035 et 42 % de l’énergie produite sera renouvelable. De quoi rassurer CoqIvoire.

Le Groupe Ecobank présente les lauréats du Fintech Challenge

Ecobank
Ecobank

Ce sont 10 finalistes qui ont été officiellement admis dans le Programme de mentorat Fintech de Ecobank pour explorer des partenariats commerciaux avec le géant bancaire panafricain

Nokwary, Ukheshe et Growth Factor ont impressionné le jury en remportant les trois prix décernés; les 10 finalistes ont été officiellement admis dans le Programme de mentorat Fintech de Ecobank pour explorer des partenariats commerciaux avec le géant bancaire panafricain.

Le Groupe Ecobank (www.Ecobank.com) a annoncé aujourd’hui les lauréats du concours Ecobank Fintech Challenge après un événement virtuel passionnant diffusé en direct d’Accra au Ghana.

Nokwary Technologies a remporté le concours, devançant les autres finalistes. Ukheshe Payment et Solutions Growth Factor Technologies se sont classés deuxième et troisième respectivement. Les lauréats recevront respectivement, selon leur classement de la première à la troisième place des prix en espèces d’une valeur de 10 000, 7 000 et 5 000 dollars US.

Nokwary, du Ghana, est une société Fintech qui utilise l’Intelligence Artificielle (IA) pour promouvoir l’inclusion financière. Sa solution bancaire offre aux utilisateurs la possibilité d’effectuer des transactions dans une langue qui leur est familière en utilisant les réseaux sociaux très utilisés tels que Whatsapp.

Il est évident que le secteur bancaire en Afrique prend une nouvelle dimension grâce à ces sociétés Fintech qui montrent l’exemple

La société Ukheshe, basée en Afrique du Sud, qui est arrivée en deuxième position, fait le pont entre les systèmes de paiement par cartes et l’économie fondée sur le cash. Elle a créé la première plateforme au monde de paiement par carte qui permet aux commerçants non bancarisés d’accepter et d’effectuer des paiements numériques.

À la troisième place, Growth Factor est une entreprise Fintech qui propose des solutions de financement du commerce conçues pour les micro, les petites et les moyennes entreprises (MPME) afin de stimuler l’inclusion financière et la croissance. Sa solution Nvoicia résout les problèmes de trésorerie des PME occasionnés par des retards de paiement, en leur assurant un paiement en 24 heures lorsqu’elles traitent avec des acheteurs.

Ade Ayeyemi, Directeur général du Groupe Ecobank, a félicité les lauréats pour leur innovation et a souhaité la bienvenue à tous les bénéficiaires du Programme 2020 : « La qualité des produits et des présentations que nous avons vus au concours cette année était impressionnante. Il est évident que le secteur bancaire en Afrique prend une nouvelle dimension grâce à ces sociétés Fintech qui montrent l’exemple. C’est pourquoi nous sommes si fiers de leur avoir donné la possibilité de participer au concours de cette année et nous sommes heureux à l’idée de travailler avec eux l’année prochaine. Nous espérons pouvoir établir quelques partenariats durables qui contribueront à améliorer la vie des Africains sur l’ensemble du continent ».

Dennis Asamoah Owusu, PDG et co-fondateur de Nokwary Technologies, a précisé : « J’étais plus que ravi. Notre entreprise est plutôt jeune ; être ainsi reconnu à ce niveau était vraiment stimulant et est une preuve que nous avons bien fait de nous concentrer sur le développement d’une technologie inclusive dès le départ. Il est également très encourageant de constater qu’une grande banque comme Ecobank accorde une telle importance à l’inclusion financière et est prête à soutenir et à promouvoir des technologies de pointe innovantes dans ce domaine. Nous souhaitons collaborer avec Ecobank pour proposer une plate-forme bancaire numérique fondée sur la technologie AI-first par le biais de WhatsApp, ainsi que d’autres solutions innovantes pour les clients de Ecobank.

Les finalistes de cette année ont été sélectionnés parmi plus de 600 excellents candidats d’ Afrique, d’ Europe, d’ Amérique du Nord et d’ Asie. Les dix (10) finalistes ont été officiellement admis au Programme de mentorat Fintech de Ecobank, un programme d’un (01) an qui leur donnera l’occasion d’explorer les possibilités de partenariats commerciaux avec le groupe Ecobank, et éventuellement de lancer et déployer des produits sur les 33 pays du continent où Ecobank est présente.

Entretien de M. Jean-Yves Le Drian avec son homologue tchadien

Jean-Yves Le Drian - Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France
Jean-Yves Le Drian - Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, s’est entretenu aujourd’hui avec M. Amine Abba Sidick, ministre des affaires étrangères, de l’intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger.

Le ministre a évoqué notamment la situation au Mali, ainsi que les efforts conjoints pour lutter contre le terrorisme au Sahel. Cet entretien a également été l’occasion d’aborder la coopération bilatérale, dans l’esprit d’amitié qui caractérise les relations entre la France et le Tchad.

Pour recruter les talents Huawei lance iTB Recruitment Union

Huawei ITB Recruitement
Huawei ITB Recruitement

Dans le cadre de son ambition d’accompagner la jeunesse, Huawei lance « iTB Recruitment Union », une plateforme conjointe d’entreprises visant au recrutement des jeunes diplômés dans le secteur des communications et des technologies de l’information. Cette plateforme comprend Huawei et quatre de ses fournisseurs partenaires. Elle s’inscrit dans le cadre de la stratégie de Huawei, convaincu de la nécessité de soutenir et d’autonomiser les diplômés d’éminentes universités égyptiennes. Pour ce faire, Huawei lance cette plateforme de recrutement, qui proposera également des programmes de formation visant à combler le fossé entre les exigences du marché du travail et les compétences des diplômés.

L’événement de lancement a réuni des représentants de Huawei Technologies, des responsables et chefs d’entreprises partenaires ainsi que des doyens de facultés et de centres de formation. On cite notamment parmi les personnalités présentes Jerry Levy, chef du secteur des achats chez Huawei Egypte ; Mohamed Fahmy, directeur du développement commercial chez Ecotel ; Ihab Mohi, PDG d’Actel ; Mohamed El-Sayed, directeur général d’Afro Egypt et Mahmoud Al- Hinawi, directeur régional d’Operate ECT.

La plateforme iTB Recruitment Union fonctionnera de la façon suivante : après avoir sélectionné les jeunes talents qui auront obtenu les certificats internationaux Huawei, elle leur proposera des opportunités d’emploi aux niveaux local, régional et mondial. En effet, Huawei ambitionne à ce que cette union devienne la plateforme principale pour le développement des carrières et de l’emploi des nouveaux diplômés sur le marché des télécommunications et des TIC en Afrique.

Vincent San, PDG de Huawei Égypte, a commenté : « Je suis très honoré de coopérer avec nos partenaires dans le lancement de cette union qui permettra l’intégration des jeunes talents sur le marché professionnel. Ce projet renforcera le rôle de la transformation numérique, en offrant des opportunités d’emploi aux jeunes diplômés dotés de compétences et de capacités compétitives, ce qui se reflètera positivement sur les performances et le développement du secteur des TIC en Égypte. Chez Huawei, nous sommes convaincus du rôle que jouent les jeunes dans le développement de ce secteur, et nous soutenons la stratégie égyptienne de transformation numérique dans le cadre de la Egypt Vision 2030. »

Il a ajouté : « Chez Huawei, nous croyons en la nécessité d’investir dans les sociétés dans lesquelles nous travaillons. En tant qu’entreprise opérant sur le marché égyptien depuis plus de 20 ans, nous avons une énorme responsabilité sociétale. Nous sommes convaincus que les jeunes sont le principal catalyseur de la croissance et de la prospérité. A ce titre, nous avons développé une stratégie sur cinq ans, à travers la Huawei Academy et le programme iTB, au cours de laquelle nous avons pu proposer des opportunités de formation et des compétitions. Le lancement d’aujourd’hui s’inscrit dans cette même lignée, et nous n’en sommes qu’au début. En effet, nous voulons faire de cette initiative la plateforme incontournable pour les jeunes diplômés égyptiens et africains. Nous avons d’ores et déjà pu générer près de 90 opportunités d’emploi. Chez Huawei notamment, nous avons recruté 18 diplômés des facultés d’ingénierie et d’informatique et de technologie de l’information. »

À propos de Huawei

Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures et d’appareils intelligents dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC). Avec des solutions intégrées dans quatre domaines clés – réseaux de télécommunications, IT, dispositifs intelligents et services Cloud – nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde entièrement connecté et intelligent. Le portefeuille de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème numérique, nous créons une valeur durable pour nos clients, en travaillant à responsabiliser les individus, à enrichir la vie familiale et à inspirer l’innovation dans les organisations de toutes tailles et de toutes formes. Chez Huawei, l’innovation se concentre sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous comptons plus de 194 000 employés et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions. Fondée en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés. Pour plus d’informations, visitez Huawei en ligne sur www.huawei.com ou sur :

http://www.linkedin.com/company/Huawei

https://www.youtube.com/user/HuaweiPress

Le New Deal Technologique pour la transformation numérique du Sénégal

Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...