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Aliko Dangote le milliardaire Nigérian, homme le plus riche d’Afrique tacle les pays Francophones

Aliko Dangote

Aliko Dangote, en marge des élections Nigériane tacle l’économie des pays Francophones !

Il est vrai que les pays de l’Afrique de l’Ouest et majoritairement Francophones sont ceux qui accusent le plus grand retard économique dans leur développement.

Un indice récemment publié indique une différence de 3,9% de croissance entre les pays Anglophones et Francophones, la différence est de 5,2% avec les pays Lusophones, l’Angola et le Mozambique en sont le parfait exemple avec une moyenne de croissance de 7%.

Aliko Dangote
Aliko Dangote

Voila ce qu’a dit Aliko Dangote lors d’une interview à la chaine Africa 24:

« La différence qu’il y a entre les pays francophones et le Nigeria est que nous avons pris notre destinée en main, nous contrôlons l’économie de notre pays. Je m’excuse auprès des personnes à qui cela pourrait déplaire, mais au Nigéria, nous contrôlons notre économie, ce qui n’est pas le cas de la plupart des pays francophones où les nationaux n’ont aucune emprise sur leur économie.

Ces économies sont contrôlées par des étrangers qui parfois dictent leurs conditions aux gouvernements et à tout le monde.» Explique Aliko Dangote

Thierry Barbaut

 

 

Elections au Nigeria, l’Afrique retient son souffle

Les deux prétendants au pouvoir au Nigeria, Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari
Les deux prétendants au pouvoir au Nigeria, Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari

Pouvoir économique, Boko Haram, tensions ethniques, pétrole, démographie…

Tels sont les enjeux colossaux de l’élection présidentielle au Nigeria

Il n’y à pas que le Nigeria et ses 180 millions d’habitants qui seront rivés aux médias diffusant les précieuses actualités sur les élections du pays le plus peuplé d’Afrique, le continent  en entier scrute les évènements qui pourraient s’avérer cruciaux pour le développement du continent Africain.

Les deux adversaires Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari ont signé un « accord de paix » afin de prévenir des débordements. Les dernières élections avaient été meurtrières avec plus de 1 200 morts et des centaines de blessés.

23 personnes décapités et plus de 40 blessés en marge des élections depuis vendredi 27 mars…
Des insurgés, certainement du groupe islamique Boko Haram ont attaqués plusieurs villages environ à 200 kilomètres de Maiduguri dans l’état de Borno au nord est du pays.
Un infirmière rescapée a témoigné des tragiques évènements survenus dans le nord. Elle indique également avoir vu plus de 40 personnes gravement blessés par ces attaques.

Les deux prétendants au pouvoir au Nigeria, Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari
Les deux prétendants au pouvoir au Nigeria, Goodluck Jonathan et Muhammadu Buhari

 

Presque 100 milliards d’euros de revenus annuel avec le pétrole, le deuxième pays derrière l’Algérie, rien que ce chiffre en dit long sur le pouvoir du Nigeria. Mais le cours chute et les prévisions de croissance 2015 avec, le pays se stabiliserait sur une croissance de 5.3 points, bien en dessous des 9 points prévus début 2014.

Telecharger la présentation Nigeria & Boko Haram 2015
Télécharger la présentation Nigeria & Boko Haram 2015

« Il faut comprendre l’incroyable développement de l’Afrique et du Nigeria ainsi que son histoire pour mesurer les enjeux de cette élection historique » Thierry Barbaut

Une élections sous le label des nouvelles technologies

Même s’il est vrai que plus de 1 millions de personnes Twittent chaque jours et que c’est la première fois en Afrique que des « Cybers Guerriers » de la politique voient le jours le président lui-même vient de faire les frais des couacs impondérable de l’élection biométrique 2.0 !

En effet Goodluck Jhonattan n’a pas pu voter le samedi 28 mars, le système informatique planté n’a pas pu être remis en route et c’est donc un revers qu’a du affronter le leader politique du pays. Il reste en tête dans les sondages mais l’effet « président du nord » tant désiré pourrait faire basculer la situation. Le nord à dominance Musulmane aimerait que la pouvoir lui soit remis et ainsi avoir une négociation plus adéquate avec le leader Shekkau de la secte Boko Haram.

C’est le général Muhammadu Buhari qui pour la troisième fois tente de reprendre le pouvoir. Il est plus fort que jamais même si ses 73 ans font pale figure comparé au 57 de Goodluck. Il est ouvertement pour l’ouverture de négociations avec Boko Haram et revendique une union plus puissante que jamais contre le pouvoir en place.

Thierry Barbaut présente à la Sorbonne les perspectives du Nigeria pour 2015
Thierry Barbaut présente à la Sorbonne les perspectives du Nigeria pour 2015

Boko Haram

Le danger est la et les chiffres sont impressionnants…

  • 35 000 morts
  • 90 000 personnes blessés
  • 13 000 personnes disparues
  • 1 500 000 réfugiés ( + 12 000 / semaine en 2015)
  • Economie régionale détruite…
  • Villes et villages rasés…

Le futur président devra faire l’impossible c’est à dire fédérer les pays voisin non pas pour une protection des frontières de chacun mais pour une intervention décisive afin de protéger les populations prise en étau par ce conflit depuis plus de 10 ans.

 

Les chiffres du Nigeria sont impressionnants et donnent toute sa dimension au continent en tête de la croissance mondiale

Lagos reste en tête des villes Africaine avec 24 millions d’habitant, mais le plus impressionnant c’est le demi milliard d’habitants que comptera le Nigeria en 2050, plaçant ainsi le pays derrière la Chine et l’Inde mais devant les USA, l’Indonésie le Pakistan et le Brésil…

Lagos reste la plus grande ville d'Afrique et la plus peuplée avec 24 millions d'habitants
Lagos reste la plus grande ville d’Afrique et la plus peuplée avec 24 millions d’habitants

Plus de 6%, en comptant le gaz et le pétrole, des matières premières mondiales sont au Nigeria.
C’est la destination phare des investisseurs dans le monde avec des cabinets internationaux qui place le pays en tête des pays Africains malgré les problèmes de corruption et de détournements. Malgré de nombreux défis comme le groupe Boko Haram, la pauvreté ou le PIB par habitant qui reste un des plus bas au monde le Nigeria fait bien figure de locomotive de la croissance mondiale.

Thierry Barbaut

 

E-commerce, Jumia performe en Afrique et se développe en Côte d’Ivoire

Jumia est une entreprise Allemande de e-commerce dont l’ascension est fulgurante en Afrique

Le e-commerce Africain, ou Ivoirien avec le développement du site de e-commerce Jumia en Côte d’Ivoire répond à des spécificités propres. En effet de nombreux pays Africains ne permettent pas le paiement en ligne exactement comme en Europe ou dans le reste du monde. C’est donc avec du paiement « à la livraison », par carte bleue, ou en transfert d’argent qu’il faut commander. Objectifs: ne pas se faire hacker bien sur, mais aussi démocratiser l’usage de la commande par Internet afin de développer l’offre et les boutiques physiques.

C’est à ce prix que l’explosion du E-commerce en Afrique doit son incroyable expansion, le prix de l’adaptabilité aux modes de consommations et aux cultures spécifiques des régions.

Jumia est actuellement présent dans ces pays d’Afrique: Nigeria, Maroc, Kenya, Egypte, Uganda, Cameroun, Ghana

 

Le site internet de e-commerce www.jumia.ci propose une offre de milliers de produits de grande consommation
Le site internet de e-commerce www.jumia.ci propose une offre de milliers de produits de grande consommation

De nouveaux systèmes apparaissent comme le mobile banking couplé au e-commerce

Le mobile banking est déjà parfaitement implanté en Afrique, pour preuve 30% du PIB du Kenya est réalisé en mobile banking, c’est non seulement le record mondial mais cela développe une synergie avec les opérateurs et les e-commerçants…

Nous sommes bien à l’aube d’une révolution Internet en Afrique et les futurs 2 milliards d’habitants en 2050 devraient représenter le secteur le plus porteur au monde !

En Côte d’Ivoire c’est pas moins de 6 nouveaux sites de vente et de stockage qui viennent d’ouvrir: Yamoussoukro, Bouaké, San Pedro, Daloa, Gagnoa, et Korogho. Avec le succès du Nigeria ou le e-commerce est un des plus performant Jumia compte bien continuer son expansion en Afrique et particulièrement à l’Ouest.

Les garanties proposés aux consommateurs sont irréprochable et le service haut de gamme. Le respect du client fait partie intégrale de l’ensemble de la plateforme, nous sommes sur les modèles clients du niveau d’Amazon par exemple…

Le site Jumia.ci propose un service client optimal avec 7 jours pour se rétracter et se faire rembourser en cas d'insatisfaction
Le site Jumia.ci propose un service client optimal avec 7 jours pour se rétracter et se faire rembourser en cas d’insatisfaction

 

50 000 produits, 100 000 visiteurs par jours, 18 millions d’euros de CA

Les chiffres font tourner les têtes, des millions d’euros de CA mais aussi des internautes de plus en plus fan du e-commerce. A la tête de cette entreprise un groupe Allemand Rocket et deux Français pour piloter la filiale du groupe consacrée au e-commerce en Afrique: Jeremy Hodara et Sacha Poignonnec

La société Rocket reste discrète et préserve jalousement ses secrets, en effet Rocket a levé 150 millions de dollars en décembre 2014, sa valorisation atteint désormais 550 millions de dollars. Rocket dispose de plus de 1.500 personnes et est dirigée par deux Français, Jeremy Hodara et Sacha Poignonnec, qui pilotent les activités africaines de Rocket Internet depuis Paris.

Une succès story dont nous parlons souvent chez Info Afrique et dont nous reparlerons très bientôt.

Thierry Barbaut

Conférence à Paris en soutien de la population du Nigeria

L’association IFA « Initiative For Africa » organise une conférence débat sur la situation au Nigeria et le sujet Boko Haram.

L’événement aura lieu le mercredi 25 mars à partir de 19h, en amphi III au Centre Panthéon (12 Place du Panthéon, 75005, Paris).

INTERVENANTS :

– Ebenezer Okpokpo :
Avocat, Membre de l’association France-Nigéria

– Thierry Barbaut :
Reporter Afrique et expert nouvelles technologies & géopolitique

– M. Idi Hassan:
Premier secrétaire de l’ambassade du Niger

DÉROULEMENT :

19h00 – 20h30 : Conférence (autour de ces trois axes)

*Genèse et expansion du groupe terroriste Boko Haram: M. Ebenezer Okpokpo
-Les conditions d’émergence du groupe terroriste Boko Haram ;
-Les facteurs endogènes qui ont amené à sa consolidation, à sa radicalisation et à son expansion au Nigeria ;
-Les raisons de l’incapacité du Nigeria à contrer ce groupe ;
*Crise sécuritaire et enjeux humanitaires : réactions locales et internationales: M. Thierry Barbaut
-Qui sont Boko Haram ? :  comment s’est forgée leur idéologie et quelles sont leurs revendications politico-religieuses ? Quelles sont leurs ressources, leurs modes de fonctionnement ? Quels sont les facteurs qui ont contribué à sa fulgurante expansion dans toute la sous-région ?
-Quelle est l’ampleur concrète des sévices qu’ils font subir à ces populations locales ?
-Comment comprendre et analyser la lente réaction régionale et internationale face à l’expansion de ce groupe ?
*Comment garantir une pacification de la région sur le long terme ? M. Idi Hassan
-Point sur les efforts diplomatiques et militaires en cours pour défaire Boko Haram ;
-A quelles difficultés se heurtent ces efforts ?
-Comment défaire de façon définitive ce groupe et surtout éviter qu’il ne revienne sous d’autres formes ?

 

20h30 – 21h15 : Débat

ENTRÉE GRATUITE SUR INSCRIPTION, en suivant ce lien

Le lien Facebook de l’événement

conference-expert-afrique-thierry-barbaut

La Tunisie doit réagir après l’attentat du musée Bardo

L’attaque du musée Bardo de Tunis à fait 24 morts et plus de 45 blessés.

L’état Islamique « EI » revendique l’attentat du musée Bardo à Tunis. Sources officielles

Le nom des deux assaillants est connu il s’agit de Yassine Abidi et Hatem Khachnaoui

Retour sur les évènements du mercredi 18 mars… C’est au musée Bardo que tout a commencé même si de nombreuses voix affirment que ce serait le parlement voisin qui était visé initialement.

La prise d’otage du musée Bardo a fait plus de 23 victimes et 45 blessés graves. Les deux assaillants Abidi et Hatem Khachnaoui sont morts suite à l’assaut des forces de l’ordre, un membre des forces spéciale Tunisienne est aussi mort dans l’attaque. L’ensemble des otages sont libres.

Il y aurait 23 morts, parmi ces victimes 19 touristes. Les touristes morts sont de différentes nationalités: polonais, allemands, italiens, français et espagnols. Il y a 3 français parmi les victimes. Au moins 4 français parmi la liste des blessés.

Attaque terroriste et prise d'otage au musée Bardo
Les forces d’intervention Tunisienne proche du musée Bardo de Tunis ou a lieu la prise d’otages

Le pire attentat jamais subit par la Tunisie depuis la révolution

La Tunisie est le pays qui a déclenché la vague de protestation au Mahgreb et dont est issu les « printemps Arabe ». Cette colossale vague de protestation a enflammé la région il y à quatre ans, provoquant la chute de présidents et faisant plus de 70 morts et 20 000 blessés.
La Tunisie et le président Ben Ali qui fut destitué, l’Egypte mais aussi le Yémen, Bahreïn, la Lybie et la Syrie…
Il s’en est suivi des élections plus ou moins respectés et des mouvements dissidents Musulmans qui tentèrent de prendre avec plus ou moins de réussite mais surtout sans respect de la révolution contestataire populaire qui était à l’origine de ces mouvement colossaux.

Des choix stratégiques, populaires et politiques majeurs pour la Tunisie

Aujourd’hui, et nous en parlions chez Info Afrique Lundi, l’Egypte explose économiquement avec plus de 35 milliards d’euros de contrats signés cette semaine. Un effort incroyable de développement entrainé par la croissance économique Africaine qui est de 4% en moyenne sur le plus grand continent du monde.
Quand les voisins se développent il faut suivre le pas et c’est le cas de la Tunisie qui doit contrer des groupes extrémistes qui semblent vouloir instaurer un régime de terreur.

Tunis doit montrer l’exemple et transformer la communication internationale de ces attentats terribles en message clair: « la Tunisie ne cédera pas ».
Il faut relancer l’économie, les ressources mais aussi le tourisme qui est en berne et permettre aux investisseur étrangers de venir investir dans des infrastructures solides et modernes.

La manne touristique Tunisienne avait déjà été durement frappé par les Printemps Arabe, le pays doit réagir fermement et rapidement pour relancer l’industrie touristique en 2015.
La Tunisie reste également le plus grand producteur textile d’Afrique et le deuxième exportateur pour la France derrière la Chine, la aussi un secteur à rénover dans ses infrastructures avec une indispensable innovation.

Thierry Barbaut

Attaque terroriste et prise d’otage au musée Bardo en Tunisie

Attaque terroriste et prise d'otage au musée Bardo
Les forces d'intervention Tunisienne proche du musée Bardo de Tunis ou a lieu la prise d'otages

Depuis ce matin une prise d’otage est en cours au musée Bardo de Tunis…

Mise à jour:

La prise d’otage du musée Bardo est terminée, les deux assaillants sont morts suite à l’assaut des forces de l’ordre, un membre des forces spéciale Tunisienne est aussi mort dans l’attaque. L’ensemble des otages sont désormais libérés.

Il y aurait 23 morts, parmi ces victimes 19 touristes. Les touristes morts sont de différentes nationalités: polonais, allemands, italiens, français et espagnols. Il y a 2 français parmi les victimes. Au moins 4 français parmi la liste des blessés.

Tout laisse à penser que l’attaque provient du groupe d’Ansar al-Charia

Le récit de la prise d’otage:

Ce sont d’abord des coups de feu provenant de fusils d’assauts qui retentissaient dans la capitale Tunisienne puis le déploiement des forces de l’ordre et enfin une communication officielle qui fait état hélas de plusieurs morts dans le musée Bardo.

 

Des touristes tués au musée Bardo

Selon les informations officielles les preneurs d’otages auraient abattus froidement plus de 10 personnes dont sept touristes étrangers…
Les assaillants sont armés de Kalachnikov et détiendraient plus de 25 personnes dans l’établissement. Le reste du public du musée Bardo à pu être évacué mais dans une grande confusion avec des scènes de panique…

 

Attaque terroriste et prise d'otage au musée Bardo
Les forces d’intervention Tunisienne proche du musée Bardo de Tunis ou a lieu la prise d’otages

 

La France à également affirmé qu’une prise d’otage était en cours à Tunis et c’est le ministre Manuel Valls qui à officialisé la prise d’otage ce qui laisse à penser que des Français sont concernés par l’attaque terroriste.

Thierry Barbaut

 

 

Egypte, contrats & développement pour plus de 35 milliards d’euros

Une communication optimale et des contrats importants, Al-Sissi à remporté son audacieux pari: relancer l’économie de l’Egypte…

La France avait déjà réussi à vendre ses avions de combat les rafales et à hauteur de 5 milliards d’Euros, et la c’est plus de 35 milliards de contrats qui sont proposés.
C’est donc à Charm El-Cheikh que tout s’est joué pour le président Sissi, tout avait été savamment orchestré et l’armée présente sur l’ensemble des sites sécurisait les déplacements. La France mais aussi de nombreuses nations étaient présentes et le focus sur le développement économique de l’Egypte était à son apogée.

Une nouvelle capitale économique sera construite à quelques kilomètres du Caire
Une nouvelle capitale économique sera construite à quelques kilomètres du Caire

Les 40 millions d’euros promis par l’Agence Française de Développement pour une centrale photovoltaïque semblaient bien moindre que les milliards qu’avancent les superpuissance du Moyen Orient.

L’accent est mis sur les actions de soutient de l’Egypte contre l’Etat Islamique. Personne n’est insensible au conflit qui touche la région et la peur d’une extension dans le secteur est sur toutes les lèvres. Les contrats sont donc un gage de remerciement pour le président Al Sissi qui se voit ainsi récompensé de son engagement clair contre les islamistes.

 

L’Egypte veut renouer avec la croissance comme ses voisins et frères Africains

4% c’est la moyenne de croissance de l’Afrique tout pays confondus… Et c’est justement le chiffre de l’économie Egyptienne. Personne ne s’y trompe, investir en Egypte reste un placement sur. Entre le tourisme et l’énergie les projets affluent et leurs financements ne sont pas des plus complexes.

Par exemple le nouveau canal de Suez dont les travaux doivent encore durer 5 ans et le coût s’élève à 9 milliards d’euros et dont le président à permis à la population Egyptienne de se porter acquéreur de parts entre 10 et 80 euros. Si le ôût peut paraitre important il faut y ajuster les 10 millions d’emplois à la clef ce qui va réduire les 13% de chomage… Mais le plus séduisant reste la rentabilité puisque le canal rapportera selon les plus sérieuses estimations plus de 9 milliards d’euros par an en moins de 10 ans. Un projet ambitieux mais rentable et parfaitement orchestré en matière de financement national et international.

Les princes Saoudiens offres un financement à hauteur de 4 milliards d’euros.
La aussi un placement judicieux dans les infrastructures de développement d’un pays voisin et puissant.

Suivez l’intervention de Thierry Barbaut pour I24News.tv

L’Egypte souhaite mettre en avant sa puissance mais aussi son développement.

Le Caire est une des plus grande et dynamique ville d’Afrique avec 22 millions d’habitants et le pays compte plus de 90 millions d’habitants. Un pays tourné aussi vers l’Europe et l’Allemagne avec Siemens ainsi que la France avec le Rafale ne s’y trompent pas. Al Sissi est un bon client et il faut le choyer, sécurité et investissement sont donc au centre des négociations internationales.
Un coup de maitre fut aussi l’annonce d’une capitale administrative proche du Caire, une nouvelle ville en somme et budgété à plus de 45 milliards d’euros !

Thierry Barbaut
Info Afrique

 

Mokhtar Belmokhtar a-t-il perpétré l’attentat de Bamako ?

Les deux attaques terroristes qui ont ensanglanté le Mali pendant le week-end, laissant la capitale, Bamako, en état de choc, interviennent à un moment où des accords de paix, difficiles, sont en train d’être négociés à Alger.

A Kidal, au nord-est du Mali, deux enfants et un Casque bleu tchadien de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), ont été tués dimanche par des tirs de roquettes au lendemain d’un attentat meurtrier à Bamako qui a fait cinq morts (un Français Fabien Louis Guyomard, un Belge et trois Maliens) et neuf blessés, le premier à frapper des Occidentaux dans la capitale malienne. Mais contrairement à l’attaque de Bamako, qui a été revendiquée dès samedi par Al-Mourabitoune, le groupe jihadiste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, les auteurs des tirs de roquettes contre un camp de l’ONU à Kidal, fréquents dans ce bastion de la rébellion, ne se sont pas fait connaître dans l’immédiat.

Moins de vingt-quatre heures après la fusillade de Bamako, l’agence privée mauritanienne Al-Akhbar a diffusé un court enregistrement en arabe, accompagné d’une mention « exclusif » avec figée sur l’image l’effigie de Mokhtar Belmokhtar, le chef jihadiste le plus recherché du Sahel. « Nous revendiquons la dernière opération de Bamako menée par les vaillants combattants d’Al-Mourabitoune pour venger notre prophète de l’Occident mécréant qui l’a insulté et moqué, et notre frère Ahmed Tilemsi« , un chef du groupe tué par l’armée française en décembre 2014, a affirmé un combattant du groupe Al-Mourabitoune sur cet enregistrement diffusé par Al-Akhbar. L’agence mauritanienne publie régulièrement des communiqués de la mouvance Al-Qaïda, et n’a jamais été démentie. Le porte-parole d’Al-Mourabitoune a d’ailleurs précisé que « des informations supplémentaires sur la mort de Tilemsi seront communiquées ultérieurement » et que d’autres opérations, « dont une tentative d’assassinat le 26 janvier contre un des officiers arabes restés loyaux à l’armée malienne lors de la crise de 2012, le général Mohamed Abderrahmane Ould Meydou », ont également été perpétrées par le groupe terroriste.

L’Algérien Mokhtar Belmokhtar, aussi connu sous le nom de « Mister Marlboro », a longtemps vécu de trafics au Nord du Mali, mais serait aujourd’hui réfugié entre l’Algérie et la Libye, selon des sources sécuritaires.

Ahmed Tilemsi, un Arabe malien de Tarkint (nord-est), était quant à lui l’un des fondateurs du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao). Celui-ci a fusionné en 2013 avec le groupe de Mokhtar Belmokhtar, considéré comme le cerveau de la prise d’otages meurtrière sur le site gazier d’In Amenas en janvier 2013, pour former Al-Mourabitoune.

Un an plus tôt, en janvier 2012, le nord du Mali était tombé sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda (dont le Mujao), qui en ont été partiellement chassés par l’opération « Serval », lancée à l’initiative de la France en janvier 2013, à laquelle a succédé, en août 2014, l’opération « Barkhane », dont le rayon d’action s’étend désormais à l’ensemble de la zone sahélo-saharienne.

mali-afrique

 

Le Modus Operandi de Niamey

A Bamako, les assaillants, apparemment un petit commando qui s’est enfui à bord d’un véhicule en criant Allah AKbar, s’en sont pris au restaurant « La Terrasse », un lieu très fréquenté par les expatriés. Un modus operandi qui n’est pas sans rappeler celui de Niamey, en janvier 2011, où deux ressortissants français avaient été enlevés dans un restaurant du centre de la capitale nigérienne.

A l’époque, toutefois, les ravisseurs d’Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb islamique) avaient très clairement visé un restaurant français pour y prendre des otages et les rançonner. « C’est le premier attentat de ce type à Bamako« , a commenté Pierre Boilley, directeur de l’Institut des mondes africains (IMAF), notant qu’à l’instar de l’attaque contre Charlie Hebdo, celle-de Bamako s’est terminée dans un bain de sang.

Pour être inédite, cette attaque n’en était pas moins crainte depuis 2012, car bien que les groupes jihadistes liés à Al-Qaïda aient été chassés, pour la plupart, du nord du pays par l’opération « Serval », les observateurs craignaient un attentat d’ampleur dans le sud et, notamment, à Bamako où ont afflué des dizaines de milliers de déplacés. Pour Antoine Glaser, auteur d’Africafrance (Fayard), il s’agit d’une « sorte de pied-de-nez » des jihadistes pourchassés dans le nord du Mali par l’opération Barkhane, « pour montrer qu’il y a une fragilité sécuritaire sur l’ensemble du territoire malien».

 

L’accord paraphé par le gouvernement malien le 1er mars à Alger, mais qui n’a pas encore été entériné la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) qui regroupe le MNLA, le HCUA, le MAA, la CPA et le CMPFR2, a également été évoqué.

« Est-ce que cet attentat pourrait être lié à des Touareg proches des jihadistes qui veulent torpiller cet accord ou s’agit-il d’un acte indépendant, une simple opération de jihadistes au cœur de la capitale malienne ?», a demandé Antoine Glaser. Interrogé par Info-Afrique, un membre de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), siégeant aux Accords d’Alger, a lui aussi évoqué un probable « acte de sabotage », tout en réfutant catégoriquement l’implication des Mouvements de la Coordination dans la fusillade de Bamako comme dans l’attaque de Kidal.

« La CMA a notifié qu’elle restait dans une logique de paix et aucune  action n’a été menée contre des éléments armés et civils depuis la signature du cessez le feu signé lors du round d’Alger 5. Ce que nous voulons, aujourd’hui, c’est que l’Algérie et les pays voisins soient dessaisis du dossier, à cause du conflit d’intérêt que leur présence implique, tout en restant dans le respect des accords de Ouagadougou », affirme cette source ayant requis un strict anonymat.

De surcroit, le Mujao qui comptait dans ses rangs « toute la crème des éléments arabes Lemhar et notables songhoi de Gao », après l’intervention des troupes françaises de Serval, « s’est transformé en un groupe de pression dont certains responsables ont rejoint Bamako en quête de virginité », révèle-t-il. Il en veut pour preuve que l’actuel député RPM de Bourem, Mohamed ould Matali, avait accueilli le Ministre burkinabé des affaires étrangères, Djibril Bassole, à Gao, lors des premiers pourparlers de paix, en tant qu’un des responsables du Mujao. « Ces anciens du Mujao, connus des services maliens comme des narco trafiquants, constituent le fer de lance des milices pro maliennes de Tarkint  Gao et Tabankort. En même temps, ils ont tous gardé des connections avec les groupes jihadistes afin de sécuriser le trafic de la cocaïne sur le trajet saharien », soutient cette source.

 

Que va faire la communauté internationale, et notamment la France ?

Après avoir condamné l’attentat de Bamako, le président François Hollande s’est entretenu avec son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, pour « lui offrir l’aide de la France ». Ils sont convenus de « mesures communes pour renforcer la sécurité au Mali« , a annoncé un porte-parole du Quai d’Orsay, mais sans plus de précision. Paris a également condamné l’attaque perpétrée à Kidal, assurant que « la France soutient pleinement la Minusma dans sa mission de stabilisation au Mali« .

Forte de quelque 10.000 militaires et policiers, la Minusma a annoncé avoir « mis à la disposition des autorités maliennes des enquêteurs et experts en scènes de crime » pour retrouver les auteurs de l’attentat de Bamako. De fait, la sécurité a été renforcée dans la capitale malienne où les contrôles étaient stricts, dimanche, sur les trois ponts enjambant le fleuve Niger. Une source policière a fait état à l’AFP d' »indices sur le véhicule qui a servi à transporter le commando auteur des crimes commis à Bamako« , sans autre précision

Mais, pour la plupart des analystes, il va être difficile pour la France de faire plus dans cette zone sahélo-saharienne où la force Barkhane, comprenant déjà 3.000 soldats français, est mobilisée dans cinq pays du Sahel. « La France arrive au bout de ce qu’elle peut faire sans l’aide de ses partenaires européens qui restent extrêmement silencieux« , a notamment regretté Antoine Glaser. Epinglant lui aussi la « timidité » des pays européens, Pierre Boilley a estimé que la prise de conscience progresse à Bruxelles. La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a souligné, samedi, que cette attaque « nous rappelle que nous devons rester concentrés sur le processus (de paix) au Mali et la lutte contre le terrorisme dans la région. Et nous sommes prêts à faire davantage ».

 

Reste à trouver une solution politique qui satisfasse tous les protagonistes pour stabiliser le nord du Mali et couper l’herbe sous le pied des djihadistes.

Lors du dernier Forum de Bamako, qui a tenu sa 15ème édition du 19 au 21 février, le président IBK n’a pas caché son inquiétude quant à la montée de l’intégrisme religieux au Mali. Un stock important d’armes et de livres religieux a d’ailleurs été découvert  pas très loin de Sebenicoro, le quartier où il a sa maison. Invité au Palais de Koulouba avec les autres participants, André Bourgeot, directeur de recherche au CNRS, a également déclaré craindre le pire. « Il y a des courants islamistes qui se disputent le terrain à Bamako, a-t-il reconnu, avec le risque que des attentats soient commis afin de déstabiliser le pays. Ce qui créera une psychose et ouvrira la porte à tous les abus ».

Un scénario qui est en train de se réaliser.

Par Christine Holzbauer
journaliste, correspondante pour l’Afrique de l’ouest et du centre basée à Dakar

Christine Holzbauer

 

 

Malawi: L’AIE, un modèle de développement performant dans un écosystème éducatif et coopératif

Crédits photos: © Thierry Barbaut - Info Afrique

Par Thierry Barbaut en direct du Malawi

C’est au Malawi et précisément à Balaka dans la région du centre que s’est établi il y a plus de 30 ans le centre « Andiamo Education Institutions ».

Ce centre a été fondé par le père Claudio Pacifici dévoué depuis plus de 40 ans au développement et à l’aide des jeunes au Malawi avec un seul objectif: l’éducation des jeunes, la formation et l’emploi.

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Alexander Marchetti présente le système d’assainissement et de production d’eau du Andiamo Education Institutions –

Crédits photos: © Thierry Barbaut – Info Afrique

Je rencontre le père Claudio Pacifici par hasard lors d’une escale sur le lac Malawi, il me raconte sa vie et je découvre son incroyable projet, je décide de partir à la rencontre du centre « Andiamo Education Institution ».

Rencontre avec Patrick Bwanali directeur du Andiamo Education Institutes de Balaka au malawi
Rencontre avec Patrick Bwanali directeur du Andiamo Education Institutes de Balaka au malawi –

Bienvenue chez les Italiens au Malawi !
Je suis accueillis sur place par Alexander Marcetti, un ancien volontaire arrivé ici, il y a 11 ans, passionné par l’aide au développement il n’en est jamais reparti et pilote les ressources humaines et le contact avec l’Italie. Alexander est un passionné et il me guidera sur plus des 20 hectares du site durant deux jours afin d’en comprendre les rouages et d’en estimer les bénéfices pour les populations locales.

« Nous parvenons à présent avec 1 euro par jour à prendre en charge un jeune à 100% ! Nous l’orientons vers une des filières de son choix comme l’électronique, la mécanique, les sciences, la santé ou les nouvelles technologies » explique Alexander Marchetti

l’AEI pour Andiamo Education Institutions est fondé sur 4 piliers qui sont: la santé, l’éducation, le développement social et le sport (incluant la culture)

L’AEI regroupe un centre éducatif, un hôpital équipé d’un système de radiographie, une clinique, une nurserie, une pédiatrie, une coopérative agricole. Le site est équipé de l’électricité et de son propre système de traitement de ‘eau disponible pour les 400 personnes vivant sur le site.

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Les élèves dorment et mangent sur place

Environ 15 personnes venant pour la plupart d’Italie, salariés ou volontaires, se relaient sur place afin d’aider dans les différentes tâches.
Le site a connu un essor important grâce au Alleluya Band, un groupe de musique célèbre au Malawi et désormais reconnu à l’international depuis une rencontre avec le pape, ce groupe fait partie intégrale du Andiamo Education Institutions.

Le centre est étali sur plus de 15 hectares plus 25 pour la coopérative agricole active et 70 de propriété agricole non exploitée.

design-AEILe centre regroupe différents bâtiments en dur, ils sont parfaitement entretenus et agrémentés d’espaces verts. Une des spécificités du site est que les élèves mangent et dorment sur place, ils peuvent rentrer une fois  tous les 3 mois dans leurs familles s’ils le désirent.

Cet aspect est primordial et c’est une des causes de la réussite du programme car en Afrique les élèves font parfois plus de 20 kilomètres à pieds afin d’aller en cours et les parents doivent leur fournir eau et repas, ces différentes contraintes font que beaucoup de familles pauvres préfèrent garder leurs enfants afin de les aider dans les tâches domestiques et l’agriculture vivrière. L’AEI permet donc une prise en charge complète des jeunes avec un résultat significatif dans les résultats scolaires.

Quelques chiffres pour comprendre l’Andiamo Education Institutions

Cours de mécanique sur la thématique des embrayages
Cours de mécanique sur la thématique des embrayages

L’hôpital a recensé 64 000 patients en 2014, en majeure partie sont traités pour des cas :de pulmonite, paludisme, bronchite et Sida. les enfants représentent 90% des patients.

Les moins de 15 ans bénéficient de soins gratuits, cette stratégie tente de s’accorder avec les recommandations des droits humains des traités internationaux de Human Right Watch. Cette gratuité comprend les soins, les médicaments et les repas de manière illimités.

Le maternité a vu naître plus de 600 enfants en 2014, seuls deux cas de décès sont recensés. Un centre de traitement prénatal est en action et a compté plus de 200 bébés en 2014.
La nurserie compte environ 1 000 bébés répartis sur 5 centres sur les 20 kilomètres aux alentours de Balaka.

Elèves: 333 élèves dans le campus dont 85 dans la partie technique (mécanique, électronique, électricité, couture et menuiserie)
220 élèves sont en cycle secondaire et sont répartis sur 4 sections dont les nouvelles technologies, la culture et la musique.
Personnel: 170 Malawites travaillent sur AEI dont 1 salarié Italien (Alexander) et quatre volontaires fixes plus 5 nouveaux volontaires temporaires.

Formation de second cycle en électronique
Formation de second cycle en électronique

La coopérative récence plus de 231 paysans et produisent 30 sacs de 50 kilos par saison soit 1 500 kilos par ans par paysans. La production totale est estimée à 400 000 tonnes annuelle.
La principale production est constituée de maïs. 5 % regroupent le tabac, le coton et légumes. Des fertilisants sont mis à disposition par le biais de microcrédit. L’Andiamo Education Institutions aide et pilote aussi le programme de microcrédit en accord avec les paysans et les familles concernés.

Les cycles de formations touchent différentes thématiques: menuiserie, mécanique, électricité, électronique, design et couture, nouvelles technologies et musique.

Les soins de l’hôpital sont gratuits pour tous les jeunes de moins de 15 ans ainsi que les traitements les médicaments et les repas.

La formation de mécanique est reconue par l’état au bout de son cycle de 4 ans. C’est donc avec 1 euro par jour et sur 4 ans qu’un élève peut clôturer son cycle secondaire et accéder à un haut niveau d’éducation au Malawi. Une vrai performance pour le pays le plus pauvre d’Afrique en PIB par habitant et un des plus pauvre du monde.

Cette réussite est le résultat de l’écosytème qui à été mis en place en synergie avec les besoins locaux

L’eau, l’électricité et les différentes infrastructures sont directement pilotés sur place et permettent de fonctionner en autonomie totale.

Les matériaux, mécaniques et ordinateurs par exemple s’ils ne sont pas disponibles sur place sont acheminés d’Italie par le biais de partenaires et en containers, mais le cout d’un seul envoi est de plus de 10 000 euros auquel il faut ajouter 10 000 euros de frais douanier. Le trajet dure au minimum 4 mois et part de Genova en direction de l’Afrique du Sud pour repartir vers le Mozambique où il est ensuite pris en charge par camion jusqu’à Blantyre au Malawi puis Balaka. Un parcours compliqué et onéreux.

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L’Andiamo Education Institutions est bien sur en recherche de partenaires, il est assisté en Italie par le « Andiamo Youth Coopérative Trust » qui permet au centre de disposer d’une assistance administrative et financière.

Un tel projet, si bien géré et depuis si longtemps mériterait un soutient ciblé de la part de partenaires souhaitant s’investir dans les différentes filières: nouvelles technologies, menuiserie avec la filière bois, santé, agriculture mais aussi culture et design, sports, électronique…

Un multitude d’opportunités pour des groupes internationaux d’améliorer leur communication en soutenant un tel programme !

Contact: Alexander Marchetti ou Patrick Bwanali
marcalessandro@gmail.com / paddy.bwanali@gmail.com / +265 0994316634
Sur Internet www.andiamotrust.org

Thierry Barbaut

Face à Boko Haram l’Afrique doit s’unir

Meeting à Paris de l'association Initiative For Africa-IFA

La recrudescence des exactions de l’organisation terroriste Boko Haram depuis l’engagement énergique du Tchad aux côtés d’autres pays de la région pour stopper son irrésistible expansion démontre l’urgente nécessité de constituer une coalition plus large et plus forte, en vue de défaire cette redoutable nébuleuse.

Dans ce contexte, ces majestueuses paroles de Kwamé N’Krumah résonnent avec une actualité nouvelle : « l’Afrique doit s’unir ».

 

Pour rompre avec la désunion qui a fait la prospérité de Boko Haram…

En effet, la force de frappe prodigieusement inique de Boko Haram rend plus qu’impérieuse l’unité des pays africains dans cette lutte.

D’ailleurs, ne nous en cachons pas : c’est bel et bien cette carence d’unité dans les relations entre les pays de la région qui a fait la croissance de ce groupuscule.

Car, comment expliquer autrement que par l’inaction produite par la division, de quelle manière, d’une banale secte composée d’à peine quelques dizaines d’illuminés en 2002, Boko Haram se soit aujourd’hui transformé en un groupe terroriste paramilitaire fort de plus de 8000 hommes, 300 camps d’entraînements et d’une insoupçonnable puissance de feu, à l’instar d’une armée conventionnelle (transports blindés, canons anti-aériens, lance-roquettes, etc.) ?

Jusqu’à la proclamation de son califat « terroricratique » placé sous l’étendard d’une macabre violence, les logorrhées de déclarations de bonne intention ainsi que les innombrables sommets ou rencontres de haut niveau n’ont clairement été d’aucune utilité. La régionalisation de Boko Haram, logique rançon de la division ne saurait alors surprendre. Et lorsque l’on considère que ce groupe s’est déployé dans un contexte de grande porosité des frontières et d’absence de contrôle de ces zones sensibles de passage, l’absence d’un front commun pour l’enrayer apparaît d’autant plus inacceptable.

Meeting à Paris de l'association Initiative For Africa-IFA
Meeting à Paris de l’association Initiative For Africa-IFA

L’urgence présente pour les pays africains de stopper cet empire du crime qui menace États et populations impose en conséquence une autre urgence, cette fois-ci bien pressante : rompre avec les postures ridicules, l’autarcie inconsistante, l’isolationnisme primaire, la mésentente puérile, en un mot, le lamentable spectacle de leur désunion auquel le monde a assisté jusque là. L’incapacité notoire du colosse aux pieds d’argile nigérian -première puissance africaine-, à éradiquer ce fléau, révèle a fortiori la certitude que le manque d’unité des pays africains ne servira pas dans cette guerre asymétrique difficile et qui s’annonce sans doute bien longue.

 

La mobilisation des institutions du continent à la suite de l’intervention de N’Djamena, -soucieuse avant tout d’empêcher des infiltrations de jihadistes sur son sol et de maintenir ses principales voies de ravitaillement- peut apparaître comme un signal positif dans le sens cette nécessaire unité.

Mais là encore, les actes concrets peinent à matérialiser l’annonce de la constitution de la force multinationale de 8000 hommes. Et pendant ce temps, la modeste coalition conduite par le Tchad peine à contenir la nébuleuse, semblable à l’Hydre de Lerne. L’unité apparaît ainsi non plus comme une option mais comme une véritable obligation.

 

…L’Afrique n’a plus le choix : elle doit s’unir !

En réalité, le choix qu’impose le sordide projet de totalitarisme culturel, intellectuel, moral et politique porté par la violence inouïe de l’organisation terroriste Boko Haram n’est plus entre l’union et la désunion ; il est entre l’union et l’auto-destruction.

Car, c’est bien au démantèlement des fragiles États-Nations africains, des précaires équilibres sociaux, des balbutiantes prouesses économiques que mèneront la torpeur et la désunion face à cette abominable nébuleuse. L’essentiel dans la lutte contre cette organisation terroriste ne réside pas dans la pluralité des initiatives mais plutôt dans leur parfaite coordination.

C’est donc dans cette perspective que l’opérationnalisation de la force multinationale promise se doit d’être accélérée.

Ne l’oublions pas : chaque jour d’inertie, d’indifférence, de posture, de bureaucratie, c’est la terroricratie qui étend son empire sans foi ni loi aux dépens de la démocratie et de l’État de droit. De même, ce sont d’autres petites filles condamnées à être kidnappées pour devenir des esclaves sexuelles lorsqu’elles ne sont pas envoyées comme kamikazes, d’autres jeunes garçons enrôlés comme «enfants-soldats-djihadistes», d’autres rapts, exécutions sommaires, expéditions punitives, crimes contre l’humanité que l’on cautionne.

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En outre, cette crise sécuritaire lance un unique défi aux responsables politiques africains : celui de traduire dans les faits la rhétorique de la « pax africana ».

Les résultats bien souvent mitigés des interventions occidentales en Afrique ainsi que l’exaspération de l’opinion publique africaine conforte la conviction que face à ce terrorisme régionalisé et localement implanté, une solution africaine est la meilleure réponse à ce problème d’abord et avant tout africain.

Au nom de ces hommes, femmes et enfants en proie à une insécurité quotidienne, de ces vies humaines précieuses soumises à la terreur, pour ces fragiles États-Nations menacés de dislocation par un califat du chaos, au nom de la vie, de la liberté, de la paix et de la sécurité, pour la postérité à qui l’on ne peut pas léguer l’héritage d’un continent démembré par un obscurantisme violent et nihiliste, il est temps pour les pays africains de rompre avec la longue nuit de la passivité coupable et de l’indolence irresponsable.

Il est plus que temps d’empêcher définitivement le groupe terroriste Boko Haram de continuer à faire la pluie et le beau temps du crime. Il est surtout temps d’entendre ces paroles de Kwamé N’Krumah qui résonnent plus que jamais avec une inévitable urgence : l’Afrique doit s’unir !

Adébissi Djogan

Coordinateur de la campagne SoyonsAussiNigerians

Président de l’association Initiative For Africa-IFA

Timbuktu, le film Africain de Sissako qui rafle les césars

La cérémonie des Césars à eu lieu à Paris et c’est Timbuktu d’Abderrahmane Sissako qui remporte le prix du meilleur film.

Et ce n’est pas une véritable surprise au vu du succès remporté par le film Timbuktu d’Abderrahmane Sissako lors de sa présentation en première au festival de Cannes en juin 2014.

Le film va même jusqu’à remporter sept Césars dont ceux du meilleur film et du meilleur réalisateur. Timbuktu a aussi remporté les catégories « scénario original », « musique originale », « photo », « son » et « montage »… Une véritable razzia sur la cérémonie !

« ce pays magnifique, capable de se dresser contre l’horreur ». Sans la France, sans Arte, sans le festival de Cannes, « je n’aurais pas pu être le cinéaste que je suis aujourd’hui. Il n’y a pas de choc des civilisations. Il y a une rencontre de civilisations ! » a exprimé devant la foule Abderrahmane Sissako 

C’est un signe fort dans ces temps difficiles ou la France à subit m’assaut des terroristes de Charlie Hebdo et ou des faits similaires se sont produits au Danemark. De plus le message est fort pour la Mauritanie pays d’Abderrahmane Sissako.

Le film raconte l’histoire de cette région et sa vie entre les populations, l’histoire récente avec l’intervention Française qui a chassée les Djihadiste, les trafics et la politique du pays confrontée à la réalité populaire.


Tout est mis en œuvre pour faire comprendre au public la difficulté d’une reconstruction de la vie la confrontation entre la population, la religion et les conditions de vie difficiles.

Thierry Barbaut

L'affiche du film Timbuktu, d'Abderrahmane Sissako
L’affiche du film Timbuktu, d’Abderrahmane Sissako

 

 

Burundi, la foule acclame le journaliste Bob Rugurika

A l’annonce de la sortie de Bob Rugurika de la prison de Muramvya, la population a afflué de partout. Depuis la Gare du nord, une foule était massée tout au long de la route Bujumbura-Bugarama. Elle attendait l’arrivée du directeur de la Rpa.
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Hommes, femmes et enfants étaient impatients de voir Bob Rugurika.

D’autres ont préféré prendre la RN 1 à sa rencontre. Tout ce monde scandait des slogans et des chansons pour soutenir ce journaliste. C’était des scènes spontanées de liesse. Ils brandissaient des branchages d’arbres, des feuilles de différentes plantes arrachées à la sauvette, on dirait un dimanche des rameaux.

La circulation était presque paralysée à partir de 9 h. Des motos, des vélos, des véhicules et des piétons accouraient de partout pour se masser au bord de la route afin de saluer ce professionnel des médias. Des femmes avec des enfants sur le dos couraient sans se soucier d’un incident qui pouvait survenir.

Différentes activités étaient au point mort. Le dispositif sécuritaire sur cette route n’était pas renforcé. Il était pratiquement impossible au peu de policiers présents sur les lieux de réguler la circulation.

Quand le cortège de Bob Rugurika est arrivé près du grand rond point de la Gare du nord vers 10h, des véhicules qui se rendaient à l’intérieur du pays ne pouvaient plus passer.

Les conducteurs ont pris la précaution de les garer à côté de la route afin de laisser passer la foule immense qui accompagnait le directeur de la Rpa. En cours de route, jusqu’à la gare du nord, aucun incident n’a été signalé.

Nzigamasabo Léonidas

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Nzigamasabo Leonidas, correspondant Burundi Rwanda – leonidas@info-afrique.com

Autosuffisance alimentaire, les pièges et les solutions

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70% des Africains travaillent dans l’agriculture mais près du quart de la population du continent demeure sous-alimentée.

Et chaque fois que ce constat est fait, les appels à l’autosuffisance refont surface. En effet, après avoir été abandonné, suite à l’échec du plan de Lagos dans les années 80, le concept de l’autosuffisance, impliquant la satisfaction des besoins alimentaires des populations par la production locale, est remis au goût du jour. Si la réduction de la dépendance alimentaire des pays africains est légitime, deux erreurs sont à éviter.

Une conception nationaliste et dirigiste de l’agriculture

La stratégie d’autosuffisance telle qu’elle a été menée dans plusieurs pays africains, notamment ceux du Sahel (Niger, Mali, Burkina, etc.), entre 1972 et 1982, s’est traduit par un accroissement des importations et des aides alimentaires. En 2010 par exemple, les importations alimentaires annuelles de l’Afrique s’élevaient à 33 milliards $US dont près de 3 milliards comme aide.La raison principale de cet échec tient au fait que les dirigeants africains ont fait de l’indépendance alimentaire une question d’indépendance nationale, d’où la mise en place de politiques agricoles nationalistes.

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Ainsi, au nom de l’autosuffisance, l’État a pris en main l’agriculture en administrant les prix et en créant des fermes publiques gérées par des bureaucrates hermétiques aux réalités du marché. L’objectif prioritaire était de produire et de stocker le maximum tout en protégeant les producteurs locaux de la concurrence étrangère. Cette vision de la production était contre le bon sens dans la mesure où les prix des produits agricoles africains (blé, riz, etc.) sont deux ou trois fois plus chers que les produits étrangers avec une qualité inférieure. Les questions de coûts et de productivité n’étaient pas prises en considération, ce qui était défavorable à un usage rationnel des facteurs de production (Terre, capital, travail).

Par ailleurs, il faut souligner l’effet d’éviction exercé par le contrôle monopolistique étatique sur l’investissement privé. Ainsi, dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest Centrale (Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali, Togo), comme des pays d’Afrique en général, les réformes institutionnelles n’ont pas été menées suffisamment en profondeur pour créer un environnement favorable à une concurrence effective et saine. À cet égard, quand l’État s’est désengagé partiellement de la production, il n’a pas transféré au secteur privé les fonctions de distribution et de commercialisation des produits agricoles.

En témoigne la persistance des monopoles publics dans le commerce et dans la distribution des produits agricoles (riz en Côte d’Ivoire et au Sénégal, sucre au Maroc, etc.). Ainsi, en légitimant un certain dirigisme étatique, la stratégie d’autosuffisance a provoqué l’échec de plusieurs projets de réforme de l’agriculture africaine car elle a tué les incitations à l’investissement, à l’innovation et à la productivité.

Sécurité alimentaire plutôt qu’autosuffisance.

La sécurité alimentaire est définie comme la possibilité matérielle et économique pour chacun d’acheter, de se procurer ou de consommer en tout temps suffisamment de nourriture pour mener une vie saine et active. Dans cette optique, la carence de la production locale n’explique que l’aspect-offre de la sécurité alimentaire. Ainsi, la stratégie d’autosuffisance, fondée sur la production locale, peut ne pas garantir la sécurité alimentaire pour deux raisons : D’abord,  dans une économie ouverte la production locale d’un pays pourrait être exportée.

En effet, il y a un avantage à saisir, qui est le prix élevé que les clients étrangers sont disposés à payer. Ensuite, certaines franges de la population pourraient se trouver exclues si elles ne possèdent pas les moyens financiers suffisants pour acheter cette production locale.

La crise alimentaire ne résulte donc pas uniquement du déficit de l’offre locale, mais également du faible niveau de revenus des ménages. C’est ici une question de pouvoir d’achat. Par ailleurs, les restrictions (tarifaires et non tarifaires) renchérissent les importations et affaiblissent les exportations, d’où la difficulté  pour les pays africains d’accéder à la sécurité alimentaire. Dès lors, il convient d’éviter l’erreur de confondre autosuffisance et sécurité alimentaire car cette dernière exige non seulement l’existence d’une offre suffisante, mais également d’une demande solvable.

En conséquence, la sécurité alimentaire passe par l’action sur l’offre et sur la demande. Au cœur de toute activité économique, en l’occurrence agricole, se trouve l’acte d’investir. Or, dans tous les pays africains, l’agriculture est pénalisée par la faiblesse du secteur privé.  Dans ce sens, l’accélération de réformes institutionnelles pour lever les blocages (foncier, fiscalité, crédit, commercialisation, etc.) aux investissements privés est incontournable pour développer une agriculture à forte valeur ajoutée et à forte productivité. Pour ce qui est de la demande, l’encouragement de l’agriculture vivrière est primordial pour élever les revenus des agriculteurs et lutter contre la pauvreté.

La réforme de l’environnement institutionnel de l’investissement permettra non seulement la création d’emplois directs, mais également la diversification des activités génératrices de revenus monétaires à leur disposition.

Avec les revenus dégagés par cette agriculture intégrée au marché mondial, il est possible d’accompagner l’agriculture vivrière, notamment en finançant des projets de développement du monde rural (infrastructures routières et hydriques, formation, technologie et recherche agronomique, etc.). En conséquence, les gains de productivité générés permettront l’amélioration du pouvoir d’achat des ruraux et par corollaire des citadins avec pour conséquence l’amélioration de leur accès aux produits alimentaires. L’opposition de l’agriculture vivrière à l’agriculture exportatrice devient donc obsolète, il est besoin d’une approche complémentaire entre les deux. Qu’il s’agisse de culture vivrière ou exportatrice, les pays africains ne peuvent avoir une agriculture diversifiée et compétitive sans un secteur privé responsable et sans une intégration au marché mondial.

L’idée ici n’est pas de contester le droit des pays africains de réduire le recours à l’extérieur pour se nourrir mais de prévenir contre une approche d’autosuffisance servant d’alibi pour justifier des interventions étatiques jusque là inefficaces et coûteuses. La sécurité alimentaire passe plutôt par la diversification et l’ouverture des échanges. À ce propos, les pays occidentaux doivent rompre pour de bon avec leur protectionnisme larvé (subventions, barrières non-tarifaires, règles d’origine).

Hicham. El Moussaoui, Maitre de conférences en économie à l’université Sultan Moulay Slimane (Maroc)

Le développement économique par le mobile en Afrique

Bill Gates l’évoque à nouveau, le mobile participera activement au développement économique en Afrique dans les 10 prochaines années

Le mobile offre des applications bien connues en Afrique comme le mobile banking, mais ce qui l’est moins c’est la synergie entre les utilisateurs et le manque de papier d’identité et surtout d’identité bancaire. En effet 60% des Africains ne disposent pas de passeports ou parfois même de papiers d’identités.

Le mobile intervient en permettant grâce au mobile banking d’accéder à la bancarisation et donc l’identité bancaire. Les perspectives sont immenses en effet sur un continent de bientôt deux milliards d’habitants.

Ce seront ces utilisateurs qui pourront enfin investir et se développer. Quelle qu’en soit l’échelle: une maman sur un marché qui revend des pagnes ou des produits issus de l’agriculture ou un habitant d’un village qui souscrit à un crédit pour acquérir une terre à cultiver plus vaste, la banque et le compte sur mobile le permet enfin !

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Bill Gates, l’homme le plus riche du monde l’évoque: « Le nombre d’adultes qui n’ont pas accès aux services financiers en Afrique subsaharienne est de 398 millions, ce qui représente environ 76% de la population adulte. Au cours des 15 prochaines années, le Mobile Banking va permettre aux personnes démunies d’avoir un contrôle sur leurs actifs à travers les téléphones mobiles. D’ici là, les fournisseurs de services financiers mobiles offriront une large gamme de produits allant de l’épargne à l’assurance. » « Cela permettra à des millions d’Africains d’avoir une stabilité financière, » 

Mais Bill Gates va au delà en affirmant que  » d’ici 2030, 80 % d’africains qui n’ont pas accès aux services bancaires utiliseront le Mobile Banking pour atteindre une stabilité financière »

Le cabinet BCG Conseil affirme lui que 250 millions d’Africains pourront être bancarisé grâce au mobile d’ici 2020 !

Le chiffre est impressionnant mais réaliste  ! Le cabinet va jusqu’à affirmer que ce seront plus de 1,5 milliards d’euros qui seront générés annuellement par le mobile banking. Sur 380 millions de personnes ayant besoin d’une bancarisation 250 millions utiliseront le mobile banking contre 120 millions pour les banques traditionnelles.

Il semble que le partenariat « opérateur télécom » avec les « banques traditionnelles » soit une des plus grande opération de partenariat financier pour les 20 prochaines années.

Alors que penser du géant Africain le Nigeria, qui compte 190 millions d’habitants et que devrait en compter 350 millions en 2050 ! Selon Pricewaterhouse Coopers le Nigeria serait la 9ème puissance mondiale en 2050, détrônant la France, le Royaume Uni et l’Allemagne…

Thierry Barbaut

 

La Côte d’Ivoire remporte la CAN 2015

C’est la Côte d’Ivoire qui remporte la Coupe d’Afrique des Nations 2015 avec ses « éléphants »

Un match plein de suspens entre le Ghana et la Côte d’Ivoire et c’est finalement cette dernière qui l’emporte.
La Côte d’Ivoire avait déjà remporté la CAN en 1992, face aussi au Ghana et aussi en séance de tirs au but !

Une attente insupportable pour ce match de finale sans buts et très en longueurs…

Après les 120 minutes réglementaires la séance de tirs au but sera décisive pour la Côte d’Ivoire face au Ghana

Accra et Abidjan ainsi que des milliers d’Africains et de supporters dans le monde entier retenaient leur souffle ce dimanche et c’est maintenant terminé, le gagnant de la CAN 2015 est connu !

Immense joie dans toute la Côte d’Ivoire et les rues d’Abidjan sont noires de monde

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Le suspens était à son comble au stade de Bata en Guinée Equatoriale.

Félicitation donc non seulement au vainqueur mais aussi à la Guinée Equatoriale qui à repris au dernier moment l’organisation de cette compétition si importante pour l’Afrique.

L’ensemble du continent et des pays s’est mobilisé pour diffuser le mieux possible les match mais une fois encore c’est dans les maquis, cafés de rue bien connus en Afrique, que l’ambiance était à son paroxysme. Des millions de fans pourrons revoir les meilleurs moments en replay et sur Internet et chez Info Afrique nous vous proposeront bientôt un récapitulatif des meilleurs moments !

 

Les joueurs du Ghana:

Gardiens de but : Fatau Dauda (AshantiGold), Braimah Razak (Mirandes FC/Esp), Ernest Sowah (Don Bosco/COD).

Défenseurs : Harrison Afful (Espérance Tunis/Tun), Awal Mohammed (Maritzburg/RSA), Baba Rahman (FC Augsburg/All), John Boye (Erciyesspor/Tur), Jonathan Mensah (Evian TG), Gyimah Edwin (Mpumalanga Black Aces/RSA), Daniel Amartey (FC Copenhague/Dan).

Milieux : Emmanuel Agyeman Badu (Udinese/Ita), Rabiu Mohammed (Krasnodar/Rus), Mubarak Wakaso (Celtic Glasgow/Eco), Christian Atsu (Everton/Ang), Solomon Asante (TP Mazembe/COD), Afriyie Acquah (Parme/Ita), André Ayew (Olympique Marseille), David Accam (Chicago Fire/EU), Frank Acheampong (Anderlecht/Bel).

Attaquants : Asamoah Gyan (Al Ain/UAE), Jordan Ayew (Lorient), Kwesi Appiah (Cambridge United/Ang), Mahatma Otoo (Songdal/Nor).

Les Ivoiriens de la CAN 2015

Gardiens : Gbohouo (Sewe), Mandé (Stabaek/NOR), Coppa (Lokeren/BEL).
Défenseurs : Aurier (Paris-SG/FRA), Tiéné (Montpellier/FRA), Diarrassouba (Rizespor/TUR), K. Touré (Liverpool/ANG), Kanon (ADO La Haye/HOL), Bertrand Bailly (Espanyol/ESP), J.-D. Akpa Akpro (Toulouse/FRA).
Milieux : Diomandé, Gradel (Saint-Étienne/FRA), Y. Touré (Manchester City/ANG), Dié (Bâle/SUI), C. Doukouré (Metz/FRA), Tioté (Newcastle/ANG), Assale (Sewe).
Attaquants : Gervinho (AS Rome/ITA), Kalou (Hertha Berlin/ALL), L. Traoré (Monaco/FRA), J. Tallo (Bastia/FRA), Bony (Swansea/ANG), S. Doumbia (CSKA Moscou/RUS).

Thierry Barbaut

La CAN2015 sous les feux des critiques

La coupe d'Afrique des Nations 2015
La coupe d'Afrique des Nations 2015

La Coupe d’Afrique des Nations, version 2015 n’aura pas à son tour échappé aux sévères critiques qui s’en prennent, parfois à juste titre, à certaines irrégularités ou carrément à des  erreurs commises tout au long de cette compétition.

Nous aimons le foot quand celui-ci est un jeu qui unit les nations et rapproche  les peuples quelles que soient leur couleur de peau et leurs origines géographiques. Nous détestons le foot quand celui devient un facteur de discrimination, de racisme ou d’intolérance.

La rencontre Guinée Equatoriale – Tunisie, entachée d’erreur d’arbitrage aura, elle seule, suffi pour raviver le racisme anti-noirs en Tunisie. Plusieurs témoignages ont fait état de scènes de violence et d’agressions à l’encontre de ressortissants subsahariens, comme on peut le lire ici.

La coupe d'Afrique des Nations 2015
La coupe d’Afrique des Nations 2015

 

La 30ème édition de la CAN s’est organisée dans un contexte assez flou et tendu après le désistement nébuleux du Maroc

La Guinée Equatoriale choisie à la dernière minute, a fait de son mieux pour organiser cette compétition préférée des africains.

Dans ces conditions, on ne peut que s’attendre à quelques disfonctionnements tant sur le plan organisationnel que logistique.  Certains médias ont par exemple  pointé du doigt le manque d’eau dans certains stades ou encore des embouteillages effrayants non maîtrisés, surtout lorsque le pays organisateur jouait contre une autre équipe. Des approximations dans l’arbitrage auraient été également relevées notamment au cours de la rencontre Tunisie-Guinée.

Des erreurs commises devraient, pour l’avenir, servir de leçons pour les dirigeants du foot africain. La Confédération Africaine de Football devrait davantage être à la hauteur face aux nouveaux enjeux de ce sport, de plus en plus exigeant.

Quoi qu’il arrive, le foot devrait rester le foot c’est-à-dire du sport. Les violences, les comportements homophobes ou racistes n’ont pas leur place sur le terrain ou en dehors.

L’Afrique déjà en perpétuel tumulte a besoin du foot non pour jeter de l’huile sur le feu mais pour détendre ses esprits souvent surchauffés.

Faustin KABANZA

CAN 2015 – Le match Ghana Guinée Equatoriale tourne à l’émeute

C’était Jeudi soir le match de demi finale pour connaître l’un des finaliste de cette CAN 2015 qui sera décidément placée sous le signe de la polémique…

En effet entre les droits de retransmission TV vendus à des dizaine de millions d’euros et une « redevance » pour la Guinée Equatoriale de 320 000 euros il y a de quoi se poser quelques questions ?

Le Maroc qui abandonne l’organisation et la Guinée Equatoriale qui récupère l’événement pour la… deuxième fois, la aussi quelques questions se posent…

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Mais ce n’est pas tout, le match décisif pour connaître un des finaliste recevait jeudi soir la Guinée Equatoriale contre le Ghana et quelle fût la surprise de voir un fiasco total, en effet non seulement le Ghana n’a fait qu’un bouchée de la Guinée Equatoriale mais le match à viré a l’émeute avec de nombreux blessés…

L’intervention d’un hélicoptère pour calmer les supporter

La pression est montée crescendo du début du match pour finir en fiasco avec des tribunes vidées des supporters de touts bords confondus. Cela a commencé avec des jets de bouteilles d’eau, puis avec toute sorte de projectiles, des supporters ont ensuite tenté d’agresser l’arbitre puis différents joueurs.  l’apogée fut quand un hélicoptère et les policiers durent intervenir pour vider les gradins ou les supporters déchainés commençaient à tout détruire.

Les joueurs pendant ce temps se protégeaient avec les moyens du bord contre projectiles et agressions.

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Thierry Barbaut

Les pays d’Afrique et la chute du cours du pétrole

Si l’on en juge par le marché à terme, sur lequel le prix du baril de pétrole livrable en août 2015 est de 56 dollars, il y a peu de raisons d’espérer un redressement des cours pétroliers.

Alors que le pétrole semble devoir rester bon marché pendant un certain temps, le dernier Bulletin trimestriel d’information économique de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord propose une analyse pays par pays des conséquences potentielles de cette situation pour la région.

Petrole-afrique

Voici ses principales conclusions :

Égypte (gagnant) :

La consommation de pétrole égyptienne croît au rythme de 3 % par an, surpassant largement ce que le pays peut produire. Un pétrole moins cher permettra à l’Égypte d’en acheter plus et auprès d’une plus grande variété de sources pour satisfaire sa demande intérieure croissante.

Cela pourrait conduire à moins de coupures de courant cet été, ce qui améliorerait la stabilité politique et sociale du pays. Si le prix du baril reste aux environs de 50 dollars, le pays devrait faire d’importantes économies sur les 100,4 milliards de livres égyptiennes qui ont été inscrits au budget au titre des subventions à l’énergie, ce montant ayant été établi sur la base d’un prix du baril de 105 dollars. Les prix bas du pétrole devraient aussi faire reculer l’inflation et le taux de pauvreté. Mais ils risquent aussi de faire diminuer le nombre de touristes en provenance du Golfe et d’expatriés envoyant de l’argent dans leur pays d’origine. Toutefois, l’importance de ce dernier impact dépendra de la durée pendant laquelle les prix du pétrole resteront bas.

Libye (perdant) :

Le prix à payer pour les recettes pétrolières perdues sera lourd pour le pays si les factions politiques ne parviennent pas à trouver un accord. La production de pétrole de la Libye ne représente actuellement qu’un cinquième de ce qu’elle était avant la crise (1,6 million de barils par jour). Le pays a accumulé des réserves financières substantielles, mais la combinaison de prix bas et de production faible ont forcé le gouvernement à puiser dedans.

Évaluées à 100 milliards de dollars en août 2014, ces réserves ont chuté de 20 % depuis le début de l’année et pourraient être épuisées en seulement quatre ans si la situation actuelle perdure. Le secteur public emploie un quart de la population, et sa masse salariale a grimpé de 250 % depuis la révolution de 2011. En l’absence de toute augmentation de la production de pétrole à l’horizon, les autorités auront bien du mal à tenir leurs engagements. Le Parlement rival, basé à Tripoli, a annoncé qu’il envisageait de supprimer les subventions aux combustibles fossiles, qui représentent 20 % du PIB, une mesure qui pourrait contribuer à aider l’État à combler le fossé grandissant entre ses dépenses et ses recettes.

Tunisie (gagnant) :

Le budget qui vient d’être approuvé était basé sur un prix du baril de pétrole de 95 dollars. La baisse des prix pétroliers conduira à une forte réduction des dépenses de l’État au titre des subventions à l’énergie. Elle fera également baisser le coût de production et de transport des produits alimentaires. Une baisse de 15 % du prix de l’énergie couplée à une baisse de 5 % du prix des produits alimentaires pourrait faire augmenter le revenu réel des pauvres de 3 % et celui des 40 % les plus démunis de la population de 2,5 %.

Yémen (perdant) :

le pétrole occupe une place prédominante dans le budget de l’État. Du fait de la baisse de son prix et de l’instabilité politique qui perdure dans le pays (avec notamment de fréquents sabotages sur les oléoducs), les recettes pétrolières ont été divisées par deux. Ainsi, les recettes se sont élevées à un total de 1,4 milliard de dollars entre mai et septembre 2014, contre 2,4 milliards de dollars pour la même période en 2013. Le Yémen est également dépendant des envois de fonds des migrants partis travailler dans les pays du Golfe (qui concentrent 90 % de l’ensemble de ces transferts), et dont le volume pourrait également être affecté.

Cependant, la baisse des cours du pétrole devrait faire diminuer les prix des biens importés et doper la consommation des ménages, particulièrement en ce qui concerne les produits alimentaires, importés à 55 %. De plus, l’inflation devrait refluer, car les produits alimentaires constituent près de 44 % des dépenses des ménages yéménites. Toutefois, pour protéger sa monnaie et compenser la chute de ses recettes pétrolières, le Yémen a dû puiser dans ses réserves de change. Le pays a actuellement de quoi couvrir 4,6 mois d’importations, contre 5,1 mois en septembre. Cette tendance négative a de fortes chances de se poursuivre, du fait du pétrole à bas prix et de l’instabilité récurrente dans le pays, mais aussi en raison de la décision de l’Arabie saoudite de suspendre l’essentiel de ses aides. Le Yémen va avoir besoin d’une assistance soutenue de la part de ses partenaires de développement pour éviter de connaître dans les années à venir une véritable crise de la balance des paiements qui le conduirait à ne plus pouvoir régler des importations essentielles pour le pays

Reconnaitre les droits de propriété aux Africains est indispensable

Bien que la plupart des économistes conviennent que des droits de propriété sécurisés contribuent fondamentalement à la croissance économique et à la prospérité élargie, plus d’un milliard de ménages dans les pays pauvres restent encore sans droits sécurisés, documentés, enregistrés publiquement et négociables dans leurs pays.

Comme dans les pays développés, les gens dans les pays pauvres placent leur épargne et leur richesse dans l’immobilier. Mais contrairement aux pays développés, la faiblesse des droits de propriété rend la majeure partie de l’épargne des pauvres « illiquide ». Ce n’est pas une mince affaire puisque la valeur de ces économies « gelées » est estimée à bien plus de 10 trillions de dollars.

Terres au Rwanda près de Kibuye, Lac Kivu - crédits photo Thierry Barbaut
Terres au Rwanda près de Kibuye, Lac Kivu – crédits photo Thierry Barbaut

Pour tenter de remédier à ce problème, les bailleurs de fonds occidentaux ont offert des milliards de dollars aux gouvernements des pays pauvres, au cours des dernières décennies, dans le but de moderniser leurs systèmes d’enregistrement des terres, mais avec peu de succès. Et malheureusement, il y a eu encore moins de succès à formaliser des propriétés auparavant sans titre.

Dans la plupart des pays, des avocats, des bureaucrates et des géomètres professionnels se sont opposés à la nécessaire rationalisation des procédures d’enregistrement, tandis que les élites corrompues ont utilisé de nouveaux systèmes de registre comme un autre moyen de capturer la rente foncière.

Les élites peu incitées à changer la situation

Parce que les élites dans les pays pauvres obtiennent d’énormes avantages financiers des politiques du contrôle qu’elles peuvent exercer sur l’attribution des droits fonciers, il y a peu d’incitations pour elles à changer le statu quo. Prendre des décisions concernant les terres entre les mains des élites et instaurer un processus neutre, transparent et fondé sur l’état de droit porterait atteinte à la base de leur richesse et de pouvoir. En conséquence, aucun projet d’aide occidentale, bien intentionné ou bien financé soit-il, ne peut changer la corruption institutionnalisée dans tous les pays pauvres qui crée un terrain de jeu inégal au détriment des pauvres.

Tant que les propriétaires fonciers informels restent isolés, dispersés et invisibles, il y a peu d’espoir pour qu’une véritable réforme voit le jour. Donc la question, est de savoir comment ces milliards de propriétaires informels, dans les pays pauvres, peuvent constituer une force politique plus puissante que les intérêts des élites? Nous pensons que la création d’un registre ouvert des droits informels, qui reflète le véritable consensus des voisins et des communautés, et non l’attribution arbitraire du gouvernement de terres ou un registre datant de l’époque coloniale, est la meilleure façon de l’emporter sur le pouvoir des élites corrompues et de forcer les gouvernements à reconnaître les droits de leurs citoyens.

La nouvelle technologie facilite la valorisation des droits

L’existence de technologies relativement bon marché et simples (cartes par satellite, téléphones cellulaires, Internet, GPS et drones) permet aux communautés du monde entier de faire valoir leurs droits. Ce n’est pas une nouvelle pratique: l’obtention de la sécurité d’occupation des exploitations informelles est décrite en détail dans l’Ancien Testament, tandis que dans l’époque médiévale le système du jury a été créé dans le seul but de régler les différends sur plus de tenure féodale.

Mais, la nouvelle technologie rend le processus de revendication des droits encore plus facile. Les cartes GPS et satellites ont été utilisées pour renforcer les droits de propriété depuis leur première apparition. À la fin des années 1990, les ONG à Pune, en Inde, ont aidé les communautés à tracer les frontières de leurs propriétés. Ce mouvement s’est propagé à d’autres villes indiennes, y compris l’immense bidonville de Dharavi à Mumbai et dans les zones tribales, et, récemment, à certains endroits en Afrique.

Comment les pauvres pourraient transformer les cartographies en pouvoir politique suffisant pour formaliser leurs propriétés ?

Nous pensons que la réponse est en mettant ces informations dans des registres publics, informels qui ne représentent pas simplement les revendications d’un individu, mais celles de toute une communauté. Même si les registres restent informels, aucune entreprise opérant dans l’agriculture, l’exploitation minière ou forestière, ne sera libre de négocier uniquement avec le gouvernement central corrompu, pour des concessions foncières, et ignorer les occupants actuels. Elles ne sauront pas seulement que « quelqu’un » vit sur cette terre, mais elles auront des noms, des adresses. Par conséquent, la seule façon pacifique de développer des exploitations informelles nécessitera d’intégrer les occupants informels dans les négociations.

En outre, même un registre qui est informel peut permettre de faciliter l’accès au crédit, en débloquant rapidement une partie des économies gelées et en permettant aux pauvres de tirer parti de leurs actifs et d’améliorer leurs vies. Cela va faire émerger la richesse cachée et libérer de la croissance, ce qui démontrera l’intérêt de la formalisation des droits fonciers pour les pauvres et les élites. À terme, ces avantages supplémentaires conjugués aux demandes des pauvres émancipés devraient favoriser des réformes réelles qui donnent aux propriétaires fonciers informels la protection de la loi.

Peter F. Schaefer and Clayton Schaefer, auteurs de l’étude : An Innovative Approach to Land Registration in the Developing World: Using Technology to Bypass the Bureaucracy.” Article initialement publié en anglais par le Cato Institut

Al Watan quotidien Marocain compare François Hollande à Hitler

Al Watan compare François Hollande à Hitler en une !
Al Watan compare François Hollande à Hitler en une !

Les relations entre la France et le Maroc prennent une nouvelle tournure

C’est le célèbre quotidien Al Watan qui se permet en une de présenter le président François Hollande grimé en Hitler en faisant allusion à une « chasse aux musulmans » qui aurait lieu en France et aux caricatures de Mahomet.

Al Watan compare François Hollande à Hitler en une !
Al Watan compare François Hollande à Hitler en une !

La coupe est plus que pleine pour la France et les relations diplomatiques déjà exécrables avec le Maroc depuis plusieurs mois. Le quotidien Al Watan va jusqu’à titrer: « Les Français vont-ils faire renaître les camps de concentration d’Hitler pour exterminer les musulmans ? »

D’après de nombreux témoignages plus ou moins déformés les pays musulmans et surtout certains médias décriraient une véritable chasse aux musulmans en France. Situation incompréhensible pour l’état Français qui défend par tous les moyens l’intégration des musulmans. La réponse est de ne pas envenimer la situation mais les relations entre les deux pays autrefois amis se détériore de jours en jours.

Pour Al Watan il s’agit également de répondre aux caricatures de Mahomet en caricaturant à leur tour le président Hollande.

Chacun se fera donc son avis !

Thierry Barbaut

Les MISS WAOUW 2015 allient beauté et solidarité

Caroline Tonye remporte le concours MISS WAOUW 2015
Caroline Tonye remporte le concours MISS WAOUW 2015

Un concours de miss original avec une vocation solidaire c’est ce qu’il manquait dans l’écosystème pourtant bien riche des différents concours de beauté

En effet dans le concours MISS WAOUW 2015 la spécificité est que chaque miss défent un projet qu’elle porte personnellement avec son association, et sa victoire ou le simple fait de participer au concours permet de mieux communiquer sur ces actions qui peinent parfois a attirer les médias. Chez Info Afrique nous soutenons tous ces types t’initiatives.

C’est Ubiznews qui organise l’évènement à Paris et le journaliste Amobe Mevegue est au commande de la chaine panafricaine qui poursuit son développement avec des focus réguliers sur les sujets Africains.

Caroline Tonye remporte le concours MISS WAOUW 2015
Caroline Tonye remporte le concours MISS WAOUW 2015

Le concours a donc élu Corine Tonye, MISS WAOUW 2015, Ambassadrice des porteuses d’initiatives et portant son projet de création d’un registre de donneurs de moelle osseuses au Cameroun.

Corine Tonye a été désignée comme lauréate sur 34 autres candidates, cela fait trois ans qu’elle a développé l’ACUT (Association courage Ulysse Tonye), une association de lutte contre l’aplasie médullaire, une maladie du sang rare mais très présente en Afrique. Corine Tonye s’est engagée dans ce combat après le décès de son fils victime de cette maladie. CCorine Tonye à gagné un billet afin de se rendre au Cameroun où elle compte ouvrir un registre de donneurs de moelle osseuse. Dans un second temps, son ambition serait de développer le projet dans toute l’Afrique.

Miss Waouw qui est l’acronyme de Women All Over the Universal World (Toutes les femmes à travers le monde) a été crée par Chrystelle Mahop, spécialisée dans la communication multimédia.

Amobe Mevegue d'Ubiznews.tv avec les humoristes Kondom et Ndjoundjou Kalaba
Amobe Mevegue d’Ubiznews.tv avec les humoristes Kondom et Ndjoundjou Kalaba

Suite à cette élection, le comité d’organisation procède à la création du club WAOUW France.

À travers un vaste réseau d’experts et de consultants, des sessions de formations et de coaching, il viendra en appui aux actions des porteuses d’initiatives.

Suite à l’engouement suscité par cette première édition, et au regard des nombreuses candidatures déclarées hors de France, le club WAOUW vise d’ores et déjà à son implantation dans plusieurs pays.

Présentation d’une des candidates MISS WAOUW:

MEMBRES DU JURY.

Damarys Maa Marchand : Présidente de la Fédération IFAFE – Initiatives des Femmes d’Afrique et d’Europe.
Aissa Thiam : Animatrice Africa 1
David Monsoh : PDG de la chaîne BBlack
Dann Junior : Pointure internationale de la musique haïtienne, ambassadeur de la culture caribéenne
Nicole Sarr : Présentatrice à UBIZNEWS TV
Freddy : Mannequin
Paule Chevreuil : Chargée de communication d’Électriciens sans frontières.
Didier Teurquetil : Photographe
Lise-Marie Ranner-Luxin : Journaliste
Stévyne Nzaba : Journaliste à Amina, Black Beauty Mag
Janine Zenk : Directrice de MAAP – École de maquillage et de coiffure studio
Joelle Ndong : Journaliste reporter TV5 monde
Ettenij Joachin : Accessoiriste de la marque Djenowa

De nombreuses personnalités étaient présente à l’évènement:

Pape DIOUF, ancien journaliste sportif, agent de joueurs, et président de l’Olympique de Marseille
Ndjoundjou Kalaba et Kondom, humoristes
Florine, imitateur de Michael Jackson
PASSI, rappeur-producteur Franco-Congolais
Eric EBOUANEY, acteur Franco-Camerounais
Bamadi SANOKHO, Maire adjoint de la mairie de Gentilly
Amadou Diallo, Consul du Sénégal
René Mendy, fondatrice du web mag Femmes au Pluriel.

Thierry Barbaut – Info Afrique

Facebook Lite, une version light pour l’Afrique mobile

Les grands groups comme Microsoft, Google, Huawei, Facebook, MTN, orange et les constructeurs du type Samsung veulent tous conquérir LE marché d’avenir: l’Afrique.

En effet le continent qui comptera plus de 2 milliards d’habitants en 2050 dame le pion de tous les pays en voie de développement, Chine ou Brésil acuns ne pourront rivaliser avec des pays comme le Nigéria.

Facebook-Lite-afriqueUne des stratégie de base est de conquérir les jeunes et donc les nouveaux usager de la téléphonie mobile et de l’Internet et pour faire simple il faut les habituer à utiliser Windows, Facebook ou Gmail avec Android plutôt que les laisser s’habituer à la concurrence…

Mark Zukerberg l’a bien compris et se focalise sur la Guinée ou il à lancé avec Internet.org la connexion internet gratuite en partenariat avec un opérateur mobile en 2013, fort de son succès il déploie la solution en Zambie et au Ghana en fin 2014, et c’est à nouveau un succés.

Privilégier l’infrastrucure d’accès avec un partenaire local est, comme nous l’évoquons souvent, la clef de la réussite.

Le nouvel outil Facebook Lite

C’est bien un outil, mais la aussi, revenons vers le passé et c’est la solution Facebook par SMS qui à le mieux « colonisé » les usagers en Afrique. En effet ce système est activable par le biais d’applis spécifique quand on dispose d’un compte Facebook et il se met à fonctionner en relais avec votre mobile « non smartphone » en vous envoyant des SMS pour les messages ou ajouts d’amis. Pratique et très répandu voila donc un nouveau système avec Facebook Lite ».

Ce qui apparaît lorsque l'on utilise Facebook Lite
Ce qui apparaît lorsque l’on utilise Facebook Lite

2G et Android au programme de Facebook Lite

Facebook Liter permet d’utiliser Facebook en mode light, donc allégé avec par exemple un système d’affichage particulièrement efficace sous Android. Messenger est aussi dans le coup sur la version Light ou il va permettre de communiquer facilement en privilégiant un affichage simple.

Encore un atout le fait de pouvoir utilser Facebook Lite en 2G, en Afrique de nombreux pays sont à la 4g mais beaucoup ne sont pas passé à la 3G et ils pourront utiliser l’appli. Un réel avantage pour communiquer.

Facebook Lite est… Ultralight

Lappli ne pèse que 0.25 MO alors que la version « standart » fait 30 MO. L’utilisation est simple et intuitive et au final très proche de la version standart de Facebook. Certains sites permettent déja de la télécharger mais c’est dans les stores des pays respectifs que Facebook Lite aura le plus de succès !

Mireille Modoi

Face à l’expansion de Boko Haram : l’urgence de rompre avec l’indifférence

Carine du collectif #SoyausAussiNigerians
Carine du collectif #SoyausAussiNigerians

Il ne se passe plus une semaine sans que ne nous parviennent les échos des sordides agissements du groupe terroriste Boko Haram qui, du Nigeria, sévit maintenant au Cameroun et au Tchad.

Cette dynamique expansionniste du terrorisme dans cette région du monde contraste avec l’absence d’une action vigoureuse de la communauté internationale, -entendez ici les pays de la région et leurs alliés d’ailleurs-. Non seulement cette indifférence interpelle mais elle révolte, à au moins deux titres.

SoyonsAussiNigeriansII

 

Premièrement, notre indifférence face aux sévices du groupe terroriste Boko Haram contre les populations civiles nigérianes est moralement inacceptable.

Il est simplement inconcevable qu’au 21 ème siècle, en 2015, l’on assiste impassible, presque contemplatif, à la répétition de massacres à grande échelle, juridiquement qualifiables de génocides au regard du caractère systématique et planifié de ces crimes.

Comme si nous avons été atteints d’une telle amnésie, au point d’oublier les drames qu’a connus l’humanité, du fait de la passivité et de l’inaction de ceux qui avaient le pouvoir d’arrêter l’ascension du crime. Comme si les souvenirs des génocides Nazi, Rwandais, des massacres de Sebrenica -et nous pouvons encore rallonger la liste- ne devaient pas suffire à éveiller la conscience morale et politique de ceux que le Pasteur Martin Luther King appelait « les bons ».

L’enfer pour les population face aux massacres de Boko Haram

 

La léthargie comme posture face à la tragédie humaine qui a cours entre le Nigeria, le Cameroun et le Tchad n’est pas à la hauteur des promesses proclamées dans les textes fondateurs de nos démocraties modernes.

Au contraire, le manque affligeant de volontarisme auquel nous assistons pour freiner Boko Haram suggère que les principes à vocation universelle d’égalité des Hommes (article 1 de la DDHC de 1789 ; préambule de la constitution américaine de 1776), de droit à la vie et à la sûreté (Article 3 de la déclaration universelle des droits de l’Homme) ou encore de droit à la sécurité et à l’intégrité (article 4, 5, 6 de la charte africaine des droits de l’Homme et des peuples) n’auraient qu’une valeur toute relative.

La dignité de la personne humaine ne saurait être à double vitesse, avec comme ultime baromètre, les intérêts géostratégiques des Nations, notamment les plus puissantes : soit elle est reconnue et donc défendue avec tous les moyens que le droit autorise, soit elle est purement et simplement niée. Et il n’y a alors rien de mieux que l’indifférence pour le signifier.

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De surcroît, « la non-coopération avec le mal est un devoir tout autant que la coopération avec le bien » (Ghandi). Chaque jour d’inertie, ce sont des hommes, des femmes, des enfants, des êtres humains qui sont condamnés à être arrachés à l’existence de façon atroce. Les massacres de Baga du 3 janvier dernier en témoignent avec une glaçante répulsion. Nous ne devons plus et nous ne pouvons plus laisser ce genre de choses se produire dans un monde civilisé. Il est alors impérieux de freiner au plus vite cette machine à broyer les vies appelée Boko Haram.

En second lieu, la passivité du monde face à la situation au Nigeria est une position politiquement intenable.

Si le groupe terroriste Boko Haram n’est pas incessamment stoppé, nous assisterons très vite à la naissance d’un nouvel auto-proclamé « État islamique » qui étendra son empire du chaos dans toute la sous-région ouest africaine voire au-delà. L’histoire de la naissance de l’auto-proclamé « État islamique » qui sévit aujourd’hui au Moyen-orient, né de l’inaction du monde face à la situation en Syrie, devrait nous interpeller.

Il y a six mois, le Cameroun voisin n’était pas touché par le fléau Boko Haram. Il y a encore à peine deux mois, le Tchad, au nord-est du Nigeria, n’était pas visé par les attaques des sbires d’Abubakar Shekau. Mais aujourd’hui, lorsque l’on évoque les agissements criminels du groupe terroriste Boko Haram, l’on ne mentionne plus seulement le Nigeria mais également le Cameroun et le Tchad. A-qui-le-tour, est-on porté à se demander ? L’inertie actuelle amènera immanquablement à une expansion de ce groupe vers d’autres pays limitrophes comme le Niger, le Bénin, le Togo, la Côte d’ivoire, le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, etc.

Carine du collectif #SoyausAussiNigerians
Carine du collectif #SoyausAussiNigerians

 

Par ailleurs, il est fort à craindre que cette ambition affichée d’expansion territoriale amène à un renforcement des liens avec d’autres groupuscules terroristes de la région (AQMI, ANSARU, LE MUJAO, etc.), en vue de constituer une armée de la terreur plus structurée, plus institutionnalisée, pour réaliser leur projet de « califat ».

« Plus que l’oppression de ces terroristes, l’indifférence de la communauté internationale est encore plus effrayante » indique Djogan Adébissi.

 

jesuisnigerianLa faible implication des premiers acteurs concernés, les pays de la région, incapables de s’unir sur les moyens de freiner le terrorisme, associée à l’intérêt très relatif de leurs alliés occidentaux signe en outre, la victoire symbolique de Boko Haram.

A coup d’exhibition de stocks d’armes, le leader de ce groupe, dans une nouvelle vidéo en date du 20 janvier pouvait se targuer en ces termes, de l’irrésistible invincibilité du terrorisme : « nous n’arrêterons pas. Ce n’est pas grand chose. Vous verrez ». Plus que l’oppression de ces terroristes, l’indifférence de la communauté internationale est encore plus effrayante.

Le combat contre le nihilisme total, la négation de la vie, le rejet de liberté, le refus de l’altérité, le démantèlement de l’État, la politique du fanatisme, la religion de la violence, le projet de totalitarisme culturel, intellectuel, au cœur de la démence meurtrière de Boko Haram, ne peut souffrir ni de l’indolence, ni de la peur, ni de cyniques considérations géostratégiques, encore moins de ridicules postures.

Le temps est à l’action, à l’action vigoureuse. Le terrorisme n’est pas invincible ; le terrorisme ne peut pas être invincible.

Le royaume de la terreur ne peut s’emparer de davantage de territoires. Au nom de la démocratie, de la liberté et de la dignité humaine, il est plus que urgent d’agir pour freiner Boko Haram. Avant qu’il ne soit trop tard…
Adébissi Djogan,
Coordinateur de la campagne #SoyonsAussiNigerians
Président de l’association Initiative For Africa (IFA)

Centrafrique, la sœur Française Claudia Thérèse Priest libérée

Claudia Priest a retrouvé la liberté le vendredi 23 janvier

Cette humanitaire de 67 ans avait été capturée lundi à Bangui par des milices anti-balaka. Un autre humanitaire centrafricain, kidnappé en même temps qu’elle, a été libéré. Tous deux sont à l’ambassade de France.
« Je suis bien, je me sens bien, je me sens légère. Et surtout, je suis contente d’être sortie de cette brousse. Ça m’a choquée, quand on m’a kidnappée, la façon brutale dont on m’a kidnappée. On m’a frappée à la tête, on me serrait tellement les bras que j’en ai des bleus. Je suis tombée, on m’a traîné au sol… », témoignait Claudia Priest vendredi.

Aucune rançon versée

Les milices chrétiennes anti-balaka réclamaient la libération de leur chef, responsable du massacre de centaines de musulmans. Les négociations, menées par l’archevêque de Bangui, Dieudonné Nzapalainga, ont été tendues. « Ils ont vociféré, crié, injurié. J’ai appelé les uns les autres à la raison. Il fallait aussi, en discutant, être ferme sur plein de choses en disant : ‘On ne peut pas confondre une humanitaire avec quelqu’un qui a des problèmes judiciaires' », confie ce dernier.

Les circonstances de la libération de l’humanitaire sont floues, mais le ministère des Affaires étrangères assure qu’aucune rançon n’a été versée.

C’est la sœur Thérèse Priest dite « Claudia  » oeuvrant pour l’ONG CODIS (Coordination Diocésaine de la Santé) qui à été enlevée à Bangui

L’ONG CODIS (Coordination Diocésaine de la Santé) est sans nouvelles de la sœur Thérèse Priest de 67 ans qui participe aux actions de l’ONG Caritas. Elle visait et travaillait à Bangui, ce serait donc dans la capitale que la sœur Cécilia aurait été enlevée à l’aube.

L’acte aurait été prémédité et serait revendiqué par les miliciens Anti-balakas.

anti-balaka-soeur-caritas

Les anti-balakas revendiquent la libération de la Centrafrique depuis la prise de pouvoir de Michel Djotodia en 2013 et l’arrivée massive de combattants issus du Darfour ou M. Djotodia était préfet. Il avait déjà tenté une prise de pouvoir en 2007 mais chassé par l’armée Française.

Les anti-balakas réclameraient la libération d' »Andjilo » Rodrigue Ngaïbonaun des chef de cette milice qui à été capturé dimanche 18 janvier 2015.

Sœur Thérèse Priest dite Claudi, enlevée à Bangui
Sœur Thérèse Priest dite Claudi, enlevée à Bangui

D’après notre envoyé à Bangui ce serait l’archevêque de Bangui Mgr Dieudonné Nzapalainga qui serait au centre des négociation pour la libération de sœur Thérèse Priest dite « Claudia » avec un des responsable des anti-balakas à Bangui.

Mgr Dieudonné Nzapalainga avait rencontré le président Français François Hollande en Janvier dans un but de réconciliation entre les communautés Musulmanes et Chrétiennes.

Thierry Barbaut

L’Afrique est-elle (encore) une terre d’hospitalité ?

L'aube se lève sur Ebolowa, ville hospitalière du Sud Cameroun fin 2014. Crédits photo Thierry Barbaut - Info Afrique
L'aube se lève sur Ebolowa, ville hospitalière du Sud Cameroun fin 2014. Crédits photo Thierry Barbaut - Info Afrique

18 janvier 2015 : Journée mondiale du migrant et du réfugié…

Ces dernières semaines, beaucoup de médias africains et organisations internationales des droits de l’homme dénoncent des arrestations arbitraires faites aux migrants installés en Angola, sous prétexte qu’ils sont irréguliers.

La traque de beaucoup de ressortissants africains en Angola se fait dans les conditions extrêmement violentes, selon le rapport de la FIDH. Ces actes de violation des droits de l’homme sont commis sous le silence assourdissant des autorités et de l’Union Africaine.

L'aube se lève sur Ebolowa, ville hospitalière du Sud Cameroun fin 2014. Crédits photo Thierry Barbaut - Info Afrique
L’aube se lève sur Ebolowa, ville hospitalière du Sud Cameroun fin 2014. Crédits photo Thierry Barbaut – Info Afrique

Selon neuf organisations des droits de l’homme, les forces de l’ordre procèdent depuis des jours à des arrestations et détentions arbitraires, des traitements cruels et inhumains sur plusieurs ressortissants africains. Ainsi, plus de 3000 africains et quelques chinois ont subi cette rafle de la police angolaise. Ces personnes sont mises en prison de Trinita, à 30 km de Luanda, sans aucune assistance.

« Les uns sont détenus dans les conditions cruelles, inhumaines, humiliantes et dégradantes, d’autres sont entassés dans des cellules exiguës, sans eau ni nourriture.  Certaines femmes enceintes, dont deux originaires du Mali et de la Guinée, ont été contraintes d’accoucher dans la promiscuité de ces lieux. Des actes de torture et d’extorsion de fonds auraient également été rapportés » (Cf. Abdoulaye Bah, Guinée).

La Chine aurait vite réagi en faveur de ses ressortissants qui ont été rapidement mis en liberté. Les pays de l’Afrique noire n’ont pas suivi cet exemple de la Chine. Paradoxalement, certains dirigeants africains se réjouissent, semble-t-il, de ce traitement infligé à leurs compatriotes. C’est la honte pour le continent noir! Rappelons, en outre, qu’il se préparerait dans les prochains jours, une attaque armée (sous le feu vert de l’Union africaine) contre les réfugiés rwandais, installés en RDC depuis plusieurs années!

Les africains semblent de plus en plus abandonner la valeur de l’hospitalité, qui était pourtant la leur, qui faisait partie de leur identité. L’Afrique noire ne savait-elle pas protéger les étrangers et les faibles? Ce proverbe nigérian le confirme : « L’hôte est un envoyé de Dieu, on doit l’accueillir avec beaucoup de respect ».

Il est temps que l’Afrique se réveille avant qu’il ne soit trop tard et retrouve ses valeurs, notamment d’hospitalité et de respects des étrangers. On ne doit pas se plier aux pressions de certains politiciens africains qui ne cherchent qu’à protéger leurs propres intérêts sans se soucier du sort de leurs compatriotes ou de leurs voisins.

Si les africains ne portent pas secours à leurs voisins du continent, appelés communément « frères ou sœurs», pourront-ils désormais prétendre accueillir les étrangers venus de très loin?

En tant qu’africains, nous pouvons faire nôtres ces deux proverbes respectivement français et juif : « Il ne faut pas se moquer de la peine du voisin car la vôtre arrive le lendemain matin », ou encore, «ton voisin fût-il un méchant homme, rends-lui service ».

Faustin Kabanza

Quelle croissance pour le continent Africain

Avec un taux de croissance annuel compris entre 4,8 et 5,1 % selon les institutions financières internationales, le continent fait mieux que partout ailleurs en 2014, à l’exception de la Chine, et renforce l’image de terres d’opportunité qu’il véhicule ces dernières années auprès des investisseurs du monde entier.

Pour afficher ces bons résultats, la croissance africaine a bénéficié des cours relativement élevés des produits de base sur une bonne partie de l’année, de l’intensification des liens commerciaux avec les économies émergentes, de l’augmentation de la demande intérieure soutenue par l’arrivée confirmée d’une consommation locale et de l’affectation des dépenses publiques vers les infrastructures indispensables au développement du continent.

« En ‘rêvant’ d’une corrélation directe entre la croissance économique et la réduction de la pauvreté, ceux qui ont préparé les objectifs de développement du Millenium (ODM) pour les Nations unies estimaient que réduire de moitié la pauvreté en Afrique pour 2015 requérait que les pays parviennent à une croissance annuelle minimum moyenne de 7 %.

Pourtant le continent possède toujours le plus haut niveau de pauvreté au monde et est l’une des deux régions où la pauvreté n’a pas décliné au cours des vingt dernières années. Près de la moitié des Africains, soit 48 %, vivent dans une extrême pauvreté, et 72 % de la population de jeunes vivent avec moins de deux dollars par jour. » Lansana Gagny Sakho

Ainsi, la grande question reste de savoir pourquoi la croissance ne s’est pas traduite par une réduction de la pauvreté. Une des raisons tient au fait que les taux de croissance récents de l’Afrique bien qu’élevés selon les normes internationales restent trop bas pour avoir un impact décisif sur la pauvreté. Les conditions initiales sont si faibles (1000% de 0 = 0) que seuls des niveaux de croissance très élevés et soutenus pourraient avoir un impact visible sur la réduction de la pauvreté.

 

made-in-africaEn fait, la récente croissance de l’Afrique a été essentiellement alimentée par une augmentation des exportations pétrolières et la montée des prix du pétrole.

En 2013/2014, 7 des 10 meilleurs taux de croissance africains sont des pays exportateurs de pétrole ou des économies qui se relèvent de conflits armés, les taux élevés de croissance annuelle de ces dernières s’expliquant principalement par le rebond traditionnel faisant suite aux conditions médiocres de la période durant laquelle la croissance est mesurée.

 

Pour aider à la réduction de la pauvreté, l’Afrique doit chercher à augmenter encore plus ses taux de croissance et les soutenir sur une longue période.

De plus, il faut un plus grand équilibre entre les secteurs industriels grands consommateurs de capitaux et gros consommateurs de main d’œuvre. On ne peut cependant pas encourager les industries grandes consommatrices de main d’œuvre qui créent des emplois pour les pauvres aux dépends des industries grandes consommatrices de capitaux.

Enfin, la redistribution des revenus en Afrique doit être plus équitable. Ce qui est difficile étant donné qu’une redistribution faussée des revenus fait traditionnellement partie de l’héritage du pays. Pourtant, ce n’est pas impossible, particulièrement pour les pays africains qui ont su moderniser leurs institutions politiques.

Lansana Gagny Sakho

Vidéo: Gigantesques manifestations en Afrique contre Charlie Hebdo

Manistations en Afrique contre Charlie Hebdo
Manistations en Afrique contre Charlie Hebdo

De Nouakchott à Dakar en passant pas Niamey, Bamako, Tunis et Alger l’Afrique proteste violement contre la France et la publication de Charlie Hebdo

Une manifestation était en cours ce samedi 17 Janvier 2015 à Niamey au Niger.
La foule est en charge contre les forces de l’ordre qui utilisent des gaz lacrymogènes mais des tirs d’arme automatiques se font entendre.

Des centaines de milliers de personnes manifestent contre ce qu’ils estiment « une provocation de la France ». Le dernier numéro de Charlie Hebdo est perçu comme une provocation de la France et le tapage médiatique qui à eu lieu autour de la dernière publication soulève les foules.

La dernière parution de Charlie Hebdo à déjà été vendue à plus de 3 millions d’exemplaires et le journal aurait déjà rapporté plus de 5 millions d’euros entre les dons, l’aide l’état et les ventes !

Demonstrators burn the French national flag after Friday prayers in Algiers

Le Soudan aussi manifeste avec violence contre la France et la publication des caricatures de Mahomet, des affrontements ont fait au moins 5 victimes et une trentaine de blessés…

La nouvelles publication de Charlie Hebdo avec en une « Tout est pardonné » ne semble pas du tout comprise dans le monde Musulman et particulièrement en Afrique ou des millions de gens perçoivent cette publication du journal satirique comme un défi de la France au monde Musulman.

Le journal est brulé avec le drapeau Français en place publique et le débat déchaine les passions avec des slogans qui apparaissent comme #jesuismahomet et #jenesuispascharlie

Pour les Musulmans interrogés en Mauritanie et au Niger par nos correspondants le message est clair: C’est une provocation délibérée de la France et  ils soutiennent Saïd et Cérif Kouachi ainsi que Amedy Coulibaly les auteurs de l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo et contre le Hypercacher de la porte de Vincennes à Paris qui à fait 17 victimes.

La couverture du dernier Charlie Hebdo avec le prophète Mahomet représenté présentant le message "je suis Charlie" et "tout est pardonné"
La couverture du dernier Charlie Hebdo avec le prophète Mahomet représenté présentant le message « je suis Charlie » et « tout est pardonné »

Les manifestant s’en prennent aux symboles de la France et de la religion Chrétienne

Au Niger les manifestions ont dégénérés en faisant aussi 8 morts et une cinquantaine de blessés, des églises ont été brulés et le centre culturel Français a été complètement ravagé par les flammes…

Au Sénégal c’est une situation identique avec des manifestations monstres et le voisin Mauritanien n’est pas en reste avec aussi des milliers de gens dans les rues. Le président Mohamed Ould Abdel Aziz condamne les caricatures en s’exprimant de manière officielle par un communiqué de presse et une intervention télé.

Parmi les intervention les plus violente le Soudan la Tunisie et l’Algérie manifestent avec des slogans de vengeance et menaçant la France de représailles.

Les relations diplomatiques sont désormais brulante et le gouvernement Français piégée dans une situation périlleuse avec logiquement la mise en danger de ses compatriotes dans les pays concernés mais aussi en France avec le risque d’attentat qui, rappelons-le est en alerte rouge avec le plan Vigipirate « Alerte Attentat »

Thierry Barbaut

Cyclisme: l’Afrique sur le Tour de France avec MTN

L'équipe MTN-Qhubeka
L'équipe MTN-Qhubeka

Ce sera une première historique pour le cyclisme Africain sur la mythique course du Tour de France 2015

Le continent Africain sera représenté par le géant des télécoms MTN pour cette 102ème édition qui partira des Pays Bas avec la ville d’Utrecht.

Amaury Sport Organisation à bien confirmé la participation de l’équipe officielle MTN Qhubeka. Le Cyclisme est déjà fortement ancré en Afrique avec de nombreuses courses comme le tour du Faso au Burkina Faso et le Cameroun.

Double objectif pour MTN sur « La grande boucle »

Un objectif de communication bien sur avec la promotion accrue de la première entreprise Africaine qui réalise 9 milliards d’euros de chiffre d’affaire et compte 210 millions d’abonnés en Afrique. Un deuxième objectif est celui de mettre en avant au niveau mondial le sport en Afrique et particulièrement en Afrique.

L'équipe MTN-Qhubeka
L’équipe MTN-Qhubeka

L’équipe Sud-Africaine sera composée du Norvégien Edvald Boasson Hagen, de l’Australien Matt Goss, du Néerlandais Theo Bos, et de l’Américain Tyler Farrar, tous de grandes pointures du cyclisme mondial. Il faudra aussi compter sur le grimpeur érythréen Natnael Berhane, Daniel Teklehaimanot, et Louis Meintjes.

Info Afrique suivra de près les performance de cette première équipe cet été

Thierry Barbaut

Lassana Bathily le héros Malien de la prise d’otages à Paris

Lassana Bathily, héros de la prise d'otage à Paris
Lassana Bathily, héros de la prise d'otage à Paris

Lassana Bathily est originaire du Mali et de confession Musulmane.

Cet homme à pris des risque et est justement traité en héros pour ses actions lors de la prise d’otage de la porte de Vincennes.

Revenons sur les faits, Vendredi 9 Janvier 2015, Amedy Coulibaly prend en otage une quinzaine de personnes dans le supermarché HyperCacher de la porte de Vincennes à Paris, il est armé de deux Kalachnikov AK47, une « standard » et une à canon court… Il tue directement une personne qui tente de s’échapper et menace directement les autres personnes.

Lassana Bathily qui travaille dans le magasin sait qu’il y a un sous-sol et y place 6 personnes dont un bébé.

Il les orientent dans la chambre froide… Avant de remonter il indique de ne pas bouger et de ne faire aucun bruit. Il prend soin de couper l’électricité du congélateur afin de ne pas mettre en danger les otages.

Lassana Bathily, héros de la prise d'otage à Paris
Lassana Bathily, héros de la prise d’otage à Paris

Lassana Bathily remonte alors et réussi à se faire libérer par Amedy Coulibaly, il est noir comme Amedy Coulibaly et de confession Musulmane comme lui, cela à certainement aidé.

En sortant du supermarché HyperCacher Lassana Bathily est récupéré par le GIGN et il va ainsi pouvoir donner de précieux renseignement sur la prise d’otage.

Espérons que Lassana Bathily soit dignement récompensé de cet acte héroïque et l’ensemble de la communauté Malienne, Africaine et même mondiale est fière de cet homme qui est aujourd’hui une vrai star des médias.

Il se murmure qu’il pourrait être décoré de la légion d’honneur !

Thierry Barbaut

Les frères Saïd et Chérif Kouachi sont morts

Les frères Kouachi, Said et Cherif, auteurs de l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo à Paris qui a fait plus de 12 morts
Les frères Kouachi, Said et Cherif, auteurs de l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo à Paris

Cette traque est une des plus grande de l’histoire de la France, ce sont plus de 12 000 hommes qui sont à la poursuite des frères Kouachi, Said et Chérif.

Mise à jour 17h25: l’ensemble des preneurs d’otages sont morts, l’assaut à été donné par le GIGN.

Une prise d’otages est en cours dans une entreprise de Dammartin-en-Goële, en Seine et Marne  l’entreprise Création Tendance Découverte, à quelques kilomètres de l’aéroport de Roissy.

« Vous savez très bien qui je suis » Amedy Coulibaly…

Prise d’otages également porte de Vincennes à Paris:
Il y aurait au moins cinq otages dans l’épicerie casher attaquée porte de Vincennes, selon une source policière contactée par Le Figaro.fr, qui indique que le preneur d’otage est l’individu recherché dans la tuerie de Montrouge. « Il est extrêmement dangereux », déclare cette même source. « Il est équipé de deux fusils d’assaut ». S’adressant aux policiers qui l’encerclaient, il aurait déclaré : « Vous savez très bien qui je suis ».

La vidéo de l’assaut du magasin Hyper cacher de porte de Vincennes


Exclusif France 2 : les images du face-à-face… par francetvinfo

BFM-TV a diffusé, ce soir, après leur mort, des extraits d’interviews des terroristes Chérif Kouachi et Amedy Coulibaly.

Le premier revendique être envoyé par al-Qaida au Yemen (Aqpa) et avoir été financé par l’émir Anwar al-Awlaki (qui a été tué en 2011 dans une attaque de drone américain). Prié de dire quand il se trouvait au Yémen, il a répondu: « Ca fait longtemps, avant qu’il soit tué », en septembre 2011. Selon des sources européennes et américaines proches de l’enquête, c’est son frère Saïd qui s’est rendu au Yémen en 2011 pour s’entraîner avec des militants islamistes liés à Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).

Coulibaly dit pour sa part avoir pris ses instructions du groupe Etat islamique. Même s’ils ne viennent pas de la même organisation, Amedy Coulibaly dit avoir été en contact avec les frères Kouachi : « On s’est synchronisés pour faire les opérations. On s’est synchronisés pour le départ, ça veut dire qu’eux ont commencé par Charlie Hebdo et moi j’ai commencé par les policiers », a dit Amedy Coulibali, qui a appelé lui-même BFM TV

Deux personnes sont activement recherché par les forces de polices: Hayat Boumeddiene Amedy Coulibaly

Amedy Coulibaly, 32 ans, est recherché par la police pour la fusillade de Montrouge. Il a été condamné à cinq ans de prison en décembre 2013 dans le dossier du projet d’évasion de l’islamiste Smaïn Aït-Belkacem. Ce dernier, ancien membre du Groupe islamique armé algérien (GIA), condamné en 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir commis l’attentat à la station RER Musée d’Orsay en octobre 1995 à Paris. Hayat Boumeddiene, 26 ans, était présentée, lors de l’enquête sur ce projet d’évasion, comme la compagne, épousée religieusement.

Hayat Boumeddiene Amedy Coulibaly
Hayat Boumeddiene Amedy Coulibaly

 

Voici la photo du lieu de la prise d’otages de Dammartin des frères Chérif et Saïd Kouachi:

L'entreprise  Création Tendance Découverte ou a lieu la prise d'otages par Said et Chérif Kouachi
L’entreprise Création Tendance Découverte ou a lieu la prise d’otages par Said et Chérif Kouachi

Le RAID mais aussi le GIGN, la Gendarmerie et la Police de France sont en état d’alerte maximum, l’objectif: localiser et stopper les frères Kouachi responsable de l’attentat meurtrier contre Charlie Hebdo du Mercredi 7 Janvier 2015, et si possible les capturer vivant ce qui ne sera pas une mince affaire sachant qu’ils ont été vu la dernière fois lors du braquage de la station Total dans l’Ain ou ils se sont fait remettre la caisse et ou le gérant à formellement vu des kalachnikov et deux lance roquette de type RPG.

Les frères Kouachi sont donc non seulement déterminés mais aussi lourdement armés.

Les frères Kouachi, Said et Cherif, auteurs de l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo à Paris qui a fait plus de 12 morts
Les frères Kouachi, Said et Cherif, auteurs de l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo à Paris

 

Danger en Picardie mais aussi l’Ile de France

Ils devraient donc être en Picardie entre Villers-Cotterêts et  la limite du département de l’Oise. Mais comme rien n’est moins sur car les traces disparaissent hier soir Jeudi 8 Janvier 2015 les forces de l’ordre sont sur les dents.
Et à cela deux principales raisons: Tout d’abord la capitale, en effet il est possible que les frères Kouachi tentent dans un geste suicidaire de marquer les esprits en tentant une action sanglante lors du rassemblement républicain prévu dimanche. Il est en effet quasiment impossible de surveiller des milliers de français défilant dans la capitale et facile de faire de terribles dégâts avec l’armement dont ils disposent.

C’est à ce titre que la capitale et ses entrée sont aujourd’hui étroitement surveillé, il faut absolument empêcher les terroristes d’entrer dans Paris , une ville ou il sera plus difficile de les identifier et ou les caches sont nombreuses.

Deuxièmement la possibilité qu’ils disparaissent et c’est la aussi un des pire scénario pour l’état Français même si tous les moyens sont mis en place ils pourraient avoir des appuis ou soutient et ainsi quitter le pays vers la Belgique, le Luxembourg ou l’Allemagne. Les avis Interpol sont émis mais le temps joue contre les forces de l’ordre.

 

En Corse une tête de porc sur une mosquée

Une tête de porc et des viscères ont été découverts, accrochés à la porte d’une salle de prière musulmane, vendredi matin à Corte (Haute-Corse), a indiqué la gendarmerie.
Une lettre, qui n’a pas été ouverte, a également été retrouvée sur les lieux et a été remise à la gendarmerie chargée de l’enquête.

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées mercredi et jeudi dans les principales villes de Corse pour dénoncer la tuerie perpétrée au journal satirique Charlie Hebdo, qui a fait douze morts. Hier déjà, au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo, plusieurs mosquées ont été attaquées.

Vigipirate Attenta activé

vigipirate-attentatL’alerte est maximale et les incidents se multiplient en ces derniers jours, le plan Vigipirate est au niveau le plus élevé. Cela comporte de nombreuses mesures restrictives et la tension est palpable dans toute la France.
En voici la description:

L’alerte attentat s’applique soit si des projets d’action caractérisés sont connus des services de renseignement, soit si une ou plusieurs actions terroristes ont été commises sur le territoire national.

Des mesures exceptionnelles et temporaires sont activées sur l’ensemble du territoire ou sur une zone géographique délimitée, et/ou sur certains secteurs d’activités :

  • mise en alerte des unités d’intervention et des services spécialisés ;
  • activation des cellules de crise ;
  • renfort des contrôles et de la surveillance dans ou aux abords des sites sensibles ;
  • restrictions ciblées de la circulation ou du stationnement…

 

Un des pire attentat de l’histoire de la France et des liens avec AQMI

L’attentat chez Charlie Hebdo à été un des plus sanglant de l’histoire de la France comme l’atteste cette photo, la seule diffusée actuellement.

Les bureaux dévastés de Charlie Hebdo ou à eu lieu l'attenta sanglant des frères Kouachi Said et Chérif
Les bureaux dévastés de Charlie Hebdo ou à eu lieu l’attenta sanglant des frères Kouachi Said et Chérif

Les personnes décédés lors de l’attaque de Charlie Hebdo sont:

Frédéric Boisseau
Franck Brinsolaro
Jean Cabut, dit Cabu
Elsa Cayat
Stéphane Charbonnier, dit Charb
Philippe Honoré
Bernard Maris
Ahmed Merabet
Mustapha Ourrad
Michel Renaud
Bernard Verlhac, dit Tignous
Georges Wolinski

Le New York Times a révélé que l’aîné des deux frères, Saïd Kouachi se serait formé au Yémen au maniement des armes en 2011 avec des militants d’al-Qaida dans la péninsule arabique.Depuis des années la branche locale d’Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA) accueille des « combattants étrangers ». Le Yémen, patrie d’Oussama Ben Laden et pays de guerriers, est un point de ralliement et d’entrainement des djihadistes depuis la guerre d’Afghanistan.

Il est maintenant certain que les frères Said et Chérif Kouachi avaient reçu un entrainement au Yemen et étaient en contact avec AQMI. Les USA confirment également qu’ils surveillaient de près ces personnes classés dans la liste rouge. Mais personnes n’a pu prévenir un tel acte et le constat d’échec est terrible. La France tirera donc les leçons qu’il faut au niveau des services secrets et des difficulté de traçage de ce type de profils.

Thierry Barbaut

 

Le New Deal Technologique pour la transformation numérique du Sénégal

Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...