Les frères Kouachi, Said et Cherif, auteurs de l'attaque terroriste contre Charlie Hebdo à Paris
Le parcours des tueurs Chérif et Said Kouachi
Les deux auteurs de l’attaque terroristes contre Charlie Hebdo sont des Français d’origine Algérienne: Chérif et Said Kouachi, ils sont actuellement en fuite
Chérif Kouachi était membre des filières « de la butte Chaumont » le quartier du 19 arrondissement de Paris. Cette filière envoyait des jeunes au combat en Irak, le début du terrorisme professionel.
C’est en 2005 que tout commence vraiment, Chérif Kouachi à 22 ans et Saïd 24 enfants de Freiha et Mokhtar Meguireche, ils habittent les logement sociaux dit HLM du quartier des « Buttes Chaumont » nommé Curial-Cambrai.
Les deux frères Kouachi avaient été interpellés par les services de renseignements Français dans les opérations de démantèlement de la filière Djihadiste nommée justement « des Buttes Chaumont » qui avait eu lieu un peut moins de deux ans après l’intervention américaine en Irac et le renversement de Sassam Hussein.
Une vidéo avec Chérif et Said Kouachi
C’était la Syrie d’aujourd’hui mais sans les réseaux sociaux sans les nouvelles technologies qui ont décuplé les recrutements et favorisé la propagande Djihadiste…
Les frères Kouachi, Said et Cherif, auteurs de l’attaque terroriste contre Charlie Hebdo à Paris
Saïd Kouachi avait été remis en liberté après son arrestation et la durée légale de garde à vue mais Chèrif a lui été mis en examen pour « association de malfaiteur en relation avec une entreprise terroriste » et incarcéré.
En effet Chérif Kouachi voulait aller s’entrainer en Irak en passant pas la Syrie afin de subir un entrainement professionnel de terroriste et rejoindre les rang du terrorisme international. Lors de la perquisition un billet d’avio avait été saisi ainsi que des manuel d’apprentissage de la Kalachnikov.
Un Imam de Paris au coeur de la formation de ces Djihadistes…
C’est le nom de Farid Benyettou qui est cité, lui aussi apprenti terroriste est d’origine Algérienne.
L’imam Farid Benyettou
Cet imam aurait converti et formé plus d’une centaine de personnes d’origine Africaine et du Maghreb en particulier au Djihad. Le parcours de Farid Benyettou est composé de « petits coups » de manifestation contre l’interdiction du voile en France et de différentes arrestations.
Il est incarcéré en france en 2008 mais relaché en 2013. Apparait alors le nom d’un autre apprenti Djihadiste Boubaker el-Hakim, lui aussi d’origine Algérienne impliqué dans la formation.
Il apparait dans l’implication d’un assasinat de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi qui étaient des responsables politiques Tunisiens. Boubaker el-Hakim revendiquera ces assasinats avec vidéo à l’appui le … 18 Décembre 2014
Alors Chérif et Said Kouachi auraient été formés par El-Hakim ? La flière des « Buttes-Chaumont » est à l’origine du massacre de Charlie Haebdo du Mercredi 7 Janvier 2015 mais l’affaire est bien loin d’avoir livré tous les secrets du parcours des deux frères Chérif et Said Kouachi.
Les personnes décédés lors de l’attaque de Charlie Hebdo sont:
Frédéric Boisseau Franck Brinsolaro Jean Cabut, dit Cabu Elsa Cayat Stéphane Charbonnier, dit Charb Philippe Honoré Bernard Maris Ahmed Merabet Mustapha Ourrad Michel Renaud Bernard Verlhac, dit Tignous Georges Wolinski …
Du 17 janvier au 8 février, la Guinée Équatoriale va accueillir les phases finales de la CAN 2015.
Il faut rappeler que le Maroc a décliné l’organisation de cette CAN à cause de la menace Ebola. Une menace qui n’a pas empêché ni la Guinée Equatoriale ni le Qatar, qui n’est même pas un pays africain, de se porter volontaires. Alors le jeu en vaut-il vraiment la chandelle?
Les partisans irréductibles de l’organisation de la CAN soutiennent qu’elle présente plusieurs avantages tant sur le plan économique que social. Sur le plan économique, ils pensent que l’organisation de la CAN stimule la croissance économique à travers l’investissement en infrastructures de toutes sortes et la promotion du tourisme. Par exemple, les chantiers de la CAN 2012 ont permis au Gabon de réaliser un taux de croissance de 6,7% en 2010 et 7,1% en 2011. L’organisation de la CAN 2013 a permis à la fédération sud africaine de football de réaliser un bénéfice de 360.000 dollars après l’organisation de la CAN 2013. Toujours suivant ces partisans, ces investissements permettent non seulement d’améliorer les infrastructures existantes, mais d’en construire de nouvelles (gares, aéroports, lignes ferroviaires, autoroutes, etc.). La construction de ces infrastructures a un impact sur la croissance économique car cela fournit des commandes aux entreprises de différents secteurs économiques pour créer de la valeur ajoutée.
Par ailleurs, l’organisation d’une compétition de dimension internationale comme la CAN constitue une bonne publicité pour le pays organisateur. La CAN est l’événement sportif le plus suivi du continent. En 2013 par exemple, le secteur touristique sud africain a connu une hausse de 3,9%. L’organisation de la CAN 2013 a contribué à la hausse des voyageurs étrangers vers ce pays. Ce qui se traduit en principe par plus de chiffre d’affaires pour les hôtels, les restaurants et les cafés.
Sur le plan social, l’organisation de la CAN est supposée contribuer à la création d’emplois, la mobilisation populaire sans l’impact psychologique et social en cas de victoire. Après la victoire, les rues ont été prises d’assaut par les supporteurs qui manifestaient leur joie. C’est le moment d’oublier les soucis et les problèmes de la vie quotidienne. Les victoires ont donc un impact psychologique important. L’organisation de la CAN peut être un puissant moyen de cohésion sociale, du moins momentanément, dans les pays en crise ou qui sortent de crise car le sport est un puissant facteur de rassemblement au-delà des clivages politiques, ethniques et sociaux. Au lendemain des récentes manifestations politiques, comme un seul homme, les Burkinabés sont allés à l’aéroport pour accueillir leurs joueurs après la qualification du pays à la CAN 2015.
Bien que l’organisation de la CAN semble avoir théoriquement des avantages, néanmoins ces effets semblent hypothétiques. Son impact sur la croissance économique est faible et éphémère car il est lié à la durée limitée des chantiers de la coupe. L’effet s’estompe immédiatement. Les investissements dans ce genre d’infrastructure ne s’insèrent pas toujours dans une vision de développement de long terme. De plus, les investissements en infrastructures sont effectués uniquement dans un nombre limité de villes qui accueillent la compétition. La majorité du pays n’en bénéficie pas. En outre, concernant l’impact touristique, il n’est pas toujours garanti car l’affluence n’est pas toujours au rendez-vous. Par exemple, lors de la CAN 2012 les fans de foot africain et donc les touristes n’ont pas afflué vers la Guinée Equatoriale et le Gabon.
Par ailleurs, les projets d’infrastructure sont souvent surdimensionnés par rapport aux besoins locaux. Les stades sont souvent calibrés pour accueillir un certain nombre de spectateurs dépassant celui des supporters des équipes locales du pays d’accueil. Ils se transforment souvent en « éléphants blancs ».
De plus, leur attribution fait souvent l’objet de corruption et de rente sans parler du coût d’entretien qui grève les budgets des collectivités locales. En Afrique du Sud plusieurs soupçons de corruption ont porté sur l’attribution des marchés publics pour la construction de stades. De plus, le coût de l’entretien du stade de Polokwane d’Afrique du Sud est de 2,4 millions d’euros soit environ 1,57 milliards de FCFA. Il est certes vrai que ces investissements en infrastructures sont créateurs d’emplois. Mais les emplois créés sont de type saisonnier et détruits à la fin de la construction des infrastructures. Donc la probabilité que ces emplois tirent les gens de la pauvreté est mince.
En somme, s’il est fort probable que les pays organisateurs tirent profit de la CAN, il est plus sûr que la CAF, les lobbies des entreprises, notamment étrangères, et des sponsors (équipementiers sportifs, marques de soda, les annonceurs, les médias, etc.) en sont les plus grands bénéficiaires. En effet, la CAF est le plus grand gagnant en droits de retransmission et de sponsoring. Par exemple, le groupe Canal de Vivendi a obtenu la diffusion des CAN 2013 et 2015 pour un contrat de 2,7 millions d’euros par édition soit environ 1,8 milliard de FCFA.
De plus, en 2004, la société de téléphonie mobile MTN a conclu avec la CAF un contrat de 25 millions d’euros pour être le sponsor principal de la CAF pour 4 ans. A côté de la CAF il y a les medias qui revendent les droits de retransmissions à prix exorbitants. Au vu des montants des contrats signés par les équipementiers avec les sélections nationales nous pouvons dire aussi qu’ils profitent énormément de l’organisation de la CAN. Par exemple, l’équipementier des lions indomptables a signé un contrat de plus de 15 millions d’euros soit 10 milliards de FCFA avec la fédération camerounaise de football.
Bref, l’organisation de la CAN n’est pas une panacée en soi. Son impact dépendra de l’attractivité du pays, de sa compétitivité, de la qualité de ses institutions et de son capital humain. Ce n’est que sous de telles conditions, que l’on peut espérer avoir des effets bénéfiques d’un tel événement. En conséquence, les pays africains doivent songer à investir au préalable dans les réformes structurelles avant les stades pour espérer bonifier les investissements liés à l’organisation de la CAN.
Germain KRAMO, chercheur au Centre ivoirien de recherches économiques et sociales (CIRES) –
Un enfant au Rwanda près de Kibuye - Crédits photos: Thierry Barbaut
Ce titre affirmatif est une surprise pour certaines personnes, eu égard au passé lointain et récent du Rwanda.
Sans occulter les effets de ce passé sur le présent, on ne doit pas s’interdire de mettre en valeur ce que les rwandais, ensemble, ont réalisé de positif pendant plusieurs siècles et pourraient désormais accomplir à condition de poser le respect mutuel comme préalable.
Un enfant au Rwanda près de Kibuye – Crédits photos: Thierry Barbaut
Le Rwanda actuel est la résultante d’un long processus parfois discontinu, auquel tous les rwandais ont participé. Aucun rwandais ne peut faire croire que la construction du Rwanda ne dépend que de lui ou d’une seule catégorie sociale. Les twa, les tutsi et les hutu ont tous bâti ce pays et certains y ont perdu leur vie.
Les politiques issues d’une ethnocratie souvent intolérante, savent bien manipuler les rwandais en leur faisant croire que le malheur du Rwanda vient de l’autre ethnie adverse (qui n’est pas au pouvoir : entre hutu et tutsi). Certains rwandais, pour leurs propres intérêts, adhèrent à ces manipulations en soutenant les politiques en déroute.
Qui de nous peut ignorer que les rwandais, à leur village, savent se soutenir entre eux, dans les périodes de joie tout comme dans la souffrance (entre hutu, tutsi et twa). En cas de maladie ou de décès, les rwandais savent s’organiser et porter secours à la personne éprouvée.
Un rwandais, quel que soit son ethnie, qui marie son fils ou sa fille, les voisins, toutes ethnies confondues, ne déploient-ils pas tous leurs efforts pour le bon déroulement des festivités ? Les rwandais pris en otage par les politiques ?
On n’aurait pas aimé chaque fois pointer du doigt nos politiques qui ont du mal, jusque là en tout cas, à fédérer, à rassembler tous les fils et filles du Rwanda.
Pour se maintenir au pouvoir, les politiques successives peaufinent leurs propres stratégies, basées sur le mensonge et la manipulation de l’opinion internationale. Il est temps de passer à autre chose, de proposer un véritable projet commun auquel participent tous les rwandais. De là, naitra un nouveau Rwanda, celui du futur dont tous nos enfants seront fiers.
Désormais, on exhorte tout le monde à adopter une attitude tolérante, celle qui considère la diversité des idées et des tendances comme une richesse incontournable.
Le respect mutuel et le vivre ensemble entre twa, tutsi et hutu produira bien évidemment des résultats spectaculairement positifs. Le clivage entre ces groupes sociaux ou ethnies n’aboutira qu’au désastre, on en a l’expérience. Les rwandais n’ont plus qu’à faire leur choix! En revanche, pour aboutir à une vraie tolérance entre les rwandais, on doit avant tout s’appuyer sur les principes de justice. Les propos de Bjarne Melkevik nous apportent un éclairage assez important. Il souligne que le premier acte de tolérance est de dénoncer l’injustice jadis subie.
On ne peut pas faire abstraction de la réalité historique subie par les uns ou par les autres. On doit donc « reconnaitre d’abord les injustices de jadis comme le préalable d’une rencontre d’égal à égal sans arrière pensée » (cf. Tolérance, pluralisme et histoire). Quand on aura posé cet acte de justice, tous les rwandais se rendront compte, encore davantage, que la diversité en l’occurrence la présence de trois composantes sociales (twa, tutsi et hutu) est une richesse, donc une chance pour l’avenir du Rwanda.
Faustin Kabanza
Faustin Kabanza est spécialiste de l’Afrique Centrale –
Le contraste du développement s’accentue en Afrique depuis ces cinq dernières années et ce sera plus que jamais le cas en 2015…
Pendant que l’Europe cherche des solutions à la crise, l’Afrique, elle affiche une croissance moyenne à 4% de croissance, ce qui à l’échelle du continent est la meilleure performance mondiale.
Je ne reviendrais pas en détail sur les perspectives pour les 30 prochaines années mais les meilleurs experts confirment que le Nigéria sera un des 5 pays les plus peuplé au monde avec 400 millions d’habitants et que le Pib de certains pays d’Afrique pourrait performer à 11% de croissance annuelle sur 5 ans, soit… 11 fois la France…
Quels sont les enjeux et les secteurs qui porteront cette croissance ?
Les besoins logiques: Alimentation, hébergement, éducation, énergie…
Il va bien sûr falloir nourrir ces futurs deux milliards d’habitants et l’agriculture devrait être le secteur de croissance le plus porteur, le besoin est colossal mais le continent en est capable, en effet tant au niveau des terres que des conditions climatiques l’Afrique a connu des heures de gloire dans les années 50 sur ce secteur. Mais le défi est audacieux et la restructuration de ce secteur en cours.
Le logement est aussi une des clefs du continent pour sa prospérité. Mais il va falloir restructurer des villes entières qui se sont construites sans règles sans logique et ou électricité ou alimentation en eau reste sporadique.
J’étais par exemple au Cameroun en Octobre où avait lieu un « forum de l’habitat et de l’architecture » présentant en grande cérémonie le futur Yaoundé ou Douala de demain: ville ultra moderne, tramway, logement écoresponsable etc… Le tout assaisonné de cocktails et de présentations vidéo impressionnantes… Mais rien au sujets des populations qui vivent sans papiers, sans documents fonciers, sans infrastructures, dans un Douala tentaculaire ou la circulation est milles fois plus dure qu’à Paris et ou le tri des déchets est à lui seul un scandale national. Je n’évoquerais que brièvement le point financier car celui-ci n’a même pas été évoqué lors du forum, j’ai juste entendu que ce n’était pas un problème !! ?? !!
L’habitat est pourtant une réponse logique au développement des pays et des initiatives fabuleuses comme le concours AfrikArchi rencontre un succès international en proposant de réelles pistes de reconversions et de financements ! L’éducation bien sûr reste en tête de liste dans les réponses au développement.
Savoir lire et écrire est le premier atout dont doit disposer les Africains qui sur les continents sont 75% à avoir moins de 25 ans. Là aussi tout est possible et réalisable, le problème réside dans les infrastructures bien sûr mais aussi et surtout dans les politiques qui doivent absolument mettre un plan de développement en place.
Les infrastructures sont dérisoires, les enseignants démunis, c’est l’enjeu d’un vaste plan que chaque nation doit prendre en compte immédiatement. Même si certains performent comme au Rwanda .Lors de mon déplacement en Avril j’ai constaté un taux d’éducation de 93%, soit le meilleur chiffre des 32 pays que j’ai visité…
Dans l’éducation de nouvelles initiatives naissent comme celle de Xavier Niel qui dirige le groupe Iliad avec l’opérateur télécom Français FREE, il a développé les écoles « 42 born to code » qui permettent d’éduquer différemment avec un système d’éducation lié aux nouvelles technologies et le codage qui est la base de développement de tout systèmes informatiques Internet ou logiciels. Ces écoles pourraient voir le jour en Afrique. Nous reviendrons sur ce sujet passionnant.
L’école 42 Born to code
L’énergie enfin avec l’indispensable déploiement du… Minimum.
Combien de capitales souffrent de délestages (coupures régulières et longues de l’alimentation électrique) ? Un taux de 18% du territoire alimenté en électricité dans certains pays. Barak Obama semble vouloir en faire son cheval de bataille pour la suite de sa carrière et donc l’après 2017, son plan est d’électrifier 70% du continent, j’applaudis mais nous aimerions tous en savoir plus. Il reste néanmoins clair que comme l’Europe, les Etats Unis lorgnent vers l’Afrique et sa croissance avec espoir de nouvelles coopération fructueuses relançant leurs économies durablement.
Les nouvelles technologies
Impossible de développer de l’Internet, du Digital, du Big Data ou du E-commerce en Afrique sans prise en compte de la culture locale, nationale et des droits de chaque pays.
Prenons simplement l’exemple de Casino et Bolloré dans leur déploiement en Afrique de l’Ouest avec Cdiscount.sn, cm et ci, ces trois pays ont une législation complètement différente en termes de e-commerce, l’un interdisant simplement tout paiement par carte bleue en ligne, l’autre le permettant et le troisièmes ne tolérant que le paiement en cash contre livraison, nous sommes loin des systèmes Européens et de leurs modes de consommation en ligne.
Le point d’orgue du développement des nouvelles technologies en Afrique c’est la valorisation du capital humain. En effet, développer des systèmes « made in Africa » voilà exactement ce dont l’Afrique a besoin et cela se fera avec et pour les Africains.
Dans ces conditions plus ou peu de pillages de matières premières et des compétences exacerbées par des technologies qui performent déjà comme le mobile banking, la dématérialisation, la téléphonie mobile, le e-commerce, les CRM et bien sur l’incroyable potentiel des réseaux sociaux.
Un exemple d’application de Mobile Banking
Je terminerais sur les nouvelles technologies avec deux points qui me semblent clefs.
Les réseaux sociaux qui vont permettre à l’Afrique de se connecter vraiment et d’échanger entre chaque pays et chaque culture, les gens vont enfin pouvoir se « suivre » se parler, et suivre les déplacements des familles sans coupures totale comme actuellement. Les politiques aussi sont impactés directement comme avec le Burkina où ce fut vraiment une révolution 2.0.
Le pouvoir que va représenter la numérisation ou dématérialisation, les populations vont disposer des documents d’état civil, de foncier et donc pouvoir accéder à la révolution de la bancarisation qui si elle s’étend baissera ses taux et deviendra accessible à tous. C’est ainsi que l’essor de la consommation sera exacerbé par le pouvoir d’achat et d’investissement, celui-ci permettra à l’économie de devenir moins informelle structurant ainsi les pays avec une puissance économique incroyable.
N’oublions pas le potentiel des matières premières, qui sont toujours inexploités à hauteur de 74% et qui représentent 800 milliards d’euros de potentiel par an !
« Accessibilité » et « Abordabilité » sont des concepts qui sont en train d’élargir les horizons des marchés
Les systèmes qui améliorentl’accès aux services financiers et de communication onttransformé la façondont les populations àfaiblerevenusontperçues en Afrique. Les industries de détail, de boissons, de la téléphonie mobile et de services bancaires au Kenya engrangent des milliards de shillings de bénéfices en prêtant attention au « milliard d’en bas ».
Dans son livre « The Bottom Billion » (Le milliard d’en bas), Paul Collier sonnel’alarme au sujet des pays et des populations en bas du systèmeéconomiquemondial qui sontsusceptibles de former un « ghetto de misère et de mécontentement » générantainsi de l’instabilité.
Pris au piège des conflits et des ressourcesnaturelles, enclavéavec de mauvaisvoisins et souffrant de mauvaisegouvernance, « le milliard d’en bas », dont 70% se trouvent en Afrique, représenteune menace potentielle pour le mondesécurisé au sommet du systèmeéconomiquemondial.
Ceciestunepenséelargementpartagée par les dirigeantspolitiques et les stratèges. Sur ce point, les acteurs du secteurindustrielontune opinion différente : ilsvoientl’opportunitéjustementdansce « milliard d’en bas ».
Une des principalesbanquesindigènes du Kenya (Equity Bank) a prospecté en profondeur le « milliard d’en bas » afind’engranger des profits. Le modèle de l’Equity Bank qui cible le marchéàfaiblerevenu des populations non bancarisées et sousbancariséesdémontreque « le milliard d’en bas » ne constitue pas toujoursune source de menace. La banque a ouvertsesprêts de détail et sesmicrocrédits, avec des valeursaussifaiblesque 500 KSh, à un segment de clients qued’autresbanquesfuyaient.
Pour les 14 dernièresannées, son bénéfice avant impôts a augmentéà un taux de 65%. La banque a grandi pour devenirl’une des sociétésmultinationalespionnières du Kenya avec des filiales en Ouganda, en Tanzanie, au Rwanda et au Soudan du Sud.
« Le modèle de l’inclusionfinancièreagitcomme un « tremplin social » qui permet aux communautésruralesd’accroîtreleurproductivité et de créer des entreprises »
Le modèle de l’Equity Bank illustreparfaitement le fait que les pauvres ne sont pas nécessairement des mendiants. L’accessibilité et l’abordabilitépermettent de préserver la dignité des groupesàfaiblerevenu et les propulsentvers les populations productives. Le modèle de l’inclusionfinancièreagitcomme un « tremplin social » qui permet aux communautésruralesd’accroîtreleurproductivité et de créer des entreprises.
L’entréedans le secteur des services bancaires mobiles de l’Equity Bank avec un certain enthousiasme pour les populations àfaiblerevenurenforcel’idéeque « le milliard d’en bas » a beaucoupàoffrir aux innovateurs.
La technologie de la carte SIM mince déployée par l’Equity Bank va intensifier le nombre de clients qui ontaccès aux services financiers par circonscriptionsur les plates-formesexistantes de téléphonie mobile. La concurrence avecSafaricom, un ancienopérateurdans le secteur du transfertd’argent via mobile, est susceptible de profiter aux populations àfaiblerevenuavec la chute des prix des services financiers et un meilleur service à la clientèle.
Àmesureque les innovateurs se tournentvers « le milliard d’en bas » à la recherche de bénéfices, les organismesgouvernementaux de réglementationdoiventsuivre le rythme
Les gouvernements ne doivent pas se concentreruniquementsurl’impôtqueces innovations génèrent pour l’économie, maisveilleràceque les citoyens ne soient pas lésés par le biais des services de médiocrequalité. Suite àl’initiative de l’Equity Bank pour briser le monopole de Safaricom, le rôle du gouvernement du Kenya comme « arbitre », vaêtreprofondémentobservé. Les consommateurskenyansattendent du gouvernementqu’iljoue son rôle, à savoir la promotion d’une concurrence loyale.
La réussite de l’Equity Bank devrait encourager plus de Kenyans et par extension d’Africainsàs’aventurer en affaires pour servir les gens. Le succès de laditebanquen’est pas liéseulementà son ciblage des populations àfaiblerevenu, maisaussiàsastratégie de partenariatavec des entreprisesprospèresafin de mieuxservirses clients. Pour que le Kenya et l’Afriqueréussissent, ilsdoiventapprendre comment gérer les partenariatsstratégiques au lieu de se replier sursoi et fuir le reste du monde.
Les défis du pays offrent des opportunités aux innovateurs pour investir et en récolter les fruits.
« Le milliard d’en bas » n’est pas unemalédictionouune menace pour la société. Il offre des opportunités aux innovateurs de faire des profits. L’Equity Bank a démontréque les innovations et la technologiepeuventréduire les « trappesàpauvreté » qui maintiennent les personnesàfaiblerevenu en marge du systèmeéconomiquemondial. Au lieu de craindre « Le milliard d’en bas », le mondedevraitreconfigurer et supprimer les restrictions qui étouffent les populations àfaiblerevenu. Les horizons du marché ne sont pas immuablementfigésdans le béton !
L’éducation est une des clef de développement de l’Afrique, plus de 50% de la population du continent à moins de 25 ans
C’est justement ce que vise un ambitieux programme d’aide au numérique qui doit se déployer dés maintenant pour plus de 130 écoles et plus de 500 000 enseignants. C’est au Kenya que cette innovation a déjà été testé avec succès en 2013 et 2014.
Une stratégie de conquête « éducative » pour les opérateurs
Nous sommes bien en face d’une réelle conquête du marché porteur des infrastructure réseau Internet en Afrique et c’est logiquement Bharti Airtel qui avec le Britsh Council met en place et finance ce système. Le British Council est l’organisme britannique qui favorise et fait la promotion de la langue Anglaise en Afrique de l’Est comme l’est la Francophonie en Afrique de l’Ouest.
Les écoles de 9 pays sont dotés de systèmes numérique permettant l’apprentissage éducatif avec des écrans numériques, des tablettes et l’accès à Internet. Le débit est de 5 Giga offert par écoles et par mois, ce qui n’est pas énorme mais saluons l’initiative et la gratuité…
L’objectif est la formation des formateurs et instituteurs et sur ce point l’objectif de 2013 et 2014 est plus qu’atteint avec plus de 500 000 enseignants ayant bénéficier de cet accès et plus de 120 000 formateurs ayant reçus une certification numérique.
Voici un lien vers des exemples de cours numériques en Afrique
Info Afrique offre un mois d’affichage aux ONG du 11 décembre au 11 janvier
C’est dans un objectif commun d’aider les ONG en leur apportant une visibilité accrue qu’Info Afrique offrira un mois de publicité aux ONG qui en feront la demande.
Les bandeaux acceptés seront de tailles standard et les spécificités sont disponible dans la rubrique « partenaires et annonceurs ».
« De nombreuses ONG mènent des actions d’appels aux dons dans la semaine de Noël et des fêtes, c’est donc une période charnière dans la communication et il faut tout faire pour accroitre la visibilité »Thierry Barbaut, Info Afrique.
La démarche du média Info Afrique est déjà solidaire dans la mesure ou 70% des revenus sont reversés aux différents correspondants et les 30% restant permettent de payer les frais de fonctionnement technique du site et de la plateforme média et réseaux sociaux.
L’équipe de Paris est bénévole et certains partenaires offrent déjà leurs services.
C’est la première fois qu’Info Afrique offre cet affichage et renonce ainsi aux revenus qui financent à 100% le média.
Un des critères d’éligibilité est bien sur que l’annonce soit en rapport avec un soutien vers l’Afrique ou une action sur le continent.
Si les annonceurs jouent le jeu, l’expérience se renouvellera chaque année.
Ce sera donc 120 millions d’euros pour Jumia la plateforme de e-commerce dédiée à l’Afrique.
Jumia était déjà le numéro 1 et cette manne financière confirme à la fois son attrait et désir de performer sur le e-commerce en Afrique. AIG (Africa Internet Group est déjà à la source de 108 millions d’euros et le reste du financement est un mélange d’investissements à hauteur égales de Rockett Internet, Allemand, MTN l’opérateur Sud Africain, Millicom et la Holding BGN Brilliant Services Gmbh.
« Jumia est aujourd’hui valorisé à hauteur de presque 500 millions d’euros et se place en leader du e-commerce en Afrique »
La guerre est donc déclarée entre les acteurs des nouvelles technologies
Ces acteurs sont nombreux, mais peut sauront avoir les meilleurs nouveaux alliés qui sont les groupes experts en logistiques comme Bolloré et leurs nouveaux associés: le Groupe Casino sous la marque Cdiscount. Cdiscont est déjà numéro 1 en France dans le e-commerce et ils semblent plus que motivé avec Cdiscount Sénégal et Cdiscount Côte d’Ivoire. Mais l’écosystème du e-commerce en Afrique est non pas à l’échelle d’un pays mais d’un continent et il est essentiel d’en maitriser les modes de consommations divers et variés ainsi que la culture qui varie profondément selon les pays. Les normes et systèmes également sont indissociable du succès avec des pays la aussi extrêmement disparates: la Côte d’Ivoire n’autorise pas le paiement en ligne, le Sénégal oui…
Le service et la guerre des prix au cœur du challenge
Deux effets permettront de prendre l’avantage, le prix bien sur qui est le meilleur argument, tout le monde ira au moins cher quel que soit la marque connue ou non. Mais le service est en train de prendre un avantage extrême avec la livraison, le service client, l’emballage, les remplacements ou retour, l’accueil online…
De nombreux atouts que chacune des plateformes doit adapter la aussi selon les coutumes et modes de consommations des différents pays d’implantation.
Ou en est Jumia le leader ?
Jumia à pris un avantage certain, l’implantation rapide, un bon service, une offre variée et une implantation dans ces pays: le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, le Kenya, le Maroc, l’Egypte, le Nigeria, l’Ouganda et la Tanzanie. Mais dans le e-commerce l’avantage peut vite fondre ! Le groupe dispose de 1 500 salariés dans 10 pays différents. Son CA est négatif mais colossal et avec l’arrivée massive du réseau Internet, la fibre et la 4G l’explosion du marché est confirmé par l’ensemble des analystes dans le monde.
Le train à grande vitesse qui sera déployé sur 1 400 kilomètres au Nigeria
Une entreprise Chinoise va construire 1 400 kilomètres de chemin de fer pour 9,6 milliards d’euros au Nigeria
9,6 milliards d’euros, c’est le record mondial pour une entreprise Chinoise et avec un contrat unique dont l’objectif est la construction d’une voie ferrée au Nigeria. Cette ligne de 1 400 kilomètres reliera Abuja à Lagos et longera la côte du Nigeria. Le contrat à été signé entre l’état du Nigeria et l’entreprise Chinoise China Railway Construction Corporation. Un des plus grand contrat au monde puisqu’il est de 9,6 milliards d’euros !
« Avec un investissement de près de 10 milliards d’euros la Chine confirme sa stratégie « Afrique » et son intérêt croissant pour le Nigeria à long terme »,Thierry Barbaut, expert Afrique
Le train à grande vitesse qui sera déployé sur 1 400 kilomètres au Nigeria
La Chine encore une fois est très fier de prendre ce marché ultra concurrentiel ou la France peine malgré l’expérience forte et la renommée du géant Alstom. Le président de la CRCC présente son projet comme un des plus moderne, innovant et impose une nouvelle ère dans les trains à grande vitesse en Afrique. Alstom, Siemens et Bombardier peine à s’imposer face au nouveau concurrent Chinois.
Le pétrole en ligne de mire entre la Chine et l’Afrique mais pas seulement
Le Nigeria reste le premier producteur de pétrole en Afrique mais ce n’est pas uniquement les contrats pétrolier que vise m’état Chinois. Ce sont également les infrastructures comme les voie ferrée ici mais aussi les routes avec un savoir faire technologique important.
A ce titre les Chinois sont en cours de réalisation d’un autoroute aérien à Lagos, et du déploiement de nombreux axes principaux et secondaires routiers partout dans le pays.
Les Chinois participent aussi massivement au développement des nouvelles technologies comme la fibre, ce sont eux qui réalisent les tranchées pour passer le précieux sésame qui donne accès à internet, ces tranchée porteraient à elles seule sur plus de 15 000 kilomètres en 2014.
Un accord finalement trouvé entre le président Alassane Ouattara et les militaires
Tout le monde en Côte d’Ivoire s’accorde sur le fait que le pays à frôlé la crise cette semaine, des jours qui semblent durer des semaine ou le pays retient son souffle. Il rappelle combien la situation est complexe et explosive entre les politiques et l’armée qui reste plus divisée que jamais. L’armée avait repris dans ses rangs les anciens rebelles et des rancœurs subsistent.
C’est donc sur fond de revendications que le pays tout entier peut être paralysé une semaine avec risque de basculement. L’exemple du Burkina est tellement frais que la comparaison à vite été faite, trop vite ?
C’est le Jeudi 20 Novembre que le président de Côte d’Ivoire à finalement rencontré les militaires afin de parvenir à un accord. Il semble que les troubles n’étaient plus qualifiés de mutinerie mais plutôt de revendications musclées, mais avec les récents évènements au Burkina chaque soubresaut de cette région semble faire trembler les états !
C’est donc un accort qui à été signé avec le président Ouattara et les soldats avec la confirmation qu’ils toucheraient bien leur soldes mais aussi les frais de santé, d’hébergement et même les promotions en grade de l’ensembles des corps militaires, situation assez ubuesque au vu des 9 000 hommes qui souhaiteraient monter en grade dans un laps de temps très court.
Le président Ouattara à également fait remarquer que les soldats devaient avoir « un comportement exemplaire et regagner les casernes au plus vite. »
Des évènements qui hélas nous rappelle combien la situation reste tendue et complexe en Côte d’Ivoire.
Il semble que ce soit à Bouaké que les troubles sont les plus importants
La télévision publique est désormais aux mains des militaires à Bouaké. C’est donc la Radio Télévisée Ivoirienne qui à été la cible des militaire, il semble que l’objectif serait de diffusé un message national avec des revendications, celle-ci n’étaient pourtant pas claires ce mardi soir. Ces militaires sont ceux de l’ancienne rébellion des Forces Nouvelles (FN). C’est donc l’opposition au gouvernement actuel.
Mercredi les militaires s’expriment à nouveau:
« Depuis les accords de Ouagadougou, nous avons attendu, parce que nous savions que le pays traversait un moment difficile. Entre le 1er janvier 2009 jusqu’au sixième mois de 2011, rien n’a été payé. Le président doit prendre des décisions pour régler cette situation. Il doit dire » votre problème est résolu « , c’est ce que nous voulons entendre. »
Le président Alassane Ouattara a immédiatement exprimé publiquement que « le message est bien passé »
Le général Soumaila Bakayoko en Côte d’Ivoire
Mais la capitale Abidjan n’est pas épargnée et des centaines de militaires circulent en pick up Toyota armés sur les différentes avenues. Dans la capitale Ivoirienne la population attend un communiqué officiel pour en savoir plus.
Le point de départ des évènements en Côte d’Ivoire: des revendications de soldes plus importantes
Le ministre délégué de la défense Ivoirienne est intervenu, Paul Koffi Koffi appelle au calme et demande aux « mutins » de regagner leurs casernes. Les Forces Nouvelles, issues de la rébellion Ivoirienne avaient été réintégrés dans l’armée Ivoirienne dans le processus de réconciliation d’après conflit, mais la situation n’a jamais été totalement acceptée par le reste de l’armée et une partie de la population qui leur reproche des exactions.
« les militaires et forces armées de Côte d’Ivoire doivent regargner leurs postes au plus vite »Paul Koffi Koffi, ministre de la défense Ivoirienne
Le général Soumaila Bakayoko est régulièrement cité comme meneur des forces armées non dévouée au gouvernement d’Alassane Ouattara. Le ministre Paul Koffi Koffi devait se rendre au nord pour calmer les militaires mais il à du renoncer car les militaires lui bloquait l’accès.
La situation semble explosive dans une dizaine de villes en Côte d’Ivoire ce mardi soir.
se connecter à Internet en Afrique sur le satellite
Etre capable de se connecter en haut débit, avec un système simple, dans une zone sans fibre ou Wifi et devenir fournisseur d’accès ?
Une nouvelle forme d’entreprenariat qui révolutionnerait les cyber cafés et lieux publics et privés ?
C’est désormais possible avec l’innovation satellite couplée au Wifi de la société Afrique Telecom qui propose un nouveau produit judicieusement nommé « Tam Tam »
Ce qui est primordial c’est de bien percevoir que ce que propose Afrique Télécom est un véritable nouveau modèle économique afin de permettre l’accès à Internet pour tous. Nous sommes loin des offres commerciales basiques des opérateurs divers qui proposent au final des connexions aléatoires et parfois de médiocre qualité. Ici le système est vendu en kit puis permet de se connecter librement en devenant revendeur !
« Avec l’offre Tam Tam d’Afrique Télécom l’opérateur local perçoit 20% de commission sur les ventes, chacun peut construire son entreprise et devenir fournisseur Internet » Philippe Tintignac, directeur d’Afrique Télécom
Afrique Télécom n’en est pas a son coup d’essai mais se pose en véritable révolutionnaire de la démocratisation de l’accès Internet en Afrique avec un système simple et dont la technologie est parfaitement adapté aux modes de consommation des pays concernés.
Une couverture étendue
Tout le monde la sait, c’est le réseau et sa qualité qui fait défaut pour se connecter en Afrique. C’est justement su ce point crucial qu’Afrique Télécom s’est penché en permettant une large couverture par son offre satellite.
La couverture du réseau Tam Tam en Afrique
Comment fonctionne « Tam Tam » et comment devenir fournisseur d’accès Internet ?
Le système est assez simple et efficace avec la prise en compte de chaque détails dont les aspects commerciaux.
Il se compose d’un manuel d’installation de votre Hot Spot avec de judicieux conseils adapté aux différents pays et conditions météorologiques.
Une antenne stellite afin d’émettre et de recevoir avec sont kit de pose et l’ensemble des pièces nécessaires.
La fameuse antenne Wifi multidirectionnelle qui vous permettra de diffuser le Wifi. Le boitier « Tam Tam » qui est le cœur de votre système car c’est lui qui diffusera le réseau.
La connectique complète afin de raccorder les différents appareils.
Deux « Kits Clients » vous permettant de connecter des clients en Wifi en mode fixe.
Une imprimante afin d’imprimer les coupons de connexions de vos clients.
Un grand autocollant afin de signaler publiquement que vous fournissez de l’Internet et 100 prospectus indiquant « connectez-vous au réseau Tam Tam » afin de promouvoir votre activité commerciale.
Quelles offres et à quels prix pour devenir revendeur Hot Spot « Tam Tam » ?
Vous êtes maintenant opérationnel et vous pouvez proposer vos offres à vos clients. Avec le système Tam Tam celle-ci sont déjà packagés et vous n’avez qu’a les proposer:
Deux offres à préciser, la « basic » avec un débit de 512K et la « premium » avec un débit de 2 MB.
1 heure: 1 euro en basic et 2 euros en premium 1 jour: 4 euros en basic et 8 euros en premium 1 semaine: 8 euros en basic et 19 euros en premium 1 mois: 29 euros en basic et 69 euros en premium
Le coût d’installation
Le prix du kit Tam Tam d’Afrique Télécom est à 1 290 euros. Une remise de lancement de 300 euros est en cours et permet d’accéder à Tam Tam pour 990 euros. C’est un tarif élevé mais en rapport avec la qualité du service et du matériel fournit, sachant qu’ensuite Afrique Telecom reverse 20% des ventes des connexions. Le système peut donc s’avérer vote rentable sans parler du service rendu en donnant accès à l’information autour des villages et institutions alentours. C’est un outil puissant et parfaitement en adéquation avec les besoins locaux.
Rappelons qu’aucun cout supplémentaire n’est à ajouter, le propriétaire du Hot Spot Tam Tam est revendeur et don perçoit systématiquement 20% des ventes mais ne dépense rien !
Goodluck Jonathan vise un nouveau mandat au Nigeria pour 2015
Trois grands évènements se sont succédés touchant le Nigeria dans un laps de temps très court:
Un des attentats les plus meurtrier de Boko Haram dans une école faisant plus de 50 morts, l’incursion de Boko Haram au Cameroun avec l’attaque de 6 localités et la confirmation de la candidature à sa propre succession du président Jonathan Goodluck
La pression est donc clairement géopolitique pour le Nigeria
En effet le pays n’est plus le seul touché, et même si cela fait depuis 10 ans que Boko Haram sème la terreur dans le nord, la pression est désormais telle que c’est la sous région entière qui pourrait basculer.
Les pays voisins accusent le gouvernement Nigérian de ne pas être capable d’éradiquer Boko Haram. Mais la secte Islamique radicale n’en est plus une, c’est une armée !
Les 800 hommes que comptait la secte en 2008 sont devenus plus de 15 000 combattants aguerris à l’ensemble des techniques de terrorisme, d’assaut et de pression politique. Selon de nombreuses source quatre principaux camps serait établi en « fixe » dans le nord avec chacun plus de 4 000 hommes.
Il faut ajouter à ces troupes des combattants de secours qui ne sont autre que des « esclaves » de différents types, familles, jeunes, filles et garçons, leurs rôles ? Porter les munitions, nourrir les combattants, gérer la logistique et servir d’esclave sexuel ou d’épouse pour que les combattants tiennent.
En effet le leader de Boko Haram Abubakar Shekau rémunère et donc « tient » ses combattants et fidèles de deux principales façons: la rémunération en dollars bien sur mais aussi en fournissant des esclaves sexuelles ou épouses converties de force à l’Islam.
Ces terroristes Islamiques sont extrêmement bien armés car parfaitement financés et approvisionnés par l’ensemble de leurs soutiens politiques et religieux. Ils tirent leurs revenus de rackets et de l’ensemble des trafics de la régions: armes, prostitution, drogues et … pétrole. Le pétrole « au noir » représente à lui seul plusieurs millions d’euros par mois et ce trafic n’est pas issu du développement de Boko Haram mais des rebelles du sud qui depuis 30 ans piratent les sites de productions.
Ce qui frappe le monde c’est l’impossibilité de réaction du Nigeria et le risque de propagation
La aussi un atout de taille pour Boko Haram, maintenant qu’ils sont parfaitement structurés, organisé financièrement et logistiquement ils développent de nouvelles et différentes stratégies politiques. Et dans ce domaine ils se murmure à Lagos que l’opposition serait gangrénée par des hommes en lien avec le réseau terroriste et bien sur corrompus de manière à faire basculer le pouvoir en leur faveur lors des prochaines élections en 2015…
Si l’armée du Nigeria est sans cesse repoussée c’est qu’elle est moins aguerrie aux combats et que l’ennemi ne fait pas de quartier, ceux qui s’y sont frottés l’on payé cher. En résumé les forces spéciales ne sont pas vraiment d’accord pour aller se faire massacrer si la politique ne suit pas. Ajoutez à cela un déséquilibre en matière d’équipement comme par exemple les équipements de vision nocturne dont dispose en masse Boko Haram et il est facile de comprendre que les militaires risquent systématiquement d’être les victimes collatérales de ce conflit.
La population du Nigeria n’en peut plus de pleurer les filles disparues depuis plusieurs mois, apparemment violés, converties à l’Islam et mariés de forces aux terroristes, ajoutez les attentats meurtriers hebdomadaires et nous en seront à plus de 1 000 victimes annuelles pour 2014… La population ne supportera plus bien longtemps l’insupportable.
Situation de plus en plus tendue pour le Cameroun
Le Cameroun tient tête mais pour combien de temps ? Aller combattre au Nord et défendre les populations Camerounaises oui, mais pas pour avoir a poursuivre Boko Haram qui se replie systématiquement au Nigeria, la ou les commandos Camerounais ne peuvent pas intervenir !
Le président Paul Biya à été clair quand il à libéré la femme du ministre et les 10 Chinois en Octobre des mains de Boko Haram: « il n’y aura aucune négociation mais les pays voisins doivent prendre en main leur avenir avec l’ensemble de la région ».
Le Tchad lui, alors que Ndjaména est a 100 kilomètres des combats, ne bronche pas. Déby reste neutre car plus proche de la France que Biya et Goodluck… Quand au Bukina Faso pas si loin c’est le peule lui-même qui a mis dehors Blaise Compaoré.
Un nouveau mandat pour Jonathan Gooduck ?
Goodluck Jonathan vise un nouveau mandat au Nigeria pour 2015
M. Goodluck va donc se représenter dans un contexte brulant, politiquement, géopolitiquement, religieusement et militairement…
La situation est non seulement complexe et danguereuse mais le Nigeria, deuxième producteur de pétrole en Afrique, pays le plus peuplé d’Afrique comptant également la plus grande ville du continent: Lagos, cristalise à lui seul le regard du monde et des investisseurs. L’Afrique locomotive de la croissance mondiale oui mais avec des changements militaires et strucutrels importants indispensables en synergie avec la gestion des crises qui ne le sont plus quand elles perdurent plus de 10 ans.
Les éléctions présidentielles auront lieu en Février 2015, une date clef pour l’Afrique de l’Ouest pendant laquelle le monde retiendra son souffle.
C’est au Caire que la décision à été prise, le Maroc ne recevra pas la Coupe d’Afrique des Nations 2015
Cette CAN2015 sera décidément celle des polémiques !
« C’est la Guinée Equatoriale qui est retenue »
C’est donc la confédération qui vient de retirer au Maroc la Coupe d’Afrique des Nations, CAN2015, l’évènement sera probablement au Nigeria ou en ANgola mais rien n’est clair sur le candidat possible.
La compétition devait avoir lieu au Maroc du 17 Janvier au 8 février 2015. Le Maroc avait demandé un report de plusieurs mois voire d’un an. Mais la confédération était contre et le sort en suspens pour les organisateurs comme les spectateurs. L’organisation est colossale et les menaces maintes fois évoqué de propagation du virus Ebola activait la flamme d’un probable divorce, c’est maintenant chose faite !
«La décision CAN2015 est dictée par des raisons de santé en raison de la grave menace du virus Ebola et le risque de sa propagation», avouait les membres du comité Marocain
Tous les regards sont maintenant braqués sur le Nigeria et l’Angola !
La Renault symbol doit devenir la meilleure vente du deuxième marché automobile d’Afrique
Les modèles changent, les noms aussi, la marque opte pour une stratégie délocalisé sur un marché porteur, l’Algérie impose sa loi industrielle, mais Renault reste Renault et la marque française s’offre une belle usine à Oran.
« La nouvelle usine Renault d’Oran emploie 350 salariés et se place stratégiquement sur l’échiquier automobile Africain, Renault voudrait talonner Toyota leader en Afrique et dans le monde ! »
Laurent Fabius est sur place et il ne démentira pas, Carlos Ghosn non plus, Renault brille de mille feux en Algérie. L’usine est la et les Algériens achètent en masse les nouveaux modèles de la marque au losange. Ce n’est pas que le pouvoir d’achat de la population s’est décuplé mais plus les modèles économiques importés comme le crédit, oui les Algériens achètent en masse mais à crédit leurs voitures. Et le taux sont… élevés !
la nouvelle Renault Symbol présenté par Laurent Fabius en Algérie
La Dacia Logan, celle qui se vend le mieux en France est rebaptisé ici « Renault Symbol », Laurent Fabius et Emmanuel Macron sont fiers de présenter ce modèle français « made in Africa ». Il aura fallu deux ans pour monter l’usine et sortir des chaines le premier modèle.
Tout le monde en France comme en Algérie mise donc sur les ventes de la fameuse « symbol ». Le marché Algérien représente une part considérable des vente et est placé en septième place dans le monde pour Renault.
Pour produire la symbol, François Hollande et la France ont du se plier aux exigences Algérienne, en effet il n’est pas possible de produire Français en Algérie et l’usine doit appartenir a plus de 50% à l’Algérie, de plus les objectifs de production sont élevés puisque 25 000 unités de la symbol doivent être produite et donc vendues par an, ce sera ensuite 75 000 en 2019 pour passer à 150 000 ensuite. Un beau défi pour un marché déjà saturé par la concurrence et qui à chuté de 20% en 2014 !
Après 27 ans de pouvoir, la rue a réussi à chasser Blaise Compaoré.
Sitôt que l’homme fort d’Ouagadougou a été contraint à la démission par les émeutiers, puis à l’exil avec toute sa famille à Yamoussoukro, un intense ballet diplomatique s’est mis en place.
Après avoir lancé un ultimatum à l’armée pour que l’institution militaire rende le pouvoir aux civils, l’Union africaine (UA) a nommé l’ancien Premier ministre togolais, Edem Kodjo, comme son envoyé spécial pour le Burkina Faso.
La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini-Zuma a déclaré que cette initiative s’inscrivait dans le cadre des efforts visant à faciliter le règlement de la crise dans ce pays, à travers notamment « la mise en place rapide d’une transition civile, démocratique et consensuelle devant déboucher sur la tenue, le plus tôt possible, d’élections libres régulières et transparentes ».
Dès le 5 novembre, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) dépêchait sur place le Ghanéen John Dramani Mahama, Président en exercice de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO en compagnie de ses homologues du Nigeria, Goodluck Jonathan et du Sénégal, Macky Sall. Le triumvirat accompagnait une délégation conjointe des Nations Unies, de l’Union Africaine et de la CEDEAO afin de poursuivre des discussions entreprises du 31 octobre au 2 novembre.
C’est, finalement, Macky Sall qui a é été désigné pour présider le groupe de contact sur le Burkina Faso.
A l’issue du sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement dans la capitale ghanéenne, il a été décidé que le chef de l’Etat sénégalais serait « appuyé par le président en exercice de la CEDEAO, à l’effet de faciliter le processus de transition entamé par les militaires qui ont pris le pouvoir, sous la houlette du lieutenant-colonel Yacouba Zida, après le départ de Compaoré ». Le Sommet d’Accra a également instruit le président de la Commission la CEDEAO de nommer un envoyé spécial »pour faciliter le processus de dialogue entre les parties prenantes« , selon un communiqué.
Coup de semonce pour l’Afrique de l’Ouest ?
Cet effort, sans précédent, vise à éviter que cette crise ne se répète sur un continent où de nombreuses échéances électorales sont attendues, en 2015 et 2016. « La bonne nouvelle c’est que les présidents à vie et autres « fils de… devraient désormais y réfléchir à deux fois avant de tripatouiller leur constitution », confie un négociateur.
Au Sénégal, la tentative avortée en 2011 d’Abdoulaye Wade de changer les textes pour lui permettre de briguer un troisième mandat et ouvrir la voie du pouvoir à son fils, Karim, avait provoqué sa chute, en 2012. Le président ivoirien, Alassane Ouattara a été le premier à voler au secours de son ami eu égard au coup de pouce décisif que ce dernier lui avait donné contre Laurent Gbagbo.
Accueilli à bras ouvert chez son voisin, le président déchu du Burkina Faso a d’ores et déjà laissé entendre, par voie de presse, qu’il n’envisageait pas d’y rester, sans toutefois préciser de nouvelle destination. Depuis sa chute brutale, qui n’est pas sans rappeler celle des Printemps arabes, la réaction des autres chefs d’Etat de la région a été mitigée. Faure Gnassingbé qui s’était entretenu le 29 octobre avec son homologue, a dit qu’il l’avait trouvé «très serein» à la veille du vote à l’Assemblée nationale, comme l’ont par ailleurs confirmé plusieurs sources diplomatiques. Mais il a vite compris que ce dernier avait perdu la main lors de la destruction de l’Assemblée nationale burkinabé par les manifestants. Or, le fils Eyadema, dont la famille est au pouvoir depuis 1967, sait qu’il est attendu au tournant si les élections présidentielles de février 2015 au Togo ne se déroulent pas en toute transparence.
A Cotonou, Thomas Yayi Boni a accéléré l’organisation des élections municipales, initialement prévues pour 2013, après des marches de l’opposition et de la société civile.
« Ni le Burundais Pierre Nkurunziza, ni le Rwandais Paul Kagame, ni le Béninois Thomas Boni Yayi, ni Joseph Kabila en République démocratique du Congo, ni encore Denis Sassou-Nguesso au Congo-Brazzaville, n’ont publiquement déclaré leurs intentions de briguer des mandats au-delà des limites constitutionnelles. Certains, comme Thomas Boni Yayi, nient même. Mais la plupart entretiennent le doute, tout en préparant le terrain par des voies détournées », analyse David Zounmenou, chercheur à l’Institute for Security Studies, en Afrique du Sud. Si Blaise Compaoré avait réussi à « faire passer l’amendement constitutionnel« , alors il est probable que les dirigeants du « Bénin, du Congo et des autres pays » lui auraient « emboîté le pas« , affirme-t-il.
Pompier pyromane
Certes, les « manipulations constitutionnelles » sont monnaie courante sur le continent : Algérie (2008), Angola (2010), Cameroun (2008), Djibouti (2010), Gabon (2003), Ouganda (2005), Tchad (2009), Togo (2002). Mais pour Philippe Hugon de l’IRIS, ce qui a changé face à des leaders devenus autistes, ce sont les rapports de force « inter » ou » transnationaux ».
Au Burkina Faso, « les instances africaines de l’Union africaine ou de la CEDEAO menacent de sanctions le pouvoir militaire s’il ne remet pas le pouvoir aux civils dans les 15 jours ». Des moyens de pression existent, également, de la part des bailleurs de fonds « vis-à-vis d’un pays où l’aide représente plus de 10% du PIB », fait-il valoir.
Solide allié de l’Occident et bastion de stabilité relative sous le règne semi-autoritaire de Blaise Compaoré, le Burkina Faso est devenu stratégique du fait de ses frontières avec le Nord Mali. Ouagadougou est le lieu névralgique du renseignement (opération Sabre, DGSE, renseignement militaire) dans le dispositif Barkhane.
Tout cela n’a pas suffi, toutefois, pour sauver le soldat Compaoré, très décrié pour avoir allumé ou alimenté des incendies et s’être posé en médiateur pour les éteindre ou les atténuer. Ses liens avec Charles Taylor au Libéria et en Sierra Leone, avec l’Unita en Angola, le contrôle du trafic d’armes et de diamant, son rôle dans la rébellion du nord de la Côte d’Ivoire, ses relations avec Khadafi en sont quelques exemples. Sans parler de l’assassinat de Thomas Sankara, en 1987, ou la disparition du journaliste Norbert Zongo que les Burkinabés ne lui ont jamais pardonné.
Tout l’art, maintenant, va consister concilier les objectifs de la Real Politik et des droits de l’homme, dans un monde de la communication où les représentations et les évènements s’accélèrent avec effets de contagion transnationale.
Christine Holzbauer journaliste, correspondante pour l’Afrique de l’ouest et du centre basée à Dakar
Scandale sur les marchés Africains ou les « mamans » en viennent à vendre du périmé…
Bienvenue au marché du pourri, des restes, des invendus, de la contrefaçon… à ciel ouvert.
Ils fleurissent en Afrique (et en Asie), ils sont à peine cachés voire tabou mais se comptent par milliers, les marchés du pourri, du périmé, business de la honte en Afrique.
Les marhés du pourri sont présents presque partout en Afrique, certaines capitales les voient se développer comme Bangui, Yaoundé, Conakry ou Dakar. Mais l’Afrique australe et l’océan Indien n’est pas épargné par ce fléau d’un nouveau genre…
Parlons de celui dont je présente les photos, celui-ci qui est à côté du marché principal de Majunga sur la côte Ouest de Madagascar à 250 kilomètres de la capitale Antananarivo. Le bâtiment à été offert par le président Français Jacques Chirac lors de son premier mandat. Ici le « marché des denrées périmés » est intégré au marché, rendant la présence de produits avariés plus diffuse que d’autres villes d’Afrique. Ce sont des stands plus pauvres, moins bien installés avec souvent aucun présentoir ou au mieux une planche de bois et parfois avec chance quelques pièces de carrelages.
J’y suis acceuilli avec le sourire par les vendeuses qui en majorité ne cachent pas leurs affaires florissantes, oui le « vieux »… se vend bien, voire très bien !
Quels produits sont vendus pourris ?
Tous… Poissons, viandes, légumes, médicaments avariés même des crabes et crevettes sont proposés. Cela dépend de la région et bien sur de la saison. Ces marchés sont des succursales des marchés « officiels » et donc « bénéficient » des restes et invendus.
Les vendeuses ne sont pas avares de conseils en cuisson: « faire bien bouillir ou griller, laver à l’eau de javel » parfois des conseils incroyables sont même indiqués comme « laisser la viande au soleil deux heures afin d’enlever les vers et microbes ».
Les morceaux de viande avariés prêt à être vendus sur le marché de Majunga
Quels prix pour le périmé ?
les prix sont en moyenne 3 fois moins chers que le marché officiel, la aussi tout dépend du niveau de putréfaction… A un certain stade les denrées périmées sont invendables et abandonnées.
Mais pas les médicaments, car eux ne pourrissent pas et seront donc recyclés à l’infini, reconditionnés et remis en vente systématiquement. Les plaquettes sont otés des boites présentants des dates, et les géllules finissent même par quitter les plaquettes pour êtres vendues en « sachets » afin d’êtres libérés de leurs encombrantes dates de péremptions…
« Consommer des denrées sur les marchés du pourri provoque entre 60 à 90% de chances supplémentaires de développer une maladie grave » Laurent Barbaut, Madagascar
La monnaie à Madagascar pose toujours aussi de nombreuses difficultés avec les prix, exemple:
la viande hachée kilo 35 000 franc Malgache
les morceaux de gras de cochon (tas) 2500 franc Malgache
le kilo de cochon avec os 40 000 franc Malgache
les petites crevettes séchées (la conserve vide ) 2500 franc Malgache
La viande présentée est en état de putréfaction et couverte de mouches
Mais ce qui surprend le plus les non-initiés c’est que deux monnaies sont « en cours » le Franc Malgache et la monnaie officielle l’Ariary, et il faut savoir jouer de la conversions systématique de cette monnaie, gare aux non habitués car ce sera à leur désavantage ! Comble de l’ironie les billets affichent les deux monnaies !
Les billets à Madagascar affichent… deux monnaies, les Ariary, la monnaie officielle et le Franc Mal
Les dangers sanitaires présents en masses
Viande hachée couverte de mouche, celle-ci à été hachée plusieurs fois et remise sur le stand trois jours de suite
Vecteurs de différentes maladies les denrées pourries présentent tout le potentiel pour vous faire tomber malade, citons ici quelques cas possible dont la terrible liste n’est hélas pas exhaustive…
les cancers digestifs, les maladies inflammatoires intestinales (maladie de Crohn par exemple), la diverticulose colique, création d’agents chimiques cancérogènes tels que les nitrosamines, la constipation violente, Salmonella et le Campylobacter, et la recrudescence de certaines affections comme le Staphylococcus Aureus et l’E. Coli…
Notons que ces maladies sont courantes chez les consommateurs de viandes mais ici démultipliées par le fait du début de pourrissement des denrées proposées ! Cela va de 60 à 90% de possibilités de développement de la maladie supplémentaire à une denrée fraiche.
La putréfaction résulte de la dégradation progressive du muscle par des bactéries et certaines levures qui s’attaquent aux protéines musculaires. Les composés issus du développement bactérien sont responsables de l’aspect et de l’odeur des viandes altérées…
La transformation de la viande saine en bombe sanitaire
Les premières manifestations de ce phénomène sont discrètes : odeur dite de relent et modification de l’aspect de la viande qui devient poisseuse. Par la suite, lorsque le phénomène s’intensifie, des modifications plus importantes se développent : odeur putride, noircissement et ramollissement des produits en superficie.
Ces phénomènes entraînent le retrait de ces produits de la consommation humaine c’est parce que toutes les protéines que la viande possède sont toutes dégradées; cela entraîne la formation des amines biogènes .
le signe de putréfaction s’installe dans les masses musculaires internes des carcasses maintenues à température élevée, l’altération des viandes en profondeur est ici liée au développement rapide des germes anaérobies putréfiant dont principalement Clostridium perfringens.
Que pensent les autorités du marché « pourri » ?
Bien sur ces marchés sont inexistants aux yeux des autorités, et ils combattent à la fois la contrefaçon et les marchés frauduleux.
Pourtant en discutant avec les vendeuses il s’avèrent que celles-ci expliquent comment elles doivent payer pour vendre une part à certaine autorités. Là aussi un double jeu de corruption et oeuillère permet de faire en sorte que le marché soit prospère et que rien ne s’ebruite… Laurent Barbaut de Madagacar pour Info Afrique
Le peuple à pris le pouvoir au Burkina, puis c'est l'armée qui passe à l'action...
Quelle leçons tirer des évènements de la semaine dernière au Burkina ?
Déjà comprendre ce qui s’est passé et espérer que le pays vivra dans les meilleurs conditions possible la « transition » prônée par les nouveaux hommes forts du pays: les militaires.
On en sait plus sur ce qui s’est réellement passé au Burkina, pourquoi et comment le pays à basculé entre le 25 et le 30 Octobre 2014 !
27 années de pouvoir pour le président Blaise Compaoré et une idée fixe, se représenter lors des prochaines élections.
Pour ce faire il lui fallait changer la constitution et particulièrement l’article 37… C’est ce qui mit le feu aux poudres… Nous ne nous étendrons pas sur la suite: manifestations géantes dues aux raz le bol de la population, émeutes, prise de parti de l’armée pour le peuple et l’affaire est jouée !
La lettre de Hollande à Compaoré, et l’appui de la France pour sa fuite en Côte d’Ivoire en jet privé !
France… Afrique, nous ne savons pas si les choses changent vraiment mais ce qui est sur c’est que François Hollande avoue aujourd’hui que c’est bien la France qui s’est chargé d’évacuer Blaise Compaoré…
« Pour permettre la transition » au Burkina, la France a « fait en sorte que le président Compaoré puisse être évacué vers la Côte d’Ivoire » et « nous avons veillé à ce qu’il soit évacué en mettant à disposition tous les moyens qui pouvaient être utiles »François Hollande le 4 Novembre 2014 dépêche AFP
Ce qui surprend aussi c’est la lettre adressée au président Blaise Compaoré la semaine passée et signée de François Hollande, un vrai avertissement avec proposition de « reconversion » !
La lettre de François Hollande à Blaise Compaoré
Autre surprise, le colonel Yacouba Isaac Zida qui reprend la main sur le général Kouamé Lougué
Le peuple renverse donc le président Blaise Compaoré qui en un temps record est mis à l’abri en Côte d’Ivoire, et c’est le général Kouamé Lougué qui est proposé et par le peuple et par les différents responsables militaires.
C’est pourtant par un coup de « passe passe » surprenant et savamment orchestré que le colonel Zida va reprendre la main. De l’aveu même de Kouamé il fallait mieux sortir la tête haute que les pieds devants…
« J’ai dû quitter la salle sans que personne ne sache parce que mon garde-de-corps m’a prévenu que si j’y restais, je n’allais pas en sortir. »
Il nie avoir fui ses responsabilité, martelant que la voix du peuple est la voix de Dieu et qu’il a l’obligation de répondre s’il est sollicité.
« J’étais obligé de quitter parce que mon garde du corps m’a prévenu que si je ne quittais pas la salle, c’est mon cadavre qu’on viendrait prendre. » explique le général Kouamé Lougué «Vous saurez tout, un jour, »…
A l’heure de l’internet Web 2.0, c’est à dire le web de l’expression et des réseaux sociaux les présidents comme les administrations Africaines sont à la traine et ne tirent pas les leçons des printemps arabes…
chez Info Afrique nous avons reçu des centaines de post via les réseaux sociaux et par email avec photos, textes, et parfois même vidéos. Le partage comme le « like » fut décisif dans la communication virale des évènements.
C’est en effet sur Facebook et Twitter que les informations, qu’elles soient des rumeurs ou non, se sont transmises très vite: manifestations géantes, les généraux en vues, les photos des sites stratégiques en feu, la fuite de Blaise Compaoré vers la Côte d’Ivoire à Yamoussoukro… Et souvent, et la aussi à la différence des printemps arabes, les informations sont fiables et confirmés le jour qui suit.
C’est la une des grande différence entre les printemps arabes et la révolution au Burkina
Les Twitteurs et Followers se sont rendus compte à quel point il est indispensable non pas de faire simplement le « Buzz » mais de vraiment diffuser de l’information structurée, fiable et avec un minimum de sources.
La est la révolution du web 2.0 ou… 3.0 c’est le témoignage diffusé et repris avec une source identifiable et qui répondra vraiment à un complément d’information sur un évènement grave.
Il faut aussi connaitre les difficultés de connexions et d’infrastructures de ces pays pour en mesurer la difficulté de diffusion, sans compter qu’internet et les réseaux mobiles furent coupé plus de 6 heures jeudi 30 Octobre !
Les photos reprises par les plus grands médias du monde sont celles du peuple
Autre véritable révolution, même si c’était aussi le cas avec les trois photos des sélékas en Centrafrique lors de la chute de Bozizé, c’est la diffusion massive de photos provenant non pas d’agence de presse mais des Burkinabés présents dans les manifestations et sur les réseaux sociaux.
Le peuple à pris le pouvoir au Burkina, puis c’est l’armée qui passe à l’action…
C’est en effet une série de cinq photos prises par des particuliers qui ont fait le tour du monde. celle-ci présentent à la fois le parlement et l’assemblée nationale en feu, des portraits de manifestants et la foule.
Elles sont particulièrement démonstratives et de bonne qualité, la aussi un cap décisif à été franchi.
Les présidents Africains ne sont pas du tout au fait du web 2.0
Souvent moqués mais peut plébiscités les présidents d’Afrique sont rarement présents de manière optimale sur les réseaux sociaux. C’est le moins que l’on puisse dire, et il est même fréquent de voir des post ratés voir catastrophiques posté par les community manager de l’équipe de communication présidentielle. Le pouvoir de réponse officiel est complètement sous estimé alors qu’il est une arme de communication. C’est non seulement dommageable et dangereux, mais j’estime que cela épargnerait même des morts. Il en va donc non pas d’un monde virtuel mais bien de la réalité des citoyens…
« Cette scission entre l’état et le peuple sur le web est pourtant souvent mise en cause… »
Une diffusion plus large et un effet viral aux pays voisins ?
La aussi le passé nous montre que l’effet viral des réseaux sociaux a ses limites en matière de communication populaire. Mais l’innovation dont font parts les bloggeurs et la rapidité de propagation pourrait bien changer les choses et il va être passionnant de voir comment les bloggeurs de l’opposition des pays limitrophes vont réagir…
Du 4 au 6 août dernier, près d’une cinquantaine de chefs d’État Africains ont été conviés par Barack Obama à un sommet États-Unis – Afrique.
Outre les questions de partenariats économiques et l’inquiétude autour du virus Ebola, la problématique de la sécurité dans le Sahel était aussi une préoccupation du sommet, notamment en raison des récentes exactions commises par le groupe terroriste Boko Haram au Nigéria. Or, la question du terrorisme en Afrique de l’ouest soulève une autre question non moins délicate : celle de la contrefaçon. Le marché des produits contrefaits est en effet une source de financement croissante pour les groupes criminels organisés, notamment les groupes terroristes.
Aujourd’hui, la contrefaçon représente plus de 2 000 milliards de dollars en termes de chiffre d’affaire dans le monde : c’est plus que les business de la drogue et de la prostitution réunis.
Le fait est que, depuis le début des années 1980, le marché des produits contrefaits ne cesse de croître, tirant profit de la révolution des transports et de la mondialisation des échanges. Les produits contrefaits font désormais l’objet d’un véritable marché, et les contrefacteurs s’organisent en réseaux internationaux très sophistiqués (intermédiaires multiples, sociétés-écrans, etc.)
Le faux « Colgate » un best seller Africain…
Il est urgent d’organiser le combat contre la contrefaçon en Afrique, car ce marché de l’ombre devance souvent la production des marchés officiels (dans les filières copiées) et possède de multiples ramifications : non seulement il est susceptible de financer l’activité des groupes criminels, notamment terroristes, mais il gangrène sévèrement le développement des firmes installées en Afrique, notamment en Côte d’Ivoire.
Le marché des produits contrefaits est un « cancer sociétal’’ pour l’Afrique, comme le dit Jean-Michel Lavoizard (DG d’Aris-Intelligence.) Il entrave en effet sérieusement la liberté économique, et donc le développement des sociétés.
Pour cause, en tant qu’il n’est soumis à aucune réglementation et aucune taxation, ce marché est une source évidente de concurrence déloyale pour les entreprises.
Il viole également leur droit de propriété intellectuelle, faisant fi des brevets industriels. Il affaiblit donc l’activité des entreprises légales et obstrue la création d’emplois : en Côte d’Ivoire, on estime que ce sont chaque année 8 500 emplois, rien que dans le secteur du pagne, qui ne sont pas créés à cause de la contrefaçon, et que cette dernière coûte 30 milliards de FCFA/an au pays (l’équivalent de 50 millions d’euros.)
L’existence des entreprises installées en Côte d’Ivoire s’en retrouve menacée.
En corollaire, la contrefaçon représente un manque à gagner net pour les États africains : les produits contrefaits étant en majorité écoulés dans le commerce informel, ils ne sont pas taxés et réduisent donc l’assiette fiscale.
Par ailleurs, le marché de la contrefaçon est également destructeur en cela qu’il fait encourir des risques certains pour la santé des consommateurs.
En effet, les produits contrefaits ne respectent aucune norme de sécurité. Selon le PDG d’Uniwax, Jean-Louis Menudier, les médicaments contrefaits tuent ainsi 700 000 personnes chaque année dans le monde (tandis qu’ils rapportent 55 milliards d’euros aux gens qui les produisent…) Or, en Côte d’Ivoire, on estime que 30% des médicaments sont contrefaits. Mais au-delà des médicaments, ce sont bel et bien tous les produits contrefaits qui sont nocifs : dentifrice acide qui brûle la peau, jouets inflammables, rhum frelaté, toxicité des produits cosmétiques nigérians, encre corrosive des pagnes chinois, fausses poches de sang … Les dégâts sanitaires causés par la contrefaçon sont multiples et régulièrement mortels.
Endiguer la contrefaçon est donc, plus que jamais, une nécessité. Or, il semble que les États africains n’aient pas encore pris la mesure du phénomène. En Côte d’Ivoire, par exemple, le service des douanes dédié à repérer les marchandises contrefaites ne dispose pour l’instant que d’un seul véhicule 4×4 pour couvrir tout le territoire national. L’insuffisance des moyens de lutte contre la contrefaçon est flagrante. En cause : le gouvernement ivoirien a préféré mieux doter les services des douanes chargés de la fiscalité, car il estime que ces derniers sont plus à même de lui fournir une rentrée fiscale. Mais l’État ne doit pas se leurrer : la contrefaçon représente un manque à gagner certain pour ses caisses, et il gagnerait à mieux l’endiguer.
La faiblesse de volonté politique oblige les entreprises, alors que cela n’est pas leur tâche première, à lutter elles-mêmes contre les contrefacteurs afin de s’en protéger: Unilever a ainsi créé, de sa propre initiative et en son propre sein, une commission de lutte contre la contrefaçon en 2006.
Des initiatives de coopération entre entreprises pour lutter contre ce fléau ont également vu le jour : une coalition anti-contrefaçon, piraterie et fraude a ainsi été créée en 2013 sous l’impulsion du think tank ivoirien AudaceInstitutAfrique. Enfin, les sociétés étrangères qui souhaitent s’implanter en Afrique ont de plus en plus recours aux entreprises d’intelligence économique pour estimer l’ampleur de la contrefaçon dans tel ou tel pays. Mais ces initiatives privées doivent être assidument accompagnées par le déploiement des structures étatiques, car c’est bien à l’État qu’échoie le devoir de faire respecter les droits de propriété.
L’État ivoirien semble s’être réveillé en novembre 2013, en créant un nouveau cadre juridique régissant la propriété intellectuelle qui met en place un Comité National de Lutte contre la Contrefaçon. Mais d’une part ce comité semble encore loin d’être opérationnel, d’autre part l’État ferait mieux de commencer par mieux équiper ses agents de la douane chargés de la lutte contre la contrefaçon.Notons que la corruption et le système judiciaire défaillant sont des freins à la lutte. D’autant que des hauts dirigeants sont souvent impliqués dans les trafics.
‘’ Les Hommes marchent presque toujours dans les voies frayées par d’autres, et procèdent dans leurs actes par imitation.’’ Ainsi Machiavel déplorait dès 1513 dans Le Prince l’appauvrissement intellectuel et stratégique engendré par l’imitation.
A l’heure actuelle, cette même problématique perdure sous la forme de la contrefaçon. Et l’arrivée prochaine des nouvelles imprimantes 3D sur le continent Africain risque de considérablement aggraver la situation.
C’est pourquoi il est nécessaire que les gouvernements africains mettent en place une lutte régionale et œuvrent sérieusement à une amélioration de l’environnement des affaires, ce qui évitera la fuite des entrepreneurs africains vers des réseaux illicites.
Mais cela paraît bien difficile à court terme et, dans l’immédiat, les entreprises d’intelligence stratégique spécialistes de l’investigation sont les seules solutions efficaces offertes.
Mise à jour: Démission du président Blaise Compaoré et fuite en Côte d’Ivoire et prise de pouvoir du lieutenant-colonel Zida …
Blaise Compaoré était au pouvoir depuis 1987 depuis le coup d’état qui lui a donné accès à la fonction suprême. mais la révision de l’article 37 de la constitution prévue le Jeudi 30 Octobre au parlement lui a été fatal. Le peuple n’en voulait pas et l’a clairement fait savoir. Trop c’est trop
« Le président François Hollande avait incité Blaise Compaoré dans une lettre à quitter le pouvoir lui assurant de nouvelles activités et évitant ainsi des risques de troubles » Thierry Barbaut expert Afrique
La lettre de François Hollande à Blaise Compaoré
Le président Blaise Compaoré n’a donc pas tenu compte des nombreuses manifestations commencés le Vendredi 27 Octobre. C’est ce qui a mis le feu aux poudres…
La situation a dégénérée le Jeudi 30 Octobre des milliers de Burkinabés se levant en une manifestation géante et incontrôlable, scandant des mots clefs pour le Burkina: « Thomas Sankara, Blaise quitte le pouvoir, assassin… »
L’assemblée nationale à été prise d’assaut, pillée et brulée en partie, ainsi que de nombreux bâtiments officiels comme le commissariat central, la maison du maire, la télévision nationale Burkinabé et d’autres bâtiments administratifs ou même parfois privés… Il y aurait une centaines de blessés graves et 12 morts…
Blaise Compaoré a retiré sa loi, dans tous les cas l’ensemble des députés étaient déjà avec le peuple craignant la vindicte populaire, mais c’était trop tard, les communications téléphonique furent coupées, ainsi que l’internet et l’ensemble des télécoms et l’aéroport international de Ouagadougou fermé.
Le frère de Blaise Compaoré aurait tenté de fuir hier matin et est en état d’arrestation…
Point clef de cette journée d’hier, l’armée et la police a refusé de combattre la population, stratégie de pouvoir ou désir de ne pas commettre un bain de sang ? Nous le sauront bientôt…
Dans tous les cas c’est le général à la retraite Kouamé Lougoué qui était l’homme fort de la situation et c’est lui qui tente de prendre la main en proposant au président Compaoré, retranché dans son palais, de céder sa place pour une année de transition avant de nouvelles élections présidentielles. C’est le général Honoré Traoré qui à annoncé dans une allocution télévisé que la situation est aux mains des forces militaire et que la négociation avec le président était en cours.
C’est finalement le lieutenant-colonel Zida qui prendra le pouvoir !
L’avenir du Burkina est aux mains de la garde rapprochée de Compaoré et des forces spéciales Burkinabés contre l’armée, la police et90% de la population du Burkina.
L’Afrique retient son souffle, restez connecté pour des informations précises de nos correspondants
A Ouagadougou le parlement et l’assemblée nationale sont attaqués par les manifestants…
Le président du Burkina Blaise Compaoré souhaite ratifier un changement de constitution afin de pouvoir briguer un nouveau mandat aux prochaines élections présidentielles.
C’est ce qui à mis le feu aux poudres depuis une semaine. mais la& situation semble dégénérer puisque le parlement à été pris d’assaut par les manifestant le jeudi 30 Octobre.
Mise à jour: François Compaoré, le frère du président Blaise Compaoré a été arrêté à l’aéroport ce matin…
Le général Kouamé Lougué est en discussion à quelques centaines de mètres du palais présidentiels avec des membres de la garde du président Blaise Compaoré qui serait retranché dans le palais. Le général Kouamé Lougué se dit prêt à prendre le pouvoir si le peuple le souhaite. Des sources confirment que le peuple se rallie massivement au général Kouamé.
Les forces de l’ordre tirent sur les manifestant, il y a déjà des morts et des dizaines de blessés sont déjà acheminés vers les différents hôpitaux. Notre correspondant Info Afrique nous affirme qu’il règne un vrai chaos dans la capitale Ouagadougou.
La ville de Bobo Dioulasso est également touchée, avec un gros incendie à la mairie et chez le maire, en plus de grandes manifestations.
La télévision nationale et le commissariat central serait également pris d’assaut et partiellement détruits…
D’intenses combats mêlant garde présidentielle, militaires et manifestants sont en cours devant le palais présidentiel.
Les manifestants sont furieux et l’armée aurait reçue des consignes d’intervention musclée. De nombreux blessés sont déjà pris en compte par les hôpitaux.
L’assemblée nationale aussi prises pour cible. C’est justement dans l’assemblée que la constitution devait être modifiée ce jour, l’article 37 modifié permettrait de réviser la constitution et donc au président Blaise Compaoré de se représenter aux élections présidentielles…
MISE A JOUR: Le gouvernement ajourne le changement de l’article 37 afin de calmer les esprits et de gérer les troubles importants qui sèment la panique à Ouagadougou et dans plusieurs villes du Burkina.
Le président Blaise Compaoré est aux commandes du pays depuis son coup d’état de 1987
Le président Michael Sata, surnommé "King Cobra" est mort à Londres
Le président Michael Sata surnommé « King Cobra » s’est éteint à Londres à l’âge de 77 ans ce Mercredi
Comme dans de nombreux pays ou les président tiennent le pouvoir secrètement et sans communication officielle, le président de Zambie Michael Sata surnommé « Kin Cobra » ne donnait plus signe de vie depuis fort longtemps. Cette absence de communication alimentait régulièrement les discussions de la population et alimentait la presse nationale et même parfois Africaine su le continent.
« Pour la première fois dans l’histoire de l’Afrique c’est un blanc, Guy Scott qui devient président d’un pays » – Thierry Barbaut
Le président Michael Sata, surnommé « King Cobra » est mort à Londres
Le président Michael Sata était hospitalisé à Londres depuis longtemps, il a succombé à sa longue maladie.
Mais ce qui est pour le moins surprenant c’est l’annonce du nouveau président par intérim: Guy Scott, une première mondiale car ce sera donc un blanc qui sera président de la Zambie et ce démocratiquement !
Une des dernière fois ou le président était apparu date de Septembre. Son état de santé provoquait des inquiétudes grandissantes sur la population s’inquiétant de la désorganisation du pouvoir et donc de l’état de la gouvernance en cas de succession ou d’élections…
Le secret va même jusqu’à son décès puisque l’hôpital King Edward VII ou il était hospitalisé à Londres a reçu la consigne de ne pas commenter ou même d’affirmer son décès… La maladie dont souffrait Michael Sata reste donc un secret.
Guy Scott est le nouveau président de Zambie
Lors de ses dernières apparitions publiques le président Michael Sata allait jusqu’à plaisante sur son état de santé, se moquant des déclarations des journalistes et de la population qui manifestait son inquiétude.
Le « prophète » Nigérian TB Joshua avait récemment affirmé publiquement que deux pays aurait des problème politiques majeurs suite au manque de préparation de transition gouvernementale due à de graves maladies, il avait cité la Zambie et… l’Afrique du sud !
Internet qui fonctionne, une publicité qui décrit bien la mauvaises qualité du réseau dans beaucoup de pays en Afrique
Internet se démocratise en Afrique, oui mais…
De retour du Cameroun pour de multiples rencontres avec des acteurs du secteur je suis stupéfait des contrastes qu’offre le continent et surtout le Cameroun en matière d’infrastructures et de connectivité.
Dans les capitales c’est à peut près correct, certains cybers ou hôtels proposent une connexion de qualité. Pour la population locale des abonnements sont disponibles soit par mobile soit par accès fibre ou satellite mais ces accès sont chers et la qualité peut être aléatoire.
Internet hors des capitales en Afrique centrale
Internet OUI, mais « qui fonctionne », se sont les opérateurs qui le disent ! – Thierry Barbaut
Le niveau d’accès a internet au Cameroun par exemple hors de la capitale Yaoundé et de la capitale économique Douala est équivalent en terme d’échelle de 10 à.. 1 C’est simple Internet hors des deux principales villes est quasiment inexistant.
Que ce soit à Ebolowa, Mbalmayo, Kribi, Garoua, Baffousam ou Kribi, vous ne disposerez que d’une connexion aléatoire mais fonctionnelle, elle vous permettra de lire des emails en Webmail, de surfer (lentement) sur Facebook mais en aucun cas d’utiliser du streaming du Cloud ou de monter des dossier online.
Les infrastructures mises en causes en Afrique
Ce sont systématiquement les infrastructures qui sont mises en causes sur les piètres qualités de débit en Afrique centrale. Les travaux sur les routes coupent régulièrement (journalièrement) les accès internet. Les accès fibre optique ne sont en place que dans peut de villes et ce sont uniquement les administrations qui en bénéficient. Les conditions climatiques rendent aussi les coupures régulières comme dans la partie ouest ou les pluies diluviennes coupent routes et câbles… Mais ces soucis sont connus et non pris en compte d’une année sur l’autre et la population comme les professionnels s’impatientent…
Ne pas être connecté en 2014 ?
Comment s’ouvrir au monde sans connexion ? Des milliards d’emails sont échangés chaque jours dans le monde, et ceux qui ne reçoivent pas ou ne répondent pas n’on pas la réactivité nécessaire afin d’être compétitifs et dynamiques. C’est un frein colossal pour un pays sa population mais aussi les entreprises les administrations qui peines à échanger et a mutualiser les données et les compétences de chacun. Il m’est arrivé de constater par exemple qu’une personne doivent prendre une matinée pour aller en bus dans la capitale afin de recevoir ses emails et ainsi y répondre… Comment avoir Internet quand on ne dispose même pas de l’électricité !
Il faut se rendre dans les hôtels de Douala pour se connecter… Thierry Barbaut
Un fossé entre des pays si proches
Alors comment expliquer qu’au Rwanda internet fonctionne parfaitement dans toutes les villes, que le Wifi soit souvent gratuit et de qualité, que l’administration permettent de se connecter pour un visa, une formalité ou une demande de création d’entreprise, voir notre dossier sur le RDB Rwanda Developpment Board) et que chez son voisin le Burundi, pays similaire en tout point rien ne fonctionne ?
Un espoir pour certaines régions ?
Il semble que les grands des télécoms se penchent sur la question: Orange, MTN, Airtel mais aussi Google, Facebook avec Internet.org en Guinée, bref de nombreuses initiatives avancent mais rien aujourd’hui ne permet vraiment d’utiliser internet de façon simple avec un cout maitrisé alliant débit et régularité. Imaginons tout de même le potentiel de développement que serait les 5 00 millions d’utilisateurs potentiels en Afrique et l’économie qui en découle. Un pouvoir colossal pour l’Afrique et sa population. Notons également que d’excellentes initiatives émergent comme celle de Afrique Télécom, solution sur laquelle je reviendrais dans un prochain article.
42, un chiffre désormais connu sous le signe de l’école informatique de codeurs à Paris: Born to Code.
Et si l’école se développait en Afrique ?
L’école 42 pilotée par Nicolas Sadirac, créateur de l’Epitech, a pour vocation d’apprendre à coder aux jeunes et de proposer un système éducatif proche des réalités du développement des nouvelles technologies.
En effet une partie du monde est en crise, et particulièrement les pays riches et développés, et une autre est en effervescence: ce sont les BRICS, et dans ceux-ci le continent Africain pourrait avec ses deux milliards d’habitants en 2050 être la locomotive de la croissance mondiale.
Si 42 se développait en Afrique ?
Avec une école du type « 42 » l’Afrique pourrait mettre en exergue deux atouts. Tout d’abord l’incroyable ingéniosité et esprit d’entrepreneurs qui règne dans une majeure partie des 54 pays du continent. On y voit aujourd’hui des applications mobiles et Smartphones incroyablement ingénieuses. J’en présenterais trois:
Les abonnements sur mobile aux cours des matières premières permettant aux agriculteurs de connaitre le coût réel de leurs productions à la capitale. Ils peuvent enfin vendre leur marchandises en cohésion avec le marché.
Les applications éducatives permettant de dématérialiser les ouvrages scolaires afin de les rendre plus intuitifs, ludiques et disponibles partout. La aussi l’Afrique n’est pas en retard avec l’arrivée des tablettes, des tableaux numériques et des nouveaux outils éducatifs, mais pas partout, pas en « brousse » et inégalement selon les pays.
Le deuxième atout colossal est que ces « codeurs Africains » combleraient le plus grand manque de l’Afrique d’aujourd’hui. La cohésion entre les outils, services, entreprises, administrations, états et personnes et la culture Africaine… Explication:
Que ce soit dans n’importe lesquels des secteurs ci-dessus il y a une systématique inadéquation entre les cultures, les modes de consommations et les outils et solutions proposés. Apprendre aux Africains à « coder Africain » permettrait de produire des solutions, des systèmes et des applications adaptés aux utilisateurs et non à des Américains ou des Chinois. La aussi à titre d’exemple, utilisez un système de guidage automobile avec un Smartphone en Afrique ! Ou Facebook quand vous n’avez qu’un mobile et non un Smartphone (option possible désormais) et vous comprendrez qu’il faut coder « local » pour utiliser « local !
Un mode différent et innovant d’éducation pour un continent ou l’éducation est le premier enjeu de développement !
L’Afrique est en croissance totale avec +4.6% de moyenne sur les 54 pays et dont certains affichent plus de 16% de croissance annuelle. Un record mondial. Une démographie colossale avec par exemple le Nigéria qui compte 180 millions d’habitants et qui en comptera 350 millions en 2050, il sera selon les estimations d’experts le troisième pays le plus peuplé au monde. Le potentiel immense de cohésion et de coopération avec la France et le monde, la Francophonie mais aussi le fait qu’il n’y a pas de décalage horaire avec la France à fait qu’aujourd’hui l’Afrique est plus sollicitée que l’Asie.
« Born To Code, l’école 42 permettrait aux Africains par le biais de l’éducation numérique de faire des nouvelles technologies et de l’éducation un développement Made in Africa »Thierry Barbaut, expert Afrique et Nouvelles Technologies
Et les nouvelles technologies
Le secteur des nouvelles technologies et le deuxième secteur le plus porteur au monde en terme de croissance et l’Afrique serait avec l’Asie le deuxième continent le plus puissant dans ce domaine ( lire mon dossier « Afrique et Nouvelles technologies, Enjeux & Perspectives » ). La aussi à titre d’exemple, j’ai vu de nombreuses entreprises développer des plateformes off-shore en Afrique afin de réduire les couts et aujourd’hui ce sont ces plateformes qui lèvent du business en local et font 80% du CA du groupe basé en Europe ou aux USA…
Un marché donc en pleine croissance et pas seulement à l’Ile Maurice, mais aussi au Gabon, en Angola, au Sénégal, au Congo, au Togo… Avec des indices d’investissements toujours au vert, Alcatel et Siemens installent un Cloud Center en ce moment au Burkina. Une sillicon vallée voit le jour au Kenya, le Rwanda se projette en Singapour de l’Afrique… La aussi de retour de Kigali j’ai constaté cet incroyable essor.
Souhaitons donc que l’école 42 s’installe en Afrique, car elle correspondra non seulement à une véritable attente mais permettra aux millions d’Africains de s’ouvrir au monde par leur incroyable ingéniosité et savoir-faire. L’aube d’un Savoir Faire « Made in Africa ».
42 est une école française d’informatique privée créée et financée par Xavier Niel (fondateur d’Iliad-Free) avec plusieurs associés, dont Nicolas Sadirac (ancien directeur général d’Epitech), Kwame Yamgnane et Florian Bucher (anciens cadres d’Epitech).
Annoncée le 26 mars 2013, l’école réalisée par l’agence In&Edit Architecture a ouvert ses portes le 15 juillet 2013 pour la dernière phase des sélections. Elle a accueilli les étudiants retenus pour la première rentrée en novembre 2013.
La formation dispensée se veut inspirée des changements apportés par Internet avec une pédagogie qualifiée de « peer-to-peer ». Elle ne délivrera pas de diplôme, mais mise sur des compétences poussées en programmation et la capacité à innover, à voir et penser différemment. Le nom de l’école est une référence au roman Le Guide du voyageur galactique de Douglas Adams : 42 est la réponse à la grande question de la vie, de l’univers et de tout le reste.
Solidarité Technologique qui développe au Cameroun une activité pionnière de recyclage et de revalorisation des DEEE, ou Déchets d’Equipement Electriques et Electroniques »
Maintes fois évoqué, non seulement en Afrique mais aussi partout dans le monde, le tri des déchets électroniques est un défi majeur d’environnement et de santé publique au vu du développement des nouvelles technologies et particulièrement en Afrique ou de nombreux marchés restent informels.
Je suis donc au Cameroun, ou je termine ma tournée 2014 et le dossier « Afrique centrale » avec un focus particulier sur les nouvelles technologies, leurs enjeux et perspectives.
C’est à Yaoundé, après un périple à l’est du pays, que j’ai pu rencontrer Boris de Fautereau, représentant de l’ONG Solidarité Technologique qui développe au Cameroun une activité pionnière de recyclage et de revalorisation des DEEE, ou Déchets d’Equipement Electriques et Electroniques.
De la réinsertion par la formation, à la collecte au traitement et à la revalorisation et enfin vers la commercialisation des déchets électronique, c’est un véritable cercle vertueux qui est mis en place.
De 8 tonnes recyclées en 2013, c’est 16 tonnes qui devraient être traitées en 2014.
La réinsertion des jeunes par la formation informatique
Comme l’explique Boris de Fautereau, « Solidarité Technologique s’est implantée en 2003 à Yaoundé pour favoriser l’insertion des jeunes démunis avec des formations professionnelles de qualité à très bas coût en maintenance informatique et secrétariat bureautique. »
Avec le temps et les soutiens financiers, elle a pu acquérir un terrain et y construire un centre moderne et bien équipé qui accueille 50 étudiants par an. Ceux-ci suivent des cursus de 8 mois dont 2 mois de stage en entreprise, acquérant une maîtrise hardware et software de l’informatique.
Ces jeunes adultes défavorisés se retrouvent ainsi à la pointe d’un secteur porteur d’avenir pour l’Afrique toute entière, les TIC.
En effet, l’Afrique est en train de muter en eldorado mondial des nouvelles technologies, avec des thématiques comme le mobile banking, le cloud computing, le Big Data et bien sûr les applications mobiles, aussi bien pour des domaines high tech que pour l’agriculture, l’urbanisme, l’éduction et la santé. Cela, les apprenants comme les formateurs de Solidarité Technologique D3E l’ont bien compris.
Au niveau des cours, les principaux systèmes d’exploitation sont abordés et les suites logicielles sont appréhendées jusqu’à en maîtriser toutes les subtilités. Le monde professionnel d’aujourd’hui, et pas seulement en Afrique, sait combien il est primordial d’être familier avec l’outil informatique pour prétendre accéder à l’emploi, et ce dans tous les secteurs d’activité.
La naissance et le développement du centre de tri des déchets électroniques
Boris de Fautereau présente à Thierry Barbaut le centre de tri de déchets
Voyant le potentiel de la petite activité de maintenance et revalorisation de matériel informatique menée par ses élèves, Solidarité Technologique s’est alliée à la Guilde Européenne du Raid pour lancer un centre de traitement écologique des DEEE à Yaoundé.
Cette initiative unique en Afrique Centrale a été financée grâce à la coopération bilatérale française ainsi qu’à l’entreprise SPB, qui continue aujourd’hui d’accorder son soutien à ce projet.
En place depuis 2011, le centre de recyclage est implanté à côté du centre de formation et travaille en synergie avec ce dernier. En effet, le bénéfice dégagé par le recyclage finance les formations, alors que la formation produit une main d’œuvre qualifiée pour le recyclage.
Cette activité s’inscrit également dans l’évolution du contexte légal camerounais. En effet, le Cameroun a instauré dès 2012 l’obligation légale de confier ses DEEE à des structures agréées.
C’est ainsi que le Centre de Recyclage et de Revalorisation des DEEE (CRD3E) de Solidarité Technologique est devenu en 2013 la première structure agréée pour traiter ce type de déchets.
« C’est un véritable écosystème vertueux que nous avons mis en place. Nous tentons de créer un nouveau modèle afin que le traitement des déchets électroniques ne soit plus un fléau mais un vecteur de développement économique, social et environnemental pour l’Afrique » déclare Yves Awono, Directeur Cameroun de Solidarité Technologique
Séduites, de nombreuses entreprises, institutions et administrations du pays font déjà confiance au CRD3E pour leurs déchets électroniques.
Les ordinateurs sont testés et démontés minutieusement
En effet, de la prise de contact pour la collecte jusqu’à la seconde vie, tout est pris en charge. Le CRD3E prend contact avec les organisations afin de leur proposer ses prestations pour le traitement de leurs DEEE, puis il se charge de tout. Les déchets sont acheminés, triés, puis l’expertise se met en place : séparation du fonctionnel, test, remise en état, ou démontage minutieux.
Les déchets traités sont principalement informatiques: ordinateurs portables et fixes, écrans, serveurs, scanners, imprimantes, copieurs, onduleurs. De nombreuses perspectives d’extension sont envisagées telles que les téléviseurs, les téléphones mobiles et tablettes, les équipements électroménagers, les consoles de jeux…
Nous avons pu constater le travail d’orfèvre qui s’opère sur les ordinateurs : mémoires vives (RAM) ventilateurs, cartes mères, tout est testé, connecté et remis en service si c’est possible. Un banc de test permet de contrôler, là aussi avec une extrême minutie, si les postes de travails vont pouvoir avoir une seconde vie.
C’est là qu’intervient justement un autre atout du centre, la valorisation et mise en service d’un matériel de seconde main.
Ce matériel n’est pas un vieux clavier sale comme il est possible d’en voir dans les nombreux cybers des capitales ou villes Africaines, d’ordinateurs ou de portables ronronnant dans un bruit infernal avec des systèmes à bout de course.
Il s’agit ici de postes entièrement conditionnés, nettoyés avec es produits adéquats puis passé en soufflerie. Les postes de travails semblent neufs, ils sont exposés dans un showroom et vendus avec une garantie pouvant aller jusqu’à 6 mois.
Succès de la remise sur le marché et véritable business ?
Véritablement séduit par l’ensemble des prestations possibles et leurs synergies je demande à voir le stock de matériel à vendre, et celui-ci est… En rupture de stock ! En effet même si comme l’explique Boris de Fautereau le marché de l’occasion est extrêmement concurrentiel, le CRD3E s’y place subtilement avec des prix compétitifs et un niveau de qualité très élevé. C’est ainsi que le matériel s’écoule très rapidement.
Une grande disparité réside dans les postes à recycler qui sont confié par les entreprises. En effet certaines souhaitent « renouveler » un parc de machines vieillissantes mais fonctionnelles, et d’autres fournissent des machines hors d’usages.
Un réseau de revendeurs
Pour vendre ses produits revalorisés, Solidarité Technologique souffre cependant de son emplacement excentré. Plusieurs solutions ont été mises au point dont notamment un système de partenariat avec les anciens étudiants du Centre de Formation.
En effet, Solidarité Technologique appuient ceux de ses apprenants qui veulent lancer leur propre activité (cybers, secrétariats, etc.) en leur fournissant du matériel à prix cassés. Une fois installés, ceux-ci travaillent en partenariat avec le Centre de Recyclage : ils exposent des produits revalorisés et touchent une commission sur les ventes.
Les déchets électroniques et au-delà : développement durable, écologie, entreprenariat…
l’ONG Solidarité Technologique qui développe au Cameroun une activité pionnière de recyclage et de revalorisation des DEEE, ou Déchets d’Equipement Electriques et Electroniques »
Il faut évidemment mettre en avant la démarche écologique qui est réalisée par le centre D3E. Non seulement la pollution de ces déchets est réduite au minimum grâce au centre mais c’est aussi une alternative au recyclage informel ou « sauvage » bien connu pour ses conditions sanitaires dramatiques. Nous avons tous à l’esprit les terribles reportages sur le travail des enfants au Ghana, à Madagascar ou en Inde dans ce marché opaque q ui génère des sommes inavouables.
Solidarité Technologique ne se pose pourtant pas en adversaire de ce secteur mais adopte plutôt une attitude de collaboration, avec notamment des missions de coaching visant à améliorer les conditions de travail des maintenanciers informels de Yaoundé.
« Nous sommes loin aujourd’hui de pouvoir traiter les mêmes quantités de déchets que le secteur informel. De plus, il constitue une alternative pour les particuliers qui ne peuvent pas nous rejoindre », explique Boris de Fautereau.
C’est donc une démarche responsable et écologique qui est menée, mais pas seulement. La mise en service de matériels réduit la fracture numérique en permettant à de nombreux jeunes de développer des activités en local et de communiquer. Nous savons tous combien l’équipement informatique est primordial à notre époque et combien, sans connexion, il est impossible de communiquer. Si la connexion internet fait encore cruellement défaut en Afrique, le matériel quant à lui évolue dans le bon sens avec de telles initiatives.
Participer au développement du Made in Africa en faisant appel au CRD3E
Il semble évident que le CRD3E de Yaoundé n’en est qu’aux prémices d’un modèle intelligent dont les autres régions du Cameroun, mais aussi les pays voisins pourront s’inspirer dès aujourd’hui.
Entreprises, institutions, administrations, vous pouvez contacter le CRD3E et obtenir une réponse personnalisée pour la gestion de vos déchets électroniques. Outre assurer votre conformité légale, vous développez une activité écologique créatrice d’emploi et soutenez la formation et l’entreprenariat des jeunes adultes défavorisés du Cameroun. Une manière intelligente de contribuer au développement du savoir-faire « made in Africa ».
L’OS tant attendu est pour bientôt et surprise, pas de Windows 9, mais un Windows 10 multi plateformes et donc identique sur mobiles, notebook et tablettes..
Windows 7 est le meilleur système d’exploitation au monde. C’est non seulement l’OS le plus utilisé dans le monde tout continents confondus mais c’est aussi le mieux noté par les utilisateurs ! Sa stabilité est parfaite et son intuitivité un succès inégalé.
Windows 8 offrait une incroyable évolution, le système révolutionnaire aura pendant plus d’un an mauvaise presse. C’est en partie du au fait que les utilisateurs furent déconcerté par un tel changement avec en prime quelques imperfection et une intuitivité… déconcertante.
Mais au delà de cette mauvaise presse les utilisateurs se sont rapidement fait à cet OS, et aussi bien sur tablette que sur PC il est stable et opérationnel.
Ce qui est primordial c’est la synergie entre Windows Phone et la version 8.1 qui, avec le rachat de Nokia, à permis à Microsoft de se démaquer de la concurrence.
« Nokia est historiquement très répandu en Afrique, la marque appartenant désormais à Microsoft va pouvoir étendre son développement en Afrique avec l’arrivée massive des Smartphone équipés de Windows 10 »,indique Thierry Barbaut, expert Afrique et Nouvelles Technologies
Windows 10 & les pays émergents.
Windows 10 sera donc comme prévu un OS multi plateformes: Mobile, notebook et PC et Tablettes !
Mobile: non seulement le système sera sur les Lumia mais aussi sur d’autres constructeurs, la diffusion prends de l’ampleur et Nokia s’efface puisque ce sera désormais sous la marque Microsoft que les terminaux seront vendus.
Notebook et PC: Hormis les pays les plus riches et développés (qui sont hélas en pleine crise économique), les pays émergents ou BRICS et notamment l’Afrique sont dans une moyenne de croissance de 8% avec des pointe à 16%. C’est dans ces pays que Windows est le plus utilisé, il n’y a que très peut d’utilisateurs d’Apple en Afrique. En se développement avec un nouvel OS installé sur les ordinateurs de ces pays, Microsoft assoit sa dominance sur un marché porteur et des secteurs niche comme le Cloud, le Big Data, tous en pleine croissance.
Tablettes: Une synergie logique va permettre aux utilisateurs de retrouver le même écosystème dans les tablettes Surface mais aussi sur celle qui proposeront l’OS Windows 10. Cela promet une homogénéisation des utilisateurs et des modes de consommations.
Les développeurs et les applications sur Windows 10
Les développeurs vont pouvoir développer en cross plateformes les applications et les rendrent exploitables sur les trois supports, mobiles, notebokk et tablettes. C’est un atout colossal pour Microsoft vis à vis de la concurence et bien sur d’apple qui ne l’oublions pas est loin de cette stratégie.
Apple et le tactile ?
Que fait Apple a part surfer sur le succès de l’Iphone ? La concurence à largement rattrapé son retard et il faut réagir sous peine de chuter sur ce marché mondial ultra concurentiel. Un marché ou Google avec Android et ses Nexus devient de plus en plus puissant. Apple est en train de prendre un retard impensable sur les technologies tactiles, en effet chez Apple pas un seul des notebook ou ordinateurs n’est tactile et « reversible » alors qu’aujourd’hui 73% du marché l’est ! Le tactile avec l’internet qui réagit au toucher est un enjeux majeur que le monde utilise chaque jours.
Windows 10 devrait être un OS abouti et axé entreprise Après les déboires plus ou moins justifiés de Windows 8, Windows 10 devrait être une version aboutie avec un focus particuliuer sur les entreprises, c’est eux qui se plaignaient de ne pas pouvoir utiliser de manière éfficiente le dernier OS Microsoft. Il est vrai que Windows 8 sans écran tactile et dans son interface modern UI n’est pas à son avantage en terme de business use.
Le chiffre 10 en dit long pour microsoft qui souahite frapper fort techniquement et commercialement avec un des plus grand enjeux pour son développement stratégique dans les pays émergents, à suivre de près donc !
« Si les Occidentaux savent comment meurent les Africains, peu savent comment ils vivent »
Chez Info Afrique nous sommes passionnés par les gens qui comprennent l’Afrique. Une des seule manière de bien appréhender ce continent, et les gens qui y vivent, c’est de pénétrer au cœur des régions reculés, la ou justement Ben Rawlence est allé.
Rares sont ceux qui osent parcourir ces régions en étant capable de si bien retranscrire les drames qui s’y déroulent.
Il décrit de manière précise, dans Radio Congo, les modes de vie des populations, les sources des conflits qui rongent cette région, et nous fait littéralement plonger dans un périple entre le lac Kivu, le Tanganyika et les profondeurs de la RDC d’aujourd’hui. Il dépeint avec talent les hommes, femmes et enfant qui vivent et meurent dans ces pays ou les richesses côtoient les horreurs dont seul les humains sont capables.
Avec Radio Congo Ben Rawlence nous fait voyager dans un pays complexe et magique avec une histoire palpitante…
Présentation:
Alors qu’il prépare un voyage pour l’Afrique, Ben Rawlence tombe sur des images publicitaires du Manono des années 1950-1960, publiées par Géomines, la compagnie minière belge, à la veille de l’indépendance.
De riches visiteurs flânent le long de boulevards éclairés. Des adolescents – blancs et bien vêtus – écoutent du rock’n’roll en mangeant des crèmes glacées. Comme de petits Américains. Ces images sur papier glacé devaient rassurer les investisseurs : les autorités européennes n’avaient pas perdu la main !
Soixante ans plus tard, le contraste qu’offrent ces images utopiques avec la guerre, les viols, le conflit de minerais et des décennies de tyrannie est à vous glacer le sang… Les routes qui mènent à Manono ont été dévastées par la dictature et les guerres.
Personne ne descend jamais plus bas qu’Uvira, mais qu’importe, Ben Rawlence est bien décidé à découvrir, à son rythme, par voie de terre, comment vivent les Congolais.
C’est une orientation stratégique pour Bolloré et le Groupe Casino qui confirme ainsi la stratégie de développement dans les pays porteurs
Au Nigeria le e-commerce à dépassé en chiffre d’affaire le commerce traditionnel. Celui-ci est à 70% informel en Afrique et ce chiffre est identique en Afrique de l’ouest. L’informel représente tout ce qui n’est pas déclaré auprès des administrations, ce sont pour la plupart les femmes qui vendent des milliards de produits sur les marchés et les épiceries en Afrique.
Les jeunes et les nouvelles technologies en leviers de croissance en Afrique
Le e-commerce dispose d’un atout maitre dans l’échiquier économique Africain dont la performance rimera avec les jeunes du continent. Internet et la fidélité vers un prestataire sont l’une des clefs du développement.
En effet l’Afrique passera de 1 milliard d’habitants à 2 milliards en 2050 et si vous fidélisez sur une plateforme de e-commerce aujourd’hui vous risquez fort d’être les leaders de demain, et a hauteur de centaines de millions d’internautes.
Comment performer en e-commerce en Afrique ?
Avec deux critères essentiels du e-commerce, ce que n’avaient pas compris les premiers prestataires Européens, mais parfaitement les Amazon et Ebay par exemple: Avoir le bon site bien sur, avec les bons produits et les meilleurs prix, et le stockage et la distribution. C’est la qu’est un des atout stratégique.
Il faut disposer de stock et du pouvoir de diffusion et de gestion. Le service lié au e-commerce est le point fort des plateformes qui se démarquent aujourd’hui.Disposer d’un service de livraison parfait ce n’est pas simple, il faut évaluer les besoins, analyser le contexte, la législation, être capable de moduler la demande…
Cela nécessite un système de gestion du SI service d’information ultra performant avec la possibilité pour l’internaute de demander un remboursement, de renvoyer son colis, de changer d’avis !
Les stratégies de développement en Afrique doivent s’adapter aux spécificités culturelles… Il faut, et d’autant plus si vous êtes un opérateur Français en Afrique, savoir adopter la culture Africaine et le made in Africa, avec une écoute et analyse parfait des modes de consommations.
Par exemple le paiement en ligne ne fonctionne pas en Côte d’Ivoire, mais parfaitement au Nigeria, par contre les Nigériens veulent payer à la livraison, etc… Des modes distincts qui feront qu’ils deviendront ou non coutumiers de la commande en ligne.
La aussi la stratégie est de conquérir les jeunes mais aussi cette classe moyenne Africaine qui représente environ 15% de la population en Afrique de l’ouest disposant d’un pouvoir d’achat de 2 000 euros mensuel, équivalent au double si l’on compare le coût de la vie en Europe et celui du Sénégal.
Il en est de même au Sénégal, ou les modes de consommations sont différents. La vente en ligne et le paiement par carte bancaire est autorisé. Mais les règles de remboursement, de retour de colis sont différentes et chaque plateformes de e-commerce doit d’y contraindre.
Les prix les plus bas… Même avec la livraison ?
Amazon en France et en Europe est taclé par le s gouvernements et accusé de concurrence trop poussée envers les systèmes de ventes traditionnels. Du coup Amazon contourne la loi en ce moment avec la livraison à … 1 centime.
« Nous sommes à l’aube de l’essor du e-commerce en Afrique, les précurseurs seront les leaders » Thierry Barbaut
Alors comment Cdisount.sn parviendra-t’il à être leader en Afrique de l’ouest et au aujourd’hui au Sénégal ?
Avec deux expertises dont ils disposent déjà dont une en Afrique: premièrement Bolloré qui gère des infrastructures portuaires et de nombreux autres secteurs en Afrique de l’ouest. Bolloré connaît parfaitement les rouages du systèmes logistique avec son groupe « Bolloré Africa Logitics ». Le groupe Casino est leader du e-commerce en France avec CDisount.fr qui est aujourd’hui fière de revendiquer en France 9 millions d visiteurs unique par mois et un CA de 1,6 milliards d’euros (plus que Vente Privée: 1.3 milliards).
Les chiffres sont impressionnants et donnent une idée de la plateforme, de la logistique et du Big Data permettant de gérer ce chiffre. Nous sommes certainement à l’aube du marché Africain en E-commerce et les précurseur seront le vainqueurs.
Ajoutons quelques chiffres montrant le potentiel et le pouvoir de développement du dispositif: 30 000 commandes par jours, 100 000 m² d’entrepôts. Notons que la plateforme Cdiscount.fr innove en permanence en proposant par exemple de devenir partenaire avec « C le marché » ou tout à chacun peut proposer de vendre ses produits par la plateforme un peut comme un Ebay mais sans enchères.
Avoir des prix ultra compétitifs sur CDiscount.sn Pour le Groupe Casino et Bolloré la stratégie de lancement est de proposer une gamme de produit alléchants pour la classe moyenne sur le site CDiscount.sn: Hi-Fi, informatique, mobilier, téléphonie et bien sûr la décoration, l’ensemble avec une offre de plus de 80 000 produits disponibles en stock et les prix les plus bas. C’est ce qui à permis à CDiscount en France de devenir leader, mais cette stratégie sera t’elle la bonne en Côte d’Ivoire et au Sénégal ? Nous le sauront bientôt.
« www.Cdiscount.sn » Senegal ouvre avec 80 000 produits en stock et proposera d’entré les prix les plus bas
Cdiscount en Côte d’Ivoire à déjà ouvert cet été, il est à noter qu’en Côte d’Ivoire Cdiscount n’utilise pas l’adresse internet en .ci mais l’adresse ci.cdiscount.com et que la page Facebook ne compte de 200 membres. A suivre donc. Pour le Sénégal c’est bien avec l’extension .sn que le site à ouvert avec www.cdiscount.sn, une stratégie donc plus affirmée en matière de référencement.
La concurrence est bien présente avec Jumia, le leader actuel, la concurrence va permettre au e-commerce de devenir compétitif et le développement s’annonce passionnant.
C’est très probable, un des « partenaires » de cette expédition qui à virée au drame en Kabylie est toujours retenu par les services secrets Algériens. Ce qui est déjà certain c’est qu’ils ont pris des risques inconsidérés. Aller dans cette régions classée zone rouge par le ministère des affaires étrangères et le quai d’Orsay est une folie. La diplomatie Françaises déconseille en tout points ces zones à risques.
Mise à jour: deux militaires Algériens ont été tués par des terroristes armés de Kalachnikov à 440 kms à l’ouest d’Alger le lundi 29 Septembre 2014.
Vendre un otage ?
Le procédé est archi connu, que ce soit au Cameroun, au Mali, au Niger avec les deux jeunes Français abattus ou en Mauritanie avec en 2007 l’attaque des 5 Français dont 3 sont morts, il y à systématiquement un point commun: Les otages ont été vendus.
Un contact, un désœuvré, un ami éloigné, un vendeur à la sauvette. Il sont nombreux les relayeurs d’informations pour les groupes terroristes et contre du cash sont prêts à « vendre » un étranger.
Au départ une informations sur la présence d’une personne qui représente un potentiel de rançon ou de coup médiatique. Ensuite une prise de contact avec un membre du groupe armé ou terroristes qui est lui-même souvent mélangé au cœur de la population, il est vendeur, commerçant et mêne une double vie en lien avec les groupe terroristes en tant qu’indicateur, la rémunération varie entre 1 000 euros et 30 000 pour de bonnes pistes d’informations. Le lien est établit et les informations transmises. Le contrat commence.
Il faut que celui-ci respecte certaines conditions, être rentable et cela signifie qu’il aura une portée médiatique, soit par son entreprise, son poste, ses liens, la politique, bref faire en sorte qu’il y ai un « retour sur investissement ». C’est hélas comme cela que cela fonctionne.
Avoir une communication cohérente sur les rançons !
C’est à ce sujet qu’Obama avait taclé directement François Hollande la semaine dernière et la politique du MAE Français en général. Obama citait que la France est le premier pays à payer de rançons et au montant le plus élevé.
Cela rend les étrangers plus vulnérables et plus visés par les terroristes. C’est aussi le revirement de situation de la semaine dernière ou Hollande assurait avec Emmanuel Valls que plus aucune rançons ne serait payées. Le message fut perçu comme un signal clair pour « Jund al-Khilafa ». Dans ce cas c’est soit une négociation longue avec la possibilité de se faire prendre par les services secrets et forces spéciales Algérienne, et ils sont réputés pour leur violence d’intervention. Soit tuer Hervé Gourdel et c’est une opération communication mondiale qui est jouée avec en plus la mise en scène du « message de sang pour la France et son président François Hollande ». C’est l’arrêt de mort du malheureux Hervé Gourdel…
Le mouvement « Not in my name » – « Pas en mon nom »
La France et le monde entier se mobilise pour défendre l’Islam tolérant, des milliers de messages affluent sur les réseaux sociaux et les chaine internet.
Not in my name – Pas en mon nom
« Not in my name » ou « pas en mon nom » est le message d’indignation mondial en direction des intégristes, djihadistes et terroristes de tous bords.
N’utilisez pas la religion Islamique au nom du terrorisme et n’associez pas l’horreur, la torture et l’assassinat à une religion, tel est le message viral international circulant sur les télés, les réseaux sociaux et les médias du monde entier. Ce mouvement à pris une ampleur incroyable sur les réseaux sociaux en une seule journée… Des centaines de milliers de vues.
Dalil Boubakeur, le recteur de la Grande Mosquée de Paris s’est exprimé en soutien à Hervé Gourdel Samedi 26 Septembre « L’islam, assure-t-il, n’a rien à voir avec cet assassinat horrible. Ce n’est pas parce que les Américains du sud du pays sont protestants que le protestantisme est la religion de l’esclavage ou de la ségrégation raciale. »
Dalil Boubakeur était accompagné d’un prêtre afin de fédérer un front commun sur l’irrespect de l’utilisation des religions comme vecteur de terrorisme.
C’était à craindre et c’est maintenant effectif, le MAE Ministère des Affaires Etrangères Français affiche sa nouvelles carte des pays à risque
Le Maghreb est de plus en plus touché avec les récents évènements et l’abominable décapitation d’Hervé Gourdel, accompagné du « message de sang pour la France ». Mais l’Afrique centrale aussi avec la République Centrafricaine qui devient « zone rouge ».
Sur 40 pays « à risque » dans le monde 9 sont en zone rouge et 4 sont nouveaux, dont la Centrafrique bien sur.
Les pays à risque dans le monde
La menace est pour toutes les populations et surtout les étrangers, l’état islamique fait monter d’un cran le danger dans de nombreux pays, les menaces sont sérieuses et la France s’attend à des attentats.
Le plus grand risque pour les Français ajoute le Quai d’Orsay par le bais du Ministère des Affaires Etrangères se trouve dans ces pays:
La Mauritanie Le Mali Le Niger Le Nigéria Le Soudan La République Centrafricaine
Voici une carte interactive des pays à risque mise à jour suite aux menaces de l’état islamique
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
La corruption est une entrave majeure au développement. Elle a un impact disproportionné sur les pauvres et les plus vulnérables du fait de l'augmentation...