L’énergie nucléaire en Afrique est déja implanté en Afrique du Sud avec une seule centrale qui fournit 5% de l’électricité du pays.
C’est donc maintenant au Nigeria que deux sites doivent être implantés. deux centrales nucléaires seront construites mais le secret demeure sur ou et quand ?
Que ce soit politique ou au sein de la société civile tout le monde s’accorde à dire que c’est un des plus grand besoin au Nigeria, l’électricité manque cruellement.
Productions et besoins
Avec presque 200 millions d’habitants, le Nigeria dispose de capacités électriques qui fluctuent entre 6 000 et un peu plus de 7 000 MW, selon la compagnie de transport d’électricité nigériane (TCN), avec 80 % de centrales électriques au gaz. Selon le World Energy Council, un rapport officiel publié par l’Agence internationale de l’Energie, environ 87 millions de Nigérians ne bénéficient actuellement pas d’une couverture électrique.
En terme de production, les capacités électriques de l’Afrique du Sud sont sept fois plus importantes pour une population au moins trois fois inférieure.
Quels coûts et quelles sources de financement des centrales nucléaires au Nigeria
Il faut entre 5 et 8 milliards d’euros pour une centrale affirme un proche de Rosatom.
Ce qui semble d’actualité c’est que le partenariat russe avec le Nigeria est établit et touche de nombreux secteur. Il est donc vraisemblable que le projet se jouera avec du financement de ces deux gigantesques pays…
Avec un portefeuille de 101,4 milliards de dollars en 2014, le Russe Rosatom poursuit sont développement à l’international après avoir signé l’an dernier des accords pour la construction de réacteurs en Hongrie, en Inde, en Iran et en Jordanie.
En Afrique, de nombreux pays connaissent actuellement de graves crises énergétiques : pour combler les déficits en électricité, plusieurs d’entre eux veulent se tourner vers le nucléaire.
Mais pour pouvoir profiter de cette énergie, ils devront composer avec de nombreuses difficultés.
En 2011, IPS (Inter Press Service) avait révélé le calendrier des pays d’Afrique souhaitant se doter de centrales nucléaires, en notant que de plus en plus de pays souhaitaient adopter cette solution.
La centrale nucléaire d’Afrique du Sud
La semaine dernière, le Ghana a annoncé, par l’intermédiaire de son ministre de l’Energie et du Pétrole, que « l’heure est venue d’envisager sérieusement le nucléaire ». D’après lui, la demande croissante en électricité nécessite même « des mesures accélérées pour se lancer dans cette production ». Pour satisfaire les besoins en électricité du pays, 4.000 MW nucléaires sont prévus pour 2018.
Pour le Nigeria, la demande en électricité conséquente (20.000 MW de besoins électriques évalués d’ici 100 ans) inquiète le gouvernement. D’après la commission nigériane de l’énergie atomique (Naec), 1.000 MW sont déjà prévus pour 2020.
Au Ghana et au Nigeria, des études sont en cours pour installer le nucléaire dans la production d’électricité. Cependant, aucun des deux n’est producteur d’uranium, la matière première indispensable au nucléaire.
En revanche, le Niger est un important producteur d’uranium (4% de la production mondiale), et le seul pays producteur de l’ouest Africain. Il a plaidé en 2012 pour une régionalisation du nucléaire, avec la construction de centrales où seraient impliqués les pays membres de la communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) soit 15 pays et 350 millions d’habitants.
Le Maghreb voudrait pouvoir se doter de plusieurs réacteurs nucléaires. Cependant, cette région connaît de nombreuses difficultés pour installer les centrales. Leur implantation au Nord du continent africain est en effet difficile en raison de nombreuses zones sismiques ou à risques, qui compromettent la sûreté nucléaire. La disponibilité des ressources nécessaires, comme l’eau ou l’uranium, fait également défaut.
Au Maroc, il est envisagé de construire deux réacteurs de 1.000 MW, pour une mise en service en 2022 et en 2024. Le projet date initialement de 1984, mais il a été reporté plusieurs fois.
En Algérie, la construction de deux réacteurs nucléaire est annoncée depuis 2008. Le projet a été ralenti en 2011, à cause de plusieurs difficultés. Mais aujourd’hui , le projet se concrétise puisque le gouvernement algérien a mis en place un institut du génie nucléaire chargé d’étudier les conditions de faisabilité de la première centrale nucléaire du pays. Le premier réacteur d’une puissance de 1.000 MW devrait être mis en route pour 2025, et le second pour 2030.
En Tunisie, ce sont deux réacteurs de 700 à 1000 MW qui sont envisagés pour 2024 et deux autres de même puissance pour 2030. Cependant, aucun site n’a encore été défini.
L’Afrique du Sud possède la première (et actuellement la seule) centrale nucléaire du continent, la centrale de Koeberg (photo). Pourtant, le pays a affiché son intention d’ouvrir une nouvelle centrale, afin d’atteindre les 9,6 GW de production d’énergie nucléaire d’ici 2030.
Cette nouvelle centrale permettrait de réduire la fréquence des nombreuses coupures d’électricité qui touchent les grandes villes sud-africaines.Ces coupures ralentissent également l’extraction minière sur laquelle l’économie sud-africaine repose en grande partie.
Actuellement l’unique centrale sud-africaine (et du continent), située au nord du Cap, permet de produire 5% de l’électricité du pays.
La première centrale solaire de grande taille de l’Afrique orientale a commencé à fournir de l’énergie en février 2015 au Rwanda. (Gigawatt Global)
Les grands enjeux qui doivent accompagner le développement économique de l’Afrique sont énergétiques, voici trois projets qui fonctionnent et sont de parfaits exemples de réussite
« Aujourd’hui en Afrique les grands groupes Européens tentent de renouer avec le développement de marchés d’états, c’est avec une initiative par et pour les Africains que ces projets peuvent devenirs des modèles », Thierry Barbaut, Stratégie Afrique
L’Afrique subsaharienne a besoin d’électricité, et une coalition comprenant plus de 100 partenaires du secteur privé, de gouvernements de pays hôtes et d’organisations multilatérales a entamé une collaboration visant à répondre à ces besoins après l’annonce par le président Obama de l’initiative Power Africa en juin 2013. La coordination du financement, des travaux d’ingénierie, des permis et des partenariats est compliquée, certes, mais certains projets fournissent déjà aux foyers africains un accès à l’éclairage, aux ordinateurs et aux informations.
Examinez ces photos des progrès des deux dernières années :
La première centrale solaire de grande taille de l’Afrique orientale a commencé à fournir de l’énergie en février 2015 au Rwanda. (Gigawatt Global)
Ce champ, le premier de ce genre en Afrique orientale, est censé fournir 8,5 mégawatts (MW) d’électricité. Gigawatt Global*, un partenaire de Power Africa, a dirigé le financement, la construction et le raccordement de cette installation qui a coûté près de 24 millions de dollars.
Comme l’a déclaré le co-fondateur et directeur de Gigawatt, Chaim Motzen, ce projet prouve la viabilité du financement et de la construction de champs de panneaux photovoltaïques à grande échelle en Afrique subsaharienne. « Nous espérons que ce champ solaire servira de catalyseur pour de nombreux autres projets d’énergie durables dans la région », a-t-il ajouté.
Ce champ solaire est censé approvisionner un réseau alimentant 15 000 foyers en électricité au Rwanda.
De l’énergie géothermique pour l’Éthiopie
L’Éthiopie est l’un des rares endroits du globe où la chaleur intense du cœur de la planète remonte à la surface. Les partenaires de Power Africa essaient de profiter de cette énergie géothermique pour alimenter environ 2 millions de foyers en électricité.
Rift Valley Geothermal, le gouvernement éthiopien et Reykjavik Geothermal sont les principaux partenaires du projet Corbetti Caldera Geothermal*. Le nom Reykjavik fait évidemment référence à la capitale de l’Islande, le leader mondial en développement de l’énergie géothermique.
Cette installation de 500 MW sera la plus grande centrale géothermique de l’Afrique. Selon le coordinateur de Power Africa, Andrew Herscowitz, en sus de la production potentielle, la manière dont les partenaires ont lancé et coordonné le projet pourrait permettre aux investisseurs du secteur énergétique de repérer un potentiel semblable ailleurs.
Biomasse au Kenya
Le mathenge (qu’on l’on appelle aussi prosopis) est devenu une espèce envahissante dans le comté de Baringo, au Kenya. À l’avenir, elle être utilisée pour l’éclairage grâce à la centrale électrique exploitant la biomasse que le partenaire de Power Africa, Cummins Cogeneration Kenya Limited*, est en train de construire.
La centrale convertira ces matières végétales en énergie à l’aide d’un procédé technologique de gazéification. Cummins souhaite alimenter plus de 12 000 foyers en électricité, une étape importante dans une région où 90 % de la population n’a pas accès à l’électricité.
L’utilisation de cet arbuste envahissant pour produire du combustible signifie que le projet CCKL transformera un fléau en ressource, tout en libérant des terres pour l’agriculture, ce qui permettra d’augmenter la production alimentaire.
Des gouvernements africains et le collectif « Africa Business Champions for Science » se sont engagés à verser 5 millions de dollars lors de la cérémonie de lancement organisée par S.E.M. Macky Sall, président du Sénégal.
10 000 bourses de doctorats seront octroyées en Afrique sur une période de dix ans, dans le cadre du programme « Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, en ingénierie et en technologie (PASET) » de la Banque mondiale.
La déclaration des pays fondateurs (l’Éthiopie, le Rwanda et le Sénégal) doit maintenant être signée par les Chefs d’État.
Un « Fonds régional de bourses d’études et d’innovation » pour l’Afrique a été lancé le 13 juin 2015. La cérémonie de lancement était présidée par le président de la République du Sénégal, S.E.M. Macky Sall, et des représentants des Chefs d’État de l’Éthiopie et du Rwanda. Le Fonds contribuera au programme « Partenariat pour le développement des compétences en sciences appliquées, en ingénierie et en technologie (PASET) » de la Banque mondiale, dont l’objectif est d’octroyer 10 000 bourses de doctorats sur une période de dix ans, afin de soutenir la recherche et l’innovation en matière de sciences appliquées, d’ingénierie et de technologie.
Les gouvernements africains participant ainsi qu’un nouveau collectif composé de personnalités éminentes du monde des affaires, l’« Africa Business Champions for Science », se sont engagés, lors du lancement, à réunir la somme de 5 millions de dollars. Le groupe « Africa Business Champions for Science » est présidé par le Docteur Álvaro Sobrinho, homme d’affaires angolais, également président de l’ONG Planet Earth Institute.
Des fonds supplémentaires vont désormais être mobilisés par les gouvernements africains, les chefs d’entreprise et d’autres partenaires de développement pour rendre le Fonds opérationnel d’ici juin 2016.
Cette initiative est dirigée par le Comité directeur du PASET, composé des ministres de l’enseignement supérieur et de la recherche sénégalais, rwandais et éthiopiens, de chefs d’entreprise, de représentants du monde universitaire et de la Banque mondiale. L’objectif général du PASET est d’accélérer la création d’une main-d’œuvre qualifiée et de grande qualité en Afrique afin de soutenir la transition socio-économique du continent. Le lancement du Fonds est le résultat des mesures adoptées lors des précédents forums du PASET organisés en Éthiopie (2013) et au Sénégal (2014), ainsi que d’un forum similaire sur l’enseignement supérieur, les sciences et les technologies, organisé au Rwanda en 2014.
« L’éducation en cohésion avec l’innovation et les entreprises est au cœur du nouveau dispositif de développement de l’Afrique, il faut également mettre en place un dispositif de contrôle afin que les filles soient intégrées d’une manière plus efficiente, elles sont aujourd’hui en moyenne 30% moins scolarisées que les garçons. »,indique Thierry Barbaut
S.E.M. Macky Sall, le président de la République du Sénégal, a accueilli l’événement à Johannesburg (Afrique du Sud), accompagné des personnalités suivantes :
Shiferaw Shigutie, ministre de l’Éducation, représentant S.E.M. le Premier ministre Desalegn de la République démocratique fédérale d’Éthiopie ; Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, représentant S.E.M. le Président Kagame de la République du Rwanda ; le Docteur Álvaro Sobrinho, représentant le groupe « African Business Champions for Science » ; et le Professeur Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de la République du Sénégal et présidente du Comité directeur du PASET.
Les Chefs d’État de ces trois gouvernements signeront maintenant une déclaration officielle.
Au mois de mars de cette année, pendant une semaine, la ville de Barcelone avait vibré au rythme du Mobile World Congress, l’un des plus gros salons qui se tiennent là-bas durant l’année.
Décideurs issus du monde du mobile, ministres, journalistes, startups et grands groupes s’est retrouvé en Espagne durant une semaine pour présenter leurs dernières innovations.
Samsung a mis tout le monde d’accord avec ces deux bêtes à course, Galaxy S6, mais également sa version edge équipée de bords incurvés, la firme coréenne a surpris les observateurs et les visiteurs. La sortie avait eu lieu le 10 avril 2015 en Europe, et si vous calculer bien, Samsung ne perd pas de temps, pour se lancer en RDC, à peu près 2 mois ont suffit pour lancer ces smartphones dernières générations. Samsung a compris, la RDC possède un marché rentable dans la vente des smartphones, a deux mois seulement du lancement de Galaxy, la marque s’invite dans le Shop Orange.
Galaxy S6 : un écran flexible incurvé des deux côtés
Finesse, élégance et puissance, cette dernière version de son smartphone vedette, Samsung reprend avec le grand luxe. Très légère et très solidement équipé, le Galaxy S6 se différencie des autres tout d’abord par son esthétique très élégant, avec un dos en verre et des petits rubans de métal qui donnent une grande impression de solidité. Comme ses anciens marque, il s’appuie toujours autour d’un écran de 5,1 pouces ; il affiche une image très fine et lumineuse, avec une définition hors normes de 2560*1440 pixels.
Ce smartphone s’adapte à la connexion 2G, 3G, 4G. Il possède un appareil photos de 16 mégapixels avec flasheur LED, un appareil photo frontale de 5 mégapixels et le stockage interne est de 32 Go. Côté des performances, c’est également un sans-faute; Android réagit au doigt et à l’œil. Le seul défaut, il ne prend pas en compte le lecteur de cartes mémoires (microSD).
En lisant les grands magazines high-tech (Actu Techno, 01 NET, Mobiles, Android Mobile et Tablettes), je peux vous affirmer que les deux model ne se différencient en rien en terme de performance et de caractéristique par rapport au smartphone Samsung lancé en Europe, ben après tout, on ne sait jamais le secret du capot, il peut être différent selon le pays ?
Les deux modeles ont les mêmes caractéristiques et sont déjà disponible dans toutes les boutiques Orange en RDC. Surtout ne restez pas muet, laissez de commentaire si vous avez déjà testé le nouveau smartphone Galaxy et l’équipe d’d’Info Afrique et de Afrique Technologie est là pour vous aider.
Le chanteur Tiken est Ivoirien, il avait déjà eu des problème d’entrée dans différents pays et avait même du quitter en pleine nuit Dakar suite à des menaces politiques le soir même d’un concert donné à Dakar.
C’est à présent la RDC qui l’expulse du territoire…
Le Chanteur ivoirien de reggae, Tiken Jah Fakoly vient d’être refoulé avec son équipe à l’aéroport de Kinshasa. Les autorités congolaises ne font plus dans la dentelle, visiblement.
Tiken Jah Fakoly indique sur sa page Facebook:
Comme à Goma le 15 février dernier, j’étais venu chanter la vie, chanter l’espoir Comme à Goma le 15 février dernier, j’ai voyagé longtemps pour venir vous voir Comme à Goma le 15 février dernier, je voulais danser avec vous, contribuer à la paix, parler d’amour avec vous Mais finalement ce sont nos larmes qui ont coulé Parce qu’ils n’ont pas voulu nous laisser entrer… Comme à Goma le 15 février dernier,
…
Et bien tant pis ! On dansera une autre fois ! En attendant nous sommes tous là, à vos côtés ! En attendant tant pis s’ils annulent nos visas, La musique n’a pas besoin de passeport pour voyager ! Peuple de RDC, on est ensemble continue de lutter !
Cette nuit, ils ont oublié : la vérité est comparable au soleil. On ne l’éteint pas avec une petite étincelle… Tiken Jah Fakoly
Le chanteur ivoirien Tiken Jah Fakoly a été refoulé avec 15 personnes de son équipe à son arrivée à l’aéroport de Kinshasa vendredi 19 juin au soir, indique Info Afrique. Aucun motif de son expulsion n’a été donné par les autorités congolaises.
L’artiste ivoirien était programmé pour chanter dimanche soir dans le cadre du festival Jazz kif.
Encore une fois l’horreur atteint son paroxysme et c’est à nouveau au Soudan du Sud ou les forces armées se livrent systématiquement à des atrocités envers les enfants
« Emasculations, viols, égorgement puis brulés vif, voila ce que subissent les enfants au Soudan du Sud, allons-nous attendre un énième degré supérieur dans l’horreur pour nous mobiliser ? »,répétait Thierry Barbaut lors d’une conférence Afrique Jeudi 18 juin 2015
Les forces armées qui s’affrontent au Soudan du Sud ont perpétré des crimes atroces contre des enfants : émasculations, viols, les ligotant parfois ensemble avant de leur trancher la gorge, ont rapporté les Nations unies.
« Des survivants ont raconté qu’on a laissé saigner à mort des garçons émasculés… que des filles d’à peine huit ans ont été violées collectivement puis assassinées »,a déclaré Anthony Lake, le directeur général de l’Unicef, l’agence de l’ONU pour l’enfance, dans un communiqué publié cette semaine.
« Des enfants ont été attachés ensemble avant que leurs agresseurs ne leur tranchent la gorge… d’autres ont été jetés dans des bâtiments en feu »,a-t-il ajouté.
Un enfant sud-soudanais déplacé par les combats à Malakal pleure alors qu’une infirmière le lave dans un centre de nutrition géré par Médecins sans frontières (MSF) à Kodok. Il souffre d’une grave malnutrition.
Des dizaines de milliers de personnes auraient été tuées au cours de la guerre civile qui déchire le Soudan du Sud depuis dix-huit mois, même s’il n’existe pas de bilan officiel. Au moins 129 enfants ont été tués le mois dernier dans l’Etat d’Unité, dans le nord du pays, théâtre des combats parmi les plus violents du confit, a ajouté l’Unicef.
Celui-ci a éclaté en décembre 2013, avec des combats au sein de l’armée sud-soudanaise, fracturée le long de lignes politico-ethniques par la rivalité à la tête du régime entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président Riek Machar.
Cette guerre a été caractérisée par des massacres ethniques attribuables aux deux camps, des viols et l’emploi d’enfants soldats dont des milliers ont été enlevés pour combattre.
« La violence contre les enfants au Soudan du Sud a atteint un nouveau sommet dans la brutalité »,a ajouté M. Lake.
« Des enfants sont aussi recrutés à un rythme alarmant dans les groupes armés des deux cotés – environ 13.000 ont été contraints de participer à ce conflit dont ils ne sont pas responsables », a ajouté M. Lake.
« Vous pouvez imaginer les séquelles physiques et psychologiques sur ces enfants – pas seulement celles liées à la violence qui leur a été infligée mais aussi la souffrance qu’ils ont dû infliger à d’autres ».
L’ONU a averti cette semaine que quelque 250.000 enfants risquaient de mourir de faim au Soudan du Sud, tandis que les deux-tiers des 12 millions d’habitants ont besoin d’aide et que 4,5 millions d’entre eux risquent de manquer gravement de nourriture.
« Au nom de l’Humanité et de la décence la plus élémentaire, cette violence contre les innocents doit cesser », a ajouté M. Lake.
La ville de Luanda, capitale de l’Angola est la ville la plus chère du monde pour les expatriés.
C’est un classement qui comprend 207 villes et scrute 200 paramètres.
«Les villes chinoises ont fait un bond dans le classement en raison du renforcement du yuan chinois et des prix élevés des biens à la consommation pour les expatriés», a expliqué dans le communiqué Nathalie Constantin-Métral, analyste chez Mercer
La domination des villes les plus chères est constituée majoritairement par les pays asiatiques et… Suisses
Pourquoi Luanda, en Angola, reste la ville la plus chère ?
Ce classemet est essentiellement du au coûts des produits importés, et au budget que doivent prévoir les expatriés pour leur sécurité, précise Mercer.
Ce classement est absolument déterminant dans les stratégies pour le entreprises qui souhaitent positionner leurs stratégies de développement dans les pays en croissance, comme plus de la moitié des pays d’Afrique qui affichent une croissance de plus de 6% avec une moyenne sur le continent de 4,5%.
L’étude de Mercer se base sur l’étude de 207 métropoles dont elle compare plus de 200 paramètres, comme le coût du transport, de la nourriture, de l’habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement.
Dans les dix premières villes du classement cinq sont asiatiques: Hong Kong (2e), Singapour (4e), Shanghai (6e), Pékin (7e) et Séoul (8e).
«Au moment où l’économie mondiale est de plus en plus interconnectée, 43% des organisations multinationales s’attendent à une augmentation de leur nombre de postes d’expatriés dans les deux prochaines années pour faire face à leurs besoins», indique Ilya Bonic, du cabinet Mercer, citée dans le communiqué.
AFRIKArchi est maintenant représenté dans près de 15 pays africains tels que l’Algérie, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Ethiopie, le Gabon, le Ghana, le Mali, le Maroc, le Rwanda, le Sénégal, le Togo, la Tunisie.
L’objectif d’AFRIKArchi est de soutenir et d’amplifier l’enseignement de l’Architecture, de l’Urbanisme, de la Construction en Afrique ainsi que de faire naître et diffuser une image positive et dynamique des matériaux locaux utilisés dans la construction en Afrique.
AFRIKArchi cherche à cultiver l’inspiration et la créativité chez les jeunes architectes, urbanistes et ingénieurs, et à donner à ces acteurs l’opportunité de découvrir et d’apprécier les multiples possibilités architecturales et techniques. Ceci afin de faire prendre conscience aux décideurs africains que les secteurs de l’architecture, de la planification urbaine et de la construction recèlent de potentialités et de débouchés très importants pour l’Afrique et son développement. Une réelle synergie entre tous les acteurs concernés, de près comme de loin.
PRESENTATION DU CONCOURS INTERNATIONAL ARCHIGENIEUR AFRIQUE
Ce concours est né de la volonté de soutenir et d’amplifier l’enseignement de l’Architecture, de l’Urbanisme, du Génie-Civil, du Design en Afrique, de faire naître et diffuser une image positive et dynamique des matériaux locaux africains utilisés dans la construction, de cultiver l’inspiration et la créativité, de donner aux acteurs des domaines précités l’opportunité de découvrir et d’apprécier les multiples possibilités architecturales et techniques.
L’ambition est d’encourager, stimuler et récompenser la créativité et l’inventivité des talents d’aujourd’hui et de demain, notamment ceux de l’Afrique.
Le concours nommé ARCHIGENIEUR AFRIQUE, cible particulièrement les jeunes architectes, urbanistes et ingénieurs. Il est ouvert aux étudiants inscrits dans des écoles et universités, ainsi qu’aux jeunes professionnels ayant moins de 35 ans.
Les candidats pourront participer seuls ou en équipe de quatre, maximum. Compte tenu des enjeux multiples dont regorge le concours, il s’annonce à nouveau un motif de fierté Africaine.
Le Comité d’Organisation du Concours ARCHIGENIEUR AFRIQUE est composé de professionnels travaillant dans des entreprises africaines et internationales. Issus pour la plupart des domaines de l’architecture, de l’urbanisme et du génie-civil, l’équipe regorge des compétences nécessaires pour mener à bien l’ensemble des enjeux et paramètres de ce concours.
PROGRAMME DU CONCOURS
Concevoir ou réhabiliter un espace public en milieu urbain en Afrique – voilà le thème de la troisième édition du Concours International ARCHIGNIEUR AFRIQUE.
Dans la continuité des deux précédentes éditions, portant alors sur le logement collectif puis le marché, il est proposé de développer un projet architectural et/ou urbain autour de la notion d’espace public. Ce thème revêt une dimension partagée de l’espace, qui devient alors propice à des usages variés, favorables à une meilleure qualité de vie en ville.
C’est l’occasion de penser des espaces qui permettent le développement d’une vie de quartier, des lieux d’échange, de convivialité, de lien social. Par cette thématique, il s’agit également d’ouvrir sur une variété de situations urbaines et d’échelles propices à une diversité d’interventions, prenant en compte les usages de l’espace, les flux, la maîtrise des ambiances, le rapport à la rue et aux bâtis environnants, la présence du végétal, le rapport au paysage. Il est ainsi proposé de créer ou repenser un espace qui peut aller d’une petite place de quartier, au croisement de quelques rues, à la question du rapport au paysage environnant d’une métropole africaine.
Nous proposons donc, à l’occasion de ce concours, d’identifier un espace public faisant preuve de dysfonctionnement ou manquant au sein d’un quartier, en développant un projet architectural et urbain ancré dans un contexte social, économique, politique, environnemental. L’accent devra ainsi être mis sur la caractéristique durable du projet, en mettant en avant l’usage de matériaux locaux et d’une énergie propre.
La conférence de presse et le lancement du concours sont prévus le Jeudi 8 Octobre 2015 à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine – Palais de Chaillot à Paris.
Les participants pourront s’inscrire à partir du 15 Août jusqu’au 30 Novembre 2015 directement sur notre site internet www.afrikarchi.com. Une seule et unique inscription est demandée par équipe.
Pour le rendu de projet, il sera requis la réalisation de plans de situation, de masse, de coupes et façades, de perspectives, de détails constructifs et tous autres documents permettant la compréhension du projet, tout en tenant compte du contexte, des matériaux, les codes couleur, de l’environnement et des critères écologiques.
Ajouté à ces documents, il sera également demandé aux équipes un texte dactylographié dans lequel ils justifieront leurs choix (localisation, site du projet, matériaux, …). Il sera aussi demandé aux participants de privilégier les matériaux locaux utilisés dans la construction en Afrique, notamment ceux utilisés dans le pays de localisation de leur projet.
Nous invitons les participants à consulter le règlement détaillé du concours, qui sera mis en ligne dès le lancement sur notre site www.afrikarchi.com.
Le concours AFRIKArchi: un évènnement porteur de talents
Un concours au service du développement, privilégiant les matériaux locaux utilisés dans la construction et le développement durable en Afrique.
Ce concours a également été initié dans le souci de cultiver auprès des acteurs concernés, l’excellence et la qualité, l’inspiration et la créativité, la découverte des multiples possibilités architecturales et techniques ainsi que l’utilisation de ressources locales telles que le bois, la terre, la paille, etc.
Il sera sélectionné après délibération, les trois premières équipes lauréates du concours, ainsi que plusieurs autres équipes dont les projets feront l’objet d’une exposition internationale qui débutera en Mars 2016. Cette exposition aura lieu dans de nombreux pays dans le monde. Les équipes gagnantes bénéficieront de plusieurs types de lots :
– 1er Prix : 2 000 €
– 2e Prix : 1 500 €
– 3e Prix : 1 000 €
A ces prix s’ajouteront d’autres lots en nature. Des mentions seront aussi attribuées aux projets méritants.
Les projets sélectionnés pour l’exposition seront aussi mis en avant sur notre site internet, blog, page et profil Facebook, et auprès de tous nos partenaires de médias.
Le 1er Prix Lauréat du concours pourrait être réalisé, en collaboration avec l’équipe gagnante ainsi que les autorités locales du site où le projet serait proposé.
L’objectif est également d’offrir aux participants des chances de recrutements, de formations et de stages dans des grandes universités, écoles, entreprises nationales et internationales.
Avec ses richesses, ses ouvertures sur l’occident, ses multiples formes architecturales et techniques ancestrales et modernes, ses nombreux atouts qui constituent de multiples attraits, l’Afrique aspire aujourd’hui à un développement rapide et durable. Ce concours est aujourd’hui un projet qui va significativement contribuer à ce développement en favorisant le renforcement des liens de coopération entre les pays africains et le reste du monde. Cela pourrait aboutir sur des signatures de partenariat et passerelles entre écoles, universités et entreprises d’Afrique et d’ailleurs.
La grande importance et le privilège donné aux matériaux locaux ainsi que la dimension environnementale, permettra davantage aux participants de mieux connaître les matériaux existants dans leurs pays et d’amplifier des recherches sur diverses possibilités architecturales et techniques.
C’est une nouvelle Afrique qui émerge avec un traité de libre-échange qui réunit 26 pays, 700 millions d’habitants soit 900 milliards d’euros de PIB !
Certains imaginent les Etats unis d’Afrique, d’autres un système de fédération ou de regroupement. C’est un fait ce traité signé en Egypte réunit aujourd’hui une super puissance Africaine en terme d’échange commerciaux et de circulation de marchandises.
« Plusieurs objectifs concrets dans cet historique traité de libre-échange: stopper le protectionnisme, améliorer les barrières douanières et développer le commerce de 30%, des enjeux colossaux, un juste retour des choses pour cette partie de l’Afrique qui a largement prouvé son dynamisme ces 10 dernières années »indique Thierry Barbaut
L’Egypte par exemple qui à elle seule représente le pays le plus connecté d’Afrique avec plus de 37 millions d’internautes, le record en Afrique et le 18éme au rang mondial. Et l’Egypte encore avec le nouveau Canal de Suezqui sera inauguré le 6 Aout !
L’Egypte au cœur du traité de libre-échange historique
Retour sur la signature du traité de libre-échange pour 26 pays d’Afrique
Le nouveau traité de libre-échange englobe les pays du Marché commun des États d’Afrique australe et de l’Est (Comesa), de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), soit plus de 625 millions d’habitants et plus de 1 000 milliards de dollars de PIB (900 milliards d’euros).
Le traité a été signé lors d’un sommet à Charm el-Cheikh, station balnéaire sur la mer Rouge, par le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, le président du Zimbabwe Robert Mugabe, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn et le vice-président tanzanien Mohammed Gharib Bilal.
Un des pays affiche une croissance record… l’Ethiopie
En effet l’Ethiopie espère profiter de ce marché commun africain pour devenir un exportateur de sucre, de textiles ou encore de chaussures dont les usines se développent rapidement.
L’Ethiopie fait déjà partie des pays les plus dynamiques en Afrique de l’Est. Grâce à des investissements massifs, Addis Abeba a affiché une très forte croissante ces cinq dernières années : plus de 10 % par an, la plus forte du continent. Mais depuis un an, cette croissance est en train de fléchir et reste sous la barre des 7 %.
Le président Idriss Déby Itno face à une vague d'attentats historique au Tchad
Ndjamena attaqué par Boko Haram, plus de 130 blessés et 28 morts dont 4 assaillants
Des attaques utilisant le même procédé que lors des assauts au Nigeria: des hommes lourdement armés en moto attaquent des bâtiments et meurent lors des combats. Les assaillants seraient tous morts.
Boko Haram
Boko Haram frappe le Tchad en représailles des interventions armés au Nigeria
Shekkau le leader du groupe Boko Haram avait prévenu que tous les pays qui participerait aux opérations sur le territoires nigérian serait immédiatement attaqués. C’est dans cette logique de terreur que le groupe terroriste à donc attaqué la ville de Ndjamena. Les pays entrés en conflits avec Boko Haram dans une nouvelle coalition se trouve donc pris pour cible.
Le nouveau président avait pourtant évoqué que Boko Haram serait rapidement anéanti… C’est l’inverse qui se produit puisque le groupe reprend à présent du terrain surtout sur la partie nord Cameroun, et semble-t’il… Au Tchad…
Terrorisme et attentats Boko haram et Shekkau
La stratégie de terreur de Boko Haram fonctionne hélas parfaitement, en effet le groupe terroriste n’est pas capable d’attaquer le Tchad ou une ville, mais il est rodé aux exercices de terreurs et pilote parfaitement les médias.
Shekkau ne tardera pas à revendiquer son attaque, le tout en défiant les autres pays. Espérons que cela n’aura pas l’effet escompté: faire battre en retraite ceux qui attaquent le groupe terroriste.
Boko Haram ne recule devant rien comme le montre les 1 500 enfants Camerounais retenus en esclaves et utilisés comme boucliers humains lors des combats les plus violents aux frontières du Tchad, du Niger et du Cameroun…
Réaction de la Francophonie aux attentats au Tchad
La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean, condamne avec la plus grande fermeté le double attentat, commis ce lundi 15 juin dans la capitale tchadienne, qui a causé la mort de plusieurs dizaines de personnes et qui a fait de nombreux blessés.
« Je condamne vigoureusement les attaques qui ont eu lieu aujourd’hui contre le commissariat général et l’école de police de N’Djamena. Je tiens aussi, à exprimer aux autorités tchadiennes le soutien entier de la Communauté francophone dans ce combat contre la terreur » a déclaré Michaëlle Jean qui rappelle que « c’est parce que le terrorisme est un mal absolu qui n’épargne personne qu’il faut le combattre de toutes ses forces ».
La Secrétaire générale présente ses condoléances aux familles, aux proches des victimes ainsi qu’au gouvernement tchadien.
Pour rappel, les chefs d’Etat et de gouvernement réunis à Dakar les 29 et 30 novembre 2014 ont adopté une résolution condamnant sans réserve le terrorisme sous toutes ses formes et dans toutes ses manifestations.
Le bilan est déjà très lourd à N’djamena avec plus de 130 blessés et 28 morts.
Rien ne laissait présager une telle attaque en ce début de semaine, la capitale N’djamena se réveillait tranquillement. Ce fut ensuite plusieurs explosions touchant d’abord l’école de la police centrale puis un bâtiment administratif et ensuite un immeuble de la sureté nationale.
Des attaques utilisant le même procédé que lors des assauts au Nigeria: des hommes lourdement armés en moto attaquent des bâtiments et meurent lors des combats. Les assaillants seraient tous morts.
Boko Haram frappe le Tchad en représailles des interventions armés au Nigeria
Shekkau le leader du groupe Boko Haram avait prévenu que tous les pays qui participerait aux opérations sur le territoires nigérian serait immédiatement attaqués. C’est dans cette logique de terreur que le groupe terroriste à donc attaqué la ville de N’djamena. Les pays entrés en conflits avec Boko Haram dans une nouvelle coalition se trouve donc pris pour cible.
Le nouveau président avait pourtant évoqué que Boko Haram serait rapidement anéanti… C’est l’inverse qui se produit puisque le groupe reprend à présent du terrain surtout sur la partie nord Cameroun, et semble-t’il… Au Tchad…
Opération terreur pour Boko haram et Shekkau
La stratégie de terreur de Boko Haram fonctionne hélas parfaitement, en effet le groupe terroriste n’est pas capable d’attaquer le Tchad ou une ville, mais il est rodé aux exercices de terreurs et pilote parfaitement les médias.
Shekkau ne tardera pas à revendiquer son attaque, le tout en défiant les autres pays. Espérons que cela n’aura pas l’effet escompté: faire battre en retraite ceux qui attaquent le groupe terroriste.
Boko Haram ne recule devant rien comme le montre les 1 500 enfants Camerounais retenus en esclaves et utilisés comme boucliers humains lors des combats les plus violents aux frontières du Tchad, du Niger et du Cameroun…
Plusieurs attentas dans la capitale du Tchad Ndjamena ce lundi
130 morts, 25 blessés et 4 assaillants morts – La marque de Boko Hara se précise –
L’école de police visée ainsi que la sécurité publique, des attaques d’hommes armés sur des motos, cela ressemble fort au style du groupe terroriste Boko Haram, indique Thierry Barbaut en lien avec son correspondant Info Afrique de Ndjamena
Il s’agirait d’attaques « Kamikazes », de nombreuses explosions se sont fait entendre ce matin à Ndjamena la capitale du Tchad, ces attentats sont confirmés par les autorités Tchadiennes.
«C’est une action kamikaze»affirme le ministre de l’intérieur au sujet des attentats de Ndjamena
Des véhicules blindés sont en cours d’interventions et de nombreuses colonnes de fumées sont visibles dans le ciel de Ndjamena, le ministre de l’intérieur Tchadien confirme que ce serait des attaques kamikazes visant des bâtiments administratifs.
Colonnes de fumée au dessus de Ndjamena
Les équipes d’Info Afrique se rendent sur deux des lieux mais affirment que la connexion téléphonique est coupée par endroit rendant le relais d’information compliqué.
Les attentats surviennent en plein début de semaine et rien ne laissait présager d’une attaque terroriste. Ce sera la première fois que le Tchad subirait une attaque Kamikaze.
Il semblerait que l’école de police soit visée ainsi que la direction de la Sécurité publique et le commissariat central.
Le Tchad visé par Boko Haram
Il est possible que ces attentats soient en représailles des attaques de l’armée Tchadienne sur les positions de Boko Haram. La Tchad prend aujourd’hui une part active avec le Nigeria afin d’éradiquer le puissant groupe terroriste.
Des personnes proche des leiux des attentats indiquent avoir vu des hommes armés sur des motos se déplacer rapidement à l’aube… Le mode opératoire ressemble fort à celui des assauts menés par Boko Haram, mais ce serait une première pour le groupe terroriste que d’attaquer le Tchad.
Le président Idriss Déby Itno face à une vague d’attentats historique au Tchad
Le Tchad
Le Tchad, en forme longue la République du Tchad, en arabe jumhūriyyat tshād) جمهورية تشاد), est un pays d’Afrique centrale sans accès à la mer, situé au sud de la Libye, à l’Est du Niger et du Nigeria, au nord du Cameroun et de la République centrafricaine et à l’ouest du Soudan. Sa capitale est N’Djamena. Géographiquement et culturellement, le Tchad constitue un point de passage entre l’Afrique du Nord et l’Afrique noire. Doté d’une superficie de 1 284 000 km2, il est le cinquième pays le plus vaste d’Afrique.
Plusieurs attentas dans la capitale du Tchad Ndjamena ce lundi
Il s’agirait d’attaques « Kamikazes », de nombreuses explosions se sont fait entendre ce matin à Ndjamena la capitale du Tchad, ces attentats sont confirmés par les autorités Tchadiennes.
«C’est une action kamikaze»affirme le ministre de l’intérieur au sujet des attentats de Ndjamena
Des véhicules blindés sont en cours d’interventions et de nombreuses colonnes de fumées sont visibles dans le ciel de Ndjamena, le ministre de l’intérieur Tchadien confirme que ce serait des attaques kamikazes visant des bâtiments administratifs.
Colonnes de fumée au dessus de Ndjamena
Les équipes d’Info Afrique se rendent sur deux des lieux mais affirment que la connexion téléphonique est coupée par endroit rendant le relais d’information compliqué.
Les attentats surviennent en plein début de semaine et rien ne laissait présager d’une attaque terroriste. Ce sera la première fois que le Tchad subirait une attaque Kamikaze.
Combien d’explosions à Ndjamena, combien de victimes au Tchad, nous allons établir un bilan qui sera publié prochainement
Le Tchad
Le Tchad, en forme longue la République du Tchad, en arabe jumhūriyyat tshād) جمهورية تشاد), est un pays d’Afrique centrale sans accès à la mer, situé au sud de la Libye, à l’Est du Niger et du Nigeria, au nord du Cameroun et de la République centrafricaine et à l’ouest du Soudan. Sa capitale est N’Djamena. Géographiquement et culturellement, le Tchad constitue un point de passage entre l’Afrique du Nord et l’Afrique noire. Doté d’une superficie de 1 284 000 km2, il est le cinquième pays le plus vaste d’Afrique.
Algerian President Abdelaziz Bouteflika (L) greets French Socialist Party leader Francois Hollande (R) 08 July 2006 at the end of a meeting in Algiers as Algerian Prime Minister Abdelaziz Belkhadem (R) waits. Hollande is on a two-day official visit to Algeria. AFP PHOTO/FAYEZ NURELDINE
François Hollande tente de renouer le dialogue en Algérie
C’est un point primordial pour la diplomatie française et pour l’économie, il faut absolument renouer avec le Maghreb mais aussi l’Afrique, les évènements récents sont considérés comme des bouleversements économiques: l’Egypte qui capte des milliards de dollars d’investissements, le projet « Engergies pour l’Afrique » piloté par Jean-louis Borloo et bien sur les industries françaises comme Renault qui construit et vend ses voitures en Afrique. Alger représente un des marchés les plus dynamique pour la marque au losange.
François Hollande reçu par le président Bouteflika en Algérie
Un dialogue jamais rompu avec Alger mais contrastés d’échecs et de réussites…
Ce sont plus Jean-yves le Drian et M. Fabius qui se sont montrés en Algérie ces derniers mois. Les experts qualifient ces déplacements comme hautement stratégiques pour les deux pays. En effet des accords de défenses furent signés et dans le même temps des échanges économiques avec la vente de matériel militaire.
Les esprites restaient choqués en France par l’assassinat du Français Xavier Gourdel, égorgé par le groupe terroristes Jund Al Khalifa.
Tout le monde s’accorde avec le fait que les deux pays doivent se confronter à un ennemi commun: le terrorisme. C’est dans ce cadre que les deux pays autorisent le survol de leur espace aérien. Idem pour l’échange de renseignement et d’échange de données sur les mouvements aux frontières. Le danger est la et présent sur les deux territoires.
«La déstabilisation de la région étant devenue très dangereuse pour l’Europe, Paris encourage les Algériens à contribuer à la pacification. Sachant que la solution ne peut être à terme que politique, on a besoin de leur expérience et de leur médiation», expose Mansouria Mokhefi.
Dans les objectif de renouement du dialogue un des objectifs est aussi de renouer le dialogue entre les différentes populations et religions. En effet depuis les attentats de Charlie Hebdo la tension entre les deux pays est présente et les communuautés inquiètes.
Enfin reste l’épineux dossier de la Libye et de ses flux de migrants et de Djihadistes, Paris et Alger doivent coopérer sur le sujet non seulement sur la Libye mais aussi le Mali qui reste un des points conflictuel dans la zone Afrique de l’Ouest et ou, la aussi, la France aimerait se développer économiquement.
Jean-Claude Masangu Mulongo, ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC) vient de publier une encyclopédie « Parole du gouverneur ». La sortie a eu lieu la semaine du 27 avril au 2 mai à Kinshasa.
L’encyclopédie est en quatre tomes, « Parole du gouverneur » met l’accent sur l’économie et les finances de la République démocratique du Congo, un monde que connaît bien Jean-Claude Masangu qui a dirigé la BCC pendant plus de dix ans. L’ouvrage se présente comme un échange, un partage d’expérience.
Aussi, il est fondé sur une recherche scientifique et des méthodes destinés au manager. L’auteur entend rapprocher les expériences professionnelles et académiques à travers cette œuvre.
La Page de Préface de cette encyclopédie est l’œuvre de Charles Koman Banny, ancien premier ministre de Côte d’Ivoire et ancien président de la BCDEAO. Charles Koman Banny qualifie le travail de Jean-Claude Masangu Mulongo de « document de référence sérieux ».
« Parole du gouverneur, parce qu’avant tout je suis un homme de parole »,explique le gouverneur Jean-Claude Masangu
Son objectif en rédigeant cette encyclopédie est de « partager 16 ans d’expérience accumulée à la Banque centrale du Congo ».
La Secrétaire générale de la Francophonie, Madame Michaëlle Jean, a pris connaissance de la décision rendue par la Haute Cour constitutionnelle de Madagascar qui déclare irrecevable la requête des députés aux fins de destitution du Président de la République.
La Haute Cour rappelle que « dans l’intérêt supérieur de la Nation et de la République, tout doit être mis en œuvre pour le fonctionnement régulier de l’Etat ».
A cet effet, la Secrétaire générale exhorte tous les acteurs à privilégier, en toutes circonstances, le dialogue afin de préserver la stabilité encore fragile à Madagascar. « Les institutions nationales doivent se surpasser pour agir dans l’intérêt supérieur du peuple malgacheen faveur de la restauration de la démocratie et de l’Etat de droit. Ces éléments sont fondamentaux pour la relance du développement économique et social du pays qui permettra d’assurer le bien-être des populations ayant souffert des conséquences des précédentes crises », a-t-elle déclaré.
La Secrétaire générale réitère la disponibilité de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) à poursuivre son appui à la consolidation de la paix et de la démocratie dans cet Etat membre.
Pour rappel, la République de Madagascar s’est engagée à accueillir, au second semestre 2016, le XVIe Sommet de la Francophonie qui réunira les chefs des Etats et gouvernements membres de l’OIF.
L’OIF compte 57 Etats et gouvernements membres, et 23 pays observateurs. Pour plus de renseignements sur la Francophonie :http://www.francophonie.org
Vendredi 5 juin 2015, à l‘occasion du Forum économique mondial sur l’Afrique, M. Kofi Annan, Président de l’Africa Progress Panel, présentait le nouveau rapport sur les progrès en Afrique : Énergie, population, planète – Saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique.
Ce rapport démontre que l’engagement de l’Afrique dans la lutte contre le changement climatique est inextricablement lié à l’urgence de ses besoins énergétiques. Répondre à la demande des centaines de millions d’Africains sans électricité, grâce notamment aux énergies renouvelables, permettra de leur assurer un développement humain et économique résilient face au changement climatique.
La lutte contre le changement climatique ne doit pas se faire aux dépens de la croissance
« Nous rejetons catégoriquement l’idée selon laquelle l’Afrique doit choisir entre la croissance économique et un développement à faible émission de carbone »,a déclaré Kofi Annan. Le continent possède un capital de ressources énergétiques fort et pourtant, 621 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, et ce nombre augmente. Mis à part l’Afrique du Sud, qui produit à elle seule l’équivalent de la moitié de l’électricité de toute la région, l’Afrique subsaharienne utilise moins d’électricité que l’Espagne. Un Tanzanien mettrait, en moyenne, huit ans pour consommer autant d’électricité qu’un Américain en un mois. L’absence de systèmes énergétiques efficaces et équitables ralentit la croissance économique, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté. Elle accentue les inégalités de richesse, de sexe et le clivage entre zones rurales et urbaines.
Les énergies renouvelables ont un rôle essentiel à jouer
La croissance économique dépend aujourd’hui de systèmes énergétiques à forte émission de carbone qui ne peuvent que heurter de plein fouet les limites de notre planète.
Le principal enjeu de la coopération internationale pour le XXIe siècle est d’éviter cette collision, tout en éradiquant la pauvreté, en créant des sociétés plus inclusives et en répondant aux besoins en énergie des pays et des populations les plus pauvres au monde. L’Afrique peut prendre part à la révolution des énergies renouvelables et relever le défi de l’abandon des énergies fossiles. Les prix des technologies renouvelables, en particulier solaires, diminuent à une telle vitesse que ces énergies sont désormais en mesure de concurrencer les énergies fossiles.
20 milliards de dollars par an jusqu’en 2030 pour parvenir à l’accès universel à l’électricité
Les niveaux actuels d’investissement dans le secteur de l’énergie se limitent à 8 milliards de dollars, soit 0,4% du PIB du continent. C’est insuffisant. On estime qu’il faudra 20 milliards de dollars par an pour assurer l’accès universel d’ici 2030. Où les trouver ? Une projection de l’Afrique dans 1000 ans nous donne des perspectives climatiques.
Ce déficit pourrait être comblé grâce à des politiques fiscales et publiques plus saines et plus efficaces au sein des pays africains. Les pouvoirs publics africains devraient mobiliser environ 10 milliards de dollars pour améliorer l’accès à l’énergie en réseau et hors réseau.
L’aide internationale peut jouer un rôle de soutien et de catalyseur. Elle devrait fournir un effort équivalent et apporter 10 milliards de dollars sous forme d’aide et de financements à des conditions favorables en faveur d’investissements qui assureront l’accès à l’énergie aux populations actuellement laissées pour compte.
LE COMMENTAIRE D’ELECTRICIENS SANS FRONTIERES
Ce rapport confirme l’importance de l’articulation accès à l’électricité, développement humain et économique et lutte contre le changement climatique pour les pays en développement, et particulièrement les personnes les plus démunies.
Aujourd’hui, le développement de solutions décentralisées, telles que des centrales solaires ou des picoturbines, dans les zones rurales hors réseau, est économiquement viable et répond à des critères d’efficacité énergétique. Ces technologies permettent d’offrir à des populations fragilisées par la pauvreté et les dérèglements climatiques, de meilleures conditions de vie, grâce à l’accès à des services énergétiques modernes et à une eau de qualité.
Electrifier l’Afrique, un projet « par et pour les Africains »
Rendez-vous était pris ce vendredi soir avec les acteurs du projet passionnant d’électrification de l’Afrique porté par la fondation « Energies pour l’Afrique »
Jean-Louis Borloo s’exprimait en direct de Johannesburg à plus de 100 experts réunis à l’hôtel Marriott sur les Champs-Elysées
« Rendez-vous est pris désormais avec les chefs d’états, les acteurs de l’aide au développement, les partenaires financiers et tous ceux qui souhaitent qu’enfin l’Afrique disposent de la lumière, énergie indispensable au développement des deux milliards d’habitants que comptera l’Afrique en 2030 »insistait Jean-Louis Borloo en direct d’Afrique du Sud
600 millions d’Africains n’ont pas l’électricité soit les 2/3 du contient.
Les chiffres impressionnants et ne doivent pas masquer la réalité d’un projet aussi complexe que nécessaire.
Nous sommes tous acteur de ce fantastique projet et toutes les énergies positives doivent se rassembler afin de rendre possible l’accès à l’énergie électrique sur le continent Africain. Au delà de la lumière c’est aussi l’accès aux appareils, à l’Internet, à la communication, aux outils et bien sur à l’industrialisation qui permettra à l’Afrique de conserver ou de renforcer sa croissance.
C’est donc grâce à l’organisation de cette soirée par le « Club Efficience » parfaitement orchestré par Solance Siyandje que les nombreux participants animèrent des débats passionnants sur les enjeux, les partenaires et la façons dont les initiatives doivent désormais faire blocs autour de la Fondation « Energies pour l’Afrique » Il est plus que temps que les 600 millions de personnes qui vivent dans le noir à la tombée de la nuit puissent enfin prolonger leurs journées dans diverses taches: éducation, développement, accès à l’information, radio, TV et Internet.
600 millions d’Africains ne disposent pas d’électricité – Photo satellite de l’Afrique
Un projet « Made in Africa » par et pour les Africains
De nombreuses questions furent soumises: Comment ce projet va t’il être mis en place à l’échelle des 54 pays du des études liées aux énergies renouvelables, de permettre aux populations d’entretenir les infrastructures afin de les rendre pérennes.
L’électricité est un enjeux majeur et Barack Obama avance lui aussi sur le projet « Power Africa » tout en suivant de près l’initiative de plus en plus porteuse de Jean-Louis Borloo, souhaitons que l’Afrique et les Africains, voient leurs rêves enfin devenir réalité pour 2025. Notons qu’une étude est mandatée par la fondation Energies pour l’Afrique et confiée à l’Agence Française de Développement et que le projet final sera porté « par et pour les Africains ».
C’est un signe fort qui va en synergie avec l’accord historique signé en Egypte le 10 Juin sur le libre échange entre 26 pays de l’Afrique de l’Est. Cet accord prévoit justement des accords commerciaux et énergétiques entre ces pays qui représentent 700 millions d’habitants et plus de 1000 milliards d’Euros de PIB…
2025, c’est LA date prévue pour la mise en fonction des infrastructures dans les premiers pays.
On en parle de partout, à Lubumbashi, La TNT tiendra-t-il ses promesses ?
A 6 jours du date fixée pour le passage de l’analogique au numérique, l’inquiétude prend plusieurs médias congolais. Le médias congolais sont en retard, difficile de voir ce qui va se passer après le 17 juin 2015
Lorsqu’un pays passe a la transmission numérique, l’analogique doit nécessairement arrêter d’émettre pour ne pas créer les interférences. C’est le problème à craindre pour ce vaste pays de la République démocratique du Congo dont le paysage audiovisuel est des plus en plus variés et abondants en Afrique centrale. Il se fait que jusqu’en juin, les matériels de base ne sont pas établies : au minimum, une centrale d’émission, une antenne numérique devant être le centre d’émissions pour toutes les télévisions. La suite est donc claire : seuls quelques rares médias, si non moins d’une dizaine, résisteront à ce passage s’il est tenu à la rigueur.
Depuis 2006, la RDC a signé cet accord avec l’Union internationale des télécommunications(UIT). Pas grand-chose n’a été réalisé. Au 15 juin, les émissions sur la bande UHF jusqu’ici utilisées par les télévisions congolaises devront arrêter. Pour émettre, les télévisions devront s’équiper d’abord des outils de numérisation. Ceux qui ne pourront pas s’équiper dans ce bref délai pourront recourir aux services des « diffuseurs » qui eux momentanément, pourront permettre de palier à l’interdiction d’émettre qui aura frappé leurs médias.
A défaut d’un émetteur numérique, qui coûte cher, les retardataires pourront revenir à l’ancienne technologie analogique, la bande VHF. Cela ne durera que 5 ans et puis, il faut passer au numérique ou arrêter d’émettre. C’est une fortune qu’il faut pour cette mutation. La gêne est grande pour les médias congolais pour la plupart surpris d’apprendre qu’ils doivent muter vers le numérique et dans un bref délai.
ASKY opère actuellement 150 vols hebdomadaires et couvre 22 destinations à travers 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre
ASKY, la compagnie aérienne panafricaine, a annoncé aujourd’hui avoir atteint le seuil des 2 millions de passagers transportés sur ses lignes depuis le début de ses opérations en 2010.
ASKY opère actuellement 150 vols hebdomadaires et couvre 22 destinations à travers 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. La compagnie enregistre une moyenne de 10 000 passagers transportés par semaine.
“Nous sommes très fiers d’avoir atteint le cap des 2 millions de passagers. Cela témoigne de la qualité de notre service, à la fois au sol et à bord, de nos excellentes options de connectivité et de notre efficacité opérationnelle avec un taux de ponctualité atteignant 90%. Je tiens à rendre hommage, avant tout, aux employés de la famille ASKY qui travaillent avec passion chaque jour et qui sont les principaux acteurs de ce succès”, a déclaré le PDG d’ASKY, Henok Teferra.
“L’objectif d’ASKY est de répondre aux besoins de connectivité des voyageurs en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale afin qu’ils puissent faire des affaires dans la sous-région, mener des activités gouvernementales et rendre visite à leurs amis et leurs familles”, a ajouté Henok Teferra.
Les clients peuvent dès aujourd’hui acheter leurs billets avec 10% de réduction offerts sur les tarifs en ligne : www.flyasky.com
Pour plus d’informations, contactez communication@flyasky.com ou visitez nos pages Facebook et Twitter @ASKY_airlines
À propos d’ASKY, la compagnie aérienne panafricaine
ASKY (http://www.flyasky.com), la compagnie aérienne panafricaine, opère en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale depuis le 20 janvier 2010. ASKY exploite une flotte d’avions de Nouvelle Génération composée de 3 Boeing 737 700 et 4 Dash Q-400. Le réseau ASKY couvre actuellement 22 destinations à travers 19 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, à savoir: Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo (Brazzaville), Congo (République démocratique), Côte d’Ivoire, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Niger, Nigeria, République Centrafricaine, Sénégal, Sierra Leone, Tchad, et Togo.
Aux côtés du ministère de l’Économie et des Finances du Royaume du Maroc et du Secrétariat général des ministères économiques et financiers français, Expertise France coorganise un séminaire portant sur le développement des compétences et la gestion des ressources humaines dans l’administration marocaine à Rabat, les 11 et 12 juin 2015.
Cet événement rassemble plus d’une centaine de cadres du ministère et représentants d’administrations marocaines. Animé par des intervenants français et marocains, ce séminaire permettra de partager les bonnes pratiques en matière de ressources humaines dans l’administration.
La France et le Maroc mènent dans ce domaine une collaboration de longue date qui s’inscrit dans le cadre d’une convention de coopération bilatérale entre le ministère de l’Économie et des Finances marocain et Expertise France. Le directeur général d’Expertise France, Sébastien Mosneron Dupin, intervient en ouverture de cet événement, effectuant ainsi sa première visite officielle dans un pays partenaire. Expertise France met actuellement en oeuvre neuf projets d’envergure au Maroc, représentatifs de nos différents secteurs d’intervention. L’agence accompagne notamment les autorités marocaines en matière de politique de migration, d’appui à la réforme budgétaire, de protection sociale, de santé et de protection du consommateur. Expertise France est l’agence française d’expertise technique internationale.
Sa mission est de participer à la politique de coopération et d’aide au développement de la France, en répondant à la demande croissante en expertise des pays en développement, des pays émergents et des pays du voisinage européen pour construire des politiques publiques qui répondent à leurs défis institutionnels, économiques, démographiques, sociaux et environnementaux. Contact presse : Anaïs RIEU: 01 43 17 69 77 – anais.rieu@diplomatie.gouv.fr Retrouvez toute l’actualité d’Expertise France sur notre site internet : www.expertisefrance.fr Et sur les réseaux sociaux : www.facebook.com/expertisefrance www.twitter.com/expertisefrance www.linkedin.com/company/expertise-france
Nouvelles technologies et innovations, vecteurs de croissance en Afrique Centrale
Dossier Info Afrique – Réalisé par Thierry Barbaut – Expert NTIC Afrique & Rédacteur en chef Info Afrique
Internet à 20 ans, et la téléphonie mobile 25, le Cloud grand public 10…
Nous sommes encore à l’aube d’un bouleversement alliant technologie et communication
Comment L’Afrique centrale vit l’accès aux technologies digitales et que se passe-t-il au cœur des populations ?
Quand l’Afrique Centrale s’approprie les nouvelles technologies…
Si les pays d’Afrique centrale sont en marge du développement global en termes de production sur le secteur des nouvelles technologies, ils n’en restent pas moins des utilisateurs assidus.
Je vous propose une immersion dans deux pays d’Afrique centrale, le Rwanda et Le Burundi afin de comprendre les technologies utilisées et dans quel cadre.
Ayant constaté en France ces 10 dernières années que de nombreuses entreprises avaient développés des plateformes offshore en Afrique, il se trouve qu’aujourd’hui une mutation importante s’opère car ces plateforme développent du business en local et avec des compétences locales. Ce sont donc devenus des succursales gérant un important CA, ce qui n’était pas initialement prévu !
Le facteur de ce développement est le gigantesque besoin des entreprises, administrations et bien sur populations locales en Afrique.
« Je rentre du Rwanda et du Burundi ou j’ai eu l’occasion de faire ma propre expérience terrain »
En allant à la rencontre des habitants et en expérimentant les us et coutumes du pays, notamment du point de vue des NTIC (téléphonie, internet). J’ai ainsi pu dresser dans les grandes lignes un portrait aussi objectif que possible d’un pays au développement technologique récent, mais non moins fulgurant.
Commençons par le commencement… L’Arrivée dans le pays
Loin des lourdes procédures administratives que l’on peut rencontrer dans certains pays d’Afrique, le Rwanda sait rester simple et efficace.
Pour s’y rendre, un simple formulaire à remplir en ligne précisant votre moyen d’entrée dans le pays (par exemple en Avion par l’aéroport international de Kigali), et précisant le type de Visa utilisé.
Si vous vous attendiez à patienter 40 minutes à la douane ou à l’immigration, oubliez cela. Une fois sorti de l’avion (si vous choisissez cette option), vous n’aurez besoin que de votre passeport et de 30 dollars. Ni justificatifs, ni papiers supplémentaires, en cinq minutes les formalités sont effectuées et votre passeport tamponné.
A titre personnel, il m’aura fallu en tout et pour tout une trentaine de minutes pour débarquer de l’avion, faire tamponner mon passeport et récupérer mes bagages.
10 jours au Rwanda, villes, villages, et trek en brousse puis 10 jours au Burundi dont deux en RDC, j’ai choisi ces magnifiques pays, ou là encore et hormis la RDC, les formalités administratives restent légères. Il suffit simplement de se présenter à la frontière avec son passeport.
Créer une entreprise au Rwanda
Souvent long et fastidieux, le mécanisme de création d’entreprise adopte encore une fois une nouvelle dimension au Rwanda.
Afin de faciliter ce processus, le gouvernement Rwandais a regroupé en un seul organisme (le RDB pour Rwanda Development Board) et bâtiment: le Fisc, la chambre du commerce et les formalités de création d’entreprise. Selon des sources proches ayant expérimenté ce système, il est possible de créer son entreprise en une demi-heure montre en main.
Une vraie opportunité qui s’offre donc au Rwanda en 2014, là ou dans d’autre pays la création d’entreprise relève du parcours du combattant.
Une nouvelle tendance… La cartographie
Cartographier sur internet est bien plus qu’une tendance. L’application Google Earth, en plus d’être l’une des plus grandes innovations d’accès publique de ces dernières décennies, est devenue un outil de navigation au quotidien accessible à tous.
Utiliser la géolocalisation en « offline »
Le centre de Kigali sur Google Map en « offline »
Ces nouveaux systèmes de cartographie sont de plus en plus utilisés, notamment par les média qui peuvent à présent illustrer l’information en localisant les lieux sur les cartes, permettant au grand public de visualiser le lieu, la topographie (grâce à l’affichage 3D) et même l’architecture (Grâce à la « Street view ») de l’endroit en question.
Google maps est un outil complet et intuitif qui permet de localiser un point, de calculer un itinéraire mais aussi de créer ses propres cartes personnalisées, comme celles que j’utilise pour mes études terrains.
Le système maps va jusqu’à enregistrer les cartes en mode « Offline », permettant ainsi d’utiliser les cartes sur mobile, tablette ou notebook même sans connexion.
Revenons ainsi à l’Afrique Centrale.
Au cours de cette étude j’ai vu de nombreux utilisateurs, (toujours sur les trois supports: mobile, tablette et notebook) utiliser les cartographies, qu’ils soient agriculteurs ou membres d’ONG. Cet outil révolutionne clairement la vision des rayons d’actions des opérations à mener. La connexion de ces cartes avec les données contenues par les réseaux sociaux permet par exemple de pouvoir suivre et géo localiser en temps réel un individu ou une équipe de travail. Cet outil peut s’avérer très pratique pour les organisations basées à l’étranger ayant des équipes terrain en Afrique, dans des zones souvent mal représentées par des cartes sous format classique.
Cartographier pour les ONG
A titre d’exemple, la plateforme de finance participative des microprojets de solidarité internationale (qui est l’une des missions sur lesquelles j’interviens), a pu développer grâce à ce nouvel outil de cartographie le site : www.microprojets.org.
La cartographie y permet de voir quels sont les projets en cours, l’endroit où ils sont menés, qui les pilotes, et d’ajouter des fonctions annexes permettant notamment d’identifier l’association qui mène le projet, ou encore de faire un don via le paiement en ligne. La principale innovation portée par cet outil repose sur la rapidité d’accès à l’information, les potentiels bénéficiaires des dons pourront ainsi savoir en quelques secondes à qui s’adresser pour obtenir du soutien.
Le site de géolocalisation et de finance participative de l’Agence des Micro Projets
Dans les faits
Illustrons la situation.
Un village Rwandais a besoin d’un forage en urgence car sa communauté est privée d’eau pendant la saison sèche. A cette période les femmes doivent généralement faire plus de 20 kilomètres par jours avec des bassines pour approvisionner le village en eau.
Le village va ainsi pouvoir, grâce à cet outil, voir quels sont les projets portés sur la thématique « accès à l’eau » réalisés au Rwanda et contacter la ou les associations porteuses du projet.
La communauté pourra par ce biais profiter d’une expertise terrain et une connaissance approfondie du sujet, afin de faire face à ces problématiques et d’y apporter des solutions durables.
Mon intervention sur les nouvelles technologies en Afrique: A partir de 9,12 minutes
Comprendre les actions de l’Agence lors de mon Interview TV: Se rendre à 9m 12 secondes pour voir mes explications
Le marché Africain des nouvelles technologies
Avec 1 milliard d’habitants sur le continent et des estimations à 2 milliards en 2050, l’Afrique est sans aucun doute LE marché à conquérir pour les acteurs des nouvelles technologies.
Le Nigéria par exemple, est aujourd’hui peuplé de 160 millions d’habitant, et ce chiffre devrait passer à 350 millions d’ici 2050, faisant du pays le troisième le plus peuplé au monde.
Les opportunités sont réelles, et les opérateurs de téléphonie mobile l’ont bien compris
Le continent est passé de 51 millions d’abonnés en 2003 à 400 millions en 2012 et on estime aujourd’hui que la téléphonie mobile représente près de 2% du PIB des pays Africains. Les opérateurs de téléphonie mobile comptabilisent en moyenne 7% des recettes fiscales sur le continent.
L’évolution des NTIC dans cette région est rapide et exponentielle. En 1992, 75% des Africains n’avaient pas accès à la téléphonie mobile. Aujourd’hui tous sont équipés, même si les infrastructures et donc l’accès au réseau restent extrêmement variables.
Du point de vue des investissements les chiffres ne sont pas moins impressionnants. Ils représentaient 55 milliards d’euros en 2008, ils sont de 130 milliards en 2013. Les perspectives 2015 s’élèvent quant à elles à 280 milliards d’euros.
Rester en phase avec les réalités pénalisées par les infrastructures
Le point noir reste bien sur les infrastructures. Pas de réseau ! Pas de tours télécoms = pas de réseau, car si en Europe nous avons pu développer l’ADSL grâce au fil du téléphone, en Afrique il n’y à pas de filaire. Le seul moyen est d’acheminer la fibre ou de passer par la téléphonie mobile. La fibre arrive progressivement mais elle vient des câbles sous-marins, donc les pays enclavés vont devoir attendre, et les populations en souffrent.
Alors quelles solutions pour utiliser les nouvelles technologies ?
Et bien comme nous avec le Minitel, les solutions les plus simples sont les meilleures : Le roi SMS ! Oui c’est bien le SMS utilisé sur 85% des mobiles qui règne en maitre absolu. Que ce soit avec des listes de diffusion ou autrement il permet de rester en contact. Et va même bien au-delà.
Dans les villages rwandais par exemple l’ensemble des utilisateurs se regroupent sous forme de communes, de localités ou de villages et développent des listes de diffusions par SMS. Ces listes permettent aux familles de connaitre les informations sur les sujets auxquelles elles s’abonnent, les sujets sont par exemple la santé, les naissances, l’évolution des formalités administratives, ou bien la sécurité.
Comme j’arrivais dans des villages reculés, les gens étant assez curieux de mon initiative, il était communiqué par SMS le fait que mon statut était français et que je ne représentais aucun danger, les portes des familles étaient donc ainsi ouvertes plus facilement.
La multiplicité de ces listes est un atout majeur pour la vie quotidienne des habitants. Les familles restent en contact et les enfants qui étudient à la capitale sont au courant de la vie de leur village.
Les réseaux sociaux grand public et professionnels et… les email !
Pour l’Afrique centrale les Facebook, Twitter et autres réseaux grand public sont des opportunités qui permettent de s’ouvrir au monde. La francophonie joue à elle seule un rôle majeur dans la connexion entre les africains et l’Europe ou le reste du monde. Les emails sont toujours un moyen prépondérant pour développer réseau et business.
Les réseaux professionnels, dans les démarche de networking ou de recherche de poste permettent aussi de développer des réseaux impressionnant. LinkedIn me semble être un des plus puissant. Ses fonctions permettant de mettre en avant un profil, des compétences, une entreprises n’en sont qu’une infime partie. La possibilité de s’associer à des projets auxquels d’autres profils participent est un atout maitre afin de valoriser ses compétences. L’Afrique centrale se présente ainsi en pôles de compétences mais aussi de profils, de postes à pourvoir, d’entreprises de projets et tout ceci dans une synergie puissante couplé à un moteur de recherche sélectif.
Microsoft, Windows &… Nokia
Le nouveau Nokia Lumia 930, un Smartphone… Microsoft
Un des incroyable succès pourrait être, dans le monde mais particulièrement en Afrique, la lancement de Windows 10.
Ce nouveau système d’exploitation permettrait d’oublier l’échec commercial (et non fonctionnel au vu de l’utilisation de millions d’entreprises et de particuliers, qui comme moi en sont ravis) de Windows 8, mettrait a disposition des utilisateur un seul système ! Explication simple, l’interface Windows serait commune aux mobiles Microsoft (anciennement Nokia) Tablettes (Surface) et ordinateurs, qu’ils soient Notebook ou autres… Cette synergie entre les différentes interfaces tactiles creuserait un écart stratégiques entre Apple et Microsoft en la faveur du dernier. (voir la vidéo de présentation à la fin de ce chapitre)
Un des atouts majeur de Microsoft c’est bien sur son implantation historique chez les utilisateurs en Afrique, Windows et les PC sont partout ! Avec le rachat de Nokia, Microsoft pourrait devenir développeur d’OS (Windows Phone) mais aussi de matériel et le nouveau Lumia 930 en est un exemple frappant…
Je le considère comme un IPhone en mieux et plus ouvert ! Par exemple les application « Here » permettent la navigation, le voyage, les transports en communs, la gestion d’images, de transports en commun… Une réussite pour ce Smartphone qui pourrait bien être le dernier « Nokia »
Il est très probable que Microsoft parviendra à allier son nouvel OS Windows 10 aux supports comme les Smartphones, les tablettes Surface et les notebook de différentes marques. Un vrai écosystème logiciel comme matériel, c’est sur cette séquence que Apple et Google auront un sérieux concurrent.
La stratégie de déploiement du nouvel OS Windows 10 pour 2015 pourrait aussi être un évènement avec un système de gratuité online, un nouveau Windows 10 ouvert ?
Le Mobile-Banking, un nouveau réseau social
De ce côté peu de surprises, l’Afrique représente à elle-seule 80% du marché du M-banking, pesant aujourd’hui plus de 2 milliards d’Euros selon Ecobank (présent dans 34 pays Africains). Les principaux opérateurs porteurs du phénomène sont : MTN (Afrique du Sud) ORASCOM (Égypte), FRANCE TELECOM/ORANGE (France), BHARTI AIRTEL (Inde), MAROC TELECOM (Maroc), VODACOM (Afrique du Sud/Royaume Uni) et MILLICOM (Luxembourg).
Un exemple d’application de Mobile Banking
Le Mobile-Banking est déjà bien installé et largement utilisé dans cette région du monde. Il est intégré dans l’organisation sociale des villages et des familles, et permet entre autres de pallier au manque d’accessibilité des banques physiques dans les régions reculées. Ce phénomène est à l’image de ce que recherchent les utilisateurs : accessible, peu onéreux, simple d’utilisation et pratique.
Loin de rencontrer le succès fulgurant de la téléphonie mobile, Internet peine à se faire une place en Afrique, notamment en Afrique Subsaharienne. Encore aujourd’hui, il s’agit de la région du monde ou Internet est le moins développé, mais c’est donc également la région ayant le plus fort potentiel de développement dans les années à venir.
Et les chiffres parlent, aujourd’hui 65% de la population Africaine peut avoir accès à un réseau 2, 3 ou 4G.
A ce sujet, les estimations tablent sur un demi-milliard d’utilisateurs en plus en 2050. Le contraste entre les différents pays reste néanmoins très fort, car si presque 80% des Rwandais ont accès à Internet, seuls 20% des Ethiopiens ont ce privilège. En moyenne 11% de la population Africaine a accès à internet.
Quels supports pour les nouvelles technologies en Afrique ?
Contrairement à ce qui est largement communiqué dans les média je ne crois pas à la fin de l’ère des Notebooks. Ils sont une solution majeure au BYOD (Buy Your Own Device, fait d’utiliser ses propres tablettes, laptops ou encore téléphones portables au bureau) et aux environnements de travail quels qu’ils soient.
La tablette Surface de Microsoft
Les tablettes, aussi intuitives soient elles, ne peuvent rivaliser avec un PC en termes de stockage, puissance, ou encore de logiciel.
Les notebooks évoluent de manière fabuleuse, utilisant à présent la technologie des écrans tactiles (absente sur les MAC) et les nouvelles interfaces. Windows 8, malgré son succès mitigé, reste l’un des meilleurs OS que j’ai eu à utiliser en termes d’utilisation, d’intuitivité et de stabilité. Les évolutions à venir ne concerneront certainement plus tellement les tablettes tactiles, mais les notebooks.
Et c’est justement ce à quoi sont sensibles les pays en croissance, c’est-à-dire plus de 60% du continent Africain. Un outil mobile, fiable, autonome, fonctionnant aussi bien en local qu’en connecté et permettant de répondre à TOUS leurs besoins.
Le Big Data et les réseaux sociaux, une opportunité pour l’Afrique
Les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux représentent incontestablement les nouvelles puissances mondiales de nos jours.
Au-delà des frontières physiques et des zones géographiques, les utilisateurs sont regroupés en un énorme réseau interactif ou ils peuvent évoluer, partager l’information, se rencontrer et se connecter entre eux.
Le « Printemps Arabe » ayant eu lieu ces dernières années en Afrique du Nord, organisé et piloté via les réseaux sociaux (notamment Facebook et Twitter), n’est ni plus ni moins qu’une illustration de ce phénomène et une démonstration de la force de ces réseaux. La connexion de millions d’utilisateurs entre eux représente donc une opportunité très importante pour les Africains, et offre des perspectives nouvelles pour de nombreux facteurs de développement des pays de cette région.
« En Afrique 80% des utilisateurs de Facebook se connectent sur mobile et représentent 100 millions d’utilisateurs, des chiffres prometteurs mais faibles pour un milliard d’habitants comparé aux 26 millions d’utilisateurs en France sur 68 millions d’habitants… » Thierry Barbaut
Il faut aussi mentionner les nombreux et puissants outils d’analyses qui permettent aujourd’hui de gérer les pages professionnelles sur les réaux sociaux. Qui lit, à quelle heure, avec quel ordinateur, quel article, quel clic et avec quels objectif. Tout est traçable et identifiable avec des systèmes d’alertes et d’analyses et même couplés à des campagnes médias pilotant automatiquement des budgets en temps réel.
Le Big Data
Au delà de la mise en réseau c’est la façon dont il est désormais possible de gérer les contacts, les projets, les financements, et des milliers de données qui permet d’envisager mieux la puissance du Big Data ou métadonnées. Les logiciels puissants comme les nouveaux CRM permettent ENFIN d’imaginer l’exploitation pertinente des données, mais aussi l’exploitation méthodique et chronologique qui n’est plus un espoir mais une réalité. En témoigne la façon dont les contacts sont gérés par nos simples Smartphones: un contact n’est plus un téléphone mobile, mais un email, un profil Facebook, Twitter, LinkedIn, une adresse postale, et des photos.
Facebook fait intelligemment un pas en arrière pour mieux avancer
Facebook l’a bien compris, il y a peu d’usager mobile en Afrique qui disposent d’un Smartphone et d’une connexion de bonne qualité. Alors comment les africains pourraient ’ils utiliser massivement le premier réseau social au monde ?
Facebook est disponible en mode « SMS »
Simplement avec des SMS ! En effet Facebook à développer une application dédiée aux utilisateurs de téléphone mobile d’ancienne génération. En vous connectant à un cyber vous pouvez avec votre compte Facebook mettre en place ce système, vous recevrez les messages, les emails, les demandes d’amis par… SMS ! Avec la possibilité de répondre et ainsi de rester connecté. Un outil simple mais incroyablement efficace qui permet de séduire une clientèle pas encore équipé du Smartphone dernier cri !
Le Big Data est surement le plus gros business/service mondial jamais envisagé. Il s’agit du traitement des données internet (utilisateurs, emails, discussions, photos etc.) en les connectant entre elles, recoupant, regroupant afin de les compiler et d’en tirer des informations qui seront utilisées à des fins commerciales ou non. Les réseaux sociaux comme Facebook sont les plus gros contributeurs du business, collectant et fournissant une multitude d’informations depuis maintenant une dizaine d’années.
Nous assistons depuis quelques années déjà au développement du Web « 3.0 », qui propose un niveau d’interaction encore plus fort avec les utilisateurs. Pour exemple, l’une des illustrations de cette nouvelle vague de l’internet : les publicités comportementales de Critéo, une pépite bien Françaises introduite en 2013 sur… Le Nasdaq !
Un frein subside néanmoins au développement du Big Data : le traitement opérationnel des données.
En effet la masse est telle qu’il faut des outils puissants et des développeurs capables d’insérer continuellement les systèmes nécessaires pour pouvoir optimiser les informations à publier. Le business ne pourra donc pas se développer plus vite que la technologie sur laquelle il repose.
Microsoft, Apple, Google … Les géants du Net en Afrique
Si les espaces de Cloud sur mobiles, tablettes et notebooks rencontrent un succès fulgurant depuis plusieurs années, il est plus complexe d’envisager un OS en Cloud.
avec 70% de la population âgée de moins de 30 ans, la courbe démographique Africaine semble particulièrement adaptée au secteur des nouvelles technologies
Les « Operating Systèmes »
C’est pourtant le challenge que se propose de relever Microsoft avec le nouveau Windows. Microsoft a choisi de proposer à la vente la licence Windows, même si celle-ci est souvent installée sur les notebook, les mobiles et les tablettes avec Surface. Néanmoins, afin d’être concurrentiel face au géant Google, il est fort probable que Windows 10 soit gratuit et accessible en mode Cloud comme le fait le géant de Moutain View.
Mais comment Microsoft peut-il arriver à outrepasser son concurrent, compte tenu du fait que ce dernier s’appuie sur son incontournable moteur de recherche ?
L’une des solutions parait alors se détacher. Microsoft doit conquérir des nouveaux marchés, et L’Afrique en est un colossal. Environ 500 millions de nouveaux utilisateurs situés dans les pays Africains devraient accéder aux NTIC d’ici 2050.
De plus, avec 70% de la population âgée de moins de 30 ans, la courbe démographique Africaine semble particulièrement adaptée au secteur des nouvelles technologies. Si Microsoft arrive à fidéliser les jeunes utilisateurs, la marque assure une croissance rapide et durable.
Google, à la différence de ses concurrents, parvient à fédérer le monde entier grâce à son célèbre moteur de recherche. L’URL se décline même automatiquement dans tous les pays (www.google.rw au Rwanda par exemple). La langue, les actualités, les goûts et les préférences de chacun sont systématiquement mis en avant, et c’est là un atout maitre pour Google afin de proposer des outils et des solutions permettant de conquérir de nouveaux marchés. A titre d’exemple : Excel, Word et Powerpoint, qui sont proposé gratuitement dans le Drive (Offre Cloud) de Google.
La principale force de la marque Google repose néanmoins toujours sur son cœur de métier, le moteur de recherche.
La société a réussi l’incroyable défi de faire de son produit un incontournable, qui s’adapte à l’évolution de la société en réalisant des mises à jour régulièrement. L’une des illustration de cette veille permanente réside entre autre dans l’association avec Analytics pour les outils d’analyse de statistiques, puis Adwords pour l’achat de campagne en ligne et de mots clef et Adsense, pour la vente d’espace publicitaire online.
En plus de cela, d’innombrables services annexes… Notamment Gmail, Maps pour la cartographie et les itinéraires, Google Earth pour parcourir le monde entier depuis son salon, et l’Agenda online qui se partage au bureau comme en privé. Les alertes emails avec mots-clefs, le Cloud « Drive », les Readers, le e-commerce… Ajoutez enfin une intuitivité et une disponibilité record, de la gratuité et vous obtenez un géant incontournable des nouvelles technologies.
Les Google Glass
Et cela ne s’arrête pas là. La société s’est également positionné sur le marché des mobiles (Nexus 5), des tablettes (Nexus 7 et 10 qui sont de très sérieux concurrents aux Ipads), et ne cesse de se renouveler en proposant des produits relevant de l’innovation pure et simple.
En témoignent les Google Glass, (proposant aux utilisateurs une expérience unique et inédite) ou encore les projets de voitures sans chauffeurs. Chacun l’aura compris, Google mise donc définitivement sa croissance sur le mot clé de notre époque, l’INNOVATION.
Et je ne parle pas des systèmes d’alertes emails, qui vous permettent de recevoir un email si un de vos mots clefs apparaissent sur Internet, ou des actualités Google que l’on peut simplement paramétrer selon ses sources ou selon ses thèmes. Info Afrique y est d’ailleurs parfaitement référencé.
Le seul échec à l’actif du géant pour l’instant, son réseau social Google+.
En effet celui-ci ne parvient pas à séduire le grand public et son Directeur à récemment quitté le navire. Mon petit doigt me dit tout de même qu’un rachat pourrait permettre à Google de repartir sur le front du Social Network. Pourquoi donc ?
Deux axes de réponse. Tout d’abord parce qu’aujourd’hui, il est long et complexe de conquérir des utilisateurs connectés à de multiples comptes. Facebook écrase la concurrence et innove. Difficile de le rattraper, impossible de le doubler. De plus, car lorsque Google a voulu conquérir la vidéo il a tout simplement racheté Youtube, l’outil mondial de publication et de partage de vidéo online.
Les géants, ouverts ou fermés à la conquête de l’Afrique ?
Entre les trois têtes de séries que sont Apple, Google et Microsoft, la question se pose.
Trois géants pour trois places en Afrique ?
Apple est clairement fermé. Résultat : une pénétration quasi nulle en Afrique. Itunes est en partie coupable de ce phénomène. Même s’il semble inconcevable de passer à côté de ces marchés émergents, il n’y a pas un seul Apple Store en Afrique !
Microsoft est de plus en plus ouvert : Une solide expérience en Afrique avec du Hardware (PC) et des outils indispensables tels que Word, Excel, etc. L’un des principaux atouts de Microsoft a toujours été sa messagerie Outlook, fonctionnant aussi bien en local qu’online (même le célèbre Hotmail est devenu Outlook.com), avec là aussi une intuitivité record. Et n’oublions pas Skype qui peut désormais être utilisé uniquement avec un compte Microsoft.
Google est complètement ouvert : Vous pouvez utiliser votre accès cloud « drive » sur un Windows Phone, et son moteur de recherche est accessible à tous.
Ne pas négliger les anciennes technologies qui servent de transitions…
Même si le progrès en matière de nouvelles technologies avance toujours plus vite, il ne faut pas en oublier pour autant les systèmes classiques plus anciens, comme le SMS qui possède l’atout inestimable de fonctionner sur tous les téléphones mobiles quel que soit l’OS, la marque, ou l’ancienneté.
Il reste un moyen de connectivité efficace avec les cercles de relations proches et même éloignées, et est accessible à chacun, sur tous les supports, avec ou sans connexion. Pour que cet accès à la connexion et à l’information perdure, il est important que les acteurs des NTIC conservent la possibilité d’utiliser leurs supports en mode SMS. Il en est comme preuve que le SMS est de plus en plus utilisé en France pour communiquer en mode réseau grâce à des listes d’abonnés privés. Un des avantages est de toucher des abonnés parfaitement ciblés.
L’Afrique est composée de jeunes qui veulent se connecter et qui représenteront environ 1 milliards d’individus de moins de 25 ans en 2050. L’heure est maintenant à l’ouverture sur ce marché prometteur !
Alors quel avenir ?
Les nouvelles technologies, et Internet sont une superposition de notre monde, de nos sociétés de nos entreprises, de nos administrations, de nos pays et de nos culture. Mais les technologies des USA de l’Europe ne sont pas systématiquement compatibles avec l’Afrique et ses 54 pays. Il faut s’imprégner de la culture locale pour s’y développer de manière équitable, responsable et rentable. C’est dans ce domaine précis que se situe l’enjeu des nouvelles technologies en Afrique.
Pour se développer en Afrique et y installer des technologies durables il est impératif d’appréhender les cultures locales et de valoriser les compétences infinies qui s’y développent.
Les jeunes représente un vivier de compétences colossal, c’est donc logiquement que l’éducation doit se développer en synergie avec l’accessibilité aux nouvelles technologies: tablettes, Smartphones, ordinateurs portables mais aussi tableaux numériques, cours en ligne, applications éducatives doivent être non pas les outils de demain mais ceux d’aujourd’hui en Afrique.
Le continent africain a connu, selon les études conduites par la BAD, l’OCDE et les Nations Unies, une croissance moyenne de 4,8% en 2014, qui devrait s’élever à 5,7% en 2015
Les investissements directs étrangers (IDE) seraient devenus la première source d’apports financiers en Afrique avec 80 milliards USD en 2014, devant les transferts monétaires officiels des migrants pour environ 67 milliards et l’aide publique au développement (APD), pour environ 55 milliards.
Après avoir diminué au plus fort de la récession, l’apport du secteur privé occupe une place grandissante dans le financement du développement africain.
Cette croissance s’accompagne d’évolutions qui témoignent d’une importante transformation des économies du continent : plus de 80% des IDE réalisés en Afrique subsaharienne ; développement des classes moyennes (350 millions de consommateurs) ; investissements croissants dans l’agriculture et les infrastructures ; progression de 23% des investissements intra-africains en 2013 dont la part a triplé dans les IDE au cours des dix dernières années.
Le secteur privé consacre la majorité de ses investissements (70%) aux pays à revenu intermédiaire supérieur (de 4.086 à 12.615 dollars de revenu annuel par tête). Malgré une certaine diversification, les IDE se concentrent sur les pays riches en ressources naturelles (Afrique du Sud, Ghana, Maroc, Mozambique, Nigéria, Soudan). Les investisseurs africains sont ceux qui diversifient le plus leurs investissements (services financiers, immobilier, bâtiment, produits chimiques, composants électroniques, vente au détail).
« La population de nombreux pays africains vit en deçà du seuil de pauvreté alors qu’ils disposent de richesses et de potentiels considérables en ressources naturelles, énergie, agriculture et tourisme notamment »
Le secteur privé occupe une place grandissante dans le financement du développement africain mais ses investissements sont d’une diversification encore limitée
Le développement des investissements privés et l’évolution vers une économie inclusive ne concernent pas, loin s’en faut, l’ensemble du continent. Les déséquilibres en matière de développement économique restent, en effet, criants en Afrique. La population de nombreux pays africains vit en deçà du seuil de pauvreté alors qu’ils disposent de richesses et de potentiels considérables en ressources naturelles, énergie, agriculture et tourisme notamment.
Pour y attirer les investissements privés de manière significative et leur permettre de rentrer dans une économie de transformation et de consommation, créatrice de richesse et d’emplois durables, ces pays, on le sait, doivent réduire les facteurs de risque qui sont autant de freins à l’investissement privé (instabilité politique, insécurité, corruption, éducation et formation insuffisantes, absence d’infrastructures modernes, absence de cadre juridique stable). Pour éliminer ces risques, l’APD continuera à apporter son soutien mais l’intervention du secteur privé sera essentielle.
Le développement des infrastructures va se poursuivre grâce à la coopération et aux partenariats entre les sources de financement publiques (fonds d’infrastructure souverains, fonds d’investissements alimentés par les investisseurs institutionnels et les bailleurs de fonds internationaux) et les sources de financement privé (sociétés industrielles, banques commerciales et fonds d’investissement privés).
Cette complémentarité trouve sa concrétisation dans les partenariats public-privé (PPP) qui se développent comme le modèle de financement des infrastructures en Afrique subsaharienne.
La Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement, directement ou par l’intermédiaire de la Facilité Africaine de Soutien Juridique (ASLF), apportent actuellement leur financement à divers Etats afin de leur permettre, grâce à l’aide d’experts, de définir les schémas directeurs de développement de leurs infrastructures, de mettre en place un cadre juridique et institutionnel propre à ces partenariats et de donner à leurs administrations la formation nécessaire pour l’identification des projets, leur structuration, leur négociation et leur contrôle.
Le mix entre financements publics et financements privés sera la clé des prochaines étapes du développement africain
Le retour au pays de cadres dirigeants et de jeunes diplômés formés dans les meilleurs universités, la mise en place de cadres juridiques modernes en matière commerciale et financière – concrétisée, à titre d’exemple, par l’adhésion de nombreux pays au traité de l’OHADA – et l’appui apporté par les bailleurs de fonds comme la BAD aux banques commerciales locales dans les transactions commerciales, constituent d’ores et déjà des éléments fondamentaux d’attraction des investissements privés vers le continent.
Ceux-ci doivent être impérativement complétés par le développement des infrastructures, l’évolution vers plus de stabilité politique, les efforts nécessaires en matière de gouvernance et la mise en place des outils permettant un meilleur accès aux informations financières sur les sociétés commerciales. Seront ainsi réunis les éléments indispensables au développement de l’investissement privé indépendamment des acteurs publics, par le biais, notamment, des fonds de capital investissement et de capital développement qui disposent de liquidités considérables prêtes à être investies dans les entreprises et les projets africains.
Le rapport de la Banque Mondiale sur la transformation de l’économie Africaine et sa compétitivité est comme toujours passionnant et cette fois il met en avant des secteurs comme le service et la nécessité de développer à l’international les entreprises.
Et comme nous l’évoquons toutes les semaines dans Info Afrique ce sont les nouvelles technologies et les NTIC de manière plus globale qui sont mises à l’honneur.
Le continent africain affiche une croissance économique soutenue depuis 15 ans. Il connaît également un accroissement rapide de sa population qui porte la promesse de l’émergence d’un vaste marché de consommateurs et d’une main-d’œuvre sans précédent offrant d’importantes perspectives de croissance.
« Les nouvelles technologies en Afrique et le marché des télécom ou du mobile banking deviennent un exemple de croissance dans le monde.
Ces technologies connectent des millions d’Africains en proposant des services comme la bancarisation mais aussi la m-santé ou la m-éducation, une révolution numérique transposable sur plus de 54 pays »Thierry Barbaut, Stratégie Nouvelles Technologies & Afrique
Mais l’Afrique reste une économie essentiellement rurale caractérisée par un vaste secteur informel et une croissance portée principalement par les ressources naturelles. Malgré des taux de croissance constamment élevés, près d’un Africain sur deux vit toujours dans l’extrême pauvreté et les inégalités de revenu sur le continent demeurent les plus élevées du monde. De plus, d’un secteur à l’autre — de l’agriculture à la transformation en passant par les services – les niveaux de productivité restent faibles.
Un nouveau rapport du Groupe de la Banque mondiale — le Rapport sur la compétitivité en Afrique 2015 — fournit des profils de compétitivité détaillés pour les 40 pays du continent inclus dans le classement au titre de l’indice de compétitivité mondiale du Forum économique mondial. Le rapport dépeint le contexte particulier des pays et fait ressortir les défis uniques auxquels sont confrontées leurs différentes économies.
Selon ce rapport, la meilleure façon de procéder pour l’Afrique consiste à asseoir sa forte croissance sur des bases durables et solidaires, en augmentant la productivité dans tous les secteurs de l’économie et en créant des emplois de qualité.
Quelques points mis en avant par le rapport de la banque mondiale:
L’Afrique rencontre depuis longtemps des difficultés pour renforcer sa compétitivité : malgré 15 années de forte croissance économique, ses pays sont parmi les moins compétitifs du monde.
Cependant, la région affiche de meilleures performances macroéconomiques, une plus grande stabilité et une gouvernance plus saine ; elle est également à la pointe des réformes visant à améliorer le cadre des affaires.
Le continent africain présente aussi de bonnes perspectives de croissance dans le secteur des services et détient le potentiel de réaliser des améliorations essentielles en matière de productivité agricole et de participation aux chaînes de valeur mondiales.
PRINCIPALES CONSTATATIONS
Transformer les économies africaines
Bien que d’autres régions aient privilégié l’expansion du secteur manufacturier comme ressort du développement économique, l’Afrique a suivi un tout autre chemin. Alors que l’agriculture continue d’employer plus de la moitié de la population du continent, elle est lentement remplacée par un secteur des services en plein essor, qui représente plus de 50 % du PIB.
Cette évolution s’observe en grande partie dans le secteur des services marchands — notamment le commerce de détail, la distribution et d’autres activités commerciales — qui emploie 25 % de la population en âge de travailler. Mais il existe des possibilités d’accroître la productivité de la main-d’œuvre, aussi bien dans le secteur agricole que dans celui des services marchands — où se déplace la grande majorité de la main-d’œuvre agricole.
Accroître la compétitivité agricole
En dépit de ses vastes terres arables, l’Afrique compte les taux de sous-alimentation les plus élevés de la planète et importe de nombreuses denrées alimentaires de base. Largement caractérisé par une production artisanale de subsistance, le secteur agricole n’a pas bénéficié de la révolution verte qui a profité à une grande partie du monde en développement.
La poursuite de l’intégration des chaînes de valeur agricoles est essentielle à l’expansion de ce secteur. Le Rapport sur la compétitivité en Afrique fait valoir que les chaînes de valeur doivent inclure des liaisons non seulement vers de grandes entreprises agroalimentaires, mais également vers de petits exploitants. De plus, un système réglementaire et institutionnel solide, des dispositifs financiers appropriés et l’accroissement des dépenses consacrées à la recherche sont essentiels pour promouvoir des cultures à haut rendement. Par ailleurs, la réforme foncière sera particulièrement importante pour accroître l’accès à la terre.
Le rôle des services
L’importance croissante du secteur des services dans les économies africaines remet en question l’idée que l’on se fait traditionnellement du processus de transformation structurelle. Le rapport utilise de nouveaux chiffres du commerce pour montrer que les exportations de services sont bien plus importantes en Afrique qu’on le pensait auparavant. À titre d’exemple, les services représentent 83 % du prix final des roses éthiopiennes aux Pays-Bas. Pourtant, ils ne constituent toujours qu’une faible portion du volume total des exportations du continent. Pour maximiser les gains qu’ils pourraient tirer de ce secteur, les pays africains doivent réduire les barrières directes au commerce des services, ainsi que les réglementations défavorables qui entravent indirectement ledit commerce.
Exploiter les possibilités offertes par les chaînes de valeur mondiales
Des données récentes laissent supposer que la participation aux chaînes de valeur mondiales s’accompagne d’avantages économiques, particulièrement pour les pays en développement, où une telle participation contribue à accroître la productivité, renforcer les compétences et diversifier les exportations.
La région participe toujours aussi peu aux chaînes de valeur mondiales – les deux tiers de cette participation tiennent à sa grande richesse en ressources naturelles et s’expliquent par ses faibles niveaux d’industrialisation. Le renforcement de la participation aux chaînes de valeur mondiales dépendra de la mise en application d’un large éventail de politiques publiques, avec un accent particulier sur la facilitation des échanges, les politiques d’investissement et l’amélioration des infrastructures de transport et de l’accès au financement.
Perspectives d’avenir
Le rapport conclut que les leviers suivants sont les plus importants pour relever les défis qui interpellent le continent :
Développer l’infrastructure de transport et des TIC : L’augmentation des dépenses consacrées aux infrastructures rurales permettra de réduire la dépendance du continent à l’égard de l’agriculture fluviale en soutenant l’irrigation intensive, en renforçant la résilience face au changement climatique et en améliorant l’accès aux marchés pour les intrants intermédiaires et les produits agricoles. Elle va également permettre de débloquer le commerce (intra-)africain et la participation aux chaînes de valeur régionales et mondiales. L’infrastructure de TIC est aussi capitale pour la fourniture de services au niveau national et d’un pays à l’autre.
Améliorer la qualité de l’enseignement : Le continent africain a certes accompli des avancées considérables dans le domaine de l’accès à l’enseignement primaire, mais les taux de scolarisation restent désespérément bas dans le secondaire. Des données empiriques montrent que la scolarisation au niveau tertiaire est un déterminant majeur des services offerts dans les pays en développement, principalement ceux qui sont axés sur les compétences et l’entrepreneuriat.
Réduire les barrières commerciales : Au-delà du piteux état de l’infrastructure physique et du niveau élevé des tarifs, on estime que 60 à 90 % des coûts du commerce sont associés à des mesures non tarifaires. De plus, les retards et l’imprévisibilité entravent souvent la participation de la région aux chaînes de valeur mondiales, de nombreuses entreprises produisant à flux tendus et dépendant de la fiabilité des approvisionnements d’intrants intermédiaires. Entre autres mesures essentielles, on peut citer la simplification des procédures d’import-export.
Renforcer le cadre réglementaire : L’absence de marchés fonciers empêche les agriculteurs les plus efficaces de mettre leur production à l’échelle, et l’insécurité foncière limite la capacité des ruraux à utiliser leurs terres comme une garantie pour accéder aux marchés du crédit. D’importantes composantes du secteur des services — comme les télécommunications, les services de professionnels et les services de transport — sont relativement peu développées dans de nombreux pays.
À 6 mois du Sommet de l’Union Africaine dédié à la sécurité maritime , le Togo a organisé une conférence de presse, le mardi 2 juin, autour des préparatifs de cette session extraordinaire pour partager les enjeux, sa stratégie et sa vision de ce qui pourrait marquer un tournant décisif pour le continent africain
L’objectif annoncé est en effet d’aboutir à une charte commune des États membres de l’Union Africaine sur la sécurité maritime du continent alors qu’il n’existe aujourd’hui aucun texte sur cette problématique.
Du 2 au 7 novembre prochains, les chefs d’État de l’Union africaine se retrouveront donc à Lomé pour évoquer les questions de coopération pour la sécurité maritime mais aussi le potentiel du domaine maritime comme facteur de développement économique pour le continent qui compte 38 pays côtiers.
Le gouvernement togolais, par la voix de Arthème Kwesi Ahoomey-Zunu, Premier ministre, et Robert Dussey, Ministre des affaires étrangères et de la coopération a rappelé son engagement à faire de ce Sommet une réussite et le point de départ d’une nouvelle réflexion sur les moyens pratiques, juridiques, et financiers pour faire du domaine maritime africain un outil de développement.
Loin d’être purement technique, il s’agira donc de réfléchir sur les facteurs d’insécurité maritime (pauvreté, piraterie, …) mais aussi les bénéfices d’une gestion harmonieuse et sécurisée de la mer associée à une préservation de ses fonds marins.
Cette conférence a également été l’occasion de lancer le site internet dédié à ce grand évènement continental qui réunira 54 pays africains et leurs partenaires.
Dans un contexte d’augmentation constante du trafic maritime, via son Port de Lomé, associé à l’ensemble des conséquences induites (pollution maritime, piraterie, pêche illicite,…), le Togo a proposé cette initiative, soutenue par l’ensemble des États membres de l’UA, afin que s’amorce rapidement une réflexion africaine concrète et porteuse de solutions, au bénéfice des populations.
Les gouvernements africains, les investisseurs et les institutions financières internationales doivent augmenter de manière significative leurs investissements dans le secteur énergétique de l’Afrique afin de libérer son potentiel de superpuissance en matière de faibles émissions de carbone.
Tel est le message central d’un nouveau rapport, « Énergie, Population, Planète : Saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique », publié par l’Africa Progress Panel de Kofi Annan. Ce rapport appelle à multiplier par dix la production actuelle d’énergie afin de garantir à tous les Africains l’accès à l’électricité d’ici 2030. Cela réduirait la pauvreté et les inégalités, stimulerait la croissance et assurerait le leadership climatique qui fait crucialement défaut sur la scène internationale.
Pour télécharger une copie du Rapport 2015 sur les progrès en Afrique, rendez-vous sur www.africaprogresspanel.org.
« Nous rejetons catégoriquement l’idée selon laquelle l’Afrique doit choisir entre la croissance économique et un développement à faible émission de carbone », a déclaré Kofi Annan, président de l’Africa Progress Panel. « L’Afrique doit utiliser tous ses atouts énergétiques à court terme, tout en construisant les fondations d’une infrastructure énergétique à faible émission de carbone et compétitive. »
« Un Tanzanien mettrait, en moyenne, huit ans pour consommer autant d’électricité qu’un Américain en un mois » indique le rapport de Koffi Annan
En Afrique subsaharienne, 621 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité, et ce nombre augmente. Mis à part l’Afrique du Sud, qui produit à elle seule la moitié de l’électricité de toute la région, l’Afrique subsaharienne utilise moins d’électricité que l’Espagne. Un Tanzanien mettrait, en moyenne, huit ans pour consommer autant d’électricité qu’un Américain en un mois. Une personne qui utilise sa bouilloire électrique deux fois par jour au Royaume-Uni consomme en un an cinq fois plus d’électricité qu’un Éthiopien au cours de la même année.
La pénurie d’énergie diminue la croissance de la région de 2 à 4 % par an, freinant les efforts destinés à créer des emplois et à réduire la pauvreté. Malgré une décennie de croissance, les écarts en production d’électricité entre l’Afrique et les autres régions s’élargissent. Le Nigeria est une superpuissance exportatrice de pétrole, cependant 95 millions de ses citoyens utilisent le bois, le charbon et la paille pour produire leur énergie.
Le rapport révèle que les ménages vivant avec moins de 2,50 dollars US par jour dépensent collectivement 10 milliards de dollars chaque année en produits énergétiques, tels que le charbon, le kérosène, les bougies et les torches. Sur une base unitaire, les ménages les plus pauvres d’Afrique dépensent environ 10 dollars/kWh pour l’éclairage, soit 20 fois plus que les ménages africains les plus riches. En comparaison, le coût national moyen de l’électricité est de 0,12 dollars/kWh aux États-Unis et de 0,15 dollars/kWh au Royaume-Uni.
Il y a une défaillance considérable du marché à ce niveau. Les technologies renouvelables à bas coût permettraient de réduire le prix de l’énergie, ce qui bénéficierait à des millions de foyers pauvres, créerait des opportunités d’investissement et réduirait les émissions de carbone.
Le rapport encourage les dirigeants africains à entreprendre une révolution énergétique qui permettra de raccorder les populations au réseau électrique et de répondre aux besoins des consommateurs, des entreprises et des investisseurs pour une électricité abordable et fiable.
Le Rapport 2015 sur les progrès en Afrique exhorte les gouvernements africains à :
• utiliser le gaz naturel de la région pour produire de l’énergie pour les besoins domestiques ainsi que pour l’exportation, tout en mettant à profit le vaste potentiel inexploité de l’Afrique dans les énergies renouvelables ;
• faire cesser la corruption, rendre la gouvernance des services publics plus transparente, renforcer la réglementation et augmenter les dépenses publiques en matière d’infrastructures énergétiques ;
• rediriger les 21 milliards de dollars US dépensés en subventions pour des services publics inefficaces et pour une consommation énergétique déficitaire— qui profitent essentiellement aux riches— vers des subventions pour le raccordement au réseau électrique et des investissements dans les énergies renouvelables.
Ce rapport appelle également à un renforcement de la coopération internationale afin de combler le manque de financement dans le secteur énergétique de l’Afrique, estimé à 55 milliards de dollars par an jusqu’en 2030. Ce montant comprend 35 milliards de dollars d’investissements dans des centrales, la transmission et la distribution, et 20 milliards de dollars pour les coûts de l’accès universel à l’énergie.
Un « fonds mondial de connectivité » visant à raccorder 600 millions d’Africains supplémentaires d’ici 2030 est nécessaire pour encourager l’investissement en matière de fourniture d’énergie en réseau et hors réseau. Les donateurs et les institutions financières devraient pour débloquer l’investissement privé grâce notamment au financement de garanties contre les risques et d’atténuations des risques.
Il est temps de mettre un terme au « poker des négociations climatiques »
Le rapport met au défi les gouvernements africains et leurs partenaires internationaux d’élever le niveau d’ambition à l’occasion du sommet crucial sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre et en appelle à une réforme globale du système de financement climatique fragmenté et doté de ressources insuffisantes.
D’après le rapport, les pays du G20 devraient se fixer un calendrier visant à supprimer progressivement leurs subventions pour les combustibles fossiles et interdire également les subventions à l’exploration et à la production d’ici 2018. « De nombreux gouvernements de pays riches nous disent qu’ils veulent un accord sur le climat. Mais en même temps, des milliards de dollars tirés de l’argent des contribuables subventionnent la découverte de nouvelles réserves de charbon, de pétrole et de gaz », a déclaré M. Annan. « Ils devraient éliminer le carbone du marché en le taxant, pas en subventionnant une catastrophe climatique. »
Tout en reconnaissant de récentes améliorations dans les positions de négociation de l’Union européenne, des États-Unis et de la Chine, le rapport indique que les propositions actuelles sont loin de constituer un engagement crédible pour la réduction du réchauffement planétaire à un maximum de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Il condamne l’Australie, le Canada, le Japon et la Russie qui se sont en réalité désengagés des démarches constructives concernant le climat.
« En refusant de prendre des risques et en attendant que d’autres fassent le premier pas, certains gouvernements jouent au poker avec la planète et la vie des générations futures. L’heure n’est pas aux faux-fuyants, aux intérêts personnels à court terme ni aux ambitions réduites, mais plutôt à un leadership mondial audacieux et à l’action décisive », a affirmé Kofi Annan.
« Des pays comme l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda et l’Afrique du Sud », a-t-il ajouté, « émergent comme favoris dans la transition mondiale vers une énergie à basse émission de carbone. L’Afrique est bien placée pour accroître la production énergétique nécessaire pour stimuler la croissance, fournir de l’énergie à tous et jouer un rôle de leader dans les négociations cruciales sur le changement climatique. »
Ce sont bien 1 500 enfants, le chiffre semble hallucinant et pourtant il est exact, ces jeunes Camerounais sont les nouveaux esclaves de Boko Haram
J’étais déjà surpris d’entendre dans les médias les chiffres de 200 jeunes filles enlevées alors que les retours de nos correspondants au Cameroun faisaient état de plusieurs séries d’enlèvement de centaines d’enfants chaque semaines…
Les chiffres hélas reflètent la triste vérité, pourtant Thierry Barbaut, rédacteur en chef d’Info Afrique se trouvait sur le terrain fin 2014 et faisait état des déclaration fracassante de Paul Biya et l’immédiate destruction totale de Boko Haram, exhibant fièrement les 8 otages Chinois qu’il venait de faire libérer, ce qui au passage avait couté la vie de 11 soldats Camerounais massacrés par Boko Haram.
Entre fin 2014 et Juin 2015, plus de 1 500 enfants Camerounais sont capturés et désormais esclaves de Boko Haram
Que font ces enfants qui pour la plupart se trouve dans les camps militaires près de la frontière entre le Nigéria et le Cameroun ?
« Les soldats Camerounais sont traumatisés de devoir faire feu sur des enfants de 8 ans de leur propre pays… »Thierry Barbaut, Info Afrique
Deux principales missions pour ces enfants esclaves âgés en moyenne de 8 ans:
– Servir de rempart ou de bouclier humains lors des combats et assauts conte l’armée Nigérienne, Camerounaise ou Nigériane. Les témoignages sont tous identiques: les enfants sont propulsés en première ligne lors des combats. Cela provoque une retenue de la part des troupes de la coalition qui ne peuvent que se résoudre hélas à faire feu sur les enfants. Les soldats Camerounais en particuliers font état de véritables traumatismes…
Ce sont parfois plus de 1 000 morts lors d’une attaque en une journée…
– Utilisés comme esclaves pour les taches les plus dures, transports, logistique, entretien de l’armement et sexuellement. Un rapport de l’ONU présenté par Najat Rochdi confirme également les faits.
Ou sont les milliers de jeunes filles des trois pays enlevées par Boko Haram ?
De nombreux camps sont repris à Boko Haram depuis l’élection de Muhammadu Buhari à la tête du Nigéria, mais cela reste bien loin de ce qui avait été promis et les parents des 800 jeunes filles enlevées il y a plus d’un an désespèrent de les retrouver un jour…
Au Niger un certain désespoir est hélas perceptible au sein de l’armée ou la zone de la forêt de Dambissa reste un repaire impénétrable de centaines de milliers de kilomètres carré, le principal refuge des 4 camps géant de Boko Haram ou plus de 7 000 soldats vivent en toute quiétude !
Google propose sur son « Blog Afrique » les dernières évolutions de Maps !
Google Maps continue de vous aider à explorer le monde.
Vous êtes dans une ville inconnue ou vous avez envie de découvrir les derniers lieux tendance ?
Google Maps vous aide à trouver les meilleurs endroits pour manger, faire du shopping, vous divertir et bien plus encore.
C’est dans cet esprit que nous travaillons actuellement à enrichir et mettre à jour sur Google Maps les informations disponibles sur les entreprises et les commerces en Afrique. Nous avons lancé une initiative baptisée « Footprint » dans le but de vérifier et d’améliorer les informations disponibles sur les entreprises, et de corriger les fiches d’entreprise erronées et d’en ajouter de nouvelles.
Au cours des deux dernières années, nous avons ajouté plus de 200.000 fiches d’entreprise sur Google Maps à Lagos (Nigeria) & Nairobi, Mombasa, Malindi, Kisumu et Eldoret (Kenya).
Ces fiches sont désormais disponibles sur Google Maps, Search et Google+. Ainsi, vous pourrez trouver plus facilement les entreprises et commerces qui vous intéressent, lesquels pourront être plus facilement présents sur Internet.
Avec l’aide de partenaires locaux dans chaque pays, nous constituons des équipes chargées de sillonner les rues de la ville et autres espaces publics accessibles tels que les centres commerciaux.
Equipées d’un téléphone, elles collectent des informations sur les entreprises, prennent contact avec les entrepreneurs et les gérants et leur demandent l’autorisation de collecter des informations pertinentes sur leur entreprise : nom, adresse, numéro de téléphone, heures d’ouverture, emplacement exact, etc. Elles sont aussi chargées de prendre photos des devantures et des espaces intérieurs. Toutes ces informations sont alors ajoutées à Google Maps dans les jours qui suivent.
Cette initiative est actuellement lancée en Afrique du Sud. Notre partenaire local, Direct Channel Holdings, se chargera de la collecte des informations. L’opération se déroulera à Johannesbourg de mars à juillet 2015 et au Cap et à Bloemfontein d’avril à mai 2015.
Si vous êtes entrepreneur, sachez que le personnel engagé pour mener cette opération pourra vous présenter un document accréditant sa participation à l’initiative. Vous pouvez même aller plus loin et demander à accéder à la fiche de votre entreprise sur le portail Google My Business. Depuis le portail Google My Business, vous pourrez :
Mettre à jour les données relatives à votre entreprise
Ajouter des photos de votre entreprise et une vidéo de visite virtuelle de vos locaux pour mettre en valeur votre entreprise.
Vous mettre en relation directe avec vos fans et vos clients en partageant des infos d’actualités, des événements et les nouveautés de votre page Google+
Rester à la une des commentaires sur Internet et répondre aux commentaires Google
Comprendre comment les utilisateurs font pour trouver votre entreprise et entrer en contact avec elle, grâce à la fonction Insights..
Gérer vos données où que vous soyez sur l’appli Android Google My Business Android et l’appli iOS.
Jacqueline Rajuai, Program Manager du Blog Google Afrique
Jean-marc Gadoullet évoque comment il à négocié la libération des otages Français mais n’a jamais été rétribué pour sa prestation.
M. Gadoulet porte donc plainte contre Areva et Vinci dans une affaire ou il apparait comme le négociateur et dons libérateur des otages Français détenus au Mali par ALQMI Magrheb Islamique.
RTL affirme que le libérateur avait un contrat avec Areva et Vinci pour négocier avec le terroriste Abou Zeid et ainsi parvenir à une issue favorable ce pour le gouvernement Français bien sur mais aussi pour les salarié des entreprises qui souhaitaient à tout prix retrouver sains et sauf leurs otages.
Jean-Marc Gadoullet est un ancien membre des services secrets Français (DGRSE)
« Les otages sont sortis en octobre 2013. Depuis, mes amis touaregs et moi-même attendons le règlement des engagements qui ont été pris par les deux sociétés. Pour le moment, ça n’a toujours pas été fait » indique jean-marc Gadoullet.
Il est important que la lumière soit faite sur ces faits car la France est pointée du doigt pour le règlement des rançons par les autres pays.
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
La corruption est une entrave majeure au développement. Elle a un impact disproportionné sur les pauvres et les plus vulnérables du fait de l'augmentation...