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Momar NGUER président Afrique de Medef International

Medef International a confié, le mercredi 18 septembre 2019, à Momar NGUER, directeur général de la branche Marketing & Services et membre du comité exécutif de Total, la présidence du Comité Afrique de Medef International. Il remplace à cette fonction Patrice FONLLADOSA, ancien président-directeur général de Veolia Africa & Middle East, qui prend la tête de la Commission Afrique du CEPS (Centre d’Etude et de la Prospective Stratégique).

Depuis 2016, Momar NGUER était président du conseil de chefs d’entreprise France-Afrique de l’Est au sein de Medef International.

Pour ce mandat à la tête du Comité Afrique, Momar NGUER souhaite notamment « faire de l’accompagnement des jeunes et de leur formation professionnelle, l’un des axes forts de la présence et de l’engagement des entreprises françaises en Afrique ». Il entend par ailleurs « donner la priorité au soutien à l’implantation des petites et moyennes entreprises françaises sur le continent mais aussi favoriser les partenariats entre les entreprises françaises et africaines, en appelant de ses vœux de pouvoir renouer avec un peu de l’esprit pionnier français et pas seulement en Afrique francophone. »

Momar NGUER, 63 ans, diplômé de l’ESSEC, a débuté sa carrière en 1982 chez Hewlett Packard France avant de rejoindre en 1984 Total, où il occupe successivement différents postes dans le secteur Aval Distribution. Après un passage par Total Afrique, il devient directeur commercial de Total Sénégal en 1985, puis en 1991, responsable Réseau et Consommateurs de Total en Afrique. Il se voit ensuite confier la direction générale de Total Cameroun (1995), puis celle de Total Kenya (1997). En 2000, il devient directeur Afrique de l’Est et océan Indien. Il est nommé directeur général Aviation en 2007, puis en 2011, directeur Afrique et Moyen-Orient.

Momar Nguer président du MEDEF international
Momar Nguer président du MEDEF international

Il est depuis le 15 avril 2016, directeur général de la branche Marketing & Services et membre du Comité exécutif du Groupe. Il préside par ailleurs le Conseil de la Diversité depuis le 1er août 2015.

A propos du Comité Afrique de Medef International

Medef International représente le Medef dans le monde, au niveau bilatéral, et met à la disposition des entreprises françaises – quels que soient leur taille et leur secteur – son réseau public et privé, en France et à l’étranger. Medef International leur permet ainsi, à travers des actions collectives, de se développer ou de se renforcer principalement sur les marchés émergents, et de promouvoir les solutions business françaises auprès des décideurs, donneurs d’ordre, prescripteurs ou partenaires publics et privés étrangers.

Le Comité Afrique rassemble les entreprises françaises membres de Medef International qui travaillent et investissent dans l’ensemble des pays du continent africain. Il s’appuie sur plus de 6000 dirigeants actifs en Afrique représentant 2300 entreprises.

Plus d’infos : medefinternational.fr / @MEDEF_I

Deloitte Tunisie lance son nouvel espace collaboratif « Greenhouse »

Deloitte Greenhouse
Deloitte Greenhouse

Deloitte Tunisie a annoncé à Tunis, à l’occasion de l’Afric’Up – Tech & Startup Africa Summit, le lancement de son espace collaboratif « Deloitte Greenhouse » qui met l’intelligence collective au service de l’innovation et de l’accélération des projets.

Une nouvelle initiative, un lieu, mais surtout un dispositif qui concentre ses méthodologies innovantes et toute la palette de ses expertises : transformation numérique, conduite du changement, gestion des risques et d’innovation pour répondre aux enjeux de la réflexion stratégique et de la mise en œuvre opérationnelle de ses clients.

Emanant d’un concept largement éprouvé et réussi au sein du réseau mondial de Deloitte, la Greenhouse de Tunis est le nouveau-né du réseau mondial des « Deloitte Greenhouse ». La première dans la région, elle offrira à ses clients en Tunisie et en Afrique francophone une expérience collaborative et immersive unique pour bien mener leur réflexion stratégique et réussir sa mise en œuvre.

La Greenhouse permettra de résoudre en quelques jours des problèmes complexes, grâce à une approche systémique couplée à l’intelligence du collectif. Qu’il s’agisse de faire naître des idées, d’explorer de nouvelles opportunités de croissance, d’engager un collectif ou des équipes pour actionner une stratégie, de piloter un projet à haute valeur ajoutée, de tirer un avantage concurrentiel de ses données, ou encore de concevoir une feuille de route ou prototyper des intentions, Deloitte Tunisie met à disposition ce lieu, son écosystème interne (son expertise, ses méthodes, …) mais aussi son réseau de partenaires, notamment des start-ups au service de ses clients.

« Ce concept est une innovation en soi dans le domaine du conseil en management, apportant une approche disruptive pour mieux accompagner nos clients d’une part et de contribuer activement au développement de la culture d’innovation et des nouvelles approches de management en Afrique » a déclaré Karim Koundi, Associé leader des secteurs des technologies, médias et télécommunications en Afrique Francophone chez Deloitte.

Deloitte Greenhouse Tunis offre des moyens adaptés au travail collaboratif via un pool de facilitateurs s’appuyant sur des méthodes uniques et éprouvées par une équipe de chercheurs américains, un accès direct à l’ensemble des experts Deloitte pour nourrir les réflexions, et un espace modulable, propice à l’émulation collective pouvant accueillir des labs de 5 à 40 personnes intégrant des outils digitaux choisis pour faciliter et fluidifier le travail collaboratif.

Pour Deloitte, l’innovation commence par une intention, une attitude, qui doit permettre de réaliser, donner vie à ces idées, en amenant les collaborateurs à penser différemment et à travailler ensemble à un futur désirable.

A propos de Deloitte en Afrique

Deloitte est le leader mondial des services professionnels.

En Afrique, Deloitte dispose d’une forte présence avec 51 bureaux et une capacité d’intervention dans 51 pays. Cette dimension panafricaine par sa présence sur l’ensemble du continent permet une coordination forte au service de ses clients.

En Afrique francophone, Deloitte dispose de 16 bureaux dans 13 pays et a la capacité d’intervenir sur 19 pays.

Deloitte est un cabinet multidisciplinaire avec ses activités d’Advisory, d’Audit, d’Expertise Comptable, Juridique et Fiscal et Financial Advisory. Ces expertises permettent de répondre aux attentes et aux besoins des acteurs publics et privés de l’ensemble des secteurs d’activités. Forts de plus de 1 100 collaborateurs dont 35 associés basés dans 16 bureaux en Afrique francophone, Deloitte offre à ses clients un accompagnement de proximité et sur mesure grâce à la maîtrise des enjeux locaux.

Deloitte Greenhouse
Deloitte Greenhouse

Fondation Mo Ibrahim Rapport sur la gouvernance en Afrique

Mo Ibrahim Foundation
Mo Ibrahim Foundation

La Fondation Mo Ibrahim lance son premier « Rapport sur la gouvernance en Afrique » en 2019

Ce rapport s’appuie sur l’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (IIAG) pour approfondir ses analyses

La Fondation Mo Ibrahim a le plaisir d’annoncer le lancement du premier Rapport sur la gouvernance en Afrique, qui sera publié en ligne sur le site mo.ibrahim.foundation le 15 octobre 2019.

Ce rapport très complet, fondé sur les données de l’IIAG, se concentrera sur la gouvernance en Afrique et la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies sur le continent. Le rapport soulignera l’importance de s’appuyer sur des données pour analyser les défis grandissants de la gouvernance et les possibilités qui doivent être envisagées pour dynamiser le développement durable en Afrique.

Le rapport mettra également en lumière le manque de données fiables afin de suivre et mesurer les progrès. Ces données étant essentielles pour stimuler et guider le développement sur tout le continent, la Fondation lancera un appel aux acteurs nationaux et internationaux et les encouragera à travailler ensemble pour remédier de toute urgence à ces lacunes.

Le Rapport sur la gouvernance en Afrique :

1)  Examinera les environnements de gouvernance nécessaires à l’atteinte des ODD et la concrétisation de l’Agenda 2063, ainsi que les liens entre les deux, en soulignant les points communs et les principaux défis existants.

2)  Identifiera les progrès réalisés dans ces domaines ainsi que le manque de données en étudiant les instituts nationaux de statistique et les registres et statistiques des états civils.

Un nouveau rapport pour relever de nouveaux défis

L’Afrique se trouve à un tournant capital. Si la gouvernance connaît toujours des améliorations sur l’ensemble du continent, le paysage est transformé par l’apparition de nouveaux défis et besoins présentés par les parties prenantes et les citoyens.

Le domaine de la gouvernance publique s’est élargi et englobe de nouveaux défis liés à des questions actuelles et de nouveaux besoins, notamment l’accès à des soins de santé de qualité et la durabilité environnementale. Dans le même temps, des cadres novateurs, tels que l’Agenda 2063 de l’Union africaine ou les objectifs de développement durable des Nations unies, ouvrent la voie au développement de l’Afrique et contribuent à l’identification de priorités stratégiques vectrices de progrès politiques, sociaux, environnementaux et économiques.

Face à cette évolution, la Fondation publiera le Rapport sur la gouvernance en Afrique qui proposera un point de vue unique sur ces cadres, ces défis et ces possibilités.

Renforcer l’utilisation de nos données

L’IIAG est la plus grande source de données relatives à la gouvernance en Afrique, ce qui en fait un outil essentiel de mesure des progrès vers la concrétisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et l’atteinte des ODD.

La bonne gouvernance demeure une question centrale du développement africain et du rapport. La Fondation a effectué la collecte et l’évaluation de données en la matière les plus complètes à ce jour : elle s’est appuyée sur 90 indicateurs et 150 000 points de données afin d’évaluer les performances dans 54 pays.

En vue d’améliorer constamment l’IIAG, d’étendre sa portée pour y inclure de nouveaux défis et de nouvelles données, et de mettre à profit sa mine d’informations et ses ensembles croissants de données, la Fondation publiera tous les deux ans une nouvelle version de sa base de données intégrant les derniers scores, classements et tendances ; la prochaine version sera publiée en 2020.

Entre ces mises à jour biennales, la Fondation publiera, outre le Rapport sur la gouvernance en Afrique fondé sur l’IIAG, des documents de recherche supplémentaires s’appuyant sur des données ainsi que des outils destinés aux parties prenantes africaines, en vue de leur fournir des ressources favorisant la prise de décisions et les débats politiques fondés sur des données probantes.

Mo Ibrahim Foundation

Congo Lire

Ceux qui ont eu le privilège de travailler avec Richard Boidin savent son goût pour les vies plurielles. La télévision, le cinéma, la haute administration, et voici un premier roman parmi les 500 nouveautés de la rentrée littéraire française…

Au cœur de l’Afrique équatoriale, le long de l’énigmatique fleuve Congo, ‘D’autres viendront’ est son titre. A paraître aux Presses de la Cité, la maison de Sophie Lajeunesse.

Ambassadeur de France à Harare, Richard Boidin est le dernier diplomate français à avoir présenté ses lettres de créance à Robert Mugabe, héros destructeur qui n’a jamais voulu croire qu’après lui d’autres viendraient.

https://www.lisez.com/livre-grand-format/dautres-viendront/9782258162938

iFele

De Lombardie au Zululand, marcher avec style. Reggi Xaba, le chausseur de Durban, ose la sandale tradi-chic sur la base de l’imbadada zouloue avec la griffe iFele.

Et les Italiens de Fratelli Rossetti SpA enchantent les pampilles du Brera d’un coup de wax.

Restez dans le ton, commandez un Spritz au Lighthouse Bar d’Umhlanga Rocks, un des plus jolis comptoirs entre Knysna et Mogadiscio.

https://www.oysterboxhotel.com/

Africarena les startups présentent leur solution

AfricArena
AfricArena

Les 11 et 12 novembre 2019, 100 startups, parmi les meilleures du continent Africain, dévoileront leur solution aux investisseurs et entreprises durant le Sommet AfricArena, le premier salon dédié au futur tech de l’Afrique. Depuis le mois d’Avril, l’équipe d’AfricArena a parcouru la majorité des capitales du continent pour s’assurer que seulement les meilleures startups soit présentes pour le Sommet. L’équipe a terminé son tour en Afrique du Sud, lors d’évènements à Cape Town et Johannesbourg les 3 et 10 septembre 2019, évènements qui ont connu un véritable succès grâce au talent et à la diversité des panelistes et entrepreneurs présents.

Le fondateur d’AfricArena, Christophe Viarnaud, explique : « Ces derniers mois, nous avons rendu visite au 10 meilleurs hubs tech en Afrique, à la recherche des meilleures startups, et sommes allés à Tokyo, San Francisco, New York et à Vivatech à Paris pour présenter les plus grandes « success stories ». Nous avons remarqué une évolution dans la perception de l’Afrique et particulièrement de la tech en Afrique, qui semble être considérée comme le futur de l’économie. Nous avons décidé d’organiser les deux derniers évènements en Afrique du Sud dans le cadre du Tour AfricArena pour permettre aux startups locales d’avoir une plateforme pour s’exprimer. Nous souhaitons contribuer au dynamisme de la future génération d’entrepreneurs africains et défendons un soutien plus important en Afrique. »

Les deux évènements ont débuté par des tables rondes portant sur l’écosystème des startups techs ainsi que sur les tendances et dynamiques affectant les startups africaines, en particulier celles en Afrique du Sud. Les intervenants présents à l’évènement de Cape Town furent composés d’Abraham Cambridge, fondateur et CEO de The Sun Exchange, Danai Musandu, associée chez Goodwell Investments, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et Guillaume De Smedt, directeur Global Community chez Startup Grind. La table ronde de Johannesbourg était quant à elle composée de Clive Butkow, CEO de Kalon Venture Partners, Courtney Bentley, CEO de Visibiliti Insights, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et Kwena Mabotja, directrice de l’Afrique Sub-Saharienne à SAP Next Gen.

Ces échanges ont permis de mettre en évidence plusieurs réalités, notamment le fait que 95% des startups africaines sont soit sous-financées ou soit elles ne le sont pas du tout, l’investissement continuant d’être concentré sur les startups matures en Série A ou au-delà. C’est ce problème qu’AfricArena souhaite résoudre en priorité. A ce sujet, Bentley a déclaré : « Même si certaines grandes entreprises affirment qu’elles sont très innovantes et qu’elles investissent dans le futur, elles n’investissent pas dans les startups plus petites, qu’elles estiment trop risquées. C’est un problème fondamental que les entreprises sud-africaines doivent surmonter, car selon moi, celles qui investissent dans les startups plus petites vont surpasser celles qui ne le font pas. »

Lors de l’événement qui a eu lieu à Cape Town, une des tendances mise en avant par Musandu a été le fait que les startup tech locales, particulièrement à Cape Town, apportent des solutions qui ne se focalisent pas sur les besoins de tous, mais davantage sur ceux de 1% de la population, ce qui découle du fait que la plupart de ces entreprises se concentre sur des solutions à l’échelle mondiale. Elle a déclaré : « Dans les autres villes africaines, nous voyons apparaitre de nombreuses activités et d’intéressantes solutions qui s’adressent directement aux gens qui en ont besoin, ce qui nous intéresse en priorité en tant que fonds d’impact investing. Cela peut être une des raisons pour laquelle, en 2018, le Nigeria et le Kenya ont dépassé pour la première fois l’Afrique du Sud en tant que pays attirant le plus d’investissements pour les startups tech.

En examinant l’écosystème du Gauteng, Butkow a déclaré : « D’après de récentes recherches, pour la première fois les fonds de capital-risque investissent davantage au Gauteng que dans la région du Cape Occidental. Je ne pense pas que nous nous donnions suffisamment de crédit pour ce qu’il se passe ici, je pense que nous avons beaucoup de travail à fournir pour transformer le Gauteng en Silicon Cape. Nous devons travailler davantage pour booster cet écosystème et nous donner plus de visibilité.

Suite au panel de discussion, les startups ont réalisé des pitchs haletants et n’ont eu que trois minutes pour vendre leur solution aux juges du panel. A Cape Town, 12 startups ont mis en avant leur produit répondant à 3 challenges : le Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, et le Challenge de Engie. A Johannesbourg, 12 autres startups ont présenté des solutions répondant à 5 challenges  – le Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, les Challenges de Sanofi sur les maladies mentales, et le diabète, et le Challenge de la Fantom Foundation Blockchain. Les solutions étaient variées, allant du gaz prépayé pour faire la cuisine, de la plateforme en ligne qui automatise l’obtention de licence et d’actions virtuelles, à une plateforme de rencontre de professionnels du médical, une application pour le soutien scolaire ou encore une assurance fondée sur le concept du ‘stokvel’.

Les deux startups sud-africaines sorties gagnantes des challenges de l’écosystème et qui auront l’occasion de participer à la conférence d’AfricArena sont BONANG.ai à Cape Town et Khula à Johannesbourg. BONANG.ai offre une digitalisation complète de l’expérience client des assurances des véhicules motorisés, plaçant le domaine de l’assurance à la pointe des objets connectés. Khula est une application qui permet aux jeunes fermiers non seulement d’établir un lien avec leurs clients mais aussi de livrer leur produit plus facilement, à tout moment, via une chaîne frigorifique partagée.

“Nous sommes très fiers de faire partir de ceux qui contribuent à écrire l’histoire entrepreneuriale africaine dans le domaine de la tech à travers cette future génération d’entrepreneurs. Nous leur souhaitons une grande réussite, tout en continuant de bouleverser l’écosystème local », a conclu Christophe Viarnaud.

AfricArena
AfricArena

Pétro-écolo

Les brunes ne comptent pas pour des prunes, eh-eh, refrain connu! A Brazza, un truc ‘énorme’ s’est passé l’autre dimanche : le concours Miss Ecologie.

Les candidates ont fait du jardinage, de la collecte de détritus, un peu de course à pied, bref de vraies belles plantes. Pour la mobilisation de l’opinion autour du réchauffement climatique et des énergies décarbonées, on attend beaucoup de cette élection.

Comme on le voit sur la photo, les filles portent des jeans slims coton-élasthanne fabriqués par des enfants bengali et des chaussures de sport en plastique vendues 100 x leur coût de production asiatique.

Quant aux cheveux, ils sont également en fibres pétro-dérivées et issus d’ateliers chinois. Bref, l’écologie congolaise en majesté.

Afrika Tikkun

Un jour à Davos, aiguillonné par Sharon Stone, il avait sorti son chéquier et signé 50.000 usd pour lancer un fonds anti-palu.

Bertie Lubner, juif de l’Est devenu un africain du Sud, désormais résident au ciel, serait heureux de voir la mobilisation autour des vingt-cinq ans de son œuvre de charité, Afrika Tikkun.

Cent-vingt ans après les débuts d’un petit vitrier du Cap, Belron® International, empereur mondial du pare-brise avec 18 millions de clients et 30.000 employés, invite son personnel à courir un triathlon fin septembre pour offrir 25 millions de rands aux démunis. https://www.belron.com/ourevents/spiritofbelronchallenge/aboutspiritofbelronchallenge/

Marie-Galante

Pour les Journées du patrimoine, escale à Marie-Galante dans les îles de Guadeloupe. Fantastique écomusée au sein de l’Habitation Murat, son moulin à vent, son jardin médicinal ses cases en gaulettes – témoignage des conditions de vie des esclaves.

Pour se mettre en jambes , je conseille la liqueur Bois Bandé « généreuse et virile » de la distillerie Bielle, Médaille d’or au Concours agricole. Moins alcoolisé, mêmes effets, le punch Pété Bwaguet de l’Habitation Bellevue. Pour les costaud(e)s, l’iconique Père Labat, explosion de cannes fraîches, seul rhum français à 59°.

S’y retrouver ? Lire La Route des rhums, de Sandrine Colombo, ed. Ibis rouge.

Kinshasa va accueillir le 1er Salon e-commerce et Fintech en 2020

Kinshasa s’apprête à accueillir son 1er Salon e-commerce & Fintech en 2020
Kinshasa s’apprête à accueillir son 1er Salon e-commerce & Fintech en 2020

Kinshasa, capitale de la RDC, va très bientôt accueillir son tout 1er Salon e-commerce & Fintech prévu du 21 au 22 février 2020. Cette initiative est sponsorisée par Tinda, que gère Bonny Maya.

Ce forum est dans le souci de répondre aux multiples attentes, et ce, après des solutions mobile money et mobile banking proposées par des banques ou des compagnies de télécommunication aux congolais.  

Plusieurs thématiques seront développées au cours de cette grand-messe de l’innovation financière. « Innovations Fintech et usages domestiques » tel est le thème principal qui va cimenter les travaux dans les différents ateliers.  

Il sied de signaler que, ce salon réunira les meilleures solutions fintech et e-commerce de la République Démocratique du Congo.

Parmi les principaux intervenants de ce forum il y aura entre autres Bonny Maya, fondateur de Tinda et eMart.cd, de surcroit, organisateur en chef du Salon ainsi que  Ruddy Mukwamu, co-fondateur et CEO de Maxicash, un dessponsors de ce salon. Ce dernier  promet d’y faire la présentation de la carte bancaire Maxicash, son gateway de paiement e-commerce et son module de crowfunding.

En partenariat avec les incubateurs et accélérateurs de la RDC, Ingenious City, Silikon Bantu et Kobo Hub, les start-ups congolaises dans le e-commerce et dans la fintech seront également présents lors de ce salon.

Le rendez-vous est donc pris. Vivement Kinshasa en 2020 !

Toutes les informations sur le Salon sont disponibles sur le site www.tinda.cd

Kinshasa s’apprête à accueillir son 1er Salon e-commerce & Fintech en 2020

Repenser la réforme du secteur de l’énergie

Thierry Barbaut et Karim Ndiaye de l'entreprise Meridiam sur la centrale photovoltaïque de Ten Merina au Sénégal
Thierry Barbaut et Karim Ndiaye de l'entreprise Meridiam sur la centrale photovoltaïque de Ten Merina au Sénégal

Une publication de La Banque Mondiale

LES POINTS MARQUANTS

  • L’ initiative pluriannuelle Rethinking Power Sector Reform vise à relancer le débat autour de la politique de l’électricité en présentant un tableau complet des réformes entreprises dans les pays en développement depuis les années 90. À travers ce tableau et la façon dont les récentes évolutions technologiques perturbent le secteur et mettent en évidence la nécessité de nouvelles stratégies, le rapport entrevoit des implications majeures pour les politiques publiques à venir.

Chaque pays aspire à fournir une électricité fiable, abordable et durable à ses citoyens. Pourtant, alors que certains ont fait des progrès énormes ces 25 dernières années, d’autres n’ont guère évolué. Qu’est-ce qui explique cette différence ?

Un nouveau rapport de la Banque mondiale — Repenser la réforme du secteur de l’électricité dans les pays en développement — examine les données concernant les différentes manières par lesquelles les pays en développement ont essayé d’améliorer leur performance dans le secteur de l’électricité et les résultats auxquels ils ont abouti.

Depuis 1990, de nombreux pays se sont embarqués dans des réformes du secteur de l’électricité axées sur le marché, qui allaient de la création d’entités de régulation indépendantes et la privatisation de certains segments du secteur à la restructuration des compagnies d’électricité et l’ouverture du secteur à la concurrence. Chacune de ces réformes a sa propre histoire.

Régulation. La régulation a été la plus populaire des réformes, environ 70 % des pays en développement ayant établi des entités de régulation quasi indépendantes pour superviser la détermination des prix et le contrôle de la qualité du service. Si beaucoup se sont dotés de cadres juridiques robustes, la pratique de la régulation laisse beaucoup à désirer. À titre d’exemple, alors que presque tous les pays ont conféré à leur organe de régulation une autorité légale sur la fonction critique de fixation des tarifs, cette autorité est régulièrement remise en cause par l’administration dans un tiers des cas. Et bien que trois pays sur quatre aient adopté des règles satisfaisantes sur la qualité du service, celles-ci ne sont appliquées véritablement que dans la moitié des cas étudiés.

Privatisation. Grâce à l’adoption généralisée de l’approche des projets indépendants de production d’électricité, jusqu’à 40 % des nouvelles capacités de production établies dans le monde en développement depuis 1990 sont attribuables au secteur privé (ce qui est remarquable), même dans les pays à faible revenu. Cela dit, la privatisation des sociétés de distribution s’est révélée nettement plus ardue. Les marchés d’Amérique latine ont été à l’avant-garde de la première vague de privatisations à la fin des années 90, mais il n’y a guère eu d’incitation à poursuivre sur cette lancée. Là où les sociétés de distribution ont été privatisées, les pays étaient plus susceptibles d’adopter des tarifs propres à assurer le recouvrement des coûts. De nombreuses sociétés privatisées atteignent aussi des niveaux d’efficacité élevés ; et elles rivalisent de performance avec la meilleure moitié des compagnies publiques. Indépendamment de la nature de leurs capitaux, les compagnies d’électricité les plus efficaces ont adopté de meilleures pratiques de gouvernance et de gestion, notamment des méthodes d’information financière transparentes, des procédures de recrutement privilégiant le mérite et des systèmes informatiques modernes.

Restructuration. La plupart des pays en développement ont conservé des sociétés nationales d’électricité intégrées verticalement qui fonctionnent comme des monopoles. Seul un pays sur cinq a procédé au dégroupage à la fois vertical et horizontal de sa compagnie d’électricité, afin de dissocier la production du transport et le transport de la distribution, ce qui a donné lieu à la multiplication des sociétés de production et de distribution. La restructuration est conçue principalement comme un tremplin vers des réformes plus approfondies, et les pays qui ne sont pas allés plus loin n’ont pas vu d’impact significatif d’une manière générale. En effet, la restructuration de réseaux électriques très étroits et/ou mal gouvernés — comme ceux de nombreux pays d’Afrique subsaharienne — peut être contre-productive en ce sens qu’elle réduit l’échelle et accroît la complexité des opérations.

Concurrence. Durant les 25 dernières années, un seul pays en développement sur cinq a pu établir un marché de gros de l’électricité dans lequel les producteurs ont la latitude de vendre directement leur production à une grande diversité de consommateurs. Ce type de marché se trouve essentiellement en Amérique latine et en Europe de l’est, où les pays concernés ont su tirer profit d’une allocation plus efficace des moyens de production, mais ont le plus souvent dû introduire de nouvelles mesures incitatives pour mobiliser des investissements suffisants dans les nouvelles capacités de production. Une liste impressionnante de conditions structurelles, financières et réglementaires à remplir préalablement à la mise en place des marchés de l’électricité empêche la majeure partie des autres pays en développement d’opérer la transition voulue pour suivre la même trajectoire. Une telle transition est rarement possible, à moins que les réseaux électriques n’atteignent une taille de l’ordre de 3 gigawatts et un chiffre d’affaires d’environ 1 milliard de dollars dans le segment de gros. Pour les pays qui n’en sont pas encore là, la participation à un marché régional peut offrir bon nombre d’avantages dans ce secteur.

Incidence sur les politiques publiques. Les principaux enseignements à tirer de cette étude sont les suivants :

L’électricité est un enjeu politique. La mise en œuvre de réformes axées sur le marché dans le secteur de l’électricité présente des défis d’ordre politique. Beaucoup de pays ont annoncé des réformes qui n’ont pas abouti au bout du compte, et certains autres ont adopté des réformes qui ont par la suite été remises en cause. De fait, les réformes du secteur de l’électricité ont été les plus prospères dans les pays qui avaient déjà largement épousé une idéologie de marché et dont les systèmes politiques étaient basés sur la déconcentration du pouvoir. Certes, les promoteurs de la réforme ont souvent joué un rôle crucial pour faire avancer le processus de changement, mais l’adhésion d’un plus grand nombre de parties prenantes s’est révélée tout aussi importante pour soutenir les mesures à plus long terme. Dans le cas de la République dominicaine par exemple, un programme de réforme de grande envergure fondé sur le marché a été adopté dans un environnement politique peu favorable et un contexte macroéconomique mouvementé, ce qui a conduit, au bout du compte, à la renationalisation des compagnies d’électricité.

Les conditions de départ sont importantes. Les réformes axées sur le marché sont complexes et présupposent un réseau électrique déjà largement développé, bien gouverné et financièrement viable. De manière générale, les pays qui ont démarré leur processus de réforme de cette position avantageuse ont obtenu des résultats plutôt positifs. Mais ceux qui s’y sont aventurés avant d’avoir établi ces conditions de base ont connu une trajectoire plus tortueuse, leurs résultats ne correspondant souvent pas aux attentes. De ce fait, ces réformes ont donné des résultats nettement meilleurs dans des pays à revenu intermédiaire relativement développés comme la Colombie, le Pérou ou les Philippines que dans des milieux plus difficiles tels que le Pakistan ou l’État indien d’Odisha. Au Pérou par exemple, le secteur de l’électricité était complètement restructuré en 1994 ; et la participation privée avait augmenté considérablement dans la production, le transport et les réseaux de distribution en zone métropolitaine, pour atteindre environ 16 milliards de dollars en 20 ans. En outre, la création d’un organe de régulation efficace et la constitution d’établissements de vente en gros de l’électricité ont contribué à porter les performances du secteur aux niveaux de référence et permis une diminution considérable du coût de l’énergie.

Il n’existe pas de solution universelle. La réforme du secteur de l’électricité est un moyen d’atteindre un but particulier. Ce qui importe en définitive, ce sont de bons résultats pour le secteur, et il peut y avoir différents moyens d’y parvenir. Certains des pays en développement les plus performants en matière d’électricité ont intégralement mis en œuvre des réformes axées sur le marché, tandis que d’autres ont conservé une entreprise publique dominante et compétente guidée par de solides objectifs d’action, en confiant au secteur privé un rôle plus progressif et ciblé. Cette réalité illustre l’importance d’une plus grande pluralité d’approches à l’avenir. Au Viet Nam par exemple, les pouvoirs publics avaient essentiellement pour objectif d’assurer l’accès de tous à l’électricité et l’expansion rapide de la capacité de production pour parvenir à la sécurité énergétique dans une économie en croissance rapide. Ces objectifs ont pu être réalisés grâce au rôle dynamique joué par les compagnies publiques, complété par l’adoption sélective et progressive de réformes axées sur le marché et par des investissements privés ciblés.

Les objectifs ont évolué. S’il suffisait auparavant de tendre vers la sécurité énergétique et la viabilité financière, actuellement, les pays ont des objectifs stratégiques plus ambitieux pour le XXIe siècle, à savoir assurer l’accès universel et décarboniser la fourniture d’électricité. La réforme des marchés peut aider à améliorer l’efficacité globale et la viabilité financière du secteur de l’électricité, et à créer un climat plus favorable à l’investissement. Cependant, elle ne peut pas — en soi — répondre à ces aspirations sociales et environnementales. Des politiques complémentaires sont nécessaires pour orienter et encourager les investissements spécifiques nécessaires. Au Maroc par exemple, un ambitieux programme de transposition à plus grande échelle de l’exploitation des énergies renouvelables a été mis en œuvre par la création d’une nouvelle institution opérant parallèlement à la compagnie historique, avec pour mission spécifique d’orienter l’investissement privé vers la réalisation des objectifs stratégiques du Royaume.

La technologie perturbe. L’innovation rapide dans le secteur de l’électricité transforme le paysage institutionnel par l’effet combiné de l’exploitation des énergies renouvelables, des accumulateurs et des réseaux numérisés. Ce qui était auparavant un secteur de réseau hautement centralisé est de plus en plus contesté par des acteurs décentralisés. Il s’agit de nouveaux entrants et de consommateurs qui peuvent avoir la capacité de produire leur propre électricité et/ou d’ajuster leur demande en réponse aux signaux du marché. L’incidence ultime de ces évolutions sur l’organisation du secteur de l’électricité dépendra de la mesure dans laquelle les organes de régulation favorisent l’ouverture des marchés à de nouveaux acteurs et réaménagent les incitations destinées aux opérateurs en place pour les encourager à adopter des technologies innovantes.

En somme, il ressort des expériences des pays en développement qui ont cherché à améliorer les performances de leur secteur de l’électricité durant les 25 dernières années une image nuancée. S’appuyant sur la masse de données historiques recueillies, et prenant en compte les nouvelles tendances technologiques, le présent rapport offre un nouveau cadre de référence pour la réforme du secteur de l’électricité qui est fondé sur le contexte, axé sur les résultats et défini sur la base des différentes solutions disponibles.

Le rapport intégral en anglais peut être consulté ici.

Thierry Barbaut et Karim Ndiaye de l'entreprise Meridiam sur la centrale photovoltaïque de Ten Merina au Sénégal
Thierry Barbaut et Karim Ndiaye de l’entreprise Meridiam sur la centrale photovoltaïque de Ten Merina au Sénégal

Biennale de Luanda

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, participera à la Biennale de Luanda qui se déroulera du 18 au 22 septembre dans la capitale de l’Angola et qui réunira des responsables gouvernementaux, des représentants de la société civile, d’organisations internationales, ainsi que des artistes et des scientifiques du continent africain comme de la diaspora.

La Directrice générale participera à l’ouverture de la Biennale aux côtés de João Manuel Gonçalves Lourenço, Président de l’Angola, d’Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali, de Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union africaine, et de Denis Mukwege, Prix Nobel de la paix 2018.

Les présidents de la République du Congo et de la Namibie doivent aussi participer à cette première édition de la Biennale de Luanda qui sera organisée autour de trois axes :

1. Forum des partenaires – Alliance pour l’Afrique. Créée en 2018 par l’UNESCO, l’Alliance mobilise des donateurs, des entreprises des secteurs public et privé, ainsi que des organisations régionales et internationales autour de projets de développement durable en Afrique. Ceux-ci concernent un large éventail de domaines relevant du mandat de l’UNESCO, notamment la préservation du patrimoine et le soutien aux médias libres et pluralistes ;

2. Forum d’idées ; Forum des jeunes ; Forum des femmes. Il s’agit de trois plates-formes de réflexion sur l’avenir de l’Afrique, axées sur la diffusion de bonnes pratiques et de solutions pour la prévention des crises, ainsi que sur la résolution et l’atténuation des conflits ;

3. Festival des cultures. Mise en valeur de la diversité culturelle des pays africains et de la diaspora africaine.

Né d’un partenariat entre l’Angola, l’Union africaine et l’UNESCO, le Forum est conçu pour promouvoir la prévention de la violence et le règlement des conflits en facilitant les échanges culturels en Afrique et au sein de la diaspora africaine, ainsi que le dialogue intergénérationnel et l’égalité des sexes. Il s’agit de nourrir la réflexion et de faciliter la diffusion d’œuvres artistiques, d’idées et de connaissances relatives à la culture de la paix. Il s’inspire de la Charte de la renaissance culturelle africaine adoptée en 2006.

Au cours de sa visite en Angola, la Directrice générale de l’UNESCO signera également un accord de partenariat en vue de la création d’un programme national de doctorat en science, technologie et innovation, visant à former 160 doctorants d’ici 2020. Le projet s’inscrit dans le cadre d’un partenariat plus large visant à renforcer les capacités éducatives, scientifiques et culturelles de l’Angola.

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Plus d’informations sur le Forum: https://fr.unesco.org/biennaleluanda2019

Les journalistes souhaitant couvrir la Biennale sont invités à demander une accréditation en ligne : https://ciam.gov.ao/credenciamento/

Open innovation avec African Digital Story

African Digital Story
African Digital Story

Kinshasa Digital Week et Publicis s’associent pour booster l’Open Innovation en Afrique francophone avec le soutien de la Présidence de la RDC

  • Fort du succès rencontré lors de ses deux premières éditions, le plus grand rassemblement tech de RDC s’allie au géant mondial de la publicité pour connecter grands groupes et innovateurs africains
  • Une initiative qui s’inscrit dans le cadre du nouveau plan national du numérique dévoilé par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi

Kinshasa, le 6 septembre 2019 — Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, a annoncé lui-même à l’occasion de la cérémonie de lancement de l’atelier de validation du Plan National du Numérique de la RD Congo “Horizon 2025, sa volonté de voir se tenir un sommet sous régional sur le Digital en 2020.

Cet évènement sera dénommé « AFRICA DIGITAL STORY – SOMMET 2020 », se tiendra à l’Hôtel Pullman de Kinshasa du 16 au 17 avril 2020 en collaboration avec la Présidence de la République, Congo Tech Network et CMCT TCG.

Suite à l’engouement généré par les premières éditions de la Kinshasa Digital Week, dont la dernière en date a réuni 1500 visiteurs dont 300 entreprises et startups autour de la thématique de l’innovation sur le continent africain, Publicis et Kinshasa Digital Week ont mis en place un partenariat stratégique visant à étendre ces bonnes pratiques à l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest, soit l’ensemble du territoire francophone du continent africain.

Soutenu par des acteurs tech de premier plan au niveau global tels que Facebook, Canal+ et le Group Vivendi Africa ainsi que par les présidences de la RDC, du Bénin et du Gabon, African Digital Story se rendra successivement à Brazzaville (République du Congo), Cotonou (Bénin), Douala (Cameroun), Libreville (Gabon) et Lubumbashi (RDC) en novembre et décembre 2019, avec un sommet régional prévu à Kinshasa les 16 et 17 avril 2020. L’objectif est assumé : promouvoir l’Open Innovation et connecter grands groupes et startups.

« Notre ambition est de rassembler 1000 à 2000 innovateurs, corporates et décideurs dans une douzaine de pays africains d’ici 2021, et ainsi devenir le principal organisateur d’événements dédiés à l’Open Innovation sur le continent »déclare Didier Aplogan, Directeur Afrique centrale et de l’Ouest de Publicis. « Nous avons la ferme conviction que la transformation digitale de l’Afrique passera par une collaboration efficace de ces différents acteurs, ainsi qu’entre pouvoirs publics et secteur privé. »

« Nous avons également mis en place une plateforme d’Open Innovation panafricaine pour permettre aux alliances formées lors de ces événements de rendre leur collaboration effective immédiatement » ajoute Thomas Strouvens, fondateur de Kinshasa Digital Week. « Pas moins de 18 agences de développeurs, académies de formation de développeurs et autres Tech Hub africains y seront connectés en permanence et prêts à accompagner les grands groupes et PME africaines dans leurs différents challenges. Ce programme est déjà soutenu par plus de 40 entreprises de premier plan à l’échelle planétaire et ne demande qu’à poursuivre son développement. »

 « La RDC souhaite s’affirmer en tant qu’acteur majeur de l’évolution du digital sur le continent africain, c’est pourquoi nous sommes fiers de soutenir cette démarche visant à connecter jeunes acteurs innovants et grandes structure traditionnelles dans nos régions », conclut Dominique Migisha, Conseiller Spécial du Président de la RDC en charge du numérique.

        Programme d’African Digital Story : Lubumbashi – 15 et 16 novembre –  co-organisé par: Cinolu Libreville – 22 et 23 novembre –  co-organisé par: Sing Cotonou – 29 et 30 novembre – co-organisé par: Idée.O Consulting Brazzaville – 6 et 7 décembre  –  co-organisé par: OsianeDouala –  TBC :  co-organisé par Active Space  

Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.africandigitalstory.com

Open innovation avec African Digital Story
Open innovation avec African Digital Story

L’Afrique à l’honneur à la Biennale internationale de l’art d’Istanbul

La 16è édition de la Biennale internationale d’Istanbul ouvre ses portes dès ce samedi 14 septembre jusqu’au 10 novembre au centre de la plus grande ville de Turquie. Istanbul sera de ce fait la capitale mondiale de l’art et de la culture. Une culture venue des sept continents et l’Afrique est fortement représentée.  

«Parmi les grands rendez-vous internationaux de l’art contemporain, la Biennale d’Istanbul occupe une place de choix. Elle est très importante, parce qu’elle a lieu dans une métropole où beaucoup d’artistes habitent. Cela donne une scène artistique très vivante et des connexions avec le monde entier» souligne Franck Odjokume artiste Béninois présent à la Biennale.

Comme à son habitude, la Biennale d’Istanbul mettra en lumière des artistes en provenance de pays rarement représentés. Plus de 90 nations se retrouvent cette année avec plus de 10.000 visiteurs. Des expositions d’art contemporain seront disséminées un peu partout dans la ville, dans les musées, palais et les rues. L’art contemporain africain qui s’inspire aussi bien des traditions du continent que des réalités urbaines contemporaines de l’Afrique sera abondamment représenté. Un art caractérisé par des techniques et des supports variés comme la peinture et la sculpture, faites en matériaux de récupération.

Les artistes africains se font leur place.

Avec de nouveaux pavillons et une grande visibilité dans les expositions internationales, le continent africain sera présent en force à la plus importante biennale d’art contemporain de Turquie et elle imposera ses thématiques. Istanbul, une ville sublime à laquelle les plasticiens du continent y sont de mieux en mieux représentés (Madagascar, Mozambique, Côte d’Ivoire, Zimbabwe, Seychelles, Ghana, Afrique du Sud, Cameroun…). Il sera possible d’y admirer en particulier, le travail de deux femmes Zimbabwéennes : Georgina Maxim et Kudzanai-Violet Hwami. Les broderies et les vêtements traditionnels des deux femmes sont le fruit d’un long et patient travail de couture à partir de vêtements déjà portés, déconstruits et reconstitués de manière à évoquer l’histoire de celle qui les a portés. «Artistes et amateurs aimeraient voir une institution publique fixer le travail des artistes dans le pays» indique Manuel Ikunga, spécialiste de l’art contemporain africain.

Un art en nette évolution

La popularité croissante de l’art contemporain africain peut se traduire doublement : beaucoup d’œuvres ont ainsi quitté le continent, achetées par des collectionneurs ou exposées dans les musées d’Europe et aux Etats-Unis d’Amérique.  

Le patrimoine culturel est l’une des matières premières du développement économique de l’Afrique. Pour ce faire, les musées africains jouent un rôle actif dans sa conservation.

L’Afrique détient donc un patrimoine culturel aux origines et influences diverses, enraciné dans une profondeur millénaire. Cependant, pour des raisons multiples, ce capital culturel est peu valorisé et souvent menacé de dégradation ou de disparition.

Une présence muséistique diversifiée

L’Afrique compte à ce jour, une centaine de musées et plusieurs représentants de ces lieux de la culture sont déjà présents à Istanbul. Ces musées ont évolué avec le temps. Les buts poursuivis sont ceux de donner aux touristes, des éléments ethnographiques pour mieux comprendre l’Afrique et ses régions respectives, de garder pour les chercheurs et les curieux certains objets des cultures autochtones appeler à disparaître ou à dégénérer et enfin, conserver pour les peuples des différentes régions des témoins, des traditions et de l’effort fait par leurs ancêtres pour s’adapter aux milieux et aux conditions de vie locales.

L’Afrique dispose d’un patrimoine énorme. Le Palais Bafut à l’Ouest du Cameroun, célèbre depuis le XIXè siècle. Il est désormais en voie d’extinction car, la plupart des cases sont en ruines. Malheureusement, les rares cases Obus encore existantes et celles que l’on peut localiser se retrouvent dans le Canton de Pouss, plus précisément dans les villages de Mourla et de Gaya et à Maga dans l’extrême-Nord du Cameroun.

Même constat à Tombouctou au Mali, Gagnoa en Côte d’Ivoire ou à Göbekli Tepe dans la province de Sanliurfa en Turquie. Ces lieux sont de rare témoignage de la puissance de la culture.

Pendant trois mois, la Biennale d’Istanbul va mettre en valeur la culture et l’art mondial.

Objets d’art exposé à Istanbul. Ici une boîte de miracle Baoule de Côte d’Ivoire
Objets d'art exposé à Istanbul. Ici une boîte de miracle Baoule de Côte d'Ivoire
Objets d’art exposé à Istanbul. Ici une boîte de miracle Baoule de Côte d’Ivoire

Prix Carmignac du photojournalisme 11ème édition

Prix Carmignac
Prix Carmignac

La 11ème  édition du Prix Carmignac du Photojournalisme est consacrée à la République démocratique du Congo (RDC) et aux enjeux humains, sociaux et écologiques qu’elle affronte aujourd’hui.

Communiqué de presse ici

Actualités du Prix ici

Le Prix Carmignac du Photojournalisme entend soutenir la production d’un projet journalistique et photographique qui documente ces réalités complexes, mais aussi les raisons d’espérer pour les 90 millions d’habitants de la République démocratique du Congo, dont 60 % ont moins de 20 ans : initiatives dans l’éducation et la santé, actions de préservation de la faune, et luttes contre les trafics, la corruption et la mainmise de quelques individus et des multinationales sur les exploitations minières.

En 2009, face à une crise des médias et du photojournalisme sans précédent, Édouard Carmignac crée le Prix Carmignac du photojournalisme pour aider les photographes sur le terrain. Dirigé par Emeric Glayse, le Prix Carmignac du photojournalisme soutient, chaque année, la production d’un reportage photographique et journalistique d’investigation sur les violations des droits humains dans le monde et les enjeux environnementaux et géostratégiques qui y sont liés.. Sélectionné·e par un jury international, le·la lauréat·e reçoit une bourse de 50 000 € lui permettant de réaliser un reportage de terrain de 6 mois avec le soutien de la Fondation Carmignac qui finance, à son retour, une exposition itinérante et l’édition d’un livre monographique.

Date limite d’envoi des dossiers :

Mercredi 16 Octobre 2019 à minuit (GMT) sur ce lien

Prix Carmignac
Prix Carmignac

Expertise France « Bilan et perspectives 2018, 2019 »

Expertise France
Expertise France

Agence publique, Expertise France est un acteur clé de la coopération technique internationale.

Elle conçoit et met en œuvre des projets qui renforcent durablement les politiques publiques dans les pays en développement et émergents. Gouvernance, sécurité, climat, santé, éducation… Elle intervient sur des domaines clés du développement durable et contribue, aux côtés de ses partenaires, à la concrétisation de l’Agenda 2030. Dans « Bilan & perspectives 2018-2019 », son dernier rapport annuel, (re)découvrez l’agence, son métier et ses projets !

Télécharger le rapport annuel d’Expertise France

Humanitaire, développement et paix en synergie

Humanitaire Développement
Crédit photo Thierry BARBAUT - Sénégal Casamance 2019

Par Franck Bousquet de la Banque Mondiale

Le fléau mondial de la fragilité, des conflits et de la violence continue de faire des millions de victimes et menace à la fois le développement et la paix. Face à cette situation, un consensus mondial sans précédent s’impose au plus haut niveau : la collaboration entre les acteurs œuvrant pour la paix, la sécurité et le développement — peu habitués à travailler de concert — doit devenir la « nouvelle norme »  pour relever ensemble le défi posé par les situations de fragilité, de conflit et de violence.

Les chiffres militent pour une action urgente. L’ampleur des conflits violents n’a jamais été aussi importante depuis 30 ans et plus de 70 millions de personnes sont déracinées à travers le monde, deux fois plus qu’il y a seulement 20 ans. Et alors que l’extrême pauvreté recule à l’échelle mondiale, la tendance s’inverse dans les pays en situation de fragilité, de conflit ou de violence. D’ici à 2030, si rien ne change, près de la moitié des personnes les plus pauvres du monde vivront dans des régions en proie aux conflits. Pour un acteur du développement tel que le Groupe de la Banque mondiale, s’attaquer au problème de la fragilité, des conflits et de la violence est une mission prioritaire.

La semaine dernière, lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU (a) consacrée à la consolidation et à la pérennisation de la paix, j’ai eu l’occasion de présenter la première stratégie institutionnelle du Groupe de la Banque mondiale sur les problèmes posés par la fragilité, les conflits et la violence. La session était axée sur la priorité du secrétaire général de l’ONU consistant à renforcer les partenariats pour pérenniser la paix, en particulier dans le contexte de transitions après des opérations de maintien de la paix. Dans mon allocution (a), j’ai souligné la complémentarité de la démarche de développement à long terme du Groupe de la Banque mondiale pour répondre au problème de fragilité, de conflits et de violence. Celle-ci fait partie intégrante de notre stratégie et nous y consacrons déjà des investissements par l’intermédiaire de l’IDA. Le Cadre de partenariat entre le Groupe de la Banque mondiale et l’ONU pour les situations de crise est un exemple concret de cette démarche. Il nous a aidés à renforcer notre coopération dans plus de 40 pays.

La session du Conseil de sécurité s’inscrivait dans la droite ligne du soutien vigoureux apporté début juillet par le G7 à ces enjeux. Dans leur déclaration intitulée Lutter contre les fragilités et prévenir les crises dans les pays en développement, les membres du G7 ont souligné l’importance des leviers d’action mis en avant par notre directrice générale Kristalina Georgieva, au nom de la Banque mondiale : renforcer la légitimité et la responsabilisation des institutions publiques dans les contextes de fragilité, de conflit et de violence ; lutter contre les principaux facteurs de fragilité en donnant la priorité aux investissements dans la bonne gouvernance, la création d’emplois — notamment pour les jeunes —, l’égalité des sexes et la lutte contre le changement climatique ; agir pour prévenir les conflits et renforcer les partenariats garantissant la cohérence des dimensions d’action humanitaire, de paix et de développement.« Un consensus mondial sans précédent s’impose au plus haut niveau : la collaboration entre les acteurs œuvrant pour la paix, la sécurité et le développement — peu habitués à travailler de concert — doit devenir la “nouvelle norme” pour relever ensemble le défi posé par les situations de fragilité, de conflit et de violence. »

Franck Bousquet

Franck BousquetDirecteur principal de la cellule Fragilité, conflit et violence à la Banque mondiale

Un communiqué conjoint du G7 et du G5 sur le Sahel a par ailleurs fortement insisté sur le rôle majeur du Groupe de la Banque mondiale au Sahel où, en partenariat étroit avec d’autres acteurs, nous avons contribué à investir 6,7 milliards de dollars dans des zones en proie à l’insécurité. Parallèlement à un appel à l’intensification des efforts dans le Sahel, le communiqué a apporté un ferme soutien à notre stratégie relative à la fragilité, aux conflits et à la violence ainsi qu’à la réussite de la dix-neuvième reconstitution des ressources de l’IDA (IDA-19), l’institution du Groupe de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres, ce qui nous permettrait d’accentuer notre lutte contre la fragilité.

La première stratégie du Groupe de la Banque mondiale destinée à remédier aux facteurs de fragilité, de conflit et de violence, en cours d’élaboration, met l’accent sur quatre domaines clés : la prévention en s’attaquant aux causes profondes de la fragilité, le maintien de l’engagement dans les zones touchées par les conflits en liaison avec les partenaires humanitaires et les Nations Unies, l’aide aux pays en transition pour sortir de la fragilité, et le soutien aux réfugiés et aux communautés d’accueil. 

Cette approche se traduisait déjà dans IDA-18, qui a doublé le volume des ressources de l’IDA allouées aux situations de fragilité, de conflit et de violence pour les porter à 14 milliards de dollars — un montant sans précédent mobilisé par le Groupe de la Banque mondiale. IDA-18 a également marqué un tournant en orientant l’action de l’Association dans de nouvelles voies, en particulier le soutien au secteur privé qui fournit la majorité des emplois dans les contextes de fragilité. Cette approche stratégique est totalement en phase avec les priorités d’IDA-19 et avec l’augmentation générale de capital, afin de maximiser l’impact du Groupe dans les pays à revenu faible et intermédiaire.

Nous venons de terminer la première phase des consultations sur notre stratégie en matière de fragilité, conflit et violence. En trois mois, nous avons recueilli l’avis de plus de 1 400 parties prenantes dans 85 pays et territoires, lors de réunions en présentiel, au moyen d’un questionnaire en ligne, par courrier électronique et sur les réseaux sociaux. Le vif intérêt et l’appui manifeste de l’ensemble des partenaires et parties prenantes nous motivent encore davantage à élaborer une stratégie qui confortera encore la détermination de notre institution à relever le plus grand défi du monde : mettre fin à l’extrême pauvreté et bâtir une prospérité partagée.

Humanitaire Développement
Crédit photo Thierry BARBAUT – Sénégal Casamance 2019

Yalta

‘Yalta’ des goûts, des couleurs et des hashtags : vous êtes #af19 ou #EEF2019? Calés sur les mêmes dates, à peine le temps de boucler la valise, deux maousses raouts pour voir le monde très différemment. Troisième voie non-alignée, les Québécois avec le #forumae d’Amina Gerba, M.B.A., C.Q.

La fin de l’hiver au Cap ou bien celle de l’été à Vladivostok, choses à vivre en grand écart géopolitique, avec le World Economic Forum pour l’Afrique d’un côté et l’Eastern Economic Forum de l’autre.

Pour visualiser les deux planètes et comprendre l’irréconciliable beauté du divers, on observe les thèmes annoncés et plus encore les « partenaires », ici l’escouade libérale en pleine urticaire de responsabilité durable face au ‘continent du futur’, là-bas l’armée des costauds russes bien décidés à ne pas laisser l’ordre global aux mains des softies.

Côté réjouissances, Le Cap aligne ses vins, ses paysages édéniques et des cafés transgenres. A Vladivostok, les conférenciers pourront suivre un concours de beauté ‘charme-oriental’ et surtout assister au tellurique bang-bang d’arts martiaux mixtes entre Polina et Lyubomira, dite La Lionne.

Qualité de l’eau : une crise invisible

La détérioration de la qualité de l’eau réduit la croissance économique d’un tiers dans certains pays

 Le monde est confronté à une invisible crise de la qualité de l’eau qui réduit d’un tiers la croissance économique potentielle des zones fortement polluées et menace le bien-être humain et environnemental : c’est la conclusion d’un rapport publié aujourd’hui par la Banque mondiale sous le titre Quality Unknown : The Invisible Water Crisis(Qualité inconnue : l’invisible crise de l’eau).

À l’aide de nouvelles données et méthodes, cette étude démontre comment la conjonction de bactéries, d’eaux usées et de produits chimiques et plastiques peut extirper l’oxygène de l’approvisionnement en eau et transformer l’eau en poison pour les êtres humains et les écosystèmes. Afin d’apporter un éclairage sur la question, la Banque mondiale a constitué la plus grande banque de données au monde sur la qualité de l’eau à partir de données relevées sur le terrain dans des stations de contrôle, au moyen de techniques de télédétection et selon le processus d’apprentissage automatique.

Selon le rapport, le manque d’eau potable réduit la croissance économique d’un tiers. Ses auteurs demandent que l’on accorde, au plan mondial, national et local, une attention immédiate à ces dangers qui menacent aussi bien les pays développés que les pays en développement.  

« L’eau propre est un facteur essentiel de croissance économique. La détérioration de la qualité de l’eau entrave la croissance économique, aggrave les problèmes sanitaires, réduit la production de denrées alimentaires et exacerbe la pauvreté dans de nombreux pays », constate David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale« Les pouvoirs publics doivent prendre d’urgence des mesures pour lutter contre la pollution de l’eau de sorte que les pays puissent croître plus rapidement de manière équitable et durable sur le plan environnemental. »

Lorsque la demande biochimique en oxygène — mesure de la quantité de pollution organique qui se trouve dans l’eau et mesure indirecte de la qualité globale de l’eau — dépasse un certain seuil, la croissance du PIB des régions situées en aval subit une baisse pouvant atteindre un tiers en raison des répercussions sur la santé, l’agriculture et les écosystèmes.

L’azote est l’une des principales causes de la mauvaise qualité de l’eau : répandu sous forme d’engrais sur les terres agricoles, il finit sa course dans les rivières, les lacs et les océans où il se transforme en nitrates. Les enfants exposés aux nitrates dès leur plus jeune âge souffrent de problèmes de croissance et de développement cérébral qui ont des répercussions sur leur santé et, plus tard, sur leur capacité à gagner leur vie à l’âge adulte. Le ruissellement et le déversement dans l’eau de chaque kilogramme d’engrais azoté supplémentaire par hectare sont susceptibles de relever dans une proportion pouvant aller jusqu’à 19 % le niveau de retard de croissance chez les enfants et de réduire de quelque 2 % leurs revenus à l’âge adulte en comparaison des enfants non exposés à ces produits.

Le rapport constate aussi que les rendements agricoles diminuent sous l’effet de l’augmentation de la salinité de l’eau et des sols résultant de sécheresses plus intenses, d’ondes de tempête et de l’accroissement de l’extraction d’eau. La quantité de nourriture que l’humanité perd chaque année à cause des eaux salées permettrait de nourrir 170 millions de personnes.

Le rapport recommande aux pays de prendre diverses mesures pour améliorer la qualité de l’eau : politiques et normes environnementales ; évaluation exacte des charges polluantes ; systèmes efficaces d’application de la réglementation ; infrastructures de traitement des eaux facilitées par des mesures d’incitation en faveur de l’investissement privé ; communication d’informations fiables et exactes aux ménages pour encourager la participation citoyenne ; etc.

Télécharger le rapport (a)

N.B. Financé en partie par le Partenariat mondial pour la sécurité de l’eau et l’assainissement (GWSP), fonds fiduciaire rassemblant plusieurs bailleurs de fonds basé au sein du Pôle mondial d’expertise en Eau de la Banque mondiale, le rapport peut être téléchargé à l’adresse worldbank.org/qualityunknown.

corvée deau en RDC
Corvée eau en RDC République Démocratique du Congo

2e édition de « Future Stars »

Arsenal et WorldRemit lancent la deuxième édition de Future Stars

Deux entraîneurs de football communautaire, un homme et une femme, participeront à un programme d’entraînement exclusif avec les entraîneurs d’Arsenal Football Development à Londres.

WorldRemit, le service de transfert d’argent en ligne, et Arsenal, offrent à un entraîneur et une entraîneuse de football du continent  africain ou d’Amérique la chance d’assister à un programme d’entraînement exclusif avec les entraîneurs d’Arsenal Football Development à Londres.

Cette seconde édition du programme  « Future Stars » a été développée par WorldRemit et Arsenal pour célébrer l’impact positif que les entraîneurs de football locaux ont sur leurs communautés, en aidant les enfants qu’ils forment à développer des compétences de vie à la fois sur et en dehors du terrain.

 « Future Stars » est libre et ouvert aux entraîneurs des jeunes équipes (moins de 16 ans) de toute l’Afrique et des Amériques. WorldRemit parrainera deux gagnants, un homme et une femme, qui s’envoleront pour Londres pour un programme d’entraînement personnalisé avec les entraîneurs d’Arsenal Football Development. Dans le cadre de ce programme, 20 entraîneurs présélectionnés seront récompensés avec des maillots d’Arsenal pour leur équipe de jeunes.

Postulez dès maintenant

Les inscriptions sont désormais ouvertes sur www.futurestars.worldremit.com  ou via un chatbot sur la page Facebook de WorldRemit jusqu’au 4 septembre 2019. Pour participer, les entraîneurs ont simplement besoin de remplir un court formulaire de demande expliquant pourquoi ils méritent de vivre cette expérience unique de formation et comment ils l’utiliseraient pour construire un héritage durable de changement positif à travers le football.

Comment ça marche

  1. Parmi les candidatures en ligne, 20 entraîneurs seront présélectionnés pour recevoir des maillots d’Arsenal pour leurs équipes. Les candidats seront évalués en fonction des critères suivants par un panel de juges, dont Catherine Wines, cofondatrice de WorldRemit ; Simon McManus, entraîneur-chef chez Arsenal Football Development ; et Marc Thorogood, Business Manager chez Arsenal Football Development.

Critères de sélection :

  • L’engagement de l’entraîneur à améliorer la vie de sa communauté.
  • L’impact de l’entraîneur sur les jeunes de sa communauté.
  • La force de la proposition de l’entraîneur de transmettre la plus-value de son entraînement à son retour.
  • Sur la liste restreinte des 20, le jury sélectionnera huit entraîneurs comme finalistes, soit quatre hommes et quatre femmes.
  • Les histoires des huit finalistes seront partagées sur www.futurestars.worldremit.com et les gagnants seront choisis en fonction d’un vote du public sur le site Web.

Andrew Stewart, directeur général pour le Moyen-Orient et l’Afrique chez WorldRemit, a déclaré : « Nos clients travaillent dur chaque jour pour envoyer de l’argent chez eux pour soutenir leurs communautés. Inspirés par eux, nous avons développé le programme Future Stars avec Arsenal pour mettre en lumière les entraîneurs de jeunes de différentes communautés qui utilisent leur passion pour le football pour construire un avenir meilleur pour les autres.

Le niveau de candidature pour le programme de l’année dernière a dépassé nos attentes. Nous sommes ravis de bâtir sur ce succès et de célébrer les contributions incroyables des entraîneurs masculins et féminins de toute l’Afrique et des Amériques. »

Simon McManus, entraîneur-chef d’Arsenal Football Development, a déclaré : « L’engagement communautaire a toujours été au cœur de tout ce que nous faisons et nous continuons à travailler dur pour promouvoir un plus grand niveau de participation au sport, tant dans le nord de Londres que dans le monde entier. »

« Le programme Future Stars vise à reconnaître les entraîneurs pour jeunes à travers l’Afrique et les Amériques qui rassemblent les communautés et changent des vies grâce au football. Nous sommes impatients de les célébrer et d’accueillir les deux entraîneurs gagnants pour s’entraîner avec nous à l’Emirates ! »

Le gagnant des Future Stars l’an dernier était Hamisi Mohamed de la Young Talents Soccer Academy. Hamisi a fondé Young Talents, une académie mixte en dehors de Nairobi, au Kenya, pour rassembler les jeunes membres de sa communauté et les aider à éviter de tomber dans le tribalisme, l’abus de drogues et la criminalité. 

Hamisi a déclaré : « S’entrainer avec Arsenal Football Development a été l’occasion d’une vie. Pour ma propre formation, j’ai été ravi d’entendre parler de la philosophie d’entraînement d’Arsenal et de la manière dont il peut réunir des équipes de tous niveaux. L’échange d’idées et de pratiques est bénéfique pour les deux parties et conduit à un niveau plus élevé du football au niveau local. Bonne chance aux Future Stars de cette année ! »

FIN

Le site Future Stars est ouvert pour les candidatures depuis mercredi 14 août et les candidatures seront acceptées jusqu’au mercredi 4 septembre 2019, 23h59 BST (heure d’été britannique)

À propos de WorldRemit

WorldRemit change la façon dont les gens envoient de l’argent. C’est facile – il suffit d’ouvrir l’application ou de visiter le site Web – plus d’agents, plus de files d’attente.

  • Envoyer de l’argent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, de 50 à 150 pays.
  • Plus de façons de recevoir de l’argent (mobile money, virement bancaire, retrait d’argent et recharge mobile).
  • Notre service clientèle primé est disponible pour aider 24/7.
  • Plus de 125 000 avis 5 étoiles pour notre application.
  • Soutenus par Accel, TCV et Leapfrog, les premiers investisseurs de Facebook, Netflix et Slack.

Le siège social mondial de WorldRemit se trouve à Londres, au Royaume-Uni, avec des bureaux aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud, à Singapour, aux Philippines, au Japon, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

À propos de Arsenal Football Club

Arsenal est l’un des principaux clubs de football dans le monde, avec une longue tradition de succès, de pensée progressive et de stabilité financière.

Le club a été fondé en 1886 à Woolwich, au sud de Londres, avant de s’installer à Highbury dans le nord de Londres en 1913. Nous avons déménagé à l’Emirates Stadium en 2006.

Arsenal a un impressionnant palmarès d’honneur : 13 fois champion de ligue anglaise, 13 fois vainqueur de la FA Cup, deux fois vainqueur de la coupe de la Ligue et une fois vainqueur de la Coupe des vainqueurs de coupe européenne (1994) et Coupe de la coupe européenne des foires (1970). De plus, Arsenal Women est le club anglais le plus titré du football féminin. Ils ont célébré leur 30e saison l’année dernière.

La Fondation Arsenal utilise la puissance du football et le nom d’Arsenal pour inspirer et soutenir les jeunes dans le nord de Londres et à travers le monde. La Fondation Arsenal recueille des fonds chaque année et travaille avec un certain nombre de partenaires clés, y compris Save The Children, Islington Giving, Willow et le Gunners’ Fund. Au niveau local, Arsenal, dans la Communauté, a mis en œuvre des programmes visant à obtenir des résultats sociaux positifs depuis plus de 30 ans.

Pour plus d’informations, veuillez visiter arsenal.com

L’essor de l’écosystème numérique congolais contribuera à l’émergence d’une économie forte

Congo Business Network a organisé un événement sur l’écosystème numérique congolais le 26 juillet 2019 à Kinshasa. Cette conférence a réuni les professionnels du numérique, notamment les ingénieurs, les entrepreneurs de commerce en ligne, les incubateurs, quelques responsables des banques et des sociétés de télécommunications, les start-ups tech, ainsi que la Présidence de la République qui a été représenté par le Cabinet du Conseiller Spécial sur le Numérique. Congo Digital reçoit dans cette interview Noel K. Tshiani, fondateur de Congo Business Network et Bonny Maya, directeur général de Tinda et eMart.cd. Ces deux personnes principales ont travaillé sur ce premier événement du réseau en République démocratique du Congo. 

Noel K. Tshiani, parlez-nous de votre parcours et présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plaît.

Noel K. Tshiani : Je suis originaire de la République démocratique du Congo, et j’ai vécu aux États-Unis depuis 1996, ce qui va faire 23 ans à la fin de cette année.

Concernant mes études académiques, j’ai trois diplômes de licence en finance, en marketing et en science politique. De plus, j’ai suivi une formation des cadres sur les marchés financiers et la gestion efficace des entreprises à la Wharton School en Philadelphie. J’ai également suivi une autre formation en entrepreneuriat à la Kauffman Foundation à New York.

Je suis actuellement président de Agere Global, une société de conseil en investissement et stratégie commerciale basée à New York.

Aussi, je suis le fondateur de Congo Business Network, un réseau international des professionnels et des entrepreneurs congolais. Sa mission est de connecter les entrepreneurs de la diaspora au monde des affaires au Congo.

Basé aux États-Unis depuis des années, que pouvez-vous nous dire de l’écosystème numérique en Amérique ?

Noel K. Tshiani : L’écosystème numérique en Amérique est composé de 5 acteurs majeurs : les start-ups, les fournisseurs de services Internet, les espaces de travail en commun, les incubateurs et les politiques publiques qui encouragent les initiatives entrepreneuriales.

Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft ne pourraient pas exister aujourd’hui sans un écosystème numérique qui fonctionne aux États-Unis, surtout à San Francisco et à New York, les deux villes principales au cœur de l’innovation et la tech en Amérique. La compétitivité numérique des États-Unis est le résultat de start-ups tech qui émergent dans un environnement florissant et qui sont capables de se développer en grandes entreprises dans un marché très concurrentiel (qui exige la démonstration d’une expertise pointue dans un secteur où dans une niche quelconque).

Les espaces de travail en commun ont rendu le coût de démarrage d’une start-up aujourd’hui en Amérique beaucoup plus abordable parce que les entrepreneurs n’ont pas à payer le coût de loyers élevés afin d’avoir un bureau juste pour commencer un business.

La République démocratique du Congo se trouve dans l’écosystème numérique avec plusieurs projets, connaissez-vous quelques acteurs tech qui font bouger cet espace au pays ?

Noel K. Tshiani : Il y a aujourd’hui plusieurs start-ups au Congo dans différents secteurs. On peut facilement trouver des start-ups à travers le pays (à Kinshasa, à Goma, et à Lubumbashi).MaxiCash, MEDpay, Eteyelo, Tinda et Ebutelo font partie des start-ups prometteuses. 

MaxiCash s’impose comme une solution de paiement pour les transactions financières. MEDpaysimplifie les paiements des soins de santé pour les membres de la famille. Tinda s’est spécialisédans le service de livraison de produits à domicile. Eteyelo a choisi de moderniser le secteur de l’éducation sur l’étendu du pays. Ebutelo est un logiciel de gestion intégré pour différents types d’entreprises en ligne comme les hôtels, les restaurants et le commerce de détail.

Avec une connaissance des entrepreneurs congolais ainsi que leurs projets dans le numérique, quelles sont les priorités pour vous afin de permettre la croissance des start-ups congolaises ?

Noel K. Tshiani : En tant que fondateur de Congo Business Network, je travaille avec de nombreuses start-ups et je parle avec leurs fondateurs pratiquement tous les jours. Ayant vécu et travaillé aux États-Unis pendant près de 23 ans, lorsque j’analyse l’écosystème start-up au Congo aujourd’hui, je conclus qu’il est au début dans presque tous les domaines. 

La priorité pour les entrepreneurs devrait se concentrer sur une formation appropriée en entrepreneuriat, la mise en place de plateformes professionnelles de base telles que les sites Internet, les brochures, la création de pages d’entreprise sur les réseaux sociaux et l’utilisation d’adresses électroniques professionnelles. Ces domaines fondamentaux constitueront une bonne base pour passer à des sujets avancés en entrepreneuriat.

J’ai également observé que la majorité d’entrepreneurs sont très faibles en stratégie commerciale, notamment en compétence marketing, surtout en marketing digital qui nécessite des techniques sophistiquées de micro-ciblage et de segmentation de la clientèle basée sur des traits spécifiques.  

Le monde est devenu très globalisé quand il s’agit des activités commerciales dans le numérique. Apprendre l’anglais de base est également une nécessité pour aller loin dans le business car la majorité d’informations sur Internet aujourd’hui sont en anglais, et non en français.

Vous êtes initiateur de plusieurs évènements qui « booste » l’écosystème start-up au Congo. Comment arrivez-vous à organiser ces évènements et surtout celui qui s’est déroulé à Kinshasa le 26 juillet 2019 ?

Noel K. Tshiani : Le premier objectif de nos événements c’est de créer un environnement dans lequel les professionnels et les entrepreneurs dans le réseau peuvent se rencontrer pour discuter un sujet économique clé et, en même temps, proposer des solutions qui contribuent au développement économique du pays. 

Le deuxième but de nos conférences c’est de favoriser les opportunités de réseautage pour les adhérents et d’autres participants afin que les entrepreneurs trouvent l’expertise dont l’on a besoin pour travailler sur un projet dans le monde de business. Dans le monde des affaires, les relations sont un atout le plus important qu’un entrepreneur peut avoir, que ce soit avec des investisseurs, des clients, des fournisseurs ou des collaborateurs. 

Nous avons organisé de nombreux événements en ligne avec Cisco WebEx et LinkedIn Events, un système pour organiser des événements professionnels, sur de thèmes différents, allant de la solution digitale à la blockchain, et aussi sur l’importance d’appartenir à un réseau d’affairs. Un événement en personne comme celui du 26 juillet 2019 sur l’écosystème numérique a été organisé en collaboration avec plusieurs personnes à travers le monde, l’équipe de base était en Amérique, à Kinshasa et à Brazzaville. 

Bonny Maya, parlez-nous de votre parcours et présentez-vous à nos lecteurs s’il vous plaît.

Bonny Maya : Je suis originaire de la République démocratique du Congo, où je vis depuis ma naissance avec ma famille.

J’ai suivi un cursus d’Ingénieur en radio transmission et en développement logiciel que j’ai débuté au pays à l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées, et que j’ai approfondi ensuite avec des cours en ligne. 

Concernant mon expérience professionnelle, j’ai occupé des postes en Monétique à la Banque Internationale pour l’Afrique au Congo ; d’Administrateur système à l’Office Congolais de Contrôle et des Consultants en développement web et marketing digital dans plusieurs entreprises et organisations en RDC.

En 2013, je me suis mis sur mon propre compte en créant ma première entreprise, une agence web à l’époque, qui développait des solutions web sur mesure. Et 3 ans plus tard, en 2016 je fondaiseMart.cd, une plateforme de vente en ligne des provisions alimentaires et qui sert des passerelles de vente pour les producteurs congolais en quête de nouveaux débouchés. 

Ensuite en 2018 j’ai lancé Tinda, un service de livraison à domicile pour les vendeurs en ligne et tous les socials sellers, les vendeurs sur Facebook et WhatsApp qui n’ont pas le temps ni les moyens d’assurer les livraisons aux domiciles de leurs clients de tous les produits qu’ils vendent. Et je suis actuellement membre du réseau d’affaires Congo Business Network.

Acteur majeur de l’écosystème numérique congolais que vous êtes, quelles devraient être les priorités du gouvernement pour soutenir les entrepreneurs locaux pour développer les vraies solutions numériques ?

Bonny Maya : À ce jour nous ne pouvons pas parler de développement du pays sans développement de l’écosystème numérique.

Le développement du pays est intrinsèquement lié à celui de l’écosystème numérique. Il est donc primordial aux décideurs politiques de prendre conscience de l’apport du secteur numérique dans le développement de notre pays et de prendre des mesures adéquates.

Nous vivons dans un pays où les megabytes d’Internet est encore un luxe pour bon nombre de personnes, alors que l’accès à Internet fait partie des droits de l’homme. Avoir accès à Internet à un coût abordable comme dans d’autres pays africains relèvera notre écosystème et, de file en aiguille, notre Produit Intérieur Brut.

Cet écosystème utilise des services et des solutions exigeantes en énergie électrique permanente. Comment un Congolais vivant 2 semaines par mois sans électricité pourrait-il espérer rivaliser un jeune d’un autre pays qui ne connaît presque pas de coupure électrique ?

Les droits de douanes pour importer des ordinateurs devraient être revus à la baisse comme le font les autres pays émergents.

L’amélioration de la prise en main des outils technologiques par la formation et l’initiation à l’informatique et aux autres outils technologiques dès les niveaux les plus élémentaires de notre système d’éducation fait partie des piliers majeurs de ce développement. Les enfants tout comme les adultes congolais devraient être initiés à la manipulation des outils informatiques. Et cette stratégie devra être quantifiée, suivie et mesurée par des indicateurs de suivi de performance.

Quelques exemples de ces indicateurs seraient : le nombre d’élèves ayant accès aux outils informatiques dans les écoles ; le nombre d’ordinateurs disponibles par école ; le nombre de centres d’apprentissage à l’informatique disponible par commune ; et le nombre d’élèves ayant suivi les cours d’informatiques pratiques par année. 

Avec un nombre des prospects important maîtrisant l’outil technologique, avec une énergie électrique permanente, avec un coût d’Internet au plus bas et avec des droits de douanes des outils informatiques réfléchis, les entrepreneurs locaux peuvent aisément développer des vraies solutions numériques sans rêver d’une manne financière.

Après le premier événement de Congo Business Network le 26 juillet 2019 à Kinshasa sur l’écosystème numérique, quelles étaient vos attentes et êtes-vous certains que vous avez atteint les objectifs de cette conférence au niveau local ?

Bonny Maya : Concernant le premier événement du réseau du 26 juillet 2019 à Kinshasa, il était question d’identifier les priorités pour faire émerger la tech congolaise ensemble avec les acteurs de l’écosystème qui étaient présents. Chose qui a été faite avec brio au vu de la qualité et de la diversité de l’auditoire et des échanges tenues. 

Je suis sûr que l’objectif a été largement atteint car une vraie identification des priorités a été faite par tous. Et chaque acteur majeur du numérique en RDC a saisi l’occasion pour comprendre quel serait son rôle dans la construction de cet écosystème en résolvant la part des priorités qui lui incombent. 

Noel K. Tshiani et Bonny Maya

Et à la surprise générale, c’est durant cet événement du réseau que les Représentants du Conseiller Spécial sur le Numérique ont annoncé le lancement du Forum sur la validation du Plan National du Numérique prévu pour septembre 2019. Ce plan contiendrait beaucoup d’éléments émanant de nos discussions lors de l’événement.

D’après votre expérience en tant que fondateur de Tinda et eMart.cd vivant en RDC, quels sont les besoins prioritaires des entrepreneurs comme vous pour réussir dans vos activités ?

Bonny Maya : Pour un entrepreneur comme moi, vivant en RDC, les besoins prioritaires pour réussir dans mes activités sont :

  • Un nombre important des prospects ayant accès à Internet ;
  • Un profil fiscal et douanier adapté à ma start-up ;
  • Une existence de business angels et de capital-risque dans le pays ;
  • Une disponibilité des profils d’informaticiens expérimentés dans des domaines avancés (data analystes et data ingénieurs) ; et
  • Une prise de conscience des décideurs politiques portant sur la valeur d’avoir des champions locaux à promouvoir et à sécuriser en vue de faire face à la guerre des données, comme le Kenya le fait pour le M-Pesa, le Nigéria pour Jumia ou Iroko. 

Vous êtes membre de Congo Business Network. Quels sont les avantages majeurs d’appartenir à ce réseau international des professionnels et des entrepreneurs congolais ?

Bonny Maya : 

Être membre de Congo Business Network me permet d’entrer en contact avec des dizaines d’experts congolais dans des domaines variés : propriété intellectuelle, intelligence financière, investissements, fintech et la stratégie commerciale dans les villes principales comme New York, Montréal, Hong Kong, Paris et Johannesburg. 

Le réseau me permet de participer à des rencontres de haut niveau dans le domaine de la tech à travers le monde.

Un autre avantage, c’est de bénéficier d’un carnet d’adresses riche afin de bâtir de nouvelles relations d’affaires.

Ensuite, en tant que membre, je suis connecté à des sources d’informations importantes dans mon secteur et dans le monde de business en RDC et en Afrique. 

Et finalement, être membre du réseau me donne la capacité de découvrir des opportunités d’affaires grâce aux relations avec d’autres entrepreneurs en Asie, en Amérique et en Europe.

Interview réalisée par Restra Poaty.

Un méga hub gazier en Guinée Équatoriale

Le Hub Gazier de Guinée Equatoriale
Le Hub Gazier de Guinée Equatoriale

Avec un tout nouveau terminal de gaz et un mega-hub gazier, la Guinée équatoriale pilote le jeu africain

Le projet Akonikien est un exemple de solution énergétique rentable et propre répondant aux besoins énergétiques de la Guinée équatoriale continentale

La Guinée équatoriale a franchi une nouvelle étape aujourd’hui pour devenir une plaque tournante du gaz en Afrique en inaugurant la première usine de stockage et de regazéification de GNL à être construite sur la côte ouest africaine. Alors que l’Afrique de l’Ouest est un important exportateur mondial de gaz, exporté du Nigéria et de la Guinée équatoriale, aucune infrastructure d’importation n’avait été installée jusqu’à présent pour encourager l’importation et l’utilisation du gaz africain au sein même de l’Afrique.

La nouvelle usine est en construction sur le port d’Akonikien en Guinée équatoriale, par la société locale Elite Construcciones. Avec une capacité de stockage de 14 000 mètres cubes dans 12 réservoirs de balles, il s’agit du premier terminal de ce genre à permettre la distribution de GNL sur le continent. En plus de l’infrastructure de stockage et de regazéification, Elite installe également une station de chargement de camions et 12 km de conduites de gaz et de diesel.

Durant son annonce, faite lors d’une visite à Kogo à la frontière avec le Gabon, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures, a déclaré que le terminal était le premier de nombreux projets à venir dans le cadre de l’initiative « GNL pour l’Afrique » (LNG2AFRICA). « LNG2AFRICA a pour objectif clair de développer des projets de GNL à petite échelle pour fournir du gaz aux pays et régions disposant d’infrastructures limitées », a déclaré le ministre Obiang Lima. « À l’heure où ce sont les grands projets de GNL en Afrique qui font l’objet d’une intense couverture médiatique, rappelons-nous que les projets de moindre envergure répondant aux besoins des régions à déficit énergétique offrent la possibilité de monétiser notre gaz pour nos économies et de mobiliser nos entreprises locales autour d’infrastructures et projets clés pour notre région. »

Le projet Akonikien est un exemple de solution énergétique rentable et propre répondant aux besoins énergétiques de la Guinée équatoriale continentale. Une fois stocké et re-gazéifié, le gaz sera transporté par des camions et des pipelines vers diverses industries telles que l’électricité et le ciment. Le projet démontre l’expertise acquise par la Guinée équatoriale au cours des dernières décennies dans le GNL et le gaz naturel, qui peut maintenant être utilisés non seulement pour le bénéfice du pays, mais également pour les pays voisins d’Afrique de l’Ouest et du Centre qui cherchent à accroître leur utilisation de gaz naturel pour l’électricité et leurs industries.

Le projet démontre l’expertise acquise par la Guinée équatoriale au cours des dernières décennies dans le GNL et le gaz naturel

« Nous félicitons le ministère des Mines et des Hydrocarbures et Elite Construcciones pour cette réalisation remarquable », a déclaré Nj Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie et Directeur général du Centurion Law Group, qui a été conseillé sur le projet. « Il s’agit d’un bel exemple de développement de contenu local et de coopération de niveau mondial entre une entreprise locale et des partenaires techniques et technologiques internationaux. »

L’infrastructure du projet comprend notamment les plus grands réservoirs de balles cryogéniques du monde, construit par la société américaine Corban Energy Group. « Chaque réservoir à lui seul prendra environ 12 heures pour être déplacé quelques milliers de mètres entre le port et la nouvelle usine », a expliqué Marisol Ovono Nchama, PDG d’Elite Construcciones, contractant principal du projet. « Elite Construcciones a travaillé en étroite collaboration avec les sociétés allemandes Noordtec et ESC pour la conception et la construction de l’usine. Nous sommes tous très fiers de participer à cette réussite et nous attendons avec impatience les autres projets de LNG2AFRICA », a-t-elle ajouté.

En avril dernier, la Guinée équatoriale avait également signé les accords définitifs sur la monétisation du gaz de son unité d’Alen. En vertu de ces accords, Atlas Oranto Petroleum, Noble Energy, Marathon Oil, Glencore et Guvnor investissent près de 350 millions de dollars pour regrouper l’approvisionnement en gaz provenant de gisements de gaz isolés en Guinée équatoriale et dans le golfe de Guinée et remplacer la production en déclin du gisement d’Alba. Le développement du hub gazier offshore d’Alen constituait alors un premier pas vers la vision de la Guinée équatoriale de devenir un méga-hub gazier pour la sous-région en développant plusieurs hubs gaziers offshore pour monétiser les réserves de gaz voisines et développer les industries gazières en aval, stimulant ainsi le développement industriel et la croissance économique.

Le Hub Gazier de Guinée Equatoriale
Le Hub Gazier de Guinée Equatoriale

Afric’Up lance Afro Creative Challenge

AFRO CREATIVE CHALLENGE
AFRO CREATIVE CHALLENGE

❝Imagine your city in 2020, 2030 & 2063 sustainable future of African territories❞

OBJECTIF DE L’APPEL À CANDIDATURES

AFRO CREATIVE CHALLENGE a pour objectif d’inciter les jeunes africains à se projeter dans l’imaginaire des villes, des infrastructures, des systèmes d’éducation et de santé du futur. Il s’agit de promouvoir une mentalité propice à l’innovation qui facilite la transformation des bonnes idées et pratiques en produits et services utiles pour soutenir l’agenda 2030 pour développement durable et l’agenda 2063 de l’Union Africaine, en permettant de :

• Penser l’Afrique dans toutes ses réalités et proposer des solutions inspirées des valeurs locales et des nouvelles technologies.

• Concevoir des villes et économies intelligentes basées sur les savoir-faire locaux et internationaux qui produisent un développement économique, social, culturel et un niveau de vie adéquat pour les populations africaines.

• Révéler les talents des jeunes et les conscientiser au rôle qu’ils doivent jouer en participant à la réalisation des solutions dont l’Afrique a besoin pour réussir sa renaissance.

Présentation d’ Afro Creative Challenge

MÉTHODOLOGIE DE L’APPEL À CANDIDATURES:

1. L’appel à candidatures permet de sélectionner :

• 10 candidats,

• Pour les candidats qui ne peuvent se déplacer, ils seront priés de nous envoyer un pitch enregistré de leur projet.

• Organisé par l’Afrique c’est Chic World x DigiArt Living Lab by NETINFO

2. Les candidat(e)s sélectionné(e)s seront formé(e)s par des expert(e)s en :

• UX (User Experience), 3D, VR (Virtual Reality), AR (Augmented Reality).

• Réflexion architecturale et conceptuelle inventive.

• Développement personnel.

3. Les candidat(e)s sont sélectionné(e)s par un jury d’experts (académiques et professionnels) sur la base de leur projet, à travers un synopsis de 4 pages illustrées d’images de synthèse.

ACCOMPAGNEMENT DES CANDIDAT(E)S ET LAURÉAT(E)S:

1. L’accompagnement des candidats vise à donner aux jeunes une vision à 360° des méthodes d’innovation structurée. Les candidats apprennent à analyser des problèmes complexes et à les résoudre de manière créative, itérative et pluridisciplinaire.

2. Un lauréat sera primé lors du dîner de Gala à l’Hôtel LAICO Tunis

3. Il gagne un accompagnement d’1 an d’accélération du projet

Remplir et soumettre le formulaire d’inscription

Date limite de clôture des candidatures = 06 Septembre 2019

AFRO CREATIVE CHALLENGE – Afric’Up

Soudan

Le Soudan vient de se donner à la liberté, un programme pour les 3 ans à venir, un Premier ministre chipé à l’United Nations Economic Commission for Africa.

Pour le pays des ‘Noirs’ (sudaan), celui des Badariens d’il y a 50 siècles, de l’empire de Meroe, il a fallu se battre 240 jours et mourir à 250. La Coalition des forces de la liberté et du changement et le Conseil militaire de transition s’accordent sur une Déclaration constitutionnelle, sorte de feuille de route vers un prochain texte fondamental.

Omar Al-Bachir est en prison pour « corruption », après la découverte chez lui de 113 millions USD en liquide. Cela tient combien de place 113 m en billets verts ?

What’s Next : la ‘colonie’ sino-sud-africaine près des grandes chutes….

Tirailleurs

75 ans – Sur ces roches rouges du Var, de l’onde bleu marine, ils débarquèrent à plus de 200 000, armée noire et blanche, bantous, arabes, caribéens, pieds-noirs, mélanésiens, polynésiens, kabyles. Tirailleurs, goumiers, tabors, marsouins, le courage avait toutes les couleurs des hommes libres décidés à chasser les nazis.

Il y a des choses qui ne peuvent s’oublier, comme cette lumineuse journée du 15 août 2004, pour le soixantième anniversaire, en direct RFI depuis la passerelle du Charles-de-Gaulle. Le regard, la voix des survivants ne s’oublient pas. Ce jour-là, nous étions, journalistes, à notre « toute petite » place devant ces héros.

Le président Emmanuel Macron a participé à la cérémonie à la Nécropole nationale de Boulouris, aux côtés de ses homologues ivoirien et guinéen. Là reposent 464 combattants de toutes origines, issus de la 1e DFL du général de Lattre de Tassigny.

Un collectif (notamment David Diop, Jacques Galvani, Pierre Haski, Audrey Pulvar, Aïssata SECK, Leila Slimani, Philippe Torreton) a plaidé pour « un geste fort et symbolique permettant à tous les Français qui ont cette histoire en partage de ne pas se sentir oubliés ». https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/08/15/david-diop-les-fils-de-la-vie-des-tirailleurs-senegalais-ont-tisse-les-notres_5499733_3232.html

L’avenir du travail en Afrique

Le travail en Afrique : les enjeux des compétences, du secteur informel et de la protection sociale face au potentiel des technologies numériques

La Banque Mondiale évoque un des sujets majeur du développement pour les 54 pays du continent.

LES POINTS MARQUANTS

  • Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, les pays d’Afrique subsaharienne ont beaucoup à gagner de l’adoption technologique.
  • Mais pour que les travailleurs les moins qualifiés et les moins diplômés en tirent profit, il est indispensable d’accompagner cette transition de politiques et d’investissements porteurs.
  • Ce rapport, qui s’inscrit dans la continuité du « Rapport sur le développement dans le monde 2019 : Le travail en mutation », propose une analyse en profondeur de la situation singulière de l’Afrique subsaharienne.

De manière générale, les pays en développement doivent faire face à des avancées technologiques qui, conjuguées à d’autres phénomènes disruptifs comme les dérèglements du climat, la fragilité, l’intégration économique et les transitions démographiques, vont transformer radicalement le monde du travail. Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, les technologies numériques recèlent cependant un potentiel particulier pour l’Afrique subsaharienne. 

La nouvelle publication régionale, intitulée The Future of Work in Africa: Harnessing the Potential of Digital Technologies for All, s’inscrit dans la continuité du Rapport sur le développement dans le monde 2019 : Le travail en mutation. Elle montre la voie singulière qui pourrait s’ouvrir devant les pays d’Afrique subsaharienne si leurs gouvernements et leurs entreprises parvenaient à exploiter au mieux les technologies digitales, et met en évidence une condition préalable indispensable : la mise en place de politiques publiques et d’investissements porteurs. 

« C’est précisément en raison de la spécificité des difficultés auxquelles sont confrontés la plupart des pays africains par rapport aux autres régions du monde, notamment une moins grande utilisation productive des technologies et un sous-emploi plus important, que la progression de l’adoption numérique pourrait avoir une incidence positive sur ces économies », explique Mark Dutz, économiste principal à la Banque mondiale et l’un des auteurs du rapport. « Le déploiement généralisé des technologies numériques peut aider les entreprises à grandir et peut, surtout, créer plus d’emplois au profit de tous, et pas seulement de quelques privilégiés. Mais ce potentiel ne se matérialisera pas si les pouvoirs publics n’ont pas auparavant mis en place un environnement favorable pour les entreprises. » 

Selon une étude récente, l’amélioration de la vitesse des connexions internet dans les pays d’Afrique s’est traduite par une hausse des taux d’emploi non seulement chez les diplômés de l’université, mais aussi parmi ceux qui ne possèdent qu’un niveau d’instruction secondaire voire primaire. 

Quelles sont concrètement les politiques à mettre en place pour tirer parti de ce potentiel d’innovation et de croissance ? Selon le rapport, il est essentiel que les États garantissent un niveau de concurrence suffisant, qu’ils améliorent les compétences entrepreneuriales et le capital humain des travailleurs, ainsi que les infrastructures physiques, tout en renforçant leurs capacités pour accroître les investissements publics dans la protection sociale. 

« La situation de la région, qui se caractérise par l’ampleur de son secteur informel et la persistance de faibles niveaux de capital humain, n’est pas nécessairement un handicap », souligne Jieun Choi, économiste senior à la Banque mondiale et également auteur du rapport. « Compte tenu de la taille relativement réduite de son industrie manufacturière, l’Afrique subira moins, dans les années qui viennent, les effets de l’automatisation sur l’emploi. Parallèlement, l’adoption des technologies numériques aidera les entreprises à réduire leurs coûts et leurs prix, ce qui permettra d’augmenter la production et les emplois dans l’ensemble des secteurs, tandis que, à la faveur de l’accès à internet et des applications mobiles, les travailleurs peu qualifiés pourront par exemple se familiariser avec de meilleures pratiques agricoles ou commercialiser plus facilement leurs produits. » 

Les opportunités sont là. Encore faut-il pouvoir les saisir. Le rapport formule donc un certain nombre de recommandations essentielles à l’intention des pouvoirs publics : 

  • Veiller à ce que les infrastructures numériques soient disponibles et d’un coût abordable pour tous — pour les habitants des zones rurales comme pour les citadins et pour toutes les catégories de population — en mettant en place des réglementations qui stimulent la concurrence, soutiennent l’accès universel et promeuvent l’intégration transfrontalière en vue d’agrandir les marchés 
  • Fournir des infrastructures physiques complémentaires (comme une alimentation électrique fiable)
  • Soutenir les inventeurs et les entrepreneurs dont les pays ont besoin pour mettre au point les outils qui permettront de mettre à niveau les compétences des travailleurs peu qualifiés aux postes qu’ils occupent et d’accomplir les nouvelles tâches que rendra possible la diffusion de nouvelles technologies
  • Développer des interventions visant à faciliter la hausse de la productivité des exploitations agricoles et des entreprises informelles et à revaloriser les compétences de ceux qui y travaillent
  • Étendre la couverture des régimes du travail et des systèmes de protection sociale, en particulier pour les travailleurs, pour encourager la prise de risques chez les entrepreneurs et ceux qu’ils emploient, et faciliter la transition des travailleurs d’un emploi à un autre

« Nous savons qu’il ne sera pas facile de créer les fondations nécessaires au saut numérique de l’Afrique et plus généralement à sa transformation économique, mais c’est possible », conclut Zainab Usman, spécialiste du développement social à la Banque mondiale et auteur du rapport. « Si les pouvoirs publics et les entreprises investissent dans les changements qui s’imposent, la prochaine génération de travailleurs, d’inventeurs et d’entrepreneurs africains aura les moyens d’innover et de prospérer. » 


LIENS UTILES

BANQUE MONDIALE

Sommet Afric’Up sur le digital

Africaup
africup

Sous l’égide du gouvernement Tunisien, Smart Africa Alliance, GIZ & Make IT, TPM organise, le plus grand événement lié à l’innovation et à la technologie Africaine, le Sommet afric’Up – Africa Startup à Tunis les 24 et 25 Septembre prochain.

africa’Up représente l’espace de professionnels et de techniciens Africains passionnés qui souhaitent inspirer, apprendre et nouer des contacts dans une atmosphère détendue et décalée.

Durant cette édition, un programme complet comprendra conférences, workshops, deal room, hackathons, startup Pitch, espace d’exposition… avec la volonté de recevoir plus que 300 startups africaines.

Les conférences et workshops, sur le thème « Smart Cities & Open Innovation en Afrique, quelles opportunités pour les startups ? »

                Afric’Up Expo : Chapiteau ext., RDC et Mezzanine

Un lieu d’échanges et de partages d’expériences. Il réunira les entreprises, startups, professionnels, experts qui proposeront une offre plurielle aux visiteurs à la recherche de solutions pour rendre les bâtiments, la ville et les territoires africains intelligents, durables et connectés.

Réserver votre stand

Afric’Up Conferences

Plus que 100 speakers apporteront leur vision, leurs solutions sur le digital africain avec des thèmes variés (IA, Big Data, Blockchain, E-santé, Fintech, Agritech, cyber security, E-gov, Civitec, etc.) autour de la Smart City et de l’Open Innovation.

Consulter le programme

                Startup Stage ‘Talk to startups and investors’

Un espace d’échange autour d’une piscine, afin de permettre à des jeunes entrepreneurs africains de venir « pitcher » leurs projets devant investisseurs, incubateurs et accélérateurs, de manière décontractée, sans pression.

Afric’up Pitch

Vous êtes une startup ? Pitchez votre idée ou votre projet devant un public averti.

Les startups sélectionnées après un appel à proposition auront la possibilité de rencontrer des investisseurs, des dirigeants de multinationales, des institutions financières, des experts, des incubateurs, des responsables gouvernementaux, des décideurs politiques du continent africain et à l’international.

Afric’up Makeathon

Le Makeathon, c’est ’intelligence collective au service de l’innovation, le but est d’amener les participants à coopérer ensemble, à apprendre de chacun, à collaborer pour réaliser leur idée. C’est un défi créatif réunissant des « makers », qui fabriquent et créent des choses physiques Afric’up Makeathon sera le premier d’Afrique.

Mobile Application Awards

Une compétition d’applications mobiles pour le commerce électronique « E-commerce Mobile Application Africa AWARD », à l’intention des jeunes talents, étudiants, jeunes diplômés d’Afrique et de la diaspora Africaine.

Afric’up Awards

Un Cocktail dînatoire au cours duquel nous remettrons les prix aux finalistes d’Afric’Up Activities (Hackathons, Makeathon, Pitch..) , nous célébrerons les femmes « digital maker » d’Afrique, et nous annoncerons de nombreuses initiatives, projets, partenariats pour le continent.

Afric’Up Workshops

Des workshops qui vont permettre aux participants d’être conseillés, éclairés par des personnalités expérimentées et des entrepreneurs reconnus, ayant connu le succès avec leur entreprise.

Afric’Up Web TV

Un espace d’échange et de débat qui seront animés sur un plateau TV & diffusés sur notre chaîne Youtube et les réseaux sociaux.

L’ensemble des liens et des informations sur AfricUp

Incarné

Les termes de l’échange sont volontiers façonnés par quelque chose qu’un courriel aller-retour ne remplacera jamais : un contact direct, une poignée de main, un regard.

Quelque chose de très incarné, suffisamment chargé de confiance et de dignité pour oser dépasser ce “passé qui ne passe pas” entre l’Afrique sub-saharienne et le Nord.

Lecture d’été : L’intelligence artificielle n’existe pas, de Luc Julia, First éd. https://www.lisez.com/livre-grand-format/lintelligence-artificielle-nexiste-pas/9782412043400

(ma plage préférée à la frontière mozambico-sud-africaine)

Fantômes

Un été avec… Seloua Luste Boulbina et son magistral ‘L’Afrique et ses fantômes, écrire l’après’, chez Presence Africaine, la belle centenaire.

Double big-bang avec Achille Mbembe l’intranquille et ses brillants libelles sur Facebook à propos de la « nouvelle question nègre ».

[…] ces pays qui nous ont vus naître, qui n’ont fait semblant de sortir de la nuit coloniale que pour mieux s’engouffrer dans une interminable tyrannie autochtone. […]

http://www.presenceafricaine.com/263_luste-boulbina-seloua

Le Seedstars Africa Summit en Afrique du Sud

Seedstars Africa Summit
Seedstars Africa Summit

LE SEEDSTARS SUMMIT AFRICA VEUT AMPLIFIER LE POTENTIEL DU CONTINENT AVEC SA 5ème ÉDITION À JOHANNESBURG, EN AFRIQUE DU SUD

Avec un ambitieux fonds d’investissement de 100 M$, un tout nouvel accélérateur, une série web en préparation et la compétition Seedstars World qui bat son plein, Seedstars continue d’emmener plus loin l’entrepreneuriat sur le continent, avec pour point culminant le Seedstars Summit Africa. Pendant trois jours, les acteurs clés de l’entrepreneuriat africain se réuniront pour encourager changement et innovation durables dans la région.

Johannesburg, Afrique du Sud, 1er Août 2019 – Pour diffusion immédiateSeedstars, investisseur, communauté, et plateforme globale d’entrepreneurs et startups des marchés émergents et à forte croissance, annonce officiellement son 5ème Africa Regional Summit, en partenariat avec HYBR. L’événement aura lieu à Johannesburg, Afrique du Sud du 3 au 5 Décembre 2019.

Voulant faciliter les meilleures opportunités d’affaires et d’investissement dans la région, le Seedstars Summit Africa réunira son large réseau de startups, investisseurs, mentors, ambassadeurs, partenaires et plus de 300 acteurs clés au cœur du continent.

S’étalant sur trois jours, le Seedstars Summit Africa débutera avec des bootcamps, où les startups recevront un mélange de contenu théorique et pratique sur les divers modèles de croissance et canaux d’acquisition, avec l’appui de l’équipe d’investissement de Seedstars. Le lendemain, pendant l’Investor Forum, les pitchs d’une minute des startups issue de la compétition Seedstars World seront suivis de rencontres individuelles entre investisseurs, mentors et entrepreneurs.

Le 5 décembre, le jour principal de la conférence sera organisé autour de sessions de networking, ainsi que des ateliers thématiques dans la matinée. L’après-midi, les pitchs des startups finalistes, des interventions d’entrepreneurs chevronnés et d’alumni Seedstars, ainsi que les remises de prix occuperont la scène principale. Pour clôturer la cérémonie, un cocktail réunissant tous les participants leur permettra de tisser des liens et de célébrer l’entrepreneuriat sur le continent.

Bâtir un écosystème solide liant technologie et innovation en Afrique est une priorité pour Seedstars. Cette année, le groupe a lancé de multiples initiatives pour apporter un soutien structurel à l’environnement entrepreneurial. Seedstars s’est associé à First Growth Ventures pour lancer Seedstars Africa Ventures, un fonds pour l’Afrique subsaharienne d’une taille cible de 100 millions de dollars, qui permettra de réaliser des investissements minoritaires en early-stage allant de 250 000 USD à 5 millions USD dans les entreprises les plus prometteuses et innovantes, à travers différents secteurs et pays. En parallèle, l’Investment Readiness Program (IRP), un programme hybride, revoit les bases du modèle d’accélérateur classique en créant un mix unique et personnalisé pour améliorer la performance des startups et les préparer à lever des fonds. 

La prochaine promotion débutera le 2 Septembre et les inscriptions peuvent déjà être effectuées via irp.seedstars.com.

“Nous sommes ravis d’organiser le Seedstars Africa Summit en Afrique du Sud cette année. L’événement souhaite aborder des sujets non-conventionnels et pertinents sur l’entrepreneuriat, en mettant l’entrepreneur au coeur du discours. Nous croyons aussi qu’après avoir soutenu les entrepreneurs pendant plus de 5 ans sur le continent et globalement dans les marchés émergents, il était temps de poser nos valises dans l’une des startup nations les plus vibrantes du continent.” note Claudia Makadristo, Regional Manager chez Seedstars.

Pour pouvoir générer ces opportunités pour l’écosystème africain et organiser le meilleur évènement possible, le Seedstars Summit Africa 2019 est soutenu par Hybr, avec l’aide de l’Ambassade de Suisse en Afrique du Sud, l’Agence d’Innovation et Technologie Sud-africaine ainsi que DOEN.

“L’Afrique du Sud est l’écosystème leader sur le continent en termes d’innovation et de technologie. En organisant le Seedstars Summit Africa ici, nous espérons catalyser l’esprit entrepreneurial de notre jeunesse en invitant les entreprises les plus innovantes d’Afrique à nous rejoindre”, commente Vuyisa Qabak, Partenaire chez Hybr Group.

Aboutissant à la grande finale régionale, la 7ème édition africaine du Seedstars World Tour, la plus grande compétition de startups en phase d’amorçage des marchés émergents, passera par Accra le 8 août et à Zanzibar le 15 août. Pendant 6 mois, des centaines de startups en seed-stage de plus de 25 pays ont l’opportunité de participer à des bootcamps locaux menant à une compétition de pitch, pour représenter leur pays à la finale régionale qui aura lieu durant le Seedstars Summit Africa en décembre 2019.

Les entreprises les plus prometteuses seront alors sélectionnées pour participer au Seedstars Summit 2020, à Lausanne en Suisse, et concourir pour le titre de Seedstars Global Winner. Les équipes participantes pourront pitcher leur entreprise sur la scène principale, avec 60 autres startups du monde entier, et tenter de gagner jusqu’à 500 000 USD en investissement.

Cette année, Seedstars cherche des startups technologiques qui possède un MVP (Produit Minimal Viable), une équipe fondatrice résiliente et déterminée ayant levée moins de 500 000 USD à date.

À PROPOS DE SEEDSTARS 

« Ils ont essayé de nous enterrer, mais ils ne savaient pas que nous étions des graines » – Proverbe mexicain

Seedstars est un groupe privé d’entreprises basé en Suisse, dont la mission est d’avoir un impact positif sur la vie des citoyens des marchés émergents grâce à la technologie et l’entrepreneuriat.

Les activités du groupe s’étendent sur plus de 80 écosystèmes émergents grâce à l’organisation d’événements variés tels que Seedstars World Competition, des programmes d’accélération, des hubs physiques (Seedspace), des investissements et l’accompagnement d’entreprises.

À PROPOS DE LA COMPETITION SEEDSTARS WORLD

Seedstars World est la plus grande compétition de startup sur les marchés émergents. Durant les six dernières années, les équipes de Seedstars sont partis à la recherche des meilleurs startups early stage dans 65+ pays, organisant 100+ évènements lors de tours de monde successifs de 9 mois.

Un gagnant est sélectionné pour représenter chaque pays visité, et est invité à assister à l’un des 5 Sommets Régionaux, chacun réunissant tous les gagnants locaux de sa région pour rencontrer des investisseurs, mentors et grandes entreprises. Les gagnants locaux gagnent aussi le droit de représenter leur pays au Seedstars Summit, la finale de la compétition ayant lieu en Suisse, durant laquelle les startups concourent pour gagner jusqu’à 500 000 USD en investissement. Le Seedstars Summit est l’évènement majeur de Seedstars, composé d’ateliers thématiques, de panels et de pitchs réunissant les acteurs qui comptent sur les marché émergents.

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