Thierry Barbaut assistait au colloque « Les piliers de la transformation numérique » organisé par NPA & Le Figaro à Paris
Colloque NPA « Les piliers de la transformation numérique »
De nombreux intervenants sont intervenus sur leurs stratégies et les enjeux du numérique en France mais aussi en Europe et dans le monde. Et c’est dans ce cadre que l’Afrique à été souvent mise en avant avec un mot clef… innovation.
« Orange dispose de plus de 100 millions de clients en Afrique » indique Laurent Paillassot
Laurent Paillassot, Directeur Général Adjoint d’Orange en charge de l’expérience client et du mobile banking
Laurent Paillassot, Directeur Général Adjoint d’Orange est plus précisément en charge de l’expérience client et du mobile Banking. M. Paillassot a évoqué le marché actuel et le bouleversement des applications mobiles comme WhatsApp qui permet d’utiliser les messages texte par Internet et qui annonce le chiffre de plus de 50 milliards de SMS envoyés par jour… Application qui d’ailleurs lance la voix sur IP ! Notons que pour une grande majorité ces applications fonctionnent sans Smartphones mais sur des mobiles d’ancienne génération, c’est un point clef afin d’adresser le marché Africain ou seulement 18% de la population dispose d’un Smartphone.
M. Paillassot est même allé jusqu’à évoquer que le M-paiement avait un tel succès en Afrique que la solution Orange Money va être développée en Europe afin de faciliter les paiements par mobile.
« L’objectif est qu’en 2020 Orange dispose de son propre écosystème » indique Laurent Paillassot
C’est bien simple les acteurs TelCom ou numérique se pressent pour adresser la population Africaine qui compte 1 milliard d’habitants et qui en comptera 2 en 2050. Le marché est de 2 milliards d’euros pour Orange en M-paiement (M-banking) alors qu’il représente 70 milliards en Afrique. le leader reste MPesa solution proposée par le leader des télécom en Afrique MTN. Orange a pris du retard car l’opérateur est arrivé sur le M-paiement en 2008 contrairement à M-Pesa qui dispose d’une 1 années d’avance mais avec une spécificité propre qui fut d’adresser immédiatement l’Afrique de l’Est.
Orange est un opérateur historique en téléphonie Mobile dans plusieurs pays d’Afrique mais avec une prépondérance en Afrique de l’Ouest Francophone. C’est le secteur ou les marchés sont moins porteurs mais pas encore à maturité.
Laurent Paillassot affirme que 73% de la population ne dispose pas de compte en banque et que la bancarisation, couplée avec le mobile permet le mobile paiement et cette bancarisation massive de la population permettra de développer le paiement, la facturation, le versement de salaire mais aussi l’emprunt, le crédit et le découvert. Une révolution sur un continent dont la croissance est équivalente à l’Asie.
Nick Leeder dresse un portrait flatteur de la France et de ses incubateurs
Nick Leeder, Directeur Général Google France
« Internet fait rayonner la France mais il est important de faire grandir l’écosystème français des start ups »,Nick Leeder, Directeur Général de Google France
Si la France accélère sa transition numérique elle captera plus de 100 milliards de PIB sur 10 ans. Nick Leeder va plus loin en ajoutant que sur 30% des entreprises de commerce en France seulement 11% vendent en ligne… Si les Français sont des digital champions ce n’est pas le cas des entreprises… Indique Nick Leeder, Directeur Général de Google France.
Des efforts sont donc à faire et une des grande stratégie de Google est de s’implanter Mondialement, Google à développer des services forts liés à la culture dans l’hexagone et c’est aussi vers l’Afrique que le géant se tourne. Nous avons pu prendre contact afin d’évoquer le développement de Google Afrique…
Transférer de l’argent en utilisant un téléphone mobile devrait être aussi facile, aussi simple et abordable que l’envoi d’un SMS.
Toutefois, cela est possible uniquement si les services financiers mobiles sont construits sur un écosystème ouvert, et lorsque les abonnés ont la liberté de choisir parmi une gamme de services financiers et d’opérateurs.
La meilleure approche à l’opportunité que représente le M-commerce est simple : mobilisez les milliards de transactions effectuées chaque jour dans le monde entier, connectez le circuit fermé et l’environnement contrôlé du secteur des services financiers, et encouragez les opérateurs mobiles et d’autres acteurs de l’industrie à tirer parti de leurs actifs existants en offrant des services d’argent mobile convaincants à leurs abonnés.
La finance mobile est une grande priorité pour de nombreux opérateurs mobiles, institutions financières, entreprises technologiques et gouvernements. Dans des régions comme l’Afrique subsaharienne, où l’inclusion financière est limitée, l’argent mobile promet une alternative plus pratique et moins coûteuse à la banque traditionnelle.
De l’achat d’une tasse de café aux paiements des factures ou le transfert d’argent à la famille, les trois-quarts des paiements dans le monde sont encore effectués en espèces.
Pourquoi ? Parce que les services financiers actuels sont soit trop complexes, chronophages ou coûteux pour les petites transactions que nous faisons tous les jours. Le M-commerce permet aux banques et aux opérateurs d’offrir des services de la meilleure façon possible, en faisant des paiements plus simples, plus abordables, et facilement accessibles pour l’ensemble de la chaîne de valeurs.
Lorsque les banques et les opérateurs s’associent, ils peuvent faire de ces petites sources de revenus de grandes affaires en utilisant la mobilité comme un moyen d’offrir à chaque consommateur les avantages dont bénéficie un client bancarisé : la commodité, la sécurité, l’inclusion et l’autonomisation. A titre d’exemple, M-Pesa au Kenya est une véritable success story de l’argent mobile.
Le dernier rapport de la Banque Mondiale montre qu’à l’échelle mondiale, environ 2 milliards de personnes, ne sont pas bancarisées. La majorité de ces personnes vivent dans les marchés émergents et dans les pays en développement. Beaucoup de gens dans les pays en développement, et en particulier dans les zones rurales, vivent à une distance importante de la banque la plus proche. Les économies en dehors de toute régulation gouvernementale, qui échappent à la fiscalité ou aux études, représentent actuellement plus de la moitié des emplois au niveau mondial et jusqu’à 90 % de l’emploi dans les pays en développement les plus pauvres.
Il y a une double opportunité pour améliorer la vie des 2 milliards de personnes non bancarisées
D’une part en leur donnant accès aux services financiers formels, et d’autre part, en convertissant cette économie informelle en un contributeur formel du PIB dans de nombreux pays. L’initiative ASBANC au Pérou , la plus grande initiative privée du pays pour l’inclusion financière, est un exemple patent.
En 2014, ASBANC, Association des Banques Nationales du Pérou, a choisi Ericsson pour concevoir et mettre en œuvre son projet d’argent mobile à l’échelle du pays, la plus grande initiative privée du pays pour l’inclusion financière. ASBANC estime que 2,1 millions de Péruviens seront propriétaires et bénéficieront d’un portefeuille mobile d’ici 2019. Nous allons voir des initiatives similaires dans d’autres parties du monde à l’avenir, visant l’inclusion financière pour les non- bancarisés.
L’Afrique subsaharienne est une des régions ayant un nombre élevé de personnes qui ne disposent pas d’un compte bancaire, mais qui a aussi la plus forte croissance du marché de l’argent mobile. Cette tendance suggère que les téléphones mobiles sont peut être le seul moyen viable pour accéder à des services financiers.
Les téléphones mobiles agissent comme des terminaux de paiement avec les numéros de téléphone agissant comme des identificateurs. Les actifs sont déjà là – il suffit de connecter un portefeuille qui communique avec ces systèmes, et vous êtes prêts.
La sécurité est l’une des préoccupations majeures pour les utilisateurs d’argent mobile
Les institutions financières et les opérateurs doivent être équipés avec des niveaux de sécurité élevés pour minimiser les pertes financières dues à des fraudes et des défaillances dans la sécurité. La sécurité a besoin d’être traitée à différents niveaux, comme le contrôle d’accès, la sécurité du réseau, et l’analyse de la vulnérabilité et de cryptage de données pour gagner la confiance des consommateurs.
Des solutions telles que la plate-forme de portefeuille Ericsson peuvent résoudre ce problème. Il s’agit d’une solution qui fournit aux institutions financières et aux opérateurs les meilleures performances sécuritaires dans leur catégorie pour les services d’argent mobile, et rend plus facile et moins coûteux la certification des offres par carte. La liberté d’envoyer, de dépenser et de recevoir de l’argent avec un téléphone mobile est rapidement devenue une partie essentielle de la vie de milliards de personnes à travers le monde.
C’est une pierre angulaire de la Société en Réseaux, appelant à un changement où les réseaux de paiement existants sont connectés et interopérables, ce qui rend le M-commerce tout aussi facile que l’utilisation d’argent en espèces.
Les technologies mobiles devraient être utilisées pour transformer la façon dont l’argent est envoyé, reçu et dépensé, et cela signifie réunir les banques et les opérateurs autour de solutions qui sont intrinsèquement simples, économiques, sécurisée et très évolutives.
72 millions : d’après le cabinet McKinsey c’est le nombre d’emploi bien rémunérés qui pourraient être créés en Afrique d’ici 2020 !
Mais en tant que jeune africain dans quels secteurs s’orienter ?
Si l’Afrique sait faire face à certains obstacles inhérents à son marché de l‘emploi, ce sont des dizaines de millions de postes qui verront le jour en moins de 5 ans, notamment dans quatre secteurs à très fort potentiel.
Quarté gagnant : l’agriculture, l’industrie, le commerce de détail et l’hôtellerie
9 secteurs phares dont l’agriculture, l’industrie, le commerce de détail et l’hôtellerie
Si elle continue à se développer à son rythme actuel, l’agriculture créerait 8 millions d’emplois stables nets d’ici 2020, grâce à un développement à grande échelle de l’agriculture commerciale sur des terres non cultivées à ce jour .
Le secteur manufacturier passera de 7 à 15 millions le nombre d’emplois créés en Afrique d’ici 2020, en réformant la production de matières premières agricoles en industries de transformation alimentaires ou manufacturées.
Le commerce de détail et l’hôtellerie, en se modernisant, ajouteraient 5 millions d’emplois supplémentaires aux 9 déjà prévus.
Pour cela, il faut régler les problèmes des voyages aériens, réformer l’obligation de visa, améliorer les transports et résoudre les difficultés liées aux droits d’utilisation et au développement des terres.
D’autres secteurs participeront à cet essor de l’emploi qualifié : la construction, le transport, la communication, les services financiers ainsi que les services publics et sociaux.
Soyons afro-réalistes : des obstacles existent
L’instabilité politique, les insuffisances des infrastructures du continent et les conditions macroéconomiques sont des éléments bloquants.
Soyons courageux : les axes d’amélioration
Cinq chantiers phares sont nécessaires pour favoriser ces millions d’emplois de qualité :
Identifier des secteurs à forte intensité de main-d’œuvre,
Améliorer des financements dans des secteurs ciblés,
Construire des infrastructures favorables à l’essor des exportations,
Simplifier des réglementations afin de faciliter les échanges
Et bien sûr développer l’accès à l’enseignement secondaire et supérieur.
Soyons informés des réalités terrains
Pour être tenu informé des emplois de qualité liés à l’Afrique, inscrivez-vous sur AFRI-EMPLOI.com
Alors que le nouveau président Nigérian Muhamadou Buhari est investi ce 29 mai 2015, la lutte contre l’organisation terroriste Boko Haram auquel il a promis de « faire mesurer la détermination collective » du Nigeria apparaît comme l’un des dossiers chauds sur lesquels ses il sera attentivement scruté.
Cette entrée de fonction de l’ancien général marquera inévitablement un tournant décisif dans la lutte contre une nébuleuse déjà bien affaiblie, et dont quatre indices donnent à penser que la défaite est imminente.
La défaite symbolique subie lors des dernières élections générales. S’il y a bien un domaine dans lequel Boko Haram a déjà perdu la guerre abjecte qu’il mène depuis au moins 2009 à coup de massacres, de viols, de kidnappings, en un mot, de terreur, c’est bien celui du projet de société rétrograde qu’il a voulu imposer.
Car, en bravant courageusement les menaces qu’Abubakar Shekaü proférait contre tous ceux qui iraient voter aux élections générales du 28 mars dernier, les citoyens nigérians dans leur ensemble et ceux du nord en particulier ont exprimé leur rejet radical d’une vision totalitaire du monde qui dénie aux jeunes filles l’émancipation, refuse aux jeunes garçons l’éducation, conteste la liberté de choix des femmes et le droit de chacun et tous à déterminer son destin.
C’est peut-être, au-delà de sa prochaine défaite militaire, la défaite la plus cruciale infligée à la nébuleuse.
Le rebaptême de Boko Haram
Plusieurs ont souri, à raison d’ailleurs, en apprenant le 7 mars dernier, le rebaptême de l’organisation terroriste Boko Haram sous l’appellation«Province ouest africaine de l’Organisation de l’Etat Islamique ». Loin de constituer un renforcement de son affiliation avec sa marraine Daech au Moyen-Orient, ce rebaptême signale avec éloquence le double affaiblissement d’une organisation désormais en quête d’un ancrage idéologico-territorial crédible : affaiblissement d’abord voire perte de son soft-power ; ensuite, dépossession des territoires de son califat mort-né (d’une superficie aussi grande que la Belgique) en train d’être progressivement reconquis grâce aux intenses opérations militaires de la coalition sous régionale résolument engagée à enrayer Boko Haram.
L’intensification des opérations militaires contre Boko Haram. L’engagement fort du président sortant Gudluck Jonathan dans la lutte contre Boko Haram vers la fin de son mandat,-entre autres pour des raisons électoralistes- appuyé par la force multinationale mise en place après les nombreuses tergiversations qu’il y a eues apparaît comme une étape importante dans la lutte contre la nébuleuse.
L’intensification des opérations militaires de la coalition à travers bombardements ciblés, combats au sol a signé l’arrêt de la dynamique d’expansion territoriale d’une nébuleuse au terrible bilan de plus de 15,000 morts et plus d’ 1.5 million de déplacés depuis 2009. Le symbole de l’affaiblissement militaro-territorial de la nébuleuse est incontestablement la prise en avril dernier de la ville de Gwoza à l’extrême nord-est du Nigeria, capitale du califat-autoproclamé.
L’attaque de la forêt de Sambissa.
Connu pour être le repaire d’importants bataillons de Boko Haram, l’attaque (au sol et par des bombardements aériens) pendant quatorze jours successifs entre fin avril et mai démontre l’ampleur des avancées militaires des troupes engagées dans la lutte, tout en révélant la perte de puissance des brigades mobiles d’un groupe au fonctionnement extrêmement décentralisé.
Le résultat de cette attaque est la reprise par les troupes régulières d’une douzaine de villes et villages environnants la forêt, la destruction d’une vingtaine de camps d’entraînement, la libération de plus de 700 femmes et filles enlevées. Le nouveau président, Muhamadou Buhari n’aura d’autre choix que de parachever l’œuvre déjà entamée afin que Boko Haram relève définitivement de la sombre parenthèse qu’elle représente pour l’histoire du Nigeria et de l’Afrique.
La pression politique qui repose sur le nouveau président
Qu’on se le dise: si passé cent jours, la forte volonté affichée par le nouveau président Muhamadou Buhari de défaire Boko Haram ne se traduit pas par l’éradication effective de la nébuleuse, l’espoir placé dans la capacité de l’ancien général à résoudre rapidement et efficacement cette crise s’effritera de façon sensible.
L’accueil positif réservé par les pays de la région engagés dans la lutte, -qui s’essoufflent d’ailleurs déjà compte tenu de leurs faibles moyens- à la victoire de M. Buhari aidera a priori au renforcement de la force multinationale mobilisée dans la lutte contre Boko Haram. De même, nul doute que son expérience de l’armée amènera à une réforme rapide et efficiente de cette institution au Nigéria, afin d’aboutir à une solution rapide sur le front Boko Haram.
En définitive, la question ne se pose plus de savoir si Boko Haram sera éradiquée mais bien quand.
Les jours de de la nébuleuse sont comptés, c’est une certitude. Reste à s’attaquer aux sources profondes de cette crise : une répartition du pouvoir politico-constitutionnel reposant sur de fragiles conventions de constitutionnalité, la question d’une économie de la violence et du terrorisme qui recrute à tour de bras à défaut d’une économie formelle source d’emplois et de perspectives pour la jeunesse, l’enjeu non moins important de la redistribution de la richesse nationale, etc.
Des écoles s'équipent en Informatique et Internet au Kenya - crédits photo Thierry Barbaut Info Afrique
Les opérateurs télécoms le savent il faut fidéliser tôt, mais la démarche ici est aussi solidaire et éducative avec l’accès à Internet dans les écoles
C’est donc dans cette démarche qu’Airtel va mettre en place dans plus de 300 000 euros par ans sur cinq ans afin de permettre aux écoles de disposer d’une connexion Internet à haut débit pour tous les étudiants.
Airtel est un géant des télécom et très présent en Afrique, la société présente ce projet comme « l’engagement de la compagnie dans le développement de l’éducation » au Kenya.
Des écoles s’équipent en Informatique et Internet au Kenya – crédits photo Thierry Barbaut Info Afrique
S’agissant des projets éducatifs d’Airtel Kenya, la société affirme avoir déjà connecté plus de 60 écoles et 52 000 élèves à l’Internet gratuit. La société qui envisage d’atteindre un million d’élèves à travers le territoire national dans les 18 prochains mois, voudrait élargir à 4000 écoles et à plus de deux millions de jeunes l’accès gratuit à son service Internet à travers un partenariat avec le ministère des sports. Le partenariat devrait porter sur le soutien du championnat kényan de football secondaire.
Avec un revenu data en baisse, largement étouffé par le leadership de Safaricom, Airtel espère rehausser le pic de consommation dans ce segment en donnant aux jeunes les moyens de satisfaire leur fort intérêt pour le monde numérique. La société compte ainsi augmenter par la même occasion son nombre d’utilisateurs.
Le Révérend Pierre Bistangou organise la "marche pour la paix dans le monde"
Marche internationale « les orphelins de la paix » pour éduquer, interpeller, sensibiliser sur la cause de la paix en Afrique
Le monde se mobilise pour ce premier évènement d’une longue série pour lutter contre les victimes des guerres en Afrique
Du 1er juillet 2015 au 31 août 2015, le Conseil Africain pour la Paix organise une marche internationale en faveur de la paix qui sillonnera plus d’une quinzaine de pays du monde avec une quinzaine d’enfants africains victimes de guerres, afin d’attirer l’attention du monde entier et des leaders politiques sur les méfaits de la violence et de la guerre.
Une initiative du Conseil africain pour la Paix
Pierre Bistangou, lui-même victime du conflit est à l’origine de ce projet
Fondé en 1998 par le Révérend. Professeur Pierre Bistangou à la suite de la guerre douloureuse qu’il a lui-même vécue entre 1997 et 1998 en République du Congo, le Conseil Africain pour la Paix (CAP)/African Council For Peace (ACP) est une organisation non-gouvernementale panafricaine qui œuvre depuis sa création de façon résolue pour la promotion de la paix, de la démocratie, de la non-violence, des droits humains et de la justice sociale.
A travers le large panel de représentants religieux et communautaires africains qu’il réunit, le CAP œuvre dans une double approche en vue d’accomplir sa vision.
« Plaidoyer et mobilisation, éducation et sensibilisation voilà nos objectifs pour cette marche ouverte à tous » indique le révérend Bistangou
Le Révérend Pierre Bistangou organise la « marche pour la paix dans le monde »
Le Conseil Africain pour la Paix éduque les peuples sur les dangers des ressentiments, de la haine, de la violence, des divisions ethniques, mettant un accent particulier sur le renforcement des capacités de la jeunesse, main-d’œuvre des marchands de la guerre mais également, principale victime des guerres et conflits sur le continent.
En second lieu, le CAP avec le révérend Pierre Bistangou effectue des missions de plaidoyers auprès des leaders et décideurs politiques du continent africain sur l’importance de garantir la paix, la sécurité, la stabilité, les droits humains, la justice sociale, la démocratie constitutionnelle, mettant un point d’honneur à insister sur la nécessité d’affecter les fonds destinés à l’achat abusif des armes et au financement des guerres, au développement de leurs Nations.
Pourquoi une marche internationale pour la paix ?
En 2015, le continent africain est encore secoué par des crises sécuritaires sous diverses formes (terrorisme, conflits ethnico-politiques, répressions de manifestations visant l’instauration de démocraties constitutionnelles, tensions interreligieuses, etc.).
C’est dans cette logique de lutte contre les conflits que s’est imposé la nécessité d’organiser cette marche internationale en faveur de la paix est née dans l’esprit de Pierre Bistangou et des leaders du CAP avec un double objectif:
Conscientiser les peuples africains mais également ceux du monde entier sur les souffrances terribles qu’engendrent la guerre.
Interpeller les leaders et décideurs politiques sur l’importance de fonder leur gouvernance politique sur des conduites politiques qui favorisent la paix, la stabilité, la sécurité et le vivre-ensemble.
Comment se déroulera cette marche pour la paix ?
Une délégation du CAP composée de pas moins de quinze enfants acompagnés de Pierre Bistangou, victimes de guerres et de conflits violents dans plusieurs pays africains (orphelins, mutilés et victimes de traumatismes divers, enfants violés, anciens otages, ex enfants-soldats, etc.).
Ces victimes raconteront leurs tristes souvenirs ainsi que leurs souffrances, afin de dénoncer la guerre et sensibiliser sur la nécessité de créer les conditions nécessaires pour que d’autres enfants ne connaissent pas les épreuves qu’ils ont traversées.
Quatre principaux évènements sont prévus pour animer cette campagne :
La Marche pour la Paix
La remise d’un Flambeau de la Paix
La remise de diplômes, médailles et d’un trophée de la Paix
Le Culte Œcuménique en faveur de la Paix à New-York, par lequel s’achèvera le périple.
Info Afrique suivra en direct pour vous l’évènement avec une rubrique dédiée et piloté par Thierry Barbaut.
Cette section sera gracieusement mise en place par Info Afrique elle vous permettra de suivre l’avancement de la marche avec commentaires, témoignages, photos et vidéos.
En savoir plus et découvrir l’itinéraire de la marche CAP-Marche
Décidément, la communication digitale rivalise avec les outils du marketing classique, et grignote désormais une part importante du « budget communication » des entreprises, associations, organisations et institutions gouvernementales.
Au fur et à mesure de l’accroissement de l’utilisation d’Internet en Afrique, les différentes formes d’entreprises et institutions se tournent de plus en plus vers des experts en communication digitale pour renforcer leur présence sur le web.
« le nombre des utilisateurs d’Internet en Afrique devrait être multiplié par 3.5 d’ici 2015 pour que le nombre d’internautes atteigne près de 600 millions » Indique l’UIT
Quelques chiffres clés sur le digitale en Afrique
Selon le rapport annuel publié par l’UIT (Union Internationale des Télécommunications), en fin de l’année 2014, seulement 42% de la population mondiale soit 3,025 milliards de personnes utilisent le réseau internet. Sur l’ensemble du continent africain, le taux de pénétration d’Internet est estimé à 16% en 2014 soit 167 millions d’internautes, contre 110 millions en 2010, une croissance considérée relativement importante en une période de 4 ans. Selon la même source, le nombre des utilisateurs d’Internet en Afrique devrait être multiplié par 3.5 d’ici 2025 pour que le nombre d’internautes atteigne près de 600 millions.
Pénétration Internet et Mobiles dans les pays d’Afrique
La même année Google a également réalisé une étude statistique portant sur le comportement des internautes dans le monde notamment les Africains qui sont de plus en plus présents sur Internet dans l’objectif d’acheter quelque chose ou simplement consulter des produits sur le web. Cette étude chiffrée indique que l’augmentation des achats en ligne est de 33% au Kenya, 37% en Afrique du Sud et 49% au Nigeria.
Ces chiffres illustrent en partie l’évolution du comportement des Africains vis-à-vis du réseau internet.
Ces estimations indiquent également un avenir prometteur pour la communication digitale sur ce continent. Les pays les plus matures en matière de marketing digital sont certainement ceux ayant les taux de pénétration d’Internet les plus élevés, à citer le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Maroc et la Tunisie.
Rôle des agences de communication digitale ou webmarketing
Une présence proactive sur Internet permet non seulement de maîtriser l’e-réputation mais aussi de booster les ventes et conquérir de nouveaux marchés. Les agences de communication digitale utilisent aujourd’hui des techniques très avancées pour cibler efficacement les internautes et aussi suivre l’audience des sites web.
En exemple, l’Inbound marketing (ou marketing entrant), par opposition au marketing classique, consiste à faire venir le client vers l’entreprise. Cette forme de webmarketing, mettant en œuvre divers leviers du marketing digital, prouve depuis quelques temps son pourvoir et son mérite d’être un moyen de communication pertinent. Chaque site internet devient donc son propre média en diffusant en ligne des contenus attractifs, de bonne lisibilité et visibilité.
Le marketing digital ou webmarketing, est assez vaste qu’il devient difficile à cerner
Ce nouveau mode de communication touche divers domaines, de la création des sites internet au management de l’e-réputation en passant par le référencement, la gestion des contenus web et la diffusion d’informations via les réseaux sociaux, sans oublier les bannières, outil de publicité classique sur Internet.
L’un des avantages du marketing digital est qu’il permet de communiquer directement avec les clients et de suivre efficacement leur comportement, contrairement au marketing traditionnel. Cette forme de marketing permet également un certain degré de précision pour le ciblage des internautes par centres d’intérêt, âge, sexe ou encore par zones géographiques.
En application des directives du Conseil des Ministres de l’OMVS (Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Sénégal), la SOGEM a créé une filiale, la SEMAF.
Société anonyme de droit Malien, la SEMAF a signé un contrat d’exploitation avec la SOGEM pour prendre en charge l’exploitation, la maintenance des ouvrages de Manantali et de Félou dans le Sud-Ouest malien, ainsi que la production et le transport de l’énergie électrique, la facturation et le recouvrement des créances. Le Directeur Général de la SEMAF sera un « citoyen du monde », sa nationalité n’étant pas un critère de sélection. Avec un rang de diplomate, le Directeur Général de la SEMAF bénéficiera d’excellentes conditions de vie, d’installation, de protection et de mobilité pour lui et sa famille, assorties d’une rémunération et d’avantages susceptibles d’attirer les meilleurs candidats.
Les principales missions du Directeur Général de la SEMAF couvrent des dimensions stratégiques et des responsabilités de management:
Elaborer et soumettre au Conseil d’Administration un plan stratégique déterminé par sa vision à court et moyen termes, piloter les plans d’actions et en assurer le suivi et l’évaluation. Représenter la SEMAF dans les interactions avec la SOGEM, les institutions gouvernementales, les sociétés d’électricité, les institutions publiques, les tiers et les intervenants extérieurs. Assister la SOGEM dans la conception et la mise en œuvre des plans de renouvellement et de développement du réseau. Garantir le bon fonctionnement et la sauvegarde du patrimoine énergie de l’OMVS et veiller au respect des procédures internes en vigueur (PGERIO : Principes Généraux d’Exploitation du Réseau Interconnecté de l’OMVS). Veiller à la bonne exécution du contrat d’exploitation et de maintenance signé avec la SOGEM, en assurant l’optimisation des charges d’exploitation et de maintenance, tout en garantissant la viabilité commerciale du contrat d’exploitation. Veiller à la réalisation performante du contrat de cession d’énergie avec les sociétés d’électricité. Créer et développer un climat social de qualité, animer les équipes et optimiser les ressources mises à disposition.
Les exigences du poste sont à la hauteur du challenge qu’il représente et des avantages offerts: Diplôme d’ingénieur énergéticien (électricité, électromécanique, mécanique) et formation en management ou en organisation ou en finances. Expérience professionnelle d’au moins 10 ans dans des responsabilités similaires, de préférence dans un contexte international. Excellente connaissance du secteur de l’énergie, des connaissances en hydroélectricité seraient un atout. Bilinguisme français-anglais (quelle que soit la langue maternelle, l’autre devra être suffisamment maitrisée). Gestionnaire avisé et performant des moyens humains, financiers et matériels sous sa responsabilité. Négociateur de haut niveau.
Grande capacité de travail et une réelle disponibilité. Sens de l’anticipation.
Ce phénomène de fuite du capital humain ou « fuite des cerveaux » est d’une ampleur énorme en Afrique, c’est aussi un enjeux dans le développement présent du continent
Mumpasi Lututala (2012) définit l’exode de cerveaux en Afrique comme étant le départ des Africains qualifiés à l’étranger.
Il s’agit des migrants qui ont des qualifications professionnelles avérées : professeurs d’université, médecins, enseignants, ingénieurs, chercheurs, artistes, sportifs, etc. Au regard de la nouvelle donne des économies du savoir (Dia 2005), que faut-il faire ?
L’ampleur du phénomène est importante. Plus de 20 000 professionnels africains s’exilent chaque année (Tapsoba et al, 2000 ; Kouame, 2000 ; Lututala, 2006) ; ils étaient 1 388 000 en l’an 2000 selon Marfouk (2007) : leur pourcentage dans l’ensemble des émigrés africains est passée entre 1990 et 2000, de 22 à 31% faisant perdre à l’Afrique plus de 10% de sa main d’œuvre qualifiée.
Selon Clemens et Pettersson (2006), au moins 16 pays africains ont perdu entre 51 et 75% de leurs médecins formés alors que le continent en manque cruellement. En fonction des filières, le pourcentage des non-retours parmi les étudiants africains atteint jusqu’à 83% (Adreda, 2000). McCabe (2011) souligne que malgré leur haut niveau de qualification, 18,5 % des migrants africains vivent sous le seuil de la pauvreté.
Quels impacts ? Nous n’avons pas la prétention de traiter ici des raisons des départs.
Nous discutons de l’impact sur le développement. Comme le rappelle Mumpasi Lututala (2012), certains économistes utilisent la trilogie nature-travail-capital pour désigner les facteurs de production que sont : les ressources naturelles, les ressources humaines et les ressources financières : le facteur ressources humaines « est le plus important, car c’est lui qui permet de mettre en valeur les ressources naturelles, et par conséquent de générer le capital nécessaire pour soutenir cette mise en valeur ».
Gingras et Mosbah-Natanson (2010)[10] ont montré qu’en 2004, l’Afrique n’avait contribué qu’à concurrence de 1,8% à la production mondiale des connaissances en sciences sociales, ce qui ne signifie nullement pas que les Africains ne produisent pas, mais plutôt que leur production scientifique est validée ailleurs.
A ce rythme de pertes, il sera difficile au continent de trouver à l’interne des solutions originales aux défis d’amélioration des conditions de vie qui l’attendent. En considérant les coûts de formation dans les pays d’origine, Mills et al (2011) estiment à 2 milliards de dollars les pertes financières des pays africains uniquement sur la formation des médecins qui s’exilent. C’est un « gros gâchis ». Enfin, sur le plan politique, l’exode pose un problème de contrôle vertical en démocratie c’est-à-dire d’insuffisance de masse critique pour servir de contrepoids à la mauvaise gouvernance.
Que faut-il faire pour contrer la fuite du capital humain en Afrique ?
Nous n’avons pas non plus la prétention de détenir la solution miracle à ce problème. Nous observons toutefois que deux approches existent dans la littérature (Kouame, 2000) : L’idée de l’organisation d’un « retour au pays natal » (irréaliste parce que les mouvements migratoires sont liés à l’histoire de l’humanité et les individus sont libres de choisir où ils veulent vivre) et l’idée de rationnaliser l’utilisation de la diaspora africaine à partir de leurs lieux de résidence.
Les Etats africains devraient se mettre à la recherche des capitaux en créant un cadre institutionnel profitable aux transferts d’argent afin que les flux partent de l’informel (80% dans l’économie de la consommation) au circuit formel de l’économie (investissement).
En l’état, comme le montreMills et al (2011), ce sont les pays d’accueil qui tirent d’énormes bénéfices financiers en utilisant les cadres formés en Afrique à l’instar du Canada (384 millions de dollars US), des Etats-Unis (846 millions), de la Grande Bretagne (2 milliards), de la France (3,6 milliards), etc.
Il faudrait investir dans l’amélioration de la qualité de formation (notamment en entreprenariat) afin de ne pas laisser partir les jeunes africains. Il suffit de créer un cadre d’interconnexion favorable à la mobilité de la diaspora et aux échanges de savoirs. De nos jours, la circulation du savoir entre la diaspora et les structures de production dans leurs pays d’origine n’est que symbolique. Aussi, les postes d’enseignants associés, même à titre bénévole, restent presque fictifs et la mobilité universitaire reste orientée vers le Nord. Pis, les centres d’études africaines à l’étranger sont peu développés, ce qui limite la diplomatie culturelle et scientifique. Il faudrait tendre vers la création des centres d’excellence et des pépinières d’entreprise permettant de profiter des plus brillants sur place.
Une nouvelle impulsion est nécessaire au niveau de la gouvernance et de l’optimisation de l’action publique afin d’offrir un environnement attractif aussi bien à la diaspora désirant revenir qu’aux locaux devant être convaincus de rester sur place.
Cela implique entre autres des réformes institutionnelles pour promouvoir l’investissement et l’entrepreneuriat, l’investissement dans les infrastructures en partenariat avec le privé, la valorisation du mérite et de la compétence, la stabilité politique et la protection des droits et libertés. Cela suppose aussi et surtout la redéfinition du statut du citoyen et la réduction de l’emprise du social (liens de parenté). Les gouvernements africains devraient rejeter la xénophobie et s’ouvrir aux matières grises qui ne recherchent que la reconnaissance et de meilleures conditions de travail.
Souhaitons que l’Afrique ne rate pas ce tournant historique qui se profile à l’horizon !
Encore une fois le e-commerce est mis en avant sur le continent Africain, une étude de Deloitte souligne le « Click and Collect » et ses impacts
Le nombre d’emplacements de ‘Click and Collect’ en Europe atteindra un demi-million en 2015, en hausse de 20%.
Environ 320 000 de ces emplacements seront des boxes de dépôt individuels, 140 000 seront chez des tiers et 40 000 seront en boutiques.
L’un des freins majeurs au développement de l’eCommerce en Afrique est la difficulté d’acheminement postal des produits au consommateur final.
La majorité des pays africains n’ayant pas d’adresse postale normalisée et par conséquent numérisée, la livraison des produits demeure peu fiable. Le concept de « Click and Collect » permettra, dans les prochaines années l’expansion de l’eCommerce en Afrique.
Enfin une banque d’image propose de manière fluide et interactive une base d’images sur l’Afrique
Portraits, paysages, villes et situation, tout est sublimé sur YeelenPix. C’est un véritable bonheur de retrouver sur Internet une base de donnée d’images de si bonne qualité avec autant de choix. Il faut dire que Moussa Fofana qui est l’auteur de cette extraordinaire initiative a su au travers d’un nouveau site avec ses associés mettre en avant l’Afrique sous tous ses angles.
Il est en effet rare de découvrir des sites modernes et intuitif comme l’est YeelenPix, un moteurs de recherche associé a des icones intuitifs et interactifs vous guident dans vos choix et un système de paiement sécurisé vous permets de commander instantanément vos photos. Les images sont directement disponibles en haute définition !
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YeelenPix c’est avant tout l’histoire de 4 jeunes entrepreneurs, passionnés par le numérique, Moussa Fofana à l’origine de l’idée, Alex Poblah, Maguette MBow et Céline Crespin. Aujourd’hui Ils voient leur continent se transformer et évoluer. La vision de l’occident sur l’Afrique peu à peu se modifie et notamment dans les médias. De nombreuses entreprises choisissent le continent comme axe de développement majeur et communiquent sur ces nouvelles offres à grands renforts de visuels. Mais souvent, les images sont loin d’illustrer ce rebond.
Devant la pauvreté de l’offre sur l’Afrique existant sur le marché des banques d’images, YeelenPix a choisi d’accompagner le réveil de l’Afrique, en faisant le pari de proposer des images et illustrations de grande qualité, à des prix très doux.
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Le parti FNL n’a jamais cessé de condamner la dictature de Monsieur NKURUNZIZA et sa faillite par rapport au rassemblement des Burundais pour bâtir une nation prospère.
Les récentes manifestations que contestait la légitimité de son pouvoir par le changement de la constitution l’ont prouvé la volonté du peuple à adhérer à notre projet politique de rassembler les Burundais et de lutter contre les injustices quelle que soit leur provenance.
Le parti FNL met en garde toute personne qui veut violer les accords d’Arusha et la constitution Burundaise.
Le parti FNL se permet de dévoiler la manœuvre mensongère du pseudo-putsch du général Niyombare Godefroid, alors que c’était un ouragan de diversion pure et simple, conçue dans le laboratoire du cndd-fdd pour sauver la personne de Nkurunziza lors du sommet des pays de la région du 13/05/2015 en Tanzanie et d’endormir les manifestants contre le 3ème mandat de Nkurunziza. Et ils ont bien gagné !!!
C’est de l’ignominie de considérer tout le peuple burundais de naïveté. Comment un général putschiste qui se dit soutenu par une amalgame des officiels de l’armée et de la police, qui s’autoproclame à travers des radios privés tant qu’il n’ait pas encore mis les mains sur les trois points stratégiques tels que la radiotélévision nationale, la présidence de la République et l’aéroport international.
Que le peuple burundais ne se laisse pas emporter par cette manœuvre du pseudo-putsch. Et même si ce coup serait réel, on ne dira pas que c’est coup d’état alors que c’est un arrangement au sein du cndd-fdd pour sauver son parti en dérive.
Pour sortir de la crise burundaise, le parti FNL propose deux scénarios possibles:
Soit l’intervention d’une force étrangère pour le désarmement de la milice imbonerakure et concomitamment en organisant une conférence de toutes les forces vives de la nation dans le but de préparer les élections libres, apaisées, transparentes et inclusives.
Soit par l’usage de force. Nul ne peut contraindre la milice du cndd-fdd de désarmer volontairement si ce n’est que par la force.
Nous invitons toutes les forces vives de la nation Burundaise de se mettre autour d’une table et négocier la transition pour mettre en place une nouvelle organisation électorale, pluraliste, transparente et inclusive.
A Cet effet, nous demandons à l’armée et à la police de reste neutre, de maintenir l’ordre public et la sécurité des biens et des personnes.
Pour ce faire, le parti FNL interpelle la communauté internationale de ne pas se laisser faire par cette diversion d’un putsch alors qu’il n’en est pas un et d’intervenir sans tarder pour réaliser le premier scénario.
Avec Léonidas Nzigamasabo, pour Info Afrique en direct de Bujumbura
Connecter les populations, faciliter l’accès aux services publics, stimuler l’innovation
La Banque mondiale aide les pays en développement à exploiter le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) pour étendre l’accès à la connectivité à bas coût, notamment au haut débit, transformer la fourniture des services de base, stimuler l’innovation et les gains de productivité, et améliorer la compétitivité.
Depuis 2007, l’institution a renforcé son soutien aux partenariats public-privé pour l’accès haut débit à Internet, ce qui a contribué à faire baisser les prix de détail et à accroître l’utilisation des services, jusqu’à multiplier celle-ci par dix dans certains cas. Son appui en faveur des réformes du secteur des TIC a contribué à attirer des investissements privés estimés à 30 milliards de dollars dans le développement des infrastructures des réseaux mobiles au sein des pays bénéficiant de l’aide de l’Association internationale de développement (IDA).
Le progrès technologique constitue un puissant moteur de croissance économique. Les infrastructures TIC, en particulier, attirent beaucoup d’investissements dans les pays en développement, où ils génèrent des recettes fiscales significatives et de nombreux débouchés sur le marché de l’emploi.
Dans ces pays, le nombre d’abonnements à la téléphonie mobile est passé de 214 millions en 2000 à 4,3 milliards en 2011, et le nombre d’internautes a été quasiment multiplié par 20. Le taux de pénétration d’Internet est à un tournant historique, y compris dans la région du monde la moins connectée, l’Afrique. Par ailleurs, plus de 91 % de la population des pays en développement disposent d’un accès à la téléphonie fixe ou mobile. En conséquence, les réseaux TIC constituent désormais une plate-forme permettant la fourniture de services publics à grande échelle et une participation accrue des citoyens. Les TIC peuvent être exploitées pour accroître la responsabilisation, ainsi que pour transformer et étendre la portée des services publics de façon innovante, rapide et économique pour les rendre accessibles aux populations mal desservies.
Les principaux défis mais aussi opportunités que présentent les TIC pour les pays en développement sont les suivants : i) rendre ces technologies plus abordables pour atteindre les populations vivant actuellement hors des zones de couverture des réseaux ; ii) offrir un accès plus large à des services plus sophistiqués et plus abordables comme l’accès haut débit à Internet ; iii) tirer parti de ces nouvelles infrastructures pour améliorer la fourniture des services publics et pour en faire un moteur de croissance économique ; et iv) développer les compétences des citoyens et les aligner sur les besoins des industries des services en relation avec les technologies de l’information et l’économie du savoir.
Solution
En 2012, la Banque mondiale a élaboré une nouvelle stratégie pour le secteur des TIC reposant sur trois axes stratégiques : connecter, innover et transformer.
La composante Connecter vise à étendre les infrastructures réseau ainsi qu’à encourager la stabilité et la prévisibilité dans les systèmes réglementaires. Au cours de la dernière décennie, la Banque mondiale a collaboré avec plus d’une centaine de pays pour soutenir la privatisation et la libéralisation du secteur, ainsi que pour renforcer les capacités des gouvernements et des organes de réglementation. Plus récemment, la Banque mondiale a accru ses financements destinés à des partenariats public-privé novateurs censés jouer un rôle de catalyseur pour inciter le secteur privé à investir davantage dans les infrastructures haut débit. Il s’agit notamment de programmes régionaux de développement des infrastructures de communication visant à accélérer le déploiement des réseaux dorsaux terrestres et des systèmes de câbles sous-marins en Afrique, dans les îles du Pacifique et dans les Caraïbes.
La composante Innover a pour objectif de favoriser le développement et la compétitivité des industries de services basés sur les technologies de l’information, et d’encourager l’innovation autour des TIC dans toute l’économie, notamment au niveau de l’entrepreneuriat technologique, en mettant l’accent sur la création d’emplois, en particulier en faveur des femmes et des jeunes. Ce soutien concerne un ensemble limité, mais en pleine croissance, de projets de développement dans le secteur informatique au Ghana, au Mexique, au Kenya, en Arménie, au Nigéria et au Bhoutan.
Enfin, la composante Transformer repose sur une connaissance approfondie du secteur ainsi que sur des relations étroites avec les institutions gouvernementales pour intégrer les innovations à la fourniture des services publics et au processus de responsabilisation. Cette démarche rend le développement plus ouvert et plus transparent, et améliore la qualité des services publics fournis aux citoyens et aux entreprises dans des secteurs tels que l’éducation, la santé et les services financiers. Ce soutien porte sur toute une série de projets d’administration électronique (e-gouvernement) et de transformation électronique de la gouvernance au Viet Nam, au Ghana, au Rwanda, au Sri Lanka, en Moldavie et dans les Caraïbes orientales.
En Afrique, les autorités locales des villes côtières recourent aux TIC (SMS et SIG) pour atténuer et prévenir les graves effets des catastrophes dues au changement climatique.
Résultats
Voici un aperçu des résultats obtenus grâce à l’aide de la Banque mondiale — Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) et Association internationale de développement (IDA) — ou aux fonds fiduciaires dont elle assure l’administration.
Afrique : l’IDA, par le biais de son Programme régional d’infrastructures de communication (exercices 2007-2013), et la Société financière internationale (IFC) ont développé conjointement le Système de câble sous-marin d’Afrique de l’Est (EASSy). Cette initiative, qui constitue un exemple des synergies possibles au sein du Groupe de la Banque mondiale en matière de développement des infrastructures régionales, a donné lieu à un premier projet d’un montant de 424 millions de dollars destiné à soutenir l’intégration régionale des réseaux de télécommunications terrestres par le financement de partenariats public-privé et l’achat de capacité haut débit, tout en instaurant un environnement plus favorable. Le second projet a consisté à investir 240 millions de dollars dans un câble sous-marin reliant les côtes d’Afrique orientale (de l’Afrique du Sud au Soudan) à l’Asie et à l’Europe. Ces projets ont contribué à une réduction de 90 % des prix de gros en Afrique orientale, et les prix de détail ont déjà chuté d’environ un tiers au Rwanda et au Kenya, où cette baisse des tarifs s’est traduite par une explosion du nombre d’internautes, qui est passé de 2 millions en 2007 à 14 millions en 2012.
Ghana : le projet e-Ghana (ex. 2007-2012, IDA) bénéficie d’une conception novatrice reposant sur un partenariat public-privé destiné à transformer la collecte des recettes fiscales par le biais d’une coentreprise entre les régies financières de l’État et un partenaire du secteur privé. Le projet a aidé l’État ghanéen à inciter le secteur privé à investir 40 millions de dollars dans le développement et le déploiement d’une application informatique visant à automatiser le fonctionnement des services des impôts et de la direction générale des registres. Lorsqu’elle sera terminée, cette application devrait permettre à l’État d’accroître les niveaux de conformité et de transparence ainsi que d’élargir l’assiette fiscale, tout en réduisant l’incidence de la fraude, en renforçant les compétences des fonctionnaires et en élaborant un modèle qui pourra être utilisé pour améliorer le fonctionnement des autres organes de l’État.
Rwanda : le projet eRwanda (ex. 2007-2011) a servi à financer 18 télécentres destinés aux populations rurales ainsi qu’à équiper 12 bureaux régionaux en ordinateurs et en logiciels bureautiques, ce qui a permis de connecter les administrations locales au gouvernement central de Kigali.
Le projet a également permis de financer quatre bus qui ont parcouru les différents districts du Rwanda pour transmettre des compétences TIC à diverses catégories de la population : jeunes, fonctionnaires, agriculteurs, responsables politiques, entrepreneurs du secteur privé… Au cours de ce projet, 2 822 citoyens, dont 760 agents des bureaux de district, ont reçu une formation sur des sujets liés aux TIC.
De plus, le projet eRwanda a mis un accent tout particulier sur la promotion des femmes. Parmi les personnes formées figurent 685 conseillères des régions rurales, qui ont appris comment accéder aux informations et utiliser les applications informatiques susceptibles de les aider à faire leur travail au sein de leurs fermes ou de leurs coopératives agricoles.
Contribution du Groupe de la Banque mondiale
La Banque mondiale a apporté son soutien à plus d’une centaine de pays dans le domaine des TIC, sous la forme d’investissements ou d’assistance technique. Depuis 2003, l’institution a engagé plus de 1,3 milliard de dollars (dont 776 millions fournis par l’IDA) dans des projets autonomes liés au secteur des TIC. De plus, la Banque mondiale apporte son appui en matière de technologies de l’information à des projets liés à d’autres secteurs, tels que l’éducation, la santé et la gestion du secteur public. Dans une étude de 2006, ce soutien a été estimé à 7,3 milliards de dollars, répartis sur 1 700 projets en cours de mise en œuvre ou de préparation. Par ailleurs, la Banque a consacré environ 45 millions de dollars à des travaux d’analyse et à des activités d’assistance technique dans le secteur des TIC depuis 2000.
Partenaires
La Banque mondiale collabore activement avec nombre de partenaires dans le secteur des TIC :
Dans le domaine de l’élaboration des politiques publiques, la Banque mondiale a travaillé avec l’Union internationale des télécommunications (notamment pour coproduire le Manuel sur la réglementation des télécommunications), ainsi qu’avec des organismes bilatéraux dans une démarche de sensibilisation aux politiques de libre accès.
En matière de financement des infrastructures TIC, le projet de câble sous-marin EASSy, qui relie, sur 10 000 kilomètres, l’Afrique du Sud au Soudan via des points d’atterrissement situés au Mozambique, à Madagascar, aux Comores, en Tanzanie, au Kenya, en Somalie et à Djibouti, a été financé en partenariat avec d’autres donateurs. Le financement a été géré par l’IDA, en collaboration avec l’IFC, la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque de développement allemande (KfW). La Banque mondiale et la BAD collaborent également avec l’Union africaine sur le projet de réseau dorsal en Afrique centrale.
En matière d’aide à la préparation des projets, le gouvernement coréen a mobilisé un fonds fiduciaire (a) de 15 millions de dollars axé sur le développement de projets d’investissement et de prêts, ainsi que sur des travaux d’analyse innovants liés à la dimension transformatrice des TIC.
Perspectives
Dans le cadre du processus de formulation de sa nouvelle stratégie pour les TIC, le Groupe de la Banque mondiale a réévalué et recentré son rôle et ses priorités quant à ses initiatives dans le secteur des TIC, ainsi que sur d’autres secteurs, avec pour objectif d’aider les pays en développement à tirer parti des TIC pour lutter contre la pauvreté et stimuler la croissance économique.
Dans le futur, l’action du Groupe de la Banque mondiale continuera de s’articuler autour de ses trois axes stratégiques : transformer, innover et connecter. Il s’agira d’encourager le recours aux TIC en tant que facteurs de transformation des services afin d’accroître leur impact sur le plan du développement, notamment pour renforcer la responsabilisation et la gouvernance, améliorer les services publics, et rendre possible une fourniture plus inclusive des services par le secteur privé (axe « transformer »). La stratégie s’attachera par ailleurs à mettre en avant les TIC pour renforcer la compétitivité et accélérer l’innovation dans tous les secteurs de l’économie, et orienter le développement des compétences en ciblant les emplois liés aux TIC (dont les études montrent qu’une grande partie va aux femmes) pour accroître la productivité (axe « innover »).
Enfin, il renforcera son appui aux réformes des politiques publiques, aux initiatives du secteur privé et aux partenariats public-privé pour favoriser les investissements dans les infrastructures haut débit et élargir l’accès aux services haut débit, notamment pour les femmes (axe « connecter »).
La nouvelle stratégie du Groupe de la Banque mondiale dans le secteur des TIC met en avant la nécessité de tirer parti de partenariats avec des sources d’expertise externes ainsi que d’adopter une gestion partagée des initiatives au sein de l’institution. Les aspects clés de cette nouvelle approche sont les suivants : 1) exploiter les diagnostics établis au niveau de chaque pays pour hiérarchiser les interventions de l’institution dans chacun d’eux ; 2) renforcer la collaboration au sein de l’institution et avec ses partenaires ; 3) devenir une passerelle d’expertise pour les pays clients ; et 4) jouer un rôle de chef de file intersectoriel et interrégional des initiatives en matière de TIC, améliorer les procédures de passation de marchés dans ce domaine, et axer son action sur le développement des compétences liées aux TIC.
UNIWAX, le leader du pagne en Côte d’Ivoire annonce un partenariat inédit avec JUMIA Côte d’Ivoire, le premier site de e-commerce du pays.
Dès le Lundi 18 mai, la nouvelle collection de la marque ainsi que de nouveaux produits seront disponibles en avant-première sur www.jumia.ci avec une livraison possible sur tout le territoire.
47 ans après sa création, UNIWAX amorce une révolution numérique. La société ivoirienne née en 1968, qui a su s’imposer depuis lors comme le leader incontesté en matière de fabrication de pagne imprimé, vient de sceller un partenariat avec JUMIA Côte d’Ivoire. Les deux entreprises entendent collaborer pour créer une toute nouvelle expérience pour les passionnés de pagne. Ainsi, la marque à la base violette (lancée en Mai 2009) innove une fois de plus en proposant à ses consommateurs de nouveaux coloris pour ses bases en lien avec les tendances mode du moment.
Les amoureux du pagne pourront ainsi découvrir, dès le Lundi 18 Mai, les nouvelles bases olive, gris marron et sepia parallèlement à la sortie de la nouvelle collection UNIWAX. Ces nouveautés seront également disponibles le même jour sur le site de JUMIA Côte d’Ivoire.
« UNIWAX est heureuse de se joindre à JUMIA dans sa stratégie de développement du e-commerce en Côte d’Ivoire et ainsi permettre à ses utilisateurs, partout en Côte d’Ivoire, de pouvoir profiter des nouveautés de la marque» a déclaré Jean Louis Menudier, Directeur Général d’UNIWAX.
Après ses premiers pas dans le numérique en 2011 avec le lancement de son site internet, ce nouveau partenariat vient renforcer la stratégie marketing d’UNIWAX. La mise en ligne d’une boutique virtuelle dédiée au pagne WAX sur JUMIA, confèrera à la marque une couverture sans précédent : tous ses pagnes seront accessibles en quelques clics 24h/24 pour les 500 000 visiteurs mensuels du site et les livraisons possibles dans tout le pays dans un délai maximum de 5 jours.
Cette nouvelle collaboration permettra de pallier la fracture géographique et d’offrir aux consommateurs le même éventail de choix de pagnes authentiques quel que soit leur localisation. Pour Francis Dufay, Directeur Général de JUMIA Côte d’Ivoire, « JUMIA est très fier de devenir le distributeur exclusif d’UNIWAX sur internet. C’est une grande preuve de confiance envers JUMIA, et un beau cadeau pour nos clients dans tout le pays.»
L’univers UNIWAX sera décliné sur JUMIA au travers du concept innovant de « Shop in Shop », qui permet à une grande marque d’ouvrir sa boutique en ligne sur JUMIA, facilement et dans le plus grand respect de l’image de marque.
Créée en 1968, UNIWAX est le leader incontesté du pagne wax en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest et offre une gamme de produits des plus variés permettant de satisfaire tous les besoins et envies du consommateur. Au travers de son outil phare le Magazine, UNIWAX s’adresse à tous, aussi bien les hommes que les femmes et leur fournit des produits adaptés à toutes les occasions. Les 4 valeurs essentielles de la marque UNIWAX : élégance, diversité, fiabilité et joie de vivre africaine sont un gage, pour les consommateurs, de produits de qualité durables qui se transmettent de générations en générations.
JUMIA est le leader Africain du shopping en ligne. La plateforme d’e-commerce offre une vaste sélection de produits Mode, Beauté, Electroménager, et High Tech à ses clients, ainsi qu’une expérience shopping unique.
Outre ses prix compétitifs, JUMIA propose une qualité de services adaptés au e-commerce en Afrique : livraison dans tout le pays, méthodes de paiement flexibles (paiement en espèce à la livraison, ou transfert via mobile), et retours gratuits sous un délai de 7 jours. JUMIA est la première compagnie Africaine à remporter un prix au World Retail Awards en 2013 à Paris en tant que « Best New Retail Launch » de l’année.
Africa Internet Group (AIG) favorise une croissance en ligne durable et profitable tant aux entreprises qu’aux consommateurs. Solidement ancré dans l’écosystème des startups africaines, le groupe propose des solutions intelligentes et des services simples d’utilisation dans le secteur de l’internet en Afrique.
AIG s’engage à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation régionale à travers une passion pour l’Afrique et sa culture. AIG est engagé dans la réussite de 10 entreprises en constante progression, actives dans 30 pays d’Afrique : Carmudi, Easy Taxi, Everjobs, hellofood, Jovago, Jumia, Kaymu, Lamudi, Vendito et Zando.
Stephen Haggerty a découvert qu’une plante, un diatrème, pousse plus particulièrement dans les zones ou les diamants sont présents.
Un découverte qui offre de nouvelles perspectives pour des populations en Afrique permettant de localiser sans moyens des diamants dans les sous-sols et ainsi prospecter
Stephen Haggerty a découvert au nord-ouest du Liberia, près de la Sierra Leone, l’affleurement d’un diatrème, une de ces cheminées par où la kimberlite se fraie un chemin vers la surface.
En fait, les soupçons du géologue sur la nature du sous-sol remontaient… à la fin des années 1970
En 1977 et 1980, Stephen Haggerty avait effectué de brefs voyages de reconnaissance au Liberia mais n’avait pu explorer méthodiquement la zone. Puis les guerres civiles que le pays a connues entre 1989 et 2003 l’ont empêché d’y revenir, mais l’endroit restait dans un coin de sa tête car on avait, dans les alluvions locales, retrouvé des diamants. Certains d’entre eux étaient sans doute devenus des « diamants de sang », ces gemmes exploitées dans des zones de conflits et dont le trafic sert à financer l’achat d’armes et de matériel militaire.
Avec ses 2,5 hectares, la zone en question s’avère d’une superficie modeste. Difficile d’accès, c’est une jungle marécageuse mais Stephen Haggerty y remarque un fait intrigant : sur le diatrème – et apparemment rien que sur le diatrème – pousse un végétal bien particulier. Avec ses racines aériennes, il évoque un arbre de mangrove. Pouvant monter jusqu’à 10 ou 15 mètres de hauteur, il porte de longues feuilles pointues – un peu semblable aux frondaisons des palmiers – sur des branches qui lui donnent l’allure d’un chandelier, d’où son nom de Pandanus candelabrum.
La coïncidence est troublante et Stephen Haggerty, qui veut en avoir le cœur net, va vérifier, sur deux autres sites à kimberlite, si cette plante s’y retrouve. La réponse est oui…
Peut-être, se dit-il, aime-t-elle simplement les zones très humides et profite-t-elle du fait que la roche, en s’altérant, forme des argiles imperméables. Le géologue teste donc d’autres sites marécageux mais sans kimberlite : pas de trace de P. candelabrum…
Ce Diatrème pourrait bien être le premier indicateur biologique connu des diatrèmes à kimberlite au Liberia et probablement dans le reste de l’Afrique de l’Ouest. Ce végétal prospérerait à la fois grâce au sol bourbeux et à ses qualités fertilisantes : en effet, en se dégradant, la roche libère de grandes quantités de potassium, de phosphore et de magnésium. Si cette découverte était confirmée, elle pourrait grandement aider les chercheurs de diatrèmes : il leur suffirait de repérer P. candelabrum – pourquoi pas, suggère Stephen Haggerty, par imagerie aérienne ou satellitaire si la plante a une signature spectrale particulière ? – pour délimiter une zone à kimberlite, puis y chercher la présence d’éventuels diamants.
Car un diatrème ce n’est pas obligatoirement diamantifère
Comme le géologue, interrogé par Science, le rappelle, la prospection des précieuses gemmes répond à la règle des « 6 » : sur plus de 6 000 diatrèmes à kimberlite connus dans le monde, environ 600 contiennent des diamants et, sur ce sous-total, seulement 60 sont suffisamment riches en diamants de qualité pour justifier l’ouverture d’une mine.
Pour le moment, le nouveau site libérien a passé les deux premières étapes car Stephen Haggerty y a découvert quatre diamants, dont deux, assez gros, de 20 carats. Il ne reste plus à savoir si le site sera rentable. Des explorations sont prévues en 2016 pour le déterminer.
Les putschistes avec à leur tête le militaire Godefroid Niyombare abandonnent la tentative de coup d’état
Il semblent que le président Pierre Nkurunziza s’en sorte bien, les putschistes s’en remettent aux forces de l’ordre restées loyale au chef de l’état, qui d’ailleurs se trouve toujours en Tanzanie.
« Nous avons décidé de nous rendre. J’espère qu’ils ne vont pas nous tuer » indique général Godefroid Niyombare, chef des putschistes
Un des responsables des putschistes, Vénon Ndabaneze, a confirmé l’abandon de la tentative de prise de pouvoir: «Nous avons décidé de nous rendre. Nous avons déposé les armes. Nous avons appelé le ministre de la Sécurité publique et le ministre de la Défense pour leur dire que nous n’avions plus d’armes»,a-t-il affirmé au téléphone, juste avant de se faire mettre aux arrêts avec le numéro deux du mouvement Cyrille Ndayirukiye.
Le général Ndabaneze a quand même précisé que les putschistes, sentant le vent tourner en leur défaveur, avaient eu le temps de se disperser en plusieurs groupes afin de savoir s’ils allaient être abattus ou non, et ainsi de réagir en conséquence. Le général Cyrille Ndayirukiye à évoqué qu’il avait rencontré une trop grande résistance de la part des militaires fidèles au pouvoir en place et que la situation devenait hors de contrôle.
Pas de nouvelles précises du président Pierre Nkurunziza, mais il devrait être de retour dans le pays rapidement.
Louis Berger a récemment lancé un projet de supervision de travaux de construction de 1,3 millions d’euros (1,4 millions de dollars US) pour la remise en état d’un tronçon de 151 kilomètres (93 miles) de la route nationale 1 (RN1) reliant Dabola à Kouroussa dans le centre de la Guinée. La RN1 est un axe majeur traversant le pays et qui pourrait être prolongé à l’avenir vers le sud-est du Mali.
« Ce contrat est le fruit de notre volonté d’établir un partenariat fort avec le Ministre guinéen des Travaux publics, et reflète notre expérience de plus de 25 ans dans le pays »,a indiqué Pascal Houdeau, directeur général adjoint aux opérations pour l’Afrique de l’Ouest et de l’Est. « Cet engagement en Guinée et cette expérience dans le pays sont à l’origine de notre décision de maintenir notre présence sur place et de continuer à y travailler alors même que l’épidémie d’Ebola atteignait son apogée ».
Financé par le Budget national de développement, le projet comprend le débroussaillage de l’emprise, le terrassement, le drainage et la mise en place d’un revêtement superficiel bitumineux. La remise en état de la RN1 fait partie d’un programme national de modernisation du réseau routier. L’objectif du gouvernement est de stimuler le commerce national et international en reliant des axes de transport stratégiques et en développant les infrastructures de transport du pays.
Reconnaissant l’expérience de Louis Berger dans le pays, Alpha Condé, le président guinéen, a récemment qualifié l’entreprise de « partenaire stratégique » pour sa contribution au développement et à la modernisation de l’infrastructure routière nationale.
Louis Berger est fort de plus de 50 ans d’expérience en Afrique, dont plus de 25 en Guinée, pays dans lequel l’entreprise a mis en œuvre plus de 40 projets. Ces projets couvrent un vaste éventail de services professionnels dans les domaines des transports, de l’exploitation minière, de l’agriculture ainsi que du développement économique et institutionnel.
Kenya, Mozambique, Zambie, Zimbabwe, Botswana, Ethiopie et Tanzanie
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Information société
ROULLIER
Description
SOCIETE: Acteur incontournable sur les marchés de la Nutrition Végétale et Animale, le Groupe ROULLIER déploie clairement les moyens de son ambition. Nous sommes en campagne pour recruter nos futurs leaders dans le cadre de notre programme « ADVANCE FOR EXECUTIVES ».MISSIONS: Envie de booster votre carrière? De réaliser des projets concrets? De changer d’environnement, et de gagner plus ? Faites-le maintenant en devenant entrepreneur au sein de notre Groupe, engagé dans une dynamique de croissance! Nous vous proposons d’intégrer notre Groupe où vous deviendrez un véritable Patron de pays ou d’activité grâce au coaching de nos dirigeants ; vous serez formé sur nos différents métiers et acquerrez les savoirs et compétences nécessaires pour mener à bien vos missions. Vous serez en capacité de gérer votre propre P&L ainsi que vos équipes sur un périmètre International.PROFIL: Issu d’un double cursus scientifique (vétérinaire, ingénieur agronome, ou chimiste) et commercial (école de commerce, master finance), vous possédez une expérience professionnelle réussie de cinq ans au sein d’un environnement International. Vous avez développé avec succès vos activités, idéalement dans la nutrition animale ou l’agri-business. Votre ambition, votre volonté d’entreprendre, votre humilité et votre dynamisme seront les clés du succès pour développer votre activité et accéder à nos postes de direction. Nous organisons très prochainement des sessions de recrutement en France, au Brésil, en Italie, au Portugal, aux Etats-Unis, en Afrique de l’Est, au Maroc, en Allemagne et en Autriche : n’attendez pas et inscrivez-vous pleinement dans cette perspective de carrière.
Le Jeudi 14 mai d’intenses combats se déroulent dans la capitale Bujumbura au lendemain du coup d’état
C’est sur Twitter que le président annonce « Coup d’Etat fantaisiste »
Des tirs d’AK 47 mais aussi d’armes lourdes résonnent dans les collines avoisinantes, et pour une fois cela ne vient pas de la RDC dont on distingue facilement les montagnes.
A Bujumbura, putschistes, militaires policiers et forces de l’ordres se défient ou se combattent
La plupart des affrontements se déroulent près du siège de la télévision nationale. Les tirs sont nourris et semblent venir de partout, des barricades séparent les militaires qui soutiennent l’ancien pouvoir de Pierre Nkurunziza qui se trouve toujours en Tanzanie selon nos sources et les « putschistes » qui réclament le pouvoir depuis hier.
Une situation comme toujours confuse et mettant en péril de nombreux civils qui se réfugient de quartiers en quartiers selon le déplacement des tirs et des véhicules pickup Toyota armés de leurs mitrailleuses. Des groupes plus mobiles se déplacent aussi avec des lance-roquettes RPG et ciblent des véhicules des forces adverses…
Le responsable de l’autorité en place reste Prime Niyongabo, fidèle au président déchu. Celui ci indique que les putschistes seront pourchassés et éliminés…
Le président communique sur … Twitter !
Comme souvent depuis l’essort des nouvelles technologies et se rapprochant des faits du Burkina c’est sur les réseaux sociaux que les président communiquent, et c’est le cas pour Pierre Nkurunziza !
Communiqué de Presse : Coup d’Etat fantaisiste C’est avec regret que nous avons appris qu’un groupe de… http://t.co/vvd2uEnDCK
— Burundi | Présidence (@BdiPresidence) 13 Mai 2015
C’est le général Godefroid Niyombare qui a annoncé mercredi la destitution du président Nkurunziza, en déplacement en Tanzanie. Immédiatement le président Pierre Nkurunziza a affirmé que le coup d’Etat, mené par un groupe de militaires « mutins », avait avorté. Mais le général putschiste a assuré avoir le soutien de centaines d’officiers supérieurs de l’armée Burundaise, ce qui reste à confirmer.
Au Burundi, ce mercledi, nous assistons à l’évolution de la situation
Alors qu’un sommet réunissant plusieurs chefs d’Etat Africains pour faire le point sur la crise qui secoue le pays, à Bujumbura, était prévu en Tanzanie, l’ex-chef d’état-major, Godefroid Niyombare, annonce sur une radio privée la destitution du président Pierre Nkurunziza.
La capitale burundaise devient le théâtre depuis plusieurs semaines de manifestations contre le président et sa candidature à un troisième mandat.
jusqu’aujourd’hui vers 12h00, la RPA était jusque là coupée sur l’ensemble du territoire. Deux autres radios privées, radio Bonesha et radio Isanganiro, n’émettaient plus ces dernières semaines que dans la capitale. Les signaux de ces trois radios ont été rétablis, ce mercredi, dans tout le pays sur l’ordonnance de ce Général.
Le général Godefroid Niyombare ordonne, sur la RPA, la fermeture de l’aéroport et des frontières. Il lance également un appel à tout citoyen et aux forces de l’ordre pour sécuriser l’aéroport.Les chefs d’Etat présents pour le sommet en Tanzanie condamnent le coup d’Etat. Le sommet n’a duré que quelques minutes et Pierre Nkurunziza n’a pas été vu sur les lieux de la rencontre selon nos sources de la Tanzanie.
Les manifestants ont tenté de prendre d’assaut la radio nationale, mais l’armée les ont empêché en tirant dans l’air.
Thierry Vircoulon, chercheur à l’International Crisis Group revient les événements de ce mercredi au Burundi sur RFI: « Après les accords d’Arusha, le général Niyombaré est devenu chef d’état-major des armées, et dans ce cadre il a joué un rôle très important dans l’intégration des différents mouvements de guérilla au sein de l’armée. Il est encore aujourd’hui très apprécié du fait de ce rôle de l’intégration des guérillas au sein de l’institution militaire, il est apprécié aussi bien des officiers hutus que des officiers tutsis. L’armée burundaise est le résultat de l’intégration d’une multitude de groupes, elle est donc composée de diverses factions qui ont des affinités politiques différentes et qui appartiennent à des ethnies différentes. La police a accueilli de nombreux membres du parti au pouvoir, le pouvoir a un contrôle plus serré sur la police que sur l’armée, où les équilibres sont plus respectés ».
La présidence du Burundi vient de publier un communiqué dont voici le message : « C’est avec regret que nous avons appris qu’un groupe de militaires s’est mutiné ce matin et a fait une déclaration fantaisiste de coup d’Etat. La présidence de la République annonce à l’opinion tant nationale qu’internationale que cette tentative de coup d’Etat a été déjouée et que ces gens, qui ont lu ce communiqué de coup d’Etat via des radios locales privées, sont recherchés par les forces de défense et de sécurité afin qu’ils soient traduits en justice. La présidence de la République demande à la population burundaise et aux étrangers vivant au Burundi de garder le calme et la sérénité. Tout est mis en oeuvre afin que la sécurité sur tout le territoire national soit maintenue ».
Tous les prisonniers ont été libérés par les manifestants. Il se remarque des personnes dans les rues entre de chanter la victoire.
Nzigamasabo Léonidas, pour Info Afrique en direct de Bujumbura
Les artistes africaines les plus en vogue du moment unissent leur voix, aux côtés de ONE, et chantent ensemble sur le tout nouveau morceau Strong Girl, véritable cri de ralliement en faveur de l’autonomisation des femmes et des filles du monde entier.
Neuf artistes originaires de sept pays africains se sont retrouvées en Afrique du Sud il y a deux semaines pour écrire et enregistrer la chanson. Elles ont été rejointes par Omotola Jalade Ekeinde, la superstar de Nollywood, qui joue dans le clip de Strong Girl. Ces femmes appellent à agir car la pauvreté est sexiste. Dans les pays les plus pauvres, l’inégalité frappe les femmes et filles encore plus durement qu’ailleurs. Cela ne changera pas tant que les dirigeants du monde ne mettront pas les femmes et les filles au cœur des priorités du développement.
« J’ai la chance d’être une jeune femme qui réalise ses rêves, une pionnière de ma génération » explique Omotola Jalade Ekeinde. « Mais je sais aussi que beaucoup de femmes et de filles n’ont pas cette chance. Elles sont touchées de manière disproportionnée par l’injustice de la pauvreté et les inégalités. Mais quand on investit en faveur des femmes et des filles, nous augmentons et accélérons les chances d’éradiquer l’extrême pauvreté. »
« Au Gabon, comme dans de nombreuses régions en Afrique, les femmes et les filles sont les plus touchées par l’extrême pauvreté à tous les stades de la vie. Lorsque ONE m’a invité à rejoindre d’autres artistes sur ce projet, je m’en suis sentie extrêmement honorée et ravie », explique la chanteuse gabonaise, Arielle T. « Il faut que nous agissions. Nous devons nous rassembler pour améliorer la situation des femmes et des filles. Les femmes doivent avoir accès aux mêmes opportunités que les hommes, afin qu’elles puissent jouer leur rôle et changer le monde. »
De nombreuses personnalités, ainsi que des milliers de membres de ONE dans le monde, apportent leur soutien à cette campagne en partageant sur les réseaux sociaux une photo d’eux prenant la pose de « Rosie la riveteuse », symbole de la lutte pour les droits des femmes. La jeune activiste pour l’éducation des femmes Malala Yousafzai, l’actrice américano-zimbabwéenne de la série The Walking DeadDanai Gurira, la co-fondatrice et éditorialiste du Huffington Post Arianna Huffington, ou encore la scénariste des séries Grey’s Anatomy et Scandal, Shonda Rhimes, invitent ainsi le plus grand nombre de personnes à travers le monde à faire de même et à rejoindre le mouvement #PauvreteSexiste #WithStrongGirls. Toutes les photos seront visibles sur le site internet de ONE.
Bono, le chanteur de U2 et cofondateur de ONE, déclare : «Un groupe de femmes africaines phénoménales a pris le contrôle du micro pour dire au monde que la pauvreté est sexiste. Pendant trop longtemps, les voix des femmes et des filles africaines ont été réduites au silence. Mais avec cette chanson, ce ne sera pas possible de les mettre en sourdine. Le changement est en marche et ONE veut le soutenir. C’est électrisant d’être témoin de cette évolution mais aussi d’encourager ces grandes artistes qui ont décidé d‘occuper le devant de la scène et de lancer un appel à l’action que le monde entier a besoin d’entendre. Nous ne pourrons jamais atteindre ce grand objectif mondial de mettre fin à l’extrême pauvreté si nous n’admettons pas que la pauvreté est sexiste, et si nous ne demandons pas des mesures en faveur de l’égalité. » Il continue en plaisantant: « J’ai proposé de faire les chœurs … Elles n’ont pas voulu de moi … A la place, elles m’ont demandé d’écrire pour le communiqué de presse … Donc me voilà. »
Danai Gurira, activiste américano-zimbabwéenne, et actrice principale dans The Walking Dead soutient la campagne en partageant sa pose de Rosie sur les réseaux sociaux. Elle explique : « Les femmes et les filles dans les pays les plus pauvres ont la vie plus dure. Il est temps que le monde se tienne à leurs côtés pour exiger le meilleur. Il faut offrir à toutes les filles la chance d’aller à l’école et de vivre une vie en bonne santé. Et brisons les chaînes qui empêchent trop de femmes d’exploiter leur plein potentiel. »
Cette année, les dirigeants du monde vont définir les nouveaux Objectifs de développement durable pour éradiquer la pauvreté. Pour être véritablement efficaces, ces Objectifs doivent se concentrer sur les pays et les populations les plus vulnérables, notamment les femmes et les filles.
Dr Sipho Moyo, la directrice de ONE en Afrique rappelle : « Nous devons saisir cette opportunité pour recentrer l’agenda du développement sur les femmes, et révéler leur potentiel social, politique et économique. Investir dans la santé, l‘éducation et l’autonomisation économique des femmes peut les aider à surmonter les obstacles qui les empêchent de vivre une vie saine et décente. Donner aux femmes le pouvoir et les outils dont elles ont besoin pour améliorer leur vie et profiter des mêmes opportunités que les hommes leur permettra de contribuer à l’éradication de la pauvreté. »
A l’occasion de la journée pour les droits des femmes, ONE a publié un rapport qui a révélé l’étendue de l’inégalité des chances dans les pays les plus pauvres et les opportunités qu’offriraient l’autonomisation des femmes pour toute la société.
Mettant l’accent sur l’urgence d’agir en 2015, Roxane Philson, directrice marketing de ONE, explique: « Il est temps de se mobiliser pour les filles qui n’ont pas accès à l’éducation ou qui sont mariées de force, pour les mères qui risquent la mort si elles donnent la vie, pour les femmes qui ne sont pas autorisées à posséder les terres qu’elles cultivent. Cette chanson et cette campagne sont un cri de ralliement pour demander aux dirigeants du monde d’avoir le courage de défendre les droits des femmes et des filles du monde entier. »
Cette demande de ONE est déjà soutenue par 36 femmes parmi les plus influentes du monde, telles que Beyoncé, Charlize Theron, Meryl Streep, Lady Gaga et Angélique Kidjo. Elles ont écrit une lettre ouverte à la chancelière allemande Angela Merkel et à la présidente de l’Union africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, qui vont toutes deux accueillir des sommets de la plus haute importance dans les mois à venir.
Le continent africain est devenu un terrain d’expansion idéal pour l’e-commerce, aujourd’hui, les grands noms se bousculent en Afrique au vu de l’énorme potentiel que représente ce marché.
A en croire les prévisions, en 2015, la VAD (Vente à distance) dans le continent pourrait générer un chiffre d’affaire global de l’ordre de 75 milliards de dollars.
Cette euphorie africaine s’explique davantage par la croissance vertigineuse du parc d’internet qui a atteint dernièrement 1100%, soit trois fois plus qu’en Europe (274%) et neuf fois plus qu’aux Etats-Unis (132%).
Certes, la révolution est d’ores et déjà en marché, l’e-commerce tend progressivement vers la maturité et pourrait connaître un développement comparable à celui du secteur de la téléphonie, voire suivre le même destin que le marché de la VAD en Asie, un marché qui a réussi en peu de temps et avec des conditions modestes, à dépasser l’Amérique du Sud en termes de ventes.
Pour se lancer dans l’e-commerce en Afrique, il n’est guère important de recommander une étude McKinsey, il faut tenter l’aventure et expérimenter le terrain tout en ayant un esprit Startup. Partant de l’idée que l’Afrique est le nouvel eldorado de l’e-commerce, certains acteurs ont décidé de participer à l’aventure et d’investir dans des marchés encore vierges, l’exemple le plus éloquent est celui de Kaymu, une startup qui gagne de plus en plus de terrain avec son concept de Marketplace.
Kaymu qui est une startup du géant Allemand AIG (Africa Internet Groupe), s’est progressivement adaptée aux spécificités du marché africain en lançant le concept de Marketplace « Place de marché en ligne ». C’est en quelque sorte, un marché virtuel où se vendent tous les produits disponibles sur le marché local et dans lequel, acheteurs et vendeurs se côtoient pour faire des affaires.
Sur Kaymu, la facture se règle en cash, au moment de la livraison du colis, pas besoin d’avoir une carte de crédit ou de compte bancaire pour faire ses achats sur internet, tout le monde peut commander et acheter sur cette plateforme.
Pour ce qui est de la vente, les magasins, vendeurs et même vendeurs ambulants peuvent ouvrir leurs boutiques en ligne à 0 frais, et commencer à commercialiser leurs produits tout en ayant accès à un grand nombre de clients potentiels.
La startup Kaymu a vite fait ses preuves en Afrique et a enregistré des résultats plus que satisfaisants. Au Sénégal par exemple, elle a enregistré une croissance de 30% avec plus de 2000 boutiques en ligne, 12 000 produits référencés et 40 000 visiteurs par semaine, le tout, en seulement une année de présence. En Algérie, Kaymu compte plus de 90 000 visiteurs par semaine et au Maroc, son trafic avoisine les 1.000.000 de visiteurs.
Toutefois, Kaymu ne fait pas encore de bénéfices, sa première volonté est de grandir et de gagner plus de parts de marché, à l’instar d’Alibaba en Chine, qui n’est devenu rentable qu’après 10 ans de présence.
In fine, l’e-commerce en Afrique a de beaux jours devant lui. Kaymu, Jumia ainsi que les nouveaux concurrents ne font que le structurer afin qu’il arrive à maturité.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a officiellement déposé vendredi sa candidature à la présidentielle du 26 juin à un 3ème mandat, sourd à la protestation de la rue et à la pression internationale pour qu’il renonce à un troisième mandat, jugé inconstitutionnel par ses adversaires
En arrivant à la commission électorale nationale indépendante (CENI) à Bujumbura, le chef de l’Etat s’est exprimé sur la situation actuelle.
Pour lui, les manifestations, lancées 26 avril, sont devenues une «insurrection », et que ce mouvement seraient « maitrisées d’ici peu ».Les élections vont « bien se dérouler » et que « 99 % de la population est calme », a-t-il assuré.
Les femmes, premières à porter la contestation au centre de Bujumbura
Elles sont parvenues à faire, dimanche, ce qu’aucun groupe de manifestants n’avait jusqu’ici réussi : porter la contestation contre un 3e mandat du président Pierre Nkurunziza dans le centre de Bujumbura, sanctuarisé par la police depuis le début du mouvement.
Depuis que les manifestations ont éclaté le 26 avril, la police cantonne par la force les protestations dans les quartiers périphériques de la capitale, empêchant les manifestants de converger vers le centre-ville pour s’y rassembler, ce qui déclenche des heurts fréquents, brutalement réprimés, parfois à balles réelles. Les violences liées à la contestation ont déjà fait 18 morts au Burundi.
Ce dimanche matin, devant le ministère de l’Intérieur, pas de jeunes armés de pierres, visages couverts de suie ou d’un tissu, qu’on croise sur les barricades. Mais des femmes, plutôt chic – lunettes de soleil, sacs à main, bijoux pour certaines – de tous âges, appartenant visiblement à la classe moyenne de la capitale.
« On est descendu par petits groupes » pour ne pas être repérées par la police, après un appel lancée sur une radio et une télévision privées, explique Amandine, jolie étudiante de 21 ans, descendu avec sa copine Aline, « on est contre le 3e mandat, c’est inconstitutionnel »,expliquent les deux filles.
Les femmes manifestent à Bujumbura au Burundi
Rassemblées devant le ministère de l’Intérieur, fermé en ce dimanche, elles chantent « On veut la paix, l’unité, la démocratie », en frappant dans leurs mains.D’autres femmes les rejoignent progressivement.Le groupe enfle progressivement et tente alors de rejoindre la Place de l’Indépendance, au coeur de Bujumbura, leur point de rendez-vous initial, où la police les a empêchées de se rassembler.
« Relâchez nos enfants »,scandent-elles aux policiers, en référence aux nombreux jeunes arrêtés durant les opérations de répression des manifestations, interdites par les autorités, depuis l’annonce de la candidature de Pierre Nkurunziza, le 25 avril, qui a mis le feu aux poudres.
Les policiers mi-embarrassés, mi-amusés ont tout le mal du monde à empêcher le groupe de progresser.Le cortège est bloqué devant la banque centrale, où un officier tente de parlementer.
« Les policiers nous disent qu’on a fait passer notre message et qu’on doit partir mais on n’a pas fini, c’est loin d’être fini », lance une manifestante.
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Les manifestations d’aujourd’hui ont causé des dégâts en vies humaines et matériels au Burundi
Les forces de l’ordre soulèvent un blessé présumé membre des milices IMBONERAKURE attaqué par les manifestants
Ce jeudi, les manifestations ont eu lieu comme chaque jours dans tous les coins de la capitale de Bujumbura et à l’intérieur du Pays comme à Mwaro, Bujumbura Rural, Muramvya et Bururi. Une voiture a été brulée, quatre personnes tuées et plusieurs blessées.
Après neuf grenades qui ont été lancé hier à kanyosha, au sud de la capitale de Bujumbura et qui ont causé beaucoup des blessés, une autre grenade vient d’être lancée par des personnes soupçonnées être des jeunes « IMBONERAKURE » du parti CNDD-FDD au Nord de la ville de Bujumbura, dans la Commune Kinama, deux manifestants sont morts et plusieurs sont blessés.
Les manifestations dans ce quartier avaient commencé tôt ce matin où les policiers ont tirés plusieurs coups de fusils pour empêcher les manifestants de brûler les pneus dans les rues mais en vain.
Après le lancement de cette grenade, trois jeunes IMBONERAKURE affilié au parti au pouvoir ont été arrêtés par les manifestants à la 6ème Avenue de la commune Cibitoke leur accusant de lancer cette grenade et ont été directement conduits à leur domicile sous soupçons de contenir des armes où plusieurs drapeaux du parti CNDD-FDD, les tenues militaires et des cartes nationales d’identité ont été saisis et par la suite brûlés et leur maison démolie.
Dans la commune nyakabiga, un autre jeune affilié au parti au pouvoir a été arrêté par les manifestants et a été brûlé à l’aide des pneus après avoir le tué.
Les quatre Ministres burundais à savoir celui de l’intérieur, de la sécurité publique, de la défense et celui des relations extérieurs se sont rendus à Nyakabiga pour tranquilliser la population.
« Nous assistons à des scènes de tortures de la part des forces de l’ordre, des gens meurent sous les coups » affirme notre correspondant Info Afrique
Les communes Musaga, Kanyosha et Kinindo du sud de la capitale n’ont pas été épargnées dans les manifestations de ce jeudi, ce qui étaient dans le mouvement insurrectionnel ont barricadé la route Bujumbura-Rumonge et ont brulé une voiture qui transportait les pains dans le Sud de la capitale. A part ces trois personnes tuées à Bujumbura, un élève du collège communal Musivya a été également tué par barres dans la Province Mwaro, commune Gisozi plus précisément à Musivya lorsque les policiers tirés les manifestants pour cesser les manifestations.
Les morts civils ne se comptent plus au Burundi, Bujumbura est sous les barricades et la vie impossible pour les habitants
En plus de ces dégâts, les élèves de la 6ème année primaire qui avaient le Concours national ont été perturbé par les manifestants en les empêchant de se rendre dans les centres de passassions, en les faisant sortir et les barres lancés par la police à l’égard des manifestants ont été une menace pour les écoliers.
Beaucoup d’entre eux ont été déplacés par les camions militaires dans d’autres centres et d’autres ne se sont pas présentés à cause de l’insécurité qui règne dans le Pays, sans oublier ceux qui se trouvent à l’exil.
Nzigamasabo Léonidas de Bujumbura au Burundi pour Info Afrique
Rien que pour le mobile en Afrique l’enjeu représente 150 milliards d’euros
Le monde regarde l’incroyable croissance Africaine portée par les NTIC
Le pays des 30%… Le Kenya
Cela fait déjà plusieurs décennies que le Kenya performe en mobile banking mais au Kenya des sommets sont atteints. 30% du PIB du pays est réalisé par transfert d’argent de mobile a mobile, le M-Banking génère plus de 30 milliards d’euros et ce sont 2 millions de transactions qui sont effectués chaque jours dans ce pays d’Afrique de l’est
Etat des lieux des NTIC sur le continent, les enjeux de développement qu’elles représentent. – Quelles perspectives offre la téléphonie mobile ? – Où en est-on concernant l’accès à internet ? – Quels pays tirent leur épingle du jeu, grâce à quelle politique ?
Les grands opérateurs comme MTN, Celtel, Orange dominent un marché de plus de 100 milliards d’euros par an. C’est une guerre économique qui se trame en Afrique avec l’ouverture à la concurrence.
En effet seulement 7% des 54 pays du continent disposent du téléphone filaire, et il est dans un état déplorable. C’est donc logiquement que le mobile est devenu l’outil numéro 1 de la communication.
Un exemple d’application de Mobile Banking
Le mobile devient la carte d’identité des Africains : Paiements, données mais aussi e-commerce, application de santé et d’éducation, quasiment tout est disponible. 30% de la population de l’Afrique de l’est utilise MPesa (Mobile Monnaie), Safaricom et MTN associés révolutionnent la bancarisation en Afrique. De son coté Orange Money le système de Mbanking d’Orange est en marche depuis 2008 ce qui ne l’empêche pas de réaliser un chiffre de 2 milliards d’euros annuels pour 12 millions de clients ! Les chiffres du secteur donnent le vertige : 2% des Africains disposaient d’un compte en banque en 2004 et aujourd’hui ils sont jusqu’à 58% en Ouganda ou 60% en Tanzanie avec une moyenne sur le continent de 26% en 2014.
Le paiement par mobile ouvre les possibilité de connecter la population avec la banque et donc de généraliser l’accès au crédit et à l’investissement qui est un frein majeur au développement de l’Afrique. Tant que la bancarisation ne sera pas démocratisé les taux resteront trop haut pour permettre aux populations d’épargner ou d’investir. Le mobile est en train de permettre ce basculement, espérons que les banques suivront en baissant les taux.
Pourquoi et comment le e-commerce performe t’il autant en Afrique ?
Le e-commerce fonctionne jusqu’à 80% mieux qu’en Europe car le commerce traditionnel ne dispose en Afrique que d’une offre restreinte et celle-ci freine la consommation.
Jumia par exemple propose du e-commerce en Afrique et déloge le commerce traditionnel mais attention c’est de la commande en ligne avec paiement à la réception pas du HTTPS sécurisé et la commande par carte bleue n’est pas autorisée dans de nombreux pays d’Arique.
C’est ce qui se passe aujourd’hui en Côte d’Ivoire au Sénégal et dans quelques pays d’Afrique centrale. En résumé : si pas de supermarché de commerce local, beaucoup de e-commerce !
Autre révolution dans les NTIC : la communication
L’Afrique s’ouvre au monde et à elle-même grâce à la voix sur IP. Skype était déjà plébiscité en Afrique mais avec Facebook et Whatsap qui lancent leurs nouveaux systèmes de voix sur IP c’est une révolution qui s’opère et encore une fois avec le mobile en tête. C’est simple avec votre abonnement « traditionnel » vous pouvez désormais téléphoner sous le « couvert » d’une application et donc à un tarif beaucoup plus bas : c’est la voix sur Internet ! Gratuit aussi au Rwanda ou le Wifi s’est démocratisé par exemple et dans de nombreux pays d’Afrique de l’est…
Application ou site responsive : Argent, santé, agriculture, éducation, immobilier, e-commerce, projets,
Ce sont autant de perspectives de développement qui s’ouvrent sur l’Afrique, il est désormais possible de faire du Crowdfunding (finance participative) et ainsi avec un projet de lever des fonds pour son action qui elle-même peut avoir une thématique d’entreprenariat ou d’activité génératrice de revenus.
Le monde des sites internet est révolutionné lui aussi par les applications et les sites en responsive design qui s’affichent désormais sur tous les types de Smartphones ou tablettes. Tout le monde et l’Afrique aussi peut désormais y avoir accès et bénéficier de cette information.
C’est le web 3.0 !
Ajoutez les cartes interactives comme celle de l’Agence des Micro Projets (ONG), la dématérialisation des dépôts de dossiers qui ne sont plus en papier mais en ligne et produisent des PDF et l’aide au développement offre de nouveaux horizons à l’Afrique.
Avec Mlouma par exemple les agriculteurs d’Afrique peuvent recevoir par SMS tous les jours les cours de leurs produits sur les marchés de la capitale et ainsi s’accorder sur les prix entre les différents intermédiaires. Une révolution agricole en en marche en Afrique avec de simples SMS !
Les citoyens et les chefs d’états prennent d’assaut les réseaux sociaux avec plus ou moins de succès !
Paul Kagamé sur Twitter c’est 970 000 followers
Effectivement dans quelle mesure, et dans quels pays, les NTIC ont un impact dans la vie démocratique et citoyenne ?
Google permet de surfer avec plus de 2 000 langues en Afrique ! Une vrai révolution numérique mettant en avant des contenus spécifiques selon les régions des 5 pays d’Afrique… Nous l’avons vu dans la « révolution Burkinabé » ou le président Blaise Compaoré à été destitué en partie grâce à la mobilisation des réseaux sociaux, tendance lancé par les printemps Arabes, mais bien différent et aujourd’hui les présidents Africains s’arment non plus de fusils mais de community manager comme les 150 « guerriers Facebook » de Goodluck Jonathan qui ont inondé les réseaux sociaux lors des élections au Nigéria. Election… perdue et c’est Muhammadu Buhari qui est élu démocratiquement… Paul Kagamé plus Googlelisé que François Hollande ! Quelques chiffres :
– Paul Kagame pilote le blog « the journey » ainsi qu’un média web et TV: www.paulkagame.tv et est incroyablement présent sur Twitter avec un record de 970 000 followers et sur Facebook 375 000 j’aime !
Pour comparaison François Hollande dispose sur Twitter de 920 000 followers et sur Facebook de 542 000 j’aime.
– Jacob Zuma Twitter 375 000 followers
– Paul Biya Twitter 11 000 followers
Le monde a donc les yeux rivés sur l’Afrique et les médias s’en emparent: Le Monde, Le Point, L’express, Le Figaro lancent leurs version « Afrique »… Les chaines TV aussi, Canal + bien sur mais aussi Euronews qui lancera en Juin sa chaine internationale dédiée à l’Afrique « Africanews »…
Nouvelles émission « Le talk » dédiée à l’Afrique avec un numéro spécial NTIC & Afrique avec Thierry Barbaut
Philippe BENY, conseiller militaire du chef de l’Etat centrafricain à Bangui évoque l’affaire qui entache Sangaris en Centrafrique:
« J’ai un petit avantage sur ceux qui écrivent ou pérorent sans trop rien connaître de la réalité de cette affaire : je suis à Bangui depuis longtemps, je connais le contexte général, les lieux et nombre des acteurs en cause. Je suis en outre ce qu’on pourrait appeler un « vieux soldat » qui en a pas mal vu, notamment en Afrique, et je pense être capable de poser un regard un peu plus discursif que d’autres sur tout cela. »
Pour aider à se faire une idée sur cette affaire, je vais articuler mon propos entre l’exposé de quelques faits objectifs, celui de quelques interrogations liées à ma connaissance du sujet RCA, et enfin celui de mon avis – par nature subjectif – sur certains points.
Des faits
Le camp de Mpoko, proche de l’aéroport, est situé à un endroit où, par la géographie des lieux, plusieurs forces internationales ont pu avoir contact avec les occupants : avec beaucoup de soldats africains, ce sont la MISCA (force interafricaine) puis la MINUSCA (force ONU) ; avec beaucoup de soldats français et/ou européens, ce sont SANGARIS (force française) et EUFOR (force européenne).
Il faut alors très précisément s’intéresser aux dates des faits, parfois à 24 heures près, car ces forces avaient ou pas mandat d’être là en protection, parfois proches les unes des autres, parfois au fil des relèves, parfois sur un mode différent entre le jour et la nuit, parfois en renforcement temporaire l’une l’autre, etc… tout cela au profit d’une sécurité toujours précaire à assurer avec des effectifs toujours contraints. Tout cela pour dire que savoir exactement qui était à tel endroit à telle période est bien difficile, surtout quand la période avancée ici et là court de décembre 2013 à juin 2014 selon les sources.
Le commandement SANGARIS et donc l’Etat-major des armées à Paris ont connaissance des allégations le 29 juillet 2014. Ils réagissent aussitôt, conformément aux lois et usages (enquête de la Gendarmerie Prévôtale, enquête de commandement, action de Justice). Mais considérons bien qu’à ce moment-là, les acteurs qui restent 4 mois en RCA ont déjà pu être relevés 2 fois sur la durée évoquée : pas facile de les trouver quand un flou total règne sur les dates de commission des faits.
En RCA, si l’on veut bien admettre qu’un mineur en grande difficulté dans un camp de déplacés est prêt à accepter un acte sexuel contre une boîte de ration, ce qui est sans doute très malheureusement vrai, on voudra aussi bien admettre que le même est prêt à dire ou témoigner de n’importe quoi contre une somme dérisoire remise par celui qui aurait besoin ou intérêt à la production d’un tel témoignage.
L’aéroport de M’poko est aussi un camp de réfugiés ou opère l’armée Française avec l’opération Sangaris
Des interrogations
Pourquoi une ONG ayant connaissance de ce type de comportement n’en réfère pas immédiatement au commandement de la force en cause ? Il existe des modalités de contact très rodées et connues de tous les humanitaires entre les forces et les ONG (cluster humanitaire), cela aux fins de partager l’information et d’assurer une nécessaire coordination des actions. Etrange de préférer « faire des rapports et des entrevues d’enfants » plutôt que de communiquer cela le plus rapidement possible aux autorités locales (alors notoirement déficientes, hélas !) ou, plus sûrement, au commandement de l’une ou l’autre des forces en cause.
Pourquoi cette affaire de nature à fragiliser le rôle de la France en RCA sort-elle via un média anglo-saxon juste avant l’ouverture du « Forum de Bangui », une étape clé de la gestion de la crise en RCA ? Car il faut savoir que le rôle et les options françaises rencontrent des oppositions politiques, c’est bien naturel, et qu’un récent « processus de Nairobi » a été refusé par la France et la RCA au grand dam d’acteurs internationaux parlant généralement anglais…
Des avis
Il y a sans doute eu quelque chose de bien sordide, hélas, aux abords de ce camp. Mais qui et quand ? Celui qui dirait de façon péremptoire, selon les cas,que jamais un soldat français, ou européen, ou onusien ne saurait commettre de tels actes n’aurait pas mis les pieds sur le terrain depuis bien longtemps… C’est malheureusement possible. Nature humaine… Admettons donc une réalité des faits allégués. Maintenant, quand l’heure de la punition arrive, il faut frapper. Il faut certes frapper fort, mais surtout juste. Or quid des preuves ou des éléments scientifiques tangibles ? Peut-on imaginer ce qu’est le camp de Mpoko à la période considérée ? Une zone de non droit, d’insécurité et de misère humaine absolue. En plus, livrée à de fortes manipulations politiques de par des groupes ethniques rivaux, parfois hostiles à la position politique française.
« Je m’amuse ainsi, si je puis dire, de voir depuis quelques jours les « témoins oculaires » complaisamment produits par RFI ou France 24″
C’est à pleurer de voir ces faux témoins notoirement stipendiés par des groupes armés courir, en superbe polo et casquette hip-hop totalement incongrus à Mpoko, face aux micros et caméras pour dire n’importe quoi. Car c’est ainsi en RCA, on crée le chaos, les gens crèvent dans les camps, mais on continue la politicaillerie et les manipulations, et cela aux frais de ces braves internationaux, civils et militaires, français en tête, assez gentils pour venir assurer un minimum vital et sécuritaire. Venir dans ce barnum faire une enquête façon « Les experts » avec combinaison blanche immaculée, pipettes et jolies tresses marquées « police » est une simple vue de l’esprit. Cela continue d’être, je le suppose, la difficulté de ceux en charge du dossier, juges comme gendarmes OPJ : quelle matérialité ? Quelles preuves ? Quelles traces ADN ?
Pourquoi avoir « caché » l’affaire depuis juillet 2014 ? Mais alors là, pardon de penser avec les Antiques et les juristes que « nul n’est censé faire état de sa turpitude »… Quand on a si peu à communiquer, il n’est pas choquant du point de vue militaire français de la fermer, surtout que rester discret ne veut absolument pas dire ne rien faire, cette affaire me semble emblématique à ce sujet.
Au total
Près de 10 000 soldats français sont passés en RCA depuis décembre 2013.
14 à 16 seraient impliqués dans une affaire sordide, par ailleurs immédiatement traitée par le commandement de SANGARIS, par l’Etat-major des armées et par la justice française dès qu’ils en ont eu vent.
Une fois les faits avérés et l’enquête terminée, s’il y a des coupables, nul doute que viendra le temps des sanctions qui seront judiciaires, mais aussi statutaires et disciplinaires pour ainsi punir à trois titres ces militaires, c’est– dire bien plus que ne le serait un civil. C’est ainsi.
14 à 16 salopards (encore potentiels) sur 10 000 hommes. Total 0,14 à 0,16% de comportements inadmissibles… C’est évidemment encore trop, mais : · à rapprocher des milliers de vies centrafricaines sauvées par SANGARIS partout en RCA ; · à rapprocher des 3 morts et 120 blessés de SANGARIS tombés pour ce faire ; · à rapprocher de ce que vient de montrer l’Education Nationale qui semble simplement changer de classe ses pédophiles pourtant avérés… Voilà ce que je voulais apporter à ceux qui me liront, pour les convaincre que cette triste affaire n’échappe pas à la règle de l’arbre qui cache, hélas ! souvent la forêt. En l’occurrence, ces 14 à 16 salopards, s’ils existent, auront pollué l’image des 10 000 autres dont l’action en RCA est unanimement reconnue comme ayant été des plus positives.
Une bonne nouvelle pour deux grandes catégories d’ambitions professionnelles : les compétences internationales désireuses de booster rapidement leurs carrières et les membres de la diaspora tentées de rentrer au pays pour y trouver des conditions de vie de plus en plus proches des standards de vie occidentaux.
Les investisseurs des pays émergents sont attirés par les formidables ressources du continent et les perspectives rapides d’essor économique. Les capitaux chinois, indiens et brésiliens, viennent soutenir le développement des pays. Cette conjoncture orientée au beau fixe engendre un cercle vertueux par excellence : qui dit développement économique dit émergence rapide d’une classe moyenne toujours plus nombreuse.
L’Afrique, le nouveau continent des ressources humaines Tous les secteurs économiques d’Afrique sont aujourd’hui à la recherche de salariés qualifiés mais également – et surtout ! – de middle et top management. Si les offres d’emploi sont nombreuses, la pénurie de compétences locales est généralisée.
Avec l’augmentation de la classe moyenne et la démographie l’Afrique est en tête de la croissance mondiale
Emploi africain, la mutation
Le web devient important pour les candidats et les entreprises. Info-Afrique a conclu un partenariat avec AFRI-EMPLOI.com pour rendre plus visible les offres à ses lecteurs. Cette mutation positive permet à de plus en plus de diplômés de trouver une place dans leurs pays. Elle permet aussi de favoriser le retour au pays des membres de la diaspora, d’attirer les expatriés, tous séduits par des perspectives d’évolutions professionnelles rapides.
L’africanisation des postes
Les études insistent sur une « africanisation » des recrutements. Beaucoup de sociétés africaines recherchent et privilégient des nationaux connaissant les marchés locaux avec une expérience internationale. Même si les gains en pouvoir d’achat sont évidemment substantiels pour les cadres venant en Afrique, les rémunérations ne sont pas nécessairement supérieures à l’étranger. La principale raison est plutôt liée à des perspectives d’évolution de carrière : le retour au pays est souvent synonyme d’un réel bond qualitatif en termes de responsabilités, souvent beaucoup plus intéressantes que ce que les candidats de la diaspora africaine peuvent espérer dans les pays occidentaux.
Le retour a aussi une dimension patriotique : accélérer le développement de leur continent et pouvoir dire un jour : « J’y étais ! »
Un tremplin pour les expatriés
Pour des raisons d’acclimatation rapide et de productivité immédiate, les personnes qui ont déjà une expérience africaine sont les plus recherchées. Postuler en Afrique permet souvent de décrocher un poste à responsabilité supérieure. Ainsi, à compétences égales, le poste proposé en Afrique sera souvent statutairement plus élevé qu’en France ou en Europe.
L’avenir de l’emploi en Afrique Avec une croissance non-stop et une pénurie structurelle de compétences techniques et managériales locales, le besoin de talents qualifiés va s’intensifier au cours de la décennie.
Alors restez à l’affût des postes proposés et bonne réussite dans vos recrutements !
Une visite historique de l’état Français en Algérie
En dépit de la déclaration de l’ancien ambassadeur français Hubert Colin de Verdière en 2005 qualifiant les massacres de civils à Sétif, Guelma et Kherrata de « tragédie inexcusable », et de quelques mots de François Hollande lors d’une visite d’Etat en 2012, aucun officiel français n’avait jusqu’alors fait le déplacement pour un hommage.
La visite de deux jours en Algérie de Jean-Marc Todeschini, Secrétaire d’Etat aux anciens combattants, s’inscrit donc, à quelques jours du soixante-dixième anniversaire des faits, dans une démarche inédite de reconnaissance.
La visite anticipée en raison des commémorations qui se dérouleront en France pour les 70 ans de l’Armistice de la Deuxième Guerre Mondiale a donc eu lieu en marge des commémorations nationales algériennes. Elle a débuté dimanche 19 avril 2015 par un passage à Sétif et le dépôt d’une gerbe de fleurs devant le mausolée de Saal Bouzid, première victime algérienne des événements qui débutèrent le 8 mai 1945 au cours d’un défilé du Parti Populaire Algérien (PPA).
Sétif, Guelma, Kherrata
Le 8 mai 1945, à Sétif, ville du Nord-Est de l’Algérie, un millier de partisans du PPA descend dans la rue lors d’un défilé autorisé par l’administration française. Au décours de cette marche, les manifestants affichent des velléités indépendantistes en brandissant le drapeau algérien et clamant des slogans en faveur de la décolonisation. Ces manifestations sont réprimées par des tirs de policiers français tuant un jeune scout musulman porteur du drapeau, Saal Bouzid. Le 8 mai et les jours qui suivirent la mort du jeune homme, les slogans dégénèrent en émeutes et exactions à l’encontre des colons (assassinats, viols et mutilations) et firent 103 morts parmi les ressortissants européens dont le maire de Sétif. Le Général de Gaulle ordonne pour endiguer ces émeutes et sanctionner les responsables des crimes, l’intervention de l’armée à partir du 11 mai. S’en suivent des répressions brutales contre les populations civiles algériennes de la part de miliciens et de l’armée française. Les militaires français auront entre autres recours aux canons et à l’aviation jusqu’au 22 mai.
Les chiffres du nombre de victimes sont toujours un sujet de controverse. Ils varient de 1.500 admis à l’époque des faits par l’administration française qui se basait sur les cartes de rationnement (et leur utilisation après les faits) à 45.000 victimes pour l’Algérie, qui à ce jour, conserve ce chiffre comme officiel. Les historiens quant à eux estiment le nombre de tués entre 5.000 et 15.000 et 340 villages détruits. Certains d’entre eux considèrent que ces dix jours sanglants ont constitué l’impossibilité d’une conciliation et d’une résolution pacifique entre les Algériens et la France colonisatrice et représente le préambule de la guerre de 1954-1962.
Un séjour au-delà de Sétif
Le secrétaire d’Etat a prolongé son voyage par différents hommages aux soldats ayant combattu dans les armées françaises. Il s’est ainsi rendu au cimetière de Mers-el-Kébir près d’ Oran, où sont enterrés un milliers de marins français qui perdirent la vie sous les bombardements britanniques du port militaire en 1940. Il a poursuivi son séjour, lundi 20 avril, à Alger par le dépôt d’une gerbe de fleurs au cimetière chrétien et juif de Bologhine en présence d’anciens combattants, de représentants des autorités locales et d’une délégation de l’Ambassade de France puis un passage au Lycée français. Cette visite en Algérie s’est achevée à l’Ambassade de France par la remise de la Légion d’honneur à six anciens combattants.
Une visite qui a été jugée par un membre de la classe politique algérienne comme un premier pas dans l’espoir d’une restitution commune de l’histoire franco-algérienne basée sur des recherches conjointes d’historiens des deux pays.
Les Algériens commémoreront, pour leur part, ces semaines macabres au mois de mai notamment par l’organisation de colloques d’historiens nationaux et internationaux.
Les manifestations contre la candidature de NKURUNZIZA à la présidentielle de juin prochain ont continué dans la ville de Bujumbura ce jeudi, trois voitures ont été brulées par les manifestants dans la Commune urbaine de Musaga
Tension maximale à Bujumbura ou les affrontements se poursuivent…
L’une a été incendiée dans la matinée, a la 24ème Avenue de Kinanira de la Mairie de Bujumbura et cette dernière été soupçonnée d’appartenir au Service National de Renseignement « SNR » et les deux autres à Musaga vers 17h00.Les manifestants ont érigé des barricades sur le Boulevard Mutaga, du Quartier Kinanira, près de l’endroit communément dénommé chez Vyisi.
500 mètres plus loin, de l’Avenue, une voiture à vitres teintées a été brulée. Le conducteur était accompagné par deux policiers et portait une armée alors qu’il était en tenue civile. Il a été arrêté par la population, qui l’ayant vu faire le tour du Quartier à plusieurs reprises, l’a soupçonné d’être de mèche avec le Service National de Renseignement « SNR ». Vers 17h00 de l’heure locale, deux autres voitures ont été brulées par les manifestants à Musaga.
L’une de ces voitures transportées six personnes dont un officier du Service National de Renseignement connu sous le Nom de Jodassin qui venait de tuer un militaire à Musaga à l’aide d’un Fusil étant dans la même voiture, un agent du Service national de renseignement, deux policiers et deux autres civiles. Ces six personnes ont été désarmées et saisies par la population et sont tous dans les mains des forces de défense.
Depuis le début des manifestations, les militaires avaient manifesté un comportement de cohabitation envers les manifestants en les encadrant d’une façon pacifique, ce qui n’était pas le cas pour les policiers, qui au lieu d’encadrer et assurer la sécurité des manifestants oubliaient leur noble mission en lançant des gaz lacrymogènes, des barres réelles,…et utilisaient des voitures anti-émeutes.
La population se dit fatiguer par le comportement des policiers, des agents du service national de renseignement et des jeunes IMBONERAKURE du parti au pouvoir et se réjouit de la conduite des forces de défense dans ces mouvements insurrectionnelles.
Nzigamasabo Léonida, en direct de Bunumbura pour Info Afrique
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
La corruption est une entrave majeure au développement. Elle a un impact disproportionné sur les pauvres et les plus vulnérables du fait de l'augmentation...