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USA AFRIQUE : stratégie économique et sécuritaire pour Obama ?

Le monde parle beaucoup de la visite historique de Barack Obama en Afrique, quels enjeux économiques et quelles stratégies en Afrique pour les USA ?

Le président à visité le Nigéria, le Kenya et maintenant l’Ethiopie.

Le Nigéria et les Etats-Unis

Ce pays est déjà le premier producteur  et exportateur de pétrole en Afrique avec 330 millions de barils par an. Comparativement à son voisin le Cameroun c’est 100 fois plus ! Idem avec la démographie qui fera de ce pays un des trois plus peuplé au monde en 2030 avec plus de 350 millions d’habitant.

Mais la notion de sécurisation de cette région revient en boucle avec le sujet Boko Haram. Et surtout la possibilité de déstabilisation de cette région et des pays voisin, ce qui est actuellement le cas avec le Niger et le Cameroun qui subissent des pertes humaines et des attentats dans leurs capitales respectives.

Barack Obama avait déjà envoyé plus de 170 membres des forces spéciales sur le nord du Nigéria, ces forces sont en place actuellement et depuis plus de 7 ans. Avec il faut bien l’admettre des faibles résultats. Nous voyons donc ici une partie des enjeux des Etats-Unis sur le sujet économique et sécuritaire au Nigéria…

Thierry Barbaut de l’agence Stratégie Afrique évoque la visite de Barack Obama en Afrique

Le Kenya et les Etats-Unis

Comme je l’évoquais lors d’une interview sur une télé internationale, la présence d’Obama au delà du fait que son père est natif du pays est loin d’être un signe anodin.
Le Kenya est quelque part comparable au Nigéria mais sur d’autres aspects tout aussi voire plus séduisant économiquement.

Le pays est leader mondial des transactions monétaires entre particuliers avec le Mobile Banking ou Paiement Mobile. La solution la plus utilisée est celle de l’opérateur Safaricom et se nomme M-Pesa. Ce système à pris une telle ampleur qu’aujourd’hui il représente plus de 30 milliards d’euros de transactions par an et 30% du PIB Kenyan. C’est une guerre économique se livrent les opérateurs avec les banques pour adresser le continent Africain qui représente aujourd’hui un des plus gros marché au monde.

Et le Kenya aussi est confronté à l’insécurité et au terrorisme avec non pas Boko Haram mais les Shebbabs qui, historiquement se sont emparé de la Somalie en 1990. Les Shebbabs voyant les zones de développement économiques visent les pays comme le Kenya en tentant de faire régner un régime de terreur dans le nord du pays. Ils savent frapper juste avec peut de moyens comme avec la prise d’otage au centre commercial du Westgate en 2014 ou l’attaque d’une université à Garissa et le massacre de 148 étudiants en début 2015.

Barack Obama la aussi soutient le Kenya en aidant en conseil et en logistique les forces armées Kenyanes mais aussi et surtout avec les bases stratégiques que sont Djibouti ou l’armée américaine est parfaitement implantée depuis 1996.

 

L’Ethiopie et les Etats-Unis

Un pays trop souvent considéré comme le parent pauvre de l’Afrique…
L’Ethiopie n’est ni plus ni moins qu’un des plus grand HUB commercial de l’Afrique. Ethiopian Airways sa compagnie Aérienne couvre une des plus grande partie de l’Afrique et Addis Adeba est une véritable pôle économique et entreprenarial de l’Afrique.
En survolant récement l’Ethiopie j’ai pu voir la construction et l’achèvement de villes entière de centaines de milliers d’habitant. Le barrage hydroéléctrique en cour de construction sur le Nil est un exemple du dynamisme des développements d’infrastructures.

Barack Obama se rend aussi dans le berceau de l’humanité et c’est la aussi un signe fort. L’Ethiopie est une place géostratégique avec le nouveau Canal de Suez et la corne de l’Afrique, une vue sur le Moyen Orient et une place forte pour combattre Daesh. C’est donc une stratégie indispensable pour les USA que de défendre ses positions sur le continent Africain mais aussi se placer pour profiter de l’essor économique colossal du continent.

N’oublions pas que les USA sauront équiper et donc vendre l’armement nécessaire à ces pays afin de lutter, comme la France à pu le faire en Egypte avec les récents contrats signés de plusieurs milliards d’euros.

Les Etats-Unis sont au côté de l’Afrique face «au terrorisme et à la guerre», a assuré le président américain Barack Obama à Addis Abeba, à la tribune de l’Union africaine (UA).

«Alors que l’Afrique fait face au terrorisme et à la guerre, les Etats-Unis sont à vos côtés»

«Avec des formations et du soutien, nous aidons les forces africaines à se renforcer», détaille Barack Obama, ajoutant que le combat contre les groupes armés qui ravagent une partie de l’Afrique devait s’accompagner d’améliorations importantes en gouvernance.

Thierry Barbaut
Stratégie Afrique et Info Afrique

succès pour le lancement de la marque YEZZ Mobile au Nigéria

Le modèle YEZZ Billy 4.7 est disponible avec Windows Phone
Le modèle YEZZ Billy 4.7 est disponible avec Windows Phone

Après s’être imposée en Amérique latine, la marque américaine de téléphonie mobile YEZZ créée en 2011 à Miami est arrivée avec succès en Europe grâce au Groupe Avenir Telecom qui la distribue

Aujourd’hui, YEZZ réussit son implantation en Afrique avec son lancement d’envergure au Nigéria, véritable marché stratégique de la zone.

« Le marché africain offre des perspectives de développement considérables, explique Robert Schiano, Directeur général délégué d’Avenir Telecom et responsable de YEZZ en EMEA,  d’ici 2017 les études montrent que le nombre de smartphones vendus doublera pour atteindre 350 millions d’unités. La marque YEZZ avec sa large gamme de produits a l’ambition et les capacités d’être d’ici deux ans un acteur incontournable en Afrique dans le secteur de la téléphonie mobile. Et notre lancement réussi au Nigéria conforte notre ambition. »

YEZZ est fier d’annoncer que Technology Distribution (TD) a été choisi pour être le distributeur exclusif de YEZZ sur le marché nigérian. TD a une réputation exemplaire tant pour la distribution de logiciels, de matériel informatique que de téléphones mobiles dans toute la région d’Afrique de l’Ouest.

Pour le lancement, TD met en avant la gamme des produits YEZZ sur le site de e-commerce Konga.com puis les produits seront également disponibles chez des revendeurs dans tout le Nigéria grâce aux partenariats noués avec Yudala et Key Opcos.

YEZZ dispose d’une large gamme de produits et a pris le soin de sélectionner les téléphones qui répondent aux besoins et aux aspirations des consommateurs nigérians. En proposant des smartphones sous trois systèmes opératifs différents (Android, Windows Phone et Firefox), des produits performants au design élégant et avec un excellent rapport qualité/ prix, YEZZ répond parfaitement aux attentes du consommateur au Nigéria.

YEZZ Billy 4.7

Le smartphone ultra-slim Billy 4.7 embarque un puissant processeur Snapdragon quad-core qui lui permet de bénéficier d’une rapidité incomparable tant pour les applications et les jeux que pour la navigation sur le web. Le Billy 4.7 dispose d’une caméra 13,1 MP, d’un excellent écran IPS de 4,7 pouces bénéficiant de la technologie OGS et d’une résolution HD 1280×720. Enfin ce Windows Phone ne pèse que 120 grammes.

Le modèle YEZZ Billy 4.7 est disponible avec Windows Phone
Le modèle YEZZ Billy 4.7 est disponible avec Windows Phone

YEZZ Billy 4

Le Yezz Billy 4 est un autre smartphone fonctionnant sous Windows. Il bénéficie de la plupart des caractéristiques essentielles pour un prix très compétitif.

Ce modèle est un téléphone 4 pouces.

YEZZ Andy 5T

Le YEZZ Andy 5T fonctionne sous Android. Ce smartphone au design tendance pèse seulement 123 grammes et mesure 6,9 d’épaisseur. Avec son écran tactile de 5 pouces et ses deux caméras (13 MP à l’arrière et 5 MP à l’avant) le Andy 5 T est un des produits phares de la gamme.

YEZZ Andy 6M

Avec son écran 6 pouces, sa batterie 2400 mAh, sa caméra arrière de 13 MP et sa caméra avant de 5 MP, le Andy 6M est un produit qui correspond parfaitement aux besoins du consommateur.

Au-delà de ces 4 smartphones, d’autres produits viendront rapidement étoffer la gamme. Ainsi du produit d’entrée de gamme avec le téléphone C21 A aux smartphones les plus performants, YEZZ répond aux différentes demandes au Nigéria.

Pour plus d’informations : www.Konga.com.

Enfin, deux des points forts de la marque YEZZ sont la qualité et la longévité de ses produits.

Ainsi, tous les produits YEZZ au Nigéria bénéficient d’une garantie de 24 mois.  

Pour en savoir plus : www.sayyezz.com

 

Emploi: Responsable Achat Logistique et Transport (Mali)

ÉLÉPHANT VERT est un Groupe suisse international à vocation commerciale, créé par ANTENNA TECHNOLOGIE, une Fondation spécialisée dans la recherche, l’adaptation et le transfert de technologies innovantes permettant de lutter contre la pauvreté et de promouvoir un développement durable.

Implanté au Maroc, au Mali et en France le Groupe ÉLÉPHANT VERT  développe aujourd’hui une offre référente et de proximité en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest ainsi qu’en Europe, et participe chaque jour à l’avènement d’une agriculture performante et durable.

Nos valeurs

La transparence, l’esprit d’équipe, le respect mutuel, la solidarité et le respect de l’environnement.

Si vous partagez nos valeurs et souhaitez intégrer un groupe à fort potentiel de croissance, rejoignez-nous !

Notre site http://www.elephantvert.ch

 

MISSSIONS

Il définit et met en oeuvre la politique d’achats de l’entreprise sous le contrôle de la direction générale

Il prend en charge toutes les activités de transport et de logistique au sein de l’entreprise.

Il assure le bon suivi et le bon déroulement des opérations logistiques, de transport et de transit à l’arrivée et au départ des marchandises.

Il veille à la gestion des flux d’information.

Il garantit la réalisation des objectifs qualitatifs, quantitatifs, organisationnels et financiers en matière d’achats de produits, d’équipements et/ou de services ainsi en matière de transport et de logistique.

RESPONSABILITES PERMANENTES :

Stratégie/Politique des achats:

Recueillir et analyser les besoins des différentes directions sur les problématiques qui touchent aux achats.

Assurer une veille économique sur les évolutions du marché.

Définir, sur la base de l’ensemble de ces éléments, une stratégie achats pour l’entreprise déclinant l’ensemble des moyens à mettre en place (ressources humaines, financières, matérielles…) et des objectifs à atteindre.

Décliner cette stratégie générale par domaine d’achats : matières premières, matières consommables, produits, services, équipements, prestations, services généraux…

Négociation, gestion et pilotage de projets achats :

Intervenir en appui aux acheteurs sur des négociations particulièrement difficiles et/ou stratégiques pour le Groupe en particulier pour les matières premières.

Négocier directement auprès des prestataires et fournisseurs clés notamment dans la mise en place d’accords-cadres.

Mettre en place les renégociations des contrats en cours en fonction des performances des fournisseurs, des évolutions du marché et des besoins de l’entreprise

Veiller à l’optimisation du sourcing achats par un audit permanent du panel fournisseurs.

Mettre en place les indicateurs de suivi de la performance, aussi bien quantitatifs que qualitatifs.

Veiller à la bonne réalisation de conditions contractuelles négociées et arbitrer les litiges éventuels.

Suivre en permanence les coûts et le budget achats.

Assurer les reporting auprès de la direction générale.

Négociation, logistique, transport et transit :

Superviser et contrôler l’acheminement des matières premières, l’expédition de produits finis, les moyens de transport externes et internes et le mode d’exploitation

Sélectionner les transporteurs et les transitaires et négocier les conditions tarifaires

établir les déclarations de douanes import/export

S’assurer du respect des procédures règlementaires en accord avec les normes du commerce international

Contrôler les marchandises avec les services de douanes.

Assurer du bon positionnement des catégories de marchandises et du suivi des déclarations

 

FORMATION ET COMPÉTENCES REQUISES

Savoirs : Connaissances indispensables à la tenue du poste, acquises en cours de formations initiales ou continues, ou d’une expérience professionnelle équivalente

Par exemple :

Cadre confirmé possédant 5-7 ans d’expérience professionnelle idéalement dans l’industrie.

Diplôme d’une grande école de commerce avec une spécialisation en gestion des achats, logistique ou transport.

Pratique courante et parfaitement maitrisée du français, l’anglais est un plus.

 

Savoir faire : Compétences acquises par l’expérience professionnelle

Excellente maitrise des techniques de négociation

Connaissance des outils et solutions du marché en matière de gestion des achats

Connaissance de méthodologie de gestion de projet

Solide bagage juridique

Forte culture économique

Travail en équipe.

Merci d’adresser votre cv + lettre de motivation à : ev.recrutement.mali@elephantvert.ch

 

 

Airbnb mise sur un développement en Afrique

Croissance importante pour Airbnb en Afrique. Le nombre d’Africains utilisant Airbnb pour voyager a augmenté de 139% sur la dernière année

Airbnb leader mondial de la location de logements entre particuliers annonce que son PDG, Brian Chesky, participera aujourd’hui au Sommet Mondial de l’Entrepreneuriat (GES 2015). Il y rencontrera des entrepreneurs du monde entier pour discuter de l’impact et de l’expansion de l’économie collaborative, en particulier sur le continent africain, qui représente une énorme opportunité pour Airbnb. Sur les douze derniers mois, l’offre de logements Airbnb disponibles en Afrique a doublé.

« La volonté d’entreprendre est le dénominateur commun qui unit la communauté Airbnb à travers le monde », a déclaré Brian Chesky. « Je suis ravi de rencontrer aujourd’hui au GES tant d’entrepreneurs qui construiront et développeront cette communauté à travers l’Afrique. Et je suis impatient de voir comment Airbnb va permettre aux Africains de gagner un revenu supplémentaire tout en offrant aux voyageurs une expérience véritablement authentique. »

Airbnb-afrique

En tant qu’Ambassadeur Présidentiel pour l’Entreprenariat Mondial (PAGE), Brian Chesky rejoint un groupe de chefs d’entreprise américains engagés à contribuer au développement de la prochaine génération d’entrepreneurs dans le monde. Au Sommet Mondial de l’Entrepreneuriat (GES 2015), il participera à une table ronde aux côtés d’autres membres du PAGE et de fonctionnaires de l’administration américaine, dont le Secrétaire au commerce, Penny Pritzker. Il participera également à une discussion en compagnie de Steve Case sur le thème « Se préparer à la croissance », et présidera un Challenge Hack sur l’économie collaborative.

Airbnb parrainera également des prix destinés aux gagnants du « Concours GES Spark the Fire Pitch des jeunes et des femmes », et fournira aux gagnants des prix « Impact Africain » et « Meilleure Entreprise appartenant à une Femme Africaine », ainsi qu’aux autres vainqueurs, des séjours sur Airbnb afin de leur permettre de soutenir les communautés historiquement marginalisées durant leurs déplacement professionnels.

En tant que membre de PAGE, l’initiative phare de Chesky a consisté à soutenir la croissance de l’entrepreneuriat à Cuba, où Airbnb a été lancé en avril dernier et qui est d’ores et déjà devenu le marché enregistrant la plus forte croissance sur la plateforme.

Plusieurs mesures prises à Cuba pour surmonter les défis liés à l’accessibilité d’Internet et à l’infrastructure de paiement mobile fourniront des enseignements importants pour la croissance d’Airbnb en Afrique. Le voyage de cette semaine, qui inclut une visite à l’incubateur iHub à Nairobi, est aussi l’occasion d’écouter les entrepreneurs locaux, et de comprendre les possibilités et les défis auxquels font face Airbnb et d’autres leaders de l’économie collaborative.

Après avoir enregistré des succès remarquables sur des marchés clés à travers le monde, Airbnb prévoit désormais d’accroître de manière significative ses activités en Afrique, où la société a déjà connu une croissance impressionnante. Rien que sur la dernière année :

  • Le nombre d’annonces en Afrique a plus que doublé
  • Le nombre de voyageurs séjournant sur Airbnb dans la région a augmenté de 145%
  • Le nombre d’Africains utilisant Airbnb pour voyager a augmenté de 139%

Afin d’accompagner cette croissance, Airbnb a également nommé Nicola D’Elia en tant que Directeur Général pour le Moyen-Orient et l’Afrique. Auparavant, Nicola était responsable de la croissance et des partenariats de Facebook en Europe, au Moyen-Orient, et en Afrique. D’Elia établira une équipe pour accélérer la croissance d’Airbnb dans la région.

Au Kenya, il existe actuellement plus de 1 400 annonces disponibles sur Airbnb, avec une forte concentration à Nairobi (788). Les voyageurs Kenyans adoptent également Airbnb, leur nombre ayant triplé au cours des 12 derniers mois.

Pour de plus amples informations, contactez press@airbnb.com

A propos de Airbnb :

Fondée en août 2008 et basée à San Francisco, en Californie, Airbnb (https://airbnb.com) est une plateforme communautaire de confiance qui permet de proposer des logements uniques à travers le monde, de les découvrir et de les réserver ; en ligne, sur un téléphone mobile ou une tablette.

Qu’il s’agisse d’un appartement pour une nuit, d’un château pour une semaine ou d’une villa pour un mois, Airbnb offre des expériences de voyage exceptionnelles, à tous les prix, dans plus de 34 000 villes et 191 pays. Avec une assistance utilisateurs ultra compétente et une communauté d’utilisateurs qui ne cesse de croître, Airbnb est le moyen le plus facile de monétiser un espace inoccupé et de le mettre en avant auprès de millions d’utilisateurs.

Obama en tournée au Nigéria, Kenya et Ethiopie

Le président des Etats Unis Barack Obama en tournée en Afrique: Nigéria, Kenya et Ethiopie

 

Thierry Barbaut de l’Agence Stratégie Afrique
la tournée et les enjeux du président Américain Barack Obama

Une visite de plusieurs jours avec un diner prévu au palais présidentiel samedi soir.
Le pays tout entier retient son souffle car jamais Obama n’est revenu dans le pays de ses racines en tant que président. Obama est allé au Kenya en 1987 puis en 1992 et en 2006.

La vidéo de Barack Obama qui arrive au Kenya

Il faut également compter avec les menaces terroristes qui planent sur le pays avec dans toutes les mémoires les attentats terribles de Nairobi lors de la prise d’otage sanglante du centre commercial Westgate en septembre 2013… C’est justement à Nairobi qu’arrive le président Obama et sa famille.

kenya-obama

Une visite donc sous ultra haute surveillance et qui privera le président Obama d’une visite dans son village natal et également de déplacements dans le pays. La menace est réelle et relayée sur les réseaux des terroristes Shebbab.

Néanmoins c’est un moment historique pour le Kenya et peut être aussi et surtout une manière pour Obama de réaliser le puissant développement de l’Afrique pour ses projets d’après mandat. En effet Obama à prévu de relancer le projet Power Africa qui comme celui de Jean-Louis Borloo à pour Objectif de relancer les infrastructures électriques en Afrique. Des projets incroyablement ambitieux qui évoluent rapidement en terme de partenariat et de financement.

Une visite stratégique pour Obama dans le Kenya record du monde sur le mobile money

Obama va pouvoir toucher de près le pays des 30%, 30% du PIB en mobile banking avec MPesa et l’opérateur Safaricom et Vodacom, 30 milliards de dollars de transactions sur 2014… 30 millions d’utilisateurs !
Le mobile banking qui poursuit sa révolution en Afrique avec un développement prodigieux de la bancarisation touchant toutes les couches de la société…

Thierry Barbaut

Jumia et E-commerce en Afrique, chiffres et perspectives

Jeremy Hodara, Cofondateur de Africa Internet Group, a pris part le Mardi 21 juillet au Forum économique Forbes Afrique 2015.

Le Co-PDG du leader du secteur de l’Internet en Afrique à l’origine de JUMIA, était l’un des intervenants du panel sur le thème : E-commerce en Afrique: Comment dépasser les contraintes. Thierry Barbaut y était présent pour Stratégie Afrique

« Avec plus de 700 millions d’abonnés mobiles -plus que les Etats-Unis et l’Europe- un taux de connexion qui explose et des revenus issus d’Internet qui représentent déjà 4% du PIB du continent africain -plus de trois fois la part qu’ils représentent dans les économies développées-« (www.forumforbesafrique.com), le réseau tisse rapidement sa toile en Afrique.

Aussi, si les perspectives sont considérables, le Forum Forbes Afrique 2015 se proposait d’éclairer les conditions nécessaires à un développement raisonné d’Internet en Afrique. C’est à juste titre que le troisième panel du Forum a été dédié au commerce électronique et les contraintes liées au développement de ce secteur.

Invité de ce panel, Jeremy Hodara a exposé la méthode et la vision du groupe AIG qui est responsable d’une dizaine d’entreprises dans plus de 30 pays d’Afrique, dont notamment JUMIA. Le succès de l’entreprise est incontestable ; JUMIA est aujourd’hui la première destination de shopping en ligne du continent.



Présente dans 12 pays Africains, JUMIA a été lancée en Côte d’Ivoire en 2013.

En deux années d’existence, l’entreprise impacte déjà fortement les paysages économique et social du pays. Le succès de JUMIA profite aux entreprises et entrepreneurs locaux  qui voient leur zone de chalandise s’agrandir et leur chiffre d’affaires croître.

De même, les grandes marques encore absentes sur la toile, peuvent désormais structurer leur stratégie digitale, grâce au concept innovant de « Shop in Shop », qui permet d’ouvrir une boutique en ligne sur JUMIA. Aux consommateurs, JUMIA offre une nouvelle expérience de consommation avec davantage de choix, de qualité et de commodité, et des prix en baisse.

Finalement, l’e-commerçant contribue concomitamment aux politiques gouvernementales de lutte contre la vie chère et d’universalisation de l’accès à internet et des TIC. Pour preuve, l’entreprise à vendu plus de 8000 téléphones portables en une semaine lors de sa Mobile Week en Juin dernier. Tous les téléphones étaient offerts à des prix réduits et accompagnés de puces MTN avec un volume data gratuit sur trois mois.

Même si JUMIA et AIG ont réussi à en surmonter un grand nombre, quelques obstacles subsistent. A l’image de plusieurs pays Africains, la Côte d’Ivoire attend la mise en place d’un cadre juridique clair pour le secteur. En outre, le coût du haut débit, la faible bancarisation couplée aux réticences face au paiement en ligne, l’analphabétisme et les contraintes logistiques demeurent autant de sujets de réflexion.

Des sujets de réflexion qui ne freinent pas des perspectives optimistes. Selon les estimations, le commerce en ligne pourrait représenter 10% des ventes dans les économies africaines les plus dynamiques et atteindre 75 milliards de dollars de transactions annuelles en 2025.

Le magazine francophone Forbes Afrique a tenu la 4ème édition de son forum économique annuel à Brazzaville. Le Forum économique Forbes Afrique 2015 a vu la participation de plusieurs chefs d’Etat africains, dont Monsieur Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire ainsi que de nombreuses influentes personnalités africaines et internationales issues des mondes économique et politique.
A propos de JUMIA
JUMIA est le leader Africain du shopping en ligne. La plateforme d’e-commerce offre une vaste sélection de produits Mode, Beauté, Electroménager, et High Tech à ses clients, ainsi qu’une expérience shopping unique. Outre ses prix compétitifs, JUMIA propose une qualité de services adaptés au e-commerce en Afrique : livraison dans tout le pays, méthodes de paiement flexibles (paiement en espèce à la livraison, ou transfert via mobile), et retours gratuits sous un délai de 7 jours. JUMIA est la première compagnie Africaine à remporter un prix au World Retail Awards en 2013 à Paris en tant que « Best New Retail Launch » de l’année.

A propos de Africa Internet Group
Africa Internet Group (AIG) favorise une croissance en ligne durable et profitable tant aux entreprises qu’aux consommateurs. Solidement ancré dans l’écosystème des startups africaines, le groupe propose des solutions intelligentes et des services simples d’utilisation dans le secteur de l’internet en Afrique. AIG s’engage à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation régionale à travers une passion pour l’Afrique et sa culture. AIG est engagé dans la réussite de 10 entreprises en constante progression, actives dans 30 pays d’Afrique : Carmudi, Easy Taxi, Everjobs, hellofood, Jovago, Jumia, Kaymu, Lamudi, Vendito et Zando.

Focus sur les énergies au Cameroun avec Finergreen

Finergreen, entreprise experte en financement de projet d’énergies renouvelables, vous propose un focus « énergies » sur différents pays d’Afrique, aujourd’hui le Cameroun

CAPITALE : Yaoundé

POPULATION : 20,5 millions d’habitants 

PIB 2013 : 29,57 milliards de dollars

PRODUCTION D’ELECTRICITÉ : 305 MW/habitant

CONSOMMATION D’ÉLECTRICITÉ : 6,2 TWh

Le Cameroun, comme de nombreux pays d’Afrique Subsaharienne fait face à un gros problème d’accès à l’électricité. En effet, il affiche en 2013 un taux d’accès à l’énergie de 18% et ne fournit l’électricité qu’à 3 millions de ses 20 millions d’habitants. En 2012, la production globale d’électricité au Cameroun était de 305 KWh/habitant pour une consommation brute d’électricité de 6,2 TWh.

L’électricité est majoritairement produite par l’énergie hydraulique (qui représente 73,3% de la production), suivie par les centrales thermiques (25,6%) et la biomasse (qui ne compte que pour 1% de la production).

Les énergies renouvelables, du fait de l’hydraulique, ont une part prépondérante dans le mix électrique puisqu’elles permettent de produire 74,4% de l’électricité du pays. Cette part a diminué ces dix dernières années, passant de 96,4% à 74,4%.

Néanmoins, la filière hydraulique a été en constante progression entre 2002 et 2012 avec un taux de croissance annuel de 3,7% puis 4,6%, notamment à cause des prix élevés des énergies fossiles (pétrole et gaz) qui ont augmenté la rentabilité des projets hydrauliques.

QUELS PROJETS INSTALLÉS ?

Le Cameroun a vu sa production hydraulique atteindre les 4,6 TWh en 2012. Le pays est donc, grâce au fleuve Tanaga, le 2ème potentiel hydroélectrique africain. En effet, 70% du productible africain se concentre autour du fleuve. Deux barrages sont actuellement en fin de construction à Lom Pangar et Memve’ele et le gouvernement veut renforcer les barrages de Song Loulou et Edea avec 1 270 MW supplémentaires.

QUELS PROJETS A VENIR?

HYDRAULIQUE

Le 2 juillet dernier, un accord a été signé entre le gouvernement camerounais et la société marocaine Platinium Power donnant lieu à la construction d’une nouvelle centrale hydroélectrique, le complexe de Makay, qui ajouterait 400 MW à la capacité de production électrique du pays en 2020. Cela représente un investissement de 500 milliards de FCFA (800 millions d’euros), financés par un partenariat public-privé. Le site est localisé dans la région du Centre, sur le fleuve Nyong.

barrage-hydroelectrique-cameroun

Ce projet devrait faciliter l’accès à l’électricité pour 6 millions de personnes, avec une production de plus de 1 600 GW/an. Les levées topographiques ont déjà été réalisées sur le site, divisé en deux sous-sites : le site de Makay 1 a une capacité prévisionnelle de 120 à 250 MW et celui de Makay 2, une capacité de 150 MW. La construction de la centrale devrait commencer en février 2017 pour une livraison en 2020, selon les estimations. La société prévoit une croissance de 30% de la capacité installé du pays grâce à ce projet.

Interview de Thierry Barbaut expert Afrique
et directeur de l’agence Stratégie Afrique sur les énergies au Cameroun

De plus, le gouvernement souhaite installer 6 000 MW supplémentaires autour du fleuve et investir jusqu’à 5,6 milliards d’euros dans la filière de manière à atteindre, à l’horizon 2025, les 3 000 MW de capacité (contre 1 300 MW actuellement).

Le problème de l’énergie hydraulique est qu’elle varie énormément en fonction des saisons et oblige notamment le pas à recourir à des centrales thermiques pendant la saison sèche, solution très couteuse. De plus, l’exploitation des centrales hydroélectrique est lente et les délais de construction des centrales de production d’électricité varient entre quatre et six ans.

Solaire

La Cameroun a donc entrepris de se développer et mieux répartir son mix électrique. En effet, l’énergie solaire est une source beaucoup plus fiable et surtout avec des délais beaucoup plus courts puisqu’elle permet de fournir de l’électricité en moins de deux ans.

Ces dernières années, le gouvernement a passé des accords et signé des MoU avec plusieurs acteurs du secteurs, sans qu’aucun projet de voit réellement le jour.

En juin dernier, Basile Atangana Kouna a annoncé le lancement d’un projet PV de 53 milliards de Francs CFA (80 millions €), financé par Eximbank China. Le chantier global devrait concerner 13 000 villes et villages et cette première phase, qui a été commencée fin juin, concernera 350 zones réparties sur les 10 régions du pays.

Fin 2014, le gouvernement a également signé un MoU avec JCM Greenquest Solar Corporation pour installer 500 MW d’installations solaires photovoltaïques dans le pays. JCM a reçu un financement de 77 000$ du SEFA – Fond pour les Energies Durables en Afrique – pour préparer la première phase de ce projet : une centrale au sol de 72 MW. Le financement a permis de mener à bien l’étude d’évaluation de l’impact de la centrale en termes environnementaux et sociaux et d’assurer les services de conseillers techniques, juridiques et financiers. Cette première centrale sera installée à Mbalmayo, près de la capitale.

EOLIEN

Enfin, en mai dernier, le Cameroun a annoncé son premier investissement dans l’éolien. Une centrale pilote de 42MW (extensible à 80 MW) devrait voir le jour dans les Monts Baboutos.

Lors du même conseil du cabinet, Basile Atangana Kouna a également indiqué que d’autres projets étaient en cours d’exécution : installation de mini-centrales solaires photovoltaïque dans 166 villes et villages à moyen terme et 1 000 localités à long terme mais également mise en place de projets de biogaz et microélectricité.

Damien RICORDEAU
Directeur de Finergreen

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Démarrage de la 2ème édition du Festival international du cinéma en République démocratique du Congo

La deuxième édition du festival international du cinéma de Kinshasa (FICKIN) se tiendra dans la capitale congolaise du 22 au 26 juillet 2015

C’est une rencontre de passionnées du septième art qui aura pour but de motivé les jeunes à produire des films sur le plan locale, de leur faciliter la communication entre les producteurs, scénaristes, monteurs, diffuseurs des films. L’objectif au travers de cette manifestation est d’atteindre beaucoup de personnes intéressées par le cinéma.

La république démocratique du Congo à des problèmes sérieux sur le plan cinématographique. Manque de distributeurs des films, ils sont quasiment inexistants en RDC. Le statut de cinéaste n’est pas très bien valorisé, manque d’infrastructures, de financement ainsi que le non reconnaissance des droits d’auteurs en RDC (piratage de support sans poursuite de la loi).

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Il est a cité aussi parmi les grandes difficultés, le manque de commercialisation des films, de nombreux films manquent d’envol sur le marché par manque de chaînes de distributions légales.

Les bons exemples sont de la Tanzanie, du Nigeria et du Ghana. Ils ont dû exploser le marché du cinéma africain dans ce derniers années avec des chaines de distributions bien organisées. Ces trois nations sont devenues des mines d’or potentielle du cinéma africain. Pourquoi pas les imités ? Les moyens financiers ne manquent pas. Aujourd’hui il y a un documentaire français qui compare le cinéma Nigérian à l’Hollywood. Étonnant, mais ils osent le dire en voyant les coulisses de tournages.

Au cours de ce festival, les organiseurs vont encourager les réalisateurs congolais qui vont participer en leurs donnants des récompenses.

Il s’agit des prix de meilleur film, meilleur acteur, meilleur documentaire et meilleur réalisateur, et l’artiste chanteur congolais Papa Wemba ( auteur du célèbre film congolais « La vie est belle ») a été désigné comme vice-président du jury. C’est un partenariat avec l’Institut de Musée National du Congo.

Présidentielles au Burundi, Nkurunziza, craintes et observations

ALERTE INFO AFRIQUE

Le président Nkurunziza élut avec 69,41% des voix !

Les élections du 21 juillet 2015 se déroulent sans observateurs de l’Union Africaine.

Le Ministre des Relations Extérieures, Alain Aimé Nyamitwe, est pointé du doigt par les Etats-Unis pour avoir refusé à ces observateurs et experts militaires l’obtention de visas avant la tenue des élections. Les partenaires étrangers menacent de ne pas reconnaître les résultats des élections « non-crédibles ».

Les présidentielles viennent de se terminer et les résultats provisoires montrent que le candidat du Cndd-Fdd, Pierre Nkurunziza, en est le grand favori. Cependant, le grand nombre d’observateurs n’y ont pas participé. C’est pourquoi elles consacrent de vifs bruits dans les milieux politiques de l’opposition, les milieux de la société civile ainsi que la coopération internationale.

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La commission de l’Union Africaine qui affirmait être prête à déployer des observateurs des droits de l’Homme et des experts militaires depuis le 17 juillet 2015 ne l’a pas pourtant fait. Ce déploiement s’inscrivait dans la cadre du suivi et de la mise en œuvre des décisions pertinentes du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA, réuni, à Johannesburg, le 13 juin 2015.

Les observateurs des droits de l’Homme étaient chargés de surveiller la situation des droits de l’homme sur le terrain et de rendre compte des violations éventuelles des droits de l’Homme et du droit international humanitaire. Quant aux experts militaires, ils étaient chargés de vérifier, en collaboration avec le Gouvernement et les autres acteurs concernés, le processus de désarmement des milices et autres groupes armés.

Les Etats-Unis pointent du doigt le Ministre burundais des Relations Extérieures, Alain Aimé Nyamitwe, pour ne pas avoir facilité le travail d’attribution de visas à ces observateurs et experts militaires.

Ainsi, Washington promet de réexaminer ses relations de coopération avec Bujumbura. Les autres partenaires comme la Belgique, le Royaume Uni, le Canada,… ont réitéré la décision de Washington.

Ces élections ont eu lieu au moment où certains membres de l’opposition avaient annoncé le retrait de leurs candidatures quelques jours avant la tenue de ces dernières.

Le site de vente de véhicules en ligne Carmudi en croissance au Cameroun

Après avoir levé 25 millions de dollars de fonds en Février, lancé leur application iOS et enregistré deux millions de véhicules référencés.

Carmudi continue de montrer une croissance exceptionnelle, sans aucun signe de ralentissement en vue.

Carmudi, le moyen le plus rapide de vendre et d’acheter une voiture en ligne dans les marchés émergents, a attiré 6,4 millions de visiteurs par mois durant le deuxième trimestre de 2015, une augmentation de 17,6 % par rapport au premier trimestre de la même année. Le nombre de visites mensuelles a augmenté dans les vingt pays où Carmudi est présent et une croissance exceptionnelle a été enregistrée au Sri Lanka, en Côte d’Ivoire et au Vietnam, où les visites ont progressé de 68%.

La croissance au niveau de l’application mobile n’a cessé de se développer. En effet, Carmudi a atteint les trois millions de visites sur mobile en Mai, soit une progression de 35% depuis Janvier 2015. Depuis le lancement de l’application Carmudi iOS en Février, l’entreprise a comptabilisé plus de 150 000 visites sur son application par mois. Le nombre de visites le plus élevé a été enregistré au Vietnam, au Nigéria et au Bangladesh. L’une des raisons du succès de l’application découle du fait que Carmudi l’a spécialement pensé afin qu’elle fonctionne même avec les connections internet les plus lentes.

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Lancée fin 2013,  le site de petites annonces automobiles en ligne opère désormais dans 20 pays à travers l’Afrique, l’Asie, le Moyen-Orient et l’Amérique Latine. Il est déjà leader du marché au Bangladesh, en Birmanie et aux Philippines. Avec plus de deux millions de véhicules référencés durant les douze derniers mois, Carmudi est en bonne voie pour devenir le numéro un de la vente et l’achat de voitures dans les marchés émergents.

“Jusqu’à présent, 2015 a été une superbe année pour Carmudi et nous continuerons de chercher à fournir à nos utilisateurs la meilleure expérience d’achat afin de devenir numéro un dans ce domaine. Nous voulons que Carmudi devienne une référence, un passage obligatoire pour tous les sujets liés à l’automobile” déclare Alex Arsene Kitio, directeur de Carmudi Cameroun.

A propos de Carmudi

Carmudi a été créée en 2013 et se trouve actuellement au Bangladesh, au Cameroun, au Congo, au Ghana, en Indonésie, en Côte d’Ivoire, au Mexique, en Birmanie, au Nigeria, au Pakistan, dans les Philippines, au Qatar, au Rwanda, en Arabie Saoudite, au Sénégal, au Sri Lanka, en Tanzanie, aux Emirats Arabes Unis, au Viêtnam et en Zambie. Cette place de marché automobile offre aux acheteurs, aux vendeurs occasionnels et aux concessionnaires la plateforme idéale pour trouver voitures, motos et camions utilitaires en ligne.

Orange va étendre son développement en Afrique en rachetant des filiales d’Airtel

Orange, l’opérateur télécom français va racheter les filiales d’Airtel (Bharti) au Burkina, Congo,Tchad et Sierra Leone

Une opération stratégique pour Orange qui compte plus de 100 millions de clients en Afrique. Le groupe à généré 4 milliards d’euros de transactions avec Orange Money, son système de M-paiement en Afrique en 2014.

C’est dans un communiqué commun que les deux géants des télécom annoncent l’opération et indiquent être à présent en phase de négociation. Les filiales sont idéalement placés dans des pays stratégique pour l’opérateur car concentrés dans l’Afrique de l’Ouest. C’est LA place forte d’Orange qui à plus de difficulté en Afrique de l’Est ou Australe face au géant MTN et son arme de M-banking le système M-Pesa…

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Le Congo s’il est en Afrique Centrale représente un axe stratégique important, c’est un pays en croissance et qui garde des liens importants avec la France et la francophonie. Le géant voisin la RDC est aussi un des pilier de la stratégie télécom des opérateur car non seulement c’est le deuxième plus grand pays d’Afrique mais c’est aussi un axe vers l’Afrique de l’Est et centrale. Kinshasa pourrait aussi à terme comme Kigali devenir un HUB télécom et nouvelles technologies. Mais nous en reparlerons très bientôt dans Info Afrique.

Notons qu’Airtel est présent dans plus de pays que Orange en Afrique, ce qui ne laisse en rien penser que les développements de ces pays ou le nombre de client serait plus important.

Un des axes stratégique des opérateurs est aussi, grâce au mobile banking de tenter une mutation en banque avec l’accroissement du mobile banking. Les produits comme l’assurance (m-assurance) ou le prêt avec mobile seront une nouvelle révolution en Afrique.

N’oublions pas qu’avec plus de 750 millions de mobiles en Afrique le continent dépasse l’Europe ou les Etats Unis !

Thierry Barbaut

Scandale en Centrafrique, une ONG dénonce l’Europe

Enfants soldats à Bangui
Des Kalachnikovs pour les enfants de la Seleka

Déjà en difficulté en Centrafrique l’Europe et particulièrement la France va devoir éclairci certains points…

Dans un rapport rendu public ce mercredi 15 juillet, l’ONG Global Witness accuse ouvertement les entreprises européennes de financer la guerre fratricide. Pour l’ONG britannique, ce sont les entreprises européennes qui exploitent le bois dans ce pays qui financent la longue guerre fratricide ayant coûté la vie à de nombreux Centrafricains.

L’étude intitulée «Bois de sang. Comment l’Europe a aidé à financer la guerre en République centrafricaine» n’est pas passée par quatre chemins pour montrer que des entreprises européennes ont signé des «contrats lucratifs d’exploitation forestière avec des miliciens».

Global Witness s’appuie sur des témoignages et brandit des documents pour démontrer  comment les entreprises concernées, après avoir été attaquées  par les rebelles de la Séléka, ont par la suite monnayé leur sécurité en finançant les rebelles.

Série d’accusations contre des entreprises dont une française…

En juillet dernier un groupe d’experts mandaté par le Conseil de sécurité des Nations unies en Centrafrique avait évoqué le problème  dans son rapport. Le texte stipulait que «des entreprises forestières ont payé des commandants de la Séléka jusqu’à 6.000 dollars américains par mois pour la protection de leurs installations à Bangui».

Une accusation  que l’organisation britannique confirme dans son rapport. L’ONG  pointe notamment du doigt trois grandes entreprises d’exploitation du bois : la Sefca (Société d’exploitation forestière centrafricaine), à capitaux libanais ; IFB (Industrie forestière de Batalimo), d’origine française ; et Vicwood, détenue par des Chinois,qui  réalisent 99% des exportations.

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Selon Global Witness, ces trois entreprises auraient au total versé 3,4 millions d’euros à la Seleka. Parmi elles, Sefca, la plus importante d’entre elles, a pour sa part consenti une avance de trésorerie de 250 millions de CFA (382.000 euros) au gouvernement Djotodia en mai 2013.

«Il est tragiquement ironique de constater que, alors que les gouvernements européens ont investi des centaines de millions d’euros dans des opérations militaires et de maintien de la paix en RCA, ils n’ont pas réussi à garder le bois du conflit en dehors des marchés de l’UE», s’est indigné Alexandra Pardal, un expert de Global Witness.

«Tant que l’Europe continuera de soutenir l’industrie forestière de la RCA, les consommateurs de l’UE seront susceptibles d’alimenter involontairement un conflit que leurs propres armées étaient censées stopper», conclut le texte.

Avant la crise de 2013, l’exploitation forestière en Centrafrique représentait 10 % du revenu national et 40 % des recettes de l’Etat. L’Allemagne importe un tiers du bois centrafricain, et la France, 20 %.

L’enfer des déchets toxiques en Afrique

Zur ARTE-Sendung Kaufen für die Müllhalde 3: Elektroschrottdeponie in der ghanaischen Hauptstadt Accra © Article Z Foto: ARTE France Honorarfreie Verwendung nur im Zusammenhang mit genannter Sendung und bei folgender Nennung "Bild: Sendeanstalt/Copyright". Andere Verwendungen nur nach vorheriger Absprache: ARTE-Bildredaktion, Silke Wölk Tel.: +33 3 881 422 25, E-Mail: bildredaktion@arte.tv

L’activiste sénégalais Haïdar El Ali disait au sujet du village planétaire qu’« on a l’impression que la fosse septique de ce village, c’est bien l’Afrique».

En effet, la prolifération des déchets toxiques en Afrique est une préoccupation politique majeure. Elle est de plusieurs natures (chimique, nucléaire, électronique, ménagère, etc.) et d’origines diverses (endogènes ou exogènes). Dans cet article, nous nous intéressons au trafic international de déchets électroniques que subit l’Afrique. Pourquoi ce commerce illégal prospère-t-il ? Que faut-il faire pour y remédier?

Ampleur de la situation

Des ONGs comme le Comité pour l’annulation de la dette du Tiers-Monde (CADTM) évaluent à 120 000 tonnes, les déchets toxiques stockés en Afrique depuis 2002. En août 2006, le navire Probo Koala avait déversé environ 528 m3 de produits toxiques dans la ville d’Abidjan en Côte d’Ivoire provoquant 17 morts, 43492 cas d’empoisonnement confirmés et 24825 autres cas probables d’après l’Institut d’hygiène public de Côte d’Ivoire (INHP).

Malgré la démission du gouvernement ivoirien le 6 septembre 2006, le scandale n’était pas un cas isolé sur le continent. En 2004 déjà, des fûts radioactifs avaient été déversés dans la nature en Somalie. Gerd Leipold, alors Directeur exécutive de Greenpeace International, parlait de « toxic waste colonialism [recolonisation pour les déchets toxiques] » en référence entre autres aux cas de déversement des déchets plastiques allemands dans le désert égyptien, de stockage illicite des milliers de conteneurs de déchets toxiques italiens au Nigeria contre paiement de loyers « moins chers » ou de la signature d’un accord secret entre les gouvernements français et béninois pour l’acceptation des « déchets dangereux », y-compris radioactifs, contre paiement des avances de trésorerie de 1,6 millions de dollars et de 30 ans d’aide au développement.

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Outre les déchets chimiques et nucléaires, une attention particulière doit être consacrée aux « appareils électroniques en fin de vie » qui sont jetés dans la nature ou entassés dans des décharges sauvages en Afrique. Dans les années 1970, ces décharges avaient un caractère négligeable mais de nos jours, la situation est devenue inquiétante pour les hommes, les animaux, la végétation, la nature, dans un monde industriel où chaque année, plus de 50 millions de tonnes d’appareils électroniques sont produits.

Quelques manquements et recommandations

Le premier manquement à combler est la fragilité du tissu économique des États africains en proie à la pauvreté, la corruption des dirigeants, l’absence de la reddition des comptes ou d’un État de droit capable de rendre justice aux lésés et de sanctionner les contrevenants. Cela ouvre la porte à des transactions douteuses entre les dirigeants africains et les pays occidentaux au détriment des intérêts des citoyens. Dans une logique d’enrichissement illicite ou de lutte pour la survie, certains Africains, à tous les niveaux, font de la destruction de l’environnement leur fonds de commerce. L’association Robin des Bois estime que le traitement des déchets varie entre 300 et 500 euros le m3 en Europe alors qu’il est jusqu’à six à quinze fois moins cher en Afrique parce que les acteurs indélicats les déversent dans la nature sans traitement ni stockage.

Le deuxième manquement est d’ordre juridique. Les instruments internationaux comme la Convention de Bâle sur le « contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination » entrée en vigueur en 1992 sous l’impulsion du Programme des Nations Unies pour l’Environnement doivent être actualisés. Il faudrait aussi mettre à jour la Convention de Bamako sur « l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique » adoptée le 30 janvier 1991 par une conférence des ministres de l’environnement de 51 Etats africains.

Elles ont trois faiblesses majeures : la non-définition claire d’un droit de propriété sur l’ensemble des biens environnementaux, la faiblesse du mécanisme de traçabilité des déchets et la couverture inadéquate des déchets électroniques. Par exemple, en absence de clarté sur la traçabilité de l’ensemble des déchets trafiqués, il sera toujours difficile d’appliquer le principe de leur rapatriement vers les pays pollueurs comme le demandait officiellement le Parlement européen en 1996 au Royaume-Uni, à l’Italie et à l’Espagne au sujet de leurs déchets toxiques exportés en Afrique du Sud par la multinationale Thor Chemicals Ltd.

« Il faudrait surtout homologuer des usines de recyclage sur place en Afrique afin d’éviter des drames humains comme au Cameroun en 2005 où l’essai de traitement de 5600 litres de chlore déversées dans la banlieue de Douala avait engendré d’importants dégâts y-compris dans les rangs de l’armée. »

Le troisième manquement est d’ordre technique. En amont, les services de douane ne sont pas suffisamment outillés pour filtrer les déchets à l’entrée des territoires nationaux et en aval, les usines de recyclage ne sont pas homologuées dans tous les pays qui subissent le trafic. Certains déchets dangereux sont souvent dissimulés dans des conteneurs déclarés sous un label neutre. Il convient tout simplement de renforcer les infrastructures douanières et la formation du personnel dans des pays comme le Ghana où le phénomène est le plus attesté. Il faudrait surtout homologuer des usines de recyclage sur place en Afrique afin d’éviter des drames humains comme au Cameroun en 2005 où l’essai de traitement de 5600 litres de chlore déversées dans la banlieue de Douala avait engendré d’importants dégâts y-compris dans les rangs de l’armée.

Le quatrième manquement concerne l’hypocrisie des pays européens qui détournent l’écotaxe de sa ligne budgétaire. Dans l’espace européen, une écotaxe discutable est prélevée sur la vente de tous les appareils neufs en vue de financer leur recyclage en vertu du principe pollueur-payeur. Un problème de transparence et/ou de mauvaise gouvernance existe sur la gestion de cette taxe. Elle représente 4 milliards d’euros par anet ne sert en l’état qu’à financer le recyclage d’un tiers des déchets électroniques. Elle devrait normalement servir à financer aussi le recyclage dans les pays africains où les 2/3 de ces déchets finissent. Il resterait à faire face aux problèmes de corruption dans le circuit de la collecte, du transport, du tri et du traitement par de nombreux sous-traitants qui se font payer deux fois : par le contribuable européen (écotaxe) et par le négociant africain (import-exportateur).

Enfin, la filière de traitement des déchets toxiques devrait être développée pour permettre d’une part de préserver l’environnement et d’autre part de créer des emplois et de lutter contre la pauvreté.

Louis-Marie Kakdeu,

Afrique: P8, le dernier bijou de Huawei dévoilé à Johannesburg

Huawei a réuni le 15 avril dernier la presse internationale à Londres pour le lancement de son nouveau flagship. Le P8… et une surprise de taille.

L’arrivé sur le marché européen était fixé a mi-mai. Aussitôt annoncé, aussitôt lancé le 2 juillet en Afrique du sud, Voyez-vous l’écart de lancement entre l’Europe et l’Afrique ? Je partage la même idée avec le Fondateur d’Info Afrique de dire que le continent africain sera comme un hub (concentrateur) des nouvelles technologies dans les années avenir. Nous vivons une période où les différents fabricants de smartphones se battent pour trouver une place de taille dans le marché Africain. L’Asie a déjà compris, le marché est rentable en Afrique, et pour votre petit rappel, Samsung a lancé sa mouture S6 en RDC, Google prêt à débarqué en RDC, et maintenant Huawei lance son dernier bijou en Afrique du Sud. C’est du lourd dans la cours de grand avec P8.

Leader sur le marché des infrastructures réseau, Huawei nourrit à présent de grandes ambitions dans le marché des smartphones et des objets connectés. L’idée est toujours la même : proposer des produits innovants sur le plan technique et bénéficiant d’un design galbé à la perfection avec une qualité de fabrication élevée. Cette recette est mise à l’œuvre pour le P8.

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Huawei P8 se frotte avec le géant en battant le record dans la finesse

Après le P6 en 2013 et le P7 en 2014, voici donc le P8, qui était lancé le 2 juillet à Johannesburg Country Club à Johannesburg. La rencontre  était celui de la découverte pour  les partenaires, journalistes et clients qui partagent une passion commune : la technologie et l’innovation. Il était 20h et demi. Le nouveau bijou se dévoile enfin au  grand public…

Au programme, un smartphone haut de gamme, mais un prix encore raisonnable. Avant tout, un mot sur l’emballage et le conditionnement du smartphone. Il est particulièrement soigné et original, reprenant l’idée des tiroirs d’une petite boîte à bijoux. Pour ce nouvel opus, Huawei abandonne le dos en verre de la génération précédente au profit d’une coque en un seul corps (unibody) en aluminium.

Celle-ci nécessiterait 810 heures de travail d’usinage et de polissage… Impressionnant : la finition est remarquable, avec un ajustage parfait des différents composants et des détails très soignés. Le bas du téléphone présente de petites vis à « la Apple » et des ouïes permettant au haut-parleur de s’exprimer. Le côté droit est chargé, surtout si on le compare au côté opposé entièrement vide. En effet, vous y trouverez deux ouvertures dissimulant respectivement la carte NanoSIM et la microSD ainsi que les boutons de volume et d’allumage. Les lignes générales sont assez rectilignes, avec simplement les angles qui s’arrondissent.

Le dos est entièrement plat, l’appareil photo ne dépassant pas du tout. La façade avant tout aussi épurée et largement occupée par l’écran de 5,2 pouces, les boutons Android étant intégrés à celui-ci. Le P8 mesure 144,9×72,1mm ; il est donc un peu plus grand que LG G2, qui offrait un écran de même taille, ou encore que le Galaxy S6 de Samsung. En revanche, il bat tout le monde en ce qui concerne l’épaisseur puisqu’elle est seulement avec 6,4 mm contre 6,8 mm pour le S6 ou encore 6,9 mm pour l’iPhone 6. Avec 144 g sur la balance, il est à peine plus lourd que ses concurrents. Le P8 est résistant aux projections d’eau, mais n’est pas présenté comme étanche.

Le processeur est développé par ses propres plateformes mobiles avec sa filiale HiSilicon. Le P8 inaugure la toute nouvelle réalisation maison : le Kirin 930. La mémoire vive du P8 est de 3072 Mo avec un stockage interne allant jusqu’à 16 Go, un appareil photo intégré offrant une résolution d’images de 13 Méga Pixels. Coté connectivité, le Bluetooth est d’une version 4.1, le fabricant n’ont pas oublié le Wi-Fi, et la GPS Batterie est de 2680 milli Ampère heure (mAh) qu’on ne peut pas remplacer. Le tout tournant sous un système d’exploitation Android 5.0.

Il faudra tout de même voir ce qu’il peut donner en pratique, si vous l’avez déjà essayé, dites nous ce que vous apprécier, nous serons heureux d’apprendre de nouvelles choses !

Migrants: Un bateau de Médecins Sans Frontières avec 700 migrants rejeté par l’Italie

Les drames se répètent en méditerranée avec des chiffres et des faits de plus en plus terribles pour ces milliers de migrants.

Hier c’était une fillette de 10 ans morte car les passeurs ont jeté ses médicaments en mer, la pauvre fille diabétique avait besoin de son insuline et son corps à été jeté en mer.

Aujourd’hui c’est un bateau de plus de 700 migrants dont l’accueil à été refusé par l’Italie. Le bateau à été affrété par l’ONG Médecins Sans Frontières. La raison annoncé est le manque de place dans les centres d’accueil de Sicile.

« Malgré de longues discussions avec les autorités italiennes et les efforts des gardes-côtes italiens, le Bourbon Argos n’a pas été autorisé à débarquer en Sicile avec les 700 migrants actuellement à son bord, étant donné le manque de capacité du système d’accueil en Italie » et navigue désormais vers le port de Reggio Calabria (Calabre) où il devrait accoster samedi matin », indique l’ONG Médecins Sans Frontières

Le bateau nommé Bourbon Argos se dirige à présent vers la région de Calabre toujours au Sud de l’Italie.

Une partie des migrants avaient pu être autorisés à débarquer a l’Ouest de l’Italie, à Trapani, mais des heurts avaient éclatés à bord entre migrants et la situation sécuritaire devenant intenable l’ONG MSF avait décidé d’abandonné le débarquement. Ce sont donc une petite partie des migrants du bateau qui à pu être évacuée dont les plus souffrants.

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Pour Loris De Filippi, président de la section italienne de MSF, « le manque de préparation du système d’accueil italien a des conséquences très concrètes que nous voyons en première ligne. Nous sommes en juillet, et les arrivées ne vont pas s’arrêter de si tôt, le problème doit donc être réglé maintenant ». « Concrètement, le ministère de l’Intérieur doit autoriser les bateaux à débarquer dans le port de Sicile le plus proche afin de leur permettre de retourner dans la zone de recherche et de sauvetage le plus rapidement possible, pour sauver d’autres bateaux »,

Thierry Barbaut

Changement climatique : la vulnérabilité au Burundi

Les  projections du changement climatique au Burundi montrent une hausse significative de la température pour tous les mois de l’année, de 2 à 5oC pour la période 2071-2100. Une hausse des précipitations annuelles est également probable, surtout aux mois de novembre et décembre. Cette hausse des précipitations sera davantage prononcée dans le sud du pays.

La situation du 9 février 2014 à Gatunguru et celle de Rutunga  vers la fin du premier trimestre 2015 restent gravées dans la mémoire des Burundais. Les dégâts humains et matériels occasionnés par ces catastrophes ont attirée l’attention de biens d’instances météorologiques nationales et internationales en ce qui est de la vulnérabilité au Burundi.

Vulnérabilité à l’érosion.

En décembre 2014, la Coopération Allemande   avec le Ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire ont commandité une analyse intégrée de la vulnérabilité au Burundi. Le rapport de cette analyse publié par la GIZ montre que la pente de la crête vers la plaine de l’Imbo dans l’ouest et les structures topographiques au nord et sur le plateau central  présentent notamment les régions les plus vulnérables à l’érosion. Les causes en sont surtout le relief très accentué ainsi que la forte sensibilité de ces régions.

Mur de soutènement à cause de l’érosion : route Buhonga- Kiyenzi en province de Bujumbura rural

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Les provinces de Bujumbura rural, Bubanza et Cibitoke sont les plus vulnérables car elles sont, selon ce rapport, les plus exposées  et les plus  sensibles à l’érosion.

Tout le nord du pays présente une forte sensibilité et une faible capacité d’adaptation, deux aspects qui augmentent la vulnérabilité de la région. La province de Bururi est  moins vulnérable que les autres provinces de la crête en raison d’une sensibilité (et ici une densité de la population) moins élevée. Bujumbura urbain est la moins exposée au risque d’érosion : ici, la capacité d’adaptation de la capitale est par ailleurs la plus élevée du pays. Le même rapport indique qu’en dépit de fortes pentes, le risque d’érosion dans le parc national de la Kibira, est moins élevé en raison de la couverture végétale, la forêt naturelle stabilisant le sol.

Vulnérabilité  à la sécheresse.

La vulnérabilité à la sécheresse dans l’ensemble du Burundi est moins accentuée que la vulnérabilité à l’érosion. La disponibilité d’eau reflète notamment une situation assez favorable pour l’essentiel du pays. En effet, si l’on compare les différentes régions burundaises, il apparaît que la vulnérabilité à la sécheresse est la plus marquée dans le sud-est et le nord-est du pays. Par contre, le plateau central et l’ouest du Burundi sont moins vulnérables. Le nord-est est plus humide que le sud-est et la vulnérabilité du nord-est vient donc aussi de la sensibilité à la sécheresse plus élevée dans cette région.

Vulnérabilité au paludisme.

La grande partie du Burundi est très vulnérable au paludisme. Seules les régions de la crête, en effet les zones de plus haute altitude du pays, affichent une vulnérabilité moins élevée. Les régions les plus élevées ne sont pas du tout affectées par le paludisme du fait de températures trop bas. Cependant, les recherches montrent très nettement que le risque du paludisme gagne peu à peu les zones les plus élevées sur la crête.

Les petites structures affichant la forte vulnérabilité dans le nord et le centre sont dues à la couverture végétale qui joue un rôle important dans la propagation des moustiques et qui accroît la sensibilité au paludisme. La propagation des moustiques et en effet favorisée par les cours d’eau et plans d’eau, ainsi que les marais et la riziculture. Dans les provinces de Kirundo et Karuzi, la capacité d’adaptation est moins élevée, ce qui augmente la vulnérabilité totale de la population au paludisme. En outre, pour les projections, la vulnérabilité au paludisme ne cesse d’augmenter pour le Burundi.

Dans tous les cas, les chercheurs (et les centres de recherche notamment Eurac research) s’accordent à dire que si la répartition des précipitations reste incertaine, il est probable que le changement climatique entraîne également une accentuation des événements extrêmes (déficits ou excès pluviométriques).

Nouvelles technologies et datas en Afrique, moteurs ou freins du développement ?

L’information, au sens de donnée fiable (data), est une denrée indispensable à la réalisation des libertés individuelles

Sur le plan politique, elle permet aux citoyens d’évaluer l’action de leurs hommes d’Etat (progression du taux de chômage, du taux de croissance) pour les soutenir ou au contraire les destituer par le vote.

L’information est ainsi à la base de la notion de contre-pouvoir démocratique. Sur le plan social, elle permet aux gouvernements d’estimer les inégalités pour optimiser les politiques d’imposition ou de redistribution. Enfin, sur le plan économique, l’information s’avère déterminante à plusieurs titres :

  • comment, en effet, peut-on entreprendre dans un environnement peu ou mal connu ?
  • Comment investir dans des territoires pour lesquels on ne possède aucune donnée ?
  • Comment bâtir des stratégies économiques à partir de rien ?

« Les données fiables demeurent essentielles pour fixer les objectifs et les cibles, ainsi que l’évaluation de l’impact des projets », répond la Banque Africaine de Développement sur son site.

Dès lors, une question fondamentale se pose pour l’entrepreneur africain: où trouver cette information si précieuse ? Les acteurs de la production de données sont, dans les faits, diversifiés. En Afrique, ce sont en particulier les groupes privés qui se chargent de mener des études de terrain afin de produire l’information : entreprises d’intelligence économique, fondations indépendantes, ou cellules spécialisées au sein de grandes entreprises. L’existence de cette information privée est essentielle et, selon les cas, vient compenser ou compléter les données publiques produites par les gouvernements, dans l’optique d’orienter les décisions des entrepreneurs.

Notons que les gouvernements africains acceptent encore difficilement d’ouvrir leurs données à la société civile.

D’autant que peu de moyens sont consacrés à l’élaboration de données fiables et actualisées. Les déclarations, les promesses, la communication, sont préférées au vrai travail. Une initiative promue et soutenue par la Banque Africaine de Développement, la Banque Mondiale ou encore la World Wide Web Foundation tend à combler ce vide. La Banque Africaine de Développement a en effet lancé, dès 2012, une plateforme internet d’ « open data », c’est-à-dire un site web sur lequel des données sont accessibles gratuitement pour tous, sous la forme de graphiques, de tableaux statistiques ou de données chiffrées.

Cette plateforme, dénommée « Autoroute Africaine de l’Information » (http://africadata.org/), recense les sites web d’open data de chaque pays africain, pour offrir une lisibilité aisée de l’information. Elle possède par ailleurs sa propre équipe de chercheurs.

L’Afrique a tout intérêt à emprunter cette voie de l’ouverture, car la transparence de l’information stimule les activités économiques existantes et en attire de nouvelles – en favorisant par exemple les investissements en provenance de l’étranger.

Une question se pose néanmoins : quelle est la fiabilité de cette information ?

Si la fiabilité de l’information produite par des groupes privés est quasi-certifiée, car elle est un service économique réalisé par les entreprises pour les entreprises, elle a le désavantage de ne pas être accessible à l’ensemble des acteurs économiques ; à l’inverse, l’information publique est certes en partie plus accessible via les sites web d’open data, mais sa qualité n’est pas assurée, car elle est toujours sujette à des manipulations politiques. Un gouvernement peut en effet falsifier ses données à plusieurs fins : survaloriser son PIB pour attirer des investisseurs, cacher sa mauvaise santé budgétaire pour ne pas alarmer ses créanciers, etc.

Il est ainsi courant de voir des gouvernements annoncer un taux de croissance avant même qu’ils aient toutes les données nécessaires à la détermination de ce taux. Or, justement, la Banque Africaine de Développement, de même que la Banque mondiale, possèdent le défaut de trop souvent relayer ces chiffres et ces données publiques sans les vérifier.

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Il convient donc de pouvoir contrôler la fiabilité des informations produites par les gouvernements, de s’assurer que ces informations ne sont pas volontairement faussées. Trop nombreux sont encore les chercheurs africains qui se plaignent de politiciens trop enclins à falsifier voire à cacher les chiffres du chômage, par exemple. Le cas du gouvernement ivoirien, qui annonce des chiffres mirobolants de création d’entreprise, mais entrave toute étude portant sur la durée de vie de ces entreprises, confirme l’idée que les données publiques sont encore trop souvent politisées.

C’est à la société civile que doit revenir la tâche de contrôler ces données publiques. Les entreprises ont tout intérêt à faire front commun pour exiger la transparence des données publiques et dénoncer le manque d’informations crédibles. La presse doit se faire le relai de cette vigilance, et critiquer toute tentative de manipulation de l’information par le gouvernement. A long terme, il convient enfin que les gouvernements comprennent qu’ils ont eux-mêmes intérêt à ne pas produire de fausses données. En effet, la confiance est un élément primordial pour stimuler l’activité économique et attirer des investisseurs ; or, un gouvernement suspecté de produire de fausses données n’inspire pas cette confiance si précieuse, et détériore le climat des affaires.

En parallèle, soutenir une production diversifiée de données est une solution efficace pour compléter l’information officielle : l’exploitation du « Big Data », c’est-à-dire des données générées automatiquement et massivement par nos appareils électroniques (géolocalisation des appels, données de navigation sur internet) peut par exemple permettre aux entreprises de mieux cibler leur marché.

Cependant, l’exploitation de ce « Big Data » pose deux défis majeurs : d’une part, la formation d’une main d’œuvre africaine qualifiée capable de tirer parti de cette masse de données, c’est-à-dire de leur donner du sens pour qu’elles soient exploitables économiquement ; d’autre part, une généralisation de l’accès à Internet sur le continent africain, car nombreux y sont encore les pays dont moins de 5% de la population sont utilisateurs d’Internet (d’après les chiffres 2014 de la Banque Mondiale, et à titre d’exemples : 2,6% en Côte d’Ivoire, 4,4 % au Burkina Faso, 1,3% au Burundi, 2,2% en RDC, 1,9% en Ethiopie.).

Le chemin est certes tortueux mais incontournable si l’Afrique souhaite sortir de la sphère de la communication en avançant vers un progrès partagé.

Affaire POGAB : Comment les chinois ont pu faire annuler la décision prise en 2011?

11250006En 2011, la Cour de cassation avait prononcé un jugement en faveur de la partie libanaise qui, quelques mois plus tard, avait mis en œuvre son projet d’investissement. 4 ans après, cette même juridiction remet en cause son propre jugement d’où la question de savoir : « Comment les chinois ont pu faire annuler la décision prise en 2011? ».

Pour comprendre cette affaire, il faut remonter à 2009, voire 2008. Le tribunal de commerce de Lisieux (France) avait décidé en faveur des libanais. Ces derniers avaient simplement sollicité et obtenu la reconnaissance de ce jugement au Gabon, conformément aux articles 34 et 37 de la convention d’entraide judiciaire entre la France et le Gabon datant du 23 juillet 1963 pour faire appliquer l’exéquatur.

Un article paru sur gabonreview intitulé «Entorse à l’éthique au sein de l’appareil judiciaire » fait état d’une tentative de corruption, mieux de corruption carrément orchestrée par la partie libanaise au sein de la justice gabonaise.

Cet article souligne que : Dans la célèbre affaire opposant le franco-libanais Ghassan Bitar et le groupe chinois François Wu & Guohua Zhang qui se déclarent tous les deux propriétaires de l’entreprise Pogab, filiale gabonaise de l’entreprise française de contreplaqué Plysorol, le premier cité vient de prendre avantage sur son adversaire : il s’est fait recevoir par le président de la Cour d’appel de Libreville. «D’importants pots de vins ont été versés et la messe est désormais dite».

11250005La même source qui dit détenir ces informations d’une source des services de renseignements poursuit : Dans l’interminable feuilleton judiciaire pour le contrôle de l’entreprise Pogab, le président de la Cour d’Appel a reçu beaucoup d’argent en vue d’en renverser le verdict. Haro sur les ripoux du système judiciaire gabonais.

A lecture de l’évolution de cette affaire depuis 2009, l’on est en droit de se poser quelques questions dont la plus importante est de savoir : comment les chinois ont pu faire annuler la décision prise en 2011? Entre chinois et libanais qui a intérêt de corrompre qui ?

En se saisissant, de cette affaire, en vue de sauver les emplois de plusieurs gabonais dont près de 200 de la scierie John Bitar qui paient les pots cassés du litige de Pogab à cause du fait qu’ils partagent tous le même cadre de travail, cette structure a dénoncé une mascarade incompréhensible.

11250004Yvon Martial Ntzantzi Miyagou a estimé, devant la presse le 27 juin 2015, que le chômage technique ou partiel proposé par les dirigeants de Pogab, la filiale gabonaise de Plysorol, qui ramène à 30 % le salaire des employés ne serait lié qu’à la cessation d’activités depuis deux mois, du fait de l’épuisement du stock de grumes. «Pourquoi le Code du Travail n’est-il pas appliqué dans sa rigueur ? Y aurait-il eu concussion et forte corruption autour de cette affaire au point que ni les responsables ministériels, ni les instances de l’ordre judiciaire non seulement rentrent dans la mutité mais, bien plus, offrent un mutisme hermétique», s’est interrogé le Coordinateur général du Haut conseil des acteurs non Etatiques du Gabon (HCANEG).

En soulignant les raisons pouvant conduire à un chômage technique décrite dans l’article 59 de la Loi 3/94 portant Code du Travail en République gabonaise, le HCANEG s’interroge : «Comment une entreprise dont les employés n’exercent pas car ne pouvant accéder à leurs postes de travail, peut-elle déclarer chômage technique ? Quelle est l’autorité qui en a fait la demande ? Est-elle compétente ? Si non qui a négocié les salaires avec les entreprises quand nous savons que cette société est dans une phase très litigeuse ? Qui joue les marionnettes à la présidence de la République ? Les ramifications vont-elles jusqu’au niveau de l’Ordre Judiciaire ? Qui auto107351995rise les paiements ? Le procureur de la République est-elle saisie ?», autant de questions sans réponses auxquelles le HCANEG invite les autorités compétentes à répondre.

Dans cet imbroglio, certains employés de la scierie John Bitar, une structure créée et gérée par la partie libanaise, auraient reçus un mois de salaire payés par les chinois avant le propriétaire libanais ne règle les autres mois.

Le HCANEG qui demande à ce que la loi soit appliquée dans toute sa rigueur et sans ingérence ni pressions invite la presse à faire preuve de retenue en laissant la justice faire son travail en toute impartialité.

IA / NN/FM/15

 

Global Conférence 2015, rendez-vous à Chantilly pour les acteurs de la rupture

Global Conférence 2015 – 10eme édition, tous acteurs de la rupture

C’est donc à Chantilly dans un domaine réputé mondialement pour la préservation de l’environnement avec l’institut de France que se tient le Global Conférence 2015 le 6, 7 et 8 Juillet 2015 .

Thierry Barbaut pour Info Afrique représentera une partie des médias « Afrique » afin de porter au plus haut la voie des 54 pays du plus grand continent du monde. Et si l’Afrique devient, comme cela se confirme, la locomotive de la croissance mondiale, le climat devient un des plus grand enjeux au monde. Et le traité de libre échange économique des 26 pays d’Afrique de l’est en est déjà une démonstration, une nouvelles Afrique émerge, et elle optimise l’énergie renouvelable avec le biocombustible, l’hydroélectrique et le solaire…

L’Afrique et le monde doivent impérativement se mobiliser pour mettre en avant les milliers d’initiatives porteuses pour améliorer les conditions de vies des millions de réfugiés pris au piège du réchauffement climatique, indique Mireille Modoi, consultante pour l’agence Strategie Afrique

Une conférence en marge de la COOP21 qui se tiendra en fin d’année à Paris avec l’ensemble des pays responsabilisé autour de l’enjeu climatique.

L’Afrique dispose de réserves énergétiques abondantes et les défis climatiques actuels lui offrent l’occasion de changer la donne. Le nouveau rapport de l’Africa Progress Panel, « Energie, population et planète : saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique », montre que l’Afrique n’a pas à choisir entre la croissance économique et un développement à faible émission de carbone.
Au contraire, elle peut concilier les deux et devenir leader de la révolution des énergies dites « propres ». En privilégiant l’accès universel à l’électricité et en intensifiant les investissements dans les énergies renouvelables, les pays africains éviteraient un développement basé sur les énergies fossiles et parviendraient à réduire la pauvreté.

globalconference2015

Jean-Louis Borloo, mais aussi les grands présidents des groupes industriels en Afrique comme, Vincent Bolloré seront présents, mais aussi bien sur les responsables Africain, des entreprises, des médias, des ONG et bien sur les femmes qui représenteront une nouvelles foi la force vive et économique de l’Afrique.

Les enjeux sont énormes et le panel d’invité aussi, alors nous vous tiendrons informé en live des interventions sur Twitter, Facebook et bien sur Info Afrique.

Le site Internet de Global Conférence 2015

Le Google Doc du programme

Thierry Barbaut

Des chances égales pour les enfants Africains: le rapport de la Banque Mondiale

Crédits photos: © Thierry Barbaut - Info Afrique

La Banque Mondiale présentait le rapport « Do African Children Have an Equal Chance? « 

Thierry Barbaut était à la Banque mondiale pour décrypter le rapport.

L’Afrique et son milliard d’habitant représente un des plus grand aspect démographique mondial,  l’enfance et l’éducation est au cœur du défi de plus grand continent du monde. Quels sont les perspectives d’éducation au sein de ce continent et quelles disparités entre les 54 pays ?

La Banque Mondiale avec son étude présentait un focus intéressant sue ces aspects prépondérant dans la démographie mondiale.

Quel a été l’impact de la forte croissance économique africaine du point de vue de l’accès à l’éducation, à la santé et aux infrastructures ? Le rapport analyse l’évolution de ces opportunités  au cours des années 2000 dans 20 pays de la région. Il montre également les progrès réalisés ainsi que la réduction des écarts entre pays.

Ana Revenga, Directrice principale du pôle Réduction de la pauvreté et des Inégalités de la Banque mondiale, ainsi qu’Andrew Dabalen et Ambar Narayan, auteurs du rapport, présentait les données et leurs conclusions sur les opportunités des enfants en Afrique subsaharienne.

Anne-Marie Descotes, Directrice générale de la Mondialisation au MAE et Daniel Kamelgarn, Directeur de Cabinet de Lionel Zinsou, Fondation Afrique-France, ouvrait la session.

Consulter le rapport de la Banque Mondiale: « Do African Children Have an Equal Chance? « 

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De meilleures chances pour les enfants d’Afrique ?

L’Afrique subsaharienne suscite actuellement une vague d’intérêt remarquable. Les observateurs soulignent notamment que la croissance africaine a redémarré et qu’elle affiche une progression parmi les plus soutenues de l’histoire économique récente du continent. On constate aussi que les jeunes démocraties se fortifient et que, malgré la montée des conflits asymétriques orchestrés par les réseaux terroristes, la guerre à grande échelle recule. Le moment est donc opportun pour se demander si ces évolutions annoncent un avenir meilleur pour les enfants d’Afrique.

Tel est l’objet de notre récent rapport (a) qui analyse les chances offertes aux enfants sur la période 1998-2008 dans 20 pays qui rassemblent 70 % de la population de l’Afrique subsaharienne.

Le terme « chances » désigne les biens et services élémentaires minimaux qui favorisent le capital humain de demain, soit directement (via l’éducation, la vaccination et la nutrition), soit indirectement (via les infrastructures d’accès à l’eau potable, à des installations sanitaires suffisantes, à l’électricité, etc.).

Crédits photos: © Thierry Barbaut - Info Afrique
Crédits photos: © Thierry Barbaut – Info Afrique

Le principal indicateur que nous utilisons pour mesurer les progrès est l’indice d’égalité des chances (HOI) (a), qui évalue dans quelle mesure une société assure à tous l’accès aux chances, indépendamment des  « circonstances personnelles » caractéristiques des différents groupes de population (richesse, race, origine ethnique, etc.) (voir Barros et al, 2008). Nous avons choisi cet indicateur, car c’est aujourd’hui l’un des outils les plus utilisés pour mettre en action l’idée forte selon laquelle l’avenir d’une personne ne devrait pas être déterminé par ses « circonstances personnelles » à la naissance, comme le sexe, le lieu d’habitation ou le contexte familial et social. Au contraire, cet avenir devrait dépendre des actions de la personne et de ses aptitudes innées. Lire la suite…

Thierry Barbaut

 

Posez le pied sur l’île la plus vieille du monde avec Street View

Madagascar dans Google Street View !

Depuis près de 88 millions d’années, l’île de Madagascar se dresse au large de la côte sud-ouest de l’Afrique. Des forêts peuplées de lémuriens de l’intérieur des terres jusqu’aux écosystèmes de mangroves le long de la côte, l’île abrite l’un des écosystèmes les plus exceptionnels et fragiles de la planète.

La majeure partie de sa flore et de sa faune est restée intacte au fil des siècles. Aujourd’hui, pour la première fois, via le partenariat entre notre programme de Prêt de Trekker et l’ONG Blue Ventures, vous pouvez vous offrir un voyage virtuel à Madagascar avec Street View dans Google Maps.

En vous promenant le long des avenues de l’ouest de Madagascar, vous pourrez admirer une allée de baobabs. Se détachant sur le bleu du ciel, ces arbres étonnants semblent comme inachevés, avec leurs troncs épais et leurs maigres frondaisons.

Madagascar dans Google Street View !
Madagascar dans Google Street View !

Pour une vue aérienne de l’île, placez-vous au bord de la falaise du Karambony. Explorant le vaste paysage sauvage, vous pourrez découvrir la diversité des univers présents sur l’île — des sommets des hautes montagnes aux fleuves terminant leur course dans l’Océan Indien.

Mais la profusion de merveilleux paysages ne doit pas occulter le fait que Madagascar doit faire face à de vrais défis. Outre les problèmes liés au changement climatique et à la surpêche, Madagascar se bat pour trouver le bon équilibre entre croissance et préservation de ses richesses. Pour faire connaître ses efforts de préservation, Blue Ventures a rassemblé des photos de quelques-uns des sites protégés de l’île. Vous pouvez ainsi découvrir les écosystèmes de mangroves le long de la côte nord, ou bien emprunter une pirogue à 40 km sur le canal du Mozambique pour explorer l’archipel des îles Barren, la plus grande aire marine protégée par la communauté de l’Océan Indien.

Que vous souhaitiez explorer les terres sauvages de l’île ou glisser en pirogue le long de la rivière Sambirano, nous vous invitons à explorer virtuellement la spectaculaire biodiversité de Madagascar sur Google Maps, avec une résolution fine n’omettant aucun détail.

Et si cette promenade sur Street View vous a donné envie de vous restaurer sur l’île la plus ancienne du monde, faites un détour par le Camp Catta, où le paradis vous attend sous un arc-en-ciel.

Publié par Alex Starns, Directeur Programme technique Street View

4,5 milliards d’euros d’investissement pour Rocket Internet

Pour ceux qui ne connaissent pas encore Rocket Internet l’entreprise Allemande est devenue leader du e-commerce en Afrique avec le succès de Jumia et tout particulièrement au Nigéria !

Rocket Internet détient Africa Internet Group (AIG) en partenariat économique avec MTN et Millicom International Cellular qui sont parmi les groupes télécoms les plus puissants au monde. Rocket Internet est propriétaire des sites e-commerce Carmudi, Lamudi Hellofood, Kaymu, Jovago ou encore Jumia.

« N’importe quel nouveau capital pourrait être utilisé pour investir dans de nouvelles compagnies, accroître les actions dans les entreprises déjà existantes, bâtir une plateforme technologique et réaliser des acquisitions ». Indique Peter Kimpel, le directeur financier de Rocket Internet

Rocket Internet ajoute un investissement de 4,5 milliards d’euros afin de développer son business.

Le 23 juin 2015, lors de la toute première assemblée générale annuelle, les actionnaires de l’entreprise lui ont donné leur accord pour qu’elle lève cette somme dans les cinq prochaines années. La société a aussi obtenu l’autorisation d’émettre des obligations convertibles de plus de 2 milliards d’euros d’ici juin 2020.

La compagnie qui détient déjà plus de 100 start-up à son actif, notamment Zalando, couve de gros plans d’expansion à travers l’Europe et l’Afrique. Mais elle a besoin d’argent pour concrétiser ses ambitions de grandeurs.

Ce n’est pas la première levée de fond pour Rocket Internet, en 2014, l’entreprise avait déjà levé 1,4 milliard d’euros sur le marché financier allemand et 588 millions d’euros quatre mois plus tard. Le montant du capital qu’il peut désormais lever serait équivalent au 2/3 de sa propre capitalisation, environ 6,4 milliards d’euros.

« Le e-commerce est porté par de nombreuses entreprises en Afrique dont Bolloré et le Groupe Casino avec Cdiscount, mais il reste dominé par l’Africa Internet Group et sa filiale Jumia. Cette croissance dans le e-commerce en Afrique s’explique par le manque d’offre de commerces traditionnels et de supermarchés et l’accroissement de la téléphonie mobile avec 700 millions de mobiles soit plus qu’aux Etats-Unis ou en Europe. »

« C’est maintenant un écosystème économique incroyablement puissant et favorable aux technologies en synergies avec les applications mobile comme le m-paiement ». Indique Thierry Barbaut de l’Agence Stratégie Afrique.

Les différents sites du groupe en Côte d’Ivoire:

Carmudi : http://www.carmudi.ci/
Lamudi : http://www.lamudi.ci/
Hellofood : http://www.hellofood.ci/
Kaymu : http://www.kaymu.ci/
Jovago : http://www.jovago.ci/
Jumia : http://www.jumia.ci/

 

Médias et terrorisme, dangers et impacts

C’est un des axes principal du manuel de l’armée de terre des États-Unis, « dans la guerre, l’information est la clé de la victoire ».

Chaque bon soldat sait que les guerres conventionnelles et non-conventionnelles sont menées sur plusieurs fronts. Aujourd’hui, pour aboutir à la victoire, il ne suffit pas de gagner des batailles importantes sur le terrain, mais il faut également gagner les cœurs et les esprits des gens dans les pays ou territoires de l’assaut. L’exploitation stratégique des informations est essentielle dans toute guerre ou bataille et peut influer sur le résultat final du conflit. Même les putschistes militaires savent que pour déloger un régime politique existant ils doivent d’abord saisir les stations de radiodiffusion nationales pour contrôler la circulation de l’information, attiser les émotions contre le régime et garder le soutien du peuple.

Les organisations terroristes ont mené des campagnes d’information (ou désinformation) comme moyen de transmettre leur idéologie extrémiste et d’instiller un maximum de peur dans les populations.

Les groupes terroristes comme Al-Shabaab utilisent à la fois les médias grand-public et les réseaux sociaux pour impulser de nouvelles attaques et façonner l’opinion publique. Bien que Al-Shabaab ait sensiblement perdu la guerre sur le terrain, après avoir été délogé par les Forces de défense du Kenya (KDF) d’une grande partie du territoire qu’ils détenaient dans le sud de la Somalie, les militants semblent gagner la guerre psychologique au Kenya.

Les groupes terroristes dans le monde et particulièrement en Afrique sont des experts en nouvelles technologies, réseaux sociaux, chaines vidéos, marketing viral et communication digitale, affirme Thierry Barbaut directeur de l’Agence Strategie Afrique

Le nouveau récit d’Al-Shabaab selon lequel le Kenya devrait retirer ses forces de la Somalie a été soutenu par des médias locaux qui mobilisent constamment des «experts» superficiels et l’opposition politique pour répandre la propagande de ces terroristes comme l’ultime panacée aux attaques terroristes répétées dans le pays. Ce que ces professionnels des médias et ces politiciens oublient est que Al-Shabaab capitalise sur la diffusion de la haine, la peur et l’indignation parmi les Kenyans ordinaires pour atteindre un objectif politique, le retrait de KDF de la Somalie. Et certains médias locaux, journalistes et politiciens sont pris au piège en exhortant le gouvernement à accéder aux demandes des terroristes.

Ils ne peuvent pas prospérer sans les médias. Ils adorent cette publicité qui permet de propager leur idéologie et leurs objectifs. L’exposition médiatique leur permet également de répandre la peur et le découragement parmi les victimes réelles et potentielles. La technologie a créé un espace virtuel sans limites et les médias sociaux qui ont donné aux organisations terroristes un moyen très utile et abordable pour répandre leur propagande, idéologie extrémiste, recruter de nouveaux adeptes et mobiliser des ressources.

Depuis novembre 2011, Al-Shabaab a créé et maintenu des comptes réels et fictifs dans les médias sociaux à cette fin. Les bloggeurs et les militants des médias sociaux font une  la propagande active. Les grands médias et les journalistes accrédités, aussi désireux de rivaliser avec les bloggeurs, sans le vouloir, relayent la même information au grand public qui la prennent invariablement pour une vérité évangélique. De même, la concurrence entre les maisons de presse locales pour obtenir et relayer les informations permettant de capter l’audience publique, booster leurs parts de marché et accroître leurs recettes, a donné à Al-Shabaab l’opportunité d’influencer l’opinion publique. En conséquence, Al-Shabaab devient de plus en plus impitoyable et expose sa cruauté pour attirer les médias et mobiliser l’attention et l’indignation.

Les professionnels des médias doivent se rendre compte que les terroristes sont prêts à tout faire pour les manipuler et les utiliser. Certains reporters peuvent être soudoyés et certains éditorialistes crédules manipulés pour chercher des informations à partir de blogs et de faux comptes exploités par des groupes terroristes. Outil rêvé de propagande. Le Secrétaire de Cabinet Joseph Nkaissery a censuré les médias locaux pour avoir diffusé à plusieurs reprises des chiffres exagérés sur le nombre de victimes de la récente attaque d’Al-Shabaab au Yumbis à Garissa County.

Les premiers scoops diffusés par certains médias et certains journalistes sur les évènements du 26 mai 2015 les ont montré comme des monstres prêts à tout pour répandre la guerre. Cette propagande reposait sur des sources peu fiables. Certains médias sont trop vulnérables à la manipulation par Al-Shabaab. A la recherche du scoop, ils ne se rendent pas compte qu’ils sont les principaux promoteurs des atrocités de ces groupes. Ces journalistes doivent se rappeler que Al-Shabaab est un groupe terroriste qui n’a aucune chance de vaincre sur le terrain le KDF ou les forces de l’Union africaine en Somalie. Raison pour laquelle la « crédibilité » du groupe ne repose que sur la guerre psychologique à travers la violence à l’égard des civils et sa volonté affichée de gagner de nouveaux territoires.

Collins Wanderi traduction AfricanExecutives

Le HCANEG sur la dette intérieure du Gabon et la situation de POGAB

Yvon Martial NTZANTZI MIYAGOU, Coordinateur Général du HCANEG
Yvon Martial NTZANTZI MIYAGOU, Coordinateur Général du HCANEG
Yvon Martial NTZANTZI MIYAGOU, Coordinateur Général du HCANEG

Le Haut Conseil des Acteurs Non Etatique du Gabon (HCANEG) par la voix de son Coordinateur Général, Yvon Martial NTZANTZI MIYAGOU est monté au créneau le samedi 27 juin 2015, pour encourager le gouvernement à épurer la dette intérieure à l’origine des faillites au sein de plusieurs entreprises installées sur le territoire national mais à réagir également sur la situation des 300 employés de la société forestière spécialisée dans le placage du bois, POGAB où la majorité des agents placés sous la direction des chinois crient au non respect du code de travail.

Depuis la décision du Président de la République qualifiée à l’époque de salutaire visant à interdire l’exportation de grumes en 2010, le constat dans les secteurs productifs est de plus en plus alarmant. Ce secteur, n’étant pas le seul, celui des pêches et d’aquaculture souffre le martyr au point d’avoir enregistré un record de Directeurs Généraux en un laps de temps. Que dire du secteur des BTP où les entreprises n’arrêtent pas de licencier, pour cause économique. Tout cela, sans aucune réaction des autorités, tout au contraire, tout semble aller pour le mieux et dans le meilleur des mondes. Dans le secteur éducatif, malgré le calme relatif, le Haut Conseil, s’appuyant sur les rapports des confédérations syndicales membres, note une menace de grève à nouveau, laquelle paralyserait définitivement l’école si les primes ne sont pas versées aux enseignants. Cela conditionne non seulement la remise des notes et bulletins, mais bien plus, l’organisation des examens et concours de fin d’années.

« Où en sont les annonces faites par le Gouvernement sur les réformes sectorielles, notamment dans la mise en place d’une Commission de lutte contre la délinquance financière ? Que dire de la forte corruption des Magistrats et Juges ? Car comment comprendre que malgré la surliquidité des banques, les entreprises mettent la clé sous le paillasson et les investisseurs se retirent un à un ? », s’interroge le coordinateur du HCANEG allusion faite aux deux mastodontes des BTP que sont : l’Homme d’Affaire italien « SANTULLO » et « BALOCHE ».

« Comment expliquer que ce dernier, si accoutumé aux us et coutumes du Gabon, siégeant aux plus hautes instances décisionnelles du pays, peut arriver avec tous les marchés et les réseaux de son côté, notamment la sphère présidentielle et celle non moins prestigieuse quoique discrète des cercles de pouvoir et d’influence qui hisse même les plus invisibles aux plus hautes instances visibles du pouvoir, n’arrive point à sauver SOCOBA ? Si dans le secteur des BTP, il est difficile à concevoir une telle banqueroute liée à la forte dette intérieure de l’Etat auprès des entreprises, il est plus que crucial de se poser la question de savoir si le Patronat et ses différents démembrements est encore efficace. Que dire de la Chambre de Commerce ? A qui le tour EGCA ou ENTRACO ? », s’étonne -t-il.

Plus loin que le secteur des BTP, l’exemple criard du secteur forestier où mal gouvernance forestière et délinquance judiciaire et surtout financière vient de sonner le glas d’un désordre juridictionnel.107351995
De quoi s’agit-il ? Il y a deux ans, les employés de POGAB se lamentaient déjà des conditions de travail imposées par les dirigeants de cette entreprise. Depuis lors, rien ne semble avoir changé pour eux, du moins, pas dans le sens qu’ils auraient souhaité.

«Ces dirigeants ne pensent qu’à leurs intérêts. Ils ont repris le groupe pour faire main basse sur les centaines de milliers d’hectares de forêt qu’il y a au Gabon. Il faut que nos autorités interviennent pour nous sauver». Deux ans après à quoi arrive-t-on », se lamente un agent sous le couvert de l’anonymat.

Une analyse du texte paru dans la presse souligne un chômage technique. Or, ce dernier n’est envisageable que pour permettre de faire face à des difficultés économiques passagères ou à des circonstances exceptionnelles. Mais la procédure décrite dans l’article 59 de la Loi 3/94 portant Code du Travail en République Gabonaise est très claire en la matière.

Or, que s’est-il passé ? Quelques agents interrogés ont confessé que le processus utilisé par les dirigeants, rimait plus avec un licenciement masqué qu’un chômage technique. D’ailleurs, voici certains propos élogieux d’un Délégué du Personnel: «Depuis deux mois, nous sommes en cessation d’activité, puisque notre stock de grumes s’est épuisé (…) C’est la raison pour laquelle on nous propose aujourd’hui un chômage technique à 30 % de notre salaire», «Comment peut-on vivre avec le salaire qu’ils nous proposent ?».

«Avant même le retrait de permis d’exploitation, nous avions fait des stocks de grumes qui pouvaient nous permettre de tenir jusqu’à la fin de l’année. Nous avons demandé au gouvernement la permission d’acheminer ces stocks ici, mais jusqu’à présent, c’est le mutisme».

Pourquoi une telle attitude du Ministère en charge des forêts ? Pourquoi le Code du Travail n’est-il pas appliqué dans sa rigueur ? Y aurait-il eu concussion et forte corruption autour de cette affaire comme pour celle de SANTULLO au point que ni les responsables ministériels, ni les instances de l’ordre judiciaire non seulement rentrent dans la mutité mais bien plus offrent un mutisme hermétique ? Qui tire les ficelles au niveau de l’Inspection du Travail ? Comment peut-on arriver à un chômage technique sans décliner le demandeur ? Comment une entreprise dont les employés n’exercent pas car ne pouvant accéder à leurs postes de travail, peut-elle déclarer «Chômage technique»? Quelle est l’autorité qui en a fait la demande ? Est-elle compétente ? Si non qui a négocié les salaires avec les entreprises quand nous savons que cette société est dans une phase très litigieuse? Qui joue les marionnettes à la Présidence de la République ? Les ramifications vont-elles jusqu’au niveau de l’Ordre Judiciaire ? Qui autorise les paiements ? Le Procureur de la République est-elle saisie de cette affaire tout aussi rocambolesque qu’énigmatique digne de Hitchcock ou Kafka ?

Que ferons ces 300 employés, pères et mères de famille, au moment où de fortes pénuries de carburant cumulées aux actions des Mairies sur les immatriculations des portières lesquelles alimentent une grogne générale sans cesse montante.

Le Haut Conseil des Acteurs Non Etatique du Gabon rappelle que les conditions de déclenchement d’un chômage technique sont les suivantes :
Pour contraindre ses salariés au chômage partiel, aussi appelé chômage
technique, une entreprise doit être motivée par l’un des critères
suivants selon l’article 59 ci-dessus cité:
•       conjoncture économique défavorable ;
•       difficultés d’approvisionnement (matière première, énergie) ;
•       sinistre ou intempérie ;
•       transformation, restructuration ou modernisation de l’entreprise.

Si l’un de ces critères est rempli, l’employeur devra alors adresser un courrier à l’autorité pour une demande d’allocation spécifique de chômage partiel dans laquelle doivent figurer :
•       les motifs de cette demande ;
•       la durée estimée de la baisse d’activité ;
•       le nombre d’employés concernés, ainsi que le nombre d’heures de
travail affectées ;
•       l’avis du comité d’entreprise ou du représentant du personnel.

L’administration aura 15 jours ouvrables pour répondre :
•       en cas de non réponse, le dispositif de chômage partiel est présumé validé;
•       en cas de réponse négative, le refus de l’administration doit être motivé.

Alors, où sont les réponses de l’administration de l’entreprise et de celle de l’Inspection du Travail ? Qui sont les signataires légaux? Qu’attend l’Ordre Judiciaire pour s’en saisir via l’Inspection du Travail ? Qui a négocié avec les partenaires sociaux ?

Le Haut Conseil des Acteurs Non Etatiques du Gabon, pense qu’au-delà de la procédure il nous recommandé en toute chose le bon sens, « le congé technique est toute suspension du contrat de travail décidée par l’employeur pour des raisons techniques ou conjoncturelles. Sa mise en œuvre reste subordonnée à l’avis préalable de l’Inspecteur du travail ».

Même si le Code du Travail est malheureusement muet en ce qui concerne la durée du congé technique et la rémunération:

Premièrement il faut s’entretenir avec les partenaires sociaux puis informer l’Inspection du travail pour fixer la durée du congé technique selon la gravité de la panne ou de la conjoncture. Qui a entrepris cette démarche ?

Deuxièmement, après l’obtention de l’accord de l’Inspection il faudrait convoquer à nouveau les partenaires sociaux pour leur faire état de la réponse de ladite institution puis négocier à payer 50% avec tous les autres éléments fixes du salaire.

Troisièmement, avec l’accord des partenaires sociaux, il faudrait payer l’intégralité du salaire sous la condition que les agents concernés par le chômage technique récupèrent les jours non travaillés une fois l’activité revenue à la normale.

Enfin, un protocole d’accord doit être signé par toutes les parties présentes (les partenaires sociaux, les représentants de l’employeur) afin d’éviter tout recours.

Le Haut Conseil des Acteurs Non Etatiques du Gabon (HCANEG), réaffirme sa ferme volonté d’évaluer cette situation sur le prisme des indicateurs de bonne gouvernance afin d’éviter qu’en plus de la délinquance financière, une délinquance administrative et judiciaire ne vienne ternir la renommée du Gabon, comme c’est le cas pour l’affaire SANTULLO. Le Haut Conseil des Acteurs Non Etatiques du Gabon s’insurge contre cela et demande aux hauts membres de l’administration des eaux et forêts et de la justice de prendre leurs responsabilités en même temps qu’il interpelle l’appareil judiciaire à se saisir de cette affaire pour sauver l’image du Gabon.

Dans le cas contraire, le HCANEG se réserve et après enquêtes de publier dans les médias nationaux et surtout internationaux les noms des hautes personnalités qui sont mêlées de près et de loin et qui tirent les ficelles dans l’ombre, car, « rien n’est voilé qui ne sera dévoilé au grand jour ».

Pour eux, le temps des messes de minuit est révolu : « Nous y reviendrons surtout avec l’organisation de la prochaine CAN 2017 en faisant une rétrospective du paiement des entreprises pendant la précédente CAN 2012, surtout que certaines entreprises et non des moindres citées ci-dessus sont concernées » a averti Yvon Martial  qui interpelle le Premier Ministre Chef du Gouvernement, les Présidents des Corps Constitués, notamment de l’Ordre Judiciaire à faire toute la lumière sur ces affaires qui dénotent un fort taux de corruption et de concussion.

« Le Peuple nous regarde et la Communauté internationale nous évalue à l’orée des élections présidentielles de 2016 », a-t-il conclu.

Info – Afrique : FM/GOB/NN/15

Art Africain, une « debele » Senoufo vendue 12 millions d’euros

Cette statue Senoufo à été vendue 12 millions d'euros, un record mondial
Cette statue Senoufo à été vendue 12 millions d'euros, un record mondial

Sotheby’s était en effervescence à New York. pour la première fois au monde un objet d’art Africain, une statue « Senoufo », passait la barre des 10 millions d’euros !

La pièce tant convoitée proviendrait de Côte d’Ivoire ou du Burkina faso, c’est une pièce d’art Senoufo, une statue féminine (Debele) et cette statue s’est permise un exploit, celui d’avoir dépassé la barre des 10 millions d’euros, pour terminer à 12 millions.

«C’est un objet trophée avec un pedigree parfait et une histoire mythique», expliquait l’expert et marchand de Bruxelles Bernard de Grunne.

Ce fut tout de même un long combat contre le marchand parisien Bernard Dulon qui abandonna la partie à 8,8 millions de dollars, la pièce a été adjugée téléphoniquement «peut-être pour un musée américain aussi prestigieux que le Kimbell art museum à Fort Worth au Texas,» expliquait Bernard de Grunne.

Cette statue Senoufo à été vendue 12 millions d'euros, un record mondial
Cette statue Senoufo à été vendue 12 millions d’euros, un record mondial

La statue Debele Senoufo avait appartenu à des collectionneurs aussi prestigieux que le psychiatre Werner Muensterberger et le conservateur William Rubin. Présentée sur les plus prestigieux musées du monde, du MoMA de New York à la fondation Beyeler à Bâle, cette statue Debele de style Sikasso était d’une incroyable modernité.

Il n’existe que cinq autres exemples de ce type de statue Senoufo Debele dans le monde. Cette pièce Senoufo a ainsi détrôné le record de 5,9 millions d’euros pour le masque «Ngil» Fang du Gabon. Une pièce tout aussi incroyablement belle en bois peint en kaolin, chef-d’œuvre de l’art Fang du XIXe siècle.

Maroc: objectif d’un million de voitures d’ici 2025 pour PSA et une stratégie Afrique

Les objectifs sont affichés pour le groupe PSA avec 1 million de voitures vendues d’ici 2025 !

Il faut bien sur revenir sur 2012 et l’ouverture à Tanger de l’usine Renault un évènement politico-industriel avec un focus économique énorme et une stratégie Afrique forte. Un des atouts de Renault c’est de vendre des milliers de voitures « made in Africa » avec des modèles adaptés et visant une clientèle jeune prête à s’endetter pour disposer d’un véhicule neuf ET Français.

La stratégie de PSA c’est avant tout de se développer et d’investir aux portes de l’Afrique, ainsi le Maroc est un excellent choix et hautement stratégique économiquement, le pays est stable et les relations diplomatique meilleures depuis 6 mois. C’est un cap en terme d’investissement vers l’Afrique pour un fleuron du savoir faire « made in France », indique Thierry Barbaut de l’agence Stratégie Afrique

Pour Peugeot et le groupe PSA la stratégie est bien sur de se développer au Maroc, de conquérir ce marché, historiquement dominé par Fiat depuis les années 90 car avant les véhicules étaient d’importation mais aussi et surtout de mettre cap sur l’Afrique, celle plus au Sud en testant ainsi son déploiement et sa production au Maroc.

Le groupe PSA espère aussi vendre ses modèles haut de gamme en Afrique comme la 508
Le groupe PSA espère aussi vendre ses modèles haut de gamme en Afrique comme la 508

 

PSA veut renouer avec l’Afrique et la croissance !

L’investissement sera de 557 millions d’euros en Afrique, sachant que 5 % de cette somme sera apportée par la Caisse de dépôt et de gestion du Maroc. Par ailleurs, le terrain de Kenitra est mis à disposition du constructeur, qui lancera les travaux de terrassement au début de 2016.

Thierry Barbaut évoque l’investissement de PSA au Maroc
et la stratégie Afrique de la marque française

La capacité de production initiale de ce site sera de 90 000 véhicules, le quart de celle de l’usine Renault de Tanger. En fonction de la demande, la production pourra être portée jusqu’à 200 000 véhicules, d’ici à 2023, espère le ministère de l’industrie marocain. Ce site accueillera également un atelier d’assemblage de moteurs, d’une capacité de 90 000 unités dans un premier temps, qui pourra aller ensuite jusqu’à 200 000 unités.

En tout, « ce sont 4 500 emplois directs et 20 000 emplois indirects qui devraient être créés », assure Moulay Hafid Elalamy, le ministre de l’industrie. Par ailleurs, 1 500 emplois d’ingénieurs et de techniciens seront créés à l’horizon 2023, notamment par des sous-traitants de PSA sur place.

Enfin, PSA entend s’approvisionner en composants et pièces à 60 % sur place à l’ouverture, puis faire progresser ce taux à 80 % à moyen terme. Et ce en profitant du tissu d’équipementiers qui s’est installé avec l’arrivée de Renault. « Avec deux constructeurs, de plus en plus d’équipementiers s’installeront, créant une taille critique et offrant des prix compétitifs », juge Carlos Tavares, le président du directoire de PSA.

 « Nous nous sommes donné pour ambition de vendre dans cette région un million de véhicules à l’horizon 2025, contre 200 000 attendus cette année, explique Carlos Tavares. Pour ce faire, nous devrons nous appuyer sur des sites de production au cœur des marchés, comme le Maroc, le Nigeria et peut-être demain l’Algérie. »

Magathe Ngokana,

Attentat meurtrier à Sousse en Tunisie, de nombreux morts

Les forces de l'ordre sur la plage de Sousse en Tunisie après l'attentat de l'hôtel Imperialm Marhaba
Les forces de l'ordre sur la plage de Sousse en Tunisie après l'attentat de l'hôtel Imperialm Marhaba

l’Imperialm Marhaba en Tunise à Sousse frappé par les tueurs

Il semble que le bilan s’alourdit avec plus de 38 morts en début d’après-midi à Sousse

« Des hommes armés on fait irruption dans l’hôtel de Sousse et sur la plage, ils étaient masqués et armés de Kalachnikovs, ils se sont mis à tirer au hasard sur les touristes ou les membres du personnel de l’hotel » indique David Rojani pour Info Afrique

Alerte Info Afrique: l’auteur de l’attentat est un étudiant Tunisien… Plus d’infos à venir

La Tunisie est visée par les Islamiste depuis les l’élection du président Beji Caid el Sebsi et le terrible attentat de Mars 2015 au musée Bardo ou 21 touristes étrangers ont été assassinés…

Le bilan dans l’après midi dans l’hôtel de Sousse serait de plus de 38 morts et 36 blessés.

4La situation semble stable et les assaillants interceptés par les forces de l’ordre. On ne connait pas actuellement le nombre d’attaquants mais il est clair qu’ils sont arrivés par la plage pour atteindre l’hôtel Imperialm Marhaba

Les forces de l'ordre sur la plage de Sousse en Tunisie après l'attentat de l'hôtel Imperialm Marhaba
Les forces de l’ordre sur la plage de Sousse en Tunisie après l’attentat de l’hôtel Imperialm Marhaba

Les forces de l’ordre et le ministre de l’intérieur Tunisien tiendront une conférence de presses avant 18h afin d’informer sur la situation de l’attentat de Sousse.

Thierry Barbaut

 

Attentat dans un hôtel touristique à Sousse en Tunisie

Un attentat meurtrier à eu lieu dans un hôtel touristique très fréquenté, l’Imperialm Marhaba en Tunise à Kantaoui (Sousse)

Le bilan serait déjà de plus de 32 morts et à ce stade on ignore les revendications mais des témoins dont un de nos correspondant indique:

« Des hommes armés on fait irruption dans l’hôtel de Sousse et sur la plage, ils étaient masqués et armés de Kalachnikovs, ils se sont mis à tirer au hasard sur les touristes ou les membres du personnel de l’hotel » indique David Rojani pour Info Afrique

La Tunisie est particulièrement visée par les Islamiste depuis les l’élection du président Beji Caid el Sebsi et son discours dur contre les islamistes visant l’intégrisme et le terrorisme.

Le bilan dans l’après midi dans l’hôtel de Sousse serait de plus de 30 morts et 29 blessés graves et notre correspondant Info Afrique indique que des échanges de tirs sont en cours entre forces de l’ordre et assaillants…

l'hôtel Imperialm Marhaba ou à eu lieu l'attentat en Tunisie
l’hôtel Imperialm Marhaba ou à eu lieu l’attentat en Tunisie

L’hôtel Imperialm Marhaba est situé à Sousse ou des milliers de touristes se retrouvent tous les étés.

Un attentat qui survient après celui qui avait fait 22 morts dont 21 touristes au Musée du Bardo en Mars.

Informations à suivre…

Thierry Barbaut

 

Afrique du Sud, l’école de codeurs « WeThinkCode » sur la base de 42 ouvrira en 2016

L’école de codeurs « WeThinkCode », sur le modèle réussit de 42 « born to code », ouvrira bien en Afrique du Sud.

C’est peut-être une révolution qui va se jouer en Afrique du Sud et dans les pays limitrophes avec WeThinkCode.

En effet l’éducation et l’informatique sont aujourd’hui deux aspects incontournable de la métamorphose du continent Africain. Et l’école 42 « Born to code » en est un bon exemple en France avec le succès qu’on lui connait. Alors avec un peut de projection il est possible d’imaginer le succès qu’elle pourrait avoir en Afrique !

« Avec plus de 200 millions d’habitants âgés de 15 à 24 ans, l’Afrique a la population la plus jeune au monde et constitue une source unique de talents inexploités, » indique Camille Agon qui a apporte le modèle 42 en Afrique du Sud. « Avec WeThinkCode, en partenariat avec 42, nous espérons sourcer ces génies du code, leur donner la chance de réaliser leur vocation et de contribuer au développement économique de l’Afrique. »


Camille Agon est associée a Arlène Mulder, anciennement chez RMB Investment Banking ainsi qu’a deux entrepreneurs sud-africains de l’informatique: Justinus Adriaanse et SYNAQ PDG Yossi Hasson.

La Dream Team de WeThinkCode
La Dream Team de WeThinkCode

L’objectif est clair dénicher et former les meilleurs de l’informatique pour leur proposer la meilleure carrière possible dans les meilleures entreprises, et le secteur est porteur puisque dans son dernier rapport Mc Kinsey affirme que le secteur informatique/NTIC en Afrique est un des plus porteur au monde…

Comment va fonctionner WeThinkCode ?

 Il n’y a aucun frais d’inscription ou de scolarité et la formation auront lieu sur une période de deux à trois ans.

Le projet est basé sur le succès du système 42 Born to Code en France, qui produit 1 000 professionnels de l’informatique qualifiés par an. WeThinkCode permettra aux étudiants sud-africains de se former immédiatement en informatique et de leur permettre de travailler dans de bonnes conditions. L’incubateur sera lancé en Mars 2016, 100 étudiants.

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A partir 2017, WeThinkCode visera à équiper 1.000 professionnels de l’informatique chaque année avec les compétences nécessaires pour commencer à travailler dans une entreprise après qu’ils se qualifient.

Il y aura un focus particulier sur les étudiants défavorisés qui ne peuvent pas se permettre de fréquenter des établissements de formation traditionnels. « La vraie révolution réside dans nos critères de sélection qui nous permettent de donner l’opportunité a des jeunes venant de tout milieux de démontrer leurs aptitudes de codage et de trouver leur voie », a expliqué Camille Agon.

Un système de parrainage est également mis en place avec les entreprises qui souhaiteraient suivre un ou plusieurs étudiants et bénéficier de l’acces a des programmeurs de talent pour des projets de développement a distance.

Si vous souhaitez parrainer ou investir dans un codeur a la hauteur de 7,000 Euros pour les trois ans, vous pouvez contacter Camille camille@wethinkcode.co.za

Focus sur les investissements directs étrangers en RDC

De plus en plus de projets d’investissements directs étrangers, notamment dans le secteur bancaire et financier, sont ajournés ou différés en République Démocratique du Congo depuis quelques mois.

Deux raisons majeures peuvent être mises en avant pour expliquer cet attentisme :

D’une part, les incertitudes qui pèsent sur la prochaine élection présidentielle, prévue en novembre 2016, calment les ardeurs de beaucoup d’acteurs de la finance internationale.

Outre le fait que le respect du calendrier électoral, établi par la commission nationale indépendante est régulièrement sujet à caution (pas moins de sept élections sont prévues sur un horizon d’un an…), c’est aussi la liste des prochains postulants qui, à 18 mois de cette échéance majeure pour le pays, reste encore méconnue et soulève donc beaucoup d’interrogations.

En particulier Joseph Kabila, le président actuel, figurera-t–il sur la liste des prochains prétendants à la magistrature suprême, en dépit d’une constitution de février 2006 qui lui interdit de briguer un troisième mandat consécutif ?

La question, sur toutes les lèvres à Kinshasa, demeure à ce jour sans réponse…

Par ailleurs, force est de constater que l’image que renvoie le pays en dehors de ses frontières, reste particulièrement altérée du fait :

– d’une carence en termes d’infrastructures publiques (moins de 5% des routes en RDC sont asphaltées, 9% de la population est raccordée à l’électricité…).

-d’une instabilité, qui s’estompe quelque peu, mais reste encore très présente en particulier dans la région du Kivu, à l’est du pays, et au nord du Katanga (près de 20% du territoire congolais seraient encore contrôlés par des groupes armés selon l’ONU).

– d’un climat des affaires qui demeure, selon la banque mondiale, totalement délétère (la RD Congo arrive en 183ème position au classement « doing business » de 2014).

Pourtant, des signaux très positifs, trop souvent négligés ou minorés par certains décideurs, ont été envoyés récemment par l’économie congolaise, et devraient inciter les groupes bancaires internationaux à investir massivement, et surtout dès à présent, dans un pays où le potentiel de développement est colossal, puisque 95% de la population n’est pas bancarisée et moins de 5% des deux millions et demi de micros, petites et moyennes entreprises (qui constituent le cœur du tissu économique local) n’ont pas accès aux financements bancaires.

Ainsi, certains évènements, dont l’importance ne peut pas être contestée, devraient encourager les investisseurs potentiels à prendre position, sans attendre, sur un marché congolais où la connaissance rapide du terrain et des spécificités locales restent un facteur clef de succès :

 

Le sursaut des autorités congolaises

Des mesures importantes ont enfin été mises en place par les autorités locales. Ainsi, la bancarisation de la paie des fonctionnaires, initiée en 2011, a conduit plus de 700 000 agents de l’état à percevoir, aujourd’hui, leurs salaires par voie bancaire, alors que seuls 2 500 d’entre eux percevaient leur rémunération par ce biais avant le démarrage d’un process à mettre incontestablement au crédit du gouvernement du premier ministre Augustin Matata Ponyo.

Par ailleurs, un important projet « d’inter bancarisation » est aujourd’hui piloté par la Banque centrale, avec l’appui et le concours financier de la banque mondiale. Bien entendu, un système monétique de paiement et de retrait par carte existe déjà en RDC, mais il n‘est pas encore interbancaire, et c’est bel et bien cela que l’organe de régulation local se propose de faire évoluer prochainement.

De plus, il convient de saluer les efforts réalisés par l’administration congolaise en termes de politique monétaire, puisque le principal taux directeur de la banque centrale a enregistré une baisse spectaculaire, passant de plus de 20% au début de l’année 2012, à 2% à ce jour.

 

L’arrivée prochaine du géant kenyan Equity bank

 

Adepte de la bancarisation de masse (Equity Bank est passé, en l’espace de dix ans, de 500 000 clients à plus de 9 millions), ce leader de la finance kenyane a annoncé très récemment sa prise de participation majoritaire, à hauteur de 79%, dans le capital de Procrédit (7ème banque de RD Congo en termes de total du bilan).

Ayant bâti en Afrique de l’est son succès commercial sur la proximité avec la population, Equity Bank va vraisemblablement  « changer la donne » au Congo, en dupliquant un modèle qui s’appuie, notamment, sur l’agency banking, véritable partenariat commercial permettant à tout détenteur de compte de réaliser ses principales opérations bancaires (dépôt et retrait de cash) chez un commerçant de proximité (superette, buraliste, épicier…).

Bien entendu, ce modèle d’organisation permet non seulement aux établissements financiers de minorer les coûts relatifs à la mise en place et à la gestion de réseaux d’agences, toujours très coûteux et très chronophages en Afrique subsaharienne, mais aussi de rapprocher le client de son point d’exploitation, dans des pays ou les densités bancaires sont presque dérisoires (une agence pour 200 000 habitants en RDC à date…).

Enfin, en ayant supprimé les minima de dépôt à l’ouverture de compte et toutes les restrictions liées à la fréquence et au montant des retraits, Equity bank a contribué à révolutionner le retail banking au Kenya et incitera, très probablement, les banques de RDC à faire preuve de davantage de dynamisme, de réactivité et d’ingéniosité en termes de conquête clientèle.

 

L’essor du secteur des télécommunications

 

Alors que moins de 300 000 lignes étaient ouvertes dans ce pays à la fin des années 90, le Congo en compte plus de 35 millions aujourd’hui (selon les dernières estimations de l’autorité de régulation des postes et télécommunication).

Avec un taux de pénétration en constante augmentation, la téléphonie mobile en RDC, et sa demi-douzaine d’opérateurs implantés localement, constitue incontestablement une source de développement considérable pour l’ensemble des services et produits financiers.

Ainsi, des partenariats innovants sont d’ores et déjà conclus, entre groupes bancaires et opérateurs locaux, afin de contribuer à l’inclusion financière des populations (à titre d’exemple, Airtel et UBA ont annoncé conjointement, en Mai dernier, le lancement de « libiki » le premier service de micro-crédit par téléphone en République démocratique du Congo).

Enfin, l’explosion de la téléphonie mobile donne aux établissements financiers l’opportunité d’améliorer leur communication opérationnelle, en mettant en place des « centres d’appels » destinés, non seulement à améliorer le service rendu à la clientèle en termes de disponibilité et de pédagogie, mais aussi à proposer des produits adaptés en vue de l’équipement ou de la fidélisation de leurs clients…certains acteurs locaux ont parfaitement intégrés cette dimension en mettant récemment en place l’organisation nécessaire.

 

Des banques locales qui commencent à innover

 

Dans un pays où sept congolais sur dix ont moins de 25 ans, il était fondamental que les établissements bancaires accordent une place considérable à l’innovation technologique et commercialisent de nouvelles applications dont la –jeune- population congolaise est de plus en plus friande.

« Pepele mobile », voici un exemple parmi les nouveaux services financiers à distance qui rythment, depuis quelques mois, l’actualité des banques de RD Congo.

Bien évidemment, ces dernières  cherchent à « surfer » sur l’essor du secteur des télécommunications local, en proposant à leur clientèle de réaliser l’ensemble de leur opérations courantes (consultation en temps réel de leurs soldes, retrait de cash via les DAB, transferts de fonds nationaux et à l’étranger) à partir de leur simple téléphone portable…

 

La libéralisation du secteur des assurances

 

Attendue depuis fort longtemps, la loi relative à la libéralisation du secteur des assurances, votée le 14 Janvier dernier et promulguée par le président de la république il y a quelques semaines, a mis un terme au monopole dont la Sonas (société détenu par l’état) bénéficiait depuis 1967, quant à la distribution des produits d’assurance en RD Congo.

Très concrètement, cette mesure, tant espérée au sein des milieux d’affaires du continent, ne manquera pas d’attirer sur le sol congolais les poids lourds de l’assurance africaine (Sahame, Sunu, Wafa, NSIA etc) dans un pays ou la souscription de contrat reste embryonnaire (moins de 20% des véhicules automobiles, en circulation au Katanga, sont assurés en dépit du caractère obligatoire de cette garantie).

Dès lors, comment ne pas imaginer le fantastique potentiel de synergies et d’opportunités commerciales que ne manquera pas de générer l’essor des activités de bancassurance, ayant contribué à l’augmentation substantielle du taux de bancarisation dans un certain nombre de pays africains (Maroc) ?

En conclusion, tous les acteurs de la finance internationale, qui décideront de franchir le pas congolais dès à présent, bénéficieront d’un avantage concurrentiel incontestable et prendront une position préférentielle dans le deuxième pays le plus vaste du continent et le troisième le plus peuplé d’Afrique subsaharienne, riche d’un marché de consommateurs aux perspectives incomparables et pouvant générer un retour sur investissement impressionnant !

Christian Kazumba pour Info Afrique

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Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...