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Proparco participe avec 30M USD dans le fonds AfricInvest IV

Africinvest
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A travers son investissement de 30 millions de dollars à la première clôture du nouveau fonds d’investissement multisectoriel d’AfricInvest, Proparco soutient le développement d’entreprises locales et régionales fortes, orientées vers les consommateurs, dans toute l’Afrique.

AfricInvest est un des pionniers du capital-investissement en Afrique, investissant avec succès sur le continent par l’intermédiaire de ses fonds d’Afrique du Nord et d’Afrique subsaharienne depuis plus de 25 ans. Partenaire de longue date du groupe, Proparco a investi dans 15 des 19 fonds du gestionnaire depuis 1997, et investit désormais 30 millions de dollars en première clôture du fonds AfricInvest IV, aux côtés d’autres institutions de financement du développement, de fonds de pension africains réputés, et d’une compagnie de réassurance.

Le secteur privé représente le principal moteur de la croissance économique et de la réduction de la pauvreté en Afrique, et les petites et moyennes entreprises constituent la majorité du tissu économique africain. Leur accès au capital est crucial, et sa rareté reste le principal obstacle à la croissance. Dans la suite des fonds précédents, le fonds AfricInvest IV vise à fournir du capital de croissance aux entreprises de moyenne et grande capitalisation en Afrique, en mettant l’accent sur les secteurs axés sur les consommateurs, notamment les services financiers, l’industrie manufacturière, la vente au détail et les biens de consommation, l’agroalimentaire, les soins de santé, l’éducation, les télécommunications, la logistique et la distribution. Le fonds cherche à développer des entreprises locales bien positionnées pour en faire des champions régionaux. Il sera le premier fonds totalement panafricain du groupe.

Un projet soutenant l’emploi local et les bonnes pratiques ESG

Ce projet devrait contribuer à l’atteinte de plusieurs Objectifs de développement durable (ODD), dont le 8 « Travail décent et croissance économique » et le 9 « Industrie, innovation et infrastructure ». Il devrait soutenir la création d’emplois, y compris l’emploi des femmes, principalement dans les entreprises bénéficiaires. Proparco soutiendra AfricInvest et les sociétés en portefeuille dans l’amélioration des normes environnementales, sociales et de gouvernance, des pratiques de gestion et dans l’évaluation de leur impact sur le développement.

Dans le cadre de l’initiative française Choose Africa, cet investissement s’inscrit dans la stratégie de Proparco sur le continent africain, où les entreprises ont des difficultés à accéder à des financements à long terme. Il soutient l’émergence et la croissance de PME dans des secteurs privilégiés du groupe AFD, tels que l’enseignement supérieur ou la santé.

Développer l’économie numérique en Afrique

Internet économie Afrique
Internet économie Afrique

C’est pour tous un fait, le numérique est un levier du développement . Voici justement un rapport qui démontre l’importance et l’opportunité de faire progresser l’économie numérique en Afrique

Les points d’échanges Internet jouent un rôle critique dans le développement de l’accès et la réduction des coûts de connexion au Kenya et au Nigéria

Un nouveau rapport, publié aujourd’hui par l’Internet Society (InternetSociety.org), présente les mesures que peuvent prendre les pays africains pour obtenir une connexion à Internet plus rapide et moins onéreuse sur le continent. Ce rapport illustre l’opportunité incomparable que représente l’amélioration de la connectivité pour permettre aux pays de continuer à développer des économies numériques plus résilientes.

Intitulé « Ancrer et établir l’écosystème Africain de l’Internet: les leçons apprises au cours du développement des points d’échanges Internet du Kenya et du Nigéria (bit.ly/3dqPyv1),» ce rapport illustre toute l’importance d’un écosystème Internet dynamique pour rendre Internet plus rapide et moins onéreux en Afrique.

Les points d’échanges Internet (IXP) sont des sites où les fournisseurs d’accès à Internet (FAI) et d’autres opérateurs de réseaux se réunissent pour échanger du trafic sur Internet. Il s’agit d’un élément crucial de l’infrastructure technique, qui améliore l’accès à Internet en permettant que le trafic Internet reste local. Sans IXP local, les fournisseurs d’accès à Internet doivent utiliser l’onéreuse connectivité Internet internationale pour échanger et accéder à des données (qui sont généralement hébergées à l’étranger). Le fait de permettre au trafic de rester local rend l’accès à Internet plus rapide et plus abordable.

Le rapport publié aujourd’hui est une mise à jour d’une étude publiée par l’Internet Society en 2012 (bit.ly/2NoDyzJ), qui se concentrait sur deux des points d’échanges Internet (IXP) les plus avancés en Afrique à cette époque : KIXP au Kenya et IXPN au Nigéria.

Il est évident que l’Afrique est prête à se lancer dans la révolution du numérique pour stimuler le développement économique

Le développement des IXP dans ces deux pays a été exponentiel, de même que les économies engendrées par le fait d’échanger le trafic localement, sans recourir à l’onéreux transit international. Au Kenya, KIXP est passé d’un trafic maximal de 1 gigabit par seconde (Gbps) en 2012 à 19 Gbps en 2020, et les économies qu’il engendre ont quadruplé, pour atteindre six millions de dollars US par an. Au Nigéria, IXPN est passé d’un trafic limité à 300 mégabits par seconde (Mbps) à un trafic de pointe de 125 Gbps en 2020, et ses économies ont été multipliées par quarante, pour atteindre 40 millions de dollars US par an.

« Plus que jamais, le Kenya et le Nigéria sont dans une situation idéale pour gérer et contribuer à la révolution du numérique, que le COVID-19 a accéléré en faisant d’Internet une bouée de sauvetage pour de très nombreuses personnes. Il est évident que l’Afrique est prête à se lancer dans la révolution du numérique pour stimuler le développement économique. Mais la réussite de cet objectif dépendra de notre communauté, constituée d’individus passionnés sur le terrain, de décideurs politiques, d’organismes de réglementation et d’entreprises qui adoptent les IXP et travaillent ensemble à la création de ces systèmes cruciaux pour l’ancrage local du trafic, » explique Michuki Mwangi, Directeur principal pour les technologies et le développement d’Internet de l’Internet Society.

Le développement très rapide d’Internet, à la fois au Kenya et au Nigéria, souligne le rôle crucial joué par les IXP et les infrastructures qui s’y rattachent dans la création d’écosystèmes Internet robustes et durables.

Ce succès est un important pas en avant vers la vision définie il y a 10 ans par la communauté de Peering en Afrique : que 80 % du trafic Internet en Afrique soit local.

Parmi les causes des progrès importants au Kenya et au Nigéria qu’énumère le rapport, on trouve le fait que les gouvernements de ces deux pays ont adopté des politiques facilitant l’épanouissement de l’écosystème Internet. Non seulement ces gouvernements ont simplifié l’installation de câbles sous-marins pour différents fournisseurs de services, mais ils ont également adopté des réglementations sur la protection des données, qui ont permis de développer la confiance et d’attirer des fournisseurs de services internationaux.

Les deux pays comptent sur Internet pour développer leur économie de services, qui s’épanouit grâce aux services financiers, commerciaux et professionnels. Ainsi, l’économie du Kenya est constituée à 40 % de services, et de nombreux services gouvernementaux essentiels sont désormais accessibles en ligne.

Facebook en soutient aux Petites et Moyennes Entreprises africaines

Facebook
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Le premier réseaux social et le PDG Mark Zuckerberg proposent des programmes, disponibles virtuellement à partir du 23 juin 2020. Ils comprendront des sessions de webinaires en direct de 90 minutes dirigées par un instructeur, avec des présentations, des démonstrations, des conférences et des discussions virtuelles

Le premier réseau social mondial Facebook a annoncé que tous ses programmes d’impact économique seront accessibles virtuellement. La plateforme vise à équiper les petites entreprises de compétences en marketing numérique pour les aider à maintenir leur activité, se connecter et acquérir de nouveaux clients afin de survivre aux défis présentés par Coronavirus. 

Ces programmes spécialement conçus fourniront un soutien et des conseils indispensables aux PME qui cherchent à établir et développer leurs entreprises

Les programmes d’impact économique de Facebook comprennent Boost Avec Facebook, actuellement mis en œuvre dans 11 pays africains et qui cible plus de 41 000 petites entreprises ; SheMeansBusiness disponible au Nigeria, en Afrique du Sud et au Sénégal qui touche 7 500 participants, Digify Pro proposé au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud, qui compte 230 participants et le programme Aspiring Entrepreneurs qui compte 360 participants au Nigeria.

Ces programmes, disponibles virtuellement à partir du 23 juin 2020, comprendront des sessions de webinaires en direct de 90 minutes dirigées par un instructeur, avec des présentations, des démonstrations, des conférences et des discussions virtuelles. Dans le cadre de ce programme, se tiendront également des sessions Facebook/Instagram Live qui mettront en lumière des dirigeants d’entreprises, des entrepreneurs et des jeunes pousses qui donneront des séminaires et des conférences sur divers sujets, les formateurs proposant également des « heures de bureau » pour répondre aux questions posées par les participants.  

Phil Oduor, responsable des programmes pour l’impact économique et l’alphabétisation numérique chez Facebook a déclaré : “ Nous savons que les entreprises de tout le continent, en particulier les petites entreprises, sont confrontées à des défis inattendus. Ces programmes spécialement conçus fourniront un soutien et des conseils indispensables aux PME qui cherchent à établir et développer leurs entreprises ”.

Noor Ouarzazate un des plus grands parcs solaires au monde

Parc solaire Afrique
Parc solaire Afrique

Avec Noor Ouarzazate, l’un des plus grands parcs solaires au monde, le Maroc contribue à la transition énergétique de l’Afrique

Le Maroc a l’ambition de porter à 52% la part du renouvelable dans son mix énergétique en 2030

Le potentiel énergétique de l’Afrique est considérable. Mais ce potentiel doit être exploité pour répondre aux besoins énergétiques, de plus en plus importants sur le continent.

Aujourd’hui, 650 millions d’africains n’ont pas accès à l’électricité, soit plus des deux tiers de la population. Le déficit en infrastructures énergétiques est considéré comme l’un des principaux obstacles au développement et au progrès en Afrique. Chaque année, les pénuries d’électricité coûteraient, selon les estimations, quelque 2 à 4% du produit intérieur brut continental, ce qui altère grandement les perspectives de croissance économique, de création d’emploi et d’investissement.

Dans ce contexte, les pays africains ont progressivement renforcé leurs capacités de production et diversifié leur mix énergétique.

Le Maroc a l’ambition de porter à 52% la part du renouvelable dans son mix énergétique en 2030. Le pays a donc opté pour une transition énergétique centrée sur le développement des énergies renouvelables, avec pour objectif d’installer des capacités additionnelles de production d’électricité d’un total de 6 000 mégawatts de sources éolienne, hydraulique et solaire. En lançant le programme solaire marocain « NOOR » en 2009, le Maroc a planifié, pour 2020, une capacité additionnelle d’au moins 2 000 mégawatts pour la seule source solaire.

C’est, pour moi, un privilège de travailler au sein de la plus grande et la plus importante centrale solaire du monde

Le complexe solaire NOOR Ouarzazate, au Sud-est de Marrakech, a ainsi été le premier projet élaboré dans le cadre cette stratégie énergétique. Doté d’une capacité de 580 mégawatts répartie sur quatre centrales, ce complexe figure parmi les plus grands parcs solaires au monde. Il permet aujourd’hui d’alimenter près de deux millions de Marocains en électricité et d’éviter le rejet, dans l’atmosphère, de près d’un million de tonnes par an de gaz à effet de serre.

Structuré selon une approche de partenariat public-privé, le projet de complexe solaire NOOR Ouarzazate a été soutenu par la Banque africaine de développement, qui a été le tout premier contributeur financier à la mise en œuvre de la première phase du projet. Au total, la Banque a apporté 485 millions de dollars américains sur les différentes phases. En 2017, la Banque a mobilisé 285 millions de dollars pour financer la première phase du projet de complexe NOOR Midelt, d’une capacité minimale de 800 mégawatts. Ainsi, la contribution totale de la Banque au programme solaire marocain s’élève à 770 millions de dollars.

Le complexe NOOR Ouarzazate a impulsé une nouvelle dynamique de création d’emplois. Originaire de Ouarzazate, Nadia Ahansal est une ingénieure d’une vingtaine d’années, chargée des opérations et de la maintenance. « C’est, pour moi, un privilège de travailler au sein de la plus grande et la plus importante centrale solaire du monde, se réjouit-elle. Ce projet m’a permis de répondre à mes attentes professionnelles. Je peux contribuer au développement de mon pays, tout en restant dans ma ville natale, ici à Ouarzazate. »

L’installation de la centrale à Ouarzazate a également profité aux entreprises locales. Khalid Taoufiq Oujam, propriétaire trentenaire du restaurant « Habous », constate l’impact sur son activité quotidienne. « Avec l’arrivée de la centrale, notre chiffre d’affaires a augmenté de 20% et nos effectifs ont presque doublé. La création d’un nouveau point de vente au sein du complexe solaire nous permet d’entrevoir des projets pour l’avenir », précise-t-il.

Aux côtés de Masen, les développeurs et partenaires, tels que le groupe ACWA Power, se sont activement engagés pour soutenir les jeunes. Des dizaines de stagiaires ont pu ainsi bénéficier de formations, qui leur ont permis de travailler au sein du complexe solaire. Certains d’entre eux ont même créé leur propre entreprise. Entrepreneur trentenaire à Ouarzazate, Mohamed Moumen en fait partie. « J’ai suivi une formation en soudure avant de travailler sur le site du complexe NOOR Ouarzazate pendant une année. J’ai ensuite créé ma propre entreprise et recruté deux employés. Aujourd’hui, j’ai la ferme intention de former des jeunes à ce métier, car peu d’entre eux disposent de cette expertise ici à Ouarzazate », raconte Mohamed.

Facteur incontestable de progrès, l’énergie permet de répondre aux besoins les plus élémentaires de l’humanité : l’eau, l’alimentation ou encore la santé. Alimenter l’Afrique en énergie tout en préservant l’environnement, comme à Ouarzazate, est une priorité stratégique de la Banque africaine de développement, qui contribue à asseoir les bases d’une croissance plus inclusive et plus verte sur le continent.

Biafra

« Au cours de mon existence, j’ai échappé de justesse à la fureur d’un trafiquant d’armes de Hambourg, j’ai été mitraillé par un Mig pendant la guerre civile au Nigeria, et j’ai atterri en Guinée-Bissau au beau milieu d’un sanglant coup d’État. La Stasi m’a arrêté, les Israéliens m’ont chouchouté, l’IRA m’a réexpédié en catastrophe d’Irlande en Angleterre, et une certaine Tchèque tout à fait charmante, agent de la police secrète… bref, ce qu’elle m’a fait était plus intime. Et tout cela n’était que prémices et amuse-gueules.
Ces divers événements furent vécus de l’intérieur. Mais aussi, et toujours, de l’extérieur. En outsider. »

Fascinant récit autobiographique de Frederick Forsyth, qui fût le plus jeune pilote de la Royal Air Force, chef de bureau Reuters à Berlin-Est, reporteur pour la BBC durant la guerre civile au Nigeria. Ses souvenirs périlleux du Biafra éclairent d’une lumière acide le jeu des grandes puissances à cette époque, notamment du Royaume-Uni. Celui qui deviendra un écrivain à succès témoigne également des stratégies de censure éditoriale appliquées par la Beeb, alignée sur le Foreign Office. Quelques mythes d’indépendance s’effondrent. L’Outsider, Albin Michel.

On poursuivra en découvrant The Biafra Story (non traduit), reparu chez Pen & Sword Military.

L’Outsider – Ed. Albin Michel

l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) lance un appel de fonds de 186 millions

Sahel Burkina Faso
Sahel Burkina Faso

L’impact supplémentaire du Covid-19 est dévastateur sur ces populations qui mènent leur existence au jour le jour

Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, a lancé aujourd’hui un appel de fonds d’un montant de 186 millions de dollars pour assurer la protection et apporter une assistance vitale aux réfugiés, déplacés internes, rapatriés et communautés d’accueil dans la région du centre du Sahel.

Cet appel de fonds comprend les besoins initiaux pour 2020 d’un montant de 97 millions de dollars, 29 millions de dollars pour mettre en œuvre les mesures de prévention et de lutte contre le Covid-19 dans les zones de déplacement, et 60 millions de dollars pour renforcer la réponse d’urgence du HCR dans le cadre de sa stratégie pour le Sahel.

Lors du lancement de l’appel de fonds ce jour à Genève, Filippo Grandi, Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, a fait honneur à la remarquable générosité des communautés locales, tout en soulignant qu’elles arrivent au point de rupture, en particulier au Burkina Faso où le nombre de déplacés internes a plus que quadruplé, passant de 193 000 en juin 2019 à 848 000 à la fin avril 2020.

« L’urgence au Sahel est une crise humanitaire et de protection à grande échelle, où d’odieuses violences contre les populations vulnérables deviennent endémiques », déclare Filippo Grandi. « Le risque de débordement du conflit dans les pays côtiers voisins est bien réel et il est maintenant exacerbé par le Covid-19 », ajoute-t-il.

Le risque de débordement du conflit dans les pays côtiers voisins est bien réel et il est maintenant exacerbé par le Covid-19

Pour les personnes qui ont fui les guerres et la persécution et pour les hôtes qui les ont généreusement accueillis, l’impact supplémentaire du Covid-19 est dévastateur sur ces populations qui mènent leur existence au jour le jour.

« Nous devons intensifier nos efforts au moyen d’une réponse globale et inclusive, qui place les droits et le bien-être de millions de personnes déracinées au cœur de notre action », déclare Filippo Grandi. « Nous devons agir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard », ajoute-t-il.

Une famille forcée de fuir les violences au Burkina Faso est accueillie par des proches en mai 2019. A travers le Sahel, de nombreux mouvements similaires ont lieu. © HCR/Romain Desclous

Grâce à cet appel de fonds, le HCR sera en mesure de fournir davantage d’abris pour décongestionner les sites surpeuplés, distribuer des articles de première nécessité et lutter contre la violence sexuelle et sexiste, qui se généralise et s’aggrave du fait du confinement et des conditions de surpeuplement. Ce nouvel appel de fonds permettra également de soutenir l’éducation, de réhabiliter les écoles et les salles de classe ou d’assurer des possibilités d’apprentissage à distance.

Considérant l’impact important du changement climatique au Sahel, nos activités s’articuleront autour d’une approche respectueuse de l’environnement et sans y nuire, en renforçant la préparation communautaire pour prévenir les déplacements forcés liés au climat, et en soutenant le recours à l’énergie propre ainsi que la gestion des déchets et plastiques.

Le Sahel compte 3,1 millions de réfugiés, déplacés internes, rapatriés et personnes à risque d’apatridie. Les gouvernements du Burkina Faso, du Mali, du Niger, de la Mauritanie et du Tchad se sont engagés à appuyer les activités de protection et les solutions pour ces groupes en signant signé la Déclaration de Bamako en octobre 2019. L’appel de fonds de ce jour nous permettra de concrétiser cet engagement ainsi que de renforcer le soutien aux réfugiés vivant dans la région.

Cet appel sera complété, dans les prochains mois, par d’autres efforts de haut niveau déployés par les Nations Unies et leurs partenaires pour encourager le soutien financier et politique à la réponse humanitaire dans la région.

AUDA-NEPAD et Ecobank présentent le programme 100 000 MPME

Des écosystèmes innovants dans l'agriculture en Afrique - Thierry Barbaut TOGO 2016
Des écosystèmes innovants dans l'agriculture en Afrique - Thierry Barbaut TOGO 2016

AUDA-NEPAD et le Groupe Ecobank annoncent les piliers du programme AUDA-NEPAD « 100,000 MPME d’ici 2021 » pour les micros, petites et moyennes entreprises africaines

Le programme AUDA-NEPAD mettra en commun les ressources africaines en termes de capacités, de financement, d’accès aux marchés et de technologie

AUDA-NEPAD (l’Agence de développement de l’Union africaine) (NEPAD.org) et le Groupe Ecobank (Ecobank.com) engagent des ressources pour les micro, petites et moyennes entreprises (MPME) en Afrique. Le deuxième atelier virtuel animé par McKinsey le 11 juin 2020 a permis de réaffirmer l’importance de maintenir l’accès au marché et de renforcer les capacités des MPME. Au cours de cette session, des représentants de haut niveau de la Commission de l’Union africaine, des banques régionales de développement, des institutions financières de développement, des organisations internationales et des banques commerciales du continent, ont convenu de mettre en place le programme AUDA-NEPAD « 100 000 MPME d’ici 2021 ».

Les MPME ont besoin de nos ressources collectives pour sécuriser et créer de nouveaux emplois sur le continent africain

Les MPME ont besoin de nos ressources collectives pour sécuriser et créer de nouveaux emplois sur le continent africain. En tant que tel, le programme « 100 000 MPME d’ici 2021 » de l’AUDA-NEPAD comprendra cinq piliers : (1) Académie AUDA pour les MPME, (2) Programme de Soutien en Financement pour les MPME, (3) Marché des MPME, (4) Micro Plan d’assurance-maladie pour les MPME et (5) Plateforme digitale dédiée aux MPME. Ces cinq piliers sont conçus pour garantir que les MPME du continent soient soutenues pour devenir plus résilientes, afin d’améliorer leur accès au marché et se servir de la technologie comme levier pour accéder au marché africain de 1,3 milliard de consommateurs afin de tirer parti de l’Accord de libre-échange continental africain.

Dr Ibrahim Assane Mayaki, Secrétaire exécutif de l’Agence de Développement de l’Union Africaine a salué la contribution de toutes les institutions financières, partenaires au développement et autres parties prenantes qui ont participé à la conception du programme «100 000 MPME d’ici 2021 ». Il a souligné la nécessité pour tous les acteurs de travailler ensemble et de soutenir le secteur privé en Afrique, afin de protéger l’emploi et de créer les 440 millions d’emplois dont le continent aura besoin d’ici 2030.

Ade Ayeyemi, Directeur général du groupe Ecobank, a réitéré l’engagement de Ecobank envers cette initiative et a spécifiquement confirmé son soutien dans la construction de la plateforme numérique, le développement de contenu pour l’Académie des MPME et la participation aux prêts aux MPME africaines.

Les MPME africaines font déjà l’objet d’une attention particulière au niveau national avec des engagements de soutien par les différents gouvernements. Le programme AUDA-NEPAD mettra en commun les ressources africaines en termes de capacités, de financement, d’accès aux marchés et de technologie, pour aider à mettre en place une réponse continentale aux problématiques liées aux MPME.

Orange : Stéphane Richard renouvelle la direction

Orange Afrique
Orange Afrique

Orange a décidé de repenser son organisation en adaptant son comité exécutif après cette période de crise sanitaire d’une ampleur inédite. Cette nouvelle équipe sera engagée autour de Stéphane Richard pour accélérer la mise en œuvre du plan stratégique du Groupe.

Voici à compter du 1er septembre, les évolutions de l’équipe de direction d’Orange :

  Ramon Fernandez, directeur général délégué, sera directeur Finances, Performance et Développement ; dans un contexte de crise économique mondiale, il sera chargé de préserver la solidité financière du Groupe tout en menant à bien de nouveaux projets structurants pour l’avenir d’Orange.
  Gervais Pellissier, directeur général délégué, deviendra directeur des ressources humaines et de la transformation du Groupe ; il sera notamment chargé de définir « l’entreprise de demain » et de relever le défi des compétences.
  Mari-Noëlle Jégo-Laveissière, directrice générale adjointe, prendra en charge la supervision des activités opérationnelles d’Orange en Europe (hors France) face aux enjeux du déploiement de la 5G et la Fibre;
  Michaël Trabbia sera Chief Technology and Innovation Officer du Groupe, et intégrera donc  le Comité Exécutif. Il dirigera la division Technology & Global Innovation, il aura pour mission de préparer le Groupe à tirer activement parti des grandes transformations technologiques comme l’IA, la data, la 5G et faire d’Orange un acteur majeur des nouveaux écosystèmes d’innovation.
Un nouveau CEO d’Orange Belgique sera nommé d’ici la fin du mois de juin.
  Béatrice Mandine, sera Directrice exécutive de la Communication, de la Marque et de l’Engagement. Elle aura notamment pour mission d’accélérer la stratégie de marque engagée et de piloter la Raison d’Etre du Groupe.
  Elizabeth Tchoungui sera directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité du Groupe. Elle supervisera notamment la politique de Responsabilité Sociale d’Orange dans le cadre des objectifs du plan Stratégique Engage2025. Elle assurera également la présidence déléguée de la Fondation Orange.

Conservent leurs fonctions actuelles au sein du comité exécutif:

  Fabienne Dulac, Directrice Générale Adjointe et CEO d’Orange France ;
  Paul de Leusse, Directeur Général adjoint en charge des services financiers mobiles et directeur général d’Orange Bank ;
  Jérôme Barré, CEO d’Orange Wholesale & International Networks (WIN)
  Hugues Foulon, Directeur exécutif de la Stratégie et des activités de cyber-sécurité
  Nicolas Guérin, Directeur exécutif, Secrétaire Général du Groupe.
  Alioune Ndiaye, CEO d’Orange Middle East & Africa (OMEA) ;
  Helmut Reisinger, CEO d’Orange Business Services (OBS) ;

Par ailleurs, Jean-François Fallacher , actuellement CEO d’Orange Pologne, deviendra CEO d’Orange Espagne, membre associé du Comité Exécutif. Un nouveau CEO d’Orange Pologne sera nommé d’ici la fin du mois de juin.

Enfin, Jérémie Dutray, se voit confier, au-delà de ses fonctions actuelles de Directeur Financier Adjoint, la responsabilité de mener à bien la transformation du modèle de gestion opérationnelle de nos infrastructures mobiles, annoncée dans le plan stratégique Engage2025.

Stéphane Richard a déclaré : « La crise sanitaire mondiale, qui cède rapidement le pas à une crise économique majeure, a montré la solidité du Groupe. Les réseaux ont tenu face à des surcharges inédites. Nous avons su nous adapter en quelques jours, grâce à une mobilisation sans faille de chacun. Notre performance économique sera nécessairement impactée par le choc que nous subissons, mais nos équilibres financiers seront préservés. Fruit d⍊ années de gestion rigoureuse et du choix d’investissements sélectifs, nous avons la maitrise de notre avenir.

La période qui s’ouvre comporte certes des incertitudes, mais aussi à n’en pas douter de réelles opportunités, que ce soit à travers l’accélération de la digitalisation de nos sociétés, les progrès technologiques (5G, virtualisation, cloud, edge), les mouvements propres à notre secteur des télécoms.

Il nous faut nous préparer activement à détecter et si possible saisir ces opportunités. Il nous faut accélérer, raccourcir nos temps de réaction et de décision, tirer toutes les conséquences du changement sans doute profond que l’épidémie mondiale va amener.

Notre plan Engage2025 conserve toute sa pertinence mais, à la lumière de la crise, il nous faut gagner en agilité, en flexibilité, en dynamisme dans l’exécution. Nombreux sont les défis qui nou s attendent. Pour les relever, une équipe renouvelée sera mise en place à compter du 1er septembre à mes côtés.

Je remercie chaleureusement Laurent Paillassot pour son action à la tête d’Orange Espagne jusqu’à en faire le numéro 2 du marché et Valérie Le Boulanger pour le travail accompli à la DRH et son rôle décisif dans la gestion de la crise sanitaire. Tous deux ont souhaité donner une nouvelle orientation à  leur parcours professionnel en dehors du Groupe. J’exprime également toute ma reconnaissance à Christine Albanel qui quitte ses fonctions après 10 années chez Orange ; son expérience incomparable des affaires publiques, notamment dans le domaine culturel, et sa sensibilité aux questions sociétales ont largement contribué au rayonnement du Groupe en France et dans le monde ».

#InForAfrica la finale

Trois semaines de campagne intense, des milliers de messages et de rebonds sur tous les réseaux, une mobilisation exceptionnelle de vips aux 7 coins des Afriques, en Amérique, en Orient, en Europe. L’alliance internationale #InForAfrica boucle le 14 juin un cycle de sensibilisation de trois semaines parrainé par l’Union africaine et l’Organisation mondiale de la santé, et propulsé en partenariat avec Info-Afrique, La Maison de l’Afrique et le cabinet de communication Meroe Global.

Tout a commencé le 25 mai pour la Journée mondiale de l’Afrique, avec une session musicale en ligne et quelques témoignages bien pesés sur l’attitude à adopter, en Afrique, face à la menace de coronavirus. En tête d’affiche, une sublime locomotive, Isha Sesay, ex-vedette des infos chez CNN, une Sierra-Léonaise de Californie, et pour la partie francophone, le grand Awilo Longomba.

Sollicité confraternellement par les organisateurs afro-britanniques de cette e-caravane événementielle, mon cabinet Meroe Global répond avec entrain et propose, dans une logique de puissance, d’étendre ce partenariat officiel et assez unique côté francophone au média Info-Afrique et à l’organisme de valorisation des économies continentales La Maison de l’Afrique.

En valorisant tous les canaux à disposition de ce trio, nous diffusons sur une base volontaire et non-commerciale de nombreux visuels et messages à fort impact, tous produits pour #InForAfrica par un studio exceptionnellement innovant, Futura Joburg. https://futurajoburg.com/

Une légion de VIPS d’Afrique anglophone soutient la cause et bientôt, avec notamment notre appui, des personnalités d’Afrique francophones rejoignent le mouvement et enregistrent à leur tour de courtes vidéos de sensibilisation. L’ensemble de ces productions se retrouvent sur la chaîne Youtube dédiée, comme sur Facebook et Linkedin. https://www.youtube.com/channel/UCPcU22u_XdTCbpqM2v5LHhg

Une bonne centaine de mini-plaidoyers, volontiers improvisés, servent la campagne placée sous le #inforafrica, avec le soutien de figures politiques continentales. S’y ajoutent des messages dans les langues nationales.

Dimanche 14 juin, l’alliance #InForAfrice présente avec l’ensemble de ses partenaires un bouquet musical en écho au festival du 25 mai dernier. Connectez-vous sur la chaîne Youtube nigériane https://www.youtube.com/user/SoundcityTV

La Banque africaine de développement mobilise 20 millions de dollars

Cellules coronavirus
Cellules coronavirus

La Banque africaine de développement mobilise 20 millions de dollars pour freiner la propagation du Covid-19 dans les pays du G5 Sahel

Cette décision appuiera également le financement du projet qui permettra aux communautés les plus vulnérables d’accroître leur résilience

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (AfDB.org) a accordé, le 9 juin à Abidjan, une aide de 20 millions de dollars prélevée sur le Fonds africain de développement, aux pays du G5 Sahel, Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad, pour renforcer leurs capacités à juguler la pandémie de Covid-19 dans la région.

Cette décision appuiera également le financement du projet qui permettra aux communautés les plus vulnérables d’accroître leur résilience, en particulier les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, ainsi que les réfugiés et leurs communautés d’accueil, dans les cinq pays formant le G5 Sahel.

Cette opération complétera les actions de développement et les actions humanitaires du vaste partenariat de l’initiative de l’Alliance du Sahel au profit des plus vulnérables

Le projet vise à soutenir la surveillance épidémiologique et les compétences en matière de gestion des cas. Il assurera la mise à disposition d’articles médicaux pour la prévention, le contrôle et le traitement des effets du Covid-19 ainsi que le déploiement de mesures de protection sociale dans les communautés ciblées, en particulier les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, les réfugiés et leurs communautés d’accueil. Il contribuera également au renforcement des systèmes d’alimentation et de nutrition. Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) fournira un appui opérationnel au projet.

« Cette opération complétera les actions de développement et les actions humanitaires du vaste partenariat de l’initiative de l’Alliance du Sahel au profit des plus vulnérables », a déclaré Yero Baldeh, directeur du Bureau de coordination des États en transition à la Banque.

Un montant supplémentaire de 1,37 million de dollars en fonds de subvention, provenant de la facilité de soutien à la transition de la Banque, sera également déployé dans les pays du G5 Sahel pour renforcer la capacité d’exécution et de coordination de son secrétariat permanent et soutenir la formation à la biosécurité et à la gestion des déchets biomédicaux dans les pays concernés.

Cet élargissement des fonds de subvention aux pays du G5 Sahel s’inscrit dans le cadre de l’enveloppe d’intervention Covid-19 de la Banque, pouvant aller jusqu’à 10 milliards de dollars, principal canal institutionnel d’aide aux pays africains afin d’amortir l’impact économique et sanitaire de la crise.

Le 6 juin 2020, le Niger enregistrait 966 cas de contamination au Covid-19, le Burkina Faso 885, le Mali 1 485, la Mauritanie 883 et le Tchad 836, pour un total de 5 055 cas dans les pays du G5 Sahel, qui commencent peu à peu à lever les mesures d’urgence été mises en place pour juguler la propagation de virus.

Facebook lance Messenger Kids à travers l’Afrique

Facebook Messenger Kids
Facebook Messenger Kids

Facebook lance Messenger Kids à travers l’Afrique subsaharienne : Donner aux parents la possibilité de superviser les activités en ligne de leurs enfants

Désormais disponible dans toute l’Afrique subsaharienne, Messenger Kids permet aux enfants de chatter et d’envoyer des messages vidéo en toute sécurité à leur famille et à leurs amis lorsqu’ils ne peuvent pas être ensemble en personne

Aujourd’hui, Facebook déploie Messenger Kids, une application de messagerie et de chat vidéo qui aide les enfants à se connecter avec leurs amis et leur famille dans un espace amusant et contrôlé par les parents. Disponible en téléchargement sur l’Apple App et les Google Play Stores, Messenger Kids a été conçue pour les enfants de 6 à 12 ans. L’application comprend deux nouvelles fonctionnalités visant à aider les enfants à se connecter avec leurs amis et leur famille. 

Pour la conception de l’application Messenger Kids Facebook a travaillé au fil des ans en étroite collaboration avec des conseillers pour la jeunesse, parmi lesquels des experts en matière de sécurité en ligne, de développement de l’enfant et des médias. Avant le lancement, Facebook a également consulté des défenseurs de la sécurité des enfants et des éducateurs à travers l’Afrique afin de s’assurer que son service offre un équilibre entre le contrôle parental et des fonctionnalités qui aident les enfants à apprendre à se connecter de manière responsable en ligne.

Messenger Kids est fait pour les enfants mais contrôlé par les parents. L’’application offre de nombreuses fonctionnalités permettant aux enfants de se connecter avec les personnes qu’ils aiment. Une fois leur compte ouvert par un parent, les enfants peuvent entamer une conversation vidéo individuelle ou en groupe. L’écran d’accueil leur montre en un coup d’œil à qui ils sont connectés et quand ces contacts sont en ligne. 

L’application propose également des fonctions amusantes telles que :

Le lancement de Facebook Messenger Kids est une avancée incroyable vers la sécurité des enfants en ligne

  • Des filtres ludiques, des émojis et des effets sonores qui donnent vie aux conversations.
  • En plus du chat vidéo, les enfants peuvent envoyer des photos, des vidéos ou des messages texte à leurs amis et leur entourage adulte approuvés par leurs parents, lesquels recevront les messages via leur application Messenger habituelle.
  • Une bibliothèque de GIFs, cadres, autocollants, masques et outils de dessin spécialement choisis et adaptés aux enfants pour leur permettre de décorer le contenu et d’exprimer leur personnalité.

Kojo Boakye, Directeur des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique, a commenté le lancement de l’application : “Nous savons que les parents se tournent plus que jamais vers la technologie pour aider leurs enfants à se connecter avec leurs amis et leur famille en ligne. Avec le respect de la vie privée, la sécurité et le contrôle parental au cœur de l’application, Messenger Kids offre un espace sûr et amusant, contrôlé par les parents, pour faire exactement cela”.

Evelyn Kasina, experte en sécurité et consultante en informatique familiale chez Eveminet, a ajouté : “Il est de notre responsabilité d’assurer la sécurité en ligne de nos enfants. Le plus grand signe de réussite est lorsque nos enfants font preuve d’une indépendance responsable lors de leurs interactions en ligne. Le lancement de Facebook Messenger Kids est une avancée incroyable vers la sécurité des enfants en ligne, car nos jeunes enfants vont apprécier et participer aux médias sociaux sur des plateformes développées pour des enfants et qui ont des paramètres de sécurité pour les garder en sécurité”. 

Grâce au tableau de bord parental, les parents peuvent contrôler et surveiller l’activité de leur enfant, ce qui leur permet de :

  • Surveiller les contacts récents, l’historique des chats et les contacts signalés et bloqués : notamment les personnes avec lesquelles votre enfant chatte, s’il chatte en vidéo ou s’il envoie des messages et la fréquence de ces conversations au cours des 30 derniers jours. Vous verrez également une liste des contacts que votre enfant a bloqués et/ou débloqués, s’il a signalé des messages ainsi que les contacts qu’il a signalés et la raison de son action. Les parents continueront à être informés par Messenger si leur enfant bloque ou signale quelqu’un.
  • Voir un journal des images et des vidéos dans les chats : Voir les photos et vidéos les plus récentes que votre enfant a envoyées et reçues dans sa boîte de réception. Si vous pensez qu’une image ou une vidéo n’est pas appropriée pour votre enfant, vous pouvez la retirer du fil de discussion de votre enfant et le signaler. 
  • Activer la fonction d’amitié supervisée : Cette fonction permettra aux parents de choisir d’autoriser leurs enfants à accepter, rejeter, ajouter ou supprimer également des contacts, tout en conservant la possibilité d’annuler toute approbation de nouveaux contacts à partir du tableau de bord parental. Lorsqu’un enfant opère une action amicale, les parents seront avertis par le biais de la messagerie et pourront annuler toute nouvelle connexion effectuée en se rendant sur le tableau de bord parental où ils pourront également voir un journal des activités récentes.
  • Déconnecter l’appareil à distance : Voir tous les appareils sur lesquels votre enfant est connecté à Messenger Kids et se déconnecter de l’application sur n’importe quel appareil via le tableau de bord parental.
  • Télécharger les informations concernant son enfant : Demandez une copie des informations de votre enfant sur Messenger Kids, comme vous pouvez télécharger vos propres informations dans l’application Facebook. Le téléchargement comprendra une liste des contacts de votre enfant ainsi que les messages, images et vidéos qu’il a envoyés et reçus. Votre enfant sera informé par l’application Messenger Kids lorsque vous demanderez ces informations.

Plus d’informations sur Messenger Kids : 

  • Il n’y a pas de publicité dans Messenger Kids et les informations de votre enfant ne sont pas utilisées pour les annonces publicitaires.
  • Le téléchargement est gratuit et il n’y a pas d’achats dans l’application. 
  • Messenger Kids est également conçu pour être conforme à la loi américaine sur la protection et la confidentialité des enfants en ligne (COPPA). 
  • Facebook continue de travailler avec les parents et les experts en sécurité pour améliorer Messenger Kids et a également annoncé de nouvelles façons d’aider les parents à connecter leurs enfants avec leurs amis. 
  • Pour des informations plus spécifiques sur l’application, visitez le site MessengerKids.com.
  • Pour savoir comment utiliser Messenger Kids, visitez notre centre d’aide (bit.ly/3f8fblI).
Facebook Messenger Kids
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Djibouti veut représenter l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations Unies

Conseil de sécurité des Nations Unies
Conseil de sécurité des Nations Unies

Qui de Djibouti ou du Kenya représentera le Continent en 2021/2022 en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies ?

C’est tout l’enjeu du vote qui aura lieu le 17 juin prochain

En coulisses, Djibouti active et mobilise ses réseaux, en s’appuyant notamment sur l’Organisation internationale de la Francophonie, l’OCI ou encore la Ligue des États Arabes. Le « pays des braves » de la corne de l’Afrique, qui se présente comme le candidat légitime et naturel de l’Union Africaine, a décliné ces dernières semaines son programme auprès des pays qui prendront part au vote.

En plaçant au cœur de son projet le défi climatique, la promotion des droits des femmes ou encore le triptyque intégration, prévention et médiation, Djibouti veut se placer en garant du respect du droit international.

Dans un duel que certains comparent à celui de David contre Goliath, la jeune République de Djibouti espère bien faire la différence dans la dernière ligne droite.

Digital Africa s’engage pour une Afrique résiliente

Digital Africa
Digital Africa

Une nouvelle équipe et trois projets stratégiques au soutien de l’écosystème tech africain


Réunis en assemblée générale, Digital Africa et ses membres ont défini les orientations d’un plan d’action ambitieux, visant à faire des entrepreneurs techs les premiers acteurs de la relance économique africaine afin de surmonter la crise résultant de la pandémie de COVID-19. Parmi les projets actés et lancés d’ici la fin du mois juin 2020 figurent ainsi la Resilient Summer School, un programme de renforcement de capacités de jeunes champions ; Data 4 Digital Africa, une infrastructure de données ouvertes pour permettre aux entrepreneurs et créateurs de solutions tech de tester leurs modèles avec des données open source ; et Africa Next Round, un programme visant à faciliter des co-investissements dans les entreprises innovantes africaines en hyper-croissance.

Nos priorités sont le soutien aux projets d’entreprise à fort impact, l’accès aux données ouvertes pour le développement technique et le financement du déploiement commercial

Kizito Okechukwu

Pour piloter cette feuille de route, l’équipe de Digital Africa a été partiellement renouvelée sous la direction d’un nouveau Vice-président, Kizito Okechukwu, également fondateur de 22 ON SLOANE, un campus de 100 start-ups devenu une référence, et co-Président du Global Entrepreneurship Network Afrique. « Nos priorités sont le soutien aux projets d’entreprise à fort impact, l’accès aux données ouvertes pour le développement technique et le financement du déploiement commercial.

Avec ces actions, Digital Africa offrira aux entrepreneurs du numérique un accompagnement parfaitement adapté pour assurer leur développement. C’est le modèle que nous utiliserons pour faire une différence à long terme et permettre aux start-ups africaines d’avoir une empreinte internationale et de devenir des marques mondiales », a déclaré Kizito Okechukwu. Il a également salué le travail de son prédécesseur, Karim Sy, Fondateur de Jokkolabs, pour faire de l’entrepreneuriat numérique une priorité des politiques de développement.

« La vision portée par Digital Africa est celle d’une Afrique où la transformation numérique permet un développement inclusif et où des solutions tech améliorent la qualité de vie, soutiennent l’économie réelle et deviennent progressivement des références mondiales »

Rima Le Coguic Directrice Afrique de l’Agence Française de Développement

Dans cette nouvelle étape, l’objectif est de poursuivre et d’approfondir l’ancrage panafricain de Digital Africa, tout en affinant sa proposition de valeur à destination de l’ensemble de ses bénéficiaires.

Sous la conduite de Kizito Okechukwu seront ainsi lancés en juillet 2020 des ateliers de travail collaboratifs avec les membres et partenaires africains de l’initiative afin d’écouter leurs propositions et de partager de bonnes pratiques. Les discussions porteront notamment sur les moyens de rendre opérationnels les trois grands axes stratégiques de Digital Africa, à savoir l’appui aux start-ups et créateurs d’entreprises innovantes, la fédération et le renforcement des écosystèmes locaux et l’accompagnement des politiques d’innovation sur le continent.

Un livre blanc présentant le programme de Digital Africa à 3 ans est attendu au terme de ces débats. « La vision portée par Digital Africa est celle d’une Afrique où la transformation numérique permet un développement inclusif et où des solutions tech améliorent la qualité de vie, soutiennent l’économie réelle et deviennent progressivement des références mondiales » a rappelé Rima Le Coguic, Directrice Afrique au sein de l’Agence Française de Développement. « Le livre blanc à venir, réalisé dans une démarche de développement partagé, nous donnera les moyens de notre ambition qui est d’identifier des innovations de rupture imaginées en Afrique et d’accompagner leur passage à l’échelle ».

Lancement du site Resilient Digital Africa

Annoncé lors de l’assemblée générale, le lancement du site resilient.digital-africa.co s’inscrit dans cette logique et vise à démontrer le rôle déterminant des innovations tech africaines dans la résilience présente et à venir du continent. Articulé autour de deux grandes rubriques, il rassemblera, d’une part, des actualités et des points de vue prospectifs pour définir le ‘modèle de résilience africaine’, et d’autre part, une base de données de solutions d’avenir.

Le site Resilient Digital Africa www.resilient.digital-africa.co
Le site Resilient Digital Africa www.resilient.digital-africa.co

Dans les semaines à venir, resilient.digital-africa.co recevra des contributions d’acteurs connus et engagés tels que Juliana Rotich, Fondatrice d’Ushahidi, Bontle Senne, Directrice en charge de la Transformation chez Virgin Media, Fatoumata Ba, Fondatrice et Directrice exécutive de Janngo, ou encore Aphrodice Mutangana, Fondateur du K-Lab de Kigali au Rwanda, ainsi que de nombreuses autres personnalités qui ont volontiers accepté de rejoindre ce débat sur la résilience de l’Afrique.

La roadmap Digital Africa
La roadmap Digital Africa

Digital Africa

Lancée en 2018 par le président Emmanuel Macron, l’initiative Digital Africa a pour mission de soutenir les entrepreneurs numériques africains dans la conception et le déploiement d’innovations résilientes et inclusives, qui contribuent aux objectifs de développement durable et soutiennent les communautés et les économies du continent.

Développement de compétences, création de communautés de savoirs, contribution à l’émergence d’un environnement réglementaire favorable à l’innovation en Afrique, assistance technique, financement de projets et d’entreprises, accès au marché : Digital Africa agit dans tous les domaines essentiels au développement de l’entrepreneuriat numérique.

Par exemple, s’agissant du financement, 65 millions d’euros ont pu être mobilisés via le groupe Agence française de développement (AFD) : 50 millions à destination de fonds de capital- risque, 11 millions à destination des start-ups africaines pour financer leurs premiers stades de développement et 4 millions d’euros, qui ont été alloués en 2019 pour soutenir des accélérateurs, incubateurs et hubs. Labellisés « Digital Africa », ces fonds illustrent l’ambition de fédérer les acteurs soutenant l’entrepreneuriat numérique en Afrique. digital-africa.co

À propos de Kizito Okechukwu, Vice-Président de Digital Africa

Kizito Okechukwu est le co-président du Global Entrepreneurship Network (GEN) Africa et le directeur exécutif de 22 ON SLOANE, basé à Johannesburg en Afrique du Sud et considéré comme le plus grand campus de son genre en Afrique, avec plus de 100 start-ups technologiques et numériques. 22 ON SLOANE travaille avec diverses institutions mondiales et vient de terminer une étude en partenariat avec la Banque mondiale qui examine les lacunes en matière de financement des PME en Afrique du Sud.

22 ON SLOANE vient également de publier une étude sur l’impact du COVID-19 sur les PME et les start-ups en
Afrique du Sud. Kizito Okechukwu a auparavant travaillé comme Directeur en charge des relations avec les invités, des ventes internes et du marketing pour le groupe Tsogo Sun ; comme rédacteur au sein magazine African Entrepreneur ; comme directeur de la recherche du groupe BAM-SA ; ainsi que comme associé au sein du Centre for Creative Leadership (CCL). Il est également un chroniqueur régulier étudiant l’écosystème des start-ups en Afrique, pour le journal sud-africain Business Report (The Star).

Kizito est diplômé en langue latine (affilié à l’Université urbaine de Rome), en relations publiques, et en gestion d’entreprise ; il est également titulaire d’un diplôme de troisième cycle (PDBM) en gestion des affaires et d’un MBA qui lui a permis de rédiger une thèse intitulée « The contribution of higher education in advancing entrepreneurship in South Africa ».

Les innovations africaines au service de la résilience du continent, rejoignez-nous sur :
resilient.digital-africa.co et sur Facebook

les gouvernements contre la mésinformation et la désinformation

Fake news Afrique
Fake news Afrique

La prolifération de fausses informations entrave les ripostes nationales à la pandémie et met en danger davantage de vies et de moyens de subsistance

Les gouvernements doivent intensifier leur lutte contre la propagation croissante d’informations fausses, incendiaires ou trompeuses qui risque d’aggraver les conséquences déjà graves du virus, selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

En soutenant leurs populations pour établir un rapport de confiance, les gouvernements nationaux peuvent atténuer les pires menaces de mésinformation et, par conséquent, les pertes de vies humaines et de moyens de subsistance.  Le PNUD travaille en étroite collaboration avec les institutions nationales, ainsi qu’avec les médias et les acteurs civiques, notamment en soutenant la diffusion d’informations précises sur la COVID-19 via les réseaux sociaux et les sites Internet.

L’évolution rapide des conseils portant sur la COVID-19, à mesure de l’évolution des connaissances médicales, et l’impact dévastateur du virus sur les vies et les gagne-pains ont entrainé une soif d’information de la part du public. Les réseaux sociaux, les sources informelles d’information et le journalisme alternatif ont comblé ce vide, semant souvent la peur, la stigmatisation, la discrimination et la confusion. 

« L’avalanche de faux remèdes, la recherche de boucs émissaires ou les théories du complot qui ont inondé les médias en général et les plateformes en ligne en particulier, tout cela crée un environnement chaotique pour l’informationqui non seulement compromet l’efficacité des mesures de santé publique, mais mène aussi à des violences et des discriminations réelles, à la confusion, à la peur et, sans doute, à des répercussions sociales à long terme », a déclaré l’administrateur du PNUD Achim Steiner.

« En tirant les enseignements de nos expériences avec le VIH et l’Ebola, nous devons unir nos forces pour rejeter la mésinformation et la stigmatisation, en ancrant nos ripostes et notre plaidoyer dans la science, les preuves, les droits de l’homme et la solidarité. Et bien qu’il incombe à de nombreux acteurs de lutter contre la désinformation, aucun véritable progrès ne sera réalisé sans le leadership des gouvernements », a ajouté M. Steiner.

Aujourd’hui, les outils et les tactiques de désinformation et de mésinformation sont littéralement à la portée de toute personne voulant utiliser la COVID-19 pour servir ses propres intentions, y compris les agences gouvernementales. Par exemple, des chercheurs de la Fondation Bruno Kessler ont analysé 112 millions de messages publics liés à la pandémie sur les réseaux sociaux et constaté que 40 % d’entre eux provenaient de sources non fiables, tandis que près de 42 % des 178 millions de tweets liés à la COVID-19 étaient produits par des bots. Entretemps, l’Institut Reuters a constaté qu’environ un tiers des utilisateurs des réseaux sociaux déclarent avoir vu des informations fausses ou trompeuses sur le coronavirus, tandis que des recherches menées par Pew suggèrent que les personnes qui reçoivent leurs informations principalement par le biais des réseaux sociaux sont plus susceptibles d’être exposées à de faux contenus.

PNUD a uni ses efforts à ceux du bureau du Premier ministre et du Ministère des Habous et des affaires islamiques s pour une campagne de trois jours à Mogadiscio

En Somalie, où les voix des cheikhs et des imams (chefs religieux) sont parmi les plus influentes, le PNUD a uni ses efforts à ceux du bureau du Premier ministre et du Ministère des Habous et des affaires islamiques s pour une campagne de trois jours à Mogadiscio.  Des vidéos et des graphiques publiés sur les réseaux sociaux ont atteint environ un million de personnes et sont utilisés pour des spots diffusés à la télévision et à la radio. 

Le PNUD apporte également son soutien au ministère pour mettre en place un site Internet qui hébergera diverses ressources d’information et fournira, entre autres, des indications sur les techniques permettant d’assurer la sécurité d’inhumation. Ce site aidera aussi à mobiliser la communauté religieuse pour faire des dons ou fournir des biens tels que des masques ou du savon.  Le PNUD a aussi mis en place le premier site web somalien sur le coronavirus et s’est associé à Hormuud, le plus grand fournisseur de télécommunications en Somalie, pour diffuser sur des millions de téléphones un message enregistré comportant des informations utiles sur la COVID-19 et des indications sur l’accès au site.   

Au Liban, le PNUD a lancé, en partenariat avec le ministère de l’information, l’OMS et l’UNICEF, une campagne nationale pour contrer la propagation de fausses informations, réduire la vulnérabilité du public à l’info-pollution et renforcer les capacités du gouvernement à la combattre. Un site de vérification de faits est en cours d’élaboration et une campagne de sensibilisation a été lancée pour encourager le public à prendre le temps de réfléchir avant de partager toute information. 

En Guinée-Bissau, le PNUD et le ministère de la santé ont appuyé le développement d’un site de vérification de faits (www.nobaschecker.org) qui aide les citoyens lusophones à accéder à des informations crédibles sur la COVID-19.  En mettant en place une ample communauté de vérificateurs de faits parmi lesquels des journalistes, des médecins, des économistes de la Guinée-Bissau et du monde entier, le site vise à combattre la désinformation autour de la pandémie en fournissant des faits et des informations vérifiés. Depuis le début de la pandémie, le PNUD collabore également avec le Secteur de la Communication et de l’information de l’UNESCO, qui a publié une série de notes d’orientation, des documents de recherche et des guides pratiques afin d’aider les journalistes à se frayer un chemin au travers de la désinformation et à promouvoir la liberté d’expression et l’accès à l’information.

« La transparence, la diplomatie et la collaboration sont les meilleures armes qu’un gouvernement puisse déployer aujourd’hui. Les gouvernements peuvent montrer l’exemple en démontrant comment utiliser la technologie avec intégrité. Ils peuvent négocier avec les plus grandes sociétés technologiques, promouvoir des campagnes nationales de compétences numériques, parrainer des efforts de vérification des faits et permettre aux journalistes de faire correctement leur travail.  Cet investissement sera extrêmement rentable, se traduisant par des sociétés inclusives et bien informées et des citoyens engagés », déclare Malin Herwig, directrice, ai, du Centre de gouvernance du PNUD basé à Oslo.

« Les gouvernements qui dissimulent des informations, répriment des opinions ou sèment des divisions autour de la COVID-19 ont très peu à y gagner. Dans l’avenir immédiat, cela conduira à des systèmes de santé dépassés, des citoyens mécontents et désorientés, des forces de sécurité surmenées et une augmentation des divisions et inégalités. À long terme, cela continuera à éroder les valeurs et les principes démocratiques, les droits de l’homme et la cohésion sociale », ajoute Mme. Herwig.

La semaine dernière, l’ONU a lancé l’initiative Verified (en français « Vérifié ») qui vise à combattre le fléau croissant de mésinformation sur la COVID-19 en augmentant le volume et la portée d’informations fiables et précises. Cette initiative fournira des informations autour de trois thèmes : la science – pour sauver des vies ; la solidarité – pour promouvoir la coopération locale et mondiale ; et les solutions – pour plaider en faveur du soutien aux populations touchées. Elle encouragera également les plans de relance qui s’attaquent à la crise climatique et aux causes profondes de la pauvreté, de l’inégalité et de la faim. En partenariat avec le PNUD, d’autres agences des Nations unies, les équipes de pays de l’ONU, les influenceurs, la société civile, les entreprises et les médias, diffuseront un contenu fiable et précis et collaboreront avec les plateformes de réseaux sociaux pour éradiquer la haine et les informations préjudiciables sur la Covid-19.

COVID-19 et insécurité, combinaison d’effets dévastateurs dans l’éducation

Une jeune fille qui a accès à l'éducation près de Kpalimé au Togo - Crédits photos Thierry Barbaut www.barbaut.net
Une jeune fille qui a accès à l'éducation près de Kpalimé au Togo - Crédits photos Thierry Barbaut www.barbaut.net

Le Burkina Faso était le pays de la région à avoir fermé le plus d’écoles avant la pandémie en raison du nombre croissant d’attaques et de menaces djihadistes

Fermées en raison du Coronavirus, la réouverture de certaines classes est prévue début juin au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Mais pourront-elles rouvrir dans une région en proie à une insécurité croissante ?

Bureau Régional du HCR pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre – Newsletter Education #18 – Mai 2020 : https://bit.ly/2UmXrv7

L’escalade de la violence et l’absence de scolarité privent les jeunes de l’accès à un environnement d’apprentissage protecteur, aux installations WASH et à l’alimentation scolaire

Selon un rapport de Human Rights Watch publié le 26 mai, le Burkina Faso était le pays de la région à avoir fermé le plus d’écoles avant la pandémie en raison du nombre croissant d’attaques et de menaces djihadistes: 2 512 établissements fermés principalement dans le nord du pays contre 1 261 au Mali et 354 au Niger. Les écoles sont menacées, brûlées, pillées1.

L’escalade de la violence et l’absence de scolarité privent les jeunes de l’accès à un environnement d’apprentissage protecteur, aux installations WASH et à l’alimentation scolaire et les exposent à un risque accru de recrutement forcé et de mariage précoce. Même lorsque des alternatives d’enseignement à distance sont déployées, comme pendant la pandémie, d’importants défis d’accès persistent.

Dans ces zones à faible connectivité, où très peu de ménages ont accès à l’électricité, à la TV ou à Internet, le HCR et ses partenaires travaillent avec les gouvernements pour permettre une éducation d’urgence pour les jeunes déplacés : accès à l’éducation par la radio, formation en santé des enseignants et activités de sensibilisation communautaire, amélioration des installations d’eau et d’assainissement dans les écoles.

Pour plus d’informations sur la réponse du HCR à la crise du Sahel, consultez notre dernière mise à jour opérationnelle pour le Sahel.

Jean-Yves Le Drian en déplacement en RDC

Jean-Yves Le Drian
Jean-Yves Le Drian

Coronavirus – République démocratique du Congo : Déplacement de M. Jean-Yves Le Drian

Ce déplacement conjoint s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un pont aérien humanitaire entre l’Union européenne et plusieurs pays africains

M. Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des affaires étrangères, effectue les 8 et 9 juin une visite en République démocratique du Congo (RDC), avec le commissaire européen à la gestion des crises, M. Janez Lenarcic, et le ministre des affaires étrangères et de la défense belge, M. Philippe Goffin.

Ce déplacement conjoint s’inscrit dans le cadre de la mise en place d’un pont aérien humanitaire entre l’Union européenne et plusieurs pays africains, en vue de soutenir la continuité des opérations des organisations humanitaires et leur participation à la lutte contre l’épidémie de Covid-19.

A Kinshasa, la visite inclut un entretien avec le président Tshisekedi, une participation à une réunion du comité ministériel en charge de la riposte contre la Covid-19

A Kinshasa, la visite inclut un entretien avec le président Tshisekedi, une participation à une réunion du comité ministériel en charge de la riposte contre la Covid-19, sous la présidence du Premier ministre, une visite de l’Institut national de recherche biomédical, et des rencontres avec les acteurs humanitaires et la société civile. La visite par le Ministre Le Drian d’un projet d’accueil des malades mis en oeuvre par la Croix Rouge française, sur financement du ministère de l’Europe et des affaires étrangères, illustre le soutien de la France pour lutter contre les épidémies en RDC et plus globalement la mise en oeuvre de l’initiative du Président de la République pour appuyer l’Afrique dans sa riposte face à la COVID-19.

A Goma, M. Jean-Yves Le Drian et M. Janez Lenarcic accueilleront un des trois vols prévus dans le cadre du pont aérien humanitaire européen à destination de la RDC, qui au total permettront l’acheminement de 40 tonnes de fret humanitaire et près de 100 personnels d’ONG.

La gestion des pêches, un système rodé à appliquer plus largement

Zone de pêche en Afrique
Zone de pêche en Afrique

Coronavirus – Afrique : La gestion des pêches, un système rodé à appliquer plus largement

La production aquacole devrait connaître une hausse de 48 pour cent en Afrique

Le rapport de la FAO sur la Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture examine la croissance de la production de poissons et leur consommation

La consommation annuelle mondiale de poisson s’élève à 20,5 kilos par personne, un niveau record qui devrait augmenter dans les dix prochaines années, ce qui montre bien le rôle essentiel de ce secteur pour l’alimentation et la sécurité nutritionnelle dans le monde. Selon un nouveau rapport de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, le développement d’une aquaculture durable et la gestion efficace des pêches sont deux éléments fondamentaux à mettre en œuvre si l’on veut que cette tendance se poursuive.

Selon le rapport sur La Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture (SOFIA), la production totale de poissons devrait atteindre 204 millions de tonnes en 2030, soit une augmentation de 15 pour cent par rapport à 2018 – le secteur de l’aquaculture comptant pour 46 pour cent. Cette augmentation correspond plus ou moins à la moitié de celle enregistrée au cours de la décennie précédente et, avec elle, la consommation annuelle de produits de la pêche pourrait être de 21,5 kilos par personne d’ici 2030.

« Les poissons et les produits de la pêche sont considérés non seulement comme des aliments parmi les plus sains de la planète mais aussi comme ceux ayant l’impact le plus faible sur l’environnement naturel » a déclaré QU Dongyu, Directeur général de la FAO. Il a ajouté qu’il faudrait leur accorder un rôle plus central lorsqu’il s’agit d’élaborer des stratégies pour la nutrition et la sécurité alimentaire.

Selon le Directeur général, le rapport SOFIA montre qu’il est de plus en plus évident que, bien que la gestion efficace de la pêche permette de renforcer ou de renouveler les stocks de poissons, la non mise en œuvre de ces mesures empêche d’œuvrer à l’amélioration de la sécurité alimentaire et des moyens d’existence. Les raisons sous-jacentes de l’échec de la durabilité sont complexes et demandent qu’on y apporte des solutions sur mesure. 

L’analyse comparative menée dans le rapport SOFIA estime que la proportion de stocks de poissons exploités à un niveau biologiquement non durable est d’environ 34,2 pour cent. Si le chiffre global est trop élevé et ne s’améliore pas à l’échelle mondiale, en revanche 78,7 pour cent de tous les poissons débarqués proviennent de stocks biologiquement durables. De plus, parmi les principales espèces, un grand nombre affiche une tendance à la durabilité.

Les prises de thon, toutes espèces confondues, ont atteint leur niveau le plus élevé en 2018, avec environ 7,9 millions de tonnes de poissons pêchés, et deux tiers de ces stocks sont aujourd’hui exploités à un niveau biologiquement durable, soit une hausse très nette de 10 points de pourcentage en deux ans à peine qui dénote une gestion intensive dans un secteur de la pêche où l’on observe une importante surcapacité de certaines flottes.

« L’amélioration, qui est le fruit de contributions de nombreux acteurs, atteste l’importance d’une gestion active en vue d’atteindre et de préserver la durabilité biologique, et elle montre combien il est urgent que l’on applique ces mêmes approches dans les activités de pêche et dans les régions où les systèmes de gestion sont mal en point », a indiqué Manuel Barange, Directeur du Département des pêches et de l’aquaculture de la FAO. « Il n’est pas étonnant d’observer que les mesures de durabilité sont particulièrement difficiles à adopter dans les régions marquées par la faim, la pauvreté et les conflits, mais nous ne disposons pas d’alternatives aux solutions durables », a-t-il ajouté.

COVID-19

Si le rapport SOFIA se base sur des données récoltées avant la crise du COVID-19, les informations de base qu’il fournit aident dès à présent la FAO à formuler une réponse en apportant des solutions et en élaborant des actions ciblées dans le secteur des pêches et de l’agriculture qui est, comme le Directeur général l’a dit, un des secteurs les plus touchés par la pandémie.

Dans un supplément au rapport SOFIA que la FAO a publié, il apparaît que les activités de pêche à l’échelle mondiale ont diminué d’environ 6,5 pour cent du fait des restrictions et de la pénurie de main-d’œuvre causées par l’urgence sanitaire.

Les perturbations dans le secteur des transports internationaux ont pesé tout particulièrement sur la production de l’aquaculture destinée à l’exportation. La baisse drastique du tourisme et la fermeture des restaurants ont eu d’énormes répercussions sur les chaînes de distribution de nombreuses espèces de poissons, en revanche les ventes au détail sont restées stables ou ont augmenté, comme c’est le cas pour les produits de la pêche surgelés, en conserve, marinés et fumés qui se conservent plus longtemps dans les étalages. Dans certaines régions de la mer Méditerranée et de la mer Noire, plus de 90 pour cent des pêcheurs artisanaux ont dû cesser leur activité parce qu’ils ne pouvaient plus vendre leurs prises et, à cet arrêt, est venu s’ajouter bien souvent une chute des prix.

Les marchés des intrants, les questions relatives au travail des migrants et les risques liés aux foules qui se pressent dans les marchés des produits frais ont eu des conséquences sur la production et la consommation des produits de la pêche, et les chaînes d’approvisionnement informelles ont été soumises à une pression plus forte car elles ne prévoient ni relations contractuelles ni chaînes du froid organisées. La FAO s’est surtout appliquée à soutenir, relancer et renforcer les chaînes d’approvisionnement et les moyens de subsistance de ce secteur, en consacrant une attention toute particulière aux groupes et aux régions les plus vulnérables.

Tendances mondiales de l’approvisionnement en poissons 

Le rapport SOFIA offre une très grande quantité de données sur la pêche, organisées par espèce, par région et selon le mode d’exploitation, sauvage ou d’élevage.

Il indique que la production mondiale de poisson a été d’environ 179 millions de tonnes en 2018, pour une valeur mondiale totale estimée à 401 milliards de dollars américains. Les produits de l’aquaculture représentent 46 pour cent de la production totale et 52 pour cent des poissons ont été destinés à la consommation humaine. La Chine est de loin le premier producteur, grâce à une industrie aquacole très sophistiquée, qui a généré plus de produits alimentaires aquatique d’élevage que tous les autres pays du monde mis ensemble depuis 1991. 

Selon SOFIA, l’expansion de l’aquaculture se poursuivra, quoiqu’à un rythme plus lent, et les poissons d’élevage occuperont une place plus importante dans la consommation et le commerce dans les dix prochaines années. La production aquacole devrait connaître une hausse de 48 pour cent en Afrique et cela devrait contribuer à atténuer la tendance à la baisse à laquelle on s’attend en matière de consommation de poissons par personne sur l’ensemble du continent.

La grande valeur diététique du poisson devrait encourager le développement de l’aquaculture, surtout en Afrique, ainsi que la mise en place de stratégies d’exploitation

Les anchois ont été la principale espèce pêchée en mer, et notamment au Pérou et au Chili, suivis par le colin d’Alaska et le thon rosé. La pêche de capture continentale – une source importante de nourriture pour beaucoup de pays où celle-ci est limitée – a atteint son niveau le plus élevé jamais enregistré, soit 12 millions de tonnes.

La consommation de poisson représente un sixième de l’apport en protéines animales pour la population mondiale et plus de la moitié pour les pays comme le Bangladesh, le Cambodge, la Gambie, le Ghana, l’Indonésie, la Sierra Leone, le Sri Lanka et plusieurs petits États insulaires en développement (PEID).

Le Directeur général de la FAO a souligné comment la grande valeur diététique du poisson devrait encourager le développement de l’aquaculture, surtout en Afrique, ainsi que la mise en place de stratégies d’exploitation contribuant à renforcer la production de manière durable en utilisant des techniques innovantes dans les secteurs de l’alimentation – pour les animaux – mais aussi dans celui de la sélection génétique, de la biosécurité et du développement commercial. Il a également précisé que l’initiative Hand-in-Hand de la FAO est « un cadre idéal pour travailler en tenant compte des tendances et des défis propres au secteur de la pêche et de l’aquaculture afin de parvenir à une croissance bleue ».

Le rapport de la FAO consacre un chapitre aux initiatives destinées à améliorer la durabilité à l’occasion du 25ème anniversaire du Code de conduite pour une pêche responsable, et indique que la FAO ainsi qu’un certain nombre de partenaires collaborent au projet Mettons en lumière les captures cachées, une étude mondiale qui sera publiée fin 2020 et qui vise à soutenir les politiques encourageant une pêche artisanale, durable et équitable, qui permettra de fournir des aliments essentiels à des milliers de personnes, ainsi que des moyens de subsistance et des emplois pour la grande majorité des 120 millions de personnes qui dépendent de la pêche de capture.

Chiffres clés de La Situation mondiale des pêches et de l’aquaculture 2020

Production mondiale totale de poisson en 2018: 179 millions de tonnes

Proportion de cette production issue de la pêche de capture en mer: 84,4 millions de tonnes

Issue de la pêche de capture en eau douce: 12,0 millions de tonnes, un record.

Issue de l’aquaculture: 82,1 millions de tonnes, un nouveau pic.

Quantité de la production consommée dans l’alimentation des humains: 156 millions de tonnes
Valeur à la première vente de toute la production des pêches et de l’aquaculture en 2018: 401 milliards de dollars américains
Part de l’aquaculture: 250 milliards de dollars américains

Nombre de personnes travaillant dans le secteur primaire des pêches et de l’aquaculture: 59,5 millions 

Pourcentage de femmes: 14 pour cent

Région avec le plus grand nombre de pêcheurs et de pisciculteurs: Asie (85 pour cent du total)

Nombre de bateaux de pêche sur la planète: 4,56 millions

Flotte la plus importante, par région: Asie (3,1 millions de bateaux, soit 68 pour cent de la flotte mondiale)
Pourcentage de bateaux à moteur mesurant moins de 12 mètres de long: 82 pour cent
Pourcentage de la production mondiale de poisson qui intervient dans le commerce international: 38 pour cent

Valeur des exportations de la production de poisson: 164 milliards de dollars américains

Principal producteur et exportateur de poisson au monde: la Chine

Régions d’exportation de produits de la pêche au filet: Océanie, Amérique latine et les Caraïbes et pays en développement en Asie.

L’Afrique est un importateur net en termes de volume mais un exportateur net en termes de valeur

Zones de pêche la moins durable: mer Méditerranée et mer Noire (62,5 pour cent de stocks de surpêche), Pacifique Sud-Est (54,5 pour cent), Atlantique Sud-Ouest (53,3 pour cent)

Bassins versants accueillant la plus grande production de pêche de capture continentale: Mékong, Nil, Ayeyarwady, Yang Tsé.

Zone de pêche en Afrique
Zone de pêche en Afrique

La réalité virtuelle et augmentée pour la collaboration, les conférences, l’apprentissage en ligne et le travail à distance

Réalité augmenté et virtuelle
Réalité augmenté et virtuelle

La pandémie de Covid-19 avait fourni une opportunité de marché pour les réunions de VR et les plateformes collaboratives. Depuis le début du confinement, la demande de travail à distance, de conférence virtuelle et d’autres outils de collaboration a considérablement augmenté.

Ces plateformes ont non seulement servi à communiquer avec les collègues, mais elles ont aussi été une voie d’évasion pour interagir avec la famille et les amis dans des « rassemblements sociaux virtuels ».

Pourquoi utiliser les technologies VR/AR pour des réunions virtuelles ?

Avec ces plateformes, il est plus facile que jamais d’organiser et d’assister à des événements, des cours, des réunions ou des conférences de manière efficace. En portant un appareil VR, il est possible de se transporter dans un espace virtuel, où toutes les ressources nécessaires pour offrir une expérience puissante et inoubliable sont présentes.

L’immersion dans les simulations provoque que l’attention est renforcée par le fait de l’expérience du processus complet. Avec certaines études pointant vers près de 10% plus d’information de rappel de précision à l’aide d’un casque VR par rapport à un appareil de bureau, l’utilisateur est libre de toute distraction du monde extérieur.

En outre, l’utilisation des plates-formes de réunion VR permet aux entreprises :

D’économiser de l’argent en raison car il n’y a plus le besoin de payer pour un espace physique (bureau).

Offrir un équilibre travail-vie personnelle plus sain aux employés. À mesure que les voyages d’affaires et les aéroports augmentent le niveau de stress, la réduction du temps de déplacement permet de travailler plus efficacement et de jouir d’une meilleure qualité de vie.

Pour être plus respectueux de l’environnement. Le secteur des voyages représente 8 % des émissions mondiales de carbone. Par conséquent, en voyageant moins, l’empreinte carbone individuelle est réduite et l’impact environnemental est plus faible.

SSVAR a analysé différentes plateformes XR dans le domaine des réunions et des bureaux virtuels. Nous en avons sélectionné une pour apporter à la communauté de nouvelles perspectives sur cette verticale : LearnBrite qui sera proposée (en option) à nos invités le vendredi 12 Juin de 10h à 20h (GMT+2) exclusivement en ligne.

La conférence

La conférence a pour objectif de répondre à la question suivante : 

« Comment les technologies immersive et augmentée peuvent-elles nous aider à mieux nous connecter les uns avec les autres ? »

Pour cela nous avons réuni des professionnels de l’industrie immersive et augmentée (XR) pour partager les connaissances nécessaires afin d’aider un plus grand nombre de personnes à tirer parti de ces outils de collaboration.

Ce sera une conférence en ligne, gratuite à laquelle tout le monde peut y mais il faudra s’inscrire.

Le lien pour y assister sera envoyé par mail aux inscrits.

Elle sera exclusivement en Anglais.

Il y aura deux chaînes en parallèle.

Voici traduits en Français les sujets abordés pour la première chaîne:

  • Introduction et présentation de l’événement
  • Collaboration en AR – L’avenir du travail
  • Exemples de collaboration à distance – Industrie 4.0
  • Évolution de XR pour le diagnostic, la collaboration et la formation à distance
  • XR pour l’enseignement et l’apprentissage : Campus du futur Projet
  • Pourquoi VR Immersive Rooms sont la prochaine percée pour les entreprises et les universités
  • Stratégie de déploiement d’un projet XR
  • « Comment les dernières innovations dans l’Immersive (360) Spatial Audio ont aidé Sound Creatives – Producers à continuer à collaborer et à travailler à distance dans un monde post Covid-19 »
  • Comment former les gens en utilisant HoloLens 2 avec des instructions de travail / guide étape par étape
  • Meilleures pratiques pour les événements virtuels (et quelques outils gratuits!)
  • Gouvernance des données-Apprentissage de la vie privée et AR

Le détail est sur le site de l’évènement.

https://xrcol2020.eventbrite.com

Inscrivez-vous !

SSVAR : Société Suisse de Réalité Virtuelle et Augmentée qui a pour objectifs de créer un éco-système favorable au développements de ces technologies. Fondée en 2016 et basée à Genève

Site : https://ssvar.ch

Stratégie Nourrir l’Afrique de la Banque Africaine de développement

Farine de mil agriculture en Afrique
Farine de mil agriculture en Afrique

La Banque africaine de développement présente la réponse de la stratégie « Nourrir l’Afrique » au Covid-19

Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 40 millions de personnes en Afrique de l’Ouest seront confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir

La Banque africaine de développement a dévoilé, jeudi 4 juin, la réponse de la stratégie « Nourrir l’Afrique » à l’impact de la pandémie du Covid-19 en matière de sécurité alimentaire.

Cette réponse, appelée FAREC (« Feed Africa Response to Covid-19 »), vise à soutenir les gouvernements africains dans leurs efforts pour atténuer l’impact potentiel de la pandémie sur la sécurité alimentaire dans les pays membres régionaux de la Banque.

Elle ouvre la voie à une intervention globale de la Banque pour renforcer la résilience, la durabilité et l’autosuffisance régionale des systèmes alimentaires africains et aider les agriculteurs à faire face aux perturbations de la chaîne de valeur agricole causées par la pandémie.

« La réponse de la Banque en faveur du secteur agricole présente des mesures spécifiques visant à relever les défis auxquels sont confrontés les pays africains dans tous les aspects du secteur agricole. L’Afrique ne peut pas se permettre une crise alimentaire à la suite de la pandémie de Covid-19 », a déclaré Jennifer Blanke, vice-présidente de la Banque pour l’Agriculture, le développement humain et social.

La réponse de la Banque recommande des interventions immédiates, à court et à moyen terme, comme solutions pour aider le secteur agricole à faire face aux perturbations liées au coronavirus. Les solutions visent notamment le soutien à la distribution des denrées alimentaires pour les plus vulnérables, la stabilisation des prix alimentaires, l’optimisation de la chaîne de transformation des aliments, le renforcement des services de soutien à la vulgarisation et la mise à disposition d’intrants agricoles par le biais de subventions intelligentes.

L’Afrique ne peut pas se permettre une crise alimentaire à la suite de la pandémie de Covid-19

La stratégie de la FAREC souligne également que ces solutions représentent des étapes clés pour faire avancer l’Afrique vers des systèmes alimentaires plus résistants et durables. Elle indique que la Banque accordera la priorité au soutien politique pour une meilleure circulation des intrants et des denrées alimentaires. Seront également soutenues la création de groupes de travail sur la sécurité alimentaire au niveau des pays ainsi que les organisations régionales pour le suivi des initiatives régionales.

Selon les rapports nationaux et les données recueillies auprès des pays membres régionaux, la volatilité des prix des denrées alimentaires de base s’est aggravée en raison de la pandémie de Covid-19. Cette volatilité accroît l’incertitude et rend plus difficile la prise de décisions d’investissement appropriées par les acteurs du système alimentaire.

La Banque redoute la mise en danger des moyens de subsistance des populations et l’aggravation de l’insécurité alimentaire et la malnutrition. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM), plus de 40 millions de personnes en Afrique de l’Ouest seront confrontées à des pénuries alimentaires dans les mois à venir.

« Garantir la sécurité alimentaire des Africains, quelles que soient les circonstances, est au cœur de la stratégie de la Banque pour nourrir l’Afrique. Notre institution coordonnera ses efforts avec les différentes parties prenantes à travers le continent pour répondre efficacement aux besoins des pays membres régionaux », a déclaré Martin Fregene, directeur du département de l’agriculture et de l’agro-industrie au sein de la Banque.

La FAREC fait partie de la Facilité de réponse rapide dotée de 10 milliards de dollars américains, une initiative mise en place par la Banque africaine de développement pour aider ses pays membres régionaux à faire face aux impacts sanitaires, sociaux et économiques de la pandémie de Covid-19.

Orange Ventures lance MEA Seed Challenge

Orange MEA Seed Challenge
Orange MEA Seed Challenge

Orange Ventures lance « MEA Seed Challenge », un concours visant à financer l’amorçage des start-up les plus prometteuses en Afrique et au Moyen-Orient

L’objectif de ce challenge est de donner à des entrepreneurs en Afrique et au Moyen-Orient,  les moyens de se lancer et de se développer.

Il s’adresse à des projets en phase d’amorçage, à fort potentiel de croissance, qui s’appuient essentiellement sur les nouvelles technologies. En effet, ceux-ci éprouvent plus qu’ailleurs des difficultés à accéder à des financements en raison du faible nombre d’investisseurs actifs sur cette phase d’amorçage dans la région. Investir et soutenir ces entrepreneurs est clé pour l’essor du continent, mais c’est également un enjeu important pour le groupe Orange qui souhaite accélérer sa capacité à coopérer avec ces acteurs de l’innovation.

Orange Ventures prévoit d’investir 500 000€ à l’occasion de ce challenge. Jusqu’à sept start-up seront sélectionnées pour bénéficier d’un investissement compris entre 50 000€ et 150 000€. Le MEA Seed Challenge d’Orange Ventures s’ouvre à des start-up au Cameroun, en Côte d’Ivoire, Egypte, Jordanie, Maroc, au Sénégal, et en Tunisie.

Les start-up pourront candidater dès le 1er juin et jusqu’au 19 juillet 2020 sur :

Les lauréats seront annoncés en septembre prochain. Le principal bénéficiaire,  qui recevra un investissement de 150 000€, recevra par ailleurs un accompagnement de 3 mois par notre partenaire Seedstars.

« En tant qu’acteur majeur en soutien de l’écosystème numérique sur nos territoires, il est important pour Orange d’apporter une solution de financement en complément de nos activités de formation et d’accompagnement des entrepreneurs d’Afrique et Moyen-Orient» indique Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient.

« Nous sommes fiers avec l’équipe Orange Ventures de lancer cette initiative qui vise à identifier, aider et promouvoir des entrepreneurs exceptionnels, qui ont le courage et l’audace de lancer de nouveaux projets et qui croient comme nous au potentiel de ce continent. C’est la première étape du renforcement de nos activités d’investissement en Afrique et au Moyen-Orient, visant à accompagner les futurs champions du numérique sur l’ensemble de leur stades de maturité et de croissance » ajoute Jérôme Berger, Directeur Général d’Orange Ventures.

Orange Ventures est un investisseur de capital risque de référence en Afrique, présent sur le continent depuis 2017. Doté de 50 millions d’euros, Orange Ventures MEA a investi dans 5 start-up, principalement en Series A et B, au Kenya, en Afrique du Sud, au Nigeria et en Ethiopie.

Orange MEA Seed Challenge
Orange MEA Seed Challenge

Détention de Soumaïla Cissé : le sénateur Regnard écrit au Quai d’Orsay

Soumaïla Cissé
Soumaïla Cissé

Le 25 mars dernier, le leader de l’opposition malienne était enlevé. Cela fait désormais plus de soixante jours que l’on est sans nouvelles ni preuves de vie. Plus de soixante jours que rien ou presque ne filtre des négociations menées pour obtenir sa libération.

Le sénateur des Français de l’étranger, Damien Regnard a eu l’occasion de rencontrer le leader malien lors de son dernier séjour à Bamako où Soumaïla Cissé l’avait reçu à son domicile pour évoquer la situation politique du pays et notamment la tenue des élections législatives.

Inquiet de constater l’absence de mobilisation forte de la France et de la communauté internationale, le sénateur a écrit à Jean-Yves Le Drian pour provoquer une réaction du Quai d’Orsay « la France s’est toujours tenue fièrement aux côtés de ce pays ami en combattant avec la force Barkhane, les jihadistes dans cette région, notre pays a le devoir de faire de faire entendre sa voix, cette voix singulière qui porte dans le monde ».

Alors que la mobilisation bat son plein à Bamako et dans toutes les régions du pays, Damien Regnard veut désormais que cet appel soit entendu afin que tout soit mis en œuvre pour permettre la libération de Soumaïla Cissé.

Soumaïla Cissé

Les cicatrices de la liberté

Le journaliste Sébastien Hervieu publie ces « cicatrices » comme on s’autorise un droit de suite. La question d’après, celle qui vous taraude une fois quitté le Capricorne. Son voyage, son séjour, furent les miens il y a quelques années, oh si peu, il y a 30 ans, puis ensuite tous les ans, et parfois pour plusieurs mois. Ainsi suis-je pressé de lire ce livre, présenté en ce mots par son éditeur belge : « Ce grand pays regorge de richesses. Pourtant ce sont ses luttes qui l’ont façonné. Sans cesse, les Sud-Africains ont dû se battre. Contre l’apartheid, et pour leur liberté bien sûr. Mais aussi contre les éléments, les antagonismes communautaires, les inégalités sociales criantes qui noient la nation « arc-en-ciel » dans un tourbillon de violences« .

Comprendre l’Afrique du Sud exige à la fois de connaître et d’oublier Nelson Mandela. Ce dernier est partout. Gravé dans l’imaginaire mondial comme le héros d’une émancipation gagnée dans la paix. Mais les Sud-Africains « nés libres » dénoncent une liberté inachevée. Le pays vit au fil de ses convulsions. Il se cabre à la manière des fauves de ses parcs naturels ou des flots rugissants du Cap de Bonne-Espérance. Ce petit livre n’est pas un guide. Il dit l’âme d’un peuple qui souffre et vit en même temps. Parce que pour le comprendre, il faut avoir entendu le cri de sa terre fracturée et si souvent blessée. Un grand récit suivi d’entretiens avec Peter Delius (L’Afrique du Sud, c’est l’histoire d’une lutte continue pour le contrôle des ressources), Sisonke Msimang (La jeunesse se sent trahie par l’ANC) et Nomfundo Mogapi (Les Sud-Africains ont besoin de se libérer psychologiquement).

On va donc se jeter sur c(s)es cicatrices. A lire en parallèle avec le Chaka de Thomas Mofolo, et sa préface de Le Clézio. Et chercher à répondre à ceci : En direction d’Elandsfontein, par Voortrekker Rd, par la vallée de Buffelspruit, faut-il prendre à gauche ou à droite vers Nooitgedacht?

Les cicatrices de la liberté, par Sébastien Hervieu incl. des entretiens avec Peter Delius Sisonke Msimang Nomfundo Mogapi. https://editionsnevicata.be/afrique-du-sud

Les « High 5 » de la Banque africaine de développement

Charbon vert avec des coques d'arachides en Afrique
Charbon vert avec des coques d'arachides en Afrique

Les « High 5 » de la Banque africaine de développement : une vision et des résultats qui transforment l’Afrique

Une transformation structurelle est nécessaire pour créer plus d’emplois, réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs de développement durable

Au cours de la dernière décennie, l’Afrique a enregistré l’une des croissances économiques les plus robustes au monde. Toutefois, la majorité des économies africaines sont bien en deçà de leur plein potentiel. Une transformation structurelle est nécessaire pour créer plus d’emplois, réduire la pauvreté et réaliser les Objectifs de développement durable.

Les cinq domaines prioritaires de la Banque africaine de développement sont destinés à aider les pays africains à réaliser les ODD. Ces domaines sont : nourrir l’Afrique ; éclairer l’Afrique ; industrialiser l’Afrique ; intégrer l’Afrique ; et améliorer la qualité de vie des populations africaines.

Atta Abdul, Fatima-Zahra, Shuaibu et Daniel sont les visages d’un continent en pleine transformation. En pariant sur la jeunesse africaine, la Banque mise sur l’avenir pour faire du continent une terre de progrès, de prospérité et d’espoir.

Nourrir l’Afrique

Depuis 2015, 74 millions d’Africains ont bénéficié de technologies agricoles améliorées grâce aux efforts de la Banque pour renforcer la sécurité alimentaire sur le continent.

Par exemple, dans l’ouest de la Mauritanie, le projet d’aménagement hydro-agricole du Brakna-ouest, soutenu par la Banque à hauteur de 12 millions de dollars américains, a permis à 1 500 familles d’agriculteurs et d’éleveurs de retourner à la terre pour cultiver leurs champs.

« Nous sommes issus d’une famille d’agriculteurs et d’éleveurs et nous avons grandi dans ce milieu. Nous n’avions que peu de récoltes. Nous avions envie de partir ailleurs », explique Atta Abdul Seck, un bénéficiaire de Louboudou, dans l’ouest de la Mauritanie. « Quand je suis revenu, ce qui m’a plu en tant que fils d’agriculteur, c’est de pouvoir continuer à cultiver. Car l’agriculture, c’est ma culture », affirme fièrement Abdul.

Éclairer l’Afrique

Sans électricité, l’agriculture ne pourra répondre efficacement au défi grandissant de la sécurité alimentaire sur le continent. La Banque a ainsi fait de l’investissement dans l’énergie une priorité. Depuis 2016, elle a mobilisé 12 milliards de dollars pour sa priorité stratégique « Éclairer l’Afrique ». Grâce à cet investissement, 13,4 millions de personnes ont pu avoir accès à l’électricité.

Au Maroc, d’importants progrès ont été réalisés dans l’élargissement de l’accès à l’électricité. En seulement deux décennies, le réseau électrique a couvert la quasi-totalité du pays. Soutenu par la Banque à hauteur de 155 millions d’euros, le Programme national d’électrification rurale globale a permis de raccorder près de 12,8 millions de Marocains au réseau électrique national.

Les cinq domaines prioritaires de la Banque africaine de développement sont destinés à aider les pays africains à réaliser les ODD

À Dar El Aïn, village situé à une vingtaine de kilomètres de Marrakech, l’arrivée de l’électricité a offert de nouvelles possibilités aux femmes de la coopérative « Al Amal ». Elles l’utilisent pour transformer les récoltes, comme le blé en couscous, ou obtenir d’autres produits à base d’orge et de blé. « La coopérative transforme les différentes récoltes locales en produits à haute valeur ajoutée. Grâce à l’électricité, les femmes sont beaucoup plus efficaces, et leurs produits de meilleure qualité. Cela crée de l’espoir », se réjouit Fatima-Zahra, une trentenaire membre de la coopérative.

Industrialiser l’Afrique

Au titre de la priorité « Industrialiser l’Afrique », la Banque a permis à 9 millions de personnes d’accéder aux financements par le biais d’entreprises privées. Au Nigeria, plus de 70% de la population dépend de l’agriculture. Les fluctuations dans les récoltes ont des répercussions considérables sur les rendements, les revenus et la sécurité alimentaire.

Produire des engrais localement devient alors une solution. Dans cette perspective, la Banque a soutenu la construction d’une usine d’engrais dernière génération à Port Harcourt, en apportant plus de 100 millions de dollars américains.

Shuaibu Yusuf, un agriculteur d’une trentaine d’années, qui habite dans un village proche de Port Harcourt, a constaté l’impact de ce projet sur son quotidien. « Quand j’ai utilisé ces engrais, j’ai vu la différence. Mes récoltes ont augmenté de près de 40%. Grâce à l’agriculture, je peux assurer la nourriture, payer l’éducation de mes enfants et même leurs frais médicaux », déclare-t-il. « J’encouragerai mes enfants, mes voisins et les membres de ma communauté à accroître leurs activités agricoles pour que nous puissions tous aller de l’avant », souligne avec conviction Shuaibu.

Intégrer l’Afrique

Pour tirer davantage de bénéfices de l’industrialisation, l’Afrique doit mieux s’intégrer en termes de commerce et de marchés. Grâce à l’intégration, les pays africains peuvent accéder à des marchés plus vastes et ainsi accroître les revenus de millions d’habitants grâce à de nouvelles opportunités.

Depuis 2015, 69 millions de personnes ont bénéficié du soutien de la Banque pour de nouvelles infrastructures de transport qui ont fait progresser l’intégration. A titre d’exemple, les chaînons manquants sur les principaux corridors de transport ont été comblés, les interconnexions entre les pays renforcées et le commerce intra-africain redynamisé.

Le corridor Nairobi-Addis-Abeba, qui a bénéficié d’un financement de la Banque à hauteur de 670 millions de dollars et qui a renforcé le potentiel de croissance du commerce et de l’emploi en Éthiopie et au Kenya, en est un bon exemple.

Chauffeur routier kényan, Daniel Yatta, la quarantaine, transporte, depuis vingt-cinq ans, des marchandises entre Nairobi et Addis-Abeba. Assez longtemps pour mesurer l’impact de la nouvelle voie sur son activité. « J’emprunte la route Nairobi-Addis-Abeba depuis de nombreuses années. À l’époque, le trajet nous prenait plus de deux semaines », raconte-t-il. Avant de préciser à quel point le nouveau corridor lui a facilité la vie : « Depuis la construction de la route, nous passons très peu de jours à voyager. Avec 30 tonnes de fret, 24 heures suffisent pour aller à Addis ! »

Améliorer la qualité de vie des Africains

Améliorer les conditions de vie des populations passe par un accès amélioré à des services essentiels tels que la santé, l’eau ou l’assainissement. C’est également leur permettre d’accéder à l’éducation et d’acquérir les compétences nécessaires pour occuper des emplois et créer des entreprises viables. Depuis 2015, grâce aux projets de la Banque, 43 millions de personnes ont désormais accès à l’eau et à l’assainissement.

Charbon vert avec des coques d'arachides en Afrique
Charbon vert avec des coques d’arachides en Afrique

Moussa Faki Mahamat condamne le meurtre de George Floyd

George Floyd
George Floyd

Communiqué du Président suite au meurtre de George Floyd aux USA

Réitère fermement le rejet par l’Union africaine des pratiques discriminatoires persistantes à l’encontre des citoyens noirs des États-Unis d’Amérique

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement le meurtre de George Floyd, survenu aux États-Unis d’Amérique, aux mains d’agents des forces de l’ordre et présente ses plus sincères condoléances à la famille du défunt ainsi qu’à tous ses proches.

Rappelant la résolution historique de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) sur la discrimination raciale aux États-Unis d’Amérique, prise par les Chefs d’État et de gouvernement africains, lors de la Première Conférence de l’OUA, tenue au Caire (Égypte), du 17 au 24 juillet 1964, le Président de la Commission de l’Union africaine réaffirme et réitère fermement le rejet par l’Union africaine des pratiques discriminatoires persistantes à l’encontre des citoyens noirs des États-Unis d’Amérique.

En outre, Il exhorte les autorités des États-Unis d’Amérique à intensifier leurs efforts en vue d’assurer l’élimination totale de toutes les formes de discrimination fondées sur la race ou l’origine ethnique.

Le Président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement le meurtre de George Floyd
Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, condamne fermement le meurtre de George Floyd

Africa in Colors

Africa in Colors
Africa in Colors

Africa in Colors : Votre rendez-vous mensuel
Thème : Le rôle de la culture dans le développent d’Afrique post COVID
Date : 7 Juin 2020,
Temps : 13 : 00 GMT
Lieu : YouTube/Africaincolorsproject
Langue : En Français et rediffuser en Anglais

• A propos des organisateurs du rendez-vous mensuel « Afrique en Couleur «
• Sommaire du rendez – vous mensuel
• Objectifs de ces séries d’activités
• Les panelistes
• Comment participer à ces séries
• Les participants

Ces activités mensuelles sont organisées dans le cadre du projet “Africa in Colors” ou Afrique en Couleur, et ont pour objectives de stimulé les talents sur le continent et crées des ponts de collaboration entre les acteurs créatifs sur le continent.

Le projet « Africa in Colors » a pour vision de devenir la plateforme Africaine qui connecte les acteurs, pionniers de l’industrie créative sur le continent, et investisseurs du continent et au delà, a fin de pouvoir transformer l’industrie créative sur le continent et devenir un acteur important pour la création d’emplois et de l’économie sur le continent et pour les Africains.
Afrique en Couleur, regroupera une base de données de millions d’acteurs de l’industrie créative Africaine, dont les secteurs suivant, la mode, l’art (musique, théâtre, peinture et arts visuels), les jeux vidéos, le secteur du cinéma, les medias, l’architecture, la gastronomie, et tant d’autres comme illustrée dans la liste de l’UNESCO des secteurs de l’industrie créative.

Ces sessions mensuelles réuniront ces acteurs clés de l’industrie, ainsi que les talents Africains pour discuter, échanger, et stimulée des idées, des solutions pour le continent Africain

Les objectifs de la plateforme sont les suivants :
• Connecter les acteurs de l’industrie créative
• Créer des ponts de collaboration entre acteurs de l’industrie créative
• Susciter une voix forte pour un marché commun
• Promouvoir le talent Africain
• Partager les astuces à la jeunesse de comment intégrer l’industrie créative
Africain.
• Discuter et trouver des solutions à comment améliorer le business de l’industrie ainsi que la vie des acteurs de l’industrie

Pour l’édition du 7 Juin, Africa in Colors va accueillir un panel d’expert et acteurs de l’industrie créative Africain, composer de Dorcy Rugamba du Rwanda, Maguette Mbow du Sénégal, Thierry Barbaut de France, Ammin Youssouf de France, Amobe Mévégué du Cameroun, Dudu Sarr du Sénégal et un () invité surprise.

Ces séries d’activité mensuel son organisé par Hobe Agency, une agence de création basée et opérant au Rwanda, spécialisée en événementielle, dans la création de contenus et de plateformes visant à maximiser et mettre en valeur le travail des entrepreneurs africains. Hobe Agency s’associera à des agences basées en Afrique et hors de l’Afrique, afin de s’assurer qu’elle réunit des experts du sujet pour s’engager dans la discussion pour but, une industrie créative africaine rentable et prospère.

Nous sommes ouverts à toute personne et à toute entreprise du secteur de la création ou impliquée d’une manière ou d’une autre dans l’industrie, désirant nous joindre et partager une expérience, en nous envoyant un courriel à info@africaincolors.com
Au programme :

  • Discussion sur quelle serait le rôle de la culture pour le développent de notre Afrique post COVID
  • Quel rôle les medias Africains doivent jouer pour la promotion de la culture Africain
  • La musique, comment utiliser cette outil pour montrer et valoriser la culture Africaine poste COVID
  • Comment créer une identité commune à travers l’art et la culture
  • La technologie et la culture, comment pensez vous utilisez ces nouveaux outils pour la promotion de la culture
  • Interopérabilité culturelle, les avantages et riches de la culture Africaine, et comment générer la riche et l’emploi sur le continent.

« Avec ces sessions mensuelles sur notre chaine YouTube, « Africa in Colors », on vous invite, amoureux, amateurs et professionnels de l’industrie créative Africaine ainsi que ceux du monde entier, intéresser par l’industrie créative Africaine, d’être au rendez-vous, où les pionniers Africains des industries créative, acteurs, musiciens,producteurs, investisseurs, et les officiels des Gouvernements Africains » se rencontrent, discute et trouve des solutions durables pour l’industrie créative Africaine.

Co signer Raoul Rugamba
Fondateur & CEO Hobe Agency & le projet Africa in Colors

Producteur Africa in Colors monthly series & festival

Linkedin: https://www.linkedin.com/company/africaincolors

Twitter : https://twitter.com/africaincolors

Instagram : https://www.instagram.com/africaincolors/

Facebook page : https://www.facebook.com/africaincolors

Africa in Colors
Africa in Colors

Initiative conjointe d’appui aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises

Femme burkinabé travaillant la séparation du grain et de la poussière avec le vent - Thierry Barbaut 2017
Femme burkinabé travaillant la séparation du grain et de la poussière avec le vent - Thierry Barbaut 2017 - www.barbaut.net

L’Agence de Développement de l’Union Africaine (AUDA-NEPAD) et le Groupe Ecobank dévoilent les grandes lignes de priorité de leur initiative conjointe d’appui aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises en Afrique

Les Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) constituent une composante névralgique de l’économie Africaine qui contribuent pour près de 85% des emplois du secteur privé

l’AUDA-NEPAD (l’Agence de Développement de l’Union Africaine) et le Groupe Ecobank ont démarré leur collaboration pour renforcer la réponse Africaine de soutien aux Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME). Des représentants de haut niveau de la Commission de l’Union Africaine, des banques régionales de développement, des institutions financières de développement, des organisations internationales et des banques commerciales du continent se sont réunis pour converger leurs efforts vers l’appui au segment MPME et la protection des moyens de subsistance de milliers d’Africains. Dans ce sens, un atelier virtuel organisé par McKinsey le 26 Mai 2020 a servi d’occasion pour les institutions nationales, régionales et continentales de réaffirmer leur engagement à travailler ensemble pour soutenir les MPME suite à l’irruption de la pandémie du COVID-19.  

Les MPME constituent une composante névralgique de l’économie Africaine qui contribuent pour près de 85% des emplois du secteur privé. Les emplois vulnérables en Afrique se concentrent dans 5 secteurs notamment le Commerce, l’Agriculture, la Fabrication, la Construction et l’Hôtellerie. En tout, 25 à 160 millions d’emplois en Afrique sont devenus vulnérables en raison de l’impact du COVID-19. Cette situation offre l’occasion de conjuguer nos efforts pour accroitre les ressources disponibles aux MPME sur le continent. Ainsi, les leaders ont reconnu la nécessité de poursuivre les efforts actuels d’appui aux MPME et de consolider les ressources organisationnelles en vue d’apporter un appui à moyen et à long terme.

Les leaders ont reconnu la nécessité de poursuivre les efforts actuels d’appui aux MPME et de consolider les ressources organisationnelles

Les gouvernements ont promis en moyenne 20 milliards de dollar EU pour aider à la revitalisation des MPME. Cependant, l’accès aux promesses actuelles sera probablement limité aux moyennes entreprises inscrites au registre du commerce en raison des critères instaurés par les gouvernements de même que l’appétence décroissante des banques commerciales à accorder des prêts aux petites entreprises. Les fonds d’appui alloués aux MPME sont insuffisants dans la plupart des pays, entrainant de profonds déficits de financement au sein des micros et petites entreprises non enregistrées. Au regard de cette évaluation du déficit de financement, seuls 6 pays sur 20 ont pris des engagements suffisants pour couvrir les coûts du personnel des MPME. Ce sont l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Tchad et le Cap-Vert. Cet état de chose vient démontrer le caractère vital des partenariats à l’exemple de l’initiative copilotée par le Groupe Ecobank et l’AUDA-NEPAD.

Le Secrétaire Exécutif de l’AUDA-NEPAD, Dr. Ibrahim Assane Mayaki a souligné que la réussite de cette initiative dépendra du nombre de partenaires et de la qualité des partenariats. Il a félicité tous les participants pour leur intérêt manifeste et a invité leurs organisations respectives à adhérer à l’initiative en tant que partenaires pour l’accomplissement collectif de cette mission.

Pour sa part, Ade Ayeyemi, Directeur Général du Groupe Ecobank a fait remarquer que cette initiative a pour objectif d’autonomiser les MPME et d’adoucir le redressement et la croissance des économies Africaines en tenant compte des données selon lesquelles beaucoup d’emplois seront perdus et beaucoup d’entreprises perdront en capacité. L’atelier a offert une plateforme aux partenaires de l’Afrique de l’Est, de l’Ouest, du Nord, Centrale et Australe d’identifier les domaines de priorité et de consolider notre approche collective pour la sauvegarde de ce secteur, en particulier le segment des micros entreprises. Nous estimons qu’une approche multilatérale intégrant les organisations, le secteur privé et les gouvernements sera bénéfique et impérative pour la mise en œuvre efficace des programmes d’aide aux MPME en Afrique.

A propos de la plateforme :
AUDA-NEPAD (NEPAD.org) et le Groupe Ecobank travailleront avec les institutions et entreprises Africaines solidaires de leur vision pour utiliser la plateforme à des fins de suivi et de référence permettant ainsi aux membres et aux MPME de partager leurs expériences, meilleures pratiques, politiques nationales et difficultés et également de mettre à disposition les ressources nécessaires en vue d’appuyer les entreprises et économies Africaines à surmonter les difficultés engendrées par la pandémie. Cela permettra d’hiérarchiser les actions de l’Agence à court, moyen et long terme à l’endroit des Etats Membres et des partenaires pour (i) atténuer l’impact économique du COVID-19, et (ii) bâtir sur les enseignements tirés du projet 100.000 PME ainsi que les diverses initiatives nationales, régionales et continentales pour rehausser le niveau de résilience des économies Africaines face à la pandémie.

A propos du Plan d’Action de la Riposte de l’AUDA-NEPAD au COVID-19 :
Le Plan d’Action de la Riposte de l’ADUA-NEPAD au COVID-19 est une réponse proactive, efficace et directe pour renforcer la couverture sanitaire sur le continent et améliorer l’accès à des services de santé durables et résilients de même qu’assurer la protection des bases économiques de l’Afrique. L’ensemble des domaines thématiques adressés par le plan créé un écosystème propice au secteur privé pour contribuer à sa mise en œuvre et tirer profit de sa valeur ajoutée que constitue l’ouverture de nouveaux marchés selon une approche gagnant-gagnant. L’AUDA-NEPAD recevra elle-même les investissements et dons financiers au titre de son Plan d’Action de Riposte au COVID-19. L’Agence sert d’intermédiaire entre les divers prestataires de service et les gouvernements et coordonne également la chaine des valeurs à partir des opérations jusqu’aux mécanismes institutionnels.

A propos d’Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’ ou ‘Le Groupe’) :
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI’) (Ecobank.com) est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15.000 personnes au service d’environ 20 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays Africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Ethiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations du trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers à savoir London Stock Exchange à Londres, Nigerian Stock Exchange à Lagos, Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan. Pour en savoir plus, merci de visiter www.Ecobank.com

MainOne pour une large bande passante Internet

MainOne fibre connectivité Afrique
MainOne fibre connectivité Afrique

MainOne, Opérateur de référence Ouest Africain spécialiste en connectivité est l’heureux sélectionné d’une organisation composée d’un Etat Public, d’une Institution Financière Mondiale et d’un regroupement d’acteurs en services électroniques à travers une Coopérative afin de fournir de la large bande passante Internet

Le Burkina Faso, pays enclavé, rencontre toujours des difficultés à accéder à une connectivité de classe mondiale et à maintenir un accès Internet omniprésent en raison du manque d’infrastructures

MainOne opérateur Tiers 2 en connectivité a eu la confiance de l’Etat du Burkina Faso appuyé par la prestigieuse institution financière qu’est la Banque Mondiale afin de doter le regroupement modèle d’opérateurs à travers la Coopérative PAV – Burkina de grosse capacité à Internet sur un contrat ferme d’une durée de 3 ans.

Le Burkina Faso, pays enclavé, rencontre toujours des difficultés à accéder à une connectivité de classe mondiale et à maintenir un accès Internet omniprésent en raison du manque d’infrastructures et de la réticence des principaux opérateurs à explorer des modèles de services à haut débit opérationnels et commerciaux favorables pour le pays. Pour relever ce défi, l’initiative PRICAO a été créée par le Gouvernement burkinabé, en collaboration avec un consortium de Fournisseurs d’Accès Internet et d’opérateurs mobiles, pour faciliter la création de points d’atterrissement virtuels en tant que plate-forme pour l’extension de la couverture du réseau haut débit dans le pays, en vue d’améliorer la qualité de la connectivité dans la région et accroître la pénétration Internet du pays ainsi que les performances des services TIC.

Afin de mettre en place un cadre transparent et compétitif pour les services de connectivité , le Ministère du Développement de l’Economie Numérique et des Postes (MDENP) avec l’appui de la Banque Mondiale a réuni les acteurs des services électroniques à travers une coopérative (SCOOP PAV BURKINA)  afin de leur livrer un projet clé en main constitué d’une infrastructure de transmission par fibre optique entre Ouagadougou et Dakola ( frontière avec le Ghana), un cœur de réseau et de la capacité acquise en avance pour une durée de 3 ans en phase 1 et une autre seconde phase pour laquelle nous présentons cet article. Cette Coopérative a la lourde tâche de gérer et administrer cette infrastructure et ce service mis à leur disposition afin d’approvisionner les différents acteurs du marché de manière équitable.

L’initiative PRICAO avec l’appui financier de la Banque Mondiale à hauteur de plus de 20 Millions de Dollars a permis à l’Etat Burkinabè de mettre en place une artère de transmission de Ouagadougou à Dakola (frontière avec le Ghana) soit plus de 200 Km de fibre optique avec les équipements de transmission, avec la sélection dans une première phase en 2018   d’un opérateur afin de fournir de la capacité à Ouagadougou sur 3 ans suivi d’une phase 2 en 2020 afin de fournir une autre capacité additionnelle également sur 3 ans à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso.

MainOne a réitéré son engagement à explorer des modèles similaires avec d’autres FAI, Opérateurs Mobiles et gouvernements dans d’autres pays de la région

À la suite d’un appel d’offre international afin de sélectionner un opérateur de référence, MAINONE a été sélectionné par le Gouvernement du Burkina Faso (grâce au soutien financier de la Banque Mondiale) afin de doter le PAV-Burkina d’une grosse capacité stable et fluide sur ces nœuds de Ouagadougou et Bobo Dioulasso.

Grâce à son vaste partenariat avec plusieurs fournisseurs de liaisons terrestres dans la région, MainOne a pu fournir ses services au Burkina à travers une infrastructure physique terrestre en fibre optique diversifiée reliant son hub d’Accra à la frontière du Burkina Faso à Paga où MainOne a également réalisé des investissements importants en établissant un point de présence physique. Aujourd’hui, l’entreprise offre une qualité de service supérieure avec une disponibilité de service à 99,95%, tout en aidant les membres du PAV BURKINA à atteindre jusqu’à 50% de réduction du coût par mégabit de capacité de connectivité à haut débit, grâce au modèle d’achat en gros.

Pour cette phase 2 du projet, Main One a été sélectionné afin de fournir une capacité de 10 Gbps à Ouagadougou en se reposant sur la fibre optique mise en place pour les besoins de l’Etat avec également 5 Gbps à livrer à Bobo Dioulasso de manière sécurisée via la Côte d’Ivoire. Courant 2019, afin de renforcer et sécuriser la capacité initialement livrée, au cours de la phase 1 MainOne a été sélectionné grâce à un appel d’offre restreint à livrer une capacité additionnelle de 2,5 Gbps.

Ces projets et leur succès mettent en évidence les progrès réalisés par le Gouvernement du Burkina Faso et les initiatives de PAV-BURKNA en ce qui concerne les infrastructures et services à haut débit critiques dans leur quête à développer l’économie numérique et conformément à l’initiative du gouvernement de renforcer les infrastructures et améliorer la connectivité dans le pays. La collaboration avec MainOne a montré que des performances significatives peuvent être réalisées grâce au modèle d’achat de capacité en gros, maximisant efficacement les valeurs des actifs de fibre existants dans la région, complétés par de nouveaux investissements soutenus par les institutions de financement du développement (IFD). Cela permet d’améliorer la portée des services et de réduire le prix de la prestation de services aux consommateurs en éliminant la duplication des coûts là où elle n’est pas requise.

Grâce aux actions de L’Etat Burkinabè appuyé financièrement par la Banque Mondiale et techniquement par la coopérative PAV BF, nous avons pu enregistrer une évolution de la pénétration de l’Internet qui passe de 10% à 19% en 2019. Avec le choix porté sur MainOne pour la phase 2, et suite à la performance de l’entreprise, ce taux de pénétration verra très prochainement une autre avancée considérable.  

MainOne a réitéré son engagement à explorer des modèles similaires avec d’autres FAI, Opérateurs Mobiles et gouvernements dans d’autres pays de la région. L’entreprise demeure prête à continuer de stimuler le développement de l’écosystème numérique en Afrique de l’Ouest, permettant aux opérateurs de réseaux et au gouvernement d’accéder à des infrastructures et des services de classe mondiale à des tarifs compétitifs, grâce à la fourniture d’une capacité de gros qui permet de réduire le coût par Mbps et d’assurer une expérience de connectivité améliorée.

À propos de MainOne :
MainOne (www.MainOne.net) est une société d’infrastructure à haut débit fournissant des services de télécommunications et des solutions de réseaux innovants à travers l’Afrique de l’Ouest. Son câble sous-marin a été le premier câble sous-marin privé à fournir une capacité haut débit à accès ouvert en Afrique de l’Ouest en 2010. La société a acquis une réputation de fournisseur préféré de services Internet de gros auprès des principaux opérateurs de télécommunications, FAI, agences gouvernementales, grandes entreprises et établissements d’enseignement de la région. MainOne possède également une filiale de datacenter, MDXi, qui construit et exploite des datacenters de niveau TierIII à travers l’Afrique de l’Ouest. Le système de câbles sous-marins de MainOne traverse les côtes de l’Afrique de l’Ouest avec une interconnexion avec les principaux opérateurs régionaux et des échanges Internet du monde entier pour offrir une portée mondiale à ses clients.

L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives

guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».
guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».

Dans le cadre des activités du Réseau francophone de l’innovation (Finnov), l’OIF a réalisé à l’initiative et avec le soutien de Wallonie-Bruxelles International* un guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ». 

Depuis que le Web a fait son apparition à la fin du XXème siècle, les nouvelles technologies ont profondément transformé la manière dont les expressions culturelles sont créées, produites, distribuées et consommées et ce, autant au Nord qu’au Sud. L’intelligence artificielle (IA) n’a pas fait exception à la règle. Les opportunités dans ce domaine sont considérables : grâce à l’intelligence artificielle, les artistes peuvent accroître leurs possibilités créatives, les industries culturelles gagner en productivité, tandis que le public, lui, peut accéder à des outils extrêmement efficaces pour trouver les contenus qu’il recherche.

guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».
guide intitulé « L’intelligence artificielle dans l’art et les industries culturelles et créatives : Panorama des technologies, expertises et bonnes pratiques dans l’espace francophone ».

Centré autant sur les acteurs que sur les technologies, le guide présente un panorama de l’utilisation de l’IA par les artistes et les entrepreneurs culturels de l’espace francophone, des avantages qu’ils y trouvent et des obstacles qu’ils rencontrent, des stratégies qu’ils ont développées et des évolutions auxquelles on est en droit de s’attendre pour les prochaines années. Pour préparer cette publication, plus de 60 entrepreneurs, créateurs, artistes, programmeurs, fonctionnaires, juristes et autres experts issus de pays membres de la Francophonie, aussi bien dans l’hémisphère Nord que dans l’hémisphère Sud, ont été consultés.   

Pour mémoire, l’OIF a mis en place en 2013, en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles, le Réseau francophone de l’Innovation (FINNOV). Depuis sa création, Finnov accompagne la réflexion en matière d’innovation numérique en assurant une activité de veille stratégique, de recherche et d’innovation afin de valoriser les outils, ressources, initiatives et pratiques francophones.

l’Agence chargée des relations internationales de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB)

Découvrez le guide sur l’IA dans les arts et les industries créatives

Droits : https://www.francophonie.org/

Première édition du championnat Freestyle Africa Unlocked 2020

Freestyle Africa Unlocked 2020
Freestyle Africa Unlocked 2020

Feet ‘n’ Tricks International, numéro un du foot freestyle en Afrique, annonce la première édition du championnat Freestyle Africa Unlocked 2020

Freestyle UNLOCKED Africa 2020 est le quatrième volet de l’événement annuel de foot freestyle

Le premier acteur du football freestyle en Afrique, Feet ‘n’ Tricks International (www.FeetAndTricks.com), vient d’annoncer l’édition inaugurale du championnat Freestyle UNLOCKED Africa 2020, un événement unique en son genre sur le continent.

Valentine Ozigbo, président de Feet ‘n’ Tricks International, a annoncé, à l’occasion de la première conférence de presse virtuelle de la société, diffusée sur Zoom le mardi 26 mai 2020, que le championnat se déroulera en ligne et promet son lot de récompenses et de surprises pour « développer et entretenir un art, un style de vie et une passion partagée par un grand nombre de personnes ».

Freestyle UNLOCKED Africa 2020 est le quatrième volet de l’événement annuel de foot freestyle

Dirigeant d’entreprise et philanthrope nigérian respecté, M. Ozigbo a tenu à exprimer, depuis Lagos, sa passion et sa volonté de continuer à développer le foot freestyle en Afrique. « Nous n’aurons de cesse de poursuivre nos efforts jusqu’à ce qu’un Africain décroche le titre de Champion du monde et que nous organisions les Championnats du monde de foot freestyle au Nigeria, et pourquoi pas même dans mon État natal d’Anambra ».

Tout en rappelant que la planète traverse des temps incertains en raison de la COVID-19, M. Ozigbo a expliqué que sa détermination à développer cette déclinaison freestyle du football l’a motivé pour trouver un moyen de perpétuer une tradition – devenue sa passion – malgré la pandémie. Il a également déclaré que malgré la suspension de la plupart des autres disciplines sportives, la pratique sans contact du foot freestyle peut aisément continuer tout en respectant les exigences de distanciation physique.

La conférence de presse a été suivie par plus de 150 personnes, parmi lesquelles figuraient de grands éditeurs de presse, des journalistes, des professionnels du freestyle, et des passionnés de sport du continent tout entier.

Parmi les personnalités présentes figuraient Daniel Woods, cofondateur de l’Association mondiale de football freestyle (WFFA), Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football, Lukas Skoda, directeur des opérations de la WFFA, Odyke Nzewi, directeur de Feet ‘n’ Tricks, et Dele Momodu, fondateur d’Ovation Media Group.

Des freestyleurs professionnels ont également répondu présent, à l’instar de Titi Kone, l’actuel champion africain, d’Ayoub Haouas (Tunisie), d’Ashley Mkhize (Afrique du Sud), et de Patofs (Madagascar).

Le patron du football nigérian a transmis tous ses vœux de réussite à Feet ‘n’ Tricks pour le Freestyle Unlocked Africa 2020

Durant la conférence, Daniel Wood a tenu à remercier M. Ozigbo pour avoir su passer outre le désespoir et le sentiment d’impuissance dans le monde et générer de l’espoir et des opportunités à l’aide d’outils virtuels.

M. Wood a déclaré que le confinement a provoqué un ralentissement des activités sportives à l’échelle mondiale, et a félicité M. Ozigbo pour sa ténacité. En effet, le championnat Freestyle Unlocked Africa 2020 est la seule compétition de freestyle maintenue au calendrier cette année, à l’exception du Championnat du monde de football freestyle, qui se déroule actuellement.

M. Wood a également fait part de son enthousiasme à l’égard du Freestyle Unlocked Africa 2020, qu’il considère comme une opportunité pour mettre en valeur la beauté et les talents inexploités en Afrique.

Amaju Pinnick, président de la Fédération nigériane de football (NFF), a adressé un message de bienveillance faisant écho aux éloges et encouragements de M. Wood.

Le patron du football nigérian a transmis tous ses vœux de réussite à Feet ‘n’ Tricks pour le Freestyle Unlocked Africa 2020 et a appelé les autres fédérations de football à soutenir l’événement.

M. Ozigbo a expliqué le déroulement de la compétition, qui se veut résolument inclusive. Chaque jour, les participants et participantes pourront gagner des prix, alors que les freestyleurs se disputeront le premier prix de 1 000 dollars. Des prix en numéraire d’une valeur totale de 6 300 dollars seront remis durant l’événement.

PDG sortant de Transcorp Plc, Valentine Ozigbo a invité sponsors et passionnés à ne pas rater l’occasion de contribuer au développement d’une culture capable de rassembler les personnes et de promouvoir l’unité et l’individualité.

Freestyle Unlocked Africa 2020 débutera le mercredi 1er juillet 2020, et la grande finale se tiendra le lundi 20 juillet 2020.

Freestyle Africa Unlocked
Freestyle Africa Unlocked

Report du XVIIIe Sommet de la Francophonie

Organisation Internationale de la Francophonie OIF
Organisation Internationale de la Francophonie OIF

En raison de la crise sanitaire qui touche aujourd’hui le monde entier et des nombreuses incertitudes
qui en découlent, Monsieur Kais Saied, Président de la République de Tunisie et Madame Louise Mushikiwabo Secrétaire générale de la Francophonie, sont convenus aujourd’hui, du report du XVIIIe Sommet de la Francophonie, qui devait avoir lieu les 12 et 13 décembre 2020 à Tunis.

Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone

Louise Mushikiwabo

La Tunisie réaffirme sa volonté d’abriter le XVIIIe Sommet, et propose que celui-ci se tienne à Djerba en 2021, à une date qui sera décidée par les autorités tunisiennes et l’OIF, et communiquée prochainement.
La Francophonie se félicite de l’engagement de la Tunisie et réitère son intérêt pour le thème «Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone», sa pertinence ayant été renforcée par cette crise sans précédent qui a touché l’ensemble des Etats et gouvernements membres de l’OIF.

L’OIF compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs. Pour plus
de renseignements sur la Francophonie : www.francophonie.org

Organisation Internationale de la Francophonie OIF
Organisation Internationale de la Francophonie OIF

Le New Deal Technologique pour la transformation numérique du Sénégal

Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...