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Intégrer les femmes dans le secteur de l’énergie avec le réseau RENEW

Avec La Banque Mondiale

« J’ai eu du mal à trouver un emploi. Malgré un bon dossier universitaire, je n’avais pas d’expérience pratique. Mes qualifications techniques en ingénierie n’étaient pas suffisantes puisque nous n’avions pas d’équipement sur lequel nous former à l’université. Et le fait d’être une femme n’a pas facilité les choses. »

C’est le témoignage qu’a livré Maleeka, une ingénieure électrique et entrepreneuse, lors d’une rencontre organisée à Amman, en Jordanie, afin de mieux connaître les expériences vécues par les femmes travaillant dans le secteur de l’énergie.

Le cas de Maleeka n’a rien d’inhabituel. Le secteur de l’énergie est toujours dominé par les hommes partout dans le monde, et la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) ne fait pas exception. Le taux d’activité féminine dans la région n’est que de 20 % (soit moins de la moitié de la moyenne mondiale) et il est encore plus bas dans le secteur de l’énergie,  et ce, alors même que la proportion de femmes diplômées dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM) y atteint 50 %.

La récente évaluation de la Banque mondiale, intitulée en anglais Toward More and Better Jobs for Women in Energy, montre que dans de nombreux pays de la région MENA, les femmes représentent moins de 5 % de la main-d’œuvre dans le secteur de l’énergie, et en moyenne 10 % dans les domaines techniques ou à des postes de direction.  Dans des cas comme celui de la Tunisie, où 27 % de la population active est féminine (selon l’enquête par panel sur le marché du travail réalisée en 2014), une analyse plus approfondie montre que toutes occupent des postes administratifs ou des emplois peu qualifiés. Une situation qui s’explique par une combinaison de facteurs : des normes sociales restrictives, des obstacles juridiques qui renforcent les stéréotypes de genre ou encore un phénomène de ségrégation professionnelle. Si les chiffres paraissent plus élevés dans le secteur des énergies renouvelables, la différence est minime. Par exemple, en Jordanie et en Égypte, l’écart entre la présence des femmes dans les énergies renouvelables et dans le secteur énergétique en général n’est que de 1 %.

L’exclusion des femmes a un coût pour l’économie. Le FMI estime que le fait de remédier aux inégalités entre les sexes pourrait accroître de plus de 20 % le produit intérieur brut de la région.  Et que cela serait aussi bénéfique pour les affaires, car les entreprises dont les conseils d’administration intègrent des femmes sont plus productives et plus rentables. Certains rapports (a) indiquent que les entreprises comptant 30 % de femmes aux postes de direction ont beaucoup plus de chances de réussir dans les secteurs liés aux STIM que celles sans représentation féminine.

Dans ce contexte, favoriser l’égalité entre hommes et femmes dans le secteur énergétique devrait être considéré comme un impératif, urgent qui plus est.  La volonté de transition et de développement des énergies propres dans les pays de la région MENA va probablement créer des emplois plus nombreux et de types différents, dont une majorité sur le marché des renouvelables. Selon les estimations, le marché mondial de l’énergie connaîtra une croissance de 44 % d’ici 2050, avec 80 % des emplois liés aux renouvelables, contre 11 % liés aux combustibles fossiles et 5 % liés au nucléaire. Par exemple, une étude récente de la Banque mondiale a montré que, du scénario le plus bas au plus haut, l’impact se traduira par la création de 1,4 à 3,8 millions d’emplois nets rien qu’en Égypte sur la période 2020-2050.

Que faire pour améliorer les choses ?

Le programme MENAGEN de la Banque mondiale sur l’énergie et l’égalité des sexes promeut le changement sur les marchés du travail de la région MENA dans le cadre d’une approche de développement vert, résilient et inclusif. S’inspirant des réseaux qui soutiennent les femmes dans le domaine de l’énergie dans les pays du monde entier, ce programme entend lancer un réseau de promotion du rôle des femmes dans le secteur de l’énergie dans la région MENA (RENEW-MENA).

Les principaux objectifs de RENEW-MENA sont d’accroître la participation économique des femmes à travers la chaîne de valeur du secteur et plus particulièrement dans les emplois de la transition énergétique propre.  Il vise à encourager l’amélioration des conditions de travail dans les secteurs privé et public, à combattre les stéréotypes sur le rôle des femmes dans les STIM et à accroître la visibilité des femmes dans l’énergie. Pour cela, le réseau interviendra selon trois axes : i) faciliter les transitions entre l’enseignement des STIM et l’emploi ; ii) faire progresser le recrutement, améliorer la fidélisation des talents professionnels et faciliter l’avancement de carrière ; iii) promouvoir l’entrepreneuriat et l’inclusion financière.

Pour en savoir plus sur notre initiative RENEW-MENA, regardez la rediffusion de notre récent événement de lancement et inscrivez-vous ici !

Cybersécurité : opportunités et défis de la coopération africaine

Cyber Sécurité
Cyber Sécurité

« Digitaliser sans protéger, c’est dangereux » répétait Roger Adom, ancien ministre ivoirien de l’Économie Numérique. Ses quelques mots résument l’enjeu de la cybersécurité pour le continent africain. Si celui-ci connaît une numérisation accélérée depuis la fin des années 1990, l’entrée des sociétés africaines dans l’économie numérique a parallèlement entraîné et accru les risques « cyber ». C’est pourquoi, il est essentiel de les maîtriser afin de réduire les impacts sur les économies africaines. Cela nécessite donc la mise en place d’une culture commune de la cybersécurité. Aussi, au fur et à mesure que les entreprises opèrent leur révolution numérique et que les citoyens utilisent de plus en plus Internet et les plateformes numériques, la coopération africaine en matière de lutte contre les cyberattaques devient chaque jour un enjeu de plus en plus crucial.

La cybersécurité en Afrique : un défi d’ampleur

La pandémie de la COVID-19 a mis en lumière l’ampleur du défi que représente l’adaptation des administrations et des entreprises africaines aux enjeux de cybersécurité induits par la numérisation croissante que connaissent nos sociétés. Les mesures de distanciation sociale, de quarantaine ou encore la fermeture des frontières ont rendu quasi systématique le recours au télétravail, tout en accroissant l’importance du e-commerce et l’utilisation de services en ligne. Ceci a également exposé les fragilités des économies africaines face aux risques cyber de plus en plus sophistiqués, et la nécessité d’intégrer la cybersécurité dans les logiciels de pensée.

Une étude du cabinet Deloitte sur la cybersécurité dans les entreprises africaines[1] a ainsi montré que la cybersécurité et ses enjeux afférents n’étaient pas encore suffisamment pris en compte, l’Afrique francophone comptant encore un train de retard par rapport au reste du monde. Ainsi, parmi les entreprises sondées – comptant toutes plus de 500 employés – seules 22% disposaient d’un responsable de la sécurité cyber. Les enjeux rattachés à ce domaine étaient évoqués au moins une fois par trimestre dans seulement 16% des entreprises citées, contre 53% dans le reste du monde. En cas d’attaques, seules 11% étaient assurées et 42% disposaient d’un plan de continuité d’activité. Ces carences s’observaient également dans les budgets consacrés à la cybersécurité : inférieurs à 200 000 euros dans les deux tiers des cas, ils n’excédaient 500 000 euros que dans 11% des entreprises. De plus, ce budget était souvent inégalement réparti entre les postes de dépense, provoquant des déséquilibres préoccupants lorsqu’on compare leur situation à la moyenne mondiale. Si 35% des investissements allaient à la sécurité des infrastructures de télécommunications, – contre 14% en moyenne dans le monde -, seulement 5% étaient dédiés à la sécurisation des données, poste de dépense représentant 16% des dépenses de cybersécurité pour les entreprises extérieures à la zone observée.

L’impression dégagée par ces statistiques est largement corroborée par un rapport d’Interpol[2] daté d’octobre 2021, qui estimait que 90% des entreprises africaines ne disposaient pas de protocoles de cybersécurité suffisants. Ces carences provoquent des dommages économiques, puisque le cabinet kényan Serianu estimait que la cybercriminalité avait provoqué des pertes s’élevant à 4,2 milliards de dollars en 2021 sur l’ensemble du continent[3].

Malgré des défis persistants, une coopération africaine en progression

Si la coopération africaine en matière de cybersécurité constitue donc aujourd’hui une nécessité du fait de la digitalisation croissante des économies sur le continent et des carences encore observables, il existe néanmoins des barrières qui font entrave à son progrès.

Les tensions géopolitiques persistantes entre certains pays, l’instabilité que connaissent malheureusement d’autres, aussi bien sur le plan sécuritaire qu’institutionnel, représentent des freins à l’établissement d’une coopération durable. Parallèlement, les différents niveaux de développement, de maturité et de volonté politique en termes de cybersécurité limitent également la mise en place d’une collaboration efficace.

En 2021, seuls 12 pays avaient ainsi signé la convention de l’Union africaine sur la cybersécurité et la protection des données[4], dite Convention de Malabo, et uniquement six l’avaient ratifiée[5], tandis qu’uniquement 55% d’entre eux disposaient d’une législation sur la protection des données12. Harmoniser les législations, mettre un place un cadre juridique commun à l’échelle continental semblent donc être des préambules nécessaires pour permettre de relever le défi de la coopération africaine en matière de cybersécurité.

Si le continent africain a encore un long chemin à parcourir afin d’harmoniser les différents cadres légaux et réglementaires en termes de cybersécurité et de protection des données personnelles, des succès notables sont à souligner et à encourager. En effet, le marché de la cybersécurité en Afrique est passé de 0,92 Mds d’euros en 2015[6] à 2,32 Mds en 2020[7]. Des États ont mis en œuvre des politiques résolues. La Côte d’Ivoire par exemple, en pointe sur les sujets numériques, a pensé dès le début des années 2010 une stratégie nationale de la cybersécurité. En 2011, le pays créait ainsi la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC)[8], mais également une loi sur la protection des données personnelles permettant de poursuivre les cybercriminels. Les dernières années ont également vu l’émergence d’acteurs privés de la cybersécurité comme Ciberobs Consulting ou Diamond Security Consulting.

Ces progrès locaux ne peuvent toutefois permettre, à eux seuls, de relever le défi de la cybersécurité en Afrique. Le caractère transnational par nature de la cybercriminalité impose en effet une coopération et une stratégie internationales, afin de sensibiliser aux risques et aux opportunités que représente la digitalisation croissante des économies. De ce fait, le dialogue et l’établissement d’un cadre réglementaire adapté se révèleront nécessaires.

Se pose dès lors la question de la formation dans un secteur où la pénurie de travailleurs qualifiés dans le monde s’élève à 2,72 millions de personnes[9], et où l’Afrique n’en compte que 10 000 selon Franck Kié[10], fondateur de Ciberobs Consulting et du Cyber Africa Forum. Un effort commun en termes de formation de professionnels de la cybersécurité semble donc nécessaire. Cette coopération doit notamment inclure les acteurs privés pour être plus efficace. Nombre de ces derniers ont en effet développé des programmes de formation, tels que Orange, Google ou Huawei [11]. L’équipementier chinois a ainsi créé la ICT Academy dans les 600 meilleures universités et collèges spécialisés dans les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans 28 pays africains, formant ainsi plus de 120 000 talents. Sur le continent africain, Huawei a également lancé le programme Seeds for the Future depuis 2014. Plus de 3 000 jeunes talents de 36 pays y ont participé et près de 1 000 d’entre eux ont eu l’opportunité de se rendre en Chine afin d’en apprendre davantage sur les nouvelles technologies numériques disruptives. Plus particulièrement, l’édition 2021 de Seeds for the Future au Mali a été l’occasion pour les étudiants de se sensibiliser aux rudiments de la cybersécurité, – les failles étant avant tout humaines -, et d’en apprendre davantage sur les actions menées par le groupe chinois dans ce domaine.

Outre l’apprentissage se pose également la question de l’investissement dans des infrastructures fiables et sécurisées, nécessaires pour accroître la cyber résilience des États. En tant que leader dans la fourniture de solutions et d’infrastructures de TIC, Huawei fournit des produits et des services d’infrastructures de télécommunication intelligents et sécurisés afin d’accompagner le développement et la résilience de l’économie numérique des pays en Afrique.

L’opportunité autant que la nécessité que représente la coopération africaine en matière de cybersécurité ont été bien perçues par de nombreux acteurs, et nous pouvons ainsi évoquer de premières initiatives prometteuses. En effet, dès 2014, l’Union Africaine a adopté la Convention de Malabo, posant les premiers jalons d’une coopération continentale. Plus récemment, le Sommet de Lomé qui s’est tenu en mars 2022[12] a également permis d’attirer l’attention sur la nécessité d’établir des réglementations et des cadres légaux communs. La création du Cyber Africa Forum (CAF) peut être citée comme un dernier exemple éloquent. Celui-ci, dont la deuxième édition s’est tenue en mai 2022, permet aux acteurs africains de la cybersécurité de disposer d’un lieu de rencontres, de discussions et d’échanges sur les bonnes pratiques nécessaire à la coopération. Cette dynamique positive doit donc être amplifiée afin de faire face aux enjeux essentiels de cybersécurité, et de pouvoir, demain, faire du continent africain un leader dans ce domaine.


[1] Deloitte, Étude de la maturité Cybersécurité 2021 Afrique Francophone, juin 2021.

[2] Interpol, Évaluation 2021 des cybermenaces en Afrique, octobre 2021.

[3] Jeune Afrique, Cybersécurité : comment la Côte d’Ivoire est devenue un hub régional, mai 2022.

[4] Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données ouverte à la ratification

[5] Jeune Afrique, L’Afrique peut-elle encore sauver sa souveraineté numérique ?, avril 2021.

[6] Markets and Markets, Africa Cyber Security Market

[7] La Tribune Afrique, Cybersécurité : l’Afrique a perdu 10% de son PIB dans les cyberattaques en 2021, mai 2022.

[8] Portail officiel du Gouvernement de Côte d’Ivoire, Lutte contre la cybercriminalité en Côte d’Ivoire : des résultats probants, 31/01/2022

[9] (ISC)2, 2021 Cybersecurity Workforce Study, 2021

[10] La Tribune Afrique, Cybersécurité : l’Afrique a perdu 10% de son PIB dans les cyberattaques en 2021, mai 2022

[11] Ibid.

[12] Jeune Afrique, Cybersécurité : à Lomé, l’Afrique veut s’armer contre les menaces, mars 2022.

L’AFD et Investisseurs & Partenaires lancent le programme I&P Digital Energy

L’Agence française de développement (AFD) et Investisseurs & Partenaires (I&P), en partenariat avec le fonds spécialisé Gaia Impact Fund, annoncent le lancement d’I&P Digital Energy, un programme conçu pour accompagner la croissance et le développement d’une dizaine de start-up et PME qui proposent des solutions combinant nouvelles technologies numériques et accès à l’énergie en Afrique subsaharienne.

I&P Digital Energy est la composante de financement d’amorçage de la Facilité Digital Energy, programme financé par la Commission européenne et mis en œuvre par l’Agence française de développement. Grâce au financement de projets et de produits numériques innovants, la Facilité vise à soutenir l’intégration des sources d’énergie renouvelables dans le réseau, augmenter l’accès à l’énergie, ou encore améliorer la performance des services publics et réduire les pertes techniques et commerciales.

Financer et accompagner la transition énergétique en Afrique subsaharienne

Le programme I&P Digital Energy s’adresse aux start-up et PME qui proposent des solutions numériques d’accès à une énergie abordable, moderne et stable pour le plus grand nombre. Le programme répondra aux enjeux de financement, de renforcement de capacité et de structuration de ces entreprises, en vue de favoriser la création d’emplois et la préparation à l’investissement et au passage à l’échelle.

Cet ambitieux programme, doté d’une enveloppe de 4 millions d’euros, bénéficiera à une douzaine de start-up et PME opérant en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est.

Cette initiative contribue à accélérer la croissance et soutenir l’innovation des start-up et PME du secteur de l’énergie. À terme, elle devrait générer un effet de levier de financement pour les entreprises amorcées et offrir un nouvel accès à l’énergie à 150 000 personnes, contribuant ainsi à l’émergence de nouvelles habitudes de consommation énergétique.

‘’ Le secteur de l’énergie, et en particulier celui de l’électricité, est confronté à des changements clés qui ont bouleversé la structure du réseau : passage d’une infrastructure centralisée à une infrastructure décentralisée, monodirectionnelle à multidirectionnelle, basée sur le carbone et maintenant décarbonée, etc. La digitalisation est cruciale pour ce nouveau réseau d’énergie flexible et décentralisé’’ — Extrait du programme de la Facilité Digital Energy de l’AFD

I&P Digital Energy a été conçu autour de deux volets complémentaires :

  • Du financement d’amorçage avec un montant moyen de 300 000 € sous forme d’avance remboursable par entreprise, pour répondre à ses besoins de financement pendant la phase d’accélération
  • De l’accompagnement stratégique et du renforcement de capacité

Un consortium de mise en œuvre engagé et à fort ancrage local

I&P Digital Energy est la composante financement d’amorçage du programme Digital Energy Facility, financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’Agence française de développement. Son déploiement dans les pays cibles est assuré par Investisseurs & Partenaires (I&P), groupe spécialisé dans le financement et l’accompagnement des PME en Afrique subsaharienne.

I&P Digital Energy est déployé localement par les équipes d’I&P présentes dans 10 pays africains. Gaia Impact Fund, spécialiste de l’investissement à impact dans les énergies renouvelables en Afrique et en Asie, participera également à la mise en œuvre de ce programme en tant qu’expert du secteur.

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Site Internet : https://www.ietp.com/fr/content/afd-ip-lancement-ip-digital-energy

Connecter le monde

Ethernet
Ethernet

Avec la transformation numérique, les pays en développement ont une occasion formidable d’encourager la croissance et de faire partie de l’économie mondialisée. Voici comment les projets numériques mis en œuvre dans le monde entier stimulent l’innovation et aident la population à accéder à de meilleurs services

La transformation numérique accélère le développement, contribue à la croissance économique, rapproche les personnes et permet une meilleure utilisation des ressources. Mais de nombreux pays peinent à investir dans l’innovation et les technologies numériques, parce qu’ils n’ont pas les moyens de les financer. Près de 2,9 milliards de personnes dans le monde, en particulier les femmes et les filles, n’ont pas de téléphone, d’ordinateur ou d’accès à internet.

La Banque européenne d’investissement souhaite aider à améliorer les technologies et à innover. En 2021, ses financements ont contribué à favoriser de nouveaux modèles économiques numériques, à raccorder 3,5 millions de foyers à la fibre et à permettre la souscription de 6,8 millions d’abonnements aux services 5G. L’année dernière, la Banque a notamment assuré des financements pour la transformation numérique des infrastructures autoroutières au Maroc et le déploiement national du haut débit dans les zones rurales de Géorgie.

La banque de l’UE apporte l’internet et la banque en ligne aux populations rurales des pays qui disposent d’infrastructures médiocres et investit dans les infrastructures de télécommunications. Elle appuie également des projets innovants qui aident à mettre en place de nouveaux instruments financiers pour les personnes les plus pauvres et les plus défavorisées, en proposant des services numériques dans les domaines de la santé, de la banque, du commerce et de l’administration publique.

« La transformation numérique permet de niveler les possibilités », déclare Benoit Denis, économiste principal chargé des projets numériques à la Banque européenne d’investissement.   « Les investissements dans l’éducation numérique, les infrastructures et les services numériques peuvent renforcer l’égalité entre les sexes, accroître la résilience face aux changements climatiques et contribuer à la réalisation de nombreux objectifs de développement durable des Nations unies. »

Dawid A. Fusiek

Rédacteur à la Banque européenne d’investissement, la banque de l’UE. Dawid écrit des articles sur l’impact de l’action de la Banque sur les populations et les entreprises du monde entier.

FC et Orange Bank Africa associés dans les services financiers

IFC International Finance Corporation
IFC International Finance Corporation

Afin de soutenir le développement des services financiers numériques en Afrique de l’Ouest, IFC a annoncé la signature d’un partenariat avec Orange Bank Africa (OBA) visant à améliorer l’accès au financement des agents et commerçants opérant dans l’écosystème du mobile money.

Dans le cadre de ce partenariat, IFC fournira des services de conseil à Orange Bank Africa pour lui permettre de concevoir et tester des produits de crédit numériques innovants et évolutifs répondant aux besoins spécifiques des agents de mobile money ainsi que des commerçants qui acceptent ce type de paiement.

Ces solutions seront, dans un premier temps, déployées sur le marché ivoirien, où Orange Bank Africa a démarré ses activités commerciales en juillet 2020.

Dans sa phase pilote, le projet ciblera 250 agents du réseau Orange Money Côte d’Ivoire afin de renforcer leur accès au financement accessible depuis Orange Money, et leur permettre de disposer de liquidités suffisantes pour répondre à la demande de leurs clients.

Les agents sont des maillons essentiels de l’écosystème du mobile money en Afrique de l’Ouest. Mais ces entrepreneurs, pour la plupart sous-bancarisés, sont confrontés à des problèmes de liquidités qui les obligent parfois à refuser des transactions, ce qui entrave le développement de leurs activités et du secteur en général.

 « À travers le partenariat avec IFC, notre banque vise à renforcer sa collaboration avec les milliers d’agents et de commerçants, notamment dans les zones rurales, qui jouent un rôle primordial dans l’écosystème du mobile money, » a déclaré Jean-Louis Menann-Kouamé, directeur général d’Orange Bank Africa. « Ce projet s’inscrit, plus généralement, dans notre mission d’améliorer l’accès aux services financiers dans la région en s’appuyant sur les transformations dans le domaine du numérique. »

« Renforcer l’inclusion financière en Afrique est une priorité absolue pour IFC et les services de mobile money sont un moyen efficace d’y parvenir. Nous sommes heureux de nous associer à Orange Bank Africa afin de faire bouger les lignes dans le domaine du crédit numérique, » a indiqué Manuel Reyes-Retana, directeur régional pour les institutions financières d’IFC en Afrique. « C’est une première étape d’une collaboration de long terme visant à développer des services bancaires viables au profit de ceux qui en ont le plus besoin. »

En Côte d’Ivoire, plus de 80 % de la population dispose aujourd’hui d’un compte de mobile money. Cependant, la croissance rapide du secteur au cours des dernières années ne s’est pas encore traduite par l’utilisation de produits formels d’épargne, de crédit ou d’assurance. Pour renforcer l’accès aux produits financiers numériques au profit des micro et petites entreprises, il est nécessaire de réadapter l’offre, en développant notamment des techniques alternatives de notation de crédit.

Orange Bank Africa, née d’un partenariat entre le Groupe Orange et le Groupe de bancassurance NSIA Banque, est la première banque mobile à avoir obtenu une licence de banque commerciale par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). 

À propos d’IFC


La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, est la principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Elle est active dans plus de 100 pays et consacre son capital, ses compétences et son influence à la création de marchés et de débouchés dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 2021, IFC a engagé un montant record de 31,5 milliards de dollars au profit de sociétés privées et d’institutions financières dans des pays en développement, mobilisant ainsi les capacités du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et promouvoir une prospérité partagée dans des économies aux prises avec les conséquences de la pandémie de COVID-19. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.ifc.org.

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À propos d’Orange Bank Africa

Orange Bank Africa est née d’un partenariat entre le Groupe Orange et le Groupe de bancassurance NSIA Banque, deux acteurs de référence sur leurs marchés respectifs. La banque 100% digitale s’est engagée à renforcer l’inclusion financière dans la zone UEMOA, avec pour finalité d’améliorer la qualité de vie des populations. Elle offre aux populations l’accès à des solutions innovantes et simples, axées sur les services mobiles. L’un de ses produits-phares, le prêt Tik Tak+, permet aux clients de recevoir jusqu’à 300 000 FCFA en moins de 10 secondes sur leur compte Orange Money.
 

Orange Bank Africa appuie sa légitimité sur l’expertise du Groupe Orange dans les services financiers, démontrée depuis 2008 par le succès d‘Orange Money dans plus de 17 pays africains. Basée à Abidjan, en Côte d’Ivoire, la banque digitale du Groupe Orange vise à étendre, dans un futur proche, sa présence sur les marchés du Sénégal, du Mali et du Burkina Faso.

www.orangebank.ci

L’outil IA de traduction de Meta aide à surmonter les barrières linguistiques

Meta
Meta

Meta a annoncé l’élaboration du NLLB-200 « No Language Left Behind » en code source ouvert, un modèle d’IA unique, le premier à traduire 200 langues différentes, dont 55 langues africaines, avec des résultats probants. Meta utilise des techniques de modélisation et des enseignements issus de ce projet pour améliorer et élargir les traductions sur Facebook, Instagram et Wikipedia.

Dans le but de développer des capacités de traduction automatique de bonne qualité pour les langues à faibles ressources à travers le monde, ce modèle d’IA unique a été conçu en priorité pour les langues africaines. Elles sont considérées comme compliquées pour une traduction automatique. Les modèles d’IA nécessitent de nombreuses données pour les aider à décoder, sachant que pour ces langues, il existe peu de données de formation qui sont traduites par un humain. A titre d’exemple, il existe plus de 20 millions de personnes qui parlent et écrivent en Luganda, mais les exemples d’écrits en cette langue sont extrêmement rares sur Internet.

Nous avons collaboré avec plusieurs traducteurs professionnels pour chacune de ces langues afin de développer une référence fiable qui puisse automatiquement évaluer la qualité de la traduction de ces langues à faibles ressources. Nous travaillons également avec des traducteurs professionnels pour effectuer une évaluation humaine, impliquant des personnes natives de ces langues pour évaluer la traduction fournie par l’IA. Cependant la réalité est qu’une poignée de langues dominent le Web, ce qui signifie que seule une partie du monde peut accéder au contenu du Web et y participer dans leurs propres langues. Nous souhaitons changer cela en créant des systèmes de traduction automatique plus inclusifs – des systèmes qui déverrouillent l’accès au Web pour plus de 4 milliards de personnes à travers le monde qui se trouvent actuellement exclues sous prétexte qu’elles ne parlent pas l’une des rares langues dans laquelle le contenu est disponible.

« C’est impressionnant de voir à quel point l’IA améliore l’ensemble de nos services. Nous venons de développer et de mettre en place un modèle d’IA en code source ouvert qui peut traduire prés de 200 langues différentes, dont beaucoup ne sont pas prises en compte par les systèmes de traduction actuels. Nous avons nommé ce projet No Language Left Behind, et les techniques de modélisation de l’IA que nous avons utilisées permettent de réaliser des traductions de bonne qualité pour des langues parlées par des milliards de personnes dans le monde. Pour donner une idée de l’ampleur des choses, ce modèle en 200 langues compte plus de 50 milliards de paramètres, et nous l’avons formé à l’aide de notre nouveau Research SuperCluster, qui est l’une des super-machines de l’IA, les plus rapides au monde. Ces progrès permettront plus de 25 milliards de traductions chaque jour sur nos applications. La communication à travers les langues est une superpuissance fournie par l’IA, mais au fur et à mesure que nous évoluons dans nos projets d’IA, nous améliorons en même temps l’ensemble de nos travaux – de l’affichage des contenus les plus intéressants sur Facebook et Instagram, à la recommandation de publicités les plus pertinentes, en passant par la sécurité de nos services pour tous nos utilisateurs », a déclaré Mark Zuckerberg, PDG de Meta, dans un message sur son profil Facebook.

La langue est notre culture, notre identité et notre survie dans ce monde. Cependant, comme des outils de traduction de bonne qualité n’existent pas pour des centaines de langues, des milliards de personnes aujourd’hui ne peuvent pas accéder au contenu numérique ou participer pleinement aux échanges en ligne, et interagir avec les communautés d’internautes en parlant leur langue préférée ou leur langue maternelle. C’est une réalité qui concerne plus particulièrement les centaines de millions de personnes qui parlent les nombreuses langues d’Afrique.

« L’Afrique est un continent avec une grande diversité linguistique, cependant les barrières linguistiques font partie du quotidien. Nous sommes ravis d’annoncer que 55 langues africaines seront incluses dans cet outil de recherche de traduction automatique, ce qui représente une percée majeure pour notre continent », a déclaré Balkissa Ide Siddo, Directrice des Politiques Publiques pour l’Afrique chez Meta, en parlant du lancement du modèle d’IA. « Imaginez visiter votre groupe Facebook préféré à l’avenir et y retrouver un message en Igbo ou en Luganda, et être capable de le comprendre dans votre propre langue en cliquant simplement sur un bouton – c’est ce résultat que nous escomptons à travers des recherches comme celles-ci. Des traductions précises dans plusieurs langues pourraient également aider à identifier les contenus préjudiciables et la mésinformation, à protéger l’intégrité des élections, et à réduire les cas d’exploitation sexuelle et de trafic humain en ligne. »

Au sujet de l’accessibilité et l’inclusion dans le développement d’un Métavers équitable, Balkissa Ide Siddo a ajouté que « Chez Meta, nous travaillons aujourd’hui pour garantir à autant de personnes que possible l’accès aux nouvelles opportunités éducatives, sociales et économiques que la prochaine évolution de l’Internet apportera à la technologie future et à la vie quotidienne de demain. »

Afin de garantir une bonne qualité des traductions, Meta a également créé un nouvel ensemble de données d’évaluation, FLORES-200 et a mesuré les performances de NLLB-200 dans chaque langue. Les résultats ont révélé que NLLB-200 dépasse la performance de la précédente technologie la plus pointue en la matière de 44 % en moyenne.

Meta a également mis le modèle NLLB-200 en code source ouvert et a développé une multitude d’outils de recherche pour permettre à d’autres chercheurs d’étendre ce travail à d’autres langues et créer des technologies plus inclusives. Meta AI offre également jusqu’à 200 000 $ de subventions à des organisations à but non lucratif pour des applications réelles pour NLLB-200.

Il existe des versions de Wikipédia dans plus de 300 langues, mais la plupart de ces versions disposent de peu d’articles comparés à plus de 6 millions disponibles en anglais. Suite au partenariat de Meta avec la Wikimedia Foundation, l’organisation à but non lucratif qui héberge Wikipédia ainsi que d’autres projets de contenus gratuits, les techniques de modélisation et les enseignements retenus de la recherche NLLB sont désormais appliqués aux systèmes de traduction utilisés par les éditeurs de Wikipédia. À l’aide du Content Translation Tool de  Wikimedia Foundation, les articles peuvent désormais être facilement traduits dans plus de 20 langues à faibles ressources (celles ne disposant pas d’assez de données pour former les systèmes d’IA), dont 10 qui auparavant n’étaient prises en compte par aucun outil de traduction automatique sur cette plateforme. Pour visionner une démonstration de NLLB-200 montrant comment le modèle peut traduire des récits du monde entier, rendez-vous ici. Vous pouvez également lire le document de recherche ici

200 langues pour un seul modèle d’IA : une percée dans la traduction automatique de qualité

  • Meta AI a mis au point un modèle d’IA unique, NLLB-200, qui est le premier à traduire dans 200 langues différentes avec une qualité de pointe validée par des évaluations poussées pour chacune d’entre elles.
  • Nous avons également créé un nouvel ensemble de données d’évaluation, FLORES-200, et mesuré les performances de NLLB-200 dans chaque langue pour confirmer que les traductions sont de qualité. En moyenne, NLLB-200 a réalisé des scores 44 % supérieurs au précédent modèle le plus performant.
  • Nous nous appuyons désormais sur des techniques de modélisation et sur les conclusions tirées du projet pour améliorer et étendre les traductions sur Facebook, Instagram et Wikipédia.
  • Nous mettons en libre accès les modèles NLLB-200, l’ensemble de données FLORES-200, le code d’apprentissage des modèles et le code permettant de recréer l’ensemble de données d’apprentissage afin d’aider d’autres chercheurs à améliorer leurs outils de traduction et à s’appuyer sur nos travaux.

La langue est notre culture, notre identité et notre lien avec le monde. Mais compte tenu de l’absence d’outils de traduction de qualité pour des centaines de langues, des milliards de personnes ne peuvent pas accéder aux contenus numériques ni participer pleinement aux conversations et aux communautés en ligne dans leur langue de prédilection ou maternelle. Cela est particulièrement vrai pour les centaines de millions de locuteurs des diverses langues d’Afrique et d’Asie.

Pour aider tout un chacun à mieux se connecter aujourd’hui et à prendre part au métavers de demain, les chercheurs de Meta AI ont créé No Language Left Behind (NLLB), une initiative visant à développer des fonctionnalités de traduction automatique de haute qualité pour la plupart des langues du monde. Nous annonçons aujourd’hui une avancée importante concernant NLLB : nous avons développé un modèle d’IA unique appelé NLLB-200, qui traduit 200 langues différentes avec des résultats exceptionnels. Nombre de ces langues, telles que le kamba et le lao, n’étaient pas ou peu prises en charge, même par les meilleurs outils de traduction existants aujourd’hui. Moins de 25 langues africaines sont actuellement prises en charge par les outils de traduction les plus répandus, dont beaucoup sont de mauvaise qualité. En comparaison, NLLB-200 prend en charge 55 langues africaines avec des résultats exceptionnels. Au total, ce modèle unique peut fournir des traductions de qualité pour des langues parlées par des milliards de locuteurs dans le monde. En moyenne, les scores BLEU du modèle NLLB-200 sont supérieurs de 44 % à ceux du précédent modèle le plus performant sur l’ensemble des 10 000 sens de traduction des données de référence FLORES-101. Pour certaines langues africaines et indiennes, cette différence dépasse 70 % par rapport aux systèmes de traduction récents.

Nous mettons désormais le modèle NLLB-200 en libre accès et publions un ensemble d’outils pour aider d’autres chercheurs à étendre nos travaux à de nouvelles langues et à mettre au point des technologies plus inclusives. Meta AI verse également jusqu’à 200 000 $ de subventions à des organisations à but non lucratif afin de les aider à développer des applications concrètes du modèle NLLB-200.

Les avancées scientifiques réalisées grâce à l’initiative NLLB permettront d’améliorer plus de 25 milliards de traductions effectuées chaque jour sur le fil d’actualité de Facebook, Instagram et nos autres plateformes. Imaginez-vous pouvoir consulter votre groupe Facebook favori, trouver une publication en igbo ou luganda et la comprendre dans votre propre langue d’un simple clic. L’amélioration de la précision des traductions dans plusieurs langues pourra également faciliter le repérage des contenus nuisibles et des fausses informations, afin de préserver l’intégrité des élections et lutter contre les phénomènes d’exploitation sexuelle et de traite d’êtres humains en ligne. Les techniques de modélisation et les découvertes de notre recherche NLLB sont désormais utilisées par les systèmes de traduction des éditeurs de Wikipédia.

La traduction est l’une des perspectives les plus intéressantes de l’IA, car elle a beaucoup d’incidence sur le quotidien des internautes. L’initiative NLLB ne vise pas seulement à renforcer l’accessibilité des contenus sur le web. Elle permet aux internautes d’échanger et de partager plus facilement des informations entre plusieurs langues. Nous avons encore du chemin à parcourir, mais ces récents progrès nous remplissent d’espoir et nous aident à mieux accomplir la mission de Meta.

Vous trouverez ici une démonstration du modèle NLLB-200 pour constater sa capacité à traduire des histoires du monde entier. Vous pourrez également lire nos travaux de recherche.

Proposer des outils de traduction à des milliards de locuteurs supplémentaires

Nous avons travaillé en partenariat avec la fondation Wikimédia, une organisation à but non lucratif qui héberge Wikipédia et d’autres sites d’accès gratuit au savoir, pour aider à améliorer les systèmes de traduction de Wikipédia. Wikipédia possède des versions en plus de 300 langues, mais la plupart des versions sont loin d’approcher les plus de 6 millions d’articles du Wikipédia anglais. Cet écart est particulièrement marqué pour les langues principalement parlées en dehors de l’Europe et de l’Amérique du Nord. Par exemple, il n’existe qu’environ 3 260 articles de Wikipédia en lingala, une langue qui compte 45 millions de locuteurs dans la République démocratique du Congo, la République du Congo, la République Centrafrique et le Soudan du Sud. À titre de comparaison, il existe plus de 2,5 millions d’articles en suédois, alors que cette langue est parlée par 10 millions de locuteurs en Suède et en Finlande.

Les éditeurs de Wikipédia ont désormais accès à la technologie à l’origine du modèle NLLB-200 via l’outil de traduction de contenu de la fondation Wikimédia. Ils peuvent ainsi traduire des articles dans plus de 20 langues pour lesquelles peu de ressources existent (qui manquent d’ensembles de données exhaustifs pour entraîner des systèmes d’IA), dont 10 qui n’étaient pas encore prises en charge par les outils de traduction automatique de la plateforme.

Réussir à construire un seul modèle pour des centaines de langues

Les systèmes de traduction automatique, comme tous les modèles d’IA, sont entraînés sur des données. Dans le cas des systèmes de traduction textuelle, cela représente généralement des millions de phrases soigneusement mises en correspondance dans plusieurs langues. Mais le volume disponible de phrases parallèles n’est simplement pas le même en anglais qu’en peul. Les modèles de traduction actuels essaient de combler cet écart en extrayant des données du web. Mais cela donne souvent des résultats de piètre qualité, car le texte source n’est pas le même pour toutes les langues. De plus, le web contient un grand nombre de fautes et d’incohérences orthographiques. Les accents et les autres signes diacritiques y sont souvent omis.

Un autre défi important à relever consiste à optimiser un seul modèle de façon à le faire fonctionner pour des centaines de langues sans perdre en performances ou en qualité de la traduction. Traditionnellement, le meilleur moyen d’obtenir la plus haute qualité de traduction possible était de créer un modèle distinct pour chaque combinaison de langues. Mais cette approche est peu évolutive : les performances et la qualité de la traduction se dégradent lors de l’ajout de nouvelles langues.

Les modèles de traduction génèrent également des erreurs qui sont difficiles à repérer. Ces systèmes sont basés sur les mêmes réseaux neuronaux que ceux utilisés pour la génération de texte. Ils génèrent donc naturellement les mêmes types d’erreurs : affirmations fausses, inexactitude, contenu dangereux, etc. En règle générale, certaines langues disposent simplement d’un nombre plus réduit d’éléments de référence et d’ensembles de données, ce qui complique drastiquement les processus de test et d’amélioration des modèles.

Innover dans les domaines de l’architecture, de la collecte de données, de l’établissement de références et autres

Au cours des dernières années, nous avons fait d’importants progrès pour franchir tous ces obstacles. En 2020, nous avons présenté notre modèle de traduction en 100 langues, le M2M-100, qui s’appuyait sur de nouvelles méthodes d’acquisition des données d’entraînement, de nouvelles architectures permettant d’ajuster la taille du modèle sans nuire aux performances, ainsi que de nouveaux moyens d’évaluer et d’améliorer les résultats. Pour ajouter 100 langues supplémentaires, nous avons dû progresser sur ces trois derniers points.

Étoffer les ressources d’entraînement

Pour collecter des textes parallèles de grande qualité dans un plus grand nombre de langues, nous avons amélioré LASER, notre boîte à outils de transfert zero-shot pour le traitement naturel du langage. La nouvelle version LASER3, qui remplace les réseaux LSTM, utilise un modèle Transformer auto-entraîné avec l’objectif MLM (masked language modeling). Nous avons amélioré ses performances en recourant à des procédures d’entraînement professeur-élève, ainsi qu’en créant des encodeurs propres à chaque groupe de langues. Cela nous a permis d’élargir la couverture linguistique du LASER3 et de produire d’importants volumes de phrases parallèles, y compris pour les langues pâtissant d’un manque de ressources. Nous mettons la méthode d’incorporation multilingue du LASER3 à la libre disposition des autres chercheurs. Nous publions également des milliards de phrases parallèles dans plusieurs combinaisons de langues que nous avons extraites et nettoyées à l’aide des techniques décrites ici.

Comme nous avons élargi nos sources de données d’entraînement en plusieurs langues, nous devions impérativement nous assurer que les exemples resteraient de bonne qualité. Nous avons entièrement repensé notre pipeline de nettoyage des données pour pouvoir traiter 200 langues en ajoutant plusieurs étapes essentielles de filtrage. Par exemple, nous commençons par utiliser nos modèles LID-200 pour filtrer les données et réduire le bruit des corpus web avec un haut niveau de précision. Nous avons établi des listes d’expressions toxiques pour chacune des 200 langues et les avons utilisées pour évaluer et filtrer les résultats potentiellement nuisibles. Ces étapes nous ont permis de nous assurer que nous disposons d’ensemble de données plus propres et moins offensants avec des langues correctement identifiées. Ce travail est important pour améliorer la qualité de la traduction et réduire le risque d’expressions toxiques (introduction de contenu nuisible par le système lors du processus de traduction).

Ajuster la taille du modèle sans nuire aux performances

Les systèmes de traduction multilingue présentent deux principaux avantages. Ils permettent de partager des données d’entraînement entre des langues qui se ressemblent, comme l’assamais et le bengali qui utilisent tous les deux l’alphasyllabaire bengali. Ils aident ainsi à améliorer considérablement la qualité de la traduction pour les langues disposant d’une faible quantité de ressources quand elles sont entraînées avec des langues plus documentées. Les chercheurs peuvent également reproduire, redimensionner et tester plus facilement un seul modèle multilingue que des centaines ou des milliers de modèles bilingues.

Toutefois, l’élargissement d’un modèle de 100 à 200 langues présente d’autres défis ardus. Lors de l’augmentation du nombre de paires de langues pour lesquelles nous disposons de peu de ressources dans les données d’entraînement, les modèles multilingues tendent progressivement vers une situation de surajustement au fur et à mesure de leur entraînement. Nous avons résolu ces problèmes en innovant sur trois fronts : régularisation et apprentissage progressif, auto-apprentissage et diversification de la retraduction.

Nous avons commencé par développer des réseaux de type Mixture of Experts avec une capacité partagée et spécialisée afin de rediriger automatiquement les langues avec peu de données vers cette capacité. Conjointement avec l’utilisation de systèmes de régularisation plus efficaces, cela permet d’éviter le surajustement. Nous avons également adopté une approche d’apprentissage progressif en deux étapes. Tout d’abord, nous avons entraîné les langues disposant de ressources abondantes pendant quelques itérations avant d’ajouter les paires de langues pour lesquelles nous disposions de peu de ressources afin de réduire le problème de surajustement. Ensuite, pour faire face à la faible quantité de données bitextuelles parallèles des langues moins représentées, nous avons mis à profit un modèle d’auto-apprentissage sur les données monolingues de ces langues ainsi que des langues mieux représentées qui leur ressemblent afin d’améliorer les performances globales du modèle.

Enfin, nous avons analysé la meilleure façon de générer des données de retraduction et avons découvert que le mélange de données retraduites à l’aide de modèles de traduction statistique bilingue et de traduction neuronale multilingue permettait d’améliorer les performances de traduction des langues moins représentées grâce à la plus grande diversité des données synthétiques générées. Pour entraîner le modèle NLLB-200, qui comporte 54 milliards de paramètres, nous nous sommes servis de notre tout nouveau superordinateur d’IA Research SuperCluster (RSC), un des plus rapides au monde.

Concevoir des outils d’évaluation et de réduction des risques pour plus de 200 langues

Pour évaluer et améliorer le modèle NLLB-200, nous avons mis au point un ensemble de données d’évaluation plusieurs-à-plusieurs unique, baptisé FLORES-200. Cet ensemble permet aux chercheurs d’évaluer les performances du modèle dans 40 000 sens de traduction différents. Nous mettons en libre accès cet ensemble de données pour aider d’autres chercheurs à tester rapidement et à améliorer leurs modèles de traduction. L’ensemble FLORES-200 permet d’évaluer les systèmes de traduction pour un grand nombre d’applications, notamment des brochures santé, des films, des livres et du contenu en ligne dans des pays ou des régions dont les langues sont représentées par un faible nombre de ressources.

Le passage à 200 langues nécessitait de prévenir les risques de génération de contenu toxique, qui peuvent être difficiles à gérer dans un système de traduction multilingue. Pour ce faire, nous avons établi une liste d’expressions toxiques pour toutes les langues prises en charge afin de permettre la détection et le filtrage des injures et de tout autre contenu potentiellement offensant. Nous publions nos références et nos listes d’évaluation des expressions toxiques pour l’ensemble des 200 langues afin de donner aux autres chercheurs un outil leur permettant de réduire les risques de leurs modèles.

Pour être certains d’œuvrer de la manière la plus responsable possible, nous avons fait appel à une équipe interdisciplinaire de linguistes, de sociologues et d’ethnologues pour chacune des langues concernées.

Le graphique ci-dessus indique le score BLEU moyen sur le corpus FLORES-101 de traductions de 100 langues à partir de l’anglais et vers celui-ci. À gauche, M2M et Delta LM, deux modèles de pointe publiés qui prennent en charge 100 langues. À droite, des modèles qui prennent en charge 200 langues : un modèle Transformer de référence avec 3,3 milliards de paramètres, un modèle de référence avec auto-apprentissage, un modèle de référence avec retraduction, et NLLB-200, un modèle de type Mixture of Experts qui exploite l’auto-apprentissage et la retraduction.

Développer la traduction et renforcer l’inclusion

Les outils de traduction de haute qualité peuvent être révolutionnaires. Aujourd’hui, la réalité est que le web est dominé par une poignée de langues, notamment l’anglais, le mandarin, l’espagnol et l’arabe. Les locuteurs natifs de ces langues peuvent avoir du mal à se représenter l’importance de pouvoir lire quelque chose dans sa langue natale. Nous pensons que l’initiative NLLB aidera à préserver le message original de chaque langue plutôt que de risquer souvent de le perdre en faisant appel à une langue intermédiaire.

Outre la traduction, elle permettra également de réaliser des progrès dans d’autres domaines du traitement naturel des langues. Cela peut inclure le développement d’assistants fonctionnant dans des langues tels que le javanais ou l’ouzbek, ou encore la création de systèmes permettant de sous-titrer précisément des films de Bollywood en swahili ou oromo. Avec l’émergence du métavers, la possibilité de créer des technologies qui fonctionnent correctement dans des centaines ou même des milliers de langues facilitera grandement l’accès du plus grand nombre à de nouvelles expériences immersives dans des mondes virtuels.

Il y a seulement quelques années, la traduction automatique de haute qualité ne fonctionnait que dans quelques langues. Grâce au modèle NLLB-200, nous avons fait un pas de plus vers des systèmes permettant à tout le monde de communiquer avec tous les interlocuteurs de son choix. Nous sommes enthousiastes à l’idée de tout ce que cela peut représenter aujourd’hui et à l’avenir, et nous continuerons de repousser les limites de la traduction automatique.

Ce travail a été réalisé par une équipe pluridisciplinaire de Meta AI, notamment : Bapi Akula, Pierre Andrews, Necip Fazil Ayan, Loic Barrault, Shruti Bhosale, Marta Ruiz Costa-jussa, James Cross, Onur Çelebi, Sergey Edunov, Maha Elbayad, Angela Fan, Cynthia Gao, Gabriel Mejia Gonzalez, Vedanuj Goswami, Francisco Guzmán, Prangthip Hansanti, Kennet Heafield, Kevin Heffernan, John Hoffman, Semarley Jarrett, Elahe Kalbassi, Philipp Koehn, Janice Lam, Daniel Licht, Jean Maillard, Alexandre Mourachko, Christophe Ropers, Kaushik Ram Sadagopan, Safiyyah Saleem, Holger Schwenk, Shannon Spruit, Anna Sun, Chau Tran, Skyler Wang, Guillaume Wenzek, Jeff Wang et Al Youngblood.

Le premier Orange 5G Lab ouvre en Afrique à Dakar

Orange 5G Lab
Orange 5G Lab

Sékou Dramé, Directeur Général de Sonatel et Michaël Trabbia Directeur Exécutif Technologie et Innovation d’Orange inaugurent le premier Orange 5G Lab d’Afrique à Dakar en présence des autorités administratives et locales. L’écosystème numérique et les acteurs économiques sont attendus dans ce nouveau laboratoire pour tester et développer des produits et services sur le réseau 5G et donner vie aux usages de la 5G.

Orange 5G Lab Dakar est logé à l’Orange Digital Center de Dakar dans une salle de 108m² avec plusieurs univers pouvant servir d’espace de démonstration de services de réalité virtuelle et  réalité augmentée, d’espace gaming ou de co-working.  Vous trouverez dans cet espace des cas d’usages dédiés aux entreprises dans plusieurs domaines (e-Santé, smart port, smart édu, smart Agri) en partenariat avec les fournisseurs Huawei et Nokia, des démos en Co-Innovation avec l’écosystème et les startups : Caytu en partenariat avec l’Université Américaine au Sénégal (DAUST), Senvital en partenariat avec la médecine d’entreprise Sonatel.


Orange 5G Lab Dakar a pour objectif d’accompagner les acteurs du numérique et économiques à mieux appréhender les opportunités, la valeur et l’utilité de la 5G. Dans cet Orange 5G Lab Dakar, le premier ouvert sur le continent africain, ils pourront y tester leurs solutions et services actuels, réfléchir à de nouveaux usages tout en bénéficiant d’un écosystème pour co-innover et faire évoluer dès aujourd’hui leurs modèles d’affaires et leurs processus. 

Selon Sékou Dramé, Directeur Général de Sonatel : « Le Sénégal est terre d’innovation technologique, Sonatel en est un acteur incontournable depuis des décennies. Avec cet Orange 5G Lab à Dakar, nous allons accompagner des entreprises du pays et de la région sur les usages de la 5G en leur fournissant un espace dédié pour tester et développer les applications et services de demain autour de la 5ème génération de réseau mobile. Au Sénégal, la 5G et ses diverses applications à inventer par les acteurs du numériques devraient aussi accélérer les ambitions de la stratégique numérique 2025 de l’Etat ». 
« La 5G est un levier de compétitivité des entreprises et de développement des territoires. C’est la raison pour laquelle Orange est engagée dans une démarche de co-innovation autour de la 5G pour créer les usages de demain. L’ancrage territorial est clé dans le dispositif Orange 5G Lab, pour soutenir la transformation numérique des acteurs économiques, et aider chacun à tirer parti du potentiel de la 5G » a ajouté Michaël Trabbia, Directeur Exécutif Technologie et Innovation d’Orange.

Une offre de services et d’accompagnement pour les acteurs économiques

L’offre de services s’articule plus précisément autour d’un dispositif de découverte de la 5G et des usages qu’elle apporte au travers de démonstrations et d’animations. Avec également l’opportunité, pour les acteurs concernés, de tester leurs produits et services sous un environnement 5G en avance de phase sur notre réseau expérimental. Ils pourront s’appuyer sur les équipements 5G d’aujourd’hui et de demain (lunettes de réalité augmentée, casques en réalité virtuelle, routeurs, terminaux 5G, modules 5G). 
Les entreprises bénéficieront du support des experts techniques, réseaux et produits d’Orange avec l’apport des synergies et des ressources complémentaires des Orange 5G Labs.
L’Orange 5G Lab de Dakar bénéficiera de l’expérience et des opportunités créées par l’écosystème Orange 5G Lab. Celui de Dakar est le 14ème à être inauguré et le 1er en Afrique. Il complète un dispositif présent également en Europe avec 10 en France et 1 en Roumanie, 1 en Belgique et 1 en Pologne. Orange y compte déjà plus de 1200 entreprises et collectivités passées par un Orange 5G Lab, dont 114 ont pu mettre en œuvre une expérimentation autour de leurs propres cas d’usage.

Opérateur de référence en Afrique de l’Ouest, Sonatel avait, avec le soutien de l’ARTP, procédé au premier test réel de la 5G avec Huawei à Dakar en novembre 2020 puis un 2ème test de la technologie 5G avec Nokia, à Saly, dans la région de Thiès en décembre 2021. 

Sonatel poursuivra les initiatives afin que la 5G soit un levier essentiel dans la transformation de notre société et de notre économie, dans des domaines clés comme l’agriculture, l’amélioration de la santé publique, l’éducation de nos enfants, l’entrepreneuriat et l’employabilité des jeunes dans l’acquisition de nouvelles compétences (Coding, Big Data, l’IA, etc.).Un engagement à construire un futur porteur de progrès avec les acteurs de l’écosystème numérique et à poursuivre cette forte contribution au développement du Sénégal.

Afrikamart une première levée de fonds réussie

AFRIKAMART
AFRIKAMART

Afrikamart, leader de l’agritech en Afrique de l’Ouest, annonce une levée de fonds en amorçage de 850 000 USD auprès du BLOC Smart Africa, un fonds géré par Bamboo Capital Partners – Orange Ventures, Launch Africa et Teranga Capital.

Ce financement permettra à la société de poursuivre le développement de son modèle et accélérer sa croissance au Sénégal. En effet, la chaîne logistique des produits frais est particulièrement dysfonctionnelle en Afrique du fait d’une hyper-fragmentation des acteurs. Les pertes peuvent atteindre au Sénégal 50% des récoltes sur toute la chaîne, du producteur au détaillant final. Par ailleurs, les agriculteurs font face à des délais de paiement importants de la part des intermédiaires, avec une faible transparence sur les prix définitifs de vente. Afrikamart répond à ces enjeux en digitalisant l’ensemble des processus, ce qui permet notamment de diviser par 5 les pertes et de sécuriser les revenus des exploitants et des détaillants.

La société a été fondée en 2018 par Mignane et Albert Diouf, respectivement ingénieur en logiciel et négociant en matières premières agricoles. Avant Afrikamart, Mignane avait déjà lancé deux entreprises technologiques en France et au Sénégal.

Avec 2 000 exploitants qui fournissent leurs produits à la startup, en moyenne 10 tonnes de légumes sont livrées chaque jour à 500 clients réguliers dans 4 villes du Sénégal.

D’ici la fin de l’année, Afrikamart ambitionne de poursuivre sa croissance en étendant son réseau à plus de 5 000 exploitants dans tout le pays et plus de 2 000 détaillants.

« Depuis l’ouverture de la plateforme, nous sommes impressionnés par l’accueil enthousiaste des producteurs et des détaillants qui sont les premières victimes des dysfonctionnements du marché auxquels nous répondons. Le marché annuel des fruits et légumes frais représente rien qu’au Sénégal un demi-million de tonnes et une opportunité de marché de plus de 1 milliard USD et notre ambition est de poursuivre notre croissance dans la sous-région. »

Mignane DIOUF – Fondateur et PDG, Afrikamart

« Bamboo Capital Partners bénéficie d’une expertise approfondie à la fois dans le capital risque technologique pour l’impact et l’investissement agricole en Afrique. Nous avons été impressionnés par le potentiel d’Afrikamart à combiner des avantages sociaux et économiques évolutifs pour les petits exploitants agricoles et les détaillants avec un potentiel de croissance financière exceptionnel pour la société. »

Winnie MWANGI – Gestionnaire de fonds, Bamboo Capital Partners

« La digitalisation apporte une solution essentielle à l’agriculture en Afrique, un continent confronté à des défis démographiques et de sécurité alimentaire en plus de la crise climatique. L’enjeu est la réduction du gaspillage alimentaire, et l’amélioration des revenus des producteurs et distributeurs locaux. Chez Orange Ventures, nous sommes heureux de soutenir le projet d’Afrikamart pour un secteur agricole plus efficient. »

Grégoire DE PADIRAC, Principal chez Orange Ventures

« Nous croyons fermement au financement des entreprises qui résolvent de véritables problèmes fondamentaux tout en créant une valeur significative pour les entreprises et les PME. L’offre de valeur innovante d’Afrikamart révolutionne la chaîne d’approvisionnement alimentaire au Sénégal, facilitant ainsi l’approvisionnement local des HoReCa et des détaillants. Afrikamart a un impact significatif sur les petits exploitants agricoles ainsi que sur les PME, ce qui nous semble pertinent dans de nombreux contextes à travers le continent. »

Kartik SHARMA, Responsable des Investissements, Launch Africa Ventures « Nous sommes très heureux de soutenir Afrikamart dans son ambition de croissance. Grâce au soutien d’I&P Acceleration Technologies, nous espérons contribuer à la mise à l’échelle de l’innovation de l’entreprise et générer des impacts sociaux et économiques significatifs. » Olivier FURDELLE, Directeur Général, Teranga Capital

UNESCO appel à une mobilisation mondiale pour l’éducation

Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut
Des jeunes femmes impliquées dans la Google Code Week de Bujumbura - Mentorat technique de Thierry Barbaut

En présence de plus de 150 ministres, l’UNESCO a alerté sur la double crise qui frappe actuellement l’éducation : une crise des apprentissages et une crise budgétaire. Audrey Azoulay, Directrice générale de l’Organisation appelle à une « mobilisation mondiale pour placer l’éducation au premier rang des priorités et tenir les objectifs de développement durable ».

En 2019, l’UNESCO alertait déjà sur le fait qu’il serait difficile d’atteindre l’objectif « d’une éducation de qualité pour tous d’ici 2030 ». La pandémie de COVID-19 a encore aggravé les prévisions, poussant l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, les Sciences et la Culture à mobiliser les communautés éducatives et les pouvoirs publics mondiaux lors d’une réunion qu’elle accueille cette semaine à Paris.

2 000 participants du monde entier sont réunis du 28 au 30 juin au siège de l’UNESCO, afin de préparer le Sommet pour la transformation de l’éducation convoqué par le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en septembre prochain.

Importants retards d’apprentissage

« La pandémie a exacerbé la crise mondiale de l’éducation », a déploré Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO. « Les fermetures d’écoles ont engendré d’importantes pertes d’apprentissage. Dans les pays à revenus faible et intermédiaire, 70 % des enfants de 10 ans sont dans l’incapacité de comprendre un texte simple à l’écrit – ils étaient 57% en 2019 », a-t-elle détaillé.

« Sans mesures de soutien, ces jeunes vont rencontrer d’importantes difficultés dans la poursuite de leurs études et pour s’intégrer dans la vie active. Nous ferons alors face à une crise sociale majeure. Je lance aujourd’hui un appel à la mobilisation : l’éducation doit revenir en tête des priorités de la communauté internationale si nous voulons tenir les objectifs de développement durable », a poursuivi la Directrice générale.

Selon une évaluation de l’UNESCO, de la Banque mondiale et de l’UNICEF publiée le 24 juin, ces retards d’apprentissage auront aussi un fort impact sur l’économie. A l’échelle mondiale, ils représenteront pour la génération en cours de scolarisation une perte cumulée de richesse de l’ordre de 21 000 milliards de dollars. Le précédent chiffrage, réalisé en 2021, était de 17 000 milliards de dollars : la situation a donc continué de s’aggraver au cours de l’année écoulée.

Inquiétudes sur les financements

A cette crise des apprentissages s’ajoute une crise des financements. Selon une autre étude de l’UNESCO et de la Banque mondiale, 40% des pays à revenus faible et intermédiaire ont réduit leurs dépenses éducatives pendant la pandémie. Cette baisse fut en moyenne de 13,5%. Or, en cet été 2022, les budgets n’ont toujours pas retrouvé leur niveau de 2019.

« Ce vacillement des financements de l’éducation, en cette période charnière, suscite notre inquiétude », a souligné Stefania Giannini, Sous-Directrice générale pour l’éducation à l’UNESCO. « Quand les financements publics baissent, ce sont les familles qui doivent augmenter leur participation financière. Et plus la facture de l’éducation incombe aux familles, plus le risque d’accroissement des inégalités est grand », a-t-elle rappelé.

La question des moyens est d’autant plus essentielle que l’éducation doit aussi se transformer au regard des nouveaux défis du XXIe siècle. Comme l’a démontré le récent rapport de l’UNESCO sur les Futurs de l’éducation, il s’agit d’adapter les programmes et les enseignements à des enjeux comme ceux de la crise climatique et de la révolution numérique.

Sommet des Nations Unies en septembre

Si les motifs d’inquiétude sont nombreux, l’importante mobilisation des Etats cette semaine à l’UNESCO donne matière à espérer. Plus de 150 ministres et vice-ministres ont personnellement répondu présent à l’invitation et participé aux débats – ils n’avaient jamais été aussi nombreux au siège de l’Organisation. Tous ont souligné, dans leurs interventions, leur détermination à agir et à porter ensemble de nouvelles actions. Ces deux jours de travail collectif ont ainsi permis d’esquisser de nombreuses pistes de mesures. Les discussions se poursuivront le 19 septembre prochain à New York, lors du Sommet pour la transformation de l’Education, qui réunira les chefs d’Etat et de gouvernement : un temps majeur initié par le Secrétaire général des Nations Unies pour placer l’éducation au premier rang de l’agenda international

My digital world de Meta

Meta
Meta

META LANCE « MY DIGITAL WORLD » AU « DIGITAL LITERACY FORUM » AU CAMEROUN VISANT A EDUQUER LES INTERNAUTES SUR L’UTILISATION RESPONSABLE DES MEDIAS SOCIAUX

Suite au succès de son projet pilote initié en 2021, Meta annonce aujourd’hui le déploiement de son programme « My Digital World » au Cameroun – un programme d’alphabétisation numérique visant à éduquer les internautes sur l’utilisation responsable des médias sociaux ainsi que sur leur sécurité en ligne. Lancé en partenariat avec GIDICom, Digital Access et Positive Youths Africa, ce programme a pour ambition de former plus de 4 000 participants de sorte à les accompagner pour mieux gérer leurs expériences en ligne, et ce grâce à des sessions dédiées animées par un formateur.

En fournissant une formation et des ressources aux éducateurs et aux formateurs pour sensibiliser les jeunes, les parents et les communautés à travers le Cameroun, « My Digital World » leur fournira les informations et les compétences nécessaires pour les aider à réussir dans un monde de plus en plus complexe et connecté.

Afin d’accroitre la sensibilisation à l’utilisation responsable d’Internet et faire partager une expérience positive des plateformes numériques, le programme « My Digital World » a été lancé lors du Digital Literacy Forum  de Meta qui vise à renforcer le rôle de l’alphabétisation numérique en faveur de la lutte contre l’utilisation abusive d’Internet et à en identifier les lacunes, tout en s’assurant que les utilisateurs disposent du savoir-faire numérique requis pour naviguer sur internet en toute sécurité, ce qui leur permettra de lutter contre la désinformation, les discours de haine, l’intimidation, le harcèlement, et les autres aléas en ligne.

Concernant ce programme, Phil Oduor, Responsable des programmes Meta Policy en Afrique subsaharienne, a déclaré : « Nous sommes ravis de lancer « My Digital World » ici au Cameroun. Ce programme a été conçu pour fournir aux jeunes et au grand public les compétences nécessaires pour naviguer dans les espaces numériques de manière sûre et responsable. Les modules aident les participants à acquérir des compétences concrètes telles que la protection des informations personnelles, l’identification de sources d’information fiables, l’appréhension des thématiques assujetties à la désinformation, et la validation de relation en ligne non nuisibles ».

Les modules du programme « My Digital World » sont divisés en six axes majeurs :

  • Introduction à l’apprentissage numérique : Démontrer aux participants l’usage d’Internet, identifier les informations qui peuvent être partagées sur Internet, déterminer les différentes méthodes d’accès aux informations en ligne et définir les avantages, les rôles et les responsabilités de la citoyenneté numérique.
  • Fondements numériques : enseigner aux participants comment bénéficier des différents outils pour protéger leurs appareils numériques et leurs informations personnelles en ligne, ainsi que celles des autres.
  • Bien-être numérique : Accompagner les participants dans leur aptitude à dialoguer avec les autres en ligne (avec des personnes individuelles et un groupe collectif) de manière empathique et positive, à protéger leur santé physique et mentale, et à comprendre leur identité.
  • Engagement numérique : aider les participants à développer leur capacités exécutives, leur esprit critique, et les compétences nécessaires pour évaluer et partager les informations et les médias en ligne, ainsi qu’à interagir avec différentes cultures et différents contextes.
  • Autonomisation numérique : Aider les participants à utiliser la technologie numérique et les médias sociaux pour créer un changement positif et de meilleures opportunités pour eux-mêmes, leurs communautés et le monde en général.
  • Opportunités numériques : Préparer les participants à créer la prochaine vague technologique et à réussir dans leur carrière et leurs parcours.

Au fil des années, Meta a également mis en œuvre le programme « My Digital World » accessible gratuitement dans plusieurs pays d’Afrique subsaharienne, dont l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Kenya, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, l’Éthiopie, la Zambie et plus récemment le Ghana.

Quelles solutions pour réduire l’empreinte environnementale des data centers en Afrique ?

Data center en Afrique et environnement
Data center en Afrique et environnement

La transition numérique en Afrique porte l’espoir de nombreux changements économiques et sociaux afin d’accompagner le développement et la croissance des États. Sur le continent, la connectivité, c’est-à-dire, l’accès à un Internet à haut débit et de qualité, s’est accélérée de façon significative ces dernières années. Dans de nombreux pays, le téléphone mobile est au cœur des activités du quotidien des Africains : paiements, consultations médicales, souscription à des assurances, etc. Par conséquent, le continent fait face à un volume de données à traiter et à stocker qui ne cesse de croître, entrainant une demande toujours plus forte d’énergie à laquelle il importe de trouver des solutions durables dans les années à venir.

L’économie numérique va considérablement s’intensifier dans les années à venir du fait de plusieurs facteurs que nous pouvons d’ores et déjà conjecturer. D’abord, la période de pandémie mondiale a joué un rôle de catalyseur pour la démocratisation des usages du numérique. Cette intensification peut également trouver sa source dans l’essor des cryptomonnaies par exemple, ou encore dans l’évolution démographique du continent. D’ici à 2063, le continent comptera 1,4 milliard de jeunes de moins de 25 ans (soit deux fois la population européenne)[1]. La consommation de données numériques poursuivra alors son expansion, entrainant ainsi une demande plus forte de capacités techniques pour traiter un volume toujours plus croissant. À ce titre, les besoins en matière de construction et de modernisation des infrastructures numériques en Afrique sont au cœur de ces enjeux, notamment au regard des problématiques environnementales qu’ils soulèvent. À l’heure actuelle, seuls 1,3% des data centers mondiaux sont localisés en Afrique[2]. Or, ce chiffre a vocation à augmenter sensiblement. Effectivement, afin d’assurer une meilleure performance et une sécurité renforcée dans la gestion de ces données, les autorités sont de plus en plus sensibilisées à la nécessité d’héberger ce volume localement.

D’après les experts, le numérique mondial est responsable de 2 à 4% des émissions de gaz à effet de serre sur la planète[3], et d’ici à 2030, les data centers pourraient absorber 10% de la production d’électricité mondiale[4]. En effet, le développement des secteurs clés tels que le Cloud Computing ou encore l’Internet des objets (IoT) nécessite des infrastructures réseau performantes et des capacités de stockage des données accrues, non sans incidence sur les consommations énergétiques des data centers.

C’est la raison pour laquelle la question du poids des émissions de CO2 générées par les data centers a été au centre de l’agenda de la COP26 en octobre dernier, à Glasgow[5]. À cette occasion, le secteur a été encouragé à agir pour trouver des solutions radicales pour inverser la tendance, du point de vue de l’alimentation de ces infrastructures mais aussi et surtout, de leurs modalités de refroidissement, afin qu’elles puissent fonctionner sans aucune interruption – lesquelles sont bien souvent provoquées par des surchauffes ou des coupures d’électricité. En effet, les réseaux de distribution d’électricité sur le continent sont confrontés à des « pénuries fréquentes »[6]. Dans ces cas précis de panne de courant, les data centers existants s’appuient généralement sur des générateurs à diesel pour maintenir leur activité. En outre, ces installations doivent fonctionner en continu et à pleine puissance afin de stocker et protéger un volume de données colossal. La problématique du refroidissement de ces data centers est donc au cœur de cette équation complexe, puisque le refroidissement représente environ 40% de l’énergie consommée par les data centers[7]. Depuis quelques années, les entreprises regorgent d’idées pour palier ces interruptions de courant et déployer des systèmes de refroidissement innovants pour enfin s’affranchir des produits chimiques et des batteries de secours, dont la circularité n’est pas toujours assurée.

Certains opérateurs tels que MainOne, fournisseurs de services de télécommunication pour les entreprises, installent leurs data centers à proximité des sources d’énergie et s’associent à des distributeurs d’électricité locaux afin d’assurer des connexions directes au réseau national. Ceci dans le but de réduire les pannes et donc l’utilisation de générateurs alimentés au diesel pour le fonctionnement de ces structures[8]. Face aux prévisions portant sur la hausse du nombre d’installation de data centers, il apparaît alors primordial de garantir un accès à une ressource énergétique fiable et respectueuse de l’environnement sur le continent. De nombreuses innovations poursuivant cet objectif ont récemment vu le jour. En mai dernier par exemple, Moro Hub et Huawei se sont associés pour inaugurer le plus grand centre de données alimenté à l’énergie solaire dans la ville de Dubaï. Ce sont ainsi plus de 100 MW qui sont alimentés par une source d’énergie renouvelable et ce, sans intermittence. 

Parmi les innovations sur le marché, Huawei a annoncé le 26 mai dernier une nouvelle génération de data centers intelligents et à faible émission carbone, à travers le lancement de PowerPOD 3.0. Il s’agit d’un nouveau système d’alimentation électrique qui permet de gagner du temps, de l’espace et de l’efficacité énergétique. En effet, il permet de réduire le délai de livraison de composants électroniques de 2 mois à 2 semaines, l’encombrement de 40% et la consommation d’énergie de 70%. Cette nouvelle génération de data centers promet ainsi d’être durable, autonome et fiable, avec une architecture d’alimentation et de système de refroidissement simplifiés. Dans le détail, cette structure permet un système de refroidissement intelligent par un système d’échange thermique plus efficace, ainsi qu’une optimisation de l’efficacité énergétique de l’appareil dont l’exploitation et la maintenance seront désormais automatisées. Qui plus est, ces data centers seront entièrement écoénergétiques en favorisant le recyclage de tous les matériaux nécessaires à leur fabrication, y compris les batteries, freinant ainsi l’épuisement des ressources minières sur la planète.

Au-delà des besoins en matière d’infrastructures, la construction d’une souveraineté numérique africaine doit pouvoir reposer sur des moyens financiers et humains. Depuis quelques années, le secteur privé accompagne davantage les autorités africaines pour contribuer à leur donner les moyens de leurs ambitions. Implanté sur le continent depuis une vingtaine d’années, Huawei multiplie les partenariats visant à favoriser les transferts de compétence nécessaires pour accroître l’autonomie des États dans la gestion et le traitement de leurs données. À travers des programmes de formation tels que la ICT Academy ou Seeds for the Future, Huawei participe au développement des compétences essentielles pour assurer un fonctionnement pérenne de ces data centers locaux, et contribue par conséquent au développement socio-économique des territoires.

Les ambitions en matière de souveraineté numérique en Afrique devront ainsi s’opérer sans compromettre les objectifs de développement durable qui s’imposent. Lorsque l’on observe les progrès technologiques déjà réalisés, force est de constater que les opportunités pour prendre le chemin d’un développement durable et écologique des installations de futurs data centers semblent ainsi à la portée du continent. Les entreprises, avec l’ensemble de leurs partenaires, font preuve d’une véritable volonté d’inaugurer une nouvelle ère de développement des data centers dans des économies en pleine croissance, où la réduction de la fracture numérique reste l’horizon visé pour parachever la quatrième révolution industrielle en Afrique.


[1] « Démographie : les mentalités changent trop lentement », Jeune Afrique, 26 août 2021

[2] « Datacenters en Afrique : Des opportunités post-covid », Business France, 28 février 2022

[3] « Pourquoi le numérique contribue de plus en plus au réchauffement climatique », Le Monde, 9 janvier 2022

[4] « Comment réduire l’impact des Data Centers sur l’environnement », Le Big Data, 31 janvier 2020

[5] « COP26 : les data centers en quête de solutions pour réduire leur empreinte environnementale », France info, 27 octobre 2021

[6] « L’efficacité énergétique est la clé de la durabilité des datacenters en Afrique », Data center Magazine, 5 novembre 2021

[7] « Comment réduire l’impact des Data Centers sur l’environnement », Le Big Data, 31 janvier 2020

[8] « Comment réduire l’impact des Data Centers sur l’environnement », Le Big Data, 31 janvier 2020

Digital Africa et Proparco lancent le fond Fuzé

PROPARCO
PROPARCO

Dans le cadre de sa feuille de route 2022-2025, Digital Africa soutiendra 200 startups africaines à différents stades de leur croissance avec un large éventail d’offres à leur disposition. Grâce à une mobilisation conjointe et pérenne avec Proparco, de nouveaux dispositifs d’investissement et d’accompagnement sont mis en œuvre pour soutenir les entreprises de la tech Made in Africa.

LE FOND FUZÉ, UNE NOUVELLE SOLUTION DE FINANCEMENT ADAPTÉ À L’AMORÇAGE DES START-UPS D’AFRIQUE FRANCOPHONE

Convaincu que les innovations numériques ont un impact transformateur unique dans tous les secteurs de l’économie et sont un moteur de changement pour le continent, Digital Africa lancera en septembre le fonds Fuzé. Ce dispositif répond parfaitement aux préoccupations des start-ups de la tech africaine en phase de démarrage, avec une solution de financement par palier et conditionnés aux progrès de l’entreprise. Cette approche centrée sur la réussite des entrepreneurs vise à créer l’effet de levier nécessaire pour passer le cap des débuts, autrement difficile à franchir sans soutien.

Grâce à ce dispositif unique sur le continent, les startups Tech africaines dont les besoins en phase d’amorçage oscillent entre 20 000 et 30 000 euros peuvent ambitionner aujourd’hui de trouver un financement auprès de Digital Africa, tout en recherchant des capitaux auprès d’autres investisseurs.

Ce programme FUZE et plus globalement le rapprochement entre Digital Africa et Proparco permet de proposer un continuum unique de solutions de financement pour les startups africaines, de l’idéation au passage à l’échelle. Proparco accompagne depuis plusieurs années le financement des start-up africaines, que ce soit en direct ou via le soutien à l’écosystème du capital risque et Digital Africa renforce cette offre pour accompagner encore plus fortement les startups au stade de l’idéation.

Stéphan-Eloise Gras, Directrice Exécutive de Digital Africa « L’amorçage est un des moments les plus excitants mais aussi les plus difficiles du parcours entrepreneurial en Afrique. Nous joignons nos forces avec Proparco afin d’apporter des solutions concrètes à toutes les étapes et sur tous les aspects de la vie d’une start-up. Grâce à la technologie, les talents africains peuvent montrer au monde entier que des produits et des innovations Made in Africa ont tout le potentiel pour devenir des références mondiales, porteuses d’une croissance durable.»

Françoise Lombard, Directrice Générale de Proparco : « En rejoignant Proparco, Digital Africa renforce l’engagement du Groupe AFD en faveur de l’entrepreneuriat. Notre enjeu est d’offrir aux entrepreneurs un accompagnement complet à tous les stades de leur croissance. Avec Digital Africa, nous sommes aujourd’hui en capacité d’accompagner les entrepreneurs dès l’amorçage puis tout au long de leur croissance. C’est une offre unique. »

LE FOND BRIDGE DE DIGITAL AFRICA A RENCONTRÉ UN TRÈS LARGE SUCCÈS

Pour parvenir à relever les enjeux auxquels les startups sont aujourd’hui confrontées, Digital Africa a lancé avec Proparco le Fond Bridge qui offre une première capacité de financement aux entreprises « Made In Africa » en phase d’amorçage.

Le dispositif a rencontré un très large succès : 257 candidatures reçues de 40 pays d’Afrique, 11 startups financées pour un total de 3,88m€ en quelques mois seulement.

Quelques exemples illustrent la stratégie de démultiplication des initiatives de Digital Africa dans le but de bâtir un écosystème vertueux et de repérer les futures licornes.

  • 6,2 millions de dollars levés par ANKA, start-up ivoirienne de e-commerce dédiée aux créateurs africains.
  • 31 millions de dollars lors d’un tour de financement levé par MAX, une start-up nigériane de mobilité durable.
  • 28 millions de dollars levés par Poa Internet, une start-up kényane, amassant avec succès un total de 36 millions de dollars à ce jour.

Les entreprises de l’innovation, freinées dans leur croissance par l’impact de la crise sanitaire mondiale, ont pu s’appuyer sur ce fonds de cinq millions d’euros qui répond à leurs problématiques de financement, renforce leur attractivité et crédibilité leur démarche.

Cette première capacité de financement avec l’aide de Digital Africa sur tickets allant de 175 000 à 600 000 euros consolide la croissance des startups en capacité d’effectuer des levées de fonds pour clore leur phase de développement et passer celle de l’industrialisation. En créant un environnement rassurant, Digital Africa permet d’accélérer la maturité des startups et de renforcer la confiance de leurs investisseurs africains et mondiaux, pour accroitre l’ampleur des projets.

Stéphan-Eloise Gras, Directrice Exécutive de Digital Africa :  « Nous avons conçu le Fonds BRIDGE pour répondre aux besoins des start-ups africaines au moment d’une pandémie mondiale. Mais nous avons aussi perçu son utilité au-delà. Notre intuition était que davantage peut être fait pour combler le déficit de financement des start-ups, particulièrement les dispositifs de prêts. Il y a aujourd’hui une opportunité pour Digital Africa et ses partenaires européens de démultiplier les initiatives dans ce domaine et d’accélérer l’innovation ‘Made In Africa’ ».

Françoise Lombard, Directrice Générale de Proparco : « Plus d’un an et demi après son lancement, le succès du Fonds BRIDGE confirme qu’il répond concrètement aux besoins des entrepreneurs du continent africain. Grâce à l’approche complémentaire proposée par Digital Africa et Proparco, le Fonds BRIDGE est un véritable outil pour accélérer la croissance des start-ups et répondre aux difficultés de financement accrues liées à la crise du COVID-19. Avec Digital Africa, nous partageons la même ambition : être aux côtés des entrepreneurs ! »

DES FORMATIONS AUX MÉTIERS DU NUMÉRIQUE ACCESSIBLES À TOUS POUR AMELIORER L’EMPLOI DES START-UPS EN AFRIQUE FRANCOPHONE ET ANGLOPHONE

Actuellement, 280 jeunes du continent bénéficient d’une formation dispensée via un réseau de partenaiers locaux – écoles du code et bootcamp présents dans 11 pays – entièrement financée par Digital Africa et ses partenaires, pour les métiers de data analyste, développeur informatique et de digital marketing.

Les 11 000 candidatures reçues démontrent l’appétence de toute jeunesse pour les métiers de la tech. Digital Africa s’est impliqué pleinement pour répondre à ces attentes et s’impliquera à nouveau en répondant au plus près des exigences de cette nouvelle économie qui fait une part belle aux start-ups africaines.

Stéphan-Eloise Gras, Directrice Exécutive de Digital Africa:  « La tech Made in Africa, ce n’est pas que de l’argent, c’est aussi et avant tout des compétences nécessaires pour contribuer à créer des solutions nouvelles aux problèmes des citoyennes et citoyens du continent, et d’ailleurs. Grâce à Talent4Startups, nous montrons notre capacité à écouter les besoins des entrepreneurs tech africains et à y répondre via un réseau de partenaires structuré et uni autour des besoins en compétences de l’écosystème. »

Les lauréats AfricaTech Awards sur Vivatech

VivaTech 2022
VivaTech 2022

Dans le cadre de sa dynamique d’ouverture internationale, VivaTech a organisé cette année pour la première fois les AfricaTech Awards, aux côtés de la Société Financière Internationale (SFI), appartenant à la Banque mondiale. 

Cette initiative panafricaine visant à reconnaître et soutenir les startups les plus innovantes sur le continent a pour sa première édition récompensé trois startups à fort potentiel qui favorisent l’innovation positive et suscitent un impact sur le développement dans trois secteurs principaux : Climate tech, health tech et fintech.

Ces Awards ont été soutenus par Proparco et sponsorisés par Cassava Technologies, New Energy Nexus, Orange et Deloitte Africa. 

Les gagnants de chaque catégorie sont les suivants :

  • Climate Tech : WEEE Centre fournit des services de gestion des déchets électroniques en menant des opérations écologiques sûres et qui protègent l’environnement et la santé humaine.
  • Health Tech : Chefaa est une plateforme de prestations pharmaceutiques avec une fonction GPS pour aider les patients chroniques à commander, programmer et renouveler leurs ordonnances et tous leurs besoins pharmaceutiques, et à gérer le suivi de leur traitement, indépendamment de leur localisation et de leurs revenus.
  • Fintech : Click2Sure a construit un SaaS d’assurance basé sur le cloud, modulaire et évolutif, qui permet aux entreprises proposant des assurances, une distribution omnicanale, une réduction des coûts administratifs et de meilleures décisions grâce à des rapports et des informations en temps réel.

Lien vers le replay de la cérémonie

Africatech Awards
Africatech Awards

L’IRCAD Africa lève près d’1 million de dollars au Rwanda pour la recherche et la formation

IRCAD Africa Rwanda Marescaux
IRCAD Africa Rwanda Marescaux

Cette levée de fonds accélère le déploiement des projets de recherche médicale menés conjointement avec l’IRCAD France, sous la présidence du Prof. Jacques Marescaux

L’IRCAD Africa, avec le soutien de Son Excellence Jeanette Kagame, première dame du Rwanda, a organisé un gala de charité le 26 mai dernier à Kigali, au Rwanda, en présence du Professeur Jacques Marescaux, Président et Fondateur de l’IRCAD. L’institut rwandais spécialisé en chirurgie mini-invasive annonce avoir levé 650 000 $ de fonds au profit de la recherche et la formation en Afrique et projette une levée de fonds totale à hauteur de 1 million de dollars, grâce à des donateurs privés.

Basé à Kigali au Rwanda, l’IRCAD Africa est né de la volonté de créer en Afrique un centre de référence pour la recherche et la formation de qualité, sur le modèle de l’IRCAD France, créé en 1994 à Strasbourg par le Professeur Jacques Marescaux pour promouvoir l’innovation et la formation en chirurgie mini-invasive. L’IRCAD Africa fait partie du réseau international de l’IRCAD, qui comptera bientôt 8 centres à travers le monde (lire A propos de l’IRCAD, p.3). Avec ses 10 000 m2, son grand auditorium dédié aux visio-conférences internationales et ses 18 tables d’opération consacrées à formation pratique à la chirurgie, le centre de Kigali sera le plus vaste de la famille IRCAD.

Ses objectifs sont :

  • la formation des chirurgiens du continent africain ;
  • la recherche, notamment dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA) appliquée aux technologies médicales ; celle-ci s’appuiera sur l’expertise des ingénieurs de Kigali, la « Silicon Valley africaine »

« C’est un honneur de bâtir l’IRCAD Africa, institut miroir de l’IRCAD France et de six autres dans le monde, à Kigali au Rwanda, la « Silicon Valley africaine », hub de talents en intelligence artificielle. Médecins, chercheurs et ingénieurs français et rwandais y bénéficieront d’une synergie de leurs talents et compétences, afin de faire de l’IRCAD Africa un centre de référence pour la formation et recherche médicale d’excellence. »  a déclaré le Professeur Jacques Marescaux, Président et Fondateur de l’IRCAD.

Les premiers projets de recherche ont déjà débuté en amont de l’ouverture de l’institut à Kigali prévue pour début 2023. Disrumpere, le premier projet développé par les équipes franco-rwandaises réunies au sein de la « Surgical data science team » (équipe de recherche et développement) de l’IRCAD, consiste à développer des technologies « low-cost » permettant un screening automatique de tumeurs à leur stade précoce.

L’objectif de l’IRCAD Africa est celui de faire bénéficier au plus grand nombre d’une chirurgie fiable et adaptée, par la recherche, l’innovation et l’amélioration de la chirurgie mini-invasive, en Afrique. La levée de fonds à l’IRCAD Africa Gala Dinner permettra de soutenir les projets de l’institut rwandais en Afrique. « Il n’y a pas de meilleure façon de passer la soirée qu’en compagnie de pionniers de la médecine et de personnalités éminentes du monde des affaires et de l’entrepreneuriat, pour servir la noble cause qu’est le soutien du centre d’excellence médicale de l’IRCAD en Afrique. La pose de la première pierre n’était qu’un début ! » a déclaré Son ExcellenceJeanette Kagame, Première Dame du Rwanda, lors de l’IRCAD Africa Gala Dinner le 26 mai.

African Metaverse Summit

African Metaverse Summit
African Metaverse Summit

Bâtissez votre carrière autour des métiers du METAVERSE, et participez au Premier Africa Metaverse Summit

Si le concept du Metaverse peut nous sembler loin des réalités africaines, il semble être plus qu’une simple tendance et tend à s’imposer comme une composante clé du numérique d’aujourd’hui et de demain.
Les grandes entreprises semblent y voir un énorme potentiel et investissent, même si cet univers virtuel fascine autant qu’il inquiète.

Let’s Build the African Metaverse Community
Du 1 juin au 3 juin 2022
Site web & inscription:

https://www.africangamedev.com

Avec l’avènement du Metaverse, du Web 3.0, la question qui se pose aujourd’hui, quelle sera la place de l’Afrique ? Sera-t-elle simplement consommatrice ou actrice, sera-t-elle associée au développement de ce monde virtuel qui va l’impacter ou devra-t-elle subir sans réagir, et se voir imposer un modèle ? Doit-on se résigner à ne pas prendre part à cette compétition, qui déjà façonne le monde de demain ?
Malgré les obstacles et les défis, le cabinet d’étude Analysis Group, indique que le Métaverse injectera 40 milliards de dollars supplémentaires dans le produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique subsaharienne dans une décennie.

C’est pour répondre à ses questions que 3D Netinfo ( https://www.3dnetinfo.com ) première, école de coding créatif numérique d’Afrique et le centre d’innovation DigiArt Living Lab (https://dall4all.org/ ) organisent le premier Africa Metaverse Summit avec des sponsors internationaux, Epic Games, Autodesk, Nvidia, Binance, le Fondation Tezos et de nombreux partenaires et réseaux africains du numérique et des industries créatives, Africa in Colors, Afric’Up…

Notre ambition par ce forum est d’évaluer les aspects sociaux, philosophiques, technologiques, culturels, politiques et économiques de ces mondes alternatifs virtuel et immersif ? Par des témoignages et des échanges entre des entrepreneurs, des acteurs, des créateurs africains et internationaux nous essayerons de cerner les enjeux.
Centré sur « la culture, le patrimoine, l’éducation, les expériences et l’interaction », ce premier forum virtuel dédié au Metaverse, apportera une vraie dimension pédagogique, favorisera l’appropriation, le partage, informera et sensibilisera sur les défis et les opportunités pour notre continent.

L’Afrique regorge de talents créatifs, vivier de compétence numérique, elle doit capitaliser sur cette dynamique technologique afin de jouer un rôle important dans l’élaboration et la construction d’un Metavers africain.


L’Afrique doit se réaliser, bâtir un Metaverse qui lui ressemble, pour défendre ses imaginaires, s’approprier ce monde virtuel, pour promouvoir, défendre sa culture, son histoire.

Pour la jeune génération créative africaine ou issue de la diaspora, le continent ne représente plus uniquement la terre des origines, mais celle des opportunités. Nous devons accompagner ces acteurs, entrepreneurs, avoir une stratégie de formation, de déploiement de ces métiers créatifs qui vont du moins qualifiés aux plus qualifiés.
C’est pourquoi, 3D Netinfo et ses partenaires lanceront la première Académie Africaine du Metaverse, afin de former gratuitement plus de 300 jeunes et femmes aux métiers du Metaverse (Blockchain, Crypto, IA, NFT,VR, AR, 3D, Gaming, Design…) dans plus de 15 pays africains dès juillet 2022.

À travers l’Africa Metaverse Summit, nous voulons démontrer que l’Afrique n’est pas en retard, qu’il existe de nombreux projets en cours, et dire aux africains que c’est l’heure de l’Afrique, et que nous devons y croire et nous saisir ensemble des opportunités que nous offre le Metaverse.
Nous avons la jeunesse, le potentiel et les talents, à nous de les faire fructifier.

L’Afrique futur acteur du Metaverse,
Nous le pensons…

« Let’s Build the African Metaverse Community » est un projet initié par Netinfo, école africaine de coding créatif numériquesupporté par Epic Games dans le cadre de Epic MegaGrants, Autodesk, Nvidia, Binance, et la Fondation Tezos.
Ce projet sera mis en œuvre en partenariat avec des entreprises, des écoles, des universités et des organisations de plus de 16 pays (Afrique du Sud, Bénin, Burkina Faso, Cote d’Ivoire, Cameroun, Congo, Gabon, Ghana, Kenya, Mali, Niger, RD Congo, Rwanda, Sénégal, Togo, Tunisie et bien d’autres) qui désirent développer, accompagner les compétences des jeunes et des femmes par une formation à la 3D, le jeu vidéo, l’animation, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, le design architectural, l’Intelligence Artificielle, la Blockchain la Cryptomonnaie, les NFT…) et ainsi leurs offrir de nouvelles opportunités d’emplois et d’entreprenariat sur le continent.

Ce projet sera mené 80% en ligne et 20% en présentiel. Il s’étalera sur 8 mois à partir de juillet 2022.

Ce projet ciblera les jeunes développeurs de 18 à 30 ans. Nous sélectionnerons 300 jeunes qui participeront au projet avec un quota de 20 jeunes pour chaque pays partenaires. Un quota sera réservé à d’autres jeunes issus des pays non représentés et seront sélectionnés sur leur motivation. Tous bénéficieront des sessions de formation et d’accompagnement pour la production de prototypes ou d’applications immersives relatives au patrimoine culturel africain.

Holberton annonce 60 000 ingénieurs formés en IT

Holberton
Holberton

Holberton, la startup californienne spécialisée dans la formation aux métiers de l’IT, annonce plus de 60 000 jeunes apprenants inscrits à ses programmes, issus du continent africain pour 2022 à date ; Des chiffres exceptionnels, et vise plus de 250 000 Africains avant la fin de l’année 2022.

Avec des programmes et solutions de génie Logiciel, Holberton propose des formations universitaires innovantes et de très haute qualité à travers le monde. Ces cursus ont séduit des milliers d’étudiants sur les territoires africains, notamment sur l’année 2022. En témoignent des chiffres records pour le groupe, qui démontrent l’intérêt croissant des Africains pour les métiers de l’IT et le besoin de formation sur le continent, en partie comblé par les solutions d’Holberton.

En effet, au premier et deuxième trimestre 2022, plus de 60 000 étudiants issues de 48 pays d’Afrique se sont inscrits aux programmes proposés par l’entreprise, dont 22 000 étudiants au Nigéria, plus de 15 000 en Éthiopie, 10 000 au Kenya, 2 300 au Ghana, plus de 1 300 en Afrique du Sud ou encore 1 000 en Côte d’Ivoire.

Dans cette dynamique, le groupe vise à former environ 250 000 apprenants en Afrique d’ici la fin de l’année. Pour cela il souhaite développer ses programmes et solutions en Afrique francophone dans les pays tels que Madagascar, le Maroc, le Rwanda et le Sénégal.

“Nous ne nous attendions pas à une telle croissance en Afrique ; cela dépasse nos espérances. Aujourd’hui pour notre groupe, c’est le continent le plus dynamique et désormais le 1er continent en termes d’activité ! Nous allons continuer notre travail de sensibilisation auprès des institutions et des gouvernements africains, qui ont compris l’importance de former les jeunes aux métiers d’avenir. Nous sommes ravis de pouvoir apporter une solution viable et pérenne face aux demandes grandissantes de main d’œuvre qualifiée sur le territoire.” déclare Julien Barbier, fondateur et CEO d’Holberton.

Dispensés en physique et en version digitale, les programmes Holberton proposent aux étudiants des certifications universitaires de niveaux équivalents à celles de la Silicon Valley. Ces formations intensives de 12 à 24 mois couvrent l’ensemble des métiers de l’IT : développeurs logiciels spécialisés en développement web full-stack, front-end, back-end, machine learning, AR/VR ou blockchain. L’objectif est de permettre une immersion réelle et une insertion rapide des étudiants sur le marché, dans les entreprises locales et internationales.

« Le système éducatif de la Holberton School correspond aux besoins des entreprises, qui ont toutes du mal à trouver des talents en nouvelles technologies. Nos étudiants sont si bien formés qu’ils ont tous trouvé un emploi juste après l’obtention de leur diplôme, et nous avons maintenant des entreprises tunisiennes et internationales qui nous contactent pour employer plus d’étudiants. Nous avons déjà agrandi l’école une fois, et nous allons probablement l’agrandir encore bientôt », atteste Neila Benzina, PDG de Holberton School Tunisia.

Le groupe Holberton est présent en Afrique depuis 2019, à travers des campus universitaires (Tunisie et Afrique du Sud) ou via des partenaires (établissements d’enseignement et centres de formation). Les ambitions premières du groupe sur le continent étaient de former 500 000 ingénieurs en informatique d’ici 2030. Mais face à l’engouement des jeunes et la prise de conscience de nombreux gouvernements, Holberton et ses partenaires prévoient désormais d’inscrire 3 à 5 millions de nouveaux étudiants en Afrique d’ici 2030.

Ces chiffres vertigineux démontrent l’intérêt du continent africain pour former des ingénieurs IT, alors que les infrastructures locales restent encore vétustes et les formations trop peu nombreuses. Aujourd’hui, on estime qu’il y a seulement 690 000 développeurs logiciels en Afrique, soit 9 fois moins qu’en Europe, qui en compte 6 millions et 6 fois moins que les Etats-Unis qui en comptent, 4,5 millions d’ingénieurs informatique.

Selon les Nations-Unies, d’ici 2050, la moitié de la population mondiale vivra en Afrique, et le continent constituera alors la réserve de main-d’œuvre pour le reste du monde. Former des millions d’étudiants africains à l’ingénierie logiciels peut changer complètement la dynamique et la position de l’Afrique sur l’échiquier global. Le continent a le potentiel de générer une croissance économique massive et de créer de nombreux champions de la technologie.

OLEA ouvre une nouvelle filiale en Afrique du Sud

e Groupe OLEA spécialiste panafricain des marchés de l’assurance accélère son expansion en Afrique australe et acquiert une nouvelle filiale en Afrique du Sud.

Déjà présent sur le continent africain à travers 24 filiales et 14 partenaires, le Groupe OLEA poursuit son expansion sur le continent en devenant actionnaire majoritaire du Groupe APIO, entreprise de services financiers basée à Johannesburg – Afrique du Sud. Cette prise de participation majoritaire confirme la stature panafricaine du courtier qui étend son réseau en Afrique australe après avoir pris le contrôle du courtier AIB en Angola et au Mozambique en 2021.

Le Groupe OLEA, acteur majeur dans le domaine du courtage d’assurance en Afrique, avec 200 MUSD de primes d’assurance placées en 2021, est porté par un réseau de filiales, présent dans 24 pays africains. Focalisé essentiellement sur une clientèle entreprise (CFAO, ENGIE, BOLLORE, SOMDIAA, BCP, AZALAÏ, YESHI, VIVENDI) et soutenu par plus de 400 collaborateurs issus de tous horizons, le Groupe a su construire une forte culture d’entreprise s’appuyant sur des valeurs d’intégrité, d’indépendance et d’excellence. A travers cette nouvelle acquisition, le Groupe confirme sa place de leader dans une région clé du continent.

L’expansion des activités d’OLEA en Afrique du Sud et plus largement en Afrique australe s’inscrit dans la stratégie de développement du Groupe sur les marchés africains en pleine croissance et à fort potentiel. L’Afrique du Sud représente 70% du volume des primes d’assurance et est l’une des économies les plus dynamique du continent. Le développement rapide d’OLEA s’appuie sur les 5 hubs entre Paris, Abidjan, Johannesburg, Londres et Nairobi, qui contribuent à offrir aux clients du groupe des services à forte valeur ajoutée.

Olivier Dubois, Président d’OLEA, commente :« C’est une véritable fierté pour notre groupe de s’implanter en Afrique du Sud, et nous sommes très heureux que l’équipe du Groupe APIO rejoigne la famille OLEA. Nous connaissons une croissance soutenue qui valide notre modèle de développement, basé sur trois éléments fondateurs : Talents, Technologie et Territoires.

Des équipes jeunes, techniques et dynamiques, disposant d’outils de gestion innovants et digitalisés en Afrique francophone, anglophone et lusophone nous permettent d’accompagner toujours mieux nos clients et leurs investissements sur le continent ».

Olivier Canuel, CEO Groupe d’OLEA, ajoute : « L’acquisition du cabinet APIO est une belle opportunité pour notre Groupe. Nous intégrons au sein d’OLEA, des experts du secteur ayant une connaissance accrue de leur marché et avec lesquels nous partageons des valeurs communes. Nous sommes convaincus que cette acquisition nous permettra d’offrir à nos clients des services de qualité et à étoffer nos expertises. L’Afrique du Sud est le marché d’assurance le plus large du continent et représente un potentiel de croissance prometteur, il était donc logique pour nous de nous y établir »

A PROPOS D’OLEA INSURANCE SOLUTIONS AFRICA :

OLEA est une société de courtage d’assurance panafricaine essentiellement spécialisée dans les risques d’entreprise ; fondée en janvier 2017 par Olivier Dubois et Olivier Canuel, deux experts reconnus du marché africain de l’assurance. OLEA est un acteur actif et performant dans l’apport d’une expertise approfondie, adaptée au nouveau dynamisme et à la forte croissance économique du continent africain. Après 5 ans d’activité, OLEA est déjà implanté dans 24 pays du continent. OLEA a débuté son expansion en avril 2018 en Afrique de l’Est et du Sud par l’acquisition de participations dans des courtiers d’assurance réputés au Kenya, au Rwanda, en Tanzanie, en Zambie, en Angola et au Mozambique. L’Afrique de l’Est et l’Afrique australe sont considérées comme des zones clés d’expansion pour OLEA.

La Fondation AFRO s’associe à Talenteum pour stimuler l’inclusion numérique et financière en Afrique

La Fondation AFRO s’associe à Talenteum pour stimuler l’inclusion numérique et financière en Afrique


La fondation AFRO et la plateforme panafricaine Talenteum ont signé un accord de collaboration dans le but de faciliter les transactions, au sein d’une communauté de plus de 10 000 africains, par l’utilisation de l’AFRO, la première crypto-monnaie dédiée au développement du continent africain.

Ce partenariat est au cœur de la stratégie de la fondation AFRO qui se base sur la collaboration avec des acteurs du numérique avec pour mission commune : l’inclusion numérique et financière du continent africain.

Talenteum est une plateforme d’impacts conçue pour aider les entreprises européennes et américaines qui ont du mal à trouver des talents dans les pays où ces entreprises sont localisées, à accéder à un nouveau vivier de talents localisés en Afrique et intervenant à distance pour elles, sans quitter leurs pays. Comme ces entreprises ne sont en général pas implantées en Afrique, Talenteum les salarie à leur place et les met à disposition prix coûtant, comme si ces entreprises les avaient salariés directement dans le pays africain où chaque talent se trouve.

La fondation AFRO offre à la communauté grandissante de Talenteum un moyen de paiement innovant et porteur de valeurs. Ainsi, l’utilisation de l’AFRO permet de dynamiser les transactions et les échanges commerciaux entre les africains, quel que soit leurs pays, et entre l’Afrique et le reste du monde. L’accessibilité de l’AFRO, sa gestion digitale et ses faibles coûts de transaction viennent répondre aux besoins d’une jeunesse africaine de plus en plus connectée et de plus en plus ouverte sur le continent et sur le monde.

Thameur HEMDANE et David Nataf, membres du comité fondateur de la Fondation AFRO ont déclaré : « Ce partenariat va permettre à la nouvelle génération qui s’est levée en Afrique d’acter son inclusion financière en l’inscrivant dans la mosaïque des talents du continent. »

Nicolas Goldstein, cofondateur de Talenteum a déclaré : “L’inclusion numérique et financière participent au développement durable du continent africain, et contribuent à lutter contre les inégalités et la fuite des cerveaux”

A propos de la Fondation AFRO :
L’AFRO a été créé en décembre 2016 par un groupe d’économistes, d’experts en crypto-monnaies, d’humanistes et d’intellectuels de différents horizons qui poursuivent un objectif commun de développement social et économique du continent africain.

AFRO est une crypto-monnaie panafricaine qui se veut être un outil apolitique et neutre dédié au développement de l’Afrique et des africains. Elle a été créée pour répondre aux enjeux de développement africain telle que l’inclusion financière et le développement des échanges entre les africains, quel que soit leurs pays, et entre l’Afrique et le reste du monde sans que cela ne soit entravé par les frontières et le coût habituel des transactions entre les 40 différentes monnaies africaines.

COP27 faire valoir l’Afrique dans le débat sur le climat

Mo Ibrahim Foundation
Mo Ibrahim Foundation

Du 25 au 27 mai 2022

Les inscriptions sont désormais ouvertes en suivant ce lien

La Fondation Mo Ibrahim (MIF) a le plaisir d’annoncer que le Forum Ibrahim de la Gouvernance se tiendra cette année virtuellement du mercredi 25 au vendredi 27 mai 2022.

Six mois exactement avant la COP27 organisé par l’Égypte et immédiatement après la COP15 organisée par la Côte d’Ivoire, le Forum Ibrahim contribuera à informer et articuler la position de l’Afrique dans le débat mondial sur le changement climatique.

Les débats se dérouleront sur la plateforme mif.live et seront ouverts à tous. Toutes les discussions se dérouleront en anglais et seront traduites en français.  

En route vers la COP27 : Faire valoir l’Afrique dans le débat sur le climat 

Cette année, le Forum explorera les défis et les opportunités uniques que la crise climatique présente sur le continent. Grâce à des débats d’experts et à des conférences informées, nous tenterons d’éclaircir les nuances de la crise climatique en Afrique et de fournir un espace de discussion pour formuler la position de l’Afrique dans le débat mondial sur le changement climatique.

Les discussions s’appuieront sur les nouvelles recherches de MIF, « Forum 2022 – Faits et chiffres », qui sera publié avant l’événement. Ce document fournira des informations essentielles sur certaines des questions les plus pressantes liées au climat, notamment sur les vulnérabilités du continent, sur la nécessité de combler le déficit énergétique et sur le rôle que peut jouer l’Afrique pour un avenir mondial durable.

Des contributions seront apportées par des personnalités telles que S.E. le président Macky Sall, président de l’Union africaine, David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, et Mo Ibrahim. Des contributions seront également apportées par les voix des jeunes du réseau Now Generation de la Fondation Mo Ibrahim, qui rassemble plus de 250 jeunes leaders africains.

Programme de l’IGW 2022

Mercredi 25 mai

Le cercle vicieux de l’Afrique : la faible résilience aggrave et est aggravée par le changement climatique

Cette session se concentrera sur l’impact spécifique du changement climatique en Afrique, compte tenu des défis et des vulnérabilités auxquels le continent est confronté.

Elle visera également à déterminer dans quelle mesure les solutions climatiques actuelles, axées sur la réduction des émissions nettes de carbone, répondent de manière adéquate au contexte spécifique de l’Afrique, et comment la COP27 pourrait en tenir compte pour l’avenir.

Jeudi 26 mai

Une question complexe : quel compromis acceptable entre les objectifs de développement et les objectifs climatiques ?

Cette session analysera la trajectoire de développement spécifique de l’Afrique, qui nécessite un équilibre entre la justice énergétique et les objectifs climatiques. Les politiques actuelles qui préconisent un modèle unique axé sur la sortie progressive des combustibles fossiles risquent de retarder le développement du continent.

Les discussions porteront sur la manière dont les cadres climatiques actuels pourraient prendre en compte le potentiel de gaz naturel de l’Afrique aux côtés des énergies renouvelables afin de combler le plus rapidement possible le déficit énergétique du continent.

Vendredi 27 mai

Les atouts de l’Afrique sont essentiels pour un avenir mondial durable

Cette session se concentrera sur les richesses en ressources écologiques et minérales qui font de l’Afrique un acteur unique dans la lutte mondiale contre le changement climatique.

La session analysera les atouts de l’Afrique pour construire une économie à faible émission de carbone, et les conditions clés pour transformer ce potentiel en résultats tangibles : des compétences à la recherche et au développement, en passant par les infrastructures, les investissements et une gouvernance fiable.

L’Afrique sur la voie de la COP27 : les points essentiels à retenir

Pour clore le Forum, cette discussion réunira certains des participants aux trois sessions pour résumer les principaux points à retenir et les points d’action recommandés par les groupes de travail afin de mieux définir les priorités de l’Afrique pour la COP27.

Le programme complet du Forum, comprenant tous les intervenants et les panélistes, suivra sous peu.

Rejoignez la discussion sur les réseaux sociaux et faites-nous part de votre point de vue sur la crise climatique en Afrique via #IGW et #Freshperspectives.

Nouvelle ambition pour DO4Africa.org

DO4Africa
DO4Africa

DO4Africa.org est une initiative conjointe de l’alliance Smart Africa et la société Tactis spécialisée dans l’innovation entre l’Europe et l’Afrique.

Ce projet à été lancé avec un appui de l’Agence française de développement fin 2018 et à été inauguré au Rwanda en présence de l’AFD, de Lacina Koné le Directeur Général de Smart Africa et de Stéphane Lelux le PDG de la société Tactis.

La plateforme DO4Africa permettait de sourcer des startups de l’innovation en Afrique. Les équipes de Tactis référençaient les initiatives en les inscrivant sur la plateforme et en mettant ainsi à la disposition du grand public en open data des informations clés : les thématiques d’interventions, une description, la géolocalisation et les liens internet menant vers les sites ou les réseaux sociaux de ces startups.

Une plus grande ambition avec la nouvelle version de DO4Africa en 2022

Un chiffre clé à été atteint en fin 2021 : 1 000 startups étaient inscrites et référencées sur la plateforme en open data.
Tactis a décidé de développer une version plus interactive avec un enrichissement des données en ce début 2022. La nouvelle version permet aux startups de s’inscrire directement et le formulaire s’est enrichi considérablement.
Il est désormais possible de référencer des associations, des ONG, des fondations, des collectivités, des groupements d’intérêts économiques et de nombreux autres types de structures. Les startups accèdent directement en ligne à un formulaire pour inscrire leur structure en moins de 10 minutes.

La société Tactis développe, avec des partenaires privés et public, une stratégie de pilotage d’appels à projets afin de soutenir l’innovation à impact en Afrique et DO4Africa en est un maillon essentiel. Les partenaires qui proposerait des financements pourront ouvrir des appels à projets sur la plateforme DO4Africa ou vi un système d’application sur leur propre site internet. La base des porteurs d’innovations référencés sur DO4Africa sera sollicité pour répondre aux appels à projets !

Rendez-vous sur la plateforme www.do4africa.org

La Fondation Tunisie s’associe à Talenteum pour stimuler l’employabilité en Tunisie

La fondation Tunisie pour le Développement et la plateforme panafricaine Talenteum ont signé un accord de collaboration dans le but de faciliter l’upskilling des talents et l’employabilité tunisien.

Programme phare de la Fondation Tunisie pour le Développement, « ELIFE », qui représente la première lettre de l’alphabet Arabe, a pour ambition de mettre à niveau les jeunes diplômés du supérieur.

Le programme se concentre principalement sur l’amélioration des compétences techniques, ainsi qu’entrepreneuriales, afin d’augmenter les chances d’employabilité et d’insertion professionnelle de jeunes talents.

D’ici 2025, le programme prévoit d’établir 10 hubs de technologie, de formation, et d’entreprenariat dans les région marginalisées et défavorisées de la Tunisie. A ce jour, deux centres sont déjà opérationnels, et deux autres centres démarreront en 2022. Plus de 200 apprenants ont été placés dans des entreprises, et une vingtaine bénéficient de l’accompagnement offert à des projets entrepreneurial.

Dans le cadre de ce programme, la Fondation est, soutenue par le gouvernement tunisien, le Conseil de l’Europe, l’AFD, la GIZ, la Région Île-de-France, ainsi qu’une multitude d’acteurs privés, permettant à ce model innovant de bénéficier d’un fort soutien national et international.

Le partenariat avec Talenteum est au cœur de la stratégie de la Fondation Tunisie qui se basée sur la collaboration avec des acteurs du privé en Tunisie mais aussi dans le monde entier pour leur proposer des talents tunisiens travaillant à distance. Fort de son expérience dans l’employabilité, Talenteum dispensera des cours sur l’utilisation d’outils digitaux tel que LinkedIn afin d’augmenter les chances des apprenants ELIFE à se valoriser auprès des entreprises sur les réseaux sociaux.

Talenteum est une plateforme d’impact conçue pour aider les entreprises européennes et américaines qui ont du mal à trouver des talents dans les pays où ces entreprises sont localisées, à accéder à un nouveau vivier de talents localisés en Afrique et intervenant à distance pour elles, sans quitter leurs pays. Comme ces entreprises ne sont en général pas implantées en Afrique, Talenteum les salarie à leur place et les met à disposition à prix coûtant, comme si ces entreprises les avaient salariés directement dans le pays africain où chaque talent se trouve.

La Fondation Tunisie offre à la communauté grandissante de Talenteum un moyen de formation innovante et porteur de valeurs. Les apprenants des centres ELIFE auront la possibilité de s’enregistrer directement sur la plateforme de Talenteum.

Dans le cadre de cette coopération, la Fondation entend aider Talenteum à s’installer en Tunisie afin de contribuer au rayonnement de l’employabilité tunisien.

Omar Triki, Directeur des projets de la Fondation Tunisie et coordinateur des centres ELIFE a déclaré :

« Nous nous réjouissons beaucoup de ce partenariat stratégique qui permettra aux apprenants des centres ELIFE d’accéder à un marché en pleine croissance tout en participant au rayonnement des programmes de la Fondation au-delà de la Tunisie »”

Pour , « Nicolas Goldstein, cofondateur de Talenteum: « La formation et l’Upskilling en Afrique est l’une des clés de voute du développement durable du continent africain »

A propos de la Fondation Tunisie pour le Développement

La fondation Tunisie pour le Développement a pour but de promouvoir et d’accompagner, dans le cadre de la coopération internationale, le développement économique et social de la Tunisie. Par des actions directes ou en partenariat avec des institutions et le soutien de notre filiale en Tunisie, la Fondation souhaite participer à l’essor économique et sociale de la jeunesse tunisienne. Elle peut également mener hors de la Tunisie des actions de solidarité en direction des populations défavorisées. Elle entend ainsi privilégier des opérations en Tunisie, destinées à favoriser notamment l’emploi des jeunes ou encore à corriger les déséquilibres régionaux. En s’appuyant sur les domaines de la santé et de la culture, en plus de l’innovation économique, elle porte une attention particulière à la formation des femmes et des hommes dans le but notamment de parfaire leur entrée sur le marché de l’emploi.

Contact : http://www.fondation-tunsie.org

Rawbank célèbre ses 20 ans et réaffirme ses objectifs

Rawbank
Rawbank

Rawbank, banque de référence en République démocratique du Congo, fête son vingtième anniversaire. Cette célébration marque deux décennies de développement qui ont permis à la banque de devenir un acteur incontournable de l’économie nationale. 

Du premier guichet ouvert le 02 mai 2002 à une banque implantée dans l’ensemble du pays et accompagnant plus de 500 000 clients, vingt années se sont écoulées. Vingt années autour desquelles Rawbank a développé des solutions sur mesure pour accompagner l’ensemble de sa clientèle. 

La croissance de Rawbank, à la fois soutenue et contrôlée, a été portée par des innovations qui ont su convaincre ses clients particuliers, d’entreprises, et d’institutions. Régulièrement, la banque s’est illustrée par sa capacité à introduire sur le marché congolais des offres qui étaient jusque-là inaccessibles. Que ce soit les services SWIFT dès son ouverture en 2002, Facturis pour les Petites et Moyennes Entreprises en 2011, ou illicocash qui est constamment amélioré pour intégrer de nouvelles fonctionnalités, l’ensemble de ces solutions ont permis de faciliter le quotidien de millions de congolais. 

Plusieurs fois, les actions de la banque lui ont permis d’obtenir des distinctions de haut niveau, comme celles du magazine Global Finance ou The Banker (Financial Times). Cette reconnaissance est un véritable moteur pour Rawbank, qui a redoublé d’efforts pour contribuer à la structuration du marché financier congolais. Tout en élargissant son maillage territorial, Rawbank s’est entourée de partenaires internationaux de haut-niveau, tels que la Trade and Development Bank, Proparco ou la Banque Mondiale. Face aux défis de la bancarisation, cette stratégie s’est avérée gagnante. 

Pour Mustafa Rawji, Directeur Général de Rawbank, « Ces dernières années ont été particulièrement déterminantes pour la structuration de nos offres et l’expansion de notre maillage territorial. Nous pouvons être satisfaits : le bilan est solide porté par de bonnes performances financières. Aujourd’hui, nous sommes extrêmement mobilisés sur la digitalisation de nos offres. J’en suis convaincu, c’est notre prochain relai de croissance. Enfin, je tiens à adresser un vif remerciement à nos clients, cela fait 20 ans que vous nous accordez votre confiance. Grâce à vous, nous parvenons chaque jour à réaliser un peu plus notre vision et nos ambitions pour la République Démocratique du Congo. » 

Ces vingt dernières années, l’histoire de la banque et du pays ont été étroitement liées. Portées par une volonté commune de contribuer au développement économique du pays, les équipes ont travaillé sans relâche pour proposer le meilleur des services financiers au pays. 

« Je suis fier de ce qu’est devenue Rawbank. Au fil des années, une profonde confiance mutuelle s’est établie entre la population congolaise et la banque. Nous sommes aussi déterminés qu’au premier jour et allons continuer à œuvrer pour que le plus grand nombre ait accès à des services financiers de qualité. » conclut Mazhar Rawji, Président du Conseil d’Administration. 

A propos de RAWBANK

Forte de plus de 1 850 collaborateurs avec 100 points de vente, un bureau de représentation à Bruxelles, 240 distributeurs automatiques de billets, plus de 500 000 clients et plus 28% de parts de marché, RAWBANK accompagne le développement de l’économie congolaise. Au service des particuliers, des PME, des entreprises et des institutions, Rawbank est notée par Moody’s, certifiée ISO/IEC 20000 et ISO/IEC 27001 et a noué des partenariats de financement avec plusieurs bailleurs internationaux (IFC, BADEA, Shelter Africa, TDB, BAD, Afreximbank et AGF). Sûreté, rentabilité et pérennité sont les priorités opérationnelles de Rawbank pour consolider sa stratégie de croissance, notamment en direction des particuliers et du secteur privé. Notre vaste réseau d’agences est l’un des plus développé du secteur bancaire congolais, implanté au sein de 19 provinces dans le pays, entre autres le Grand Katanga, le Grand Kasaï, les deux Kivus, l’Equateur et le Kongo Central. L’objectif de RAWBANK et de donner accès à ses clients Corporate, PME, Particulier, aux techniques, services et produits les plus modernes des secteurs bancaire et financier, d’où la pertinence de son slogan :“RAWBANK is my bank”.

Pour en savoir plus : Rawbank – www.rawbank.com

Viva Technology et l’IFC présentent start-ups les plus innovantes

VIVA TECHNOLOGY
VIVA TECHNOLOGY

Viva Technology et la Société financière internationale (SFI) révèlent le Top 45 des start-ups qui ont été retenues pour la première édition des AfricaTech Awards. Cette initiative panafricaine, soutenue par Proparco, vise à reconnaître et soutenir les start-ups émergentes qui sont à l’origine de l’innovation et de l’impact sur le développement à travers le continent dans trois secteurs principaux : la Climate Tech, la FinTech et la Health Tech.

Les 45 start-ups – 15 dans chacune des trois catégories du prix – ont été sélectionnées plus de 300 candidatures, le Nigéria, l’Egypte, le Kenya, la République Démocratique du Congo, l’Afrique du Sud et le Maroc affichent les taux de participation les plus élevés. Dans l’ensemble, la FinTech est la catégorie qui a reçu le plus de candidatures (124), suivie par  la  Health Tech (95) et la Climate Tech (93). Près de 60% des start-ups candidates comptent au moins une femme dans leur conseil d’administration. 

« Le nombre et la qualité des candidatures reçues témoignent du dynamisme de la scène technologique africaine, qui a prouvé sa résilience même face aux nombreux défis engendrés par la pandémie de COVID-19« , souligne Makhtar Diop, Directeur Général de l’IFC. « Ces prix aideront à mettre à l’échelle les innovations dans des secteurs clés comme la climate tech, la health tech et la fintech, qui sont essentiels pour soutenir la croissance durable et inclusive du continent.« 

Les lauréats de chaque catégorie seront annoncés lors de la première cérémonie des AfricaTech Awards, qui aura lieu pendant l’édition 2022 de Viva Technology, qui se déroulera du 15 au 18 juin à Paris. Les trois start-ups lauréates bénéficieront d’un accès privilégié aux réseaux de  Viva Technology, de l’IFC et des sponsors des catégories. Elles accéderont également à des rencontres individuelles avec des leaders et des cadres supérieurs du secteur de la technologie. 

« L’Afrique est un vivier de talents et de nouvelles idées, nous sommes ravis de voir autant d’entrepreneurs innovants participer à cette première édition des AfricaTech Awards« , déclarent les Co-présidents de Viva Technology, Maurice Lévy et Pierre Louette, et la Directrice Générale Julie Ranty. « C’est un plaisir de pouvoir mettre en avant ces start-ups africaines à fort impact et de contribuer à la promotion de leurs solutions à travers le continent et au-delà. »

Les 15 meilleures start-ups dans la catégorie de la FinTech, sponsorisées par Cassava Technologies, comprennent :

abela – Afrique du Sud

Applied Logic Ltd – Nigeria

Click2Sure – Afrique du Sud

Crop2Cash – Nigeria

DREAMCASH Cameroon SA – Cameroun

Duhqa – Kenya

eMaisha Pay – Ouganda

Franc – Afrique du Sud

ImaliPay – Kenya

Lipa Later – Kenya

Neqabty – Egypte

Popote pay – Kenya

Premiercredit – Zambie

Proxalys – Sénégal

Singpay2022 – Gabon

Les 15 meilleures start-ups dans la catégorie de la Health Tech, sponsorisées par Orange, comprennent :

Access Afya – Kenya

BokDoc – Egypte

Chefaa – Egypte

Keeplyna – Tunisie

Med – Tunisie

Meditect – Quatar

Primed E-Health – France, Nigeria et Ouganda

SonoCare Healthcare – Nigeria

The Aviro Pocket Clinic – Afrique du Sud

Vekta Innovations – Afrique du Sud

Vula Mobile – Dr W Mapham – Afrique du Sud

Wala Digital Health – Ghana

Welnes – Egypte

Zencey – Côte d’Ivoire

Zuri Health – Kenya

Les 15 meilleures start-ups dans la catégorie de la Climate Tech, sponsorisées par New Energy Nexus, comprennent :

AGROTECH PLUS – Kenya

ARESS  (Myjoulebox) – Bénin

ATLAN Space – Maroc

Bekia – Egypte

Ipren Group – Nigeria

Easy Matatu – Ouganda

Eco-V GreenTower – Afrique du Sud

Farmtopia – Egypte

iShamba Limited – Kenya

Koolboks – France, Nigeria et 12 autres pays

Kumulus – France et Tunisie

Seavo – Egypte

Sunpave – Egypte

The Awareness Company – Afrique du Sud

WEEE Centre – Kenya

CHIFFRES CLÉS

3 challenges Climate Tech, FinTech,Health Tech  312 candidatures 45 startups sélectionnées 3 grands gagnants annoncés à VivaTech en juin prochain Retrouvez la liste top45 ici

Football : 4 joueurs du PSG au Rwanda

Paris Saint Germain Rwanda
Paris Saint Germain Rwanda

Le Rwanda accueille depuis samedi la visite de quatre joueurs du Paris Saint-Germain. Julian Draxler, Thilo Kehrer, Keylor Navas et Sergio Ramos ont rejoint le pays des Mille Collines pour une durée de trois jours dans le cadre du partenariat entre Visit Rwanda et le Paris Saint-Germain.

Les joueurs et leurs familles ont pu commencer à goûter à l’hospitalité rwandaise et à découvrir les nombreux trésors touristiques que recèle le pays. Ils sont partis ce dimanche à la rencontre des fameux Big 5 au sein du Parc National Akagera où ils ont eu la chance d’apercevoir des lions, éléphants, antilopes, zèbres, rhinocéros et autres animaux sauvages dans leur habitat naturel. Le Parc National Akagera est la plus grande zone humide du pays et le dernier refuge pour les espèces de la savane au Rwanda. C’est une attraction touristique unique qui abrite plus de 13 000 animaux.

Les joueurs se rendront par la suite dans le Parc National des Volcans observer les majestueux gorilles des montagnes. Ils rencontreront également des jeunes fans et des joueurs de l’Academy du Paris Saint-Germain à Kigali. Une visite au Mémorial du Génocide de Kigali sera organisée afin de rendre hommage aux victimes et de s’informer sur les exactions perpétrées contre les Tutsi.

Cette visite fait suite à la venue de deux légendes du Paris Saint-Germain qui ont précédemment visité le Rwanda à savoir Youri Djorkaeff en 2020 et Rai en 2021.

Clare Akamanzi, Directrice générale du Rwanda Development Board, déclare :

« Nous sommes fiers de recevoir les joueurs du Paris Saint-Germain et leurs familles et de pouvoir leur montrer ce que le Rwanda a de meilleur à offrir. Ce partenariat avec le Paris Saint-Germain a beaucoup de valeur à nos yeux et a généré des résultats tangibles depuis 2019. Ces visites sont l’occasion de faire découvrir aux fans du Paris Saint-Germain à travers le monde l’extraordinaire beauté de notre pays. Nous nous réjouissons d’accueillir d’autres joueurs, légendes et supporters du Paris Saint-Germain à l’avenir et de leur proposer un écotourisme haut de gamme ».

Marc Armstrong, Chief Partnerships Officer du Paris Saint-Germain, ajoute :

« Nous sommes ravis que quelques-uns de nos joueurs aient pu profiter de l’opportunité de se rendre au Rwanda. Au-delà d’arborer le logo de Visit Rwanda sur leurs tenues d’entraînement, ils peuvent désormais se faire une idée concrète de l’énergie rwandaise, de la créativité et de la beauté naturelle de ce pays. Cela est formidable de pouvoir renforcer le partenariat entre le Rwanda et le Paris Saint-Germain grâce à ces voyages impliquant des joueurs du Club d’hier et d’aujourd’hui. Je suis certain qu’ils apprécieront leur séjour et reviendront à Paris avec des souvenirs rwandais inoubliables.’’

En 2019, le Rwanda a signé un partenariat sportif de trois ans avec le Paris Saint-Germain. Ce dernier s’appuie sur le partage de valeurs communes et un engagement à offrir des expériences incroyables pour faire découvrir le Rwanda aux fans du Paris Saint-Germain. Il s’articule autour de trois piliers : une synergie culturelle et artistique, le goût commun de l’excellence et le développement du football.

L’année dernière, le Paris Saint-Germain a inauguré sa toute nouvelle Academy au Rwanda pour accompagner les jeunes talents locaux. Quelques mois plus tard, Visit Rwanda et le Paris Saint-Germain ont lancé une nouvelle campagne pour mettre en lumière les superbes attractions touristiques et les équipements sportifs et culturels du pays, en particulier le nouveau parcours de golf de Kigali.

E-learning Africa au Rwanda

E-learning Africa Kigali Rwanda
E-learning Africa Kigali Rwanda

Conférence eLearning Africa: « Saisissons Cette Opportunité » , Disent les Ministres

La Conférence eLearning Africa est le moment opportun pour l’Afrique de réfléchir aux défis auxquels sont confrontés les systèmes éducatifs africains et de fournir des solutions durables en stimulant de manière exceptionnelle les talents africains

« La Conférence eLearning Africa (www.eLearning-Africa.com) est le moment opportun pour l’Afrique de réfléchir aux défis auxquels sont confrontés les systèmes éducatifs africains et d’apporter des solutions durables en stimulant de manière exceptionnelle les talents africains. » Selon le ministre rwandais de l’éducation, le Dr Valentine Uwamariya. Paula Ingabire, ministre rwandaise des TIC et de l’innovation, a ajouté : « Nous avons besoin d’une mobilisation encore plus grande de tous les niveaux du gouvernement et des organisations du secteur privé pour développer des solutions efficaces qui garantiront un accès équitable et abordable à la connectivité à large bande, afin d’atteindre les objectifs fixés pour 2025. »

Les deux ministres se sont adressés à eLearning Africa avant la conférence, alors que les dirigeants politiques, les experts de l’éducation et les investisseurs du monde entier se préparent à se rendre au Rwanda pour eLearning Africa, l’une des premières grandes conférences mondiales en personne du continent depuis le début de la pandémie de Covid, qui doit avoir lieu dans la capitale rwandaise, Kigali, du 11 au 13 mai.

Le ministre rwandais de l’éducation, le Dr Valentine Uwamariya, a déclaré :

« Le Rwanda est un pays résilient et tourné vers l’avenir qui a pour ambition de devenir une économie de la connaissance compétitive au niveau mondial. L’adoption d’un apprentissage assisté par des technologies compétitives est l’un des principaux moyens d’améliorer la qualité de l’éducation et de promouvoir l’apprentissage indépendant et tout au long de la vie à tous les niveaux d’enseignement. Nous avons pu constater l’importance vitale de l’apprentissage en ligne pendant la pandémie de Covid-19, lorsque les écoles ont dû être temporairement fermées.  Cependant, la pandémie a également révélé que la science et la technologie fournissent des solutions durables pour atténuer ses impacts, non seulement dans les pays en développement mais aussi dans le monde entier. Par conséquent, la Conférence eLearning Africa est le moment opportun pour l’Afrique de réfléchir aux défis auxquels sont confrontés les systèmes éducatifs africains et de fournir des solutions durables en stimulant de manière exceptionnelle les talents africains. »

 « Nous avons vu d’énormes collaborations pendant la pandémie pour permettre un plus grand accès aux services numériques. Pour aller de l’avant, nous avons besoin d’une mobilisation encore plus grande de tous les niveaux de gouvernement et des organisations du secteur privé pour élaborer des solutions efficaces qui garantiront un accès équitable et abordable à la connectivité à large bande, afin d’atteindre les objectifs fixés pour 2025 », a déclaré Paula Ingabire, ministre rwandaise des TIC et de l’innovation.

Le Rwanda est un pays résilient et tourné vers l’avenir qui a pour ambition de devenir une économie de la connaissance compétitive au niveau mondial

Elle a ajouté qu’elle était ravie que la première conférence eLearning Africa après la pandémie se tienne au Rwanda.

« eLearning Africa est un rendez-vous très important, en raison de l’opportunité qu’elle offre aux principales parties prenantes de dialoguer. La conférence et la table ronde ministérielle permettront de focaliser notre attention sur les moyens de collaborer tous, en tant que continent et communauté mondiale, d’utiliser l’apprentissage assisté par la technologie pour stimuler la croissance et favoriser un changement et une prospérité durables. »

Rebecca Stromeyer, fondatrice de la conférence, affirme que l’événement suscite un « énorme » intérêt et beaucoup de soutien :

« Les gens se réjouissent de voir que nous allons de nouveau de l’avant. Notre réseau d’experts et de professionnels du monde entier aura l’impression de prendre part à une réunion de famille géante ! Ces personnes sont impatientes de se retrouver, de se lier d’amitié et d’avoir de nouveaux contacts. Par ailleurs, les entreprises, au rang desquelles figurent les plus grands noms du secteur de l’EdTech, ont manifesté un énorme intérêt à participer à cet événement. L’Afrique est aujourd’hui le lieu idéal pour ceux et celles qui souhaitent investir dans l’éducation et les technologies. »

Selon Mme Stromeyer, il n’a pas été difficile de persuader les gens de participer à la conférence, malgré l’expérience de ces deux dernières années.

« Il est de notoriété publique que le Rwanda a vraiment bien fait face à la pandémie. Nos participants seront aux petits soins dans un magnifique centre de conférences et nous sommes impatients de les y rencontrer pour ce qui promet d’être un événement d’une importance capitale. »

eLearning Africa s’accompagne d’une exposition où sont mis en relief des produits, des services et des formations proposés par les principaux producteurs et fournisseurs au monde. La conférence, elle, ouvre la voie à une myriade de possibilités de discussion, de partage de connaissances et de réseautage, sous la forme de séances plénières, d’ateliers, de séminaires et de débats. Elle propose en outre une table ronde ministérielle, durant laquelle des ministres chargés des TIC et de l’éducation, ainsi que de hauts fonctionnaires et des conseillers, discutent de thèmes émergents avec des experts, des universitaires et des représentants d’entreprises et d’organisations du monde entier. Organisée sur le thème « Redéfinir le but de l’éducation », la table ronde de cette année examinera les défis concrets auxquels les pays africains sont confrontés, ainsi que les incidences d’un marché unique et la contribution potentielle de l’Afrique à l’apprentissage au niveau mondial et à la fourniture de solutions aux problèmes mondiaux.

« L’Afrique a tant à faire et tant à donner », indique Mme Ingabire. « Nous souhaitons accueillir tout le monde au Rwanda à la faveur de cette conférence historique. »

Trace Academia application de formation professionnelle gratuite

Trace Academia
Trace Academia

L’application mobile gratuite, Trace Academia, propose des cours et des fonctionnalités développées par Trace avec une coalition d’organisations et d’entreprises de référence comme Google, la Fondation L’Oréal, l’AFD, l’UNESCO, Orange, Canal +, la SACEM, Visa, Schneider Electric, Durex, Leroy Merlin, Ministère des Finances de la France, Bureau Veritas, Fondation Ford, Afreximbank, Accor-Kasada, l’Union africaine, l’Université de Johannesburg, l’Université Senghor, Valued Citizens, TPG Growth, Satya Capital, Trace, BDD Software, Bain & Co, Havas et bien d’autres.

Ce jour, Trace et la Fondation Mastercard ont lancé Trace Academia, une application mobile d’apprentissage, interactive et gratuite qui va permettre à 26 millions de jeunes Africains d’acquérir des compétences professionnelles. Trace Academia est disponible sur Android et iOS et a déjà été testée avec succès dans 4 pays africains. Les utilisateurs peuvent accéder aux cours en anglais et français. Des cours de portugais seront bientôt lancés. Le contenu d’apprentissage comprendra des cours techniques pertinents dans 15 industries différentes – y compris des cours sur l’énergie, la beauté, la mode, le bricolage, le marketing numérique, l’hôtellerie, les arts créatifs, le journalisme, le cinéma et la technologie – ainsi que des cours « transversaux », comme l’entrepreneuriat, la prise de parole en public et le bien-être personnel. Chaque cours a été conçu en collaboration avec une organisation ou une entreprise leader dans son secteur pour assurer sa pertinence pour les employeurs et le marché du travail.

« Nos cours et nos certificats sont créés en partenariat avec des acteurs de référence de l’industrie, des gouvernements et du secteur non commercial. Cette application, gratuite et facile à utiliser, vise à former 26 millions de jeunes Africains d’ici 2026 avec les compétences dont ils ont besoin pour trouver ou créer un emploi et pour accéder à des opportunités pour les aider à démarrer leur carrière. L’environnement d’une personne à sa naissance ne devrait jamais être un obstacle à sa réussite », a déclaré Olivier Laouchez, Co-fondateur et Président exécutif de Trace.

« Deux choses sont particulièrement intéressantes concernant Trace Academia. Premièrement, la plateforme donne aux jeunes la flexibilité et le contrôle sur leur apprentissage. Les utilisateurs peuvent apprendre à leur propre rythme et personnaliser leur parcours en fonction des demandes auxquelles ils sont confrontés au fur et à mesure qu’ils naviguent dans le monde du travail. Deuxièmement, les cours sont extrêmement pratiques et conçus en collaboration avec des organisations leaders de leurs marchés. Cela garantit leur pertinence pour le marché du travail. La Fondation Mastercard se réjouit de soutenir cette plate-forme dans le cadre de sa stratégie Young Africa Works pour permettre à 30 millions de jeunes d’accéder à un travail digne et épanouissant d’ici 2030 », a déclaré Peter Materu, Directeur de Programme à la Fondation Mastercard.

La nouvelle plate-forme Trace Academia représente une contribution importante à l’agenda pour l’emploi des jeunes en Afrique. L’Afrique est le continent le plus jeune du monde, avec près de 65 % de sa population âgée de moins de 25 ans. L’Afrique abrite la main-d’œuvre de demain.  Avec les bonnes compétences et un accès aux opportunités de travail, les jeunes seront les plus grands moteurs de la transformation du continent.

Eurosatory édition 2022

EUROSATORY
EUROSATORY

Rendez-vous à Paris pour l’édition 2022 du salon de la défense et des crises Eurosatory

Eurosatory, salon international de Défense et de Sécurité terrestres et aéroterrestres ouvre ses portes tous les deux ans afin de réunir toute l’offre et la demande mondiale du secteur.
Créé dans sa forme originale en 1967, Eurosatory n’a depuis cessé d’évoluer et a vu son nombre de participants considérablement augmenter, aussi bien du côté des visiteurs que de celui des exposants.

La qualité incontestable de ce salon n°1 mondial repose sur 4 fondamentaux :

  • International : Eurosatory réunit des exposants, des visiteurs et des journalistes du monde entier.
  • Business : Eurosatory met à la disposition des exposants, mais aussi des visiteurs, de nombreux services afin de leur permettre de développer leurs opportunités commerciales.
  • Vitrine technologique : Eurosatory présente en grandeur réelle un grand nombre de matériels et systèmes.
  • Centre de réflexion : Eurosatory favorise les échanges sur l’évolution de la Défense et de la Sécurité entre tous les acteurs du domaine. De nombreuses conférences sont organisées tout au long du salon.

PREMIER DÉMONSTRATEUR INTÉGRÉ DE GESTION GLOBALE DE CRISES

En première mondiale, sur la zone des démonstrations dynamiques, les visiteurs pourront vivre l’expérience immersive du premier démonstrateur intégré de gestion de crises HELPED* by COGES Events.

HELPED est une proposition globale française d’aide à la population en réponse à tous types de catastrophes et conflits.  (*Humanitary Emergency Logistic Project and Eco Development).

Découvrez le programme Eurosatory 2022

Emploi : Google recrute en Afrique

Google job emploi
Google job emploi

Google recrute pour le premier centre de développement de produits en Afrique

Google : Vous aspirez à devenir responsable ingénierie, chef de produit, ingénieur logiciel, ingénieur relations développeurs, concepteur UX confirmé ou chercheur UX ? Vous voulez nous aider à créer des produits et services de transformation numérique pour les populations d’Afrique et du monde entier ? Alors postulez pour l’un des nombreux postes ouverts dans notre nouveau centre de développement de produits à Nairobi. Pour nous aider à réaliser la mission que Google s’est donnée, nous allons recruter des ingénieurs, des chefs de produit, des concepteurs UX et des chercheurs visionnaires afin de créer les conditions d’une forte croissance pour les années à venir.

Nous recherchons des personnes talentueuses, créatives et collaboratives, capables de trouver des solutions à des défis techniques difficiles et importants, par exemple pour améliorer l’expérience utilisateur sur les smartphones des personnes en Afrique, ou pour créer des produits qui vont favoriser la collaboration et permettre à chacun de progresser ensemble.

Outre d’excellentes connaissances techniques et une passion pour la résolution de problèmes difficiles en collaboration avec d’autres personnes, vous devrez comprendre comment les habitants de ce continent utilisent leurs téléphones au quotidien et les défis auxquels ils sont confrontés. Avez-vous pensé à une autre façon de rechercher des informations et d’accéder au divertissement quand la connectivité à l’Internet est difficile et les appareils et les forfaits de données sont coûteux ? Vous avez peut-être plein d’idées pour nous aider à diffuser des informations pertinentes et utiles aux utilisateurs quand ils en ont le plus besoin… Ou bien avez-vous en tête une façon de réimaginer l’ensemble de l’expérience en ligne, pour la rendre meilleure, plus facile et plus utile à chacun, en particulier pour les personnes qui utilisent un smartphone pour la première fois ? Si oui, nous avons envie d’entendre ce que vous avez à nous dire.

Soutenir la transformation numérique de l’Afrique nécessitera un travail d’équipe. D’ici à 2030, l’Afrique comptera 800 millions d’internautes et un tiers de la population mondiale des moins de 35 ans. Lors de notre événement Google pour l’Afrique en octobre dernier, notre PDG, Sundar Pichai, a annoncé un plan d’investissement d’un milliard de dollars au cours des cinq prochaines années pour financer des projets visant à fournir un accès Internet rapide, fiable et abordable sur tout le continent, à créer des produits locaux utiles et à accompagner les entrepreneurs et les petites entreprises qui soutiennent les économies africaines. Nous avons également ouvert un centre de recherche sur l’IA Google à Accra, au Ghana, pour favoriser des innovations utiles. Le nouveau centre de développement de produits s’inscrit dans la continuité de cet engagement.

En savoir plus sur les opportunités
Si vous avez le talent, l’expérience et l’envie de rejoindre notre équipe, et si vous souhaitez travailler sur des projets importants et marquants avec nous en Afrique, pour l’Afrique et pour le reste du monde, vous pouvez consulter toutes nos offres d’emploi sur notre site. Nous sommes impatients de voir ce que nous pouvons construire ensemble.

Auteurs : Suzanne Frey, VP, Produits & Nitin Gajria, MD, Google en Afrique

Au Niger un nouveau programme d’emplois pour les jeunes

Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda - Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net
Des femmes qui cherchent un emploi en Ouganda - Crédit photo Thierry Barbaut www.barbaut.net

la Banque africaine de développement et le gouvernement signent deux accords de financement pour désenclaver des zones agricoles et créer des emplois décents pour les jeunes

Le ministre nigérien du Plan, Dr Abdou Rabiou, et le représentant pays du Groupe de la Banque africaine de développement au Niger, Dr John Andrianarisata ont signé les deux accords

Le gouvernement du Niger et la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) ont signé, le 14 avril 2022, à Niamey, deux accords de financements de plus de 72 milliards de francs CFAL’un porte sur le désenclavement des zones transfrontalières avec le Nigeria, et l’autre, sur l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action nationale pour l’emploi décent des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire.

Le ministre nigérien du Plan, Dr Abdou Rabiou, et le représentant pays du Groupe de la Banque africaine de développement au Niger, Dr John Andrianarisata ont signé les deux accords.

« Au vu des résultats attendus après la mise en œuvre de deux précédents projets, je voudrais, au nom des plus hautes autorités du Niger, exprimer toute notre gratitude et notre reconnaissance à la Banque africaine de développement et à sa direction », a déclaré Dr Rabiou.

Le nouveau Document de stratégie pays en cours d’élaboration permettra de meilleurs accords et arrangements dans les secteurs prioritaires de développement

Dr Andrianarisata s’est félicité de la signature des accords de financement et a réitéré la disponibilité de la Banque « à davantage accompagner le Niger dans sa quête de développement économique et social ». Il a souligné que le nouveau Document de stratégie pays en cours d’élaboration « permettra de meilleurs accords et arrangements dans les secteurs prioritaires de développement » du Niger.

Le premier accord de financement, d’un montant de 71,05 milliards de francs CFA, vise la mise en œuvre du Projet intégré de désenclavement des zones de production transfrontalière Hamdara-Wacha-Doungass-frontière du Nigeria. Les ressources proviennent du Fonds africain de développement. Le projet est notamment destiné à l’aménagement et au bitumage de 110 kilomètres de route. Il couvre non seulement le secteur des transports mais aussi l’agriculture, l’élevage et les domaines sociaux (santé, éducation et genre).

Les travaux seront réalisés dans la région de Zinder, la plus peuplée du Niger. La fin des travaux prévus en 2026 permettra aux populations d’avoir un accès direct au réseau routier bitumé, aux infrastructures à vocation agricole et d’élevage, résilientes au changement climatique. Il leur permettra aussi d’avoir une connectivité aux marchés et à plusieurs zones agro-sylvo-pastorales. Le projet permettra enfin d’autonomiser près de 35 groupements de producteurs agricoles.

La deuxième signature porte sur le Projet d’appui à l’élaboration d’une stratégie et d’un plan d’action national pour l’emploi décent des jeunes dans les secteurs de l’agriculture et de l’agro-alimentaire au Niger. Doté de 800 millions de francs CFA provenant de la Facilité d’appui aux pays en transition, le projet est destiné à promouvoir l’emploi des jeunes dans les secteurs agricoles et agro-alimentaires.

En 2021, Huawei a montré une résilience à toute épreuve

HUAWEI
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Huawei a publié le lundi 28 mars son rapport annuel pour l’année 2021. Malgré une année difficile marquée par les sanctions américaines, le contexte sanitaire mondial toujours délicat et enfin, le conflit récent en Ukraine, Huawei a su se montrer résilient et a réalisé 17,8 milliards USD de bénéfices nets, soit une augmentation de 75,9 % sur une base annuelle.[1] Les performances commerciales de l’entreprise ont été largement conformes aux prévisions et aux attentes de l’équipementier chinois, le chiffre d’affaires s’élevant à 99,9 milliards USD en 2021, preuve de son excellente résilience.

S’engager dans la R&D, la clé de voûte de la stratégie de Huawei

Nonobstant les défis auxquels Huawei a été confronté en 2021, ses activités économiques se sont maintenues dans un grand nombre de domaines et cette année écoulée a vu naître de nouveaux partenariats, tandis que les plus anciens se sont approfondis et renforcés.

Pour 2022, le leader des infrastructures chinois a pris le parti pris d’investir massivement dans la recherche et le développement, afin de consolider et d’affermir sa résilience. En effet, en 2021, Huawei a augmenté son effort de R&D à un record de 22,4 milliards USD, – représentant 22,4 % du revenu total de l’entreprise -, et prévoit de continuer à l’accroitre dans les années à venir. Les dépenses de R&D et le ratio de dépenses ont tous les deux atteint leur plus haut niveau au cours des dix dernières années, si bien que Huawei s’est classé à la deuxième place dans le tableau de bord de l’Union européenne sur les investissements en R&D industrielle de 2021[2].

Au regard de ces excellents résultats, l’année 2022 apparaît pleine de promesses pour l’équipementier chinois, leader des infrastructures technologiques et de la fourniture de solutions. Voulant contribuer à la mise en place d’un monde pleinement connecté, où chacun a accès aux technologies numériques, Huawei ne dérogera pas de cette mission en 2022, y compris sur le continent africain.

Un engagement réitéré pour le développement socio-économique de l’Afrique

L’objectif de Huawei est de permettre à l’ensemble des populations africaines d’accéder aux services numériques afin de créer de la valeur pour soutenir le développement durable du continent, qui passe par une plus grande utilisation des énergies vertes. Cette volonté d’aller vers davantage de neutralité carbone figure dans les actions actuelles et à venir de Huawei sur le continent, celui-ci étant particulièrement vulnérable aux effets du réchauffement climatique. Or, de plus en plus d’opérateurs et d’entreprises évoluant dans le secteur énergétique ont pris conscience de l’importance de tenir compte de ces questions écologiques dans leur stratégie. Huawei entend les aider à atteindre cet objectif grâce à la mise en place de solutions innovantes adaptées aux différentes situations. L’équipementier chinois a ainsi travaillé avec des opérateurs et des partenaires du monde entier pour créer une infrastructure TIC simplifiée, verte et intelligente[3]. À la fin de l’année, les solutions numériques innovantes de Huawei ont permis à ses clients de générer 482,9 milliards de kilowattheures d’énergie verte, tout en économisant 14,2 milliards de kilowattheures d’électricité.[4]

Sur le continent africain, et au Cameroun plus particulièrement, le Groupe a déployé la solution Rural Solar Power, celle-ci combinant réseaux ruraux et énergie solaire et formant un écosystème autosuffisant comprenant l’agriculture, l’électricité et les applications mobiles. Depuis 2014, Huawei a signé trois phases de ce projet avec le ministère de l’Eau et de l’Énergie camerounais. Au total, ce sont 350 villages et 40 000 ménages qui ont pu avoir un accès facilité à des sources d’électricités fiables et vertes grâce à cette solution. De même, en Éthiopie, Huawei a construit plus de 400 sites grâce à la solution « Advanced Hybrid Power », qui utilise l’énergie solaire pour fournir de l’énergie aux stations, assurant la connexion entre les téléphones mobiles et le réseau téléphonique ou le réseau Internet de communication. Les résultats de cette solution ont été couronnés de succès puisqu’elle a permis d’économiser plus de 12 millions de litres de carburant diesel par an tout en réduisant les émissions carbones de 2,850 tonnes chaque année.[5]

De plus, en Afrique encore plus qu’ailleurs, l’année 2021 a été une année charnière en raison des bouleversements induits par la crise de la Covid-19, notamment dans le secteur médical et éducatif. Dans ce contexte, Huawei a accentué et renouvelé son engagement auprès des populations locales afin de leur offrir des solutions personnalisées. Au Maroc, l’équipementier a ainsi mis à disposition une solution d’intelligence artificielle (IA) pour améliorer l’efficacité de détection de patients positifs à la Covid-19. En ce qui concerne l’éducation, Huawei a doublé ses investissements dans le secteur à travers la mise en place de programmes phares comme Seeds for the Future ou la ICT Academy. A ce jour, cette dernière initiative a permis de former plus de 56 000 personnes dans la région Northern Africa seulement, soit 28 pays du continent. Ces investissements de taille soulignent l’engagement de Huawei pour et sur le continent, ainsi que sa volonté de créer des connexions africaines à travers la signature d’accords avec les gouvernements de différents pays africains[6]. Après deux années marquées par la pandémie, les sanctions américaines, puis, plus récemment par la guerre en Ukraine, Huawei a dû et a su se montrer plus résilient que jamais. Les technologies de l’information et de communication (TIC) sont devenues un outil essentiel pour vaincre le virus et se réinventer sur la scène internationale et africaine, tout en étant un levier capital pour la reprise économique. En 2021, Huawei a réitéré son engagement à travailler avec les opérateurs et les partenaires industriels tout en valorisant les collaborations entre le secteur privé et public. Le Groupe s’engage à être un partenaire privilégié des pays dans lesquels il opère sur le continent africain et va de ce fait poursuivre en 2022, sa collaboration avec ses partenaires et de fait, renforcer sa résilience.


[1] Rapport Annuel 2021 de Huawei.

[2] Data Center Mag, « Huawei n°2 du classement mondial de l’UE sur les investissements en R&D industrielle » (2021)

[3] Tech Tribune, « Points forts des produits et services 5G de Huawei au MWC 2022 » (2022)

[4] Discours de Karl Song.

[5] Le Point, « Huawei : « Nous voulons donner à voir le potentiel de l’Afrique ! » (2021).

[6] Le Point, « Huawei : « Nous voulons donner à voir le potentiel de l’Afrique ! » (2021).

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