Type de poste Plein temps Statut de l´offre Recrutement en cours
Depuis le 2015/04/23
Location Cameroun Information société DHDV
Description Entreprise: Investisseurs et Partenaires (I&P), est un fonds d’investissements spécialiste du marché Africain. Présent en France et en Afrique, sa principale mission est d’apporter des financements en capital pour soutenir la croissance d’entreprises africaines et d’accompagner les entrepreneurs dans une relation de confiance durable.
Poste et missions: Sous la supervision d’un Directeur d’Investissement et en contact direct avec les équipes managériales des entreprises, le (la) Responsable d’Investissement travaillera avec une autonomie croissante à chaque étape du cycle d’investissement. Il (elle) est également en charge de la représentation d’I&P au Cameroun et dans les pays limitrophes. Le/ La Responsable d’Investissement assurera enfin la gestion du bureau de Douala.
Il aura pour principales missions de: Contribuer à générer un « deal flow » de qualité au Cameroun et dans la sous-région Participer à la due diligence et au montage d’un plan d’affaires, Collecter les informations financières et de marché qui éclaireront les décisions d’investissement, Participer à l’élaboration d’un mémorandum d’investissement, Contribuer à la négociation et au montage financier des investissements, Suivre les investissements déjà réalisés (portefeuille actuel de 8 entreprises), en relation directe avec les équipes managériales, et en documentant régulièrement leur performance financière et ESG, Préparer le processus de sortie…
Profil: Bénéficiant de 5 à 10 ans d’expérience en finance d’entreprise, audit ou conseil en stratégie. Une familiarité particulière avec l’entreprenariat et les PME sera un atout.
De formation supérieure, parlant anglais et Français et possédant une bonne connaissance du marché Africain.
Les professionnels du private equity et du financement des PME sont fortement encouragés à candidater.
Rémunération et Avantages: Contrat local Lien pour postuler à l’offre d’emploi
Rattaché au Responsable des Achats et Moyens Généraux, vous aurez comme mission principale d’organiser et superviser les activités relatives à la gestion, l’entretien et la sécurité des locaux et des personnes.
Vous serez en charge de:
– Assurer l’animation, la gestion opérationnelle et le développement de votre équipe.
– Planifier des opérations de maintenance préventive/corrective.
– Veiller à l’entretien et à la sécurité des locaux de la compagnie ainsi que des Check Auto Express et nos centres d’estivage.
– Superviser l’ensemble des opérations logistiques (manutention, déménagement de documents et mobilier, etc.).
– Etablir les reportings de votre activité.
PROFIL
De formation technique supérieure ou en achats et logistique, vous justifiez au minimum de 5 ans d’expérience dans un poste similaire. Homme de terrain, vous êtes autonome, organisé et rigoureux. Savoir gérer une équipe est un prérequis indispensable pour ce poste.
« Après avoir lu mon livre « Afrique, introuvable démocratie » Thierry Barbaut rédacteur en chef de Info Afrique me demande mon avis sur la campagne et les élections au Togo, le voici… » Kofi Yamgnane
Elections au Togo ? Une préparation cahoteuse
La précipitation avec laquelle le gouvernement togolais a fixé la date du scrutin présidentiel montre la faillite totale de ce pouvoir dans la gestion du pays : 24 février, annonce de la date ; 01 mars fin du délai de dépôt des candidatures ; 15 avril, élections. Ajoutons à cela des irrégularités flagrantes de la démarche : confection d’un faux fichier électoral et donc refus de le transmettre aux partis politiques, en violation de la loi ; convocation d’un corps électoral non connu ; interdiction faite par la HAAC à tous les médias de la publication des résultats du scrutin, même partiels…
Un négociateur de dernière heure Ce que voyant, lors d’une visite impromptue au Togo, le Chef de l’État ghanéen, M. John Dramani MAHAMA, par ailleurs Président en exercice de la CEDEAO, après avoir écouté les acteurs politiques togolais, propose que la date du scrutin présidentielle initialement fixée au 15 avril 2015 soit reportée « au moins » de dix (10) jours.
Un scrutin devenu illégal
Mais le simple fait de demander de reporter la date du scrutin, ne serait-ce que d’une seule journée, suffit largement pour comprendre qu’il existe un sérieux problème dans l’organisation du processus électoral ; et le véritable problème dont il s’agit, et comme tout le monde le sait, c’est celui de la fiabilité de la pièce maîtresse de tout le jeu électoral, c’est-à-dire le fichier électoral….Rien n’y a fait : après s’être initialement opposé à l’organisation du scrutin dans ces conditions, le cartel des oppositions capitule en rase campagne et accepte de participer à ce simulacre…
Une opposition éclatée face à un président pourtant inconsistant
Incapable de se trouver un rassembleur candidat unique, le cartel envoie 4 des siens pour légitimer le prince de Pya, l’homme de tous les échecs : échec de tous les «dialogues», échec du processus électoral, échec en matière des droits de l’Homme, échec en matière de réconciliation, échec politique, notamment «les 20 plus de Faure» ou 20 mensonges démagogiques d’État proférés en 2005.
Une campagne placée sous le signe des inégalités et de l’exclusion
Pendant que le prince monopolise tout l’appareil d’État pour sa campagne : administrations centrales, préfets, armée, véhicules d’État, ainsi que l’argent public…etc, les opposants mènent une campagne de « va-nu-pieds », et sont même interdits de meeting dans certaines localités comme à Kara.
Où est la vérité des urnes ?
Pour la récollection et la transmission des résultats, c’est le système de fraude qui prend le pas sur tout le reste.
Le plan concocté par la société belge ZETES intégrant un faux fichier donne naturellement la victoire au candidat du pouvoir ; le système SUCCES qui prend la suite a pour but « d’améliorer » encore le score prévu pour le prince ; comme cela ne suffit pas encore, le gouvernement réunit tous les préfets et présidents de CELI à Niamtougou pour leur donner les « vrais procès verbaux » à communiquer à la CENI…
Voilà les conditions dans lesquelles les opposants(lequel?) espèrent remporter ce scrutin. Si ce n’est pas de l’amateurisme de leur part, c’est au moins de l’insouciance ou de l’inconsistance politique.
Un véhicule saisi au Togo rempli d’urnes trafiqués… La population l’a pris d’assaut.
Et maintenant ?
Le scénario le plus probable, à mon avis, est le suivant : le prince se proclame élu avec au moins 56% des voix; poussé par les « perdants », le peuple de Lomé va sortir « réclamer sa victoire » dans la rue ; la milice encadrée par la troupe va « tirer dans le tas » puis…tout va recommencer comme en 2005, comme en 2010… J’espère que les faits me donneront tort…car j’ai peur pour mon peuple.
Mon soutien aux militants de la liberté est sans réserve. Je me battrai sans relâche pour la démocratie au Togo. D’ores et déjà et pour éviter d’ajouter les morts aux morts, je demande au RPT/UNIR de dissoudre ses milices et j’appelle les forces de police et de gendarmerie à plus de discernement dans leur approche du « maintien de l’ordre ».
Soldat togolais, ne tire plus sur tes parents ! Ne tire plus sur tes propres enfants !
Léonidas Nzigamasabo pour Info Afrique en direct de Bujumbura – Burundi
Au moins trois personnes ont été tuées par balle au cours de la journée et plus de 15 ont été blessées et beaucoup d’autres emprisonnées
« Nous apprenons que deux nouvelles personnes ont été abattus par les forces de l’ordre et que François Bizimana le porte parole des Indépendant AMIREZO YABARUNDI est actuellement en prison… » Nzigamasabo Léonidas pour Info Afrique le Lundi 27 Avril 2015
Au lendemain de l’annonce de la candidature du président Pierre Nkurunziza à un troisième mandat à la tête du Burundi, les autorités avaient interdit toute manifestation. Sur le terrain, la situation est très volatile. Le signal de plusieurs radios a été coupé afin d’empêcher les émissions en direct sur la manifestation. Des manifestations tendues toujours en cours au lendemain de l’annonce d’une troisième candidature a l’élection présidentielle de Pierre Nkurunziza.
Des affrontements ont éclaté ce dimanche matin, dans plusieurs quartiers de la capitale burundaise. Des scènes de violences qui ont notamment eu lieu dans le quartier de Cibitoke, dans le nord de la capitale, des jeunes jetant des pierres d’un côté, les policiers répondant par des gaz lacrymogène. Des camions anti-émeutes sont entrés en action, et utilisent des canons à eau pour disperser les manifestants. Une eau teintée de bleu, pour pouvoir plus facilement retrouver ensuite les manifestants.
Les manifestants, quelques centaines de jeunes, se sont d’abord rassemblés ce dimanche matin aux coins des rues, dans le but de rejoindre la place de l’Indépendance, dans le centre de Bujumbura, où l’opposition avait appelé à se rassembler. Les manifestants disaient réclamer le droit à manifester pacifiquement, comme l’on fait hier, samedi, les partisans du CNDD-FDD, le parti au pouvoir.
Mais ils en ont été empêchés par le fort dispositif policier déployé depuis les premières heures de la matinée.L’interpellation d’un jeune, qui a été molesté par les forces de l’ordre, a ensuite donné le signal des violences. « Nous, on ne faisait que chanter, et eux, ils nous ont attaqués », a lancé l’un d’eux aux journalistes présents sur place. Les jeunes manifestants ont pris la rue, repoussé les policiers et installé des barricades constituées de tables de bois et de chaises, auxquelles ils ont mis le feu. « C’est notre révolution, on ne veut pas que Nkurunziza retourne au pouvoir », scandaient des manifestants.Les policiers, qui ont un temps battu en retraite, laissant la rue aux manifestants, sont revenus à la charge quelques minutes plus tard.
Des tirs sporadiques de sommation, des tirs en l’air, ont été entendus. A 9h (TU), les policiers avaient repris le contrôle de la rue centrale de Cibitoke et s’employaient à dégager les barricades montées par les manifestants. Les jeunes manifestants, eux, se sont dispersés dans les petites rues, à l’intérieur du quartier.
Les principales radios privées empêchées d’émettre en province
Les émetteurs relais des trois principales radios indépendantes du Burundi – les radios Bonesha, Isanganiro et RPA – ont été coupés dimanche par le gouvernement, empêchant la réception des émissions en province. Le gouvernement accuse ces radios d’inciter la population « au soulèvement », selon Patrick Nduwimana, directeur de la Bonesha et président de l’association des radios du Burundi (ABR). « Depuis, nos radios sont écoutées uniquement dans la capitale; personne ne peut nous capter à l’intérieur du pays », a-t-il précisé, en dénonçant une « violation grave du droit à l’information ».
Radios privées sommées de cesser de couvrir en direct les manifestations
Par ailleurs, ces trois radios privées ont été inquiétées dans la matinée : Bonesha FM, Radio Isanganiro, et la RPA (Radio publique africaine). Trois ministres – celui de l’Intérieur, celui de la Sécurité publique et celui de la Communication – se sont présentés au siège de la RPA à 11h du matin, heure locale, accompagnés de nombreux policiers. La radio diffusait depuis le matin des reportages en direct sur les manifestations en cours dans les quartiers de Bujumbura.
Les policiers ont escaladé les murs d’enceinte pour entrer dans le bâtiment, pendant que, sur l’antenne, la RPA annonçait être encerclée par les forces de l’ordre. Des gens ont alors convergé vers le siège de la radio pour la soutenir. Finalement, après négociations, les ministres sont repartis, sous les cris de joie des personnes présentes.
« Le Burundi s’apprête aux élections de 2015, nous constatons que certains faits peuvent perturber la paix et la sécurité dans notre pays », a expliqué Edouard Nduwimana, le ministre de l’Intérieur, au micro de RFI. Il pointe des « risques de débordements, à cause des médias, à cause essentiellement de la RPA, qui retransmet en direct ce genre de soulèvement. » Le ministre a affirmé que les responsables de la radio avaient accepté de se ranger à ces arguments. « On n’est pas venus pour fermer, on est venus pour dialoguer. Ce qui a été fait. Ils ont accepté de suspendre les émissions en direct et les reportages en direct sur ces manifestations », a-t-il précisé. En cas de refus de stopper la couverture en direct des évènements par la RPA, les ministres étaient venus avec un mandat de perquisition, qui aurait pu leur permettre de fermer la radio.
■ Une candidature à un troisième mandat, critiquée à l’intérieur et à l’extérieur du pays
Ces affrontements interviennent au lendemain de la désignation de Pierre Nkurunziza comme candidat du CNDD-FDD à la présidentielle de juin prochain. L’actuel président du Burundi se présente pour un troisième mandat, jugé anti-constitutionnel par l’opposition et qui « risque de plonger le Burundi dans le chaos », a déclaré samedi 25 avril le principal opposant burundais, Agathon Rwasa.
Une partie de la société civile, rassemblée au sein de la coalition « Halte au troisième mandat », est également opposée à ce troisième mandat et a plusieurs fois mis en garde contre les risques que cela faisait peser sur la stabilité du pays, plongé dans une guerre civile entre 1993 et 2006. Pour les opposants au troisième mandat de Nkurunziza, cette candidature est à la fois contraire à la Constitution et aux accords d’Arusha qui avaient mis fin à la guerre civile.
L’actuel président Pierre Nkurunziza a été officiellement désigné comme le candidat du parti au pouvoir au Burundi, ce samedi 25 avril lors d’un congrès extraordinaire du CNDD-FDD à Bujumbura
Le président sortant, au pouvoir depuis dix ans, se présente donc pour un troisième mandat, malgré les critiques exprimées tant par la société civile burundaise que par la communauté internationale.
C’était attendu. C’est désormais officiel. Pierre Nkurunziza, l’actuel président du Burundi, qui est au pouvoir à Bujumbura depuis dix ans, sera le candidat du CNDD-FDD à l’élection présidentielle prévue en juin prochain. La désignation a été annoncée ce samedi 25 avril, à la mi-journée, alors que se tenait dans la capitale burundaise un congrès extraordinaire du parti au pouvoir.
Officiellement, il y avait trois candidats à l’investiture : le deuxième vice-président du parti et la première vice-présidente de l’Assemblée nationale. Mais avant même l’annonce, à l’extérieur du siège du parti, des centaines d’Imbonerakure, les membres de la ligue de la jeunesse du CNDD-FDD rassemblés depuis le matin, chantaient « On va voter pour Pierre Nkurunziza ». Ils ont même quasiment annoncé la victoire avant l’heure, par une explosion de joie. « Pierre Nkurunziza est notre candidat », assuraient-ils, alors même que des officiels du parti disaient qu’à l’intérieur du siège du parti, le vote à huis clos et à main levé n’avait pas encore eu lieu. Il n’y avait donc aucun suspense.
Le président Pierre Nkurunziza a pris la parole pour remercier les délégués de son parti pour cette investiture. « Ce qui vient de se passer est le résultat de longues prières », a-t-il déclaré. A 12h40 (TU), il était toujours en train de s’exprimer.
Le congrès s’est tenu sous haute protection. Tous les délégués, y compris le ministre de l’Intérieur, ont dû se plier à un contrôle, avec des détecteurs de métaux. Ils ont été acheminés par bus au siège du parti. Du jamais vu. Les Imbonerakure faisaient une haie d’honneur aux passages des autocars. Ils ont envahi les rues autour du siège national du parti. Ils ont fait mine, un instant de vouloir entrer. Il y a eu un mouvement de foule. Les policiers et les militaires déployés semblaient complètement débordés. L’un des leaders a été obligé de sortir pour parler avec les militants. « Diminuez vos manifestations de joie », leur a-t-il dit. Un mouvement de foule qui a eu lieu, là encore, avant l’annonce officielle de l’investiture de Nkurunziza.
Cette investiture a été officialisée en l’absence de l’ensemble des ambassadeurs occidentaux. Il y avait seulement des représentants africains du corps diplomatique et l’ambassadeur de Russie. « Vu le contexte, nous nous sommes entendus pour n’assister à aucun congrès », a confié un diplomate occidentale.
Quelle sera la réaction des opposants au troisième mandat ?
Des confrères de la presse burundaise se sont pour leur part amusés à rappeler – devant l’omniprésence des Imbonerakure dans les rues – que le gouvernement a interdit toute manifestation, y compris pour le CNDD-FDD.
Aujourd’hui, on attend de savoir comment vont réagir les anti-troisième mandat. Des manifestations sont annoncées au cours du week-end. Cette candidature s’inscrit en effet dans un climat tendu, à Bujumbura. Depuis plusieurs mois, la communauté internationale a multiplié les gestes pour réclamer à Pierre Nkurunziza de ne pas se présenter pour un nouveau mandat. Au Burundi, l’opposition juge que cette candidature va à l’encontre de la Constitution. Et la société civile burundaise a également marqué son opposition et ses doutes. Pierre Claver Mbonimpa, l’une des principales figures des droits de l’homme au Burundi, a ainsi expliqué ses craintes, la semaine dernière : « Le Burundi va vers un danger. Une fois que le président de la République réclamera son troisième mandat. Le jour où il va se déclarer, il aura ouvert le feu. »
Les partis politiques de l’opposition et les leaders de la société civil au Burundi invitent par la suite la population burundaise à faire les manifestations contre le 3ème mandat ce dimanche car ces derniers qualifient cette candidature comme un cout d’Etat contre la constitution et les accords d’Arusha et certains d’entre eux la considère comme une haute trahison commis à l’égard de la population.
Léonidas Nzigamasabo, envoyé permanent pour Info Afrique
Description Resp. incendie Chargé de la gestion & maintenance des matériels incendie de première intervention ds des enceintes militaires. Il assure la gest. & la maintenance du parc extincteur d’infrastructure du Théâtre, il est le conseiller techniques auprès du client, Il réalise les demandes de prestation de la force en coordination avec le HSO, commande le matériel nécessaire aux prestations suite à l’établissement d’un devis & d’une fiche d’expression de besoin (FEB), Il dispose d’un atelier de maintenance et d’un personnel dédié à la surveillance et l’entretien quotidien. Il doit tenir à jour le tableau dotation moyens incendie(TDMI), les registres de sécurité incendie, identifier les interventions & faire une mise à jour au quotidien des matériels de première intervention Titulaire du diplôme SSIAP3 ou SSIAP2 avec exp. formation qualifiante en maintenance et vérificat. des installations et matériels de sécurité incendie. Titulaire de l’habilitation électrique HOV-BOV & du SST
L’Economat des Armées (EPIC) est une centrale d’achat et un prestataire de services dédié au soutien des forces armées.
Diplôme: ENSEIGNEMENT SUPERIEUR – 2ème CYCLE Expérience: Exigée de 5 à 10 Année(s) Commentaires expériences: Responsable incendie Langue: FRANÇAIS Courant Type de contrat: Contrat déterminé
Comment postuler Postuler en ligne ! Veuillez faire parvenir votre curriculum vitae en format word et lettre de motivation en précisant la Ref: AE3988 à l’attention de Yasmine Longrais
Depuis 2014 est mis en œuvre le projet « Ecole intégratrice » dans l’enseignement primaire ivoirien, à l’initiative de la Direction de la Promotion des Personnes handicapées, une direction générale du Ministère en charge des affaires sociales.
Ce projet consiste à réunir dans une même école (dans une même classe) des enfants dits normaux et des enfants en situation de handicap qui reçoivent les mêmes cours d’un seul et même enseignant.
Justificatif : Plus tôt les enfants handicapés se confrontent aux autres, plus facilement ils se socialisent et s’intègrent
Il y a également une justification d’ordre financier. En effet, la prise en charge des enfants en situation de handicap demande des moyens conséquents. Un Etat comme la CI qui ne se veut émergeant qu’à l’horizon 2020, ne peut se permettre une approche « personnalisée » qui supposerait que tous les enfants handicapés soient scolarisés dans des instituts propres à eux.
L’université de Cocody en Côte d’Ivoire
La preuve en est que le pays ne compte que 2 établissements pour enfants handicapés : l’INIPA (Institut National Ivoirien pour la Promotion des Aveugles et l’ECIS (Ecole Ivoirienne pour les Sourds). Des établissements qui existent depuis 1974 et qui n’accueillent que des enfants handicapés sensoriels. Leur capacité d’accueil n’excède pas 150 places pour une population évaluée à plus 25.000 selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitat (RGPH) de 1998. Les enfants handicapés âgés de moins de 15 ans et donc en âge d’être scolarisés représentent 29.40% de la population de personnes handicapées en CI qui s’élève à 85 571. Chaque année, des centaines d’enfants se voient refoulés aux portes de ces établissements. La plupart finalement n’aura pas droit à une éducation scolaire.
Pour les enfants en situation de handicap intellectuel, outre des initiatives privées, il n’existait jusqu’à lors aucune structure de prise en charge relevant de l’Etat.
Aujourd’hui, tout ceci est en passe de changer
Avant d’entrer dans sa phase pratique, le projet « Ecole intégratrice » a nécessité un renforcement de capacités des instituteurs des établissements participants. Il s’agit de deux établissements de l’Inspection de l’Enseignement Primaire de Yopougon 1 à Abidjan, l’EPP Sogefia Gare 1 et le groupe scolaire Gare Sud. Le projet encore à sa phase pilote ne concerne que les enfants déficients auditifs, à Abidjan. Les enfants en situation de handicap, intègre l’école à partir du Cours élémentaire 1e année parce que l’enfant vivant avec un handicap a d’abord besoin de connaître son propre langage afin de mieux communiquer avec les autres.
A Yopougon, les résultats sont plus que satisfaisants tant au niveau de la socialisation et de l’acceptation des enfants que des réussites scolaires. Selon le directeur de l’école Sogefia Gare 1, Koné Seydou, les enfants déficients auditifs ne se font des amis que parmi les enfants dits normaux. «En classe, lorsque nous faisons le cours et que l’enfant déficient auditif ne comprend pas, ce sont les dits normaux qui signent pour le lui expliquer ». Ajoute-il A Toumodi, ville située au centre de la Côte d’Ivoire, le même projet est testé avec des enfants non-voyants. Eux, rejoignent l’école primaire dite normale à partir du Cours Elémentaire 2e année. Le meilleur élève au CEPE pour l’année scolaire 2013-2014 est issu de ce système.
Dans d’autres villes de l’intérieur du pays, comme Agboville, Divo, Daloa, Agboville et Yamoussoukro un autre projet est également en cours, celui des Unités de Formation Intégrée. Il s’agit d’écoles où sont réunis des enfants présentant un handicap sensoriel ou intellectuel.
A terme, ces projets s’étendront à tout le pays.
L’école intégratrice est à n’en point douter l’avenir de l’école ivoirienne.
Sid Ahmed Ghlam a 24 ans, est d’origine Algérienne et il à tenté de commettre des attentats contre deux églises de Villejuif à proximité de Paris Dimanche
Il est aussi impliqué dans le meurtre de la Française Aurélie Chatelain une professeur de sport retrouvée morte dans sa voiture après avoir reçue trois balles. La voiture à été incendiée.
Sid Ahmed Ghlam un enfant qui à vécu entre la France et l’Algérie
Si son parcours n’attire pas l’attention c’est qu’il a régulièrement voyagé entre la France et l’Algérie et c’est dans ce pays qu’il a obtenu son bac en 2011. Il vivait donc depuis en France et logeait dans un appartement universitaire du 13eme arrondissement Parisien. Dan le parcours de Sid Ahmed Ghlam rien ne semblait donc penser à une quelconque radicalisation.
Il commence à être remarqué en 2013 pour ses «velléités de départ en Syrie» pour y rejoindre les rangs djihadistes, a déclaré mercredi le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Sid Ahmed Ghlam indiquait cette envie sur les réseaux sociaux comme Facebook ou sa page à depuis été fermée.
Tout bascule début 2015 pour Sid Ahmed Ghlam
En effet les policier retrouve dans son véhicule une AK47, une arme de poing et des munitions ainsi qu’un gilet pare balles et des ordinateurs et téléphones portables. C’est ensuite dans son appartement qu’ont été retrouvés trois fusils kalachnikov, des brassards police, un camescope, un appareil photo, un ordinateur et une somme de 2000 euros en liquide, confirme le procureur de Paris François Molins. Les enquêteurs découvrent ensuite des notes exaltées et des documents en langue arabe, évoquant les organisations terroristes Etat islamique et Al-Qaïda. Sur l’une d’entre elles, il est notamment écrit: «Par Dieu, nous nous vengerons».A côté, une liste de commissariats assortis d’un minutage, qui correspond au temps d’intervention des forces de l’ordre en cas d’attaque, a également été retrouvée, confirme M6.
D’autres connexions dans d’autres pays pour Sid Ahmed Ghlam
Le procureur de Paris a également annoncé que le principal suspect était en contact par téléphone avec une personne en Syrie, avec lequel il échangeait «sur les modalités de commission d’un attentat». «Ce dernier lui demandant explicitement de cibler particulièrement une église». Par conséquent, les faits ont été requalifiés en «association de malfaiteurs en vue de la préparation d’acte de terrorisme».
Il semble que l’enquête progresse rapidement, en effet nous apprenons que des personnes impliqués dans l’affaire et faisant partie de l’Islam Radical sont arrêtés et en cours d’audition et que d’autres membres actifs seraient recherchés.
Rebecca Francis avait à peut près tout abattu, zèbres, ours, lions, antilopes… Mais cette fois-ci c’est avec une girafe qu’elle pose fièrement et son sourire provocateur ne passe pas !
Les internautes se déchainent sur les réseaux sociaux et il faut bien avouer que chez Info Afrique nous leur donnons raison.
C’est un vrai massacre… C’est donc maintenant une girafe qui en a fait les frais. Suite au nombreux commentaires Rebecca Francis semble impassible et vivre dans son monde ou droit de vie et de mort lui sont accordé. Elle paye pour abattre donc elle à le droit !
« Je ne regrette pas une seule seconde ce que j’ai fait, cette girafe était vieille et ne pouvait plus se reproduire »ajoute même Rebecca Francis
Mais le monde entier par le biais des réseaux sociaux, Facebook et Twitter en tête, manifeste son refus de voir de telles chasses organisées.
Ce qui met aussi les internautes hors d’eux c’est cette façon de poser avec un sourire marqué a coté des têtes des animaux abattus.
Des animaux protégés abattus et des mises en scènes macabres semblent pourtant à la mode et particulièrement pour les chasseurs américains et les femmes. Arc et flèches à lames de rasoirs sont leurs outils fétiches et les animaux paisibles d’Afrique leurs cibles prioritaires…
Des « permis de massacrer » disponibles pour les riches chasseurs
Une des société comme le Dallas Safari Club propose des permis de tuer, ainsi vous trouverez de tout si votre portefeuille en est capable, du lion à la girafe en passant par l’ours blanc…
Le Rhinocéros et lui aussi disponible et la pauvre bête ne le sait pas mais elle vaut 300 000 euros. Elle sera ensuite mis à disposition pou être abattus selon vos désirs.
Rebecca Francis évoque que cette girafe ne pouvait pas se reproduire, et qu’elle était vieille, nous nous demandons quelle sera le sort des milliers d’autres animaux jeunes ou vieux qui se font systématiquement tuer sur tels ou tels critères…
Cartographie interactive, dématérialisation des projets, réseaux sociaux et finance participative mais aussi crowdimpacting…
Une révolution digitale est en marche dans le monde de l’aide au développement et de l’humanitaire.
Des milliers de projets voient le jour chaque années en Afrique et des millions de personnes travaillent sur le pilotage de ces projets aux quatre coins du monde, une chose les relient tous: internet
Quels sont les nouveaux outils ? Quels enjeux représentent-t’ils ? Qui sont les ONG qui innovent dans ce secteur clé pour le développement de l’Afrique et du monde ?
Dématérialisation, du papier au numérique, processus de gestion de projets
Pour une association ou une ONG, et quelle qu’en soit la taille, passer d’un dossier « papier » à un PDF est déjà une révolution, mais concrètement comment cela fonctionne-t’il ? Quel sont les processus de gestion de projet et workflow métier, et qui en profité réellement ?
Prenons l’exemple de l’Agence des Micro Projets de l’ONG La Guilde: Ce programme, soutenu par l’Agence Française de Développement, recevait en 2012 les projets des associations françaises par courrier, des dossiers papier donc, de ces associations qui sollicitent un financement compris entre 2 000 et 15 000 euros. Ces financements sont réservés à des projets de solidarité internationale.
L’AMP (Agence des Micro Projets) lance deux appels à projets par ans et distribue 600 000 euros. Les dossiers éligibles passent devant un préjury puis devant un jury composé de membres de l’AMP et d’experts externes pour une parfaite équité.
Les projets retenus reçoivent une « dotation » et bénéficient de cofinancements, leurs budgets moyens sont de 45 000 euros mais peuvent aller jusqu’à 250 000 euros pour des actions pluriannuelles. Les lauréats mettent en place le projet en Afrique pour 74% des cas et pour les 26% restant en Asie et Amérique du Sud. Les associations qui portent ces projets doivent ensuite rendre un bilan de l’action menée au bout d’un an. Une fois le projet effectif l’AMP se rend sur le terrain afin d’effectuer une évaluation avec le partenaire local de l’association Française.
Un processus de dématérialisation de projet a donc été développé fin 2013 pour permettre aux associations de ne plus envoyer de dossier papier mais remplir un dossier en ligne. Ce processus est réparti en plusieurs étapes matérialisé par des onglets du site.
L’AMP, grâce à un « backoffice » pilote et ouvre des sessions de dépôt de dossier, elle attribue des critères d’éligibilité selon les accords définis par son expertise et en accord avec son bailleur. Ces critères peuvent évoluer au fil des ans, comme les dates de clôture de dépôt de dossier, de jury, de bilan et d’évaluation. Nous sommes dons déjà dans une flexibilité du système rare couplé à un système intuitif et utilisable par tous sans formation particulière.
De leurs coté les « porteurs » de projets vont suivre ces fléchages de dates de sessions et cocher des critères d’éligibilités afin d’être en accord avec leur planning mais aussi de ne pas déposer un dossier ou l’ONG ou l’association ne serait pas éligible, gain de temps pour tous…
Quelles sont les étapes de dépôt et de gestion de dossier ?
Il faut que l’organisme, association ou ONG ouvre un espace avec un email et un mot de passe. Ensuite elle peut déposer un ou plusieurs projets.
Etape « dépôt de dossier » Un dépôt de dossier dématérialisé en 11 étapes, passant de la description du projet, des activités menées, le contact complet du partenaire local, les prolongements envisagés, les activités génératrices de revenus, les populations cible, le budget avec les cofinancements et l’upload de photos, annexes et vidéos. Une fois le dossier validé par le porteur, et c’est une première évolution, l’utilisateur peut extraire son dossier complet en fichier zippé et ainsi disposer de son projet en format PDF parfaitement mis en page.
Etape Instruction Un pilotage de l’instruction directement sur la plateforme de l’AMP ou a la fois les jury interne et externe vont pouvoir lire, commenter, noter et juger le dossier. cette action est effectué sur un espace spécifique tout en ayant accès à l’ensemble des données du projet, un PDF de présentation est aussi disponible pour ceux qui souhaitent l’extraire ou le sauvegarder. Ceux-ci se réunissent ensuite pour une décision finale d’attribution des fonds dans les locaux de l’AMP afin de délibérer et d’attribuer les financements.
Etape « Dotation et décaissement » L’AMP va piloter le versement des fonds, la date d’envoi du premier versement composé des deux tiers, puis du solde la aussi sur un espace dédié.
Etape Bilan Un bilan va pouvoir être rempli en ligne, un an après la « dotation ». Le porteur de projet se connecte sur son espace association et rempli les champs disponibles, ceux-ci sont superposés au dépôt initial du projet, le porteur peut dons comparé ses actions effectuées et ce qu’il a finalement réussi à mettre en place. Deux actions résultent de cette étape: le versement du dernier tiers de la dotation à l’association, et bien sùr de connaitre les activités menées et de les comparer aux activités prévues. Ce bilan est visible du grand public sur l’Observatoire de l’AMP, par le biais d’une cartographie interactive et d’un moteur de recherche. Les onglets du projet deviennent au fur et à mesure de l’évolution du dossier visible au grand public.
Etape « Evaluation » Une section évaluation va permettre de remplir différent champs d’information, de photos et de vidéo du projet évalué sur le terrain par l’équipe de l’AMP ou par des évaluateurs locaux. Cette section évaluation est visible du grand public sur l’Observatoire de l’AMP.
La plateforme de finance participative www.microprojets.org
Finance Participative microprojets.org En synergie avec l’innovation digitale l’AMP a développé sa propre plateforme de finance participative www.microprojets.org. Cette plateforme propose grâce à un moteur de recherche cartographique de découvrir les microprojets ayants déjà reçu une impulsion financière de l’AMP (gage de qualité, de passage devant un jury et de mise en place, une forme de « label microprojets ». Les projets sont mis en avant avec description, photos, vidéos et informations sur l’association. Deux objectifs: Permettre aux associations de disposer d’une page sur internet mettant en avant leur actions et l’association et collecter les dons du grand public avec un système de paiement en ligne sécurisé qui va jusqu’à mettre à disposition immédiate du donateur un reçu fiscal permettant de déduire 77% du don.
Chacune de ces étapes est exportable dans un fichier PDF qui se génère automatiquement, permettant ainsi d’extraire des étapes ou le dossier complet: informations globales, jury, bilan, évaluation…
Nous sommes donc bien dans une dématérialisation complète d’un processus de gestion de projet couplé à un workflow métier intuitif et modulable selon les profils des utilisateurs: équipes interne, porteurs de projets, jury externe, grand public, donateurs.
« Non seulement la dématérialisation est complète et intuitive pour le porteur de projet, mais elle va jusqu’à suivre le workflow de gestion du cycle de vie du projet, allant de l’initiative du porteur local jusqu’à l’évaluation terrain et la capitalisation des informations dans l’Observatoire de l’AMP » explique Cécile Vilnet, coordinatrice de l’Agence des Micro Projets
Ce nouveau système de dématérialisation permet non seulement de piloter la vie du projet en mode informatique mais aussi de fédérer d’autres bailleurs, en effet depuis Mars 2015 la fondation Agir sa Vie est partenaire de l’Agence des Micro Projets sur la plateforme.
Concrètement non seulement les personnes en charge de l’instruction des projets de la fondation auront un accès leur permettant de piloter leurs dossiers mais coté porteur ce sera un seul et même dossier à remplir pour deux demande de financement.
Une association peut dons solliciter 15 000 euros à l’AMP et 15 000 à la fondation Agir sa Vie. Un gain de temps, de gestion, de lisibilité et une harmonisation du pilotage des projets indéniable. Dernier atout et non des moindres, les projets financés pourront être évalué par l’AMP sur le terrain, la fondation Agir sa Vie bénéficiera donc des services de l’AMP et les rapports des projets qu’elle soutient seront publiés en ligne.
Cartographie interactive, crowdimpactig et crowdfunding, les nouvelles technologies qui servent la solidarité internationale
Que ce soit Google Map, Google Earth, Open Street Map ou Here de Nokia & Microsoft, tous les systèmes et toutes les grandes entreprises des NTIC mettent en avant la géolocalisation. Google Earth avait mis en avant les zones de conflits et d’intervention humanitaire dans Google Earth dès 2002 avec le conflit du Darfour. Géolocaliser et rendre public dans le monde entier les zones précise sur une carte en ligne représentait une révolution.
Aujourd’hui toutes les cartes et leurs différentes applications et développements permettent de découvrir une multitude d’opportunités. Suivre en temps réel la mise en place d’un projet, superposer des calques d’actions ou d’activités, les logiciels apportant des options sont nombreux et puissants. Google Maps permet même de charger ses cartes sur un notebook ou une tablette afin de les utiliser en mode non connecté, très utile en Afrique ou la connexion est aléatoire voire inexistante surtout en brousse.
Localiser une zone aride, voir les accès et la typologie du sol, les villages avoisinant, comparer saison sèche et saison des pluies, les possibilités semblent sans limites.
L’observatoire de l’Agence des Micro Projets
Un des points clé est pour les populations locales est d’avoir enfin accès à Internet et aux systèmes cartographiés et ainsi de pouvoir localiser qui intervient et précisément dans quel secteur (la aussi une des possibilité offerte par l’Observatoire de l’Agence des Micro Projets), cela rend possible la mise en relation entre les acteurs et le début d’un projet possible, l’impact d’un projet peut aussi être visible avec des système de liens, de vignettes projets ou de superposition de données donnant enfin possible les datas de crowdimpacting.
En effet les données de financement des projets des ONG et de l’aide au développement en général permet aujourd’hui de cartographier précisément l’impact et les bénéfices sur les régions et les populations locales, c’est le Crowdimpacting ! L’exploitation des données d’impacts d’actions d’aide au développement.
Des bénéficiaires au cœur de l’aide au développement, de l’émergence du besoin jusqu’au partage sur les réseaux sociaux
Que ce soit la dématérialisation, la cartographie ou l’émergence des nouveaux moyens de communication que sont les mobiles et les réseaux sociaux, tous le monde s’accorde pour enfin mettre en avant et au cœur de la stratégie de l’aide au développement les bénéficiaires. En effet ceux-ci parviennent maintenant à mieux communiquer même dans les zones rurales et c’est un véritable cercle vertueux qui est mis en place.
Par exemple les bénéficiaires d’un villages au Togo peuvent faire des remarques pertinentes sur la mise en place d’un projet par le biais de la page Facebook des ONG et ainsi faire émerger des perspectives nouvelles sur le projet émanant directement du terrain. ces remarques souvent innovantes permettent d’ajuster les besoins et les ressources afin d’orienter de manière optimale les nouvelles actions. Et ceci sans attendre des mois ou parfois des années, la réactivité est décuplée et les actions également.
Grace aux dossiers dématérialisés ils peuvent les recevoir par email ou par messagerie instantanée comme Skype ou Facebook et ainsi apporter de précieux compléments d’informations.
Cette cohésion permet aussi de mieux préparer les missions d’évaluations des ONG sur le terrain.
Mais ce qui frappe le plus sur les réseaux sociaux c’est l’émergence des besoins et le partage d’information en temps réel. Les besoins sont mis en adéquation avec les sollicitations et les différents partenaires. Les acteurs sur le terrain par exemple envoient immédiatement des photos prises avec des téléphones mobile par le biais de Facebook et rendent ainsi compte en temps réel de ce qui se passe ! Des chantiers sont ainsi pilotés en « live » entre le partenaire français et le bailleur qui peut suivre la cohérence des actions menés.
Nous entrons ainsi dans un univers du « big data » non pas orienté business mais solidaire et c’est peut être ici que se trouve la vrai révolution digitale qui est en train de révolutionner l’aide au développement.
EMPLOI : H/F DIRECTEUR ADMINISTRATIF ET FINANCIER AFRIQUE, NON PRÉCISÉ, CONGO POUR SOGEA-SATOM
ENTREPRISE SOGEA-SATOM regroupe les activités de VINCI Construction en Afrique. Présente dans 20 pays, SOGEA-SATOM a réalisé en 2012 un CA d’un montant de 960 M d’euros.
POSTE ET MISSIONS Poste localisé en Afrique.
Dans le cadre de l’accroissement de notre activité en Afrique, nous recherchons un DAF pour l’une de nos agences en Afrique Equatoriale. Rattaché au Chef d’Agence, vous serez en charge de tous les aspects liés à la comptabilité, au contrôle budgétaire, à la gestion du personnel, et de l’ensemble des tâches administratives. Le volume d’activité prévisionnel annuel concerné se situe entre 60 et 80 Millions d’€.
Les principales missions du poste sont les suivantes : – Supervision, animation et encadrement des équipes dédiées en coordination avec le Chef d’agence, le Directeur Régional et le DAF de SOGEA-SATOM – Etablissement dans les délais impartis du reporting – Etablissement des bilans et comptes de résultat trimestriels de l’entité dans le respect de délais – Suivi des outils et ressources informatiques mis en place – Suivi de la bonne tenue, conformément aux procédures et règles, de la Comptabilité analytique et générale de l’entité, le cas échéant mettre en œuvre les actions correctrices – Suivi des problématiques fiscales, contrôles etc. – Suivi budgétaire des opérations et des contentieux – Suivi des problématiques de couverture de change, de remontées de fonds ou de relation bancaire locale – Suivi des problématiques de mises en place de cautionnement et de mises en place de conventions ou protocoles.
PROFIL Issu(e) d’une formation en gestion et/ou comptabilité de type Ecole de Commerce ou Universitaire, ou équivalent, vous possédez un minimum de 10 ans d’expérience au poste de DAF en agence, filiale ou grand projet à l’International et si possible en Afrique. – Maîtrise des problématiques comptables, fiscales et de gestion. – L’esprit d’initiative, la rigueur et le sens relationnel sont indispensables.
Ce poste conviendra à un(e) candidat (e) professionnel(le) reconnu (e) en tant que RAF ou DAF à l’international, qui souhaite « boostez » sa carrière tout en restant dans un contexte international.
Niveau d’études min. requis – Bac+5 Niveau d’expérience min. requis – Supérieur à 8 ans Langues – Français (Bilingue)
société : Orange Tunisie entité : Service marketing B2B Data et fixe / Direction Marketing et Communication Externe
POSTE ET MISSIONS
Rattaché au chef de service marketing B2B Data et fixe au sein de la Direction Marketing et Communication Externe, vous êtes le garant du développement et de l’assurance de la gestion de bout en bout des produits Data et services B2B.
Vous êtes appelé à :
-construire et mettre à jour une roadmap de produits destinée à supporter le plan marketing B2B ,
-consolider les éléments budgétaires relatifs à cette roadmap opérationnelle ,
-s’assurer de la livraison dans les temps des projets et des offres,
-assurer le support avant-vente aux équipes commerciales, sur l’ensemble des produits de votre portefeuille,
-construire, délivrer et suivre régulièrement un tableau de bord de la qualité de services et de la performance commerciale (volume, revenu et marge) des différents produits,
-assurer un benchmark régulier du marché (évolutions technologiques, attentes du client, distribution ) pour proposer des évolutions des produits et des offres,
-préparer l’argumentaire de vente, procédures et le kit d’aide à la vente pour les commerciaux.
PROFIL
De formation bac +4/5 ou équivalent, vous justifiez d’une expérience dans le développement des produits, services télco et la gestion de projets transverses. vous avez des compétences dans les produits Data et services managés à destination des entreprises (VPN, Cloud…).
votre expertise en gestion de projets et en analyse d’opportunité financière est fortement souhaitable, votre bonne capacité d’analyse et de synthèse et votre sens de communication développé et votre esprit d’équipe sont des atouts pour réussir votre mission.
Toutes les avenues menant vers le Centre da la ville de Bujumbura étaient fermées et sont toujours bloquées ce vendredi le 17/04/2015.
La manifestation prévue par les partis politiques de l’opposition et ceux exclus du parti au pouvoir qui sont contre le 3ème mandat du Président Burundais a eu lieu malgré l’opposition des institutions en charge de la sécurité. La population et les manifestants se regardaient, se surveillaient mutuellement à chaque mouvement lors de ces manifestations qui ont vu l’arrestation de plus d’une trentaine de personnes.
Vers midi et demi, la police et les manifestants se sont jetés des pierres .Un policier a été blessé lors de ces incidents. Les manifestants qui avaient assiégés le centre de la ville de Bujumbura ont parfois été acculés à fuir les éléments de la police munis de gaz lacrymogènes, des fusils, de ceinturons…
Les camions capables de larguer de l’eau avec beaucoup d’intensité ne cessaient de faire le tour de la capitale. Ils ont largué de l’eau parmi les manifestants qui se trouvaient aux environs de la place communément appelé chez Ndadaye.Les manifestants se sont dispersés sans pour autant abandonner la mission du jour à savoir celle témoigner à la face du monde qu’ils s’inscrivent en faux contre le 3ème mandat qu’envisage Pierre Nkurunziza à la tête du Pays.
Des policiers ont arrêté lors de ces manifestations certains leaders politiques notamment Chauvineau Mugwengezo de l’Union pou la Paix et le Développement (UPD) et Fréderic Bamvuginyumvira Vice-président du Front pour la Démocratie au Burundi (FRODEBU).
Le premier a été au départ accusé d’avoir donné à son garde de corps de possession d’armes. Au moment où il a été arrêté, nous avons vu que s’était sur l’injonction d’un agent du service national des renseignements. Ce dernier leur a dit que le gardien de Chauvineau Mugwengezo possédait une arme alors qu’au fond l’accusé ne possédait pas de pistolet.
Chauvineau mugwengezo a tenté d’entrer dans deux véhicules pour regagner chez lui pendant cette manifestation hélas, la police lui a refusé la liberté de mouvement. Plus d’une trentaine de personnes ont été arretées et incarcérées dans ce tourbillon et conduit manu militari dans plusieurs bureaux de la police.
Tout près de la galerie le Parisien, les policiers ont utilisé les balles réelles en l’air pour chasser les manifestants et les obliger de quitter les lieux. Ils ont aussi utilisé les gaz lacrymogènes pour les chasser de la localité. Durant ces manifestations, les éléments du Service National de Renseignements se trouvaient un peu partout.
Une police désemparée
Loin de l’endroit où devaient se tenir ces manifestations, la police s’était aussi mobilisée. Sur tous les ponts menant dans la capitale de Bujumbura ,ils étaient estimés à plus d’une trentaine de policiers mobilisés pour empêcher tout mouvement vers le centre de la ville de Bujumbura. Face à tout attroupement de personnes, ils n’hésitaient pas à recourir à la force.
Au campus Kamenge pour illustration, ces policiers ont largué deux gaz lacrymogènes au sein des étudiants qui regardaient pendant la pose le mouvement de motards qui fuyaient en klaxonnant en signe d’expression de joie de cette manifestation.
Oscar Ndayiziga, l’ancien Gouverneur de la province de Muramvya l’un des organisateurs de cette manifestation s’indigne contre la comportement de la police. Pour lui, la police qui avait récemment assuré la manifestation du CNDD-FDD a usé de deux poids deux mesures. Il souligne que le combat continuera malgré tout jusqu’à ce que la raison remporte sur le mensonge.
Stromae va pour la première fois se rendre au Rwanda pays d’origine de son père et donner une série de concerts en Afrique
C’est une véritable tournée Africaine qu’annonce la star et auteur de « papaoutai », « Carmen » et « formidable »…
Regarder Carmen de Stromae
Voici les dates, villes et pays de la tournée Afrique de Stromae:
Le 13/05, au Monument de la Renaissance à Dakar.
Le 16/05, au Gamboa Festival de Prala.
Le 19/05, à la maison du parti de Bonanjo à Douala.
Le 23/05, à l’open Air Heden Golf Hotel d’Adibjan.
Le 06/06, au stade de Libreville.
Le 10/06, au palais des Congrès de Brazzaville.
Le 13/06, au théâtre de Verdure de Kinshasa.
Le 20/06, au stade Amahoro de Kigali.
Mais qui est Stromae ?
Paul Van Haver, dit Stromae, né le 12 mars 1985 à Etterbeek, est un auteur-compositeur-interprète et producteur belge de hip-hop, de musique électronique et de chanson française originaire du quartier de Laeken, à Bruxelles.
Il se fait connaître en 2009 avec la chanson Alors on danse extraite de l’album Cheese.
En 2013, son deuxième album Racine carrée est un succès critique et commercial. La tournée qui suivra le fera connaître mondialement avec plus de 200 dates dans plus de 25 pays dont les États-Unis, le Brésil, le Canada, ou encore la Russie.
Un contrat d’une valeur de 1,65 million d’euros financé par l’Agence française de développement (AFD)
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 16 avril 2015
Le ministère ivoirien des Infrastructures économiques a accordé au consortium mené par Louis Berger (http://www.louisberger-france.com) un contrat pour la supervision de travaux de construction, d’une valeur de 1,65 million d’euros (soit 1,76 million de dollars) et financé par le programme de désendettement et de développement de l’Agence française de développement (AFD) pour la Côte d’Ivoire.
Le consortium supervisera la construction d’une route de 45 kilomètres (28 miles) reliant Ferkessédougou, deuxième ville du nord de la Côte d’Ivoire, à Ouangolodougou, ville située au nord du pays près de la frontière avec le Burkina Faso. Les travaux porteront également sur la remise en état de divers carrefours.
« Lorsqu’elle sera terminée, cette route permettra aux producteurs locaux de transporter leurs produits au marché plus rapidement et dans de meilleures conditions », a déclaré Jean-Pierre Dupacq, Directeur Général Délégué, responsable des opérations de Louis Berger en Afrique. « Cette route, qui permettra de relier la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso et le Mali, générera de nouveaux échanges commerciaux dans la région, et d’importantes retombées économiques. »
Fort de plus de 50 années d’expérience en Afrique, Louis Berger travaille depuis 20 ans en Côte d’Ivoire, et a mis en œuvre près de 15 projets portant sur un large éventail de services dans les secteurs de l’agriculture et des transports.
Distribué par APO (African Press Organization) pour Louis Berger.
EMPLOI : H/F CHEF DE DÉPARTEMENT AUDIT INTERNE, ABIDJAN, CÔTE D’IVOIRE POUR BOLLORÉ SA
ENTREPRISE
filiale du Groupe Bolloré à Abidjan, Côte d’Ivoire
POSTE ET MISSIONS
Nous recrutons actuellement pour notre filiale à Abidjan, Côte d’Ivoire: UN (1) CHEF DE DÉPARTEMENT AUDIT INTERNE (H/F) Au sein de la Direction Audit Interne et Fiscalité, vous êtes rattaché au Directeur de l’Audit Interne et aurez comme principale mission l’audit des opérations comptables, financières, administratives et opérationnelles mais aussi à évaluer l’adéquation et l’efficacité des systèmes de gestion et de contrôle interne, pour vous assurer de la performance des services.
En ce sens vous aurez les missions suivantes :
– Participer à l’élaboration du plan d’audit interne, couvrant les risques des activités ; Participer à l’élaboration des procédures internes ;
– Exécuter des missions d’audit interne dans leurs différentes phases ;
– Rédiger les projets de rapport d’audit à soumettre au Directeur de l’Audit Interne ;
– Participer à la mise en place d’un processus de suivi des recommandations des audits ;
– Vérifier à la mise en œuvre des recommandations des audits et soumettre dans ce cadre des projets de rapport au Directeur de l’Audit Interne ;
– Encadrer et examiner les travaux des Auditeurs ;
– Assister le Directeur de l’Audit Interne dans toutes autres activités à lui confiées…
PROFIL
Vous êtes titulaire au moins d’un BAC+5 en Audit, Comptabilité, Contrôle de Gestion, ou tout autre Diplôme équivalent.
Vous justifiez d’une expérience professionnelle de cinq (5) ans minimum en Audit Interne dans un Cabinet d’Audit ou d’Expertise Comptable, ou dans un service d’Audit Interne.
Vous avez déjà conduit des missions d’audit, vous avez une maitrise des règles et techniques d’Audit Financier, Opérationnel et Informatique, et de Projets.
Vous avez une bonne expérience dans l’élaboration et l’exécution de plans d’Audit basés sur les risques, une connaissance de la Fiscalité et votre maitrise des techniques en matière de rédaction de rapports vous permettront de réussir pleinement à ce poste et d’évoluer rapidement au sein de notre structure.
– Doté (e) d’une aisance relationnelle et d’une capacité d’écoute, vous avez une aptitude à travailler dans un groupe et dans un environnement multiculturel.
– Votre sens de l’organisation, de la planification, ainsi que vos connaissances en informatique (Word, Excel, Power point …) et en langue Anglaise (parler et écrire) seront des atouts.
– Des déplacements réguliers sur les filiales sont à prévoir.
Cinq partis d’opposition à savoir le MSD, l’UPD, le Frodebu, le Cndd et le Frodebu Nyakuri, en collaboration avec quelques ténors du Cndd-Fdd dernièrement exclus ou suspendus de ce parti, appellent tous les citoyens opposés au troisième mandat du président Pierre Nkurunziza à manifester ce mercredi 15 avril 2015.
«Il faut défendre la démocratie, il faut s’opposer contre ce coup de force »,appelle l’ancien porte-parole du Cndd-Fdd, Onésime Nduwimana, exclu de ce parti.
Selon Léonce Ngendakumana, le président du parti Sahwanya Frodebu, en même temps président de l’ADC-Ikibiri, cela ne fait plus l’ombre d’un doute, le chef de l’Etat brigue un troisième mandat.
Ces partis appellent les Forces de l’ordre à être neutres et à protéger les manifestants.
L’ex-président Pierre Buyoya, considéré comme le principal artisan burundais des accords de paix qui avaient ouvert la voie à la fin de la longue guerre civile du pays en 2006, a mis en garde vendredi contre un troisième mandat du chef de l’Etat actuel Pierre Nkurunziza.
Le major Buyoya, un militaire tutsi qui est arrivé deux fois au pouvoir par un coup d’Etat mais qui a toujours passé la main de son plein gré, les deux fois à des Hutu, estime que les accords d’Arusha, signés en 2000, sont clairs sur la question:
« Nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels », a-t-il martelé devant la presse, estimant que la Constitution ne le permettait pas. « Pour moi il n’y a pas de débat et je ne suis pas le seul à l’avoir dit et répété ».
Le Burundi organise des élections générales sous tension en mai (législatives et communales) et juin (présidentielle).
Les débats se focalisent sur la question d’un éventuel troisième mandat de Pierre Nkurunziza, au pouvoir depuis 2005.
Les opposants au troisième mandat le jugent inconstitutionnel et contraire aux accords d’Arusha. Le camp présidentiel estime le contraire.
« On est à un tournant », a ajouté M. Buyoya. « Si on prend le bon tournant, ce sera pour longtemps ». En revanche si Pierre Nkurunziza brigue un troisième mandat, « personne ne sait (ce qui va se passer), ça sera un saut dans l’inconnu direct ».
Société civile et médias avaient appelé à plusieurs reprises le major Buyoya, très réservé sur les questions de politique intérieure malgré son siège de sénateur à vie en tant qu’ancien chef de l’état, à donner son avis sur la question du troisième mandat.
Pierre Nkurunziza fait l’objet de pressions croissantes pour renoncer.
L’opposition, une grande partie de la société civile et des médias, mais aussi la très influente église catholique ont ouvertement pris position contre une nouvelle candidature. Pierre Nkurunziza fait aussi face à une fronde croissante au sein de son propre parti le Cndd-FDD.
Mais le chef de l’Etat est également sous pression internationale, notamment de la part de l’Union européennes, des Etats-Unis et de l’Union africaine.
L’histoire récente du Burundi est marquée par des massacres interethniques et une longue guerre civile (1993-2006) dont le petit pays d’Afrique des Grands Lacs se remet à peine. L’approche des élections fait craindre aux observateurs de nouvelles violences à grande échelle.
Nzigamasabo Leonidas, pour Info Afrique en direct du Burundi
« PIERRE NKURUNZIZA SERA CANDIDAT », tel était le message principal dans les manifestations organisées ce samedi, le 11 Avril à Bujumbura dans les rues de la ville de Bujumbura par le Conseil National pour la Défense de la démocratie –Force de défense de la démocratie (CNDD-FDD) , parti au pouvoir, en soutien le 3ème mandat du Président Burundais Pierre NKURUNZIZA
Des milliers des membres de ce Parti en provenance de tout les coins du Pays s’étaient rassemblés à Bujumbura pour exprimer leur soutien au Président NKURUNZIZA qui tente de briguer un troisième mandat, un mandat contesté par plus d’un, comme les Organisations tant nationales qu’internationales, l’ONU, les confessions religieuses,… à ceux s’ajoutent même certains membres de ce Parti.
Lors de cette marche de démonstration de force, les manifestants proféraient des menaces à l’endroit de tous ceux qui s’opposent au 3ème mandat ainsi qu’à l’endroit de la radio Publique Africaine l’une des radios locales qui ont donné le micro à ceux qui dénoncent le 3ème mandat.
Dans l’entre-temps, ce parti vient de rayer de la liste des membres de ce parti 15 autres membres influents qui se sont exprimés contre cette candidature que beaucoup qualifient d’anticonstitutionnelle et contraire aux accords de paix d’Arusha.
Léonidas Nzigamasabo, envoyé permanent au Burundi pour Info-afrique.com
ENTREPRISE Pour la société Bolloré Africa Logistics
POSTE ET MISSIONS
Au sein de l’équipe contrôle opérationnel, vos missions seront : – Consolidation et analyse des évolutions métier, réglementaires et technologiques – Définition de procédures standards opérationnelles métier – Pilotage des évolutions fonctionnelles des applications métier et suivi des déploiements en Afrique – Suivi et accompagnement du déploiement de la nouvelle organisation – Conduite d’audit opérationnel en filiales – Mise en place d’actions d’amélioration de la performance et de maîtrise des risques – Conseil auprès de nos filiales et équipes opérationnelles sur le terrain – Reporting et analyse des indicateurs de performance et de maîtrise des risques PROFIL
De formation Bac +3/5 en logistique, Supply Chain, Douane (Ecole de commerce, d’Ingénieur ou Université), vous justifiez d’une première expérience d’au moins 4 ans dans le secteur de la logistique.
Doté d’un esprit analytique, votre connaissance des flux logistiques sera essentiel pour mener à bien vos missions. Habitué à travailler seul ou en équipe, vous présentez de bonne capacités relationnelles et pédagogiques.
Votre expérience d’environnements multiculturels et de déplacements professionnels fréquents font de vous quelqu’un de rigoureux avec une bonne capacité d’adaptation.
Vous avez de bonnes capacités de formalisation et de bonnes aptitudes rédactionnelles.
Votre anglais est courant. Vous disposez d’une très bonne maîtrise des outils bureautique Windows (Excel, Word, Power Point) et êtes en capacité de jouer un rôle d’interface entre les services opérationnels et informatiques.
Des déplacements réguliers en Afrique sont à prévoir.
Une comparaison cartographique entre l'Afrique de 2015 et celle de 3015
A quoi pourrait ressembler l’Afrique dans 1000 ans ?
C’est une des questions que se sont posés plusieurs équipes de chercheurs afin de produire un rapport publié par les Nations Unies pour l’environnement. Etude judicieusement prévue car c’est cette année que seront rendu les rapports internationaux lors de l’évènement sur l’environnement et le climat « COOP21 » à Paris.
Une comparaison cartographique entre l’Afrique de 2015 et celle de 3015
L’Afrique serait amaigrie et les sécheresses plus importantes
C’est un des axes majeur de l’étude, un amaigrissement du continent est clairement évoqué, avec la mer qui viendra inexorablement rogner les terres et ainsi plonger des régions entière sous les eaux. Les sécheresse amènent déjà un accroissement de la désertification mais le phénomène s’amplifie et des millions de gens doivent et devront migrer afin de pouvoir survive, se nourrir et se développer.
Un rapport alarmant évoque une mer rongeant la terre avec un mètres et demi d’ici l’an 3015 !
Les terres « vertes » et cultivable seront elles aussi diminués de moitié, et ne représenteront plus qu’une bande allant de Dakar au Mozambique, traçant ainsi une « bande de vie » de plusieurs milliers de kilomètres d’Est en Ouest…
Des millions d’habitants contraints à migrer pour survivre…
Les humains devront s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique mondial, c’est ainsi que les Seychelles, l’île Maurice, Sao-Tomé-et-Principe et le Cap-Vert seront noyés, une grande partie de Madagascar disparaîtra sous les eaux. Et des villes entières seront submergées : Lagos (Nigeria), Abidjan (Côte d’Ivoire), Nouakchott (Mauritanie), etc.
Quelque 485 millions de personnes vivent aujourd’hui au seuil du désert. Une situation qui engendre déplacements de population et conflits, comme le rappelle l’actualité récente…
Ils étaient pour la plupart jeunes, pleins de vigueur, d’avenir et de projets, remplis d’ambitions et de rêves. Ils aimaient pour les uns le foot, la musique, la lecture, pour les autres les sorties, l’engagement communautaire, en un mot la vie. Comme nous tous. A Garissa où ils étudiaient, certains de ces jeunes morts si brutalement à l’aube d’une destinée prometteuse, portaient l’espoir d’une famille dont ils étaient par le miracle des choses les seuls à avoir eu l’opportunité unique d’aller à l’université.
D’autres représentaient même le joyau de villages entiers qui se sont cotisés afin de leurs permettre de poursuivre des études supérieures. Et sur un continent où à peine 6 % de la population scolarisée accède à l’université, ces étudiants kényans symbolisaient bien une jeunesse africaine trop longtemps abandonnée à son sort, mais qui s’efforce courageusement de s’élever au-dessus de conditions d’existence et d’études bien précaires.
Mais l’obscurantisme nihiliste, la haine sans cause, la terreur démente, ce néo-totalitarisme, cette abomination terroriste les a arraché à leur familles, amis, villes et villages, à leur pays et continent, à notre monde. Ils nous les ont arraché. Dans une orgie de violence, déversée avec une froideur crue, nue, sans retenue.
S’il est avéré que ces jeunes étudiants kényans ont été « triés» sur la base de leur confession chrétienne, entendons-nous bien : l’alibi religieux -l’islam en l’occurrence- systématiquement brandi par ces terroristes relève de l’imposture historique la plus fallacieuse et des plus mensongers. Car, non seulement aucune religion n’autorise que l’on s’en prenne à des vies humaines qu’elles aspirent d’ailleurs toutes à transformer et non anéantir. Mais encore, une religion encouragerait ce genre d’infamie, qu’un individu raisonnable, élevé aux règles les plus simples de la civilisation et éduqué aux valeurs les plus élémentaires de la vie en société devrait la vomir de toutes ses forces.
Pour ces apôtres de la mort, où qu’ils propagent ou pratiquent leur zèle sinistre, la religion n’est rien d’autre qu’un des éléments d’une propagande méticuleusement huilée, efficace pour séduire les esprits faibles mais totalement irrecevable si l’on fait preuve d’honnêteté et de sérieux.
Parmi ces jeunes lâchement assassinés dans une région du monde où les diverses croyances constituent un élément essentiel du vivre-ensemble -contrairement à d’autres cieux- nous ne saurons jamais combien de musulmans, d’animistes ou de « sans-foi » sont tombés avec leurs frères et camarades chrétiens, soit parce qu’ils ne se reconnaissaient pas dans cette distorsion de la religion, soit parce qu’ils se trouvaient au mauvais endroit, au mauvais moment. Que cela soit donc clair : l’évangile annoncé par ces extrémistes violents à coup de kalachnikovs n’est autre que celui du chaos ; les sourates récités à coup de décapitations et d’attentats ne sont autres que ceux de l’iniquité.
Et nous irons encore plus loin : ceux qui s’aventurent à, ne serait-ce qu’expliquer les immondes exactions de ces individus par la religion, font non seulement preuve de paresse intellectuelle mais ils se posent en relais et complices d’une honteuse propagande qui aujourd’hui stigmatise, exclut, ostracise mais demain, retournera dans la violence et le sang les uns contre les autres dans une guerre de tous contre tous.
Ce n’est certainement pas le monde dont lequel auraient souhaité vivre, grandir et vieillir, ces 148 jeunes tombés à Garissa.
C’est ainsi que dans notre quête d’explications ou de réponses face au terrorisme, le désemparement, la douleur et la colère ne doivent pas nous faire oublier ces paroles du Pasteur Martin Luther King, maintenant éprouvées par l’expérience et l’Histoire : « l’obscurité ne peut pas chasser l’obscurité, seule la lumière le peut. La haine ne peut pas chasser la haine, seule l’amour le peut ».
Dans cette guerre de l’iniquité contre la justice, de la vérité contre l’imposture, de l’obscurantisme contre la liberté, de l’exclusion contre le vivre-ensemble, de la violence contre la sécurité, de la terroricratie contre la démocratie, du néo-totalitarisme contre les droits de l’Homme, de la mort contre la vie, nous n’avons pas d’autre choix que de nous détourner des dangereux boulevards de la vengeance et de la violence pour emprunter les nobles sentiers de la non-violence et de l’amour. Même de ces ennemis. C’est sans doute, l’ultime condition du triomphe de notre humanité sur l’inhumanité, de notre civilisation sur la barbarie.
Enfin, à mes 148 frères tombés à Garissa, il me plaît de paraphraser W. Shakespeare pour vous dire que nous célébrerons encore la vie qui vous a été ôtée, nous porterons les ambitions que vous avez porté et nous vivrons vos rêves inachevés : « Voici vos nobles cœurs qui se sont brisés. Bonne nuit doux princes, douces princesses. Que des essaims d’anges vous bercent de leurs chants et vous conduisent dans votre repos. »
Le gouvernement burundais vient de demander dans la plus grande discrétion le rappel de l’ambassadeur Boubacar Diarra, représentant spécial de l’Union africaine pour le Burundi et pour la région des Grands Lacs, qui avait son siège à Bujumbura depuis fin 2012.
La raison de ce divorce diplomatique : le pouvoir burundais reprocherait au diplomate africain de s’être aligné sur les pays occidentaux, notamment sur la question du 3e mandat pour le président burundais, source d’énormes tensions politiques à quelques semaines du début des élections.
Officiellement, l’ambassadeur Boubacar Diarra a été rappelé à Addis-Abeba vendredi 3 avril pour une réunion sur la région des Grands Lacs. Mais en réalité, il quitte définitivement le Burundi. Le diplomate d’origine malienne paie au prix fort son franc-parler, selon nos sources à l’Union Africaine, car le gouvernement burundais le trouvait de plus en plus gênant, notamment sur la question du 3e mandat du président Pierre Nkurunziza.
C’est le chef de l’Etat en personne qui se serait chargé de faire passer le message à la présidente de la commission de l’Union africaine, au cours de sa visite au Burundi il y a une dizaine de jours. Nkosazana Dlamini Zuma avait tenté, elle aussi, de le convaincre de renoncer à briguer un 3e mandat présidentiel en juin. Elle n’y est pas parvenue assurent toujours nos sources à l’Union africaine.
Le ministre burundais des Relations extérieures, Laurent Kavakure, a confirmé dimanche soir à RFI le rappel de l’ambassadeur Diarra. Ce rappel ferait donc suite « à une évaluation globale de ses prestations et par le gouvernement du Burundi, et par l’Union africaine », explique le chef de la diplomatie burundaise. Et celui-ci d’affirmer que « cela n’a rien à voir avec le dossier du 3ème mandat».
Mais ici, de nombreux diplomates soulignent la dimension exceptionnelle qu’avait prise la carrière du brillant représentant de l’Union africaine au Burundi. « Un homme de principe » devenu un des porte-paroles de la communauté internationale. Ce que le pouvoir burundais ne pouvait plus supporter, jugent-ils.
Nzigamasabo Leonidas, envoyé permanent au Burundi pour Info-Afrique.com
EMPLOI : H/F CHEF DE BORD, ABIDJAN, CÔTE D’IVOIRE POUR BOLLORÉ AFRICA LOGISTICS
ENTREPRISE
Pour notre filiale à Abidjan, en Côte d’Ivoire
POSTE ET MISSIONS
Votre principale mission est de coordonner, gérer et suivre l’ensemble des affaires qui vous sont confiées (du devis à la facturation) et la satisfaction du client et de l’entreprise En ce sens, vos principales responsabilités sont les suivantes : – Participer à la coordination entre les différents ateliers pour le ou les navires dont il est en charge.
– Centraliser et exprimer les besoins du ou des navires dont il est en charge (listes de travaux).
– Suivre personnellement les passations de contrats de travaux avec les différentes sociétés sous traitantes pour le ou les navires dont il est en charge.
– Assurer la liaison avec les sociétés sous traitantes sur le ou les navires dont il est en charge.
– Assurer, avec le Directeur de Production, le suivi des relations avec les armateurs, les représentants et leurs agents. – Etablir les devis ou demandes de prix demandés par les armements, avant l’arrivée des navires et durant les arrêts techniques.
– S’assurer au démarrage des travaux de l’existence d’un bon de commande ou d’une demande de travaux formelle.
– Vérifier auprès de la comptabilité la solvabilité du donneur d’ordre ( mauvais payeur, nouveau client inconnu, …).
– Etablir, à l‘issue des travaux la facture pour l’affaire dont il est en charge, faire agréer et signer celle-ci par le représentant de l’armement ou le capitaine du navire.
– Suivre, en collaboration avec le Directeur de Production, le paiement de ses factures, participer aux relances éventuelles.
– Faire des propositions d’amélioration, contribuer à l’élaboration de la politique d’évolution des méthodes et procédés en particulier la mise en œuvre du SMQ.
– Veiller au respect du règlement intérieur et des consignes d’hygiène et sécurité. – Participer à l’élaboration des besoins en matière de recrutement, d’investissement et de formation.
– Participer à la communication montante et descendante.
PROFIL
– Diplôme de technicien supérieur, bac + 2 à 5 ou équivalent.
– Très bonne connaissance du monde maritime, expérience exigée.
– Bonne connaissance de la réparation navale.
– Bonne connaissance de l’anglais, autres langues appréciées
Info Afrique et Afri Emploi ouvrent un partenariat pour développer l’emploi Afrique
Pourquoi l’emploi ? Pourquoi l’Afrique ?
Parce qu’il faut dés à présent mettre en lien les ressources humaines souhaitant participer à l’incroyable développement de l’Afrique et les entreprises.
Info Afrique et Afri Emploi souhaitent mettre en synergie les entreprises et les ressources humaines qui souhaitent développer une carrière Afrique. Chaque semaine des offres de postes seront mises en ligne afin de mettre en contact les recruteurs et les candidats.
L’Afrique d’aujourd’hui… Sortir des clichés, c’est aussi comprendre que de nombreux pays d’Afrique devancent l’Europe:
¼ de la population mondiale vivra en Afrique en 2050
65% des députés Rwandais sont des femmes (27% en France)
Le plastique est interdit depuis 8 ans au Rwanda, pas en France
30% du PIB Kenyan se fait pas mobile Banking ! Record mondial
Record de prévision de croissance 2015 en Afrique avec une moyenne de 9%
50% des francophones vivent en Afrique, 85% en 2050
L’Afrique est en train de devenir la locomotive de la croissance mondiale…
Le Nigéria avec des élections exemplaires et un pays qui se pose en leader économique de la croissance du continent. Les chiffres parlent d’eux-mêmes, 175 millions d’habitants, 400 millions en 2050, le deuxième producteur d’Afrique de pétrole, et près de 3% des résèrves mondiales de Gaz… Mais le Nigéria est aussi la cible des investisseurs mondiaux. L’Afrique représente le plus grand potentiel de croissance mondiale devant la Chine et le secteur des nouvelles technologies sera le plus croissant dans les 5 prochaines années… Des millions de salariés partent pour l’Afrique, les Portugais sont des milliers à rejoindre le Mozambique et l’Angola, les Français reprennent confiance en Afrique de l’Ouest et les Chinois sont de plus en plus reconnus comme des partenaires de valeur.
Les médias se tournent vers l’Afrique
Les médias ne s’y trompent pas et Le Figaro, Le Monde, Le Point disposent depuis 1 an de leurs propres version « Afrique ». Euronews la chaine pan-européenne internationale d’information en continu, lancée en 1993 ouvrira en Juin 2015 Africanews, la première chaine TV dédiée à l’Afrique basée à Paris et Brazzaville.
Info Afrique vous présentera donc chaque semaine le meilleur des offres d’emploi « Afrique »
Le 24 avril 2015, c’est LA date pour l’emploi en Afrique et cela se passe à Paris
L’African Business Club organise la onzième édition du Forum Elit’, l’incontournable salon annuel de recrutement de cadres pour l’Afrique qui se tiendra le Vendredi 24 Avril 2015 de 9h à 17h à ESCP Europe.
Le Forum Elit’2015 est vraiment devenu en 10 ans « the place to be » aussi bien pour les candidats que les entreprises et partenaires. En effet l’African Business Club est une association dynamique et professionnelle reconue dans le milieu pour ses événements qualitatifs organisés de main de maitre.
Et les professionnels ne s’y trompent pas, en 2014 le forum Elit’2014 a réuni 300 candidats et 13 entreprises: Canal Plus Overseas, Bolloré Africa Logistics, Alios Finance, Pôle Emploi, Tractafric Equipment, JA Delmas, Imperial Tobacco, Sage, Africa Internet Holding, Afriland First Bank, Gras Savoye, CMA CGM, KPMG.
Pour cette année 2015 le forum renouvelle sa formule avec des ateliers, des stands et un networking toujours mis en avant avec un panel d’experts disponibles.
Nous évoquons chaque semaine dans Info Afrique l’incroyable développement de l’Afrique et son rayonnement économique mondial, le forum Elit’2015 y participe de manière intelligente et régulière.
Un forum reconnu
Tous les acteurs de l’économie aujourd’hui s’accordent pour reconnaitre la forte mais surtout constante croissance du continent africain. Bien que les opportunités professionnelles en Afrique ne cessent de croitre, l’accès à l’information, aux offres d’emploi et aux talents restent pour autant toujours difficile tant pour les candidats que pour les entreprises. Le Forum Elit’ a su devenir au fil des éditions, une plateforme de référence pour la rencontre et les échanges entre les professionnels des continents africain et européen ayant pour dénominateur commun l’Afrique.
Avec de nombreux secteurs d’activités représentés et un panel très varié de postes proposés, le Forum Elit’ se renouvelle chaque année afin de tenir compte des mutations du marché de l’emploi mais aussi des besoins des entreprises. Tous les créateurs de valeur: Entreprises, Multinationales, Institutions, PME / Start-up mais aussi Experts, Cadres Expérimentés, Jeunes Diplômés, se donnent rendez-vous à cet évènement qui est un symbole fort de l’engagement de l’African Business Club en faveur de l’emploi en Afrique.
Promouvoir l’Afrique comme un vivier d’opportunités
L’édition 2014 du Forum Elit’ a permis de regrouper 13 entreprises pour 500 candidats inscrits tous satisfaits de leur participation à ce salon de recrutement. Pour cette nouvelle année, le Forum Elit’ renouvelle sa promesse de réunir entreprises et candidats dans un cadre convivial et professionnel pour leur offrir de la visibilité sur le marché de l’emploi africain. Plus encore, sur le thème « Africa, beyond your expectations!« , Elit’ s’engage à révéler des opportunités inattendues de carrières actuelles en Afrique.
Au programme du Forum Elit’ 2015:
¨ Des présentations des métiers et profils recherchés par les entreprises.
¨ Des ateliers thématiques.
¨ Du coaching individuel et collectif pour apprendre à mettre en valeur ses atouts.
Attaque sur une mine au Burkina et enlèvement du Français Gherghut Lulian
La mine de Tambao au nord du Burkina à été attaquée et un roumain, Gherghut Lulian, enlevé.
L’attaque à été brève mais parfaitement organisée donc préméditée. Notre correspondant au Burkina, Marie Ango est sur place à Tambao à quelques mètres de la mine de manganès et elle a pu s’entretenir avec un commandant des forces spéciales, elle confirme qu’un européen Gherghut Lulian, roumain, à été enlevé par les ravisseurs.
Selon les témoignages recueillis un gendarme burkinabé qui aurait tenté de s’interposer aurait été blessé par une riposte des assaillants armés de AK 47 Kalachnikov. Les assaillants se sont repliés vers le Mali très rapidement et des forces spéciales tenteraient de les localiser.
Le mine de manganèse de la société Pan African Minerals est en feu et les véhicules utilitaires détruits en partie, cette mina appartient à Frank Timis, ressortissant roumain. Il semble possible que les assaillants l’ai pris pour un français.
Attaque sur une mine au Burkina et enlèvement du roumain Gherghut Lulian
Deux autres blessés serait acheminés en urgence à Ouagadougou pour être opérés. Un représentant de la mine et un chauffeur. Les forces de sécurités Burkinabés confirment l’attaque.
Les assaillants serait des rebelles Touaregs affiliés à Al Quaida au Maghreb Islamique.
Une fois l’attaque commise et le roumain Gherghut Lulian enlevé les hommes ont fuis vers le Mali avec trois pick up Toyota et n’ont pas pu être interceptés ou localisés.
Des informations plus précises seront communiqué dans quelques instants.
Les trois sœurs Italiennes assassinées au Burundi en Septembre 2014
NDUWIMANA Juvent détenu aux services de renseignements
Juvent Nduwimana, l’agent des Services de renseignements qui a récemment dévoilé sa participation dans l’assassinat des trois sœurs italiennes de la Paroisse Kamenge est arrivé au Burundi, ce vendredi et conduit par la suite au bureau de Service National de Renseignement.
Juvent NDUWIMANA était en mission de maintien de la Paix en Somalie. L’APRODH dit craindre pour la Sécurité de ce deuxième témoins. Le Président de l’APRODH, Pierre Claver Mbonimpa indique qu’il craint pour la Sécurité de cet agent des Services de Renseignement, qui selon lui, pourrait être torturer afin qu’il change sa version des faits.
Les trois sœurs Italiennes assassinées au Burundi en Septembre 2014
Pierre Claver Mbonimpa ajoute que cela est sans effet, car Juvent NDUWIMANA avait déjà avoué sa participation ainsi que celle de certains cadres du pays et que si le justice burundaise est réellement indépendante, elle devra utiliser cette version des faits pour poursuivre les enquêtes.
Rappelons qu’après les révélations d’un agent de la police du nom de « Mwalabu’’, affirmant sa participation dans l’assassinat des trois sœurs italiennes de la Paroisse Guido Maria Comforti de Kamenge, une autre personne, un agent du Service National de Renseignement affirme avoir également pris part dans cet affaire du triple assassinat. Juvent NDUWIMANA, ancien rebelle, et démobilisé après les Accords de cesser le feu, a été par la suite réintégré dans l’armée burundaise, mais que suite à de nombreuses fautes qu’il a commise, il a été renvoyé et engagé par la suite par le Service National de Renseignement (SNR). Dans une déclaration faite par Juvent Nduwimana, ce dernier affirme qu’il a participé dans cet affaire du triple assassinat des trois sœurs italiennes.
Rappelons que ce dernier avait été cité par ’’Mwalabu’’ dans sa première déclaration faite sur les ondes de la Radio Publique Africaine.
Juvent NDUWIMANA natif de la colline TEZA dans la Commune Kamenge, affirme avoir agit avec les autres dans cet affaire des sœurs italiennes sur ordre du Services National de Renseignement. Juvent souligne qu’il a été contacté par un agent de la police du nom de ’’Mwalabu’’ au même mois de l’assassinat et se sont entretenus avec le Major Joseph Niyonzima connu sous le sobriquet de ’’Kazungu’’.
Ce dernier leur a indiqué que les trois sœurs italiennes étaient en train de répandre des informations relatives à la présence des Imbonerakure et certains militaires burundais dans la République Démocratique du Congo plus précisément à Kiliba Ondes. La première réunion s’est tenue en date du 6 Septembre 2014, au bar ’’Iwabo w’abantu’’ appartenant au Général Adolphe Nshimirimana, ancien chef de la documentation, et lui aussi présent dans cette réunion. Les autres qui étaient présents dans cette réunion, il cite Guillaume Harushimana, économe au Centre Jeunes Kamenge, un agent de la police du nom de AYUBU, l’ancien Directeur du Centre Jeunes Kamenge, Claudio Marano mais celui qui affirme avoir été utilisé dans ce triple assassinat des sœurs italiennes reconnait que Claudio Marano n’a pas trainé dans cette réunion.
Nzigamasabo Léonidas, du Burundi pour Info-Afrique.com
Quels sont les dessous de la crise sécuritaire et humanitaire qui secoue depuis quelques années l’Afrique subsaharienne sous l’immonde appellation de Boko Haram ?
Quelles est la genèse de ce groupe terroriste, ses ressources, son mode de fonctionnement, son réel bilan ?
Et comment analyser les solutions apportées par les acteurs régionaux et internationaux pour résoudre ce problème ?
C’est pour répondre à ces questions que s’est tenue le mercredi 25 mars dernier, une conférence-débat à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sur le thème : Lutte contre l’organisation terroriste Boko Haram : Etat des lieux d’une crise sécuritaire et humanitaire.
Organisée par les associations Initiative For Africa, -mobilisée dans la lutte contre cette nébuleuse à travers sa campagne #SoyonsAussiNigerians- et Sorbonne Human Rights, association de défense des droits de l’Homme de l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, cette conférence a réuni autour du pupitre trois intervenants de qualité et d’exception. En premier lieu, Me Ebenezer Okpokpo. Docteur en droit international, avocat au barreau de Paris, membre de l’association France-Nigeria et grand spécialiste de la question, il était présent pour nous expliquer les facteurs endogènes qui ont conduit à la naissance du groupe terroriste Boko Haram.
Lui a succédé au pupitre pour mettre en lumière le mode de fonctionnement, les préjudices ainsi que les difficultés que rencontrent les acteurs engagés dans la lutte ce groupe, Thierry Barbaut. Grand passionné de l’Afrique, Thierry Barbaut est directeur du groupe Info-Afrique.com, expert en géopolitique africaine et responsable au sein de l’Agence Française des Micro Projets.
Enfin, a participé à cette conférence, un diplomate chevronné en la personne de M. Hassane Idi, premier secrétaire à l’ambassade du Niger à Paris, dépêché par S.E.M. Abderhmane Mayaki, ambassadeur du Niger à Paris, empêché pour l’occasion.
Me Ebenezer Okpokpo: « Failles constitutionnelles et poids des traditions : les terreaux politiques de Boko Haram »
Bien ému de revenir dans le même amphithéâtre où il a soutenu sa thèse de doctorat une vingtaine d’années auparavant, Me Ebenezer Okpokpo a commencé son intervention en regrettant que l’opinion commune réduise beaucoup le Nigéria à l’image caricaturale qu’en projette Boko Haram, qui sévit essentiellement dans trois Etats de l’extrême Nord de ce pays, (Yobe, Bauchi, Borno), sur les trente-six que compte le Nigeria.
De son intervention, il ressort que deux facteurs politiques majeurs ont favorisé la naissance et la radicalisation de Boko Haram.
Le première d’entre eux est la difficulté du Nigeria à trouver un juste équilibre entre modernité politiques et institutions traditionnelles. « La fédération essaie de conduire le pays au-delà des coutumes, mais certains tirent le pays vers l’arrière », note d’emblée notre intervenant.
En effet, depuis son accession à l’indépendance en 1960, la constitution de la République fédérale du Nigéria a admis la possibilité pour les Etats qui le souhaitaient d’appliquer la loi islamique, la charia. Ce système qui a eu cours sous les dictatures militaires successives a certes favorisé la coexistence plus ou moins pacifique entre populations chrétiennes et musulmanes mais s’est souvent heurté à toute possibilité de remise en cause, en raison de la nature du gouvernement.
Mais en 1999, les premières élections démocratiques font souffler sur le Nigeria un vent de liberté qui conduit au pouvoir Olusegun Obasanjo. C’est alors que se réveillent des aspirations jusque-là enfouies, qui vont se traduire par la volonté d’une partie de la population des Etats ayant adopté la charia de ne plus être soumis à ce système. Cela va naturellement mener à de vives crispations entre défenseurs de l’application de la charia et aspirants à un modèle plus libéral.
C’est dans ce contexte que naît le groupe islamiste Boko Haram, composé de membres ayant pour la plupart été formés à un islam rigoriste. Sous la férule de Mohamad Yusuf, son fondateur, ses adeptes militent pour une application stricte de la charia telle qu’ils l’interprétaient et pourfendent les valeurs dites occidentales. Il faut remarquer qu’à cette époque, il existait des dizaines d’autres groupes comme Boko Haram dans cette région du Nigeria.
Durant cette même période, le gouvernement nigérian lança un programme massif d’éducation des jeunes filles pour lutter contre leur faible alphabétisation. Si les partisans de la charia obtiennent l’instauration d’écoles non-mixtes, Boko Haram fait systématiquement campagne contre ce programme d’éducation en opposant le fait que sa mise en œuvre conduirait à l’émancipation de ces jeunes filles. Ainsi sont posés les jalons d’un radicalisme qui va progressivement dévier.
Me Ebenezer Okpokpo a commencé son intervention en regrettant que l’opinion commune réduise beaucoup le Nigéria à l’image caricaturale qu’en projette Boko Haram
En second lieu, le partage ethnique du pouvoir politique a constitué un élément déterminant dans la genèse mais surtout le renforcement de cette nébuleuse. En effet, il existe au Nigéria une convention constitutionnelle qui consacre une alternance au pouvoir entre les habitants du Nord du pays et ceux du Sud. Or, en 2010, Goodluck Jonathan, homme du sud, accède au pouvoir -chose totalement inédite- à la suite du décès du président Umaru Yar’Adua, dont il était le vice-président. « C’est la clé du problème Boko Haram »,fait observer Me Okpokpo à cette étape de son exposé. En réalité, la perspective même de son arrivée au pouvoir met en branle le système de rotation institué depuis 1960 : Goodluck Jonathan doit-il faire la seule année qui reste avant l’achèvement du mandat de son prédécesseur défunt puis laisser la place à un homme du Sud ? Peut-il rempiler à la fin de cette échéance ? Telles furent les questions qui se sont posées et qui vont agiter et diviser l’opinion publique Nigériane.
Goodluck Jonathan se représente malgré ces réserves au poste de président de la fédération, ce que lui permettait d’ailleurs la Constitution formelle du Nigéria. Il remporte les élections mais est accusé par les hommes politiques du Nord d’avoir volé le pouvoir qui leur revenait de droit, ce qui ne va pas manquer entraîner des violences à l’époque. Et à l’occasion des élections qui ont eu lieu le samedi 28 mars dernier et qui ont conduit à la défaite du président Jonathan, la question s’est encore posée de savoir s’il pouvait rempiler pour un second mandat au regard de cette convention constitutionnelle.
Tout ceci a eu pour conséquence d’accentuer des frustrations politiques du Nord, ce qui va alimenter la radicalisation puis le basculement de Boko Haram dans le terrorisme.
fait remarquer que derrière son projet de califat, Boko Haram n’a jamais déclaré l’indépendance des territoires qu’il a conquis et ses leaders successifs ne se sont d’ailleurs jamais autoproclamés représentants de ces territoires, ce qui dénote de l’absence de revendications politiques claires de Boko Haram. Son corolaire a été dès lors, l’inexistence d’interlocuteurs en face afin de trouver une solution politique à ce problème.
En associant à tout cela la recrudescence des violences commises par cette nébuleuse dans un contexte d’irrésistible expansion, l’impératif d’une réponse militaire forte ne laissait point de doute. Et en dépit des difficultés rencontrées lors de la mise en place de cette réponse, -du timide soutien de la communauté internationale à la prise de de conscience tardive des pays voisins,- son opérationnalité commence à porter du fruit car Boko Haram cède aujourd’hui beaucoup de terrain.
« En résumé, il convient de se départir de la tendance habituelle consistant à réduire Boko Haram au seul islamisme ; la naissance, la radicalisation et l’expansion de cette nébuleuse ont incontestablement bénéficié de facteurs politiques. »
Thierry Barbaut : « Il faut s’imprégner de l’Afrique d’aujourd’hui puis comprendre la géopolitique du Nigéria pour évaluer les enjeux et perspectives d’une lutte contre Boko Haram »
« Qu’est-ce qui permet de distinguer un cultivateur se déplaçant sur une moto chinoise avec ses outils d’un membre de Boko Haram en passe de commettre un attentat ? » Thierry Barbaut
Pour Thierry Barbaut « Africa is the place to be »
Ce ne serait pas trop dire que d’affirmer en prologue combien l’intervention de Thierry Barbaut a été remarquable de pédagogie. Avant d’aborder la question du mode de fonctionnement, des préjudices et de la difficulté de la lutte contre Boko Haram.
Thierry Barbaut s’est d’abord attaché à déconstruire certains mythes, fausses idées reçues, visions périmées sur l’Afrique, en exposant des données qui décrivent ce que représente ce continent aujourd’hui dans le monde et ce qu’il représentera demain. « Africa is the place to be » : ainsi pourrait-on résumer les éloquents propos de notre intervenant à ce stade de sa présentation. Sur le Nigeria et Boko Haram. Après avoir partagé le triste constat de l’existence d’une scission ethnico-religieuse du Nigéria, Thierry Barbaut est revenu sur un certain nombre de facteurs qui ont joué un rôle central dans la montée de ce groupe, notamment la corruption, les connivences de l’organisation terroriste avec l’administration et certaines personnalités politiques du Nigéria ainsi que la délicate question de la terre et de la sécurité foncière au Nigéria, problème d’ailleurs récurrent en Afrique et à l’origine de beaucoup de conflits.
Mais l’événement décisif dans le basculement de Boko Haram dans le terrorisme va être la mort brutale de son chef historique en 2009 suite à une répression policière très dure contre le groupe.
Avec un mode de fonctionnement à la fois extrêmement décentralisé et très méthodique, Boko Haram profite de ses ressources immenses aux provenances bien difficiles à élucider pour enrôler ses troupes au sein d’une jeunesse abandonnée à son sort. « Ventre affamé n’a point d’oreilles »,un proverbe hélas bien connu en Afrique. Thierry Barbaut développa ainsi comment, pour se constituer son armada de 25 000 hommes, Boko Haram a puisé dans le réservoir que représentaient les nombreuses milices d’auto-défense créées par le gouvernement pour lutter contre ce même groupe, mais délaissées par ce même gouvernement.
Toujours sur la question de son modus operandi, les rackets institutionnalisés, les trafics divers (drogue, êtres humains, blanchiment d’argent), le régime de terreur généralisé représentent les instruments privilégiés de cette organisation terroriste pour contrôler et assujettir les populations sans défense qui vivent dans une extrême pauvreté sur les territoires qu’il conquiert. De même, l’utilisation professionnelle des réseaux sociaux et des médias va permettre à Boko Haram, à l’image des groupes terroristes au Moyen-Orient, de faire un « story-telling » de ce régime terreur, se bâtissant ainsi, une réputation mondiale.
Le préjudice humain et économique causé par la nébuleuse est absolument immense et désolant.
Plus de 35000 morts dont 90 % de civils
Environ 13000 personnes disparues
Des nombreux villages rasés à l’image de Baga en janvier dernier
1,5 millions de personnes réfugiées dans les pays limitrophes (Niger, Tchad, Cameroun) dans des conditions qui peuvent s’apparenter « aux pires heures du conflit au Sud Soudan » et ceci, sans aucune aide substantielle d’ ONGs de solidarité internationale encore moins des gouvernements.
Il faut en outre ajouter à ce sinistre bilan, les centaines de milliers de personnes enlevées par Boko Haram, tant les populations de la sous-région que les nombreux chinois qui travaillent au Nigéria et dont l’on ne parle pas beaucoup, en tout cas pas autant que les occidentaux kidnappés.
Les alentours de Baga après les assauts de Boko Haram
Aussi, Thierry Barbaut nous a rapporté comment, à l’issue d’une visite dans le nord du Cameroun il y a quelques mois, il a pu constater la déstructuration totale de l’économie régionale, certes informelle, basée sur l’agriculture et la pêche, mais ô combien puissante et vitale pour la subsistance de ces populations.
Concernant la mobilisation militaire et diplomatique en vue de défaire Boko Haram, Thierry Barbaut a pointé deux obstacles principaux.
En premier lieu, la stratégie de guérilla qu’adopte Boko Haram à l’image d’Al Quaida ou encore de Daech rend particulièrement complexe toute intervention, quelle qu’elle soit.
Si l’on a pu critiquer la passivité de la France ou d’autre pays occidentaux face à cette crise, il est en réalité revenu que de nombreux drones ont exécuté des missions de renseignement dans la région, sans aller jusqu’à des bombardements car, s’est interrogé Thierry Barbaut, « qu’est-ce qui permet de distinguer un cultivateur sur une moto chinoise, -très utilisée par les membres de la nébuleuse mais aussi les populations de la région- d’un membre de Boko Haram en passe de commettre un attentat ? ».
C’est toute la question de l’implantation de cette organisation terroriste au sein des populations. D’où, malgré tout, l’utilité de ces précieux renseignements dans la lutte contre la nébuleuse mais aussi la coupure de ses sources opaques de financement.
En second lieu, l’absence d’une réaction des pays de la région s’inscrivant dans une stratégie véritablement commune de lutte de Boko Haram a facilité la dynamique expansionniste du groupe. Et là encore, force est de constater la frayeur des soldats de la plupart des pays de la région -à l’exception notable des soldats tchadiens- lorsqu’il s’agit d’aller au front pour combattre Boko Haram, ainsi que les multiples difficultés des acteurs régionaux à surmonter leurs divisions aux contours bien difficiles à cerner.
La région de Baga avant le massacre
Face à la complexité de cette lutte, Thierry Barbaut a conclu en insistant sur la nécessité de continuer la mobilisation internationale, de réveiller la conscience mondiale.
Si des mouvements tels que #BringBackOursGirls ont eu peu de succès pratiques, ils ont toutefois eu le mérite de sensibiliser l’opinion sur la menace Boko Haram.
Et parlant de sensibilisation il y en a qui devraient sans doute l’être davantage que d’autres : ce sont tous ces chefs d’Etats de la région qui ont défilé pour être Charlie à Paris le 11 janvier dernier tout en se gardant bien de réagir avec le même zèle face à cette nébuleuse qui massacre leurs populations.
La région après les massacres de Boko Haram
C’est d’ailleurs sur ces réactions que notre troisième intervenant va revenir pour nous présenter toutes les tractations diplomatiques qui ont eu lieu depuis la naissance de Boko Haram.
Une réaction régionale timide mais effective et déjà productive M. Hassane Idi a exposé durant son propos les tractations diplomatiques qui ont eu cours depuis quelques années afin de trouver une solution régionale face à cette crise sécuritaire qui s’est transnationalisée. Il va dans un second temps nous expliquer les dessous de ce que d’aucuns ont pu décrire et décrier comme une indifférence des pays de la région et de la communauté internationale face au problème Boko Haram.
M. Idi a plaidé pour une implication plus forte de la communauté internationale
Après l’émoi suscité par le rapt des filles de Chibok, le gouvernement nigérian a entendu inscrire davantage la lutte contre Boko Haram dans un cadre plus régional et international. C’est ainsi que le 17 mai de Paris, s’est tenu à l’Elysée un sommet à l’initiative du président Goodluck Jonathan. Si l’on a pu lire et entendre des réserves portant sur l’opportunité de la tenue d’un sommet pour la sécurité en Afrique à Paris, la réalité est que le président Jonathan a souhaité amener les pays limitrophes du Nigéria -anciennes colonies françaises- à coopérer avec lui face à ce que ce pays jugeait à tort ou à raison comme un manque d’intérêt de leur part.
Ensuite, une nouvelle rencontre a réuni à Londres le 12 juin 2014, les ministres des ministres des affaires étrangères de la région pour aborder les modalités concrètes de cette coopération régionale.
Dans la continuité de ces tractations diplomatiques, s’est également tenu le 7 octobre 2014 à Niamey, un sommet de la commission du bassin du lac Tchad dans le but de mettre en place une force d’intervention rapide. Cela ne va pas tarder à se concrétiser puisque c’est cette force, composée des contingents tchadiens, camerounais, nigériens et nigérians qui dans le cadre de l’opération Andunama (du nom d’un empereur du 13 ème siècle de cette zone, de Borno) est actuellement au front contre Boko Haram.
Tout ceci va conduire le conseil de paix et de sécurité de l’Union Africaine à se saisir de la question lors d’un conseil du 27 novembre 2014 ; enfin, une nouvelle réunion aura lieu à Niamey le 20 janvier 2015 pour adopter le principe d’une force multinationale mixte de 7500 hommes. Au total, la prise de conscience au niveau régional a permis la mise en place d’une réponse commune face à la nébuleuse, contrairement à ce que l’on peut penser.
Sur l’absence d’une prise de conscience rapide de la situation par les pays de la région, M. Idi Hassan a expliqué qu’en plus du fait que pendant longtemps, le groupe terroriste Boko Haram ait été fréquentable, l’on a considéré pendant ces dernières années que ce problème était interne au Nigeria. Et donc, qu’il ne fallait pas s’y ingérer. A fortiori, il était bien inconcevable que le Nigéria, première puissance économique et militaire africaine, à l’appui de sa redoutable armée « forte de ses exploits passés », ne puisse tenir en respect un groupe terroriste de quelques milliers d’hommes.
Aussi, les acteurs de la région estimaient que le mécanisme de la Multinational Joint Task Force (MNJTF), créé depuis 1994 par le Nigéria, le Tchad et le Niger et dont le siège est à Baga, pouvait valablement arriver à bout de cette nébuleuse. Mais là encore, c’était sans compter avec les difficultés opérationnelles de cette force qui ne va même pas réussir à préserver la ville où elle a son siège, conquise par Boko Haram en janvier dernier.
Par ailleurs, dans cette guerre à l’avenir incertain, M. Idi a plaidé pour une implication plus forte de la communauté internationale, notamment à travers la résolution toujours attendue du conseil de sécurité des nations unies qui va permettre de donner un cachet légal à l’intervention de la force multinationale de 7500 hommes, tout en en favorisant le financement.
Enfin, au-delà de la réponse militaire qui s’inscrit dans du court terme, il sera plus qu’important de s’attaquer à un certain nombre de causes profondes de cette crise, notamment, les problèmes économiques et sociaux que connaît la région.
Par Adébissi Djogan Président d’Initiative For Africa
Une attaque est en cours dans le nord du Kenya à l’université de Garissa
Un premier bilan fait état de 150 morts, une cinquantaine de blessés et des otages toujours aux mains des terroristes qui sont des Shebabs Somaliens, ceux-ci ayant déjà revendiqué l’attaque…
Des hommes armés de fulsils d’assaut AK47 Kalachnikov se sont introduit dans le campus de l’University College de Garissa au nord du Kenya et des coups de feu se font entendre, les force d’intervention sont sur place et tentent de localiser les assaillants. Il y aurait 150 étudiants morts…
« Le Kenya est en guerre avec la Somalie nos hommes sont encore à l’intérieur et combattent, leur mission est de tuer ceux qui sont contre les shebab », affirme par liaison téléphonique un des responsable terroriste du nom de Cheikh Ali Mohamud Rage.
Revendication officielle des Shebabs Somaliens le Jeudi 5 Avril 2015 matin. Par téléphone les Shebabs Somaliens ont revendiqué l’attaque du University College de Garissa. L’attaque est terminée mais c’est aujourd’hui le monde entier qui s’insurge contre la barbarie de ces actes terroristes…
« Je suis sûr que nous vaincrons ces groupes terroristes, les Kenyans ont sacrifié leurs vies pour apporter la paix à notre pays, et je suis conscient que les terroristes n’apprécient pas ce soutien, leurs actes n’entameront pas notre combat pour éradiquer le terrorisme et apporter paix et stabilité à la région. » à déclaré Hassan Cheikh Mohamud le président de la Somalie prônant une plus large coopération des pays voisins contre les Shebabs.
Difficile de croire qu’un plus large coopération saura se mettre en place entre ces deux pays. La somalie est un pays en déliquescence depuis 1989 !
La guerre civile qui y règne à entièrement détruit le pays. Il n’y à plus d’administration, d’armée, d’éducation, d’économie… M’étant rendu sur place depuis les violences de 1989 j’ai pu constater la lente chute de ce pays placé stratégiquement juste au dessus de Djibouti devenu place forte de l’armée Française et Américaine.
Les étudiants assassinés par les Shebabs dans l’université de Garissa au Kenya
« Deux gardes postés à l’entrée de l’université ont été tués. On peut entendre les tirs retentir à l’intérieur, mais, à ce stade, on ne peut pas dire qui tire sur qui » témoigne un habitant du site
Le campus de l’University College de Garissa au Kenya
A l’heure actuelle personne ne sait qui sont les assaillants mais les menaces perpétués par les Shebabs sont récurentes et le mode opératoire laisse penser aux dernieres attaques de bus et de zones touristiques ou les Shebabs tentent de faire régner un climat de terreur.
Le kenya reste marqué par la prise d’otage et les assauts terribles qui ont fait plus de 150 morts dans un centre commercial de Nairobi.
La ville de Garissa à l’est du KenyaImage Google Earth de l’université de Garissa au Kenya
Muhammadu Buhari est le nouveau président du Nigéria
Muhammadu Buhari Obtient 15 millions de voies contre 13 millions pour Jonathan Goodluck, c’est donc Muhammadu Buhari qui obtient le meilleur score aux élections présidentielles du Nigéria. Jonathan Goodluck arrive dans l’opposition avec une défaite qu’il n’avoue pas encore en contestant les résultats et provocant déjà des tensions dans certains états. Les deux hommes avaient pourtant conclu un pacte de paix quelque soit les résultats des élections.
Les premiers résultats du dimanche 25 mars le donnait déjà en tête dans le nord, mais cette région l’a toujours soutenue car elle est de majorité Musulmane contrairement au sud du pays.
Le général Muhammadu Buhari
Muhammadu Buhari n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il à déjà été à la tête du Nigeria du 31 décembre 1983 au 27 août 1985 suite à un coup d’état…
Muhammadu Buhari nouvel homme fort du Nigéria
Le général Muhammadu Buhari a ensuite perdu les élections de 2007 et 2011, il tient enfin sa revanche et occupera le poste suprême au moment ou le Nigéria devient la plus grande puissance économique d’Afrique avec des perspective de croissance revue à la baisse suite à la chute du coût du pétrole.
Le Nigéria reste le pays le plus peuplé d’Afrique avec 170 millions d’habitants et Lagos la plus grande ville d’Afrique pour 24 millions de personnes. Les défis sont énormes puisque le pays sera derrière la Chine et l’Inde le troisième pays le plus peuplé du monde en 2050 avec 400 millions d’habitants.
Boko Haram et Muhammadu Buhari
Un des grands défi sera également de gérer le conflit qui touche le nord du pays dans les trois états tenus par la secte Islamique Boko Haram. Le président Buhari est Musulman et les communautés lui font confiance pour la gestion de ce conflit la ou justement Goodluck Jonathan a échoué. La communauté des pays voisin attend également une réaction forte du Nigéria sur ce dossier qui touche désormais le Niger, le Tchad et le Cameroun.
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
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