C’est une initiative rare et qui doit être soulignée !
Un film est en train d’être produit sur le Congo afin de mettre en avant ce merveilleux pays, mais aussi et surtout les Congolais, la nature et la culture de cette partie de l’Afrique
C’est un évènement majeur pour des millions d’Africains qui suivent avec attention le pape François qui est de plus en plus proche de ses fidèles à travers le monde.
La première date sera au mois de Novembre, les pays seront certainement Le Kenya, l’Ouganda et la Centrafrique, pays qui vient d’annoncer justement un probable report des élections…
Le pape François devrait se rendre pour la première fois de son pontificat en Afrique au mois de novembre prochain.
Selon le nonce apostolique au Kenya et au Sud Soudan, Mgr Charles Daniel Balvo, qui s’est confié à une agence de presse catholique africaine, le pape devrait visiter le Kenya, l’Ouganda et la République Centrafricaine du 25 au 30 novembre mais le Vatican n’a pas encore officiellement confirmé ce déplacement. Par ailleurs François est attendu à Cuba et aux Etats-Unis du 19 au 28 septembre.
Ces trois pays sont touchés par des crises graves comme l’Ouganda avec la LRA e Joseph Kony, la Centrafrique avec les rebelles Sélékas et le Kenya dont les attaques des Shebabs et les différents attentats ensanglantent le pays…
Orange a procédé, en accord avec ses partenaires locaux, à la nomination des Directeurs Généraux suivants de quatre de ses filiales en Afrique et au Moyen-Orient :
Eric Bouquillon est nommé Directeur Général d’Orange Guinée. Il succède à Alassane Diene,
Alassane Diene est nommé Directeur Général d’Orange Mali. Il succède à Jean-Luc Bohé,
Jérôme Hénique est nommé Directeur Général de Jordan Telecom. Il succède à Jean-François Thomas,
Thierry Marigny est nommé Directeur Général Adjoint de Sonatel au Sénégal. Il succède à Jérôme Hénique.
Ces prises de fonctions seront toutes effectives d’ici le 13 septembre 2015.
A cette occasion, Marc Rennard, Directeur Exécutif International d’Orange pour la zone Afrique, Moyen-Orient et Asie, a déclaré : « Les nouveaux Directeurs Généraux sont tous des managers expérimentés du secteur des télécoms. Ils vont poursuivre et amplifier le développement de leur filiale respective dans un monde plein d’innovation. Leur contribution sera très importante pour le Groupe Orange au moment où celui-ci-accélère son développement en Afrique et au Moyen-Orient ».
Eric Bouquillon, nouveau Directeur Général d’Orange Guinée, est diplômé de l’Université des Sciences et Techniques de Lille. Il a une expérience de 30 ans au sein du Groupe Orange. Après une carrière commerciale, essentiellement au service des centres d’appels en France et en Pologne, il a été nommé Directeur d’une Unité d’Assistance Technique. Il était, depuis 2010, Directeur Général et Directeur Orange Réunion et Mayotte, poste qu’il a occupé jusqu’à présent.
Alassane DIENE, nouveau Directeur Général d’Orange Mali, est diplômé de l’Institut des Techniques Economiques et Comptables de Toulouse et titulaire du Diplôme d’Etudes Comptables Supérieures. Il a une expérience professionnelle de 29 ans dans le secteur des télécoms. Il a évolué notamment dans le domaine de l’Audit interne, du Contrôle de Gestion, de la Stratégie et des RH. Il a été Directeur de l’Audit et du Contrôle de Gestion, puis Directeur des Ressources Humaines de Sonatel. Il a ensuite dirigé la filiale Orange Guinée depuis son lancement en Novembre 2007 pour en faire l’opérateur leader sur son marché.
Jérôme Hénique, nouveau Directeur général de Jordan Telecom, est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes et Télécommunications. Il a une expérience professionnelle de plus de 20 ans au sein du Groupe Orange. Après une carrière de consultant en Stratégie, il a occupé des postes de direction dans plusieurs pays (Espagne, France et Sénégal) et a eu des responsabilités dans les activités du fixe et du mobile, auprès d’opérateurs historiques ou challengers, notamment comme Directeur Marketing de filiales puis Directeur Marketing Groupe Orange. Depuis 2010, il était Directeur Général Adjoint du Groupe Sonatel.
Thierry Marigny, nouveau Directeur général adjoint de Sonatel, est diplômé de Telecom Management et titulaire d’une Maitrise et d’un DESS de Gestion des Télécommunications de l’Université Paris Dauphine. Après des expériences dans le Conseil, il a occupé plusieurs fonctions opérationnelles en particulier de Directeur Marketing et Ventes de Mobistar, Directeur Général Adjoint de l’opérateur mobile Cellis (Liban), fondateur et Directeur Général de la start-up Cityneo et Directeur Général d’Orange Tunisie. Dernièrement il était le Directeur de la Marque, et a lancé la nouvelle évolution de la Marque Orange sur tout le périmètre international du Groupe.
Bosco Ntaganda, ancien chef d’état-major général adjoint des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), est accusé de 13 chefs de crimes de guerre et de 5 chefs de crimes contre l’humanité
Le 2 septembre 2015, le procès dans l’affaire Le Procureur c. Bosco Ntaganda s’est ouvert devant la Chambre de première instance VI de la Cour pénale internationale à La Haye, Pays-Bas. Bosco Ntaganda est accusé de 13 chefs de crimes de guerre et de 5 chefs de crimes contre l’humanité qui auraient été commis en 2002-2003 en Ituri, en RDC. Le procès se tient devant la Chambre de première instance VI, qui est composée de M. le juge Robert Fremr, juge président, de Mme la juge Kuniko Ozaki et de M. le juge Chang-ho Chung.
General Bosco Ntaganda
L’ouverture du procès a débuté par la lecture des charges retenues à l’encontre de M. Ntaganda. M. le juge président Robert Fremr s’est assuré que l’accusé a compris la nature des charges à son encontre. L’accusé a plaidé non coupable. Le Procureur de la Cour, Mme Fatou Bensouda, et le premier substitut du Procureur, Maître Nicole Samson, ont ensuite pris la parole pour une déclaration liminaire.
Les audiences reprendront demain, 3 septembre 2015, avec les déclarations liminaires des Représentants légaux des victimes, Maîtres Sarah Pellet et Dmytro Suprun, puis du Conseil de la Défense de M. Bosco Ntaganda, Maître Stéphane Bourgon. M. Ntaganda pourrait également faire une déclaration orale sans prêter serment. Après une courte interruption, la présentation des preuves de l’Accusation débutera le 15 septembre 2015 avec la comparution du premier témoin.
Contexte : Bosco Ntaganda, ancien chef d’état-major général adjoint des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC) est accusé de 13 chefs de crimes de guerre (meurtre et tentative de meurtre ; attaque contre des civils ; viol ; esclavage sexuel de civils ; pillage ; déplacement de civils; attaques contre des biens protégés ; destruction de biens de l’ennemi ; et le viol, esclavage sexuel, enrôlement, et conscription d’enfants soldats âgés de moins de quinze ans et leur utilisation pour les faire participer activement à des hostilités) et de 5 chefs de crimes contre l’humanité (meurtre et tentative de meurtre de civils ; viol ; esclavage sexuel ; persécution ; et transfert forcé de populations) qui auraient été commis en 2002-2003 en Ituri, en RDC. M. Ntaganda est actuellement détenu par la Cour.
Les soldats Ougandais victimes de l’attaque des Shebabs sont membres de l’AMISOM qui est la Force de L’Union Africaine en Somalie.
Une attaque terrible à eu lieu en Somalie dans la région du Sud appelée Basse Shabelle, les soldats Ougandais de l’AMISOM visés.
Il y aurait plus de 50 disparus ou tués sur les 150 soldats Ougandais de l’AMISOM présents sur place. Au vu de la gravité de l’attaque et de l’intensité des affrontements il est néanmoins possible que des soldats se soit cachés et ne puissent être comptabilisés à l’heure actuelle.
Les Shebabs seraient en train de faire régner un régime de terreur à la fois sur les populations mais aussi médiatiquement en attaquant régulièrement différentes bases armées. Leurs stratégie est de faire régner le chaos afin de détruire administration et état et ainsi de pouvoir mettre la main sur le pays sans compter les incursions à répétition au Kenya.
La mission de l’Union africaine en Somalie, généralement appelée AMISOM (acronyme de l’anglais African Union Mission in Somalia), est une mission régionale de maintien de la paix menée par l’Union africaine avec l’aval des Nations unies. Elle compte actuellement 5 250 soldats, dont 2 550 fournis par le Burundi et 2 700 par l’Ouganda.
Elle a été créée par le Conseil pour la paix et la sécurité de l’Union africaine le 19 janvier 2007 avec un mandat de six mois et autorisé par le Conseil de sécurité des Nations unies le 21 février 2007, dans sa résolution 1744. Dans sa résolution 1772 du 20 août 2007, le Conseil de sécurité des Nations unies encourage l’AMISOM à soutenir le gouvernement fédéral de transition, mettre en œuvre une stratégie de sécurité nationale, former les forces de sécurité somaliennes, et contribuer à créer un environnement sûr pour la distribution de l’aide humanitaire.
Des informations sur les faits seront publiés rapidement.
Google Maps passe un cap important en permettant la navigation et les itinéraires en Afrique de l’Est
À partir d’aujourd’hui, grâce à Google Maps, les habitants de Nairobi et les personnes de passage dans la capitale pourront planifier leurs itinéraires en transport en commun.
En collaboration avec Digital Matatus, les informations concernant les itinéraires des bus et des matabus (minibus/ minivans utilisés pour les transports en commun) sont désormais accessibles gratuitement sur maps.google.co.ke.
Cette nouvelle fonctionnalité proposée sur Google Maps permettra à toute personne résidant à Nairobi de trouver rapidement et facilement le meilleur itinéraire, que ce soit pour se rendre dans le parc le plus proche ou pour traverser l’agglomération de Komarock à Kawangare.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de notre mission visant à faire de Google Maps un outil plus complet, plus précis et plus utile pour des millions d’usagers à travers le monde qui empruntent les bus et les matatus pour se déplacer. Résultat de la coopération étroite entre Digital Matatus et Google, Nairobi a rejoint les quelque 2 800 villes qui bénéficient déjà de cette fonctionnalité utile et pratique, notamment Lagos, Johannesburg, Tokyo et Sydney.
Google Transit est une fonctionnalité gratuite pour tous, disponible sur Google Maps à partir de votre navigateur web, ainsi que sur Google Maps pour mobile sur plateformes Android et iOS. Pour planifier un itinéraire, il suffit de cliquer sur le bouton « Itinéraire » dans Google Maps, puis de cliquer sur l’icône « Transport public » avant d’entrer votre lieu de départ et de destination. Le logiciel calcule l’itinéraire le plus rapide pour vous rendre du point A au point B et propose le moyen de transport le mieux adapté à votre temps de parcours.
Alain Aimé Nyamitwe, ministre des Affaires étrangères.
Le président Nkurunziza vient de nommer le gouvernement pour son nouveau mandat.
Cependant, l’opposition élève le ton et promet de tout faire pour bloquer ce mandat
Un gouvernement pour un nouveau mandat est déjà en exercice depuis ce mardi 25 août 2015. Le constat est que la composition de cette équipe est renouvelée à grande majorité. Alain-Guillaume Bunyoni est à la tète de la sécurité publique et Nestor Bankumukunzi, qui était jusqu’alors directeur de la Télévision nationale, passe aux commandes du ministère des Télécommunications et Communication.
On remarque aussi la présence de ministres en provenance des rangs d’Agathon Rwasa. Ceux-ci héritent de cinq portefeuilles : Bonne gouvernance, Fonction Publique et Emploi, Transports et Travaux publics, Jeunesse et Sports ainsi que le ministère du Développement communal.
Aimée-Laurentine Kanyana, jusqu’à ce 25 août magistrate à la Cour constitutionnelle, remplace Pascal Barandagiye qui occupe le portefeuille de l’Intérieur en remplacement d’Edouard Nduwimana élu 2ème vice-président de l’Assemblée nationale.
Dans ce gouvernement, cinq ministres conservent leurs postes. Alain Aimé Nyamitwe reste aux Affaires étrangères, Côme Manirakiza garde l’Energie et Mines, Emmanuel Ntahomvukiye reste à la Défense, Léontine Nzeyimana reste ministre à la présidence chargée des Affaires de la Communauté est-africaine (EAC) et Tabu Abdallah Manirakiza garde le portefeuille des Finances et du Budget.
Alain Aimé Nyamitwe, ministre des Affaires étrangères.
Certaines voix estiment que les quotas ethniques imposés par la Constitution ont été respectés. Ce gouvernement comporte, en effet, 12 ministres hutu (60%), huit tutsi (40%) ainsi que 6 ministres femmes (30%).
Le gouvernement est formé mais l’opposition réunie au sein du CNARED (Conseil National pour le Respect de l’Accord d’Arusha pour la paix et la Réconciliation au Burundi et la Restauration de l’Etat de Droit) exige le départ immédiat de Nkurunziza car, selon elle, « il est nommé par un président qui a violé la Constitution et les Accords d’Arusha ». Le CNARED veut négocier le départ du président Nkurunziza. En cas de résistance, cette formation politique d’opposition promet de recourir à la force.
Première puissance économique et démographique d’Afrique, le Nigéria est perturbé dans son élan vers l’émergence par le mouvement djihadiste Boko Haram qui signifie littéralement « l’éducation occidentale est un pêché ». Une nébuleuse qui, depuis qu’elle a fait allégeance à Deach, se fait appeler « Etat islamique en Afrique de L’Ouest ».
En une dizaine d’années, Boko Haram a fait plus de 15000 morts, d’une simple secte extrémiste qui prônait l’application rigoureuse de la charia, elle est devenue un véritable groupe armé qui effectue des opérations terroristes faites d’attentats et d’enlèvements, et même des actes de guerre de grandes envergures.
Elle a réussi à conquérir un vaste territoire dans le nord-est du Nigeria, en mettant au passage en déroute la première armée de l’Afrique de l’Ouest. Comme si cela ne suffisait pas, il y deux ans, la secte djihadiste a commencé à s’attaquer aux pays voisins du Nigeria que sont le Cameroun, le Tchad et le Niger, bien qu’ayant commis pas mal dégâts, elle a rencontré une résistante farouche opposée par les armées de ces pays qui, non seulement ne lui ont pas cédé un centimètre de territoire, mais lui ont infligé de lourdes pertes en matériel et en homme. Mieux, les chefs d’Etat des pays concernés viennent de mettre sur pied une force multinationale avec une mission claire : mettre hors d’état de nuire la secte islamiste Boko Haram.
Mais en attendant, les incompréhensions demeurent et les questions fusent de partout.
Au juste, qui est Boko Haram et qui est derrière cette nébuleuse? Comment la secte est née, quelle sont ses motivations, quelle est son organisation, comment et où recrute-elle ses adeptes? Qui sont ses dirigeants? Abubakar Shekau est-il mort ou vivant? Comment la secte se ravitaille-t-elle, d’où tire-t-elle ses ressources? Quelle sont ses connexions avec l’Etat Islamique? Quelle sont les conséquences de cette guerre sur l’économie des pays de la sous région, quel est l’impacte de cette situation sur le double plan sociale et humanitaire?
Des questions et d’autres auxquelles tente d’apporter des éléments de réponses M. Thierry BARBAUT sur le plateau de la Voix de la Diaspora, une émission de SopieProd.
Auteur de plus de 1 500 articles sur l’Afrique et reportages « terrain ». Rédacteur de 210 documents sur l’Afrique et les nouvelles technologies entre 2013 et 2015 dont dossiers, études et enquêtes. Thierry BARBAUT est un homme multidimensionnel. Directeur de l’Agence Stratégie Afrique (www.strategie-afrique.com), il a déployé des activités d’audits et de conseils pour des entreprises en synergie avec l’Afrique. Fondateur de plusieurs médias Internet dont Info Afrique www.info-afrique.com.
Fondateur de l’association Solidarité Digitale dont l’objectif est l’aide au développement par les nouvelles technologies en Afrique. Passionné du continent Africain, de géopolitique, des peuples et de leurs cultures, il dispose d’une expérience de projet terrain depuis 1989. Il est ce qu’on peut appeler aujourd’hui un spécialiste de l’Afrique.
Entre deux voyages en Afrique justement, il a accepté de répondre aux questions de notre rédaction.
Recherche du trésor minéral sur la colline Mboza en province de Bujumbura
Si aujourd’hui le Burundi est menacé par la recrudescence de la crise politique, il est aussi menacé par des calamitées dues au changement climatique. Dans beaucoup d’endroits, nous remarquons des glissements de terrains qui, souvent, emportent sur eux des hommes et d’autres êtres vivants.
Les collines qui étaient à un certain moment habillées d’arbres sont aujourd’hui dénudées car la population se sert du bois pour la cuisson, la construction, la menuiserie,…mais celle-ci oublie d’en planter d’autres en guise de remplacement. A la recherche de minerais, les gens creusent anarchiquement et laissent des trous non bouchés. Tout ça nuit à l’environnement et contribue au changement climatique.
Recherche du trésor minéral sur la colline Mboza en province de Bujumbura
La construction de routes pavées surtout en mairie de Bujumbura a occasionné la naissance de chantiers de concassage manuel de pierres dans beaucoup de communes de la province de Bujumbura. Certains de ces chantiers sont gérés par des gens souvent sous-informés au niveau des conséquences du changement climatique. Si le rythme d’extraction de ces pierres reste le même, certaines collines disparaitront à tout jamais et les conséquences auront doublé d’ici quelques années si des mesures adéquates de gestion de ces carrières ne sont pas prises à temps. En plus, il appartient à tout un chacun d’évaluer les conséquences déjà enregistrées depuis un certain temps pour être conscient du danger qui menace tout le monde.
Lorsque je suis arrivé en Côte d’Ivoire, il y a 4 ans, lors de mes premières interventions en entreprise (formations et conseil), à l’évocation du stress professionnel et des risques psychosociaux, les réactions furent sans équivoques : « il n’y a pas de stress ici, c’est affaire de blancs !! ».
Mais quelques années plus tard, avec l’intensification de la concurrence et de la compétition entre les entreprises, la complexification des relations professionnelles en interne et en externe mais aussi l’augmentation des accidents cardio-vasculaires notamment chez les jeunes managers, une prise de conscience émergent chez les dirigeants et managers Ivoiriens sur l’importance de prévenir les risques psychosociaux.
Au cœur de ces enjeux : la santé des collaborateurs et la profitabilité des entreprises.
Risques psychosociaux ? Mais de quoi parle-t-on au juste ?
Les risques psychosociaux correspondent aux risques pour la santé physique, psychologique et sociale engendrés par des conditions d’emploi et des facteurs organisationnels et relationnels inadaptés ou aversifs. Ils génèrent donc un stress négatif chez les salariés qui les subissent.
Les conséquences des risques psychosociaux se traduisent sur l’organisation par une altération de l’outil de travail :
Augmentation du turn over et de l’absentéisme
Désengagement des salariés
Retard de production
Baisse de la performance
Rétention de l’information
Conflits
Au niveau individuel les conséquences de ce stress négatif peuvent être dramatiques pour la santé des collaborateurs avec l’apparition de maladies professionnelles telles que :
Les troubles musculo-squelettiques
ulcères
Le burn –out
La dépression
Risque de suicide (même si les collaborateurs Ivoiriens sont moins exposés car protégés par le soutien social)
Accident cardio-vasculaire (AVC)
Les causes sont multifactorielles :
Management inadapté
Inadéquation homme/tâche/environnement
Rivalité en interne
Surcharge de travail causée par la concurrence en externe
Problème de vie privée, budget familial
Situation d’instabilité et de crise politique…..
Dans les pays industrialisés le coût des risques psychosociaux s’élève à 4% du PIB, 7 Milliards d’Euros pour la France en 2003. On oppose hélas souvent performance économique et bien-être au travail. Or, les recherches Anglo-Saxonnes menées depuis plus de 30 ans en médecine, psychologie de la santé et neurosciences attestent qu’un salarié épanoui est plus performant. Ces études démontrent la forte corrélation entre la santé, le bien-être et la performance économique. On ne voit pas comment la Côte d’Ivoire échapperait à ce constat scientifiquement démontré.
Risques Psychosociaux et risques d’AVC chez les cadres ….une bombe à retardement en CIV
Je souhaite attirer l’attention de tous concernant une étude menée par une jeune doctorante en médecine en 2002. Lors de sa thèse : « facteurs de risques cardiovasculaire chez les managers Ivoiriens », Joséphine Nkoy Belila démontre que 87% des managers ivoiriens souffraient de stress chronique et 18% d’ Hyper Tension Artérielle (contre 9 % en moyenne chez les populations de l’Afrique de l’ouest). Les conclusions de sa thèse sont alarmantes. En effet elle prévoit, au regard de la fragilité génétique de cette population (parois vasculaires plus fines chez les Africains de l’ouest), du haut niveau de stress généré par leurs insertions professionnelles, condition de travail (stratégies managériales non adaptées) et une mauvaise alimentation, une augmentation de 50% des AVC chez les cadres et managers d’ici 2020.
Ces prévisions dramatiques sont mises en relief par de nouvelles recherches qui soulignent que le risque d’AVC augmente de 75% chez les salariés travaillant plus de 55 heures/semaine (la morbidité pour les salariés travaillant 35 heures étant de 4,5/1000).
Outre les AVC, les accidents du travail et les maladies professionnelles sont vécus comme des traumatismes pour les victimes mais aussi leurs collaborateurs et leurs conséquences impactent négativement moralement et financièrement la société qui les emploient. Ils altèrent la cohésion et l’engagement des salariés, d’où la nécessité de développer une politique RH d’observation et de prévention des risques psychosociaux, visant à protéger la santé des salariés.
En conclusion…..
Depuis que je suis en Côte d’Ivoire, au sein de mes interventions, aucune entreprise n’a été épargnée par les AVC. Les salariés rencontrés témoignent avec stupeur de la disparition de leurs collègues, d’autant plus choquante lorsqu’il s’agit d’un trentenaire en pleine possession de ses moyens !
Face à ces risques morbides générés (entre autre) par l’industrialisation et la concurrence, repenser le travail devient une nécessité d’ordre sanitaire et économique. Une étude menée par des cabinets d’assurances Canadiens démontre que chaque Dollar investi dans la prévention des risques psychosociaux permet d’économiser 6 Dollars.
La prévention (qui mérite plusieurs articles à elle seules !) doit commencer par la création d’indicateurs de risque permettant de dresser un état des lieux et évaluant des points de vigilance afin de proposer une réponse adaptée à la situation.
Ensuite elle peut s’opérer à différents niveaux :
politique RH adaptée, management, recrutement, organisation du travail et conduite du changement : La création de cellules spécialisées me parait des plus pertinentes (cellules dédiées à l’étude de la performance, de la recherche et implémentation de stratégies innovantes et adaptées).
Politique de formation spécifique visant à sensibiliser et éduquer les collaborateurs quant à leur capacité à gérer leur stress.
Prise en charge des collaborateurs en situation de détresse.
Si travailler plus peut nuire à la santé, travailler mieux représente une alternative écologique pour les collaborateurs et rentable pour les entreprises.
L’initiative Startup Connect voudrait œuvrer dans la promotion de jeunes entreprises dotées d’énormes potentiels pour la diversification de l’économie congolaise.
A travers ses activités de type think tank organisées tout au long du mois d’août 2015 en groupes des discussions (focus group) avec des jeunes entrepreneurs dans les villes de Lubumbashi et de Kolwezi, l’initiative Startup Connect pose la problématique d’actions à envisager afin d’opérer dans une économie moins dépendante de l’industrie minière dans les régions minières du sud-est de la République Démocratique du Congo.
Considérant à cet effet l’expérience de nombreux entrepreneurs congolais dans la ville de Kinshasa qui ont pu bâtir un environnement d’affaires où les activités s’inscrivent en majorité dans le domaine des services, sachant bien qu’aucune exploitation des ressources naturelles n’a lieu dans cette ville et province de la République Démocratique du Congo, l’initiative Startup Connect se dote d’un modèle de travail fondé sur le principe d’intelligence collective en vue de partager l’expérience des entrepreneurs opérant déjà dans des secteurs parallèles à ceux de la chaîne d’approvisionnement dans l’industrie minière et de pousser la créativité des jeunes entrepreneurs qui rejoignent cette initiative à la création d’une économie moins dépendante de l’industrie minière.
70% des jeunes de la région sont enthousiasmés à travailler dans l’industrie minière
La reprise des activités d’exploitation des ressources naturelles en République Démocratique du Congo au cours de la décennie 2005 – 2015 est à juste titre considérée comme l’un des secteurs ayant activement contribué à l’augmentation graduelle du taux de croissance économique enregistrée dans les pays depuis peu.
Le gros de ces activités d’exploitation s’inscrivant principalement dans le secteur minier et essentiellement concentré dans la partie sud-est du pays se caractérise par une exploitation artisanale d’une part et par une exploitation industrielle d’autre part.
Pour les deux cas de figure, l’exploitation minière s’est imposée comme une filière créatrice du grand nombre d’emplois, au sens large du terme et sans dissociation de ceux dits « formels » et de ceux dits « informels », dans cette région du pays.
Pour les provinces du Haut-Katanga et du Haut-Lomami, où l’exploitation largement industrielle des minerais du cuivre et du cobalt cohabite avec des poches d’exploitation artisanale, exercer un emploi dans la filière minière de manière régulière en tant qu’employé d’une entreprise reconnue par la loi congolaise en la matière ou irrégulière en qualité de creuseur artisanal ou d’intermédiaire commercial de la chaîne d’exploitation artisanale, est perçu socio-culturellement comme un travail à rémunération honorant l’homme et la communauté. Ce qui explique l’enthousiasme de 70% des jeunes rencontrés lors de nos enquêtes dans les villes de Lubumbashi, Kolwezi, Likasi et dans les cités de Kipushi, Fungurume, Pweto, à travailler dans le secteur minier.
Au milieu de ceux qui n’ont pas pu se trouver un emploi dans la filière minière, nous avons rencontré une autre catégorie des jeunes dotés d’une imagination poussée au point qu’ils sont parvenus à entreprendre pour leur propre compte et en qualité des fournisseurs des services, biens de consommation et d’équipement divers aux entreprises minières de la région.
Pour la plupart issue de l’industrie minière, ces jeunes entrepreneurs ont une connaissance approfondie des besoins des opérateurs miniers et font tant soit peu concurrence aux fournisseurs provenant des pays de l’Afrique australe ; quoique ces derniers sont perçus comme une menace pour les entrepreneurs locaux au regard de leur avance en matière d’accès à un système financier efficace pour les PME, aux nouvelles technologies et de la qualité des produits/services fournis.
Entreprendre dans la chaîne d’approvisionnement de l’industrie minière ou rien.
L’enregistrement en tant que fournisseur agréé auprès d’une société minière relève du parcours du combattant pour le jeune entrepreneur.
S’il parvient à être inscrit dans la liste des fournisseurs, son chiffre d’affaires demeure toutefois précaire vu la concurrence locale entre les fournisseurs. La chute du prix des minerais sur les marchés mondiaux se traduit par une réduction du volume d’investissement et d’achats de la part de ces multinationales, cet état de fait fragilise directement les petits entrepreneurs.
Pour les entrepreneurs n’étant pas issus de l’industrie minière comme ex-employé et pour ceux n’ayant aucun carnet d’adresses enrichi aux contacts de ceux qui y travaillent, pénétrer ce cercle hermétiquement fermé relève d’un grand défi. La guerre pour l’obtention des marchés va au-delà de la compétitivité pour ne considérer que l’affinité entre le demandeur et le fournisseur.
Par conséquent, peu d’entrepreneurs font de « bonnes affaires » et rien ne garantit un épanouissement durable de ceux qui réalisent des opérations de type vache à lait avec les opérateurs miniers. Ce type d’opérations est précaire vu qu’il se repose souvent sur des affinités proches ou lointaines entre l’entrepreneur et certains acteurs de la filière des approvisionnements.
Des opportunités entrepreneuriales moins dépendantes de l’industrie minière
Avec une population active estimée à près de 8 millions d’habitants, une superficie de 497 000 km², soit environ la taille de l’Espagne, le marché local de la région sud-est de la République Démocratique du Congo, et particulièrement dans celle du Haut-Katanga et du Haut-Lomami, offre d’énormes opportunités d’affaires dans lesquelles les entrepreneurs les plus innovant peuvent s’épanouir.
Le potentiel démographique présente particulièrement une opportunité de croissance rapide pour les filières de la manufacture, de la grande distribution (« retails ») et des services.
A lui seul, le secteur de l’industrie agro-alimentaire dépend largement des importations en provenance des pays voisins. Pour un produit comme la farine de maïs, localement appelée « Bukari », une étude fournie par l’agence conseil en communication CREABOX révèle que 10 marques sur les 12 présentes sur le marché sont importées de la Zambie. Ce même constat s’applique également sur bien d’autres produits de consommation notamment dans la biscuiterie, les huiles végétales, les garnitures s’appliquant sur les pains notamment le beurre d’arachide, l’œuf de table et bien plus.
A côté de celui-ci le pays entier compte 66.8% de taux d’alphabétisation (15 ans et +), 49% Taux de pénétration de la téléphonie mobile, 6 acteurs principaux et 2,5% de taux de pénétration d’Internet. Ces facteurs représentent une part non négligeable dans l’usage du numérique pour la création des richesses en République Démocratique du Congo à travers l’entreprenariat dans le domaine de l’éducation, des services sociaux de base et du commerce.
A ce propos, nous considérons que le potentiel ci-haut présenté dans le grand secteur des services est une manne d’or aux opportunités grandissantes pour les nouvelles technologies appliquées à la finance, aux télécommunications, à la télévision payante et au commerce des détails. Tout en ajoutant à ces derniers, les services hôteliers, le transport et l’énergie pour laquelle les alternatives d’énergies renouvelables sont d’une importance capitale pour combler le déficit en eau et en courant électrique que connaissent les agglomérations urbaines et rurales de la région.
Aux prises avec ces différentes opportunités qu’offre la région, l’initiative Startup Connect tend vers la mise en commun des expériences et des innovations des jeunes entrepreneurs congolais pour la création d’un business hub destiné à diversifier l’économie nationale de la République Démocratique du Congo.
C’est dans cette optique que s’inscrit sa campagne d’enregistrement des Startups (entreprises et personnes physiques) pour le grand rendez-vous Startup Connect2015 le 26 et 27 novembre à Lubumbashi au Centre Arrupe (Av Kilela Balanda) en vue de connecter les plans d’affaires de ces derniers aux offres des institutions et sociétés financières (banques, fonds d’investissements et investisseurs privés, fondations) invitées à cet effet.
L’inscription se fait uniquement en ligne à l’adresse ci-dessous
Le dernier rapport de Think Security Africa relève neuf changements clés dans le domaine de la défense nationale en Afrique
Le dernier rapport de Think Security Africa (http://www.thinksecurityafrica.org) se concentre sur le financement des forces armées et sur les mesures requises pour prévenir une grave crise de la capacité de réaction des armées africaines.
Le rapport, intitulé « Prêt à servir : Financer les forces armées africaines et assurer leur capacité de réaction » relève neuf changements clés dans le domaine de la défense nationale en Afrique et explique comment ces changements se traduisent en nouvelles priorités budgétaires et en défis administratifs. Les résultats clés du rapport démontrent, au moyen d’infographies et de cartes, la nécessité de définir de nouvelles priorités en matière de financement des forces armées africaines ainsi que de nouvelles perspectives dans l’attribution des ressources. Il s’agit de faire en sorte que les forces armées africaines conservent et développent leur capacité à garantir la défense nationale.
Plus spécifiquement, le rapport souligne le fait que 18 % des forces armées africaines souffrent de crises existentielles et que 35 % d’entre elles entreprennent des opérations qui s’inscrivent hors de leurs activités normales en temps de paix. Tout ceci se produit dans un contexte d’incertitude budgétaire croissante, précipitée par la chute brutale des prix des matières premières.
« Si l’augmentation des opérations militaires en Afrique se poursuit parallèlement à celle des incertitudes budgétaires, les forces armées et les donateurs devront probablement changer leurs priorités de financement afin de garantir le bon déroulement des opérations. En outre, les forces armées devront coopérer plus étroitement aux niveaux administratifs et opérationnels et les sous-traitants de la défense devront probablement modifier leurs méthodes de commercialisation et d’approvisionnement, » déclare Adunola Abiola, fondatrice de Think Security Africa
Avant de parvenir à ses ultimes conclusions, le rapport évalue et décrit les changements survenus dans l’environnement de la défense en Afrique ainsi que les exigences en termes de financement opérationnel. Il propose des orientations visant à aider les forces armées africaines et leurs partenaires stratégiques à relever les défis financiers et administratifs de façon à améliorer la capacité de réaction des armées Africaines. En particulier, il appelle les forces armées africaines à envisager la mise en commun (à certains niveaux) de leurs achats et à parler d’une seule voix afin de réduire les lourdeurs administratives
Congo, une histoire un livre de David Van Reybrouck
C’est bien plus que le coup de cœur de l’été 2015, un des meilleurs ouvrage que j’ai pu lire depuis 25 ans. J’avais adoré l’année dernière, lors de mon voyage au Rwanda, Burundi et RDC, le livre « Radio Congo », mais ici c’est véritablement un chef d’œuvre logiquement issu d’un travail de recherche et de documentation impressionnant !
« Comme je partais en mission au Congo, j’ai commandé ce livre et c’est donc dès l’aéroport que je me suis immergé dans le Congo sans plus jamais lâcher l’ouvrage.
Tout au long de mon périple au plus profond du pays j’ai pu mesurer à quel point le récit collait parfaitement à la réalité.
Et c’est sur le vol du retour survolant le gigantesque fleuve Congo dans un ultime long virage que j’ai clôturé deux voyages : celui que j’ai vécu personnellement au cœur du pays en pleine brousse, avec la dureté et la réalité que cela comporte et celui ou le livre m’a mené, partout au cœur de l’histoire du Congo et de manière palpitante, dans ce gigantesque pays aux mille visages.
J’ai ainsi aussi pu mesurer à quel point l’ouvrage et particulièrement les portraits et les témoignages sont saisissants. Ils permettent de mieux analyser le contexte social et politique du pays. » Thierry Barbaut
Congo, une histoire de David Van Reybrouck est une véritable « bible » sur le Congo (République Démocratique du Congo) l’ouvrage de plus de 800 pages au prix de 12 euros retrace l’intégralité de l’histoire de ce pays gigantesque de l’aube de l’humanité à aujourd’hui (2011 plus exactement). Le travail de recherche et bibliographique est inestimable.
Congo, une histoire permet au lecteur non seulement de comprendre l’incroyable destin, parfois tragique et parfois heureux de ce pays, mais aussi de prendre pleinement conscience du rôle déterminant de la RDC dans l’échiquier de l’histoire de l’Afrique et du monde, de sa naissance à la colonisation en passant par la guerre, l’indépendance, la période de dictature de « papa » Mobutu et la nouvelle gouvernance de Kabila avec la déstabilisation complexe de la région du Kivu frontalière sur une partie Nord avec le Rwanda.
Comprendre et analyser ce livre permet non seulement de mesurer la puissance historique et économique du Congo, mais aussi de l’Afrique tout entière impactée directement par l’évolution géopolitique de la RDC.
Congo, une histoire c’est aussi une vue moderne et libérée de l’histoire fascinante de ce pays.
Le travail de David Van Reybrouck est remarquable, son initiative vient justement du fait qu’il a cherché a véritablement comprendre les engrenages de l’histoire qui amènent au destin tragique du pays sans trouver d’ouvrage à la hauteur.
Je livre ici quelques passages clefs de l’ouvrage Congo, une Histoire, qui me semblent indispensables.
L’incroyable histoire de Disasi Makulo qui raconte comment des villageois « virent des fantômes sur le fleuve qui se déplaçaient sur des pirogues qui avancent toute seule, dans l’une se trouvait un être ressemblant à un albinos couvert des pieds à la tête, il était accompagné d’hommes noirs »
Comment les premiers colons prétendent sauver de la misère les premiers esclaves, surtout les enfants, en promettant une vie meilleure, prospère et surtout avec une éducation moderne.
Le fait que souvent les blancs avec leurs technologies semblaient immortels et cela véhiculait de nombreuses croyances rattachés à des pouvoirs impressionnants.
Les incroyables partages des régions du Congo entre pays Européens, et comment des territoires de plus de deux fois la France en superficie étaient échangés plusieurs fois par an.
L’arrivé en 1908 de la première voiture, une Mercedes.
La vie de Lutunu Bumtumgu qui en 1885 fut envoyé aux Etats Unis et revint avec des récits du monde moderne et surtout avec la première bicyclette, une révolution technologique.
La difficulté d’adaptation des missionnaires en face des rites et pratiques tribales ancestrales du Congo. Et les actes racistes et terribles de certains colons. Mais il est aussi mis en avant les nombreux actes de bravoure des colons qui dénoncèrent les odieuses pratiques de certains avec tous les risques que cela comportait.
La déstructuration du pays qui fait passer de la vie d’échange à la pratique commerciale et étatique, ou comment un pygmée qui tue un éléphant ne peut plus distribuer la viande mais doit donner à l’état et en vendre une autre partie.
Les premières formations politiques et les villes modernes avec Kinshasa et Kisangani, les régions et sous régions et l’installation des voies terrestres, maritimes et ferroviaires, avec le bouleversement économique et social que cela provoqua.
Les grandes phases de l’histoire, la colonisation, mais aussi avant, et après avec les deux grandes guerres ou le Congo joua un rôle déterminant et ou les autochtones virent pour la première fois le blanc perdre et mourir. Une phase qui déclencha certainement une grande partie de la suite des évènements et entraina la décolonisation.
Les grandes révoltes des Congolais comme en 1941 ou Léonard Mpoyi tenu tête aux colons et fut assassiné avec plus de 60 personnes au Kivu.
La décolonisation mal préparée et refusée par la Belgique puis acceptée maladroitement pour enfin plonger le Congo dans le chaos tout en tentant de tenir les rênes du pays…
Comment en 1961 la Belgique remet les clefs du pays, un Congo moderne et complexe inadapté à la situation avec des infrastructures dépendantes des administrations implantés par les colons. Un piège qui se refermera instantanément sur les Congolais.
Le fameux discours de Patrice Lumumba devant le roi Léopold… Qui fut certainement son arrêt de mort pour la suite.
Les luttes intestines pour le pouvoir qui firent arriver au pouvoir le jeune Mobutu, qui transforma le nom du pays en Zaire, la monnaie, la nationalité et tout ce qui fut possible…
La folie de Mobutu, de la fusée spatiale, aux massacres de son peuple et au système de corruption qui irradie toujours aujourd’hui le Congo.
La géopolitique avec le conflit du Rwanda et la complexité de la région, l’arrivée de Kabila et la place du Congo dans l’échiquier stratégique et économique de l’Afrique et du monde dans les années 2000.
Bonne lecture,
En savoir plus sur l’ouvrage avec l’éditeur Actes Sud
A group of 104 sub-Saharan Africans on board a rubber dinghy prepare to board the NGO Migrant Offshore Aid Station (MOAS) ship Phoenix some 25 miles off the Libyan coast in this handout photo provided by MOAS October 4, 2014. MOAS, a privately-funded humanitarian initiative, began operating at the end of August and has assisted in the rescue of some 2,200 migrants crossing from Libyan shores towards Europe.
REUTERS/MOAS/Darrin Zammit Lupi/Handout via Reuters (MID SEA - Tags: SOCIETY IMMIGRATION) MALTA OUT. NO COMMERCIAL OR EDITORIAL SALES IN MALTA - RTR48XT1
Ils viennent d’Afrique, ils sont en fuite de leurs pays respectifs, l’Italie semble leur porter secours, un triste record que ces 3 000 migrants livré à un sort incertain…
Les autorités Italienne sont en état d’alerte depuis Vendredi soir avec la présence par le dispositif extraordinaire de sécurité maritime et aérien qui à signalé plus de 18 bateaux navigant vers l’Italie dans un état de surcharge total, il y aurait déjà des morts à bord…
3 000 migrants sur les côtes Italiennes
Les garde-côtes italiens ont annoncé ce matin être en train de tenter de secourir jusqu’à 3.000 migrants en Méditerranée, au large des côtes libyennes, après avoir reçu des SOS provenant de 18 bateaux.
Au moins sept bâtiments des garde-côtes participaient à cette vaste opération de secours des migrants qui se trouvaient à bord de 14 bateaux pneumatiques et de quatre autres bateaux transportant au total entre 2.000 et 3.000 personnes.
9h30 du matin, Fidjrossè. Dans les rues de ce quartier populaire de Cotonou, une jeune enfant de 9 ans, son sac à dos bien accroché, marche, l’allure d’une élève modèle. Son nom ? Colombe.
Depuis le 03 août, elle parcourt environ un kilomètre de chez elle jusqu’au laboratoire de TEKXL pour se rendre à une école dont la plupart des jeunes de son âge ignorent encore tout : l’école de la programmation informatique grâce au programme Learn2Code.
Comme elle, une vingtaine d’autres enfants ont intégré ce programme qui est une initiative d’EtriLabs et TEKXL, un accélérateur de start-up.
Concentration chez Learn2code
Qu’est-ce que Learn2Code ?
« Si nous voulons que les jeunes s’intéressent à la programmation et aux technologies et choisissent des métiers dans ces domaines, il faudrait les initier depuis leur bas âge » affirme Ulrich Sossou, cofondateur de TEKXL.
Dans une société où l’outil informatique a cessé d’être un mythe, mais où la plupart des utilisateurs restent encore des consommateurs passifs, Learn2Code est un camp de vacances qui se donne pour vocation l’initiation de jeunes enfants et d’adolescents à la programmation informatique. La tranche d’âge retenue est celle des 10-22 ans.
Le programme vise à sortir les jeunes du carcan de la consommation passive, pour les rendre plus productifs devant l’ordinateur, leur transmettre l’art de la créativité et de l’innovation avec les nouvelles technologies, de même que l’envie d’apprendre d’une façon totalement ludique. Initié en 2014, le programme en est, cette année-ci, à sa deuxième édition.
Une première édition révélatrice
En juillet-août 2014, la première édition a enregistré plus de quarante participants dont la plupart pouvaient, en quelques semaines seulement, programmer des jeux et des applications basiques. Au terme du programme, quelques jeunes prodiges se sont révélés. Parmi eux, Bernardin, alors âgé de 13 ans.
Disposant déjà d’une certaine base en matière de programmation (connaissance de HTML et de CSS) – ce qui lui a d’ailleurs valu le mérite de participer au camp avec la tranche des 17-22 ans – Learn2Code lui a permis d’approfondir ses connaissances du HTML et du CSS et d’acquérir les rudiments du PHP qu’il a par la suite approfondi. Aujourd’hui, motivé par la richesse des entretiens qu’il a eus et qu’il a encore avec Ulrich Sossou, il apprend à programmer avec Python et rêve d’être le prochain Steve Jobs ou encore Marc Zuckerberg.
Learn2Code, comment cela fonctionne?
Pour une excellente assimilation des apprenants et un bon déroulement des cours qui sont purement pratiques, deux sessions sont mises en place. La première prend en compte la tranche des 10 à 16 et comprend deux cohortes. La première cohorte est prise en main du 03 au 18 août de 10 à 13 heures et pour la deuxième, l’apprentissage débute le 18 août pour s’achever le 04 septembre.
C’est donc avec la première cohorte que Colombe, 9 ans à peine, s’instruit aux métiers du numérique. Les plus grands, quant à eux, prennent part à la session des étudiants avec une exception faite aux moins de 17 ans qui ont un certain background informatique comme ce fut le cas du jeune Bernardin en 2014. La session des plus jeunes compte, cette année, 25 jeunes apprenants alors que celle des plus âgés, qui a débuté le 10 août et finit le 25 août, en compte 15.
Une méthode d’apprentissage ludique
« Le camp me permet de créer des jeux moi-même et de savoir ce que c’est que la programmation informatique. », AGBOZOGNIGBE Phoris Andy.
Pour atteindre les objectifs du camp, EtriLabs et TEKXL ont mis à la disposition du programme des moniteurs rôdés dans l’art de la programmation informatique et qui entretiennent de façon ludique les apprenants qui, chacun devant son moniteur, suivent graduellement les étapes de leur initiation. Crescendo, les bases sont posées et les notions assimilées.
Les enfants parviennent, en quelques jours, à créer des personnages, à les déplacer et à créer des histoires à partir de rien. Leur créativité est fortement sollicitée tout au long de la formation au terme de laquelle chacun d’eux doit créer un programme qui peut être un jeu ou une petite application utilitaire.
Avec le programme Learn2Code de TEKXL et EtriLabs, le Bénin, avec les tout petits, amorce ainsi une marche certaine et inexorable vers un monde où le numérique est omniprésent, une société où la plupart des emplois nécessiteront des compétences numériques. C’est d’ailleurs une étape cruciale pour le développement de l’Afrique.
Cette phrase d’Ulrich Sossou résume assez bien l’enjeu de la question : « Si nous voulons que le continent africain se développe, il faudrait que des talents soient cultivés et que de grandes choses soient faites pour la promotion des technologies en Afrique, pas en tant que consommateurs mais en tant que producteurs ».
Article original publié par Maceo Ouitona Source http://ecceafrica.com/learn2code-programmation-informatique-enfants/
Des cérémonies de prestation de serment par le président Pierre Nkurunziza ont eu lieu.
L’opposition, la société civile,…contestent cet événement.
Vers 11h, la retransmission en direct de la prestation la Radio Télévision Nationale du Burundi éveille les esprits à. Personne ne s’y attendait avant le 26. On avait l’habitude de voir d’autres Chefs d’Etats venir assister à de telles cérémonies mais aucun n’a été signalé.
Cependant, certaines représentations diplomatiques étaient là. C’est notamment la diplomatie chinoise, russe et beaucoup d’autres représentants des pays africains qui étaient présents.
Serment en petit comité du président Nkurunziza
L’opposition précise qu’au-delà du 26 août 2015, elle ne reconnaitra plus la légitimité de Nkurunziza. Charles Nditije du parti Uprona non reconnu par le Ministère de l’intérieur a fait savoir à travers les antennes de la Voix d’Amérique que la constitution vient encore une fois d’être violée et appelle au dialogue le plus tôt possible. En tout cas, l’opposition est tellement agitée et sidérée par cette prestation de serment. Les grandes puissances comme les Etats Unis disent que « la prestation a eu lieu dans un contexte de tension » et que Nkurunziza « ignore la voix de son peuple »
Malgré les différentes pressions, le Président Nkurunziza reste déterminé à jamais. Dans son discours, il a annoncé que «celui qui tentera de saboter les institutions en répondra sans merci. Ceux qui s’aventureront se heurteront à une force divine et disparaîtront comme de la poudre dans le vent ».
Pour éviter de voir le pays plonger dans une nouvelle escalade de violence civile, les Nations Unies, l’Union Africaine, l’Union Européenne, les Etats-Unis… tous appellent à la relance du dialogue entre tous les protagonistes.
Du 27 au 28 août, la République d’Angola accueillera à Luanda la réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales africaines, le Caucus africain, dans le but de renforcer la voix des représentants du continent africain sur des questions importantes relatives au développement socio-économique des Institutions de Bretton Woods (IBW).
La réunion qui se tiendra au Talatona Convention Centre est une occasion importante pour les dirigeants africains, représentés par leurs ministres des Finances et du Plan et les gouverneurs des banques centrales, de présenter conjointement, et ce de manière coordonnée et organisée, les préoccupations majeures et actuelles affectant les économies du continent africain, notamment la construction d’infrastructures et l’industrialisation des processus de production.
L’organisation d’un événement de la taille du Caucus africain en Angola devrait permettre à notre pays de renforcer ses relations avec les institutions financières internationales telles que le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, en vue de mobiliser un soutien en faveur des besoins financiers nécessaires pour le développement du pays.
Par ailleurs, la tenue du forum en Angola permettra d’améliorer la visibilité du pays, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités de diversification de l’économie.
Les thèmes qui sont au cœur de l’ordre du jour dans les six tables rondes sont la Vision générale de l’économie régionale, la Transformation et la diversification économiques, la Discussion sur le Mémorandum du Caucus africain 2015 et le Financement de projets régionaux liés à l’infrastructure.
Des personnalités telles que l’ancien président d’Afrique du Sud, Thabo Mbeki, et d’autres personnes associées au Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), à la Banque mondiale (BM) et à la Banque africaine de développement (BAD) ont été invitées à prendre la parole sur les thèmes évoqués.
L’Angola a été officiellement désigné comme chef de file du Groupe Caucus africain en 2015, lors de l’événement qui a eu lieu au Friendship Hall Conference Centre à Khartoum, République du Soudan, les 3 et 4 septembre 2014.
Fondé en 1963 en tant que Groupe africain des gouverneurs du Groupe de la Banque mondiale et du FMI, le Caucus a pour objectif de renforcer la voix des gouverneurs du continent africain sur des questions importantes relatives au développement socio-économique de la région africaine, au sein des Institutions de Bretton Woods (Banque mondiale et Fonds monétaire international)
L’attaque terroriste à visé la même ville qu’en Juin: Sousse et heureusement n’a pas fait autant de victimes.
Un policier tunisien a été abattu par deux hommes à moto évoque le secrétaire d’Etat chargé de la sûreté nationale, Rafik Chelly.
« Des inconnus ont tiré sur trois policiers qui étaient sur une route. L’un d’eux a été touché, il est décédé à l’hôpital », a affirmé M. Chelly, sans pouvoir dire s’il s’agissait d’un attentat djihadiste.
Les trois hommes attendaient sur une route, à sept kilomètres de Sousse, un moyen de transport en commun pour se rendre à Kairouan, dans le centre de la Tunisie. Ils ont attaqué en pleine après-midi.
Les deux autres agents n’ont pas été blessés par balle, a précisé le ministère.
La police pourchasse actuellement les assaillants, qui ont pu prendre la fuite.
Cette attaque intervient moins de deux mois après le massacre perpétré par un étudiant tunisien dans un hôtel de Port El-Kantaoui, près de Sousse.
Trente-huit touristes étrangers, dont 30 Britanniques, avaient été tués le 26 juin dans cet attentat revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).
La Tunisie fait face depuis sa révolution en 2011 à une progression de la mouvance djihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, ainsi que de 59 touristes au total.
Le groupement d’intérêt public « Yvelines coopération internationale et développement » est une structure regroupant les collectivités locales, les associations, les établissements publics et les entreprises des Yvelines engagées dans des actions de coopération internationale.
Il a pour mission de promouvoir la coopération internationale dans les Yvelines, à travers l’appui aux initiatives de solidarité internationale (formation des porteurs de projets, subvention, suivi des actions sur le terrain) et la communication auprès des Yvelinois sur les enjeux de la coopération internationale.
Fonction
Animation/Coordination
Statut
VSI (Volontaire de Solidarité Internationale)
Domaine d’activité
Développement
Mission
Le VSI est placé sous la responsabilité du Représentant principal d’YCID au Sénégal, et basé à Ourossogui (« Maison des Yvelines »). Il est principalement en charge : du suivi de la coopération du Département des Yvelines avec le Département de Podor et des relations avec l’Agence régionale de développement ; du suivi des projets de solidarité internationale cofinancés par le GIP au Sénégal hors région de Matam et Tambacounda ; de la mise à jour de la base de données « Maison des Yvelines » (recensement projets au Sénégal) ; de la veille sur les opportunités locales de financement ; de l’animaton de la communication de la Maison des Yvelines (lettre d’information à créer)
Ils sont engagés à marquer l’image du monde par des activités de développement.
Les membres de World Merit Burundi sont surtout conscients qu’ils doivent être des témoins actifs sur terrain en procédant à des innovations techniques.
Ce sont ces idées qui dominaient les différentes interventions lors de la célébration de la journée mondiale de World Merit ce 24 juillet 2015 à Bujumbura.
La célébration de la journée mondiale de World Merit à Bujumbura a commencé vers 15h 15, ce vendredi 24 juillet 2015. Léonidas Nzigamasabo, représentant de World Merit au Burundi a prononcé un discours d’accueil pour souhaiter la bienvenue aux participants.
Sur le visage de ces derniers, on pouvait facilement constater de la joie avec surtout un air de curiosité chez certains qui voulaient réellement apprendre plus sur World Merit. Heureusement, le représentant national était là non seulement pour diriger les principes du jour mais aussi pour se transformer en leader charismatique, un rassembleur, un jeune dirigeant rassurant, bref un véritable conducteur des travaux d’un chantier implantée dans une nouvelle zone d’action.
Des participants écoutent attentivement les exposés
Afin de ramener tout le monde sur les rails, il était opportun, selon le représentant World Merit , d’annoncer aux participants la consistance de la journée mondiale de World Merit et de sa vision planétaire. Concomitamment, il est allé tout droit sur la présentation du plan stratégique de World Merit Burundi. Celui-ci consiste, en réalité, en la sensibilisation de la jeunesse sur les travaux de développement par le biais des innovations malgré les contraintes surtout économiques dont le pays est hanté. Bien entendu, la section Burundi s’était choisie comme thème de la journée : « Sensibilisation de la jeunesse » .A cette occasion, il a présenté aux participants les membres du conseil pour le Burundi.
Pendant cette séance de célébration, il était prévu un exposé sur « la production médiatique pour contrecarrer la radicalisation » par un expert en sciences de l’information et de la communication. Tous les exposés sont venus à point nommé au moment où le Burundi traverse une période politique extrêmement difficile et au cours de laquelle il faut suivre de près les jeunes et les encadrer atour de la créativité centrée prioritairement sur les travaux d’auto développement.
Tous les intervenants ont montré qu’ils attendent du représentant un avenir sûr car selon certains ,« Leonidas est un jeune zélé, capable d’organiser des activités solides pouvant faire sortir ses compatriotes de la misère ».
Partage d’un banquet après la séance d’exposés
L’événement a été agrémenté par le partage d’un verre et d’un banquet dans une ambiance de jubilation totale sous le parfait partenariat du Parc des Jeunes Entrepreneurs (Parje) qui a cédé à l’équipe de World Merit Burundi une salle dans laquelle les cérémonies se sont déroulées. A la clôture de la séance, Leonidas Nzigamasabo, le représentant de World Merit Burundi a remercié tous les participants d’avoir répondu massivement à cette occasion sans précédent.
La malnutrition occupe une place alarmante au Burundi.
Elle est directement ou indirectement associée à plus de 45% de tous les décès survenant chez les enfants de moins de cinq ans
La malnutrition affecte tous les secteurs de développement et a des coûts sociaux et économiques élèves tels que l’augmentation de la mortalité et de la morbidité, la perte de potentiel humain, diminution des compétences et qualifications, une baisse de productivité et une plus grande pauvreté.
L’Unicef estime que la malnutrition coûte au Burundi l’équivalent de 102 millions de dollars américains chaque année.
Situation nutritionnelle en chiffres au Burundi
La situation nutritionnelle en chiffres au Burundi est alarmante. Au niveau de l’insuffisance pondérale, les chiffres s’élèvent à 29% chez les moins de 5ans. Le retard de croissance ou malnutrition chronique s’élève à 58% chez les moins de 5 ans. L’alimentation de complément va jusqu’à 70,6% des enfants de 6-8 mois qui la reçoivent en plus de l’allaitement maternel. En plus, au niveau de l’alimentation optimale qui s’évalue en nombre de repas, les chiffres montrent que seuls 30% d’enfants de 6-23 mois sont nourris le nombre de fois approprié selon leur groupe d’âge.
Un enfant victime de malnutrition au Burundi
Causes de la malnutrition au Burundi
Les causes de la malnutrition au Burundi sont multiples et multisectorielles. Le ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida en évoque un certain nombre. Celles qui sont en premier positionnement sont notamment : la pauvreté, la prévalence élevée des maladies infectieuses (pneumonie, malaria, etc.), pratiques alimentaires inappropriées, la densité élevée de la population et le non espacement des naissances, l’insécurité alimentaire des ménages, le bas niveau d’éducation des mères ainsi que les conditions d’assainissement et d’hygiène insuffisantes.
Un bébé de 8 mois laissé à la portée de toutes sortes de microbes en commune Isale alors qu’il souffre de malnutrition.
Si la crise politique actuelle continue de secouer le pays, nous risquons d’assister à une forte détérioration de la situation à cause du manque de suivi surtout au niveau d’assainissement et d’hygiène.
Conséquences de la malnutrition au Burundi
Les conséquences de la malnutrition sont variées. Le manque de vitamines et de minéraux essentiels dans l’alimentation tels que l’iode , le fer ,la vitamine A et l’acide folique est responsable des morts nés à la naissance, des fausses couches , retard mental et retard de croissance, la faiblesse physique, la cécité, et augmente le risque de maladies et finalement la mort.
Les enfants de moins de deux ans sont les plus vulnérables à la malnutrition chronique avec des effets irréversibles sur leur croissance mentale et physique après l’âge de deux ans et certains de ses effets sont intergénérationnels.
Par Gaspard Maheburwa pour Info Afrique en direct du Burundi
Une alliance stratégique vient d’être conclue entre JUMIA Côte d’Ivoire et Intex Technologies.
La compagnie Indienne a choisit le leader du commerce en ligne pour vendre ses produits en Côte d’Ivoire. Cette alliance ouvre à la marque le marché ivoirien de la téléphonie en forte croissance et vient renforcer l’offre de JUMIA Côte d’Ivoire sur un segment très compétitif.
Les deux compagnies ont travaillé discrètement pendant plusieurs mois afin de concrétiser cet accord historique. Le partenariat officiel depuis le Mardi 11 Août 2015, permet à JUMIA de devenir le distributeur agréé des smartphones Intex en Côte d’Ivoire. Intex entend rapidement bénéficier de l’expérience acquise par l’e-commerçant pour s’installer sur un marché qui enregistre d’excellente performance (97,5% de taux de pénétration de la téléphonie mobile) mais également une concurrence grandissante. JUMIA Côte d’Ivoire mettra à la disposition du fabricant indien plus de 500 000 clients potentiels, une plateforme promotionnelle, commerciale et logistique rodée ainsi que l’atout capital d’une très bonne connaissance du marché local.
Intex est classée en seconde position des meilleures marques indiennes de smartphone par IDC par IDC (International Data Corporation). Avec ses lignes Aqua et Cloud, la marque offre des smartphones ultra performants, à des prix ultra abordables. La compagnie dispose de centres de recherche et développement en Inde et en Chine, à la pointe de la technologie et dirigés par une équipe hautement qualifiée et expérimentée, pour la recherche, la conception et le développement des différents produits. Ces centres garantissent que les produits sont offerts en ligne avec les dernières normes mondiales. Outre la téléphonie, Intex Technologies opère également dans l’informatique et les biens de consommations durables.
Quelques heures après la signature de l’accord, le premier smartphone vedette de la marque était mis en ligne sur le site. Le Smartphone Intex Aqua Y2 Ultra est disponible sur JUMIA au prix concurrentiel de 39 500 FCFA. Il témoigne avec élégance de tout le savoir faire de la marque.
Intex Aqua Y2 Ultra
Le Smartphone Intex Aqua Y2 Ultra
Version : Dual Sim Écran : 4 Pouces (10.16 cm) IPS WVGA Résolution : 800 x 480 Caméra arrière : 5 Mégapixels avec Flash Caméra avant : 2 Mégapixels Système d’exploitation : Android 4.4 (kikat) Mémoire interne : 8 Gb, Mémoire RAM : 1 Gb Processeur : 1.2 GHz Quad Core Connectivité : Wi-Fi, Bluetooth, USB Batterie : 1400 mAh Poids : 0.109 Kg Garantie : 6 Mois
À propos d’INTEX
La marque ‘Intex’ est présente sur 7 segments – téléphones mobiles et accessoires, matériel informatique, l’électronique, la vidéo surveillance et la sécurité, le commerce de détail, les solutions d’entreprise et l’énergie électrique. Elle a construit pour elle-même une grande crédibilité au sein de son vaste réseau de partenaires de distribution et plusieurs millions d’utilisateurs finaux satisfaits, en offrant des produits de qualité soutenus par un service efficace et une politique cohérente pour de transactions transparentes, équitables et éthiques.
Le groupe dispose de trois unités de fabrication situés à Jammu (30.000 m² et 20.000 m² agglomération) et Manpura (Baddi, HP) (51 000 sq. Ft). Intex est certifiée ISO 9001: 2008 et toutes les ventes en Inde et les opérations de service sont gérés sur une solution collaborative SAP de classe mondiale.
Au cours des 11 derniers exercices, le chiffre d’affaires de l’entreprise a augmenté de 320 Millions de Roupies Indiens en 2001-02 à 10,69 Milliards pour l’exercice 2012-13. Intex a été classé 76, parmi les 100 plus fortes croissances des entreprises de technologie de l’Information en Inde par Dataquest 2013.
A propos de JUMIA
JUMIA est le leader Africain du shopping en ligne. La plateforme d’e-commerce offre une vaste sélection de produits Mode, Beauté, Electroménager, et High Tech à ses clients, ainsi qu’une expérience shopping unique. Outre ses prix compétitifs, JUMIA propose une qualité de services adaptés au e-commerce en Afrique : livraison dans tout le pays, méthodes de paiement flexibles (paiement en espèce à la livraison, ou transfert via mobile), et retours gratuits sous un délai de 7 jours. JUMIA est la première compagnie Africaine à remporter un prix au World Retail Awards en 2013 à Paris en tant que « Best New Retail Launch » de l’année.
A propos de Africa Internet Group
Africa Internet Group (AIG) favorise une croissance en ligne durable et profitable tant aux entreprises qu’aux consommateurs. Solidement ancré dans l’écosystème des startups africaines, le groupe propose des solutions intelligentes et des services simples d’utilisation dans le secteur de l’internet en Afrique. AIG s’engage à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation régionale à travers une passion pour l’Afrique et sa culture. AIG est engagé dans la réussite de 10 entreprises en constante progression, actives dans 30 pays d’Afrique : Carmudi, Easy Taxi, Everjobs, hellofood, Jovago, Jumia, Kaymu, Lamudi, Vendito et Zando.
C’est dans un « nganda » de Nkayi, dans la région du Niari que je vois pour la première fois le Smartphone « Made in Congo »
Thierry Barbaut, rédacteur en chef d’Info Afrique en direct de la « république » du Congo J’ai beau être considéré comme Afro Optimiste la je me confronte a une dure réalité en revenant au Congo 10 ans après ma dernière visite. Alors que le Rwanda, le Kenya ou la Côte d’Ivoire affichent une croissance digne des plus grandes économies mondiales, le Congo régresse.
Direction la brousse. Après 220 kilomètres entre Pointe Noire, Mvouti et Dolisie j’arrive à Nkayi ou il y a 10 ans les gens du train m’avaient conseillé de descendre à cause des rebelles du Pool de Brazza.
Je suis couvert de poussière, ma moto « Djakarta » tient le coup mais quelques vis, surement inutiles » sont restés sur la piste.
La serveuse nonchalante, le regard au loin, me propose le saka saka riz, poulet ou bar braisé comme quasiment partout au Congo et avec la bière Ngok bien sur… Je choisi le poulet et de la vont s’enchainer une à une les circonstances qui me font évoquer le titre de cet article.
Depuis 10 ans je n’étais pas venu au Congo et c’est la première fois (hormis la Somalie et Madagascar en 2010) que je constate une telle régression.
Les infrastructures, les voitures, l’eau et l’électricité font défaut comme jamais. Les Congolais ne roulent plus qu’en taxi ou en « cent cent » les bus ultra bondé qui prennent 100 CFA la course. Plus personne n’a les moyens d’entretenir une voiture, d’ailleurs il n’y a quasiment pas de concession ou de pièces de rechanges et les taxes douanières sont tellement élevées que c’est a fuir.
Thierry Barbaut évoque le Congo I24News VIDEO
Infrastructures et entretiens ?…
Il y a bien la nouvelle route de Brazzaville à Pointe Noire, 50% de bitume et 50% d’une des pire piste Africaine. Néanmoins une partie du tronçon est en cours d’achèvement et si vous payez cher aux Chinois et au Congolais qui forment ici une vrai équipe mafieuse vous pourrez faire passer votre camion ou épave et ainsi éviter de laisser quelques pans de votre carrosserie sur la piste.
Quand au reste de la route de meilleure qualité vous y croiserez de terribles accidents, des containers tombés d’un camion dont les portes sont restés ouvertes et les contenus pillés il y a plusieurs mois. Des bus ayant pris feu et des crevasses capables d’engloutir une berline sans difficultés. Une route construite donc a moitié mais dont l’entretien ou la finition est inexistante ce qui augure un très mauvais signe pour les prochaines années. Je pense même que quand elle sera achevée la partie neuve sera détruite… Bon voyage.
Pensez aussi à faire des réserves de carburant, les pénuries sont fréquentes et les stations sont des simples bidons sur les routes.
A Brazzaville comme à Pointe Noire, qui représentent les deux plus grandes villes du pays, les « délestages » sont si fréquents que vous serez plus en panne de courant que connecté ! Ne comptez pas sur les groupes électrogènes souvent en panne de pièces… L’eau arrive quand a elle de temps en temps, parfois couleur terre, parfois plus claire.
Les enfants travaillent tous au Congo et je verrais lors de mes 1 500 kilomètres en brousses des dizaines de « briqueteries » ou les enfants parfois de 5 ans triment de 5 heures du matin à 18h le soir… Le tout dans des conditions indignes.
Pour ce qui est de l’Internet, miracle, le Congo dispose du top: la fibre optique !
Hélas celle ci n’est pas raccordée et vous n’aurez que les cybers pour vous connecter ou la connexion justement est digne de la pire que nous avions en France en 1994. Bon courage pour afficher une simple page et ne comptez pas charger des dossiers. La aussi nous nous retrouvons en 2000 ou il fallait des heures pour imprimer un courrier ou une feuille envoyé par un collègue d’un pays éloigné. Désabusés, les Congolais utilisent très peu Internet, c’est d’ailleurs la première fois que des gens me disent qu’ils n’ont pas d’adresses email !
Je suis souvent interrogé par les TV internationales sur le numérique en Afrique. Alors que le Rwanda est au top de la connexion avec la fibre même en brousse et un débit puissant, que le Cameroun, le Kenya, le Sénégal et en moyenne deux tiers des pays d’Afrique affichent du haut débit le Congo lui est terriblement à la traine. Pas de connexion mais aussi pas de dématérialisation, pas de sites internet, pas d’informatique. Quelques initiatives voient le jour mais elle sont souvent isolées et sans développement. Dans tous les cas les Congolais en sont au balbutiement du Web 2.0 et c’est économiquement dramatique pour le développement du pays et en particulier l’information et l’éducation.
Revenons à Nkayi
Quand le poulet arrive je rêve, une grosse cuisse arrive, comme seul certains élevages en pleine nature peuvent permettre ou alors ce sont des élevages en batterie de la pire qualité… Méfiance ?
Les poulets Africains sont communément appelés poulets « bicyclette » et sont maigres et délicieux. Alors je questionne et aucune réponse ne vient. C’est le lendemain matin sur le marché de Nkayi que la réponse arrive, sous les stands sont stockés des cartons « made in Europe » remplis de cuisse de poulets. Des poulets d’élevages intensifs bourrés d’hormones et d’antibiotiques envoyés en masses en Afrique car ils ne passeraient pas nos contrôles sanitaires… Je prendrais le bar braisé la prochaines fois. Après mure réflexion et voyant les fameux poulets bicyclettes dans les caniveaux en train de picorer entre plastique et déchets je m’abstiendrais tout court… Pas de poulets tout court. Un Congolais m’expliquera que quelques ONG révélèrent que de graves problèmes hormonaux sont observés chez les jeunes suite à la consommation de ces produits de mauvaise qualité. Le Congo importe pour 2 milliards d’Euros par ans de produits divers et exporte 9 milliards d’Euros dont 95% de pétrole. Ce qui n’empêche pas les station d’être régulièrement en « rupture » de carburants !
Le Smartphone Elikia, premier téléphone « made in Congo »
C’est justement la « maman » du marché de Nkayi qui importe et vends les poulet qui fièrement me montre son téléphone. Alors que seulement 12% de la population d’Afrique dispose d’un Smartphone elle fait partie justement de ces 12% avec son Elikia, modèle assemblé à Brazzaville et distribué au Congo et a certain pays limitrophe comme le Cameroun.
Le modèle fonctionne bien et coute 100 euros. Il permets de charger des applications et fonctionne sous le système Android. Armé de son GPS et de son appareil photo c’est une petite révolution. Une aide de l’état à permis à Vérone Mankou le directeur de la société VMK de relocaliser son modéle de la Chine au Congo. Un marché très porteur puisque l’Afrique compte plus de 700 millions de mobile, plus qu’en Europe ou aux Etats Unis.
Politiquement correct
Si de l’éxtérieur tout semble aller bien
Les ponténegrins, Brazzavillois et Congolais en général attendent le mot du président, la constitution devrait être « remaniée » afin de permettre au président Denis Sassou N’Guesso de se présenter pour les troisième fois, la deuxième consécutive en fait. Quelle va être l’évolution de la situation de la politique au Congo, le pays va t’il régresser encore ou suivre l’élan de développement fièrement afficher par les voisins ? De nombreuses questions auxquelles nous allons rapidement pouvoir vous en dire plus. En attendant la fête nationale du 15 Aout vient de se terminer dans un calme inquiétant.
Le pagne, élément fondateur de la beauté et de l’élégance de la femme africaine connaît une revalorisation chez les AMOUREUX DU PAGNE.
1ERE VENTE PRIVÉE LES AMOUREUX DU PAGNE EN EUROPE
Le 30 août 2015, se tient une vente privée en Ile-de-France pour présenter la nouvelle collection Les Amoureux du pagne et par l’occasion faire le lancement officiel de la marque en France.
Cette marque spécialisée dans les vêtements et accessoires élève le pagne dans sa plus noble expression.
Au cours de cette vente privée, nous présenterons des produits sublimés avec le pagne, qui vous accompagneront dans votre quotidien. Des vêtements pour homme et femme, des sac à mains, bijoux, blocs notes, accessoires pour bébé, des articles décoratifs et tout autre accessoire utile. Des imprimés dynamiques, un dégradé de teintes chaudes qui donneront du piment à vos tenues tout cela avec un bon rapport qualité/prix.
Le programme de la vente privée
Elle se déroulera de 14 à 19 heures au 156 rue du chemin du lac 77550 Moissy-Cramayel. Les participants de cette vente pourront découvrir un cadre chaleureux et cosy de 500 m2 organisé afin de les recevoir dans les meilleurs conditions et leur présenter une collection chic, glamour et tendance by les Amoureux du pagne.
Les objectifs et attentes de la vente privée
Notre objectif premier est de faire connaître les Amoureux du pagne à l’international. Installé au Bénin, la marque souhaite s’étendre dans l’hexagone, en Europe et dans les autres continents du globe. Plus qu’une marque, c’est une manière de promouvoir la culture africaine et nos talents.
Partenaire sur la vente privée
Stach’Art, artiste peintre Estache AGOUMPKÉ
Novo Image
Dandys Services
Qui sommes-nous ?
La vente privée Les Amoureux du pagne est un événement organisé par l’agence évènementielle AMOIA, représentant exclusif des produits Les Amoureux du pagne en Europe. Notre ambition est de promouvoir la culture et la beauté africaine à travers les autres continents.
Alban est Directeur Orange Money pour la zone Afrique, Moyen-Orient – Asie du Groupe Orange depuis 2013
Alban Luherne, directeur d’Orange Money évoque l’évolution vers le statut d’établissement de monnaie électronique, et l’écosystème d’Orange Money en Afrique
Thierry Barbaut directeur de l’agence Stratégie Afrique et expert nouvelles technologies a recueilli les propos d’Alban Luherne directeur d’Orange Money au siège d’Orange à Paris. Des éclaircissements sur les stratégies du groupe dans les domaines du mobile Banking de la bancarisation et des stratégies e-commerce de l’opérateur historique.
Alban est Directeur Orange Money pour la zone Afrique, Moyen-Orient – Asie du Groupe Orange depuis 2013
Thierry Barbaut : Avec le succès en Afrique du Mobile Banking et de la solution de m-paiement Orange Money, Laurent Paillassot, directeur de la relation client Orange évoquait en Juin la création d’un « écosystème Orange en Afrique” tout laisse à penser qu’Orange pourrait se transformer en banque ?
Dans la même thématique les banques traditionnelles ne parviennent pas à démocratiser les services financiers et c’est ainsi que le mobile devient l’outil de service.
Alban Luherne: Il faut tout d’abord évoquer quelques chiffres : Orange Money est présent dans 13 pays en Afrique et au Moyen Orient, avec plus de 14 millions de clients qui ont généré en 2014 plus de 4,6 milliards d’euros de transactions pour un chiffre d’affaire de 49 millions d’euros. Les ambitions sont d’atteindre 200 millions d’euros et 30 millions de clients à horizon 2018.
Orange Money a réussi son développement en Afrique parce que les banques ne sont pas dimensionnées pour adresser des millions de clients à faible revenu, les taux de bancarisation au niveau du continent ne dépassent pas 10% dans la plupart des pays, au sein d’un pays le nombre d’agences dépasse rarement la centaine. Sur notre métier d’opérateur, nous savons adresser ces clients grâce à nos dizaines de milliers de point de ventes Nous sommes donc en mesure d’apporter via le mobile des services financiers, nous avons donc le pouvoir et quelque part le devoir de jouer notre rôle afin de démocratiser l’accès aux services financiers en Afrique.
Allons-nous devenir une banque ? Aujourd’hui Orange en Afrique n’est pas une banque, elle n’en a pas le statut, mais dans chaque pays où nous sommes implantés nous avons une banque partenaire qui émet la monnaie électronique pour nous.
Thierry Barbaut : Comme la BOA (Bank Of Africa) ?
Alban Luherne : Exactement ! la BOA est notre banque partenaire au Niger, bientôt en RDC.. Nous avons également annoncé que dans le cadre de la nouvelle directive de la BCAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest, nous sommes en train de devenir “établissement de monnaie électronique”. C’est en cours en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal. Ce que nous percevons également c’est que le régulateur bancaire voyant l’essor du mobile money, veut pouvoir avoir une interaction directe et non par le filtre de la banque, avec les opérateurs de mobiles money.
« Orange fait un pas crucial vers le statut d’émetteur de monnaie électronique en Afrique »
Thierry Barbaut : Donc aujourd’hui un écosystème de partenariats bancaires dans les différents pays, mais un pas réel vers la métamorphose d’Orange en Banque sur l’Afrique de l’Ouest ?
Alban Luherne :Avec les banques, nous tavaillons selon deux axes : le premier est l’émission de la monnaie électronique, le deuxième réside sur les partenariats commerciaux. Il faut comprendre qu’au tout début du mobile money nous pensions adresser les plus faibles revenus. C’est toujours le cas, mais nous constatons que Orange Money attire de plus en plus de clients bancarisés . Nous considérons aujourd’hui faire en quelque sorte le lien entre les clients bancarisés et ceux qui ne le sont pas ! Nous nouons donc des partenariats avec les banques, permettant à nos clients de faire des virements entre leur compte bancaire et leur compte Orange Money de ce type avec des banques, afin de répondre à une demande croissante. Ce lien entre l’établissement bancaire et le portefeuille mobile est primordial.
Cela offre un nouveau moyen de paiement aux clients des banques, et finalement une extension de leur réseau puisque le client bancarisé pourra recharger son compte mobile et donc de facto son compte bancaire dans les points de vente Orange Money. Nous revenons ainsi à la force que constitue la capillarité de notre réseau : nous disposons par exemple au Mali de 15 000 points de vente à ce jour ce qui est colossal !.
Thierry Barbaut : Ce sont donc les points de vente « physiques » qui permettent finalement cette croissance d’Orange Money en synergie avec les banques !
Exactement, les deux sont parfaitement complémentaires, et le réseau physique et sa répartition géographique dont nous disposons en tant qu’opérateur est un de nos principaux atouts !
Thierry Barbaut : Les taux de crédit restent néanmoins trop élevés en Afrique, jusqu’à quatre fois supérieurs à l’Europe, pensez-vous que la démocratisation de la révolution du Mobile Banking permettra à ces taux de baisser et ainsi aux populations de bénéficier des services bancaires ?
Alban Luherne :Nous constatons que les premiers produits et services répondaient aux besoins de transfert, et par extension, de paiement à distance. Ensuite, nous nous intéressons aux produits et services financiers à proprement parler : épargne, crédit mais aussi assurance. Sur le crédit, nous avançons de manière raisonnée et prudente car c’est un nouveau métier et là aussi nous développerons des partenariats avec des banques. Nous constatons que la demande porte beaucoup sur des crédits de petites sommes et sur des durées très courtes, donc quelque part nous adresserons ici un besoin qui n’est pas couvert par les banques, et qui l’est avec des taux très élevés par le secteur informel.…
« Le mobile money va permettre l’accès au crédit à des populations qui étaient de fait exclues du crédit formel »
Thierry Barbaut : Assistons-nous à une concurrence entre les banques traditionnelles qui peinent à se développer et le Mobile Banking qui va jusqu’à représenter par exemple 30% du PIB du Kenya en terme de transactions en 2014 ?
Alban Luherne :Aujourd’hui, le montant maximal des transactions par exemple à Madagascar est de 5 millions d’Ariary soit 1 370 euros et deux fois par jour, c’est une somme considérable ! Néanmoins le montant money de la transaction est d’environ 20 euros en Afrique, mais il est très variable selon les usages : il est relativement faible lorsqu’il s’agit d’achat de crédit téléphonique, et dépasse les 50 euros lorsqu’il s’agit de transfert international des diasporas vers leurs familles restées au pays..
« Les banques traditionnelles et les opérateurs de mobile money restent et resteront complémentaires pour répondre à tous les usages des consommateurs Africains »
Je reprends ici l’exemple de Madagascar où la plus grande banque dispose de moins d’une centaine d’agences, et Orange Money de plus de 2.500 points de vente… Néanmoins il y a une véritable complémentarité car le mobile Money ne pourra pas répondre à l’ensemble des usages. Les banques sont loin de disposer des structures leur permettant de conquérir massivement les clients. Elles garderont aussi la dimension conseil et service primordiale lors des opérations financières de grande ampleur.
Un point clef est aussi le développement des usages dans le BtoB, ce que ni nous, ni nos concurrents n’avions imaginé au début du mobile money. Nous assistons à une hausse significative des opérations entre professionnels et cela ouvre de nouvelles perspectives. Notre conviction chez Orange c’est que la croissance passera aussi par le BtoB. Par exemple le commerçant qui utilise Orange Money va vouloir payer ses taxes, ses fournisseurs, des transports, et va aussi finalement vouloir vendre ses produits par Orange Money et ainsi faire croitre son chiffre d’affaire.
Thierry Barbaut : Finalement Orange Money et le Mobile Banking en général touche toutes les strates de la société, ce phénomène issu des transactions entre particulier se démultiplie vers le business et ainsi prend des proportions inattendues ?
Alban Luherne :Tout à fait. Les professionnels qui n’étaient pas notre cible initiale utilisent Orange Money et en sont très satisfaits. Nous faisons évoluer le service en permanence pour répondre, notamment, aux besoins spécifiques des professionnels tels que l’émission d’un reçu.
Thierry Barbaut : Justement, serions-nous en marche vers une économie plus formelle en matière de transaction, ce qui serait une révolution en Afrique ou 70% de l’économie locale est considérée comme informelle ?
Alban Luherne :Le mobile money répond d’une part à un enjeu fort de sécurité des échanges, qui est déjà actuellement une révolution pour des millions d’agents économiques qui ne transportent plus des liasses de billets avec toute l’insécurité et les risques que cela comporte, mais peuvent dissimuler leurs cartes SIM contenant leurs recettes en toute tranquillité !Le second enjeu du mobile money est la traçabilité des échanges financiers.
Le mobile money permet donc de rendre formel des flux qui, par les moyens traditionnels étaient informels. Il y a donc un intérêt certain pour les gouvernements, sur un continent ou le taux de croissance annuel moyen s’établit autour de 5%. La collecte des taxes par mobile money, par exemple, est un axe qui intéresse beaucoup les Etats..
Thierry Barbaut : Les chiffres du Mobile Banking sont colossaux, le Kenya par exemple fait 30% de son PIB en transactions mobile, c’est le record mondial !
Alban Luherne :C’est exact, le Kenya a révélé ce mode de paiement et fait figure de leader mondial en mobile paiement mais il ne faut pas négliger les pays d’Afrique de l’Ouest notamment. Au Mali, par exemple, le montant total des transactions réalisées via Orange Money représente déjà plus de 20% du PIB.
« Orange lancera son API (Interface d’Application Programme) Orange Money en 2015 pour développer le e-commerce en Afrique en mettant un système simple à portée de tous les entrepreneurs qui souhaitent vendre en ligne »
Thierry Barbaut : Ces applications cruciales pour les millions d’Africains amènent aussi le sujet du commerce électronique où nous voyons un essor colossal des plateformes comme Jumia ou Cdiscount.
Dans un cadre plus large Orange Money pourrait être un moyen de connecter les millions d’agriculteurs aux plateformes de e-commerce, le Mobile Banking a finalement un rôle capital dans l’économie du continent Africain ?
Alban Luherne :Je peux vous annoncer que nous allons mettre à disposition bientôt permettre des entrepreneurs du e-commerce notre module de paiement Orange Money. Cela existe déjà sur les versions ivoirienne, sénégalaise et camerounaise du site Cdiscount.com.
Thierry Barbaut : Donc un système simple de e-commerce couplé à Orange Money permettant aux entrepreneurs de vendre leurs produits avec du commerce électronique ?
Alban Luherne :Oui, ce sera un levier fort de développement pour Orange Money en Afrique et un service formidable pour les entrepreneurs. Cela permettra clairement de débloquer les freins au e-commerce en Afrique que sont notamment le paiement sécurisé, Orange apportant par ailleurs des réponses aux freins techniques (l’accès au réseau et à des terminaux bon marché).
Thierry Barbaut : Plus de partenariats aussi avec les leaders du e-commerce en Afrique ? Une application liée au succès du « click & collect » ?
Alban Luherne :Nous sommes partenaire de Cdiscount au Sénégal, Côte d’Ivoire et Cameroun avec Orange Money. Orange se doit d’accompagner les entrepreneurs et de favoriser l’innovation.
Thierry Barbaut : Comment percevez-vous l’évolution du mobile en Afrique et notamment la future démocratisation de l’usage des Smartphones qui ne sont aujourd’hui représenté qu’à hauteur de 12% ?
Alban Luherne :Le Smartphone va être un véritable booster pour le Mobile Money, il représente des taux de croissance très fort et nous proposons des produits adaptés comme le Klif que nous commercialisons autour de 30 euros avec un forfait data Le Pixie sous Android en 2013 a déjà connu un large succès.
Dans tous les cas, le Smartphone permet une utilisation plus ergonomique d’Orange Money. Il démocratise aussi les usages en permettant aux gens touchés par l’illettrisme de pouvoir utiliser ces systèmes grâce aux icônes intuitives.
Thierry Barbaut : Orange Money c’est une des grandes succès story d’Orange en Afrique et cette solution est née sur le continent, Orange s’en inspire pour la France ?
Alban Luherne :En capitalisant sur notre présence en Afrique d’une part et en Europe et notamment en France d’autre part, nous allons en effet proposer ces services aux diasporas notamment pour leurs transferts d’argent vers leurs pays d’origine..
Thierry Barbaut : Pour terminer quels sont pour vous les grands enjeux liés au développement du Mobile Banking ? Le micro-crédit et la micro-assurance ?
Alban Luherne :Ce sont effectivement les deux secteurs sur lesquels nous expérimentons déjà des solutions comme au Sénégal sur une offre d’assurance avec Allianz par exemple. Ces initiatives émergent ; nous sommes donc en pleine étude. Un autre point crucial est l’interopérabilité domestique. C’est un pas important pour le développement des usages qui ne doit pas être réalisé tant qu’une base significative d’utilisateurs n’est constituée. L’autre point clé reste la démarche que nous avons engagée pour devenir émetteur de monnaie électronique en Afrique de l’Ouest. Cette évolution marquera un cap important pour le développement d’Orange Money en Afrique.
Thierry Barbaut
Directeur de l’Agence Stratégie Afrique en exclusivité pour Info Afrique
Le Général Nshimirimana à été tué par un tir de roquette
Le général Nshimirimana tué par une roquette
Le Général Adolphe Nshimirimana a été assassiné dans une attaque à la roquette qui a ciblé sa camionnette sur la route nationale no 1 à Kamenge tout près de l’Hôpital Roi Khaled par des gens non encore identifié
L’attaque a eu lieu à 8h45 et a été suivie de beaucoup de tirs. L’information a été confirmée par Willy NYAMITWE un conseiller à la présidence et un message à la nation a été donné par le Président de la République dans la soirée de ce dimanche. Beaucoup des informations disaient que le Président Nkurunziza considéré ce Général comme son bras droit.
Le Général Nshimirimana à été tué par un tir de roquette
Après la mort de ce Général, la population burundaise craint pour la sécurité des habitants de la capitale Bujumbura et beaucoup des gens ont été arrêtés et torturé. Esdras Ndikumana, Correspondant de la RFI à Bujumbura, sortait d’une séance de torture au siège du service national de renseignements. Il a été arrêté alors qu’il prenait des photos sur le lieu de l’assassinat du Général Nshimirimana. Après la confiscation de son matériel de travail, il a été embarqué sans ménagement dans le pickup de Désiré Uwamahoro et conduit au SNR(Service National de Renseignement). Il affirme y avoir trouvé beaucoup d’autres personnes arrêtées dans la matinée.
Arrivé au SNR, Esdras s’est fait enlever souliers et pantalons. Couché à bas ventre, il a subi 100 coups de bâtons, son doigt est cassé. Il marche à peine. Il affirme que cette torture a été effectuée sous la supervision de Bertin Gahungu chargé de la documentation intérieure.
Esdras est maintenant libre de ses mouvements; je viens de lui parler au téléphone. Il est encore sous le choc et craint pour la sécurité des habitants de la capitale Bujumbura.
La 2ème cas de torture est que le lieutenant-colonel Michel Ndenzako, Commandant du Camp Ngagara, a été encerclé puis désarmé (lui et ses AT) par des policiers de la garde présidentielle. Cette opération a été tout près de l’Église du Bon Berger à Ngagara (les fidèles qui sortaient du premier culte ont été sommés de retourner dans l’église selon un pasteur local). Amené au SNR, il y aurait subi des tortures et est blessé à la tête. Il a été libéré par la suite et serait en soins à l’Hopital Militaire de Kamenge.
Signalons également l’assassinat à Ngagara Q. 6 (près du Bloc 22) d’un jeune surnommé Longest.
LE PRESIDENT NKURUNZIZA S’EST EXPRIME SUR LA MORT DU GENERAL ADOLPHE NSHIMIRIMANA DANS UN DISCOURS A LA NATION.
Pierre Nkurunziza a demandé aux corps de défense et de sécurité de trouver, d’ici une semaine, les auteurs de l’attentat qui a coûté la vie au Général Nshimirimana. Il exhorte également les amis du défunt à ne pas céder à la colère en se livrant à la vengeance.
Il n’a pas manqué de présenter ses condoléances à la famille du Général Nshimirimana et de préciser que les auteurs des récentes violences dans le pays finiront par être révélés au grand jour par le Tout Puissant.
Léonidas Nzigamasabo envoyé permanent au Burundi pour Info Afrique
Le nouveau Airbus de Congo Airways est arrivé à Kinshasa
Bleu, jaune, blanc. Voilà l’avion propre à la RDC teinte au couleur du pays Congo Airways est arrivé le jeudi 30 juillet 2015
La RDC aspire à la reconstruction et au développement économique aérien !
Le nouveau Airbus de Congo Airways est arrivé à Kinshasa
C’était à 12h15 minute que l’aéronef de la RDC a atterrit à l’Aéroport de D’jili à Kinshasa. En provenance de la France, l’Airbus A320 est un apport de 25 millions de dollars américains nous révèle l’Agence congolaise de Presse. Un financement du gouvernement de la RDC. La capacité est de 165 à 175 places assises.
Une initiative du président congolais qui va permettre la circulation de la population dans différentes ville de la RDC. La naissance de Congo Airways va réduire le prix de billet d’avion a dit M. Matata Ponyo. Nous pensons aussi que le fait de se doter d’une compagnie nationale est un indice fort de développement.
Il reste un autre aéronef de Congo Airways dont la date n’est pas précisée. L’inauguration de cette compagnie aérienne est prévue pour le mois d’Août 2015.
Après le Festival International du Cinéma à Kinshasa, nous avons consacré un article sur une actrice du cinéma congolais.
Rachel Mwanza, actrice au parcourt controversé. Elle n’a ni apprise le cinéma à l’école mais voilà un talent inné et une carrière prometteuse de la jeune fille de 18 ans.
Le calvaire
Avant d’y arriver là, la vie de l’actrice avait tourné à un petit enfer. Chassé de la maison à l’âge de 11 ans pour une fausse accusation de sorcellerie. Une vie dure a mené dans les quartiers de la ville de Kinshasa. Agressé sexuellement, obliger de se battre pour manger, dormir comme des papillons explique t-elle.
De l’obscurité à la lumière
Rachel Mwanza avait une conviction de savoir que sa vie devrait basculer un jour à entendre ses interviews télévisées. C’est en 2010 que des choses commencent à changer. Prise dans un casting de tournage d’un film à Kinshasa nommé « Kinshasa Kids »de Marc-Henri Wajnberg. Le premier film n’a pas connu des succès au public. Tout a basculé avec le 2è film « Les rebelles » du réalisateur québécois Kim Nguyen. Rachel Mwanza obtient le rôle d’actrice principale.
Une carrière prometteuse
A 15 ans en 2012, elle reçoit l’ours d’argent de la meilleure actrice au Festival de Berlin du film « rebelles ». Le film « rebelles » revient encore dans la catégorie « meilleur film en langue étrangère » au 85è cérémonie des Oscars. En 2013, Rachel reçoit le prix jutra de la « meilleur actrice ».
Une leçon à apprendre
Rachel Mwanza est devenu une source de réconfort de personnes qui vivent encore dans la rue. Elle avait tenu une conférence en 2014, où elle explique sa vie. Elle donne du courage à ceux qui vivent dans des situations difficiles. Dans toute ses interviews, elle aime toujours dire, je cite : « Ma mère m’a appris à pardonner et à oublier le passé »
Actuellement, Rachel Mwanza est dans une école d’alphabétisation au Canada. Elle déjà publié un livre nommé « vivre pour voir ce jour » (éditions Michalon), avec l’aide d’un écrivain congolais vivant au Canada (Mbépongo Dédy Bilamba). Elle pense tourner encore de films et pourquoi pas devenir ambassadrice des enfants de la rue comme elle a toujours voulu ?
La visite à Bujumbura de Thomas Perriello , Envoyé Spécial des Etats-Unis dans la Région des Grands-Lacs, a été polystyle
A son arrivée, ce diplomate américain a déclaré à la presse : « Au cours du mois de juillet 2015, le Président Barack Obama m’a nommé au poste d’Envoyé Spécial des Etats-Unis pour la Région des Grands-Lacs. J’ai immédiatement sauté dans le premier avion afin de visiter la région pour la première en cette capacité d’Envoyé Spécial. Je viens ainsi d’effectuer une visite de trois jours au Burundi au cours de laquelle j’ai rencontré tous les acteurs burundais, y compris ceux du gouvernement, de l’opposition et de la société civile. Le gouvernement des Etats-Unis continue d’être profondément préoccupé par la situation précaire qui prévaut au Burundi, par l’état de la démocratie suite à des élections considérées comme n’étant pas libres, justes et crédibles ».
Le week-end dernier, le Secrétaire d’Etat, John Kerry, a indiqué que les résultats des élections ont été “ l’aboutissement d’un processus électoral contesté et caractérisé par la violence et le non-respect des droits civils et autres droits de l’homme des citoyens Burundais.” Le président Obama s’est aussi exprimé sur cette question ce 28 juillet lors de la réunion au sein de l’Union Africaine et a indiqué que “lorsqu’un dirigeant essaie de changer les règles du jeu alors en milieu de la partie, juste pour se maintenir au pouvoir, il y a un risque que l’instabilité s’installe et que des conflits éclatent comme cela est le cas aujourd’hui au Burundi. L’étape périlleuse pour un pays est celui de voir un président accepter pour la première fois de ne pas briguer un troisième mandat.
Selon Perriello , « le peuple burundais a droit de jouir des dividendes de la paix, a droit à la stabilité et à la prospérité après autant d’années de conflit, de violence et d’intimidation. Nous sommes attachés au peuple burundais, et toute atteinte commise par n’importe quel acteur, que ce soit par le gouvernement du Burundi, qui violerait les droits humains de ses citoyens, aura des conséquences sur notre assistance au pays. Comme les autres partenaires donateurs du Burundi, les récents développements ont obligé notre gouvernement à revoir les programmes déjà suspendus et ceux qui sont encore en cours. Nous appelons également à la reprise immédiate du dialogue sous l’égide la médiation, et que les participants au dialogue se penchent sur toutes les questions qui ont été déjà préalablement identifiées et mises sur la table ».
« Les Etats-Unis restent profondément attachés à la population burundaise ainsi qu’aux populations de la région des Grands-Lacs et nous nous attelons à trouver une solution, dans les jours, semaines et mois à venir pour un futur pacifique, démocratique et prospère du Burundi et celui de la région des Grands-Lacs », a martelé Perriello.
Plus de mixité dans l’apprentissage en République Démocratique du Congo
Les dirigeants de l’Institut Technique Salama (ITS) viennent de décider que la grande école technique d’Afrique Centrale va accueillir les filles dès cette année scolaire prévue en septembre.
La nouvelle a été annoncée par le préfet de l’école, M. Dieudonné Makola lors de la célébration de 60 ans d’existence de Salama en mai dernier. C’est un pari gagné pour les filles après plusieurs tentatives de changement de la structure de l’école.
Le changement va aider les filles a bien s’intégrer dans le domaine de la technique dès l’école secondaire. C’est une façon d’établir l’égalité de choix de sections entre les filles et les garçons car le talent ne dépend pas du sexe.
Actuellement, l’Institut Technique Salama a déjà connu 20 directeurs, 12 préfets et a déjà produit 5 730 diplômés. Il organise 5 sections dont l’électronique, l’électricité ainsi que les autres options que vous découvrirez sur le site officiel de l’école (www.instituttechniquesalama.org)
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
La corruption est une entrave majeure au développement. Elle a un impact disproportionné sur les pauvres et les plus vulnérables du fait de l'augmentation...