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Handicap International adapte ses programmes au coronavirus

Handicap International
Handicap International

Mobilisation de ses ambulances dédiées au déminage, fabrication & distribution de matériel de protection, sensibilisation…

Face à la progression de l’épidémie dans les pays les plus pauvres, Handicap International a déjà adapté près de 60 de ses programmes pour répondre à la crise. Alors qu’elle est encore relativement invisible dans ces pays en raison de la faiblesse des capacités de détection, l’ONG se prépare à une vague d’une ampleur jamais connue. Reconversion des ambulances habituellement dédiées au déminage, fabrication et distribution de materiel de protection, mobilisation des travailleurs sociaux à des fins de détection de la maladie…;
A travers ces adaptations, Handicap International entend soutenir les populations, dans la prévention et la détection de la maladie, l’effort de confinement et le renforcement des systèmes de santé.
 

Se préparer à une crise longue et durable

Aujourd’hui, alors que les pays les plus riches sont au plus haut de la crise, les pays les pauvres, se préparent à une vague d’une ampleur inconnue. En Afrique, 10 759 cas positifs et plus 520 décès ont été signalés dans 45 pays, mercredi 15 avril. Dans ces pays ou la faiblesse de tests rend encore relativement invisible la crise, les systèmes de santé faibles et parfois inexistants seront très rapidement dépassés. A titre d’exemple au Burkina Faso, 20 lits de réanimation sont aujourd’hui opérationnels pour l’ensemble du pays. En République Centrafricaine, seuls 3 respirateurs sont actuellement disponibles. Une goutte d’eau au regard de la crise que traversent actuellement les pays les plus riches déjà en manque de matériel.

Dans ce contexte, Handicap International s’inquiète particulièrement de la situation dans les camps de réfugiés surpeuplés, parfois aussi grands que des villes. 29 millions de personnes, soit 84 % des réfugiés  ont trouvé refuge dans des pays à faible revenus. Au Bangladesh, près 1 million de réfugiés vivent dans 34 camps de fortune sur seulement 2000 hectares.

« Les camps de réfugiés offrent au coronavirus un terreau idéal pour une infection rapide. C’est là que nous, humanitaires, mènerons nos batailles les plus intenses contre le COVID-19 » explique Florence Daunis, Directrice des Opérations de Handicap International.

Autre sujet d’inquiétude, l’inflation des prix qui pourrait très rapidement avoir un impact sur l’accès aux biens essentiels. Au Sud Soudan, ou 70% de la population est en situation d’insécurité alimentaire, la flambée des prix menace déjà les plus pauvres. La semaine dernière 20kg de farine se payait 4,000SSP, aujourd’hui c’est 7,000SSP. Ce pays, comme d’autres, est extrêmement dépendant des fluctuations mondiales. Dans ce contexte, les prix des matériels de protection ont déjà quintuplé et pourraient très rapidement devenir inaccessibles. D’où l’urgence d’en produire localement.

Près de 60 projets adaptés. L’urgence de sensibiliser la population et de préparer la réponse sanitaire

Handicap International adapte aujourd’hui ses actions à la crise. Parmi les 55 pays elle intervient, 94% sont aujourd’hui touchés par l’épidémie. L’ONG a déjà adapté près de 60 de ses programmes pour répondre à la crise, ce chiffre évolue jour après jour. L’urgence est aujourd’hui à la sensibilisation à l’hygiène et à la mise à disposition de matériel de protection.
Pour soutenir les populations dans la lutte contre l’épidémie, Handicap International déploie son action sur 3 volets :

  • Permettre d’identifier et d’accompagner les personnes infectées : mobilisation des travailleurs sociaux, à des postes « d’infirmiers trieurs », permettant de détecter au plus tôt la maladie dans les communautés.
  • Permettre à chacun d’être confiné dans des conditions dignes et d’accéder à l’information : action de sensibilisation, kit hygiènes & food, soutien psycho-social.
    Ex : Handicap International a déjà traduit en langage des signes les messages des gouvernements dans plusieurs pays comme l’inde, le Népal. Dans d’autres pays comme au Togo, HI sensibilise la population à travers des émissions radios.
  • Soutenir les systèmes de santé dans la réponse à la crise : fabrication & distribution de gel hydro alcoolique ; mobilisation des ambulances habituellement dédiées au déminage, etc…

A propos de Handicap International

Handicap International est une association de solidarité internationale indépendante, qui intervient depuis 35 ans dans les situations de pauvreté et d’exclusion, de conflits et de catastrophes. OEuvrant aux côtés des personnes handicapées et vulnérabilisées, elle agit et témoigne pour répondre à leurs besoins essentiels et améliorer leurs conditions de vie. Elle s’engage à promouvoir le respect de leur dignité et de leurs droits fondamentaux. Depuis sa création en 1982, Handicap International a mis en place des programmes de développement dans plus de 60 pays et intervient dans de nombreuses situations d’urgence. Le réseau de 8 associations nationales (Allemagne, Belgique, Canada, États- Unis, France, Luxembourg, Royaume-Uni et Suisse) œuvre de manière constante à la mobilisation des ressources, à la cogestion des projets et au rayonnement des principes et actions de l’organisation. Handicap International est l’une des six associations fondatrices de la Campagne internationale pour interdire les mines (ICBL), colauréate du prix Nobel de la paix en 1997 et lauréate du Prix Conrad N. Hilton 2011. Handicap International agit et témoigne partout où « vivre debout » ne va pas de soi.

L’économie mondiale en récession en 2020 avec des doutes sur une reprise en 2021

Skema Business School
Skema Business School

Le FMI vient de publier le 14 avril 2020 ses prévisions de croissance dans ses Perspectives de l’Economie Mondiale. Dans son scenario central, le FMI prévoit une récession mondiale pour 2020 liée à la crise sanitaire du Covid-19, la croissance du PIB mondial atteignant -3%, du jamais vu depuis la Grande Dépression de 1929.

Selon le FMI, les pays avancés seraient les plus touchés (-6,1% de baisse du PIB), alors que les pays émergents et en développement subiraient une perte plus limitée (1,0%). Ce scenario central est mené sous des hypothèses d’un ralentissement de la pandémie au cours du second semestre 2020 et d’une levée progressive des mesures de confinement.

Sous ces mêmes hypothèses, la croissance mondiale connaîtrait un fort rebond en 2021 avec une croissance du PIB de 5,8%, qui serait relativement équilibrée entre pays avancés (+4,5%) et émergents (+6,6%). Ce scénario central du FMI est celui d’une reprise rapide, dite en V, d’une année sur l’autre.

Toutefois, ce scénario central est soumis à de fortes incertitudes et est conditionné par les hypothèses de ralentissement de la pandémie et de levée progressive des mesures de distanciation sociale. Si jamais le dé-confinement était trop rapide, une seconde vague d’épidémie de Covid-19 pourrait venir frapper les pays avancés.

Dans ce contexte, le FMI a estimé, via un de ses modèles macroéconomiques, que l’arrivée d’une seconde vague en 2021 d’une amplitude faible que la première (environ 2/3) serait encore plus dommageable pour l’économie mondiale, avec une perte en 2021 d’environ 5% par rapport au scénario central. Cela donnerait une croissance effective du PIB mondial autour de 1% en 2021.  Dans ce contexte, on ne serait plus dans une reprise rapide en V, mais plutôt dans une reprise lente en U, voire en L selon les variantes.

Laurent Ferrara
Professeur d’Economie internationale, SKEMA Business School

Emmanuel Macron estime indispensable un moratoire sur la dette

Emmanuel Macron - En Marche Afrique
Emmanuel Macron - En Marche Afrique

Emmanuel Macron le président de la république s’est exprimé publiquement sur la possibilité d’une annulation de la dette des pays d’Afrique. L’objectif du président est bien sur d’alléger l’économie africaine en annulant la dette et ainsi de permettre aux pays touchés par la pandémie de coronavirus de ne pas subir une trop forte pression économique.

Le président affirme qu’un moratoire sur la dette des pays africains est «une étape indispensable» pour aider le continent à traverser la crise du coronavirus, en attendant un effacement total de cette dette. Il invite les ministres des Finances des pays du G20, qui se réunissent mercredi, à acter ce moratoire alors que la pandémie de Covid-19 menace de déborder les fragiles systèmes de santé des pays les plus pauvres.

Plus les pays africains retardent la pandémie, plus les Européens sont en situation de leur apporter de l’aide

La situation fait que ce moratoire «est une première mondiale», affirme Emmanuel Macron. «Le temps de la crise, on laisse les économies africaines respirer et ne pas servir les intérêts de la dette. C’est une étape indispensable et je pense que c’est une formidable avancée». «Nous devons absolument aider l’Afrique à renforcer ses capacités à répondre au choc sanitaire et nous devons a fortiori l’aider sur le plan économique», insiste le président de la république.
Même si, jusqu’à présent, la pandémie semble moins toucher l’Afrique que le reste du monde, le président français appelle à la prudence. «Je ne suis ni dans les catastrophistes, je ne veux pas non plus être dans les naïfs. Ce virus aujourd’hui, il touche tout le monde». Et de poursuivre : «J’ai beaucoup parlé avec mes partenaires africains pour qu’ils décident au maximum des confinements et qu’ils retardent l’épidémie: plus ils la retardent, plus les Européens sont en situation de leur apporter de l’aide, parce qu’on n’aura pas le pic épidémique au même moment».

Didier Raoult un parcours en Afrique

Didier Raoult
Didier Raoult

Le médecin Didier Raoult défenseur du traitement à la Chloroquine à été très présente en Afrique. Au Congo Brazzaville mais aussi au Sénégal à Dakar. Dans de nombreux textes, messages sur les réseaux, études ou articles il mentionne le fait que l’Afrique pourrait réagir différemment à la pandémie du Coronavirus. En effet la chloroquine y est plus répandue en usage contre le paludisme et la population y est beaucoup plus jeune avec 40% de moins de 25 ans sur 1,2 milliards d’habitants.

Ce spécialiste des maladies tropicales est né en Afrique et à longuement parcouru le continent avec une présence marquée particulièrement au Sénégal et au Congo.

Didier Raoult indique pour l’Afrique:

« L’Afrique sous-tropicale est relativement protégée du coronavirus par rapport aux autres pays. Mais, ce n’est pas sûr que cela dure parce que, quand on regarde des études, y compris celles que nous avons faites au Sénégal sur les autres coronavirus, il est bien possible que le coronavirus actuel y circule. Il est possible aussi qu’il ait une espèce de protection qui peut être due à l’écosystème africain. Et parmi ces éléments, il y a le fait de la prise de beaucoup d’anti-paludiques qui sont efficaces contre le coronavirus. Donc, il est possible que la distribution du virus soit différente en Afrique subsaharienne que ce qu’elle est en Europe ».

Voici la carte de l’institut Méditerranée Infection des pays qui doivent préconiser l’usage de Chloroquine :

Carte des pays d’Afrique ou l’usage de Chloroquine est préconisé

Le professeur Didier Raoult reçoit à Marseille le président Emmanuel Macron :

Didier Raoult et le président Emmanuel Macron
Didier Raoult et le président Emmanuel Macron

La relève de Barkhane repoussée ?

Opération Barkhane
Opération Barkhane

Audition de Florence PARLY : les sénateurs saluent l’engagement total des armées ; la ministre annonce que la relève de Barkhane pourrait être repoussée « d’un ou deux mois »

Florence PARLY, ministre des armées, et Geneviève DARRIEUSSECQ, secrétaire d’État, ont été auditionnées en visio-conférence par la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat le vendredi 10 avril. La commission a rendu hommage à l’engagement total des forces armées au service de la Nation, qu’il s’agisse du territoire national, avec « Résilience » contre la crise sanitaire et « Sentinelle » contre le terrorisme, mais aussi de la défense de l’avant, sur les théâtres d’opérations extérieures (Sahel, Levant, Golfe arabo-persique …) : 30 000 soldats français restent intensément engagés en opérations.

Dans le cadre de Résilience, 139 patients ont été transférés depuis les régions les plus touchées, 130 soignants ont été acheminés vers des hôpitaux en tension. 6 000 personnes de plus ont été accueillies en consultation dans les Hôpitaux d’instruction des armées, où 121 patients sont aujourd’hui soignés en réanimation. L’hôpital de campagne de Mulhouse, véritable prouesse logistique, a accueilli 40 patients en réanimation. A l’heure où la solidarité européenne est questionnée, la ministre a souligné l’appui apporté par l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique et la Suisse.

La ministre des armées a annoncé que le mandat des actuelles troupes de Barkhane, ayant rejoint le théâtre d’opération en février, « pourrait être prolongé d’un ou deux mois ». La ministre a détaillé la situation sanitaire des armées : 369 cas de contamination confirmés par tests, 867 cas « déclarés », une estimation de 3 800 cas « probables et possibles ». Les sénateurs ont interrogé le Gouvernement sur les mesures de protection des forces avant projection en opérations.

Christian CAMBON (Les Républicains, Val-de-Marne), président de la commission, a déclaré, à l’issue de l’audition : « Les armées font un effort extraordinaire. Mais il faut avoir le courage de le dire : elles ne pourront donner que ce qu’elles ont ! Attention à l’usure, dans cette « course de fond » : cet engagement a un coût, en particulier sur le plan humain. La loi de programmation militaire devra être pleinement appliquée pour permettre, demain, la régénération du potentiel

Facebook lance le Centre d’information sur le coronavirus dans 17 pays

Facebook
Facebook

Facebook étend son Centre d’information sur le coronavirus (COVID-19), déjà actif en Afrique du Sud,  à 17 pays supplémentaires en Afrique subsaharienne. Les centres d’information sur le coronavirus font  partie des efforts engagés par Facebook pour soutenir la lutte mondiale contre le COVID-19.

Le Centre d’information sur le coronavirus rend accessibles au plus grand nombre les dernières nouvelles et informations provenant des autorités sanitaires de confiance ainsi que des ressources et des conseils pour rester en bonne santé et soutenir sa famille ou sa communauté.

Le Centre d’information COVID-19 figure en haut du fil d’actualité

Le Centre d’information COVID-19 figure en haut du fil d’actualité. Il se présente comme un espace central pour se tenir informé sur le coronavirus. Il comprend des mises à jour en temps réel provenant des autorités sanitaires nationales et d’organisations internationales telles que l’Organisation mondiale de la santé. Il comporte également des articles, des vidéos et des messages utiles sur la distanciation sociale et la prévention de la propagation de COVID-19.

Les utilisateurs de Facebook peuvent choisir de s’abonner au Centre pour recevoir des notifications et voir dans leur fil d’actualité les mises à jour des autorités sanitaires officielles.

Le Centre, déjà lancé en Afrique du Sud la semaine dernière, va maintenant être étendu à plus d’une quinzaine de pays d’Afrique subsaharienne, dont notamment: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, le Tchad, la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, le Gabon, la Guinée, le Kenya, le Mali, la Mauritanie, le Nigéria, le Sénégal,  les Seychelles, la République démocratique du Congo (RDC) et le Togo.

Kojo Boakye, Directeur des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique, a commenté : « Nous avons mis en place les centres d’information, en collaboration avec les partenaires nationaux de la santé, afin de garantir que le plus grand nombre puisse avoir accès à des informations provenant de sources de santé fiables.” “Le lancement du Centre d’information COVID-19 sur Facebook dans plus de 17 pays d’Afrique subsaharienne fait écho à notre engagement à rendre accessible à toutes les communautés des informations crédibles et utiles sur la pandémie ».

les sénateurs demandent une action énergique pour l’Afrique

Sénat France
Sénat France

Les sénateurs de la commission des affaires étrangères et de la défense ont également félicité le secrétaire d’État pour l’efficacité du rapatriement des 150 000 Français bloqués à l’étranger

Lors d’une audition de Jean-Baptiste LEMOYNE, les sénateurs ont fait part de leur vive préoccupation sur les conséquences probables de la pandémie du coronavirus en Afrique. Christian CAMBON (Les Républicains, Val-de-Marne), Président de la commission des affaires étrangères et de la défense du Sénat, a déclaré : « Crise à la fois sanitaire, économique et sociale, au potentiel déstabilisateur en particulier dans la bande sahélo-saharienne, la pandémie pourra à l’avenir entraîner des re-contaminations ultérieures, par les flux Afrique-Europe : les risques sont sérieux, malgré une réaction rapide et coordonnée des pays africains. ».

Les sénateurs ont salué l’annonce faite par le secrétaire d’Etat du déblocage pour l’Afrique de 1,262 milliards d’euros additionnels (dont 1 milliard de prêts et 70 millions d’euros de dons-projets de l’AFD), mis sur la table par la France au Conseil européen du mercredi 8 avril. Jean-Pierre VIAL (Les Républicains, Savoie) a approuvé les redéploiements budgétaires annoncés par le secrétaire d’Etat : « Je me félicite du renforcement annoncé du fonds d’urgence humanitaire (FUH) géré par le Centre de crise et de soutien du Quai d’Orsay et qui bénéficie notamment aux ONG en capacité d’intervenir rapidement en Afrique ».

Rappelant que la France verse chaque année plus de 850 millions d’euros au Fonds européen de développement (FED), Marie-Françoise PEROL-DUMONT (Socialiste, Haute-Vienne) a souligné la nécessité absolue d’une initiative européenne coordonnée pour l’Afrique. Les sénateurs ont plaidé pour que les 20 milliards d’euros annoncés par l’Union européenne en soutien aux pays les plus vulnérables dans le monde soient décaissés rapidement et bénéficient en priorité à ce continent.

Deuxième aspect essentiel, la réponse multilatérale à la crise du Covid-19 en Afrique : les sénateurs ont demandé une réorientation rapide des grands fonds de santé vers la lutte contre le coronavirus, jugeant urgente la réorientation évoquée de 500 millions d’euros du Fonds mondial. La France devra également plaider auprès de la Banque mondiale et du FMI pour la mise en place d’une initiative sur la dette africaine, actuellement à un niveau inquiétant, mais aussi y impliquer les grands émergents, dont la Chine, qui détiennent une proportion significative de cette dette.

Par ailleurs, les sénateurs ont salué les efforts remarquables accomplis sous la direction du secrétaire d’Etat par le réseau diplomatique et consulaire pour le rapatriement des 150 000 Français bloqués à l’étranger, tout en invitant le Gouvernement à tirer les leçons de cette crise et à renforcer ces moyens pour l’avenir.

20 millions d’emplois menacés en Afrique

femme vendeuse sur un marché au Congo
Vendeuse sur le marché de Nkayi, Congo 2006 Crédit Thierry Barbaut

L’économie informelle est prépondérante en Afrique. Elle représente 70% en moyenne sur le continent et permet à plus de 800 millions de personnes d’avoir une activité économique.

« Près de 20 millions d’emplois, à la fois dans les secteurs formel et informel, sont menacés de destruction sur le continent si la situation persiste », prévient une étude de l’Union africaine, qui estime que les pays dont l’économie repose largement sur le tourisme ou la production pétrolière sont les plus à risque.

Ce document de 35 pages avance deux scénarios, un qualifié de « réaliste » qui prévoit que la pandémie dure jusqu’en juillet et que l’Afrique « n’est pas trop affectée », et un « pessimiste » durant jusqu’à août et dans lequel le continent souffre plus. Dans les deux scénarios, la croissance économique en Afrique serait négative, de -0,8% et de -1,1% respectivement. Avant que la pandémie ne touche le continent, la Banque africaine de développement (BAD) tablait sur une croissance de +3,4% pour 2020.

Si l’Afrique a été pour l’instant moins touchée par le coronavirus que la Chine, le sud de l’Europe et les États-Unis, elle en subit déjà les conséquences économiques à cause de ses liens commerciaux avec ces régions.

Nouvelle base de données de passation des marchés

Avec La Banque Mondiale

À l’ère du tout numérique, le libre accès à l’information s’accompagne souvent d’une grande dispersion et de la difficulté à vérifier les données. Le portail Statista recensait, en 2019, 1,72 milliard de sites web (a) proposant divers niveaux d’accès public à l’information. Il peut donc se révéler laborieux de rechercher des données pertinentes, utiles et fiables. Et cela vaut tout particulièrement pour le domaine de la passation de marchés publics.

Accès à des informations sur les systèmes de passation des marchés publics dans 218 pays

C’est précisément pour remédier à cette situation que la Banque mondiale a développé une base de données sur les marchés publics dans le monde. La « Global Public Procurement Database » (GPPD) est une ressource documentaire sans équivalent, qui rassemble sur une plateforme unique des données sur les lois et les systèmes régissant la passation de marchés publics dans le monde entier et sur les performances des pays en la matière. Professionnels du secteur, décideurs publics, fonctionnaires, ONG, organisations de la société civile, universitaires, membres du secteur privé et citoyens : quiconque le souhaite aura désormais facilement accès à des informations sur les systèmes de passation des marchés publics dans 218 pays et territoires indépendants. Le simple fait de pouvoir obtenir ces données à partir d’une plateforme unique et en libre accès est l’un des nombreux points forts de la base GPPD.

Des données vérifiées. L’équipe chargée du développement de la base a fait appel à de multiples sources de données et utilisé un processus de contrôle rigoureux. Elle a mené des travaux de recherche documentaire approfondis, rassemblé des informations à partir des ressources de la Banque mondiale existantes et communiqué abondamment avec les organismes nationaux de passation des marchés publics afin d’obtenir des données sur les indicateurs de chaque pays. 

Des comparaisons entre pays. Les utilisateurs seront en mesure d’afficher des profils de pays côte à côte, ce qui leur permettra de comparer l’ensemble des données disponibles : informations sur le pays, procédures de passation des marchés publics, lois et réglementations, et indicateurs de performance. Cette fonctionnalité permet d’effectuer des comparaisons entre pays, mais aussi entre régions du monde. Supposons par exemple qu’un fabricant multinational souhaite évaluer la pertinence d’une entrée sur un marché. Il pourra utiliser les informations obtenues dans la base de données pour établir des analyses de rentabilité comparatives qui viendront étayer sa stratégie d’approche du marché à l’échelle d’une région et/ou d’un pays. L’entreprise pourra ensuite présenter les forces et les faiblesses du système de commande publique d’un pays aux parties prenantes concernées dans le but de promouvoir des réformes qui soient plus favorables à son secteur d’activité. 

Des liens utiles vers les lois et réglementations en vigueur. La plateforme permet d’avoir accès aux principales dispositions des législations sur les marchés publics, avec notamment des liens vers les sites web officiels présentant les textes de lois nationaux. Ces informations, couplées à l’outil de comparaison, seront utiles à divers groupes d’utilisateurs. Et tout d’abord aux responsables publics qui s’engagent dans un processus de réforme de commande publique et souhaitent connaître les meilleures pratiques internationales en la matière. Parce qu’ils seront en mesure de comparer la situation de leur pays avec celle de leurs pairs, ils pourront utiliser la base de données comme un point de référence qui les aidera à promouvoir leurs réformes. Il en va de même pour les associations d’entreprises et les chambres de commerce qui envisagent de développer une activité commerciale en dehors des secteurs traditionnels. En leur donnant un accès immédiat à des données sur les marchés publics, la plateforme favorisera l’adoption de réformes visant à accroître la compétitivité du marché, en vue d’attirer des investissements directs étrangers et encourager les échanges commerciaux. Elle leur permettra d’intégrer directement dans leurs plans stratégiques des informations sur les indicateurs de performance des marchés publics sous la forme d’une analyse comparative destinée à promouvoir le commerce. 

Un panorama mondial de la dématérialisation des marchés publics. Les nouvelles technologies numériques transforment les processus de la commande publique : elles permettent de déceler plus facilement les inefficacités et les goulets d’étranglement et d’automatiser la détection des fraudes. Le développement de systèmes électroniques est aujourd’hui un aspect essentiel des efforts entrepris par un pays pour améliorer ses performances en matière de passation des marchés publics. Grâce à la base GPPD, les spécialistes du domaine et les responsables publics qui interviennent dans les processus de réforme seront en mesure de comparer les systèmes de passation électronique des marchés à travers le monde ou, plus spécifiquement, dans des pays qui présentent des caractéristiques de revenu et de gouvernance similaires. Ils pourront ensuite combiner ces informations avec d’autres ressources — tels que le manuel pour la dématérialisation des marchés publics (a) et les modules de formation (a) également proposés par la Banque mondiale — pour guider les décisions juridiques et opérationnelles et mieux réformer.

Une bibliothèque documentaire rassemblant des rapports annuels et d’évaluation. La base GPPD inclut des ressources documentaires en libre accès et téléchargeables. Tous peuvent en bénéficier, notamment au sein du milieu universitaire et de la société civile. Les chercheurs pourront ainsi consulter et télécharger une mine d’informations sur les marchés publics en vue de la réalisation d’études indépendantes. Les organisations de la société civile y trouveront les informations dont elles ont besoin pour élaborer des rapports plaidant pour une réforme de la commande publique : indicateurs sur les performances des systèmes existants, textes de lois régissant les appels d’offres, évaluations nationales… La GPPD est une source de données exhaustive et indépendante qui servira de référence crédible à ces analyses et recommandations. Enfin, l’utilisation des données et des contenus de la base GPPD favorisera un processus d’harmonisation terminologique international, ce qui est essentiel pour produire et comprendre des analyses comparatives entre pays.

La base GPPD est un portail de référence pour tous les acteurs de la passation des marchés publics dans le monde.  Mais surtout, et c’est là son principal atout, elle permet à ces divers acteurs d’agir. C’est un moteur qui peut véritablement contribuer à façonner et orienter le développement de systèmes de passation des marchés publics mieux conçus et plus efficaces.

Sommet Africa2020 la situation

AFRICA2020
AFRICA2020

Un nouvel événement France Afrique « centré sur la relance sanitaire »

Le sommet Africa2020 n’est ni réellement annulé ou reporté. En effet Pierre de Gaétan Njikam évoque un nouveau forum en remplacement qui aura lieu en fin d’année 2020 sans évoquer le format ni la date. Par contre le co-président du comité d’organisation de la manifestation évoque clairement un événement centré sur la relance sanitaire en Afrique. Mais depuis cette annonce des éléments permettent d’indiquer que ce sera bien en 2021 qu’aura lieu un forum France Afrique et certainement tourné vers la reprise économique et la thématique de la santé afin d’agir en « post » coronavirus.

L’objectif sera donc de déployer des solution pour la relance économique et sanitaire en Afrique dans le contexte post-crise de la pandémie du coronavirus.
Ce nouveau « sommet » Afrique France devra se concentrer sur les initiatives imaginables avec le pays d’Afrique mais aussi en partenariat avec le reste du monde.

Messages clés et actions pour la prévention et le contrôle du COVID-19 dans les écoles

UNICEF CORONAVIRUS
UNICEF CORONAVIRUS

Le virus de la COVID-19 est un nouveau virus de la même famille que d’autres virus tels que le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et certains types de rhumes courants

Qu’est-ce que la COVID-19 ?

La COVID-19 est une maladie provoquée par une nouvelle souche de coronavirus. D’abord appelée « nouveau coronavirus 2019 » ou « nCoV-2019 », la maladie a été rebaptisée « maladie à coronavirus 2019 » (COVID-19) – « CO » pour corona, « VI » pour virus et « D » pour maladie en anglais. Le virus de la COVID-19 est un nouveau virus de la même famille que d’autres virus tels que le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) et certains types de rhumes courants.

Quels sont les symptômes de la COVID-19 ?

Les symptômes peuvent inclure de la fièvre, de la toux et un essoufflement. Dans les cas les plus graves, l’infection peut provoquer une pneumonie ou des difficultés respiratoires. Plus rarement, la maladie peut être mortelle. Ces symptômes sont comparables à ceux de la grippe (influenza) ou d’un rhume banal, des maladies beaucoup plus courantes que la COVID-19, d’où la nécessité de procéder à des examens afin de confirmer qu’une personne est bien atteinte de la COVID-19.

Comment la COVID-19 se propage-t-elle ?

Le virus se transmet par contact direct avec les gouttelettes respiratoires produites par une personne infectée (lorsqu’elle tousse ou éternue). Il est aussi possible d’être infecté en touchant des surfaces contaminées par le virus ou en se touchant le visage (par exemple, les yeux, le nez ou la bouche). Le virus de la COVID-19 peut survivre sur les surfaces pendant plusieurs heures, mais de simples désinfectants peuvent le tuer.

La plupart des symptômes de la maladie sont traitables et une prise en charge médicale rapide peut atténuer les risques

Qui sont les personnes les plus à risque ?

Nous en apprenons un peu plus chaque jour sur les effets de la COVID-19 sur les personnes infectées. Les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies chroniques, telles que le diabète ou une maladie cardiaque, semblent courir davantage de risques de développer des symptômes graves. La COVID-19 étant provoquée par un nouveau virus, nous manquons encore de données sur ses effets sur les enfants. Nous savons que des personnes de tous les âges peuvent être infectées par le virus, mais, pour l’heure, relativement peu de cas de COVID-19 ont été signalés chez les enfants. C’est un nouveau virus et nous avons besoin de données supplémentaires pour évaluer ses effets sur les enfants. Le virus n’est mortel que dans de rares cas et les décès enregistrés jusqu’à présent ont principalement concerné des personnes plus âgées qui avaient déjà des problèmes de santé.

Comment traite-t-on la COVID-19 ?

Il n’existe pas encore de vaccin contre la COVID-19. Cependant, la plupart des symptômes de la maladie sont traitables et une prise en charge médicale rapide peut atténuer les risques. Plusieurs essais cliniques sont en cours de réalisation afin d’évaluer de potentiels traitements thérapeutiques pour la COVID-19.

Comment peut-on ralentir ou prévenir la propagation de la COVID-19 ?

Tout comme pour d’autres infections respiratoires telles que la grippe ou un rhume banal, les mesures de santé publique sont déterminantes pour ralentir la propagation de la maladie. De telles mesures sont des actions préventives appliquées au quotidien, qui incluent :

✓ de rester chez soi quand on est malade ; ✓ de se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude ou un mouchoir en cas de toux ou d’éternuement, puis de jeter immédiatement le mouchoir usagé ;
✓ de se laver fréquemment les mains avec de l’eau et du savon ;
✓ de nettoyer fréquemment les surfaces et les objets que l’on touche.
Les autorités de santé publique sont susceptibles de recommander des mesures supplémentaires au fur et à mesure que nous développons nos connaissances sur la maladie.

Télécharger le rapport : https://bit.ly/2xJ7MIY

Jean-Yves Le Drian : l’Afrique «bombe à retardement»

Jean-Yves Le Drian - Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France
Jean-Yves Le Drian - Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères de la France

Pour Jean-Yves Le Drian l’Afrique va être une réelle bombe à retardement mondiale avec le covid 19

Le Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la République française depuis 2017 évoque un effet boomerang du coronavirus.

Alors que le continent africain fait face à ses premiers cas de coronavirus, Jean-Yves Le Drian s’est inquiété que l’Afrique ne devienne «une bombe à retardement». «Il ne faut pas que le virus revienne en boomerang, en deuxième vague», a-t-il répété plusieurs fois. 

Jean-Yves Le Drian appelle à davantage de coopération pour que l’Europe aide les pays africains à faire face. «Il faut renforcer l’aide à la formation, l’aide à la détection».

Ecouter Jean-Yves Le Drian s’exprimer sur le coronavirus en Afrique :

La Banque africaine de développement place un emprunt de 3 milliards

Une opération historique, la plus importante émission obligataire sociale libellée en dollars américains à ce jour sur les marchés de capitaux

La Banque africaine de développement (AfDB.org) notée triple-A a levé un montant remarquable de trois milliards de dollars sur les marchés financiers internationaux à travers un emprunt obligataire social, destiné à atténuer les effets de la pandémie de Covid-19 sur la vie des populations africaines et les économies du continent.

Cette émission obligataire sociale « Combattre le COVID-19 », a remporté un vif succès auprès d’investisseurs de premier plan, y compris les investisseurs socialement responsables. Elle a ainsi bénéficié d’un carnet d’ordres de très grande qualité de plus de 4,6 milliards de dollars.

« Combattre le COVID-19 » est aujourd’hui le plus gros emprunt social libellé en dollars américains, ayant jamais été place par un émetteur sur les marchés financiers internationaux. Il représente aussi le plus gros emprunt global de référence jamais émis par la Banque africaine de développement. L’émission porte un coupon de 0,75%, et une échéance de trois ans.

Le Groupe de la Banque africaine de développement prend des initiatives pour apporter des réponses flexibles visant à réduire les graves effets économiques et sociaux de la pandémie de Covid-19 sur ses pays membres régionaux et sur le secteur privé africain.

« Il s’agit d’une période critique pour l’Afrique, à un moment où elle doit relever les défis induits par le Covid-19. La Banque africaine de développement prend actuellement des mesures audacieuses pour soutenir les pays africains. Cette émission obligataire « Covid-19 » de trois milliards de dollars est la première partie de notre réponse globale qui fera l’objet d’une prochaine annonce, a déclaré Akinwumi Adesina, président du Groupe de la Banque africaine de développement. Cette émission est la plus importante obligation sociale jamais émise en dollars sur les marchés de capitaux. Nous sommes là pour l’Afrique et nous apporterons rapidement un soutien important au continent. »

Le montant record d’ordres pour cette obligation met en évidence le soutien des investisseurs, dont jouit la Banque africaine de développement, selon les banques chefs de file de cette transaction.

Cette émission obligataire « Covid-19 » de trois milliards de dollars est la première partie de notre réponse globale qui fera l’objet d’une prochaine annonce

 « L’épidémie du Covid-19 menaçant dangereusement l’Afrique, la Banque africaine de développement veut être à la hauteur de ses énormes responsabilités et déployer des fonds pour aider et préparer les populations africaines en contribuant à l’accès à la santé et à la totalité des autres biens, services et infrastructures essentiels », a estimé Tanguy Claquin, le Responsable mondial Sustainable banking, du Crédit agricole CIB.

Les cas de patients infectés par le virus ont été lents à se manifester en Afrique, mais le Covid-19 se propage rapidement et a contaminé près de 3 000 personnes dans 45 pays, mettant sous forte pression des systèmes de santé déjà fragiles.

Des milliards de dollars sont nécessaires pour venir en aide aux pays africains touché par la pandémie. Des mesures d’urgence, ont déjà été lancées par les pays, allant dans certains cas jusqu’à l’arrêt des activités économiques, afin de freiner la propagation du virus. Partout dans le monde, des entreprises sont fermées et les travailleurs sont rentrés chez eux, ce qui a eu pour effet de perturber les chaînes d’approvisionnement, le commerce et les voyages, et d’entraîner l’économie mondiale vers la récession.

Selon George Sager, directeur exécutif de l’activité de syndication SSA chez Goldman Sachs, « à un moment où la volatilité des marchés est sans précédent, la Banque africaine de développement a été capable de braver les marchés de capitaux et lever des volumes importants destinés à aider le continent africain à soutenir les efforts du continent dans sa lutte contre le Covid-19. Mais de surcroit, elle a a placé le plus gros emprunt social de référence en dollars américains. C’est un résultat remarquable, non seulement par l’objectif visé, mais aussi par l’exécution du financement en dollars. »

La Banque a créé son propre cadre d’obligations sociales en 2017 et a déjà levé l’équivalent de deux milliards de dollars par des émissions libellées en euros et en couronnes norvégiennes durant ces trois dernières années. Fait marquant, en 2018, la Banque africaine de développement a été désignée par les marchés des capitaux « deuxième institution la plus impressionnante pour les émissions d’obligations sociales et de durabilité » lors de l’attribution des prix de Global Capital pour les activités ISR (Investissements Socialement Responsables).

« Nous apprécions le niveau d’intérêt exceptionnel que notre émission ‘Combattre Covid-19’ a soulevé à travers le monde, à un moment crucial pour l’Afrique. La Banque africaine de développement s’attelle à fournir les efforts nécessaires pour atténuer l’impact social et économique de cette pandémie sur notre continent déjà fortement affaibli, a déclaré Hassatou Diop N’Sele, Trésorière du Groupe de la Banque africaine de développement. Avec nos émissions obligataires sociales, nous offrons aux investisseurs l’opportunité de participer à l’amélioration des conditions de vie des populations d’Afrique. L’émission Combattre Covid-19 est un résultat exceptionnel pour une cause exceptionnelle. »

Distribution par type d’investisseurs : Banques et institutions officielles (53%), trésoreries de banques (27%), gestionnaires d’actifs (20%).

Distribution géographique : Europe (37%), Amériques (36%), Asie (17%), Afrique (8%), t Moyen-Orient (1%).

Conférences, mooc, podacst et vidéos, l’Agence française de développement lance EDFLEX

EDFLEX AFD
EDFLEX AFD avec le Campus AFD

Campus AFD, le département dédié à la promotion des savoirs et au partage des connaissances, lance Edflex AFD, un portail regroupant plus de 400 ressources réparties en huit thèmes à destination des acteurs du développement et du grand public.

Le Campus AFD, ex-CEFEB, créé en 1961, est le centre de formation de l’Agence Française de Développement, dédié à la promotion des savoirs et au partage des connaissances avec nos partenaires.

Laboratoire de l’apprendre au 21ème siècle, il assure la conception, la gestion et l’animation d’une offre pédagogique innovante de par ses formats (présentiel, digital, hybride), ses approches (inspirées des enseignements tirés des neurosciences : pédagogie engagée, partage entre pairs, mobilisation de l’intelligence collective dans le cadre de communautés, etc.) et ses thématiques, au cœur des transitions vers un monde durable : Agenda du développement durable (ODD, financement du développement, trajectoire 5.0 dans les DOM), transitions territoriale et écologique (gestion, financement ou aménagement des collectivités locales ; villes innovantes, villes durables, mobilité durable ; protection de la biodiversité) ; transition économique et financière (finance inclusive et responsable, consolidation et croissance des start-ups, accompagnement de l’ESS), transition sociale (Genre, territoires apprenants), transition énergétique (lutte contre le changement climatique), compétences traditionnelles des maitrises d’ouvrage (gestion de projet de développement, évaluation, etc.) ; savoir-être et compétences du 21eme siècle (complexité, créativité, leadership, management des transitions).

Il contribue ainsi à renforcer les compétences (savoirs, savoir-faire et savoir-être) des individus et d’accompagner les organisations pour leur donner les moyens de penser et de mettre en œuvre le changement.

Le Campus AFD propose ainsi une programmation annuelle, récurrente, de formations/ateliers (parfois diplômantes ou certifiantes) et animation de communautés. Cette programmation s’adresse en priorité aux maîtrises d’ouvrage et aux partenaires du groupe AFD, mais est aussi ouverte aux décideurs des pays d’intervention de l’Agence, aux professionnels et aux praticiens du développement, aux chercheurs et aux partenaires au sens large de l’AFD.

Si le Covid-19 n’est pas battu en Afrique, il reviendra nous hanter tous

Pandémie coronavirus covid19 Afrique
Si le Covid-19 n'est pas battu en Afrique, il reviendra nous hanter tous

Il existe une faille majeure dans la stratégie de lutte contre la pandémie de coronavirus. Les économies avancées dévoilent des plans de relance économique sans précédent. Les pays africains, en revanche, n’ont pas les moyens de faire des interventions tout aussi significatives. Pourtant, si le virus n’est pas vaincu en Afrique, il ne fera que rebondir vers le reste du monde.

C’est pourquoi la stratégie actuelle de mesures non coordonnées par pays, bien que compréhensible, est myope, non durable et potentiellement contre-productive. Un virus qui ignore les frontières ne peut pas être traité avec succès comme celui-ci.

Nous pouvons vaincre cet adversaire invisible et vicieux – mais uniquement avec un leadership mondial. Sans cela, l’Afrique peut souffrir du pire, mais ce ne sera pas la dernière. Nous sommes tous dans le même bateau et nous devons travailler ensemble jusqu’au bout.

Fragiles et vulnérables dans le meilleur des cas, les économies africaines regardent une abîme. Permettez-moi d’illustrer cela avec la situation dans mon propre pays.

L’Éthiopie a fait des progrès constants dans la fourniture de services de santé au cours des deux dernières décennies. Mais rien ne nous a préparés aux menaces posées par Covid-19. L’accès aux services de santé de base reste l’exception plutôt que la norme. Même prendre des précautions de bon sens comme se laver les mains est souvent un luxe inabordable pour la moitié de la population qui n’a pas accès à l’eau potable.

La moindre perturbation de cette chaîne, même pour une courte période, peut être synonyme de désastre

Abiy Ahmed, Premier ministre de l’Ethiopie et Prix Nobel de la paix 2019 – Info Afrique

Même une distance sociale apparemment gratuite est difficile à mettre en œuvre. Notre style de vie est profondément communautaire, les familles élargies partageant traditionnellement les fardeaux et les bienfaits de la vie ensemble, mangeant des repas dans la même assiette. Notre agriculture traditionnelle et dépendante de la pluie est dictée par les délais fixes des cycles météorologiques dans lesquels la plantation, le désherbage et la récolte doivent avoir lieu. La moindre perturbation de cette chaîne, même pour une courte période, peut être synonyme de désastre, mettant en péril l’approvisionnement alimentaire et la sécurité alimentaire déjà précaires.

Lire aussi : La carte de la pandémie de coronavirus en Afrique pays par pays

Prenez Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie du pays, qui représente 3% de la production nationale et est une source majeure de devises fortes. Elle sera poussée au bord du gouffre alors que son activité est bouleversée par la pandémie. La pénurie de devises fortes rendra alors pratiquement impossible de se procurer des fournitures et des équipements médicaux essentiels à l’étranger. Le coût du service de nos dettes est déjà souvent supérieur à nos budgets de santé annuels. La liste continue.

Cette sombre réalité n’est pas propre à l’Éthiopie. Il est partagé par la plupart des pays africains. Mais s’ils ne prennent pas les mesures appropriées pour lutter contre la pandémie, aucun pays au monde n’est en sécurité.

La victoire momentanée d’un pays riche dans la lutte contre le virus au niveau national, associée à l’interdiction de voyager et à la fermeture des frontières, peut donner un semblant d’accomplissement. Mais nous savons tous que c’est un colmatage. Seule la victoire mondiale peut mettre un terme à cette pandémie.

Covid-19 nous enseigne que nous sommes tous des citoyens du monde connectés par un seul virus qui ne reconnaît aucune de notre diversité naturelle ou créée par l’homme: ni la couleur de notre peau, ni nos passeports, ni les dieux que nous adorons. Pour le virus, ce qui compte, c’est le fait de notre humanité commune.

C’est pourquoi la stratégie de lutte contre le coût humain et économique de ce fléau mondial doit être globale dans sa conception et son application. La santé est un bien public mondial. Cela nécessite une action mondiale guidée par un sentiment de solidarité mondiale.

Mais Covid-19 a également exposé notre ventre sombre. La communauté mondiale a désespérément besoin d’un leadership au niveau mondial pour lutter rapidement contre des pandémies comme celle-ci, et d’une manière institutionnalisée plutôt qu’ad hoc.

Un bon point de départ est l’Organisation mondiale de la santé. Étant donné que les pays disposant des ressources nécessaires se concentrent sur la lutte contre la pandémie par le biais de leurs institutions nationales, l’OMS doit être habilitée et dotée de ressources suffisantes pour coordonner les réponses à l’échelle mondiale et directement pour aider les gouvernements des pays en développement.

Dans l’intervalle, le G20 doit assurer un leadership collectif pour une réponse mondiale coordonnée. Il n’y a pas de temps à perdre: des millions de vies sont en danger.

S’appuyant sur ce qui a été annoncé par les institutions financières internationales, le G20 doit lancer un fonds mondial pour prévenir l’effondrement des systèmes de santé en Afrique. Les institutions doivent créer une facilité pour fournir un appui budgétaire aux pays africains. La question du règlement du fardeau de la dette de l’Afrique doit également être remise sur la table de toute urgence.

Enfin, tous les partenaires au développement de l’Afrique doivent veiller à ce que leurs budgets d’aide au développement restent limités et ne soient pas détournés vers les priorités nationales. C’est là que la véritable humanité et solidarité doivent être démontrées. Si une telle aide a jamais été nécessaire en Afrique, elle l’est plus que jamais auparavant.

Par Abiy Ahmed, Premier ministre de l’Ethiopie et Prix Nobel de la paix 2019

Abiy Ahmed, Premier ministre de l’Ethiopie et Prix Nobel de la paix 2019
Abiy Ahmed,prime minister of Ethiopia and the 2019 Nobel Peace prize laureate.

République Démocratique du Congo : Le Point sur la Riposte

RDC-coronavirus
RDC-coronavirus

Coronavirus – République démocratique du Congo : Déclaration de la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en République démocratique du Congo et Cheffe de la MONUSCO, Leila Zerrougui

République démocratique du Congo fait face aujourd’hui à une menace sans précédent, un ennemi commun, le COVID-19, qui n’épargne aucune nationalité, communauté ou religion

Comme la plupart des pays dans le monde, la République démocratique du Congo fait face aujourd’hui à une menace sans précédent, un ennemi commun, le COVID-19, qui n’épargne aucune nationalité, communauté ou religion.

Dans cette épreuve, je veux vous assurer que les Nations Unies sont pleinement mobilisées pour soutenir les efforts des autorités congolaises et protéger la population.

Le système des Nations Unies en RDC – qui regroupe la MONUSCO, ainsi que les Agences, Fonds et Programmes – prend toutes les mesures nécessaires pour contenir la propagation du coronavirus en RDC, conformément aux décisions prises au niveau national et en ligne avec les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Le personnel des Nations Unies a respecté une quarantaine auto-imposée de quatorze jours à son retour des pays les plus touchés et réduit ses déplacements au maximum, notamment à Kinshasa. La rotation du personnel en uniforme de la MONUSCO est suspendue et les voyages non essentiels à l’intérieur du pays sont limités jusqu’à nouvel ordre.

Ces mesures de précaution sont mises en œuvre pour protéger notre personnel, les communautés que nous servons et la population congolaise dans son ensemble.

A tous les niveaux, les Nations Unies, ses Agences, Fonds et Programmes et sa Mission (MONUSCO) sont avec vous, Congolaises et Congolais, pour lutter contre cette maladie

Toutes ces mesures ne nous éloignent pas de notre mission première en République démocratique du Congo : venir en aide aux populations les plus vulnérables, les protéger des menaces qui pèsent sur leur sécurité physique, et faire en sorte que la RDC puisse s’engager sur la voie de la stabilité, de la paix et du développement.

Dans cette période d’incertitude, nous nous efforçons de trouver des solutions qui permettent à la fois de contenir la propagation du virus, de soutenir les efforts du gouvernement pour venir en aide aux personnes atteintes, à travers notamment l’Organisation mondiale de la santé, et de poursuivre notre travail essentiel de protection des civils et d’assistance humanitaire, en particulier à l’Est du pays.

Le Secrétaire général des Nations Unies a lancé cette semaine un appel à un cessez-le-feu immédiat, partout dans le monde (*). 

En République démocratique du Congo, aussi, nous avons plus que jamais besoin de paix et de sécurité pour garantir que l’assistance sanitaire, et plus largement l’assistance humanitaire, arrive jusqu’à ceux qui en ont le plus besoin.

Nous avons besoin que les personnels de santé puissent remplir leur mission. Nous avons besoin que les forces de sécurité puissent remplir leur mission, dans le respect des droits de chacun. Enfin, nous avons besoin que la population soit mobilisée, suive les recommandations et les directives des autorités, et reçoive le soutien nécessaire dans des conditions économiques forcément dégradées.

A tous les niveaux, les Nations Unies, ses Agences, Fonds et Programmes et sa Mission (MONUSCO) sont avec vous, Congolaises et Congolais, pour lutter contre cette maladie qui ravage notre monde

Suivre en direct la propagation du coronavirus en Afrique

Carte Afrique coronavirus covid-19
Carte Afrique coronavirus covid-19

La carte permet de suivre officiellement la propagation du virus COVID 19 et donc l’épidémie du CORONAVIRUS : covid-19 pays par pays en Afrique

La carte pour suivre l’épidémie du coronavirus
dans les 54 pays en Afrique

Passez votre souris ou votre doigt sur un écran tactile sur les pays pour voir le détail des informations

Suivre l’épidémie du coronavirus sur une carte pays par pays avec les données ciblées

Sélectionnez en bas des données les filtres souhaités : World pour les infections par pays, plots pour les courbes de propagation, map pour la carte, US pour les décès aux Etats Unis

Visas les nouvelles règles

MEAE - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
MEAE - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères

Dans le contexte de la crise sanitaire liée à l’épidémie de COVID-19, le Ministère de l’Intérieur et le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères ont demandé aux Consulats généraux d’interrompre jusqu’à nouvel ordre la délivrance de visas à compter du 17 mars 2020. Cette décision concerne l’ensemble des catégories de visas (court séjour, long séjour et Outre-Mer) et l’ensemble des documents de voyage (passeports ordinaires, diplomatiques et officiels).

Les dossiers de demande de visas de court séjour (Schengen et Outre-Mer) et les passeports sont restitués entre 8h30 et 13h30 jusque vendredi 27 mars inclus aux demandeurs via le centre TLS. Nous vous prions de respecter les mesures d’hygiène préconisées lorsque vous vous rendrez au centre.

Lorsque l’activité de délivrance des visas reprendra, ces demandeurs pourront solliciter la gratuité des frais de visas pour une prochaine demande, sur présentation de la quittance de leur demande non traitée et du courrier qui leur été adressé et qui est joint au passeport.

Les dossiers de demandes de visas de long séjour pour conjoint de Français, regroupement familial et visa de retour peuvent être conservés au Consulat général dans l’attente de la reprise de l’activité. En effet, notamment pour les dossiers qui relèvent de la vie privée et familiale, le délai de traitement peut être long et la suspension momentanée de la délivrance des visas ne remet pas en cause le projet d’installation en France.

Par décision des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, le centre TLS ne peut accepter aucun dépôt de dossier

Les passeports des autres demandeurs de visas de long séjour sont envoyés au centre TLS (l’application « TLS Tunis » vous permet de savoir si votre passeport est disponible à TLS) . Les passeports sont restitués entre 8h30 et 13h30 du lundi au vendredi jusqu’au 27 mars inclus hors jour férié au centre TLS. Nous vous prions de respecter les mesures d’hygiène préconisées lorsque vous vous rendrez au centre.

Lorsque l’activité de délivrance des visas reprendra, ces demandeurs pourront solliciter la gratuité des frais de visas pour une prochaine demande, sur présentation de la quittance de leur demande non traitée et du courrier qui leur été adressé ce jour et qui est joint au passeport.

Par décision des ministères de l’Intérieur et des Affaires étrangères, le centre TLS de Tunis, comme les autres centres, ne peut accepter aucun dépôt de dossier. L’ensemble des rendez-vous prévus jusqu’au 31 mars inclus est annulé. TLS procède actuellement à l’information des demandeurs de l’annulation de leur rendez-vous. La prise de tout nouveau rendez-vous est suspendue jusqu’à nouvel ordre.

Le Centre TLS conservera les passeports que les demandeurs n’auraient pas retirés et en fournira la liste au Consulat général.

Le centre d’appel de TLS reste ouvert de 8h30 à 13h30 pour informer les demandeurs.

Les demandeurs ayant obtenu un visa avant la fermeture des frontières pourront se signaler auprès du Consulat général lors de la reprise d’activité selon des modalités qui seront définies prochainement. Des modalités spécifiques de traitement de ces demandes seront mises en place.

MEAE - Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
MEAE – Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

Appel à projets de 10 millions contre le COVID-19

épidémie coronavirus covid-19
épidémie coronavirus covid-19

Afin de lutter contre l’épidémie du coronavirus le covid-19 l’état français propose de soumettre une solution innovante déployable rapidement, clôture des dossiers le 12 avril.
10 millions d’euros seront mis à disposition pour le déploiement du projet

Cet appel à projets du ministère des Armées, lancé par l’Agence de l’Innovation de Défense (AID), dans le cadre du plan gouvernemental de lutte contre le COVID-19, vise à disposer de propositions pour lutter contre la pandémie de COVID-19. Il porte sur la recherche de solutions innovantes, qu’elles soient d’ordre technologique, organisationnel, managérial ou d’adaptation de processus industriels, qui pourraient être directement mobilisables afin de : protéger la population, soutenir la prise en charge des malades, tester la population, surveiller l’évolution de la maladie au niveau individuel et l’évolution de la pandémie, ou aider à limiter les contraintes pendant la période de crise.

Important : les projets devront être d’une maturité technologique suffisante pour être employables pendant l’actuelle pandémie. Ces solutions innovantes devront être facilement et rapidement reproductibles et s’appliquer à l’échelle de l’ensemble du territoire national dans l’enveloppe budgétaire définie.

Ce formulaire est ouvert à tous types d’opérateurs économiques : académiques, petites, moyennes entreprises, entreprises de taille intermédiaire, grands groupes. Des groupements constitués de ces différents types d’opérateurs sont possibles.

Pour déposer un projet c’est ici : Appel à projets solutions innovantes pour lutter contre le COVID-19

Important : les projets devront être d’une maturité technologique suffisante pour être employables pendant l’actuelle pandémie. Ces solutions innovantes devront être facilement et rapidement reproductibles et s’appliquer à l’échelle de l’ensemble du territoire national dans l’enveloppe budgétaire définie. 

Un budget de 10 000 000€ TTC est prévu pour cet appel à projets, qui vise à financer un à plusieurs projets d’intérêt.  

Pour permettre le soutien d’un maximum de projets prometteurs, sauf exceptions dûment justifiées, les projets retenus par cet appel à projet.

Nous avons identifié un certain nombre de domaines et de situations concrètes pour lesquels nous pressentons des améliorations possibles : 

  • Protections individuelles ou collectives, soignants et populations (e.g. masques, « hygiaphones de fortune », concepts innovants de protection, de barrières, techniques de recyclage, Do It Yourself, etc.) ;
  • Gestion de la distance de sécurité entre individus ;
  • Automatisation de tâches pour le prélèvement, le nettoyage du matériel ou des salles ;
  • Facilitation du déploiement d’hôpitaux de campagne en soutien aux populations ; 
  • Gestion de crise, aiguillage, structuration/modularité des chaînes de prise en charge (e.g. gestion logistique, RH, etc.) ;
  • Production de nouvelles solutions de décontamination pour tout type de surface, pour petits et grands matériels, pour les espaces de vie, etc. ;  
  • Capacité de production en masse de solutions de décontamination ; 
  • Soutien à la prise en charge médicale (production du matériel ou traitement manquant, concept de recyclage, de détournement ou autre idée permettant de pallier ces manques) ;
  • Détection du virus dans l’environnement ; 
  • Diagnostic et autodiagnostic rapide et conduite à tenir associée – dépistage massif – dépistage participatif ; 
  • Gestion de l’impact psychologique individuel et sociétal (communication et sensibilisation sur la crise et l’épidémie, amélioration de la perception du risque d’épidémie, gestion de l’après crise, etc.) ;
  • Facteurs de limitation des déplacements et lutte contre la transgression ;
  • Amélioration du travail à distance (outils de continuité numérique, sécurisation, etc.) ;
  • Amélioration de la vie en isolement à domicile (numériques mais aussi hors solutions numériques) ;
  • Autres thèmes dûment argumentés.

Nous ne sommes pas seulement intéressés par des technologies nouvelles ; le caractère innovant des propositions pourra consister à réorienter des technologies ou des processus industriels existants (par exemple détourner une usine de production de parfum pour en faire du gel hydroalcoolique).

Nous acceptons les propositions provenant de tous types d’opérateurs : académiques, petites, moyennes entreprises, entreprises de taille intermédiaire, grands groupes. Des groupements constitués de ces différents types d’opérateurs seront possibles. En fonction du vecteur de financement ou d’acquisition utilisé, des restrictions sur l’origine ou la taille des opérateurs économiques pourront être appliquées.

Les propositions internes des personnels civils et militaires du ministère des Armées sont également les bienvenues.

Ce qui n’est PAS recherché :

Votre proposition ne doit pas proposer une innovation en cours de maturation qui n’a aucune chance d’être employée pour lutter contre l’actuelle pandémie.

Contenu de la proposition

Compte tenu de l’urgence du projet, la présentation et les justificatifs devront être les plus concis et précis possibles. La proposition doit contenir les documents suivants :

  • le descriptif technique de la solution proposée et le cas d’usage (utilisateur, situation d’emploi) auquel cette solution répond.
  • le plan projet comprenant :
    • Un planning des développements et de la mise en service identifiant les jalons et les livrables permettant de suivre l’avancement du projet ; 
    • Une décomposition du prix de la proposition, en distinguant le cas échéant la part financée par le ministère des Armées et d’autres sources de financement. Le déposant pourra utilement proposer des éléments optionnels dans sa proposition.
  • Un document de justification explicitant l’apport du projet pour chacun des 3 critères d’évaluation infra (impact, crédibilité, calendrier).

Le dossier total ne dépassera pas 30 pages.

Sélection des projets d’intérêt

Critères obligatoires

Les propositions seront analysées au regard des critères obligatoires ci-dessous :

  • La solution proposée s’inscrit dans le périmètre de l’appel à projets (cf. « Ce que nous recherchons » et « Ce dont nous ne voulons pas ») ;
  • La proposition contient un plan projet ;
  • La proposition justifie l’intérêt du projet pour chacun des trois critères d’évaluation présentés infra.

Seules les propositions remplissant l’ensemble des critères obligatoires seront analysées au fil de l’eau lors de la sélection des projets.

Critères d’évaluation

Un comité d’évaluation impliquant différents experts du ministère des Armées évaluera les propositions au fur et à mesure de leur réception. Les évaluateurs ne sont pas autorisés à entrer en contact avec les déposants concernant leur proposition. Les évaluateurs ne pourront utiliser les informations contenues dans les propositions qu’aux seules fins de l’évaluation.

Cette évaluation sera fondée sur les 3 critères suivants :

  • Impact : les bénéfices anticipés (pour la population, les cycles de décision, les personnels de santé…) ;
  • Crédibilité : tout élément de preuve, scientifique ou technique, permettant de confirmer la faisabilité du projet ;
  • Calendrier : délai de mise en œuvre de la solution.

Le choix de financer une proposition est fondé sur les résultats d’évaluation, sur le coût de chaque proposition vis-à-vis du budget disponible et sur des considérations d’ordre stratégique pour la personne publique.

Les déposants dont la proposition n’aura pas été retenue pourront demander un avis synthétique sur leur proposition. 

Modalités pratiques

Budget et contractualisation 

L’AID prévoit un budget total de 10 000 000 € TTC, visant à financer entre un et plusieurs projets.   

Date limite de remise des propositions 

Les propositions de réponse sont attendues et évaluées au fil de l’eau jusqu’au 12 avril 2020. Les propositions tardives pourront être étudiées mais les chances de succès seront fortement réduites. 

Les propositions émises par les opérateurs économiques (personnes morales) doivent être déposées à cette adresse

Les propositions émises par les personnels civils et militaires du ministère des Armées (personnes physiques) doivent être déposées à cette adresse

Un accusé sera transmis dès réception de la proposition.

Important : en remettant son dossier, le déposant accepte sans réserve les conditions de l’appel à projets.

Questions

Vous pouvez poser toute question relative à l’appel à projets via l’adresse suivante : 

agenceinnovation.dir.fct(a)intradef.gouv.fr

Covid-19 en Afrique éviter la transmission communautaire

Coronavirus covid-19 AFRIQUE
Coronavirus covid-19 AFRIQUE

Après la Chine c’est l’Europe qui est touchée par l’épidémie du coronavirus. L’Afrique qui semblait épargnée risque de ne plus l’être avec l’arrivée massive de nouveaux cas.

« Il ne faut pas attendre que l’épidémie arrive pour se préparer. C’est en temps de paix qu’on prépare la guerre », a mis en garde mercredi un haut responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’intention des pays africains, face à la menace du nouveau coronavirus.

« Quand un pays est à risque ou quand deux pays sont à risque, le monde entier est à risque aujourd’hui, en raison notamment de l’interconnectivité, des mouvements de population, de la mondialisation », a déclaré Dr Ibrahima Socé Fall, Directeur général adjoint de l’OMS en charge de la réponse aux urgences.

Dans un entretien accordé à ONU Info, le médecin sénégalais bat en brèche certaines idées reçues sur le Covid-19, comme celle faisant croire que ce virus ne peut se transmettre sous les climats chauds et humides. 

Pour l’agence onusienne, le virus de Covid-19 peut se transmettre dans toutes les régions, y compris les zones chaudes et humides comme le continent africain. Donc, indépendamment du climat, la seule parade est d’adopter des mesures de protection dès lors que l’on vit ou se rend dans une zone où il y a des cas du nouveau coronavirus.

Plus de 440 cas confirmés répartis dans 30 des 54 pays d’Afrique

Face à toutes ces fausses informations (infox) relayées sur les médias sociaux, Dr Socé Fall pense qu’il faut être très prudent sur la façon de communiquer. 

Le virus de Covid-19 peut se transmettre dans toutes les régions, y compris les zones chaudes et humides comme le continent africain

« Les informations qui ne sont pas scientifiquement prouvées ne doivent pas être divulguées », a-t-il fait valoir. Pour le Directeur général adjoint de l’OMS en charge de la réponse aux urgences, il n’y a donc « aucune raison de croire que ce virus va épargner l’Afrique ».

Le coronavirus a tué au moins 7.529 personnes dans le monde depuis décembre, selon le tableau de bord de l’OMS consulté mercredi matin par ONU Info.  Le nombre de cas de Covid-19 recensés dans le monde s’établit à plus de 184.975 cas dans 159 pays et territoires.

L’Afrique est encore peu touchée par l’épidémie de Covid-19, avec 446 cas confirmés mardi 17 mars, répartis dans 30 des 54 pays que compte le continent. Une dizaine de décès sont recensés dont 4 en Egypte et en Algérie alors que le Maroc fait état de deux morts. 

Si les premières contaminations ont été le fait de résidents européens, certains pays dénombrent déjà des cas domestiques par dizaines.

« Les pays africains doivent se préparer et pour se préparer, il faut renforcer les systèmes de santé et les capacités requises dans le Règlement sanitaire international », fait remarquer Dr Socé Fall, insistant sur la prévention de la maladie, la détection, mais aussi sur l’importance de se doter « d’un système de santé capable de répondre en situation d’épidémie ».

Une patiente dans un centre de santé à Butembo, dans l’est de la RDC, se fait prendre la température dans le cadre des efforts pour éviter la propagation d’Ebola.

Potentiel de dissémination du virus face à des systèmes de santé précaires

D’ailleurs, certains experts s’inquiètent de la faiblesse des systèmes de santé du continent en cas de contamination massive. 

« Tant que c’est une épidémie débutante, l’Afrique a la capacité pour la maîtriser. Mais en cas de transmission communautaire soutenue, comme en Italie et dans d’autres pays, les systèmes de santé en Afrique n’ont pas la capacité pour tenir le coup », relève le Directeur général adjoint de l’OMS, soulignant au passage le fait que « même dans les pays développés, certains systèmes de santé ont été débordés ». « Donc il ne faut pas qu’on arrive à ce stade en Afrique », a déclaré Dr Socé Fall.

Si le coronavirus devait se répandre davantage sur le continent africain, la capacité à établir un diagnostic rapidement sera ainsi limitée.

Or selon l’OMS, de plus en plus de pays risquent d’être affectés, « compte tenu du potentiel de transmission du virus ». 

Mais à ce stade de l’épidémie, l’agence onusienne estime qu’il y a encore la possibilité de tester tous les cas suspects, la possibilité d’isoler les cas confirmés et mettre en quarantaine les contacts des malades.

« Il faut renforcer ces aspects et cela ne peut se faire que quand la population est totalement mobilisée parce que c’est la population qui doit gagner le combat », a ajouté Dr Socé Fall dans cet entretien accordé à ONU Info.

L’OMS fournit des kits de dépistage au continent

Si l’Afrique reste encore relativement épargnée par l’épidémie de coronavirus, les nouveaux cas détectés ces derniers jours renforcent l’inquiétude. 

« Pour le moment, l’Afrique ne voit que des cas importés, notamment d’Europe. Certains ‘clusters’ (grappes) se constituent dans certains pays, mais en phase initiale », a fait remarquer ce haut responsable de l’OMS. Et c’est donc « une fenêtre d’opportunité pour venir à bout de l’épidémie en Afrique », en respectant les mesures d’hygiène et de sensibilisation.

Alors, pour prévenir une éventuelle progression du virus, l’OMS demande au continent d’élargir la riposte. Il s’agit alors de détecter tous les cas et identifier toutes les chaînes de transmission afin de mieux « protéger les populations vulnérables ».

« Toutes les mesures de prévention doivent être prises dans les maisons, dans les quartiers, dans les villages et centres urbains », souligne Dr Socé Fall, appuyant tout effort visant à « éviter les grands rassemblements ». 

Reste que le défi pour les pays africains est aussi de développer les capacités à procéder à des tests de dépistage. En près de deux mois, le nombre de pays africains capables d’effectuer des tests pour détecter le coronavirus est passé de deux à une cinquantaine. 

« Au départ, il y avait que deux pays qui pouvaient détecter la maladie : l’Afrique du Sud et le Sénégal avec l’Institut Pasteur de Dakar. Aujourd’hui pratiquement tous les pays sont en mesure de tester et ça c’est important », a précisé Dr Socé Fall. 

Selon l’OMS, des partenaires sont mobilisés pour financer les plans de réponse à travers une plate-forme unifiée. Des experts sont envoyés dans les pays où il y a un besoin de renforcement des capacités pour gagner cette « guerre » contre le Covid-19.

Coronavirus covid-19 tout savoir sur l’épidémie et le virus

Qu’est-ce qu’un coronavirus ?

Les coronavirus forment une vaste famille de virus qui peuvent être pathogènes chez l’homme et chez l’animal. On sait que, chez l’être humain, plusieurs coronavirus peuvent entraîner des infections respiratoires dont les manifestations vont du simple rhume à des maladies plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Le dernier coronavirus qui a été découvert est responsable de la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).

Qu’est-ce que la COVID-19 ?

La COVID-19 est la maladie infectieuse causée par le dernier coronavirus qui a été découvert. Ce nouveau virus et cette maladie étaient inconnus avant l’apparition de la flambée à Wuhan (Chine) en décembre 2019. 

Quels sont les symptômes de la COVID-19 ?

Les symptômes les plus courants de la COVID-19 sont la fièvre, la fatigue et une toux sèche. Certains patients présentent des douleurs, une congestion nasale, un écoulement nasal, des maux de gorge ou une diarrhée. Ces symptômes sont généralement bénins et apparaissent de manière progressive. Certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. La plupart (environ 80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Environ une personne sur six contractant la maladie présente des symptômes plus graves, notamment une dyspnée. Les personnes âgées et celles qui ont d’autres problèmes de santé (hypertension artérielle, problèmes cardiaques ou diabète) ont plus de risques de présenter des symptômes graves. Toute personne qui a de la fièvre, qui tousse et qui a des difficultés à respirer doit consulter un médecin. 

Comment la COVID-19 se propage-t-elle ?

La COVID-19 est transmise par des personnes porteuses du virus. La maladie peut se transmettre d’une personne à l’autre par le biais de gouttelettes respiratoires expulsées par le nez ou par la bouche lorsqu’une personne tousse ou éternue. Ces gouttelettes peuvent se retrouver sur des objets ou des surfaces autour de la personne en question. On peut alors contracter la COVID-19 si on touche ces objets ou ces surfaces et si on se touche ensuite les yeux, le nez ou la bouche. Il est également possible de contracter la COVID-19 en inhalant des gouttelettes d’une personne malade qui vient de tousser ou d’éternuer. C’est pourquoi il est important de se tenir à plus d’un mètre d’une personne malade.

L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur la manière dont la COVID-19 se propage et elle continuera à communiquer les résultats actualisés.

Le virus responsable de la COVID-19 est-il transmissible par voie aérienne ?

Les études menées à ce jour semblent indiquer que le virus responsable de la COVID-19 est principalement transmissible par contact avec des gouttelettes respiratoires, plutôt que par voie aérienne. Voir la réponse à la question précédente, « Comment le COVID-19 se propage-t-elle ? »

Peut-on contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui ne présente aucun symptôme ?

La maladie se propage principalement par les gouttelettes respiratoires expulsées par les personnes qui toussent. Le risque de contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui ne présente aucun symptôme est très faible. Cependant, beaucoup de personnes atteintes ne présentent que des symptômes discrets. C’est particulièrement vrai aux premiers stades de la maladie. Il est donc possible de contracter la COVID-19 au contact d’une personne qui n’a, par exemple, qu’une toux légère mais qui ne se sent pas malade. L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur le délai de transmission de la COVID-19 et elle continuera à communiquer des résultats actualisés.

Puis-je contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne malade ?

Le risque de contracter la COVID-19 par contact avec les matières fécales d’une personne infectée paraît faible. Les premières investigations semblent indiquer que le virus peut être présent dans les matières fécales dans certains cas, mais la flambée ne se propage pas principalement par cette voie. L’OMS examine les travaux de recherche en cours sur la manière dont la COVID-19 se propage et elle continuera à communiquer les nouveaux résultats. Cependant, comme le risque existe, c’est une raison supplémentaire de se laver les mains régulièrement, après être allé aux toilettes et avant de manger. 

Comment puis-je me protéger et éviter que la maladie ne se propage ?

Mesures de protection pour tous

Tenez-vous au courant des dernières informations sur la flambée de COVID-19, disponibles sur le site Web de l’OMS et auprès des autorités de santé publique nationales et locales. Des cas de COVID-19 se sont produits dans de nombreux pays et plusieurs pays ont été touchés par des flambées. En Chine et dans certains autres pays, les autorités sont parvenues à ralentir ou à enrayer la progression de la flambée. Toutefois, l’évolution de la situation est imprévisible et vous devez donc vous tenir régulièrement informé.

Vous pouvez réduire le risque d’être infecté ou de propager la COVID-19 en prenant quelques précautions simples :

  • Se laver fréquemment et soigneusement les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

Pourquoi ? Se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon tue le virus s’il est présent sur vos mains.

  • Maintenir une distance d’au moins un mètre avec les autres personnes qui toussent ou qui éternuent.

Pourquoi ? Lorsqu’une personne tousse ou éternue, elle projette de petites gouttelettes qui peuvent contenir le virus. Si vous êtes trop près, vous pouvez inhaler ces gouttelettes et donc le virus responsable de la COVID-19 si la personne qui tousse en est porteuse.

  • Éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche.

Pourquoi ? Les mains sont en contact avec de nombreuses surfaces qui peuvent être contaminées par le virus. Si vous vous touchez les yeux, le nez ou la bouche, le virus peut pénétrer dans votre organisme et vous pouvez tomber malade.

  • Veillez à respecter les règles d’hygiène respiratoire et à ce que les personnes autour de vous en fassent autant. En cas de toux ou d’éternuement, il faut se couvrir la bouche et le nez avec le pli du coude, ou avec un mouchoir et jeter le mouchoir immédiatement après.

Pourquoi ? Les gouttelettes respiratoires propagent des virus. En respectant les règles d’hygiène respiratoire, vous protégez les personnes autour de vous de virus tels que ceux responsables du rhume, de la grippe ou de la COVID-19.

  • Si vous ne vous sentez pas bien, restez chez vous. En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consultez un médecin après l’avoir appelé. Suivez les instructions des autorités sanitaires locales.

Pourquoi ? Ce sont les autorités nationales et locales qui disposent des informations les plus récentes sur la situation dans la région où vous vous trouvez. Si vous l’appelez, votre médecin pourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagation de virus et d’autres agents infectieux.

  • Informez-vous constamment pour savoir quelles sont les villes ou les zones où la COVID-19 se propage à grande échelle. Si possible, évitez de voyager, en particulier si vous êtes âgé ou diabétique ou si vous avez une maladie cardiaque ou pulmonaire.

Pourquoi ? Le risque de contracter la COVID-19 est plus élevé dans ces régions.

Mesures de protection pour les personnes qui se trouvent ou qui se sont récemment rendues (au cours des 14 derniers jours) dans des régions où la COVID-19 se propage.

  • Suivez les conseils présentés ci-dessus (Mesures de protection pour tous)
  • Si vous commencez à vous sentir mal et même si vous n’avez que des symptômes bénins (céphalées, légère fièvre (à partir de 37,3 °C) et écoulement nasal modéré), restez chez vous jusqu’à la guérison. Si vous avez absolument besoin que quelqu’un vienne vous ravitailler ou si vous devez sortir, par exemple pour acheter à manger, portez un masque pour éviter d’infecter d’autres personnes.

Pourquoi ? Éviter d’entrer en contact avec d’autres personnes et de se rendre dans des établissements de santé permettra à ces établissements de fonctionner plus efficacement et vous protègera, ainsi que les autres personnes, de la COVID-19 et d’autres maladies virales.

  • En cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consultez un médecin sans tarder, car il peut s’agir d’une infection respiratoire ou d’une autre affection grave. Appelez votre médecin et indiquez-lui si vous avez récemment voyagé ou été en contact avec des voyageurs.

Pourquoi ? Si vous l’appelez, votre médecin pourra vous orienter rapidement vers l’établissement de santé le plus adapté. En outre, cela vous protègera et évitera la propagation de la COVID-19 et d’autres maladies virales.

Quelle est la probabilité de contracter la COVID-19 ?

Le risque dépend de l’endroit où vous habitez et, plus précisément, de la présence ou non d’une flambée.

Pour la plupart des gens, à la plupart des endroits, le risque de contracter la COVID-19 reste faible. Cependant, la propagation d’intensifie désormais dans certaines villes ou régions. Pour les personnes qui y habitent ou s’y rendent, le risque de contracter la COVID-19 est plus élevé. Les gouvernements et les autorités sanitaires prennent des mesures énergiques chaque fois qu’un nouveau cas de COVID-19 est identifié. Respectez les restrictions locales aux voyages, aux déplacements ou aux grands rassemblements. En participant à ces efforts de lutte contre la maladie, vous réduisez le risque de contracter ou de propager la COVID-19.

Les flambées de COVID-19 peuvent être endiguées et la transmission peut être enrayée, comme on l’a vu en Chine et dans certains autres pays. Malheureusement, de nouvelles flambées apparaissent rapidement. Il est important de connaître la situation là où vous êtes ou là où vous comptez aller. L’OMS publie quotidiennement des bulletins de situation. Vous pouvez les consulter à l’adresse https://www.who.int/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/situation-reports/

La COVID-19 doit-elle m’inquiéter ?

La COVID-19 est généralement bénigne, en particulier chez l’enfant et le jeune adulte, mais elle peut aussi être grave : 1 malade sur 5 doit être hospitalisé. Il est donc tout à fait normal de s’inquiéter des conséquences de la flambée de COVID-19 pour soi-même et pour ses proches.

Il est possible d’apaiser son inquiétude en prenant des mesures pour se protéger et protéger ses proches et son entourage. Tout d’abord, il faut se laver régulièrement et soigneusement les mains et respecter les règles d’hygiène respiratoire. Deuxièmement, il faut se tenir au courant de la situation et suivre les conseils des autorités sanitaires locales, notamment en ce qui concerne les restrictions aux voyages, aux déplacements et aux rassemblements. Pour plus d’informations sur les moyens de se protéger, consulter : https://www.who.int/fr/emergencies/diseases/novel-coronavirus-2019/advice-for-public. 

Qui risque d’être atteint d’une forme grave de la maladie ?

Même si nous devons encore approfondir nos connaissances sur la façon dont la COVID-19 affecte les individus, jusqu’à présent, les personnes âgées et les personnes déjà atteintes d’autres maladies (comme l’hypertension artérielle, les maladies pulmonaires, le cancer, le diabète ou les cardiopathies) semblent être gravement atteintes plus souvent que les autres.

Les antibiotiques sont-ils efficaces pour prévenir ou traiter la COVID-19 ?

Non, les antibiotiques n’agissent pas contre les virus, mais seulement contre les infections bactériennes. La COVID-19 étant due à un virus, les antibiotiques sont inefficaces. Ils ne doivent pas être utilisés comme moyen de prévention ou de traitement de la COVID-19. Ils doivent être utilisés seulement sur prescription médicale pour traiter une infection bactérienne.

Existe-t-il des médicaments ou des thérapies permettant de prévenir ou de guérir la COVID-19 ?

Certains remèdes occidentaux, traditionnels ou domestiques peuvent apporter du confort et soulager les symptômes de la COVID-19 mais rien ne prouve que les médicaments actuels permettent de prévenir ou de guérir la maladie. L’OMS ne recommande de prendre aucun médicament, y compris les antibiotiques, en automédication pour prévenir ou guérir la COVID-19. Cependant, plusieurs essais cliniques de médicaments occidentaux ou traditionnels sont en cours. L’OMS fournira des informations actualisées dès que les résultats des essais cliniques seront disponibles.

La COVID-19 est-elle la même maladie que le SRAS?

Non, le virus responsable de la COVID-19 et celui à l’origine du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) sont génétiquement liés mais ils sont différents. Le SRAS est plus mortel mais beaucoup moins infectieux que la COVID-19. Il n’y a pas eu de flambée de SRAS dans le monde depuis 2003.

Dois-je porter un masque pour me protéger ?

Il ne faut porter un masque que si on présente des symptômes de la COVID-19 (en particulier, la toux) ou si on s’occupe de quelqu’un susceptible d’être atteint de la maladie. Les masques jetables sont à usage unique. Si vous portez un masque alors que vous n’êtes pas malade ou que vous ne vous occupez pas de quelqu’un qui est malade, c’est du gaspillage. Comme il y a une pénurie mondiale de masques, l’OMS conseille de les utiliser avec parcimonie.

L’OMS recommande de faire un usage rationnel des masques médicaux afin d’éviter le gaspillage de ressources précieuses et l’utilisation abusive (voir Conseils relatifs au port du masque).

La meilleure façon de se protéger et de protéger les autres contre la COVID-19 est de se laver fréquemment les mains, de se couvrir la bouche avec le pli du coude ou avec un mouchoir et de se tenir à une distance d’au moins un mètre de toute personne qui tousse ou qui éternue. Pour plus d’informations, consulter les mesures de protection de base contre le nouveau coronavirus.

Comment mettre, utiliser, enlever et éliminer un masque ?

1. Ne pas oublier que seuls les agents de santé, les personnes qui s’occupent de malades et les personnes qui présentent des symptômes respiratoires (fièvre et toux) doivent porter un masque.

2. Avant de mettre un masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon.

3. Vérifier que le masque n’est ni déchiré ni troué.

4. Orienter le masque dans le bon sens (bande métallique vers le haut).

5. Vérifier que la face colorée du masque est placée vers l’extérieur.

6. Placer le masque sur le visage. Pincer la bande métallique ou le bord dur du masque afin qu’il épouse la forme du nez. 

7. Tirer le bas du masque pour recouvrir la bouche et le menton.

8. Après usage, retirer le masque, enlever les élastiques de derrière les oreilles tout en éloignant le masque du visage et des vêtements afin d’éviter de toucher des parties du masque éventuellement contaminées.

9. Jeter le masque dans une poubelle fermée immédiatement après usage.

10. Après avoir touché ou jeté le masque, se laver les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon si elles sont visiblement souillées.

Combien de temps dure la période d’incubation de la COVID-19 ?

La période d’incubation est le temps qui s’écoule entre l’infection et l’apparition des symptômes de la maladie. On estime actuellement que la période d’incubation de la COIVD-19 dure de 1 à 14 jours et le plus souvent autour de cinq jours. Ces estimations seront actualisées à mesure que de nouvelles données seront disponibles.

Les êtres humains peuvent-ils contracter la COVID-19 à partir d’une source animale ?

Les coronavirus sont une grande famille de virus couramment présents chez les chauves-souris et chez d’autres animaux. Occasionnellement ces virus infectent des êtres humains qui peuvent à leur tour propager l’infection. Ainsi, le SARS-CoV est associé aux civettes tandis que le MERS-CoV est transmis par les dromadaires. Les sources animales éventuelles de la COVID-19 n’ont pas encore été confirmées.

Pour se protéger, par exemple lorsque l’on va sur des marchés d’animaux vivants, il faut éviter le contact direct avec les animaux et les surfaces en contact avec les animaux et toujours respecter les règles relatives à la sécurité sanitaire des aliments. Il faut manipuler la viande crue, le lait et les abats avec précaution pour éviter de contaminer les aliments qui ne sont pas destinés à être cuits et il faut s’abstenir de consommer des produits d’origine animale crus ou mal cuits.

Mon animal domestique peut-il me transmettre la COVID-19 ?

Il y a eu un cas d’infection chez un chien à Hong Kong mais, à ce jour, rien ne prouve que les animaux de compagnie, tels que les chiens ou les chats, peuvent transmettre la COVID-19. La maladie se transmet principalement par les gouttelettes expulsées par les personnes infectées quand elles toussent, éternuent ou parlent. Pour vous protéger, lavez-vous les mains fréquemment et soigneusement.

L’OMS continue à suivre les derniers travaux de recherche sur ce sujet et d’autres questions relatives à la COVID-19 et publiera des informations actualisées à mesure que de nouvelles données seront disponibles.

Combien de temps le virus peut-il survivre sur les surfaces ?

On ne sait pas avec certitude combien de temps le virus responsable de la COVID-19 survit sur les surfaces mais il semble qu’il se comporte comme les autres coronavirus. Les études (et les informations préliminaires sur la COVID-19) tendent à montrer que les coronavirus peuvent persister sur les surfaces quelques heures à plusieurs jours. Ceci peut dépendre de différents paramètres (p. ex. le type de surface, la température ou l’humidité ambiante).   

Si vous pensez qu’une surface peut être infectée, nettoyez-la avec un désinfectant ordinaire pour tuer le virus, vous protéger et protéger les autres. Lavez-vous les mains avec une solution hydroalcoolique ou à l’eau et au savon. Évitez de vous toucher les yeux, la bouche ou le nez.

Est-il sans danger de recevoir un colis d’une région où la COVID-19 a été signalée ?

Oui. La probabilité qu’une personne infectée contamine des marchandises est faible, tout comme le risque de contracter le virus responsable de la COVID-19 par contact avec un colis qui a été déplacé, qui a voyagé et qui a été exposé à différentes conditions et températures.

Y a-t-il des choses à ne pas faire ?

Les mesures ci-après NE SONT PAS efficaces contre la COVID-19 et peuvent même être dangereuses :

  • Fumer
  • Porter plusieurs masques à la fois
  • Prendre des antibiotiques (Voir « Existe-t-il des médicaments ou des thérapies permettant de prévenir ou de guérir la COVID-19 ? »).

En tout état de cause, en cas de fièvre, de toux et de dyspnée, consulter un médecin sans tarder afin de limiter le risque de voir l’infection s’aggraver et lui indiquer si vous avez effectué des voyages récemment.

Développer les systèmes alimentaires sains

Poissons péchés au Togo en Afrique de l'Ouest
Poissons péchés au Togo en Afrique de l'Ouest

La Banque Mondiale évoque ici l’importance d’investir dans des systèmes alimentaires plus sains et plus en relation avec les écosystèmes avec lesquels nous vivons. Un développement capital dans une actualité bouleversée par l’épidémie du Coronavirus propagée par le virus Covid-19

La semaine dernière, le Groupe de la Banque mondiale a annoncé qu’il mobilisait une aide d’un montant de 12 milliards de dollars pour aider les pays et les entreprises du monde en développement à faire face aux conséquences sanitaires et économiques du Covid-19. Cette enveloppe d’une ampleur sans précédent sera bien évidemment en grande partie réactive, puisqu’elle permettra de financer des mesures immédiates destinées à renforcer notre riposte face à une menace inédite. Toutefois, elle sera également, et à juste titre, préventive, l’enjeu étant aussi de tirer les leçons du passé et de renforcer notre action collective avant l’arrivée du prochain virus. 

La crise du Covid-19, comme celles du SRAS, du MERS, du virus Ebola, de la grippe aviaire et de la grippe porcine qui l’ont précédée, donne aux pays une occasion de prendre les bonnes décisions  et de s’attaquer à l’une des causes profondes des maladies infectieuses émergentes : le risque de transmission d’agents pathogènes de l’animal à l’être humain dans un environnement en mutation rapide.

Les experts dans ce domaine appellent à une approche unifiée de la santé, reposant sur une meilleure compréhension des liens entre la mauvaise gestion des animaux d’élevage, la manipulation à risque des aliments, la dégradation de l’environnement, l’empiètement des activités sur les habitats de la faune et de la flore sauvages et les maladies humaines.

En clair, la santé animale, la santé humaine et la santé de la planète sont interconnectées et les systèmes alimentaires constituent un ensemble de facteurs favorisant l’émergence de maladies.

Ces systèmes alimentaires sont actuellement confrontés à une hausse significative de la production et de la consommation, sous l’effet de la croissance des populations et des revenus. Soumis aux pressions exercées par l’agriculture, les systèmes naturels sont quant à eux proches du point de rupture après des décennies de déforestation, de dégradation des sols, de mauvaise gestion des nutriments, de perte de biodiversité et de changement climatique. La circulation accrue des personnes et la progression des échanges commerciaux ont également multiplié la capacité de propagation rapide des maladies. En conséquence, nous assistons à une augmentation de la fréquence et de l’impact économique (a) de ces maladies infectieuses émergentes, qui trouvent pour la plupart leur origine chez l’animal.

Il est temps d’investir dans des systèmes alimentaires sains pour un monde plus sûr. 

La bonne nouvelle, c’est que nous ne partons pas de zéro. Il y a quatorze ans, la Banque mondiale a mené un programme ambitieux pour lutter contre la grippe aviaire et les zoonoses et promouvoir la préparation et la réponse aux pandémies humaines. Grâce à ce programme mondial (a) approuvé en 2006, les pays durement touchés par la grippe aviaire, mais aussi ceux qui en étaient épargnés ont pu bénéficier d’un soutien financier et technique pour renforcer leur capacité à lutter rapidement et efficacement contre les risques épidémiques. Ce programme multisectoriel a été déployé dans 62 pays et a contribué à éviter une pandémie coûteuse grâce à des mesures de biosécurité et de surveillance, à l’amélioration des capacités de diagnostic, d’information et de communication, et à des actions de riposte.

L’un des principaux enseignements de cette crise (a) est que lorsqu’on investit dans la prévention, dans tous les pays qui demandent de l’aide, quelle que soit la gravité d’une crise particulière ou son empreinte géographique, cela paie.  Les bénéfices de ce programme sur le plan de la santé publique et sur le plan économique ont été considérables, tant pour les pays emprunteurs que pour le reste du monde.

Mais cette crise a aussi mis en lumière les conséquences d’un relâchement des efforts. Même si le programme a permis de soutenir 83 opérations entre 2006 et 2013, avec la crise financière et la crise des prix alimentaires de 2008-2009, l’attention du monde s’est portée sur d’autres priorités. La demande de prévention a chuté, alors même que de graves risques subsistaient, comme l’ont montré les épidémies qui se sont déclarées depuis.

Nos études fournissent elles aussi des arguments économiques solides pour investir dans la prévention. Selon les estimations du rapport People, Pathogens and Our Planet:The Economics of One Health (a), la mise en place et le fonctionnement de systèmes unifiés pour lutter efficacement contre les maladies dans les pays à revenu faible ou intermédiaire coûteraient 3 milliards de dollars par an seulement, alors que ces systèmes permettraient de réaliser jusqu’à 37 milliards de dollars d’économies grâce à la réduction des épidémies et des pandémies, soit un gain net de 34 milliards de dollars par an. De même, les maladies d’origine alimentaire (a) coûteraient chaque année dans ces pays 110 milliards de dollars en pertes de productivité et en dépenses de santé et, si l’on ne fait rien, le coût de la résistance aux antimicrobiens pourrait se révéler aussi lourd que les pertes dues à la crise financière mondiale de 2008.

Aujourd’hui, face aux grandes incertitudes et aux souffrances que connaissent les populations d’un nombre croissant de pays, nous devrions tirer parti de nos connaissances et de notre expérience pour investir à long terme dans des systèmes qui permettent d’améliorer l’élevage, la sécurité sanitaire des aliments, les services vétérinaires, le bien-être des animaux et le suivi des zoonoses à la source.

Comme l’a récemment déclaré le Dr Peter Daszak, président de l’EcoHealth Alliance, lors d’une interview sur CNN, « nous envisageons les pandémies de la mauvaise manière. Si elles sont le produit de nos activités sur la planète, comme le commerce des espèces sauvages et l’expansion humaine dans de nouvelles zones, alors nous devrions les traiter comme un risque découlant de ces activités. » En d’autres termes, si les pandémies sont le résultat de l’activité humaine, nous avons besoin de programmes pour gérer les risques en amont et prévenir leur apparition.

À la Banque mondiale, nous sommes prêts à travailler avec les pays sur la prévention à long terme. Nous sommes déterminés à aider les pays à investir dans la réduction et la gestion des risques épidémiques , notamment en maîtrisant la manière dont nous gérons l’agriculture et l’élevage. C’est la condition pour que nos systèmes alimentaires contribuent à un monde plus sûr. 

Africarena tour 2020

AfricArena TOUR - The African tech ecosystem accelerator
AfricArena TOUR - The African tech ecosystem accelerator

AfricArena est une plateforme qui connecte entrepreneurs, investisseurs et corporations qui composent et font l’Innovation en Afrique. A travers ses différents challenges d’Open Innovation portés par des multinationales leaders dans leur domaine telles que Sanofi, Engie ou Vinci Energies, AfricArena part à la recherche des entrepreneurs d’aujourd’hui qui façonnent le monde de demain.

A partir du 24 Avril, Africarena ira dans les principaux hubs de la tech en Afrique à la rencontre des entrepreneurs, investisseurs et autres acteurs de l’Innovation sur le continent. Étant donné le contexte sanitaire actuel, les événements accueilleront un nombre très limité de personnes et seront axés sur la création de contenu (podcasts, vidéos, articles).

Découvrez les dates de Africarena tour 2020 en cliquant sur ce lien

Dans chaque ville, un panel de jurys sélectionnera au moins une startup parmi celles qui présenteront leurs projets. Cette startup aura la chance de venir pitcher à notre Summit à Cape Town, Afrique du Sud qui aura lieu au mois de Novembre (vols et hôtels couverts par AfricArena). Une occasion unique qui a rassemblé, l’année dernière, plus de 700 personnes dont 150 investisseurs et 100 startups avec plus de 3 millions d’impact direct sur les startups présentes.

Retrouvez Africarena et le Africarena tour sur :

Site internet : http://africarena.com

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AfricArena tour le programme
AfricArena tour le programme

2020 à 2030 l’enjeu d’une vision 3.0 pour l’Afrique

Enjeu Afrique numérique digital
Enjeu Afrique numérique digital

Comment relever les défis qui nous attendent pour les prochaines années ? 

Quels développements pour l’Afrique avec en ligne de mire les Objectifs de Développement Durable ?

Numérique ou digital l’Afrique sera 3.0

Comment aider l’Afrique et ses deux milliards de futurs habitants à vivre en paix, dans des conditions décentes tout en préservant notre environnement et en respectant la richesse des cultures, des langues dans 54 pays.

« La technologie et l’innovation sont centrales pour libérer le vaste potentiel de l’Afrique », déclare le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres

Je suis persuadé que la troisième révolution industrielle, celle des nouvelles technologies et du numérique va nous permettre de franchir un pas colossal et inespéré dans l’histoire de l’humanité pour redéfinir nos sociétés.

Africa Google code week au Burundi – Thierry BARBAUT

Les technologies sont enfin unanimement reconnues comme un levier des thématiques du développement : la santé, l’éducation, l’agriculture, l’eau, la mobilité, les énergies renouvelables et bien sur l’entrepreneuriat.

Les entrepreneurs représentent une des clés

Un entrepreneuriat redéfini par des centaines de millions de jeunes en Afrique qui innovent et réussissent à porter haut la voix de l’Afrique. Écoutons les, car ce sont eux qui savent déployer les projets, accompagnons les afin de leur confirmer la confiance que nous leurs devons. Ils représentent une énorme opportunité. Ils seront un milliard en Afrique à avoir moins de 25 ans en 2040.

Selon les chiffres de la Banque Mondiale un pays d’Afrique qui, comme le Kenya  relève les principaux défis de la transformation numérique voit son PIB augmenter de 1 à 3 points.

Développer des plateformes pour fédérer les entrepreneurs en Afrique

Je reviens d’Afric’Up en Tunisie où l’effervescence des entrepreneurs n’est plus juste palpable, elle est puissante et visible du grand public. C’est là aussi un réseau gigantesque et multi-acteurs où d’immenses structures comme la GIZ, Smart Africa, Africarena déploient des infrastructures portant ces startups partout en Afrique et ailleurs dans le monde. Le passionné et impliqué Mohamed Zoghlami fondateur dAfricUp porte avec son équipe cette communauté.

Thierry Barbaut Africup
Keynote sur le numérique en levier du développement – Thierry Barbaut Africup

Investisseurs, Venture Capital (VC) et banques de développement s’arrachent ces jeunes innovateurs. Le potentiel est immense et des passionnés mettent en avant ces jeunes et leurs structures comme Christophe Viarnaud qui dirige Africarena ou Tomi Davies un investisseur britannique nigérian entrepreneur, philanthrope et conseiller auprès d’entreprises technologiques.

Harry Tomi Davies, Thierry Barbaut et Christophe Viarnaud d’Africarena

Différentes révolutions avec différents Acteurs du Développement

Après la première vague de l’internet et du mobile dans les années 2000 nous avons vu en 2010 la déferlante du numérique 2.0 qui a modifié nos usages avec la dématérialisation, les plateformes de services et les réseaux sociaux. Un tsunami se prépare dès 2020 avec l’internet des objets (IOT), la 5G, la réalité augmentée, l’intelligence artificielle et la blockchain sans oublier l’informatique quantique. Imaginons 2030 avec également en ligne de mire l’Agenda 2030 et les Objectifs de Développement Durable. En 10 ans les technologies vont croître de manière exponentielle.

C’est dans ce cadre qu’un nouvel élan est donné avec l’amorçage de 15 millions d’euros par l’Agence Française de Développement avec le programme Digital Africa. L’objectif pour 2020 c’est de permettre à différents niveaux d’incuber des projets avec des prêts. C’est projets seront portés par des acteurs africains des nouvelles technologies. Six partenaires seront associés dans la démarche afin de fédérer, démultiplier et capitaliser sur les actions.

Les 4 révolutions industrielles Afrique
Les 4 révolutions industrielles et l’Afrique

Une économie avec un réseau multi-acteurs, le partenariat public-privé (PPP) ne doit pas être qu’économique

La locomotive de la croissance et de l’innovation est en marche, elle doit être prise en route par une majorité des acteurs, en accompagnant aussi systématiquement les exclus du numérique sous peine de creuser encore plus les écarts entre adoptants et dépassés.

Présentation de différentes innovations duplicables en agriculture, solaire, numérique avec des moulins à moudre le mil au Sénégal – UNESCO – Thierry BARBAUT

Je suis certain qu’enfin les ONG, les entreprises, la société civile, les états et les politiques peuvent se comprendre, s’écouter et profiter de cette révolution pour imaginer un avenir collaboratif durable et moins effrayant, plus serein. Un écosystème où chacun trouvera sa place tout en développant ensemble des solutions technologiques adaptées.

Thierry BARBAUT - Film au Sénégal sur les Énergies Renouvelables et numérique en Afrique
Thierry BARBAUT – Film au Sénégal sur les Énergies Renouvelables et numérique en Afrique

Les technologies vont vous aider si nous plaçons l’humain et la protection de l’environnement au cœur de nos politiques africaines et mondiales. Mais il est aussi possible de rater ce virage, une sortie de route ferait perdre de précieuses années et pourrait être irrémédiablement dramatique en ne nous permettant pas de rattraper le temps perdu.

Une vision sur 20 ans : 2020 2040

Comme le Rwanda a su le faire (j’en parlais ici en 2014) il faut en 20 ans déployer un écosystème physique et virtuel pour envisager un développement inclusif en Afrique.
Physique avec les infrastructures comme les villes nouvelles qui incluent un urbanisme maîtrisé et en adéquation avec la protection de l’environnement et les énergies renouvelables. Virtuel avec des e-services qui permettent de mieux communiquer, partager, fédérer et enfin mieux contrôle l’incroyable flux de données.

Il faut proposer une vision avec des plateformes participatives et citoyennes qui permettent aux élus de recevoir et d’agréger les demandes de la société civile. Permettre ainsi de nous réunir pour converger vers les meilleures solutions. Comme avec les projets, les bénéficiaires, et donc ces Acteurs du Développement, savent mieux que quiconque comment déployer les services adaptés au contexte ou à la culture locale. Écouter c’est anticiper.

Une opportunité de modèle africain

Travaillons ensemble avec l’opportunité du numérique pour permettre à l’Afrique, comme le Rwanda a su le faire, de devenir un modèle de transformation de vie désormais mondialement reconnu.

C’est donc possible, duplicable, évidemment pas parfait mais représentant une évidence, une trajectoire pleine d’indices, d’indicateurs et de modèles inspirés.

Hackaton au Congo lors des CongoTechDays de Lubumbashi

Aller en Afrique et écouter est indispensable

Je suis mobilisé depuis 30 ans avec passion sur ces usages en mettant en avant les porteurs de projets, en portant la voie de l’Afrique qui émerge dans les conférence internationales et surtout sur le terrain dans les villages pour écouter la société, les hommes et les femmes qui vivent et connaissent mieux que n’importe qui ce qu’il faut faire pour avancer.
Je n’ai jamais autant appris que dans les villages reculés, dans les hameaux, les fermes, là ou pendant des heures nous évoquons la vie, le passé mais surtout l’avenir car nous sommes pères et mères, concernés et impliqués.

Les solutions sont ici dans les pays, dans les provinces, auprès des Acteurs du Développement, les agriculteurs, les éleveurs, les instituteurs, élèves, médecins, les jeunes et les sages leurs aînés, les hommes et femmes qui portent l’Afrique.

Avec les éleveurs et agriculteurs sur les usages du numérique en Guinée Conakry

L’UNESCO mobilise face à l’urgence COVID-19

Virus COVID 19 - épidémie coronavirus
Virus COVID 19 - épidémie coronavirus

En réponse à la multiplication des fermetures d’écoles et d’universités pour contenir la propagation du COVID-19, l’UNESCO a convoqué une visioconférence mondiale qui a réuni de hauts responsables de l’éducation dans le but à la fois d’intensifier la réponse à apporter de toute urgence et d’échanger des stratégies susceptibles de permettre de réduire au minimum la perturbation des systèmes éducatifs. Pas moins de 72 pays étaient représentés, dont 27 ministres de l’éducation et 37 hauts-fonctionnaires.

Selon les données publiées aujourd’hui par l’UNESCO, la crise touche désormais près de 363 millions d’apprenants dans le monde, du préscolaire au supérieur, dont 57,8 millions d’étudiants. De par le monde, un élève sur cinq ne peut plus fréquenter l’école en raison de la crise liée au COVID-19 et un étudiant sur quatre ne peut plus se rendre dans l’établissement d’enseignement supérieur où il est inscrit.

Quinze pays ont ordonné des fermetures d’établissements sur toute l’étendue de leur territoire et quatorze autres ont ordonné des fermetures régionales ou locales, de l’Asie à l’Amérique du Nord en passant par l’Europe et le Moyen-Orient.

« Nous entrons en territoire inconnu et nous travaillons avec les États pour trouver des solutions de haute technologie, de basse technologie et sans technologie pour assurer la continuité de l’apprentissage », a déclaré la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay. « Alors que les pays tentent d’anticiper leur réponse, la coopération internationale est essentielle pour partager les approches les plus efficaces et soutenir les étudiants, les enseignants et les familles. L’UNESCO renforce son soutien pour que cette crise favorise l’innovation et l’inclusion sans exacerber les inégalités d’apprentissage. »

Pour piloter la réponse mondiale, l’UNESCO a annoncé la création d’un « groupe de travail d’urgence UNESCO-COVID-19 » qui apportera son soutien aux réponses nationales et partagera les réponses politiques ayant fait la preuve de leur efficacité en se concentrant sur les pays les plus vulnérables.  Une communauté de pratique plus large sera établie pour améliorer le partage des connaissances, l’apprentissage par les pairs et le renforcement des capacités en matière d’enseignement ouvert à distance. L’UNESCO vise à mobiliser tous les acteurs concernés, y compris du secteur privé. Des partenaires tels que Microsoft ont déjà apporté leur soutien technique au groupe de travail COVID-19.

Les représentants des gouvernements ont partagé des approches et des meilleures pratiques au cours de leur échange pour assurer la continuité de l’apprentissage pendant les fermetures d’écoles dont la durée est imprévisible à ce stade.

Outre le suivi de l’impact du COVID-19 sur l’éducation, l’UNESCO a publié en anglais une liste d’applications et de plateformes d’apprentissage en libre accès à l’usage des parents, des enseignants et des apprenants, ainsi que des systèmes scolaires au sens large. Elle invite les pays à utiliser l’inclusion et l’équité comme principes directeurs lors de la planification des réponses, en reconnaissant que les fermetures d’écoles ont tendance à frapper plus durement les élèves vulnérables.

L’expertise de l’UNESCO en matière d’enseignement ouvert et à distance s’étend aux plateformes de formation des enseignants, à la conception de modèles d’apprentissage en ligne, aux communautés de pratique en ligne et au développement de politiques nationales en matière de technologies de l’information et de la communication dans l’éducation, avec un accent prioritaire pour l’Afrique.

« Nous sommes confrontés à une situation inhabituelle avec un grand nombre de pays touchés par le même problème au même moment. Nous devons nous unir non seulement pour faire face aux conséquences immédiates de cette crise sans précédent sur l’éducation mais aussi pour renforcer la résilience à long terme des systèmes éducatifs », a déclaré la Sous-Directrice générale de l’UNESCO à l’éducation, Stefania Giannini.

Virus COVID 19 - épidémie coronavirus
Virus COVID 19 – épidémie coronavirus

Schoolap : rendre accessible l’éducation par les technologies

Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique
Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique

L’entreprise portée par Pascal Kanik s’impose déjà en référence en RDC

L’entreprise se place en acteur de l’éducation avec son entreprise. Objectif connecter les étudiants bien sur en apportant des contenus numérisés mais aussi les professeurs et l’état afin de fédérer l’ensemble des acteurs du développement autour de l’éducation en République Démocratique du Congo et pourquoi pas en Afrique Centrale ?

Schoolap propose d’accéder aux leçons et cours correspondants aux programmes éducatifs nationaux et validés par des professionnels de l’enseignement. Schoolap offre une diversité des services numériques visant à améliorer la qualité de l’éducation. C’est ce qui est détaillé sur le site internet de Schoolap.

«Nous avons demandé au Chef de l’Etat que les jeunes soient au centre de la transformation numérique. Nous avons des capacités pour résoudre nos problèmes.»

Pascal Kanik fondateur de Schoolap

Des contenus numérique dans l’éducation dans Schoolap

Il faut bien admettre que le site est riche en contenus. Les leçons, les fiches, les exercices, et même la section Schoolap TV propose des centaines de contenus avec des systèmes de filtre permettant de faire un tri par thématiques, par discipline, ou classes. C’est extrêmement intuitif et simple d’accès. Le site est responsive design, il s’adapte donc parfaitement aux différents supports : tablettes, ordinateurs ou smartphones. Le site est rapide et efficace. Un moteur de recherche permet aussi de faire une recherche par mots clés et il s’avère particulièrement efficace.

« Un partenariat sera conclu avec Eutelsat qui offrira la connectivité internet par satellite à toutes les écoles Schoolap et appuiera les contenus sur des tablettes Schoolap »

indique Pascal Kanik fondateur de Schoolap


Nous espérons avoir rapidement un accès connecté afin de faire un test plus poussé des contenus et ainsi vous en détailler les fonctionnalités !

Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique
Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique
Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique
Schoolap la plateforme éducation en RDC Afrique

Kigali se projette en ville durable avec Tactis

Tactis Afrique
Tactis Afrique

Le développement des smarts city, villes intelligentes ou plus simplement villes durables sont au cœur du défi de structuration et d’urbanisation que l’Afrique doit relever. Un sujet qui sera abordée lors de la saison Africa2020 qui démarre au sommet de Bordeaux le 4 et 5 juin et se clôturera en fin d’année 2020, un sommet qui regroupera donc de nombreux événements sous la thématique des villes intelligentes.

Le Rwanda sur de nombreux points fait déjà figure de modèle. Le pays des milles collines impressionne régulièrement dans sa façon de développer ses infrastructures et surtout en déployant massivement des projets ambitieux et innovants. Une des particularités est l’usage quasi systématique du numérique avec des entreprises partenaire capable de déployer ce savoir faire.

  • La santé avec la livraison de sang et de plaquettes avec des drones depuis de nombreuses années. Une expertise désormais reconnue à l’international avec un déploiement dans d’autres pays. La santé aussi dans les nano technologies et le traitement des cancers dans un établissement de Kigali.
  • La gestion des déchets avec d’ambitieuses stratégies de recyclage et de compostage mais aussi avec la législation comme l’interdiction de l’usage de sachets en plastique depuis 10 ans. Kigali s’affiche fièrement en ville la plus propre d’Afrique.
  • Les services publics en ligne avec Irembo, la plateforme multi langues développée par le RDB, le Rwanda Development Board. Toutes les démarches administratives citoyennes et pour les entreprises y sont regroupées.
  • Une stratégie innovante de communication souvent digitale de mise en avant des nombreux atouts du pays comme dans le tourisme, les affaires et bien d’autre secteurs avec le #VisitRwanda.
  • Le plan d’urbanisation moderne et durable de la capitale présenté sous le nom de Masterplan de Kigali.

C’est justement sur cette dernière thématique du développement de la ville durable que l’entreprise française Tactis, avec sa filiale africaine, intervient en synergie avec des partenaires et les politiques publiques. Un objectif clair : développer un savoir faire en s’appuyant sur une démarche citoyenne en totale adéquation avec les nouvelles technologies.

Le projet porté par Tactis : Kigali ville durable

Le ministère de l’Innovation et des TIC du Rwanda, la ville de Kigali, le cabinet Tactis et leurs partenaires travaillent à l’amélioration de la durabilité de la ville de Kigali par la mise en place d’un projet numérique ambitieux : un portail citoyen innovant doublé de l’implémentation d’un réseau de capteurs pour contrôler la qualité de l’air. Ce projet sera réalisé grâce à un financement de la Direction Générale du Trésor Français.

Pourquoi avoir choisi la ville de Kigali ?

Depuis quelques années, la capitale du Rwanda démontre sa volonté de devenir un hub technologique en Afrique. A travers des projets pilotes, une politique novatrice et un masterplan ambitieux, le Smart City Rwanda Masterplan pose les objectifs pour transformer les villes rwandaises en villes intelligentes et durables. Pour Stéphane Lelux, président de Tactis : « Un an après avoir ouvert la filiale Afrique du groupe Tactis à Kigali, une première pour une entreprise française du numérique, je suis heureux du travail accompli avec la ville de Kigali et les autorités rwandaises positionnant la relation citoyenne au coeur du projet Smart City de l’un des hubs les plus innovant et dynamique d’Afrique. »

La création d’un portail citoyen pour les habitants de la ville de Kigali

Réplicable à d’autres villes en Afrique, la mise en place de ce portail citoyen participatif permettra aux habitants de Kigali d’intéragir avec les autorités urbaines et, grâce au numérique, d’être mieux intégré au centre décisionnaire de la ville :

Améliorer la qualité de vie des citoyens
Favoriser la réactivité des services de la ville
Structurer la communication entre ville et habitants
Implémenter de nouveaux services urbains durables
Renforcer de la notoriété du Rwanda en tant que territoire d’innovation

Le contrôle de la qualité de l’air grâce à un réseau de capteurs innovant

En complément de capteurs fixes installés sur les bâtiments publics, la mesure de la qualité de l’air de la ville de Kigali sera affinée par un réseau de capteurs mobiles géolocalisés, mis en place sur des véhicules. Ce dispositif se doublera d’une plateforme de visualisation pour que les autorités locales puissent suivre en temps réel la qualité de l’air.

Visualiser en direct la qualité de l’air dans la ville
Identifier les zones les plus polluées
Obtenir de données fiables sur les sources de pollution
Contrôler la propagation des maladies respiratoires
Utiliser la donnée pour la planification urbaine et la prise de décision publique

Pour en savoir plus le site de Tactis

Alassane Ouattara ne se présentera pas aux élections présidentielles en Côte D’Ivoire

Alassane Ouattara
Alassane Ouattara

Le président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara officialise qu’il ne sera pas le candidat à aux prochaines élections présidentielles. Alassane Ouattara est au commande de la Côte d’Ivoire depuis l’année 2010, Alassane Ouattara ne se laisse donc pas la possibilité de faire un troisième mandat.

Alassane Ouattara ne briguera pas un nouveau mandat présidentiel

Le président de Côte d’Ivoire Alassane Ouattara a annoncé jeudi 5 mars qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat pour les élections de octobre 2020.

« Je vous annonce solennellement que j’ai décidé de ne pas être candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020 et de transférer le pouvoir à une jeune génération », a-t-il lancé devant les parlementaires du Sénat et de l’Assemblée nationale réunis en Congrès extraordinaire à Yamoussoukro.

Alassane Ouattara

« Durant les deux mandats que vous m’avez confiés à la tête de notre beau pays, j’ai toujours accordé une importance toute particulière au respect de mes engagements. Dans le même esprit, j’avais à plusieurs occasions indiqué au moment de l’adoption de la Constitution de la troisième République en 2016 que je ne souhaitais pas me représenter à un nouveau mandat présidentiel. En conséquence, je voudrais vous annoncer solennellement que j’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle », a donc déclaré le président ivoirien.

le changement climatique, le principal enjeu de notre époque

étude environnement Vattenfall
étude environnement Vattenfall
 
Selon une nouvelle étude de Vattenfall à laquelle a contribué la psychologue américaine Renée Lertzmann, l’opinion publique estime que le changement climatique est le principal enjeu de notre époque, bien avant la guerre, les conflits ou la récession économique.
D’après l’étude, les entreprises et les gouvernements devraient être les premiers à agir, car ils sont les mieux placés pour ralentir le changement climatique. Par ailleurs, un débat équilibré sur le climat pourrait également inciter à agir davantage.

Pour cette enquête menée fin 2019 par TNS Kantar pour Vattenfall, 7220 personnes originaires de Suède, d’Allemagne, des Pays-Bas, du Danemark, de Finlande, de France et du Royaume-Uni ont répondu à un sondage sur les émotions qu’ils ressentaient face au changement climatique. Plus d’un tiers d’entre eux (dont 31% des personnes interrogées en France) pensent que le changement climatique est le problème mondial le plus urgent de notre époque.

Plus de 40% des personnes interrogées associent le changement climatique à un sentiment d’anxiété.  L’étude a également analysé la couverture médiatique relative au changement climatique sur une période d’un an et a découvert qu’une grande partie était axée sur la gravité du problème et employait donc à 61% un ton négatif. Un deuxième volet de cette couverture (23%) s’est révélé particulièrement négatif par essence et évoque, par des termes émotifs, les conséquences catastrophiques déjà visibles dues au changement climatique. Les résultats de l’étude montrent également une quantité significative de nouvelles positives sur les initiatives prises pour ralentir le changement climatique ou sur les développements politiques qui ont permis de renforcer le cadre régissant le climat.

Les personnes interrogées évoquent toutefois se souvenir d’un volume plus important de mauvaises nouvelles en matière de changement climatique que ce qui apparaît réellement dans le paysage médiatique et admettent qu’elles sont davantage susceptibles de partager des informations négatives sur les réseaux sociaux. Seules 12% des personnes interrogées en France se rappellent d’une retombée médiatique positive sur le sujet.
Cette situation pourrait entraîner un sentiment d’impuissance. Dans le cadre de ce rapport, Vattenfall a consulté la psychologue américaine Renée Lertzman. Elle explique : « Un débat équilibré sur le changement climatique permet d’avoir toutes les réactions : on peut à la fois se sentir vulnérableet effrayé, mais aussi courageux et réactif. Un débat public équilibré nous permet de reconnaître la totalité du spectre de ces réactions. Nous n’avons plus à choisir entre avoir peur ou être inspiré. Nous n’avons plus à jouer au ping-pong entre l’espoir, l’optimisme et le désespoir.

Nous pouvons nous accrocher à toutes ces vérités, et à bien d’autres, en sachant que nos tentatives de mettre nos sentiments et nos réactions dans des boîtes sont vouées à l’échec. » « Il est clair que nos émotions relatives au changement climatique ont passé un point de non-retour dans la société », affirme Magnus Hall, président directeur général du groupe Vattenfall, avant de poursuivre : « En tant qu’entreprise qui produit et fournit de l’énergie, notre capacité d’impact est considérable et ce rapport insiste sur ce point. Nous sommes pleinement engagés, par l’intermédiaire de l’ensemble de notre entreprise qui emploie 20 000 personnes, à mettre tout en œuvre pour rendre possible une vie sans énergie fossile d’ici une génération et à aider nos partenaires et les industries à rendre les transports et les processus industriels électriques, pour remplacer les combustibles fossiles.

Autres points importants du rapport :
De nombreux consommateurs changent déjà leur quotidien, mais aussi les achats qu’ils font, dans le but d’améliorer leur empreinte carbone. Cependant, une part importante de la population reste à embarquer, car bien qu’ils ne fassent rien pour le moment, ils aimeraient également être acteurs du changement.

Les obstacles aux actions éco-responsables sont d’ordre pratique (disponibilité et coût des options respectueuses du climat), mais peuvent également provenir de l’environnement médiatique et des réseaux sociaux auxquels les individus sont exposés. En particulier, les informations négatives entraînent un sentiment d’impuissance individuelle pour contrer le problème. Or, une couverture médiatique qui donne des exemples positifs de progrès dans la lutte contre le changement climatique provoque l’effet contraire. Ainsi, une couverture médiatique majoritairement positive a un impact émotionnel particulièrement élevé, surtout car cela peut inspirer les individus à suivre l’exemple donné par d’autres.
Des informations émotionnelles plus négatives sont également susceptibles de mobiliser pour le climat, surtout quand elles suscitent un sentiment de colère face à ce que nous infligeons collectivement à la planète.

Le rapport complet est disponible sur la page dédiée du site Vattenfall, via le lien suivant :
https://group.vattenfall.com/fr/nos-activites/debat-autour-du-changement-climatique 

Le succès des femmes dans l’économie

«Investir dans l’entreprenariat féminin en Afrique est un investissement fort de sens, car les femmes ne sont pas seulement l’avenir de l’Afrique, elles sont le présent de l’Afrique… » disait le Président de la Banque Africaine de Développement le Nigerian Adessina Akinwumi, lors du G7 d’août 2019.
26% des femmes en âge de travailler en Afrique se lancent dans la création d’entreprises, « par comparaison, la France tourne autour de 5% », constate le cabinet Roland Berger, «  plus qu’un appétit pour le challenge, ces femmes choisissent l’entrepreneuriat non par passion mais par obligation économique […] mais seulement 4% des femmes entrepreneures accèdent à un prêt bancaire, ces femmes faisant pourtant preuve d’une motivation extrême en termes d’indépendance financière et de réalisation sociale. »
Cet élan clairement identifié, FADEV, une société coopérative prônant l’intérêt collectif, intervient à ce niveau pour compenser ce déficit d’accompagnement grâce à ses offres d’appui technique et financier, en agissant auprès de ces PME dirigées par des femmes.
En Côte d’Ivoire, FADEV agit aux cotés de Rama Cereal spécialisée dans la transformation des céréales (mais, riz, mil, etc.) et de Mme Coulibaly, sa fondatrice, employant 30 salarié·e·s, dont plus de 80% de femmes.
Mme Coulibaly a à cœur de favoriser le travail des femmes pour leur permettre une indépendance financière essentielle : « Nous permettons aux femmes qui gèrent leurs foyers, parce que les hommes ne sont plus là ou ne travaillent pas, de travailler. Nous pensons qu’en augmentant nos capacités, nous pourrons augmenter le personnel et faire travailler un maximum de personnes
C’est dans ce contexte que FADEV a décidé d’accompagner l’entreprise malienne Maya Marinades, créée en 2017 par Seynabou Dieng, justement pour répondre à une problématique qui enfle avec le développement de la classe moyenne : les contraintes de temps dues aux responsabilités familiales et domestiques qui reposent encore sur les femmes africaines. 
 
Pour que la cuisine ne devienne pas un frein au travail des femmes, et que ces dernières puissent avoir un emploi tout en répondant aux stéréotypes de normes sociales maliennes selon lesquelles les femmes sont en charge des tâches domestiques et notamment de la cuisine, Mme Dieng a créé Maya
Marinades, entreprise produisant des marinades et des sauces prêtes à l’emploi pour faciliter la vie des femmes actives et des mamans, qui manquent de temps. 
En Afrique, les femmes sont présentes dans pratiquement tous les secteurs de l’économie. Malheureusement, beaucoup d’entre elles contribuent à l’économie de manière informelle et ne sont donc pas comptabilisées dans les chiffres officiels du PIB à l’image de l’entreprise Kmerpad avant notre collaboration.
Kmerpad, entreprise camerounaise, fabrique et commercialise des serviettes hygiéniques lavables afin de lutter contre le tabou associé aux menstruations. Sa fondatrice, Olivia Mvondo, explique : « La jeune fille, en raison du coût élevé des protections hygiéniques jetables ou du manque de sécurité que peut procurer un tissu quand on a ses règles, est obligée de rester à la maison et de manquer l’école ». Cette situation creuse les inégalités entre les filles et les garçons. Grâce à Kmerpad, elle souhaite lutter contre ces inégalités.
« Nous considérons également qu’un travail d’éducation est nécessaire pour briser le tabou des règles et que les règles soient enfin considérées comme ce qu’elles sont : un phénomène naturel associé à la vie. C’est pour cela que nous menons des campagnes de « causeries » en gestion d’hygiène menstruelle. C’est une prestation qui accompagne nos livraisons de kits. Nous le faisons simultanément sur le terrain, en camps de réfugiés, en associations, à l’école et partout où besoin est. »
Cette entreprise a déjà gagné de nombreux prix pour ses activités. En novembre 2019, Kmerpad a obtenu le Grand Prix de la Finance Solidaire (organisé par FINANSOL et Le Monde Argent) dans la catégorie « solidarité internationale ». 
En Afrique sub-saharienne, l’entrepreneuriat offre une alternative puissante aux femmes face à l’emploi salarié difficilement accessible. Il nous faut impérativement soutenir ces femmes sur le chemin du succès, actrices incontournables du développement économique durable en Afrique.
Mme Rama Coulibaly

Le New Deal Technologique pour la transformation numérique du Sénégal

Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...