Abubakar Shekau serait mort lors d'un assaut au Nigeria
La rumeur circule depuis trois jours sur les réseaux sociaux, Abubakar Shekau serait mort lors d’une attaque.
Le Cameroun et son armée, tout comme le Nigeria revendiquent l’assaut qui aurait permis de tuer de nombreux terroristes dont le leader de Boko Haram Abubakar Shekau qui dirige la secte Islamique qui agit au nord du Nigeria, du Cameroun et du Tchad.
« Les deux armées, Nigeriane et Camerounaise affirment chacune avoir tué Abubakar Shekau »
Abubakar Shekau serait mort lors d’un assaut au Nigeria
L’armée nigériane a elle aussi revendiqué pour la première fois mercredi 24 Septembre que le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, était tué, sans informer la date ou le lieu, et qu’elle avait abattu récemment un chef islamiste se faisant passer pour lui…
Le décès de Shekau avait déjà été annoncée deux fois depuis 2009 par des sources sécuritaires, cependant c’est une première car l’armée fait désormais officiellement annonce du décès. Un chef islamiste « agissant ou se faisant passer dans des vidéos comme le défunt Abubakar Shekau, le personnage excentrique connu comme le chef du groupe » Boko Haram, a été tué dans des combats avec les militaires à Konduga, dans le nord-est du Nigeria, a déclaré le porte-parole national de l’armée, le général Chris Olukolade.
Des habitants des communautés locales « ont corroboré les informations sur l’identité de ce Bashir Mohammed, alias Abubakar Shekau, alias Abacha Abdullahi Geidam, alias Damasack, etc… », a précisé le porte-parole de l’armée, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse à Abuja.
« Message de sang pour le gouvernement Français », c’est le titre de l’horreur et de la vidéo posté sur les site Djihadistes…
C’est le groupe Jund al-Khilafa qui est auteur de la vidéo et de l’assassinat
« Jund al-Khilafa ou Jound al-Khilafa est dirigé par Abou Abdallah Othmane el-Acimi est le groupe radical intégriste Algérien qui a décapité Hervé Gourdel »
Le summum de l’atrocité de ces groupes barbares est en ligne, bien sur chez Info Afrique nous ne diffuserons jamais ces contenus abominables.
Mise à jour: deux militaires Algériens ont été tués par des terroristes armés de Kalachnikov à 440 kms à l’ouest d’Alger le lundi 29 Septembre 2014.
La stratégie est claire: faire peur et propager angoisse et stress chez toutes les personnes et pays visés. Et bien sur l’effet est au rendez-vous. C’est la aussi l’abominable décalage entre les paroles et les actes. Le message va prendre une dimension internationale et ternir une fois de plus l’image de l’Algérie.
« l’otage, Hervè Gourdel, agenouillé et les mains derrière le dos, entouré de quatre hommes armés et le visage dissimulé. En quelques mots, il témoigne de son amour pour sa famille. »
La vidéo, postée sur des sites jihadistes et fournie par le groupe Jund al-Khilafa est nommée « Message de sang pour le gouvernement français », elle commence par des images de M. Hollande filmée au cours de la conférence de presse durant laquelle il a annoncé les frappes françaises contre l’EI en Irak. Elle passe ensuite sur l’otage, agenouillé et les mains derrière le dos, entouré de quatre hommes armés et le visage dissimulé. En quelques mots, il témoigne de son amour pour sa famille.
L’un des hommes du goupe Jund al-Khilafa lit ensuite un message dans lequel il dénonce l’intervention des « croisés criminels français contre les musulmans en Algérie, au Mali et en Irak » notamment.
La vidéo de Hervé Gourdel retenu par les intégristes en Algérie
Il affirme qu’au terme du délai accordé à la France pour cesser sa « campagne contre l’Etat islamique et sauver » son ressortissant, le groupe a décidé de le tuer « pour venger les victimes en Algérie et en soutien au califat », proclamé par l’EI sur les régions qu’il contrôle en Irak et en Syrie.
« La France continuera à combattre le terrorisme partout, les opérations militaires aériennes contre l’EI se poursuivront tout le temps nécessaire » a affirmé François Hollande à 19h20 le mercredi 24 Septembre
Quand vous représentez moins de 5% du commerce international, quand vous aviez le même niveau de développement que l’Asie du Sud Est dans la années 70 et que 50 ans après, vous êtes encore plus pauvre, la seule attitude qui vaille serait de se poser les bonnes questions, trouver les bonnes réponses, la victimisation n’a jamais été une solution et le statu quo pas une option.
L’Afrique, malgré le régime des préférences commerciales unilatérales accordées par l’UE souffre d’une marginalisation économique de plus en plus croissante.
Ces préférences commerciales, incompatibles avec les règles de l’OMC (ils discriminent les pays en voie de développement qui ne font pas partie du groupe ACP) vont fortement diminuer et continueront à l’être.
Ces baisses auront pour effet de réduire l’avantage compétitif dont bénéficiaient nos pays en exportant sur les marchés européens des produits agricoles avec des droits d’importation nettement moins élevés que ceux qui étaient imposés aux pays non ACP.
A qui la faute si le faible niveau actuel de la productivité en Afrique pose problème et nous ferme l’accès aux marchés. Est ce la faute aux autres si nos producteurs ne peuvent pas investir au niveau de leurs techniques de production; est ce la faute aux autres si notre secteur agricole n’est pas soutenu au niveau des infrastructures et de la commercialisation. Nous devons accepter notre responsabilité dans la marginalisation économique du continent.
« La part de l’Afrique dans la population mondiale en âge de travailler évoluera de 12,1% en 2005 à 17% en 2030, pour atteindre 22,1% en 2050 » Indique Lansana Gagny Sakho
En accélérant la marginalisation du continent, le système actuel des préférences commerciales a montré ses limites en accélérant la marginalisation du continent.
La part de l’Afrique dans la population mondiale en âge de travailler évoluera de 12,1% en 2005 à 17% en 2030, pour atteindre 22,1% en 2050 ! Si l’Afrique ne change son système de création de valeur sa marginalisation va continuer à s’accélérer. La question n’est pas de signer ou pas, APE mais comment contenir cette bombe sociale qui risque d’exploser à tout moment ?
En réalité, les APE sont une grosse opportunité pour nos Etats. Cependant il faut à la base une intensification de l’intégration régionale et le renforcement de la coopération économique qui constituent un axe important pour l’insertion de l’Afrique dans l’économie internationale. Les regroupements régionaux, politiques et économiques, représentent les principales forces influentes sur la scène mondiale.
Le commerce interafricain représente seulement 11% du commerce total en Afrique, comparativement, le commerce inter-asiatique représente 52% et en Europe 82%. Les organisations régionales Africaines doivent être traitées comme des instruments de facilitation de l’intégration des pays d’Afrique dans l’économie mondiale.
Que demandent les européens ?
Une réciprocité avec l’ouverture des frontières de où la fin des préférences commerciales. Dans la CEDEAO, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria, pèsent beaucoup en termes économiques et de population. A eux seuls, ils réalisent la plus grande partie des exportations agro-alimentaires de la région à destination de l’UE.
Ces pays disposent aussi de capacités productives plus importantes qui leur permettent d’envisager l’exportation de produits agricoles transformés. Les défis tournent uniquement autour de l’amélioration de la productivité de nos économies, c’est ce à quoi le monde nous appelle depuis la fin de nos indépendances.
Il ne sert à rien de se limiter à la protestation, ni s’ériger en forteresses protectionnistes contre la mondialisation. Il faut plutôt développer des programmes et des stratégies pour consolider davantage la cohésion régionale.
Le statu quo n’est définitivement pas une option….
Lansana Gagny Sakho
Lansana Gagny Sako est membre du club Expansion économique du Sénégal – lansana.gagny-sakho@info-afrique.com
L’ultimatum a expiré et Hervé Gourdel à été décapité, les terroristes sont allés jusqu’à publier une vidéo de l’execution…
Hervé Gourdel a été enlevé par des terroristes intégristes dans les montagne de Kabylie Dimanche dernier
Silence total du gouvernement Algérien même si des sources indiquent que des recherches sont en cours et que l’armée Algérienne est mobilisée. Mardi 23 Septembre de nombreux militaires s’organisait afin de trouver une piste sérieuse pour localiser Hervé Gourdel, le randonneur Français, mais malgré le lourd déploiement et la participation de la France aucune nouvelle de l’otage. Des hélicoptères militaires survolent une région vaste tandis qu’au sol des recherches d’informations sont en cours auprès des villageois, le moindre indice permettrait de concentrer les recherches.
Mise à jour permanente:
Le président François Hollande est à New York afin de prendre part à l’assemblée générale de l’ONU, le président a déclaré que la France « continuera à apporter son soutien aux autorités irakiennes ».Il ajoute, faisant référence à Hervé Gourdel, l’otage Français, que le pays ne céderait » à aucun chantage, à aucune pression, à aucun ultimatum ».
…
L’état islamique avec le groupe « Jounoud al Khilafa » vient de publier une vidéo montrant Hervé Gourdel: le Français dit « avoir été enlevé par les soldats du califat et appelle François Hollande à ne pas lancer d’intervention en Irak »
La vidéo de Hervé Gourdel retenu par les intégristes en Algérie0
« Monsieur Gourdel est assis entre deux hommes armés dont les visages sont dissimulés sous des chèches, l’otage décline son identité et indique avoir été enlevé par « un groupe armé commandé par Jund Al Khilifah », connu sous le nom des Soldats du califat »
« Ce groupe armé le Jounoud al Khilafame me demande de vous faire la demande de ne pas intervenir en Irak. Il me retient en otage. Je vous conjure monsieur le président de faire tout ce qui est en votre pouvoir pour me sortir de ce mauvais pas »
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Vidéo Hervé Gourdel
Hervé Gourdel est otage en Algérie et menacé de mort
Hervé Gourdel, le touriste Français était en vacances avec des partenaires Algériens quand leur véhicule a été stoppé par un groupe armé à kilomètres d’Alger entre Tizi Ouzou et Bouira, ils avaient loués un chalet à Tikdja. Cet homme, Hervé Gourdel, est guide de randonnée et vit à Nice.
Après avoir été stoppés les partenaires Algériens et le Français auraient été expulsés du véhicule, seul Hervé Gourdel a été enlevé, les Algérien épargnés et relachés. M. Gourdel disparait dans les montagnes menacé par les preneurs d’otages indique une radio Algérienne…
Le Quai d’Orsay a confirmé Lundi soir l’enlèvement d’Hervé Gourdel…
L’état Islamique venait de communiquer mondialement en prônant l’enlèvement des Français et par tous les moyens.
En effet les Français sont, avec les Américains et les Anglais, les plus visés…
« Si vous pouvez tuer un incroyant américain ou européen – en particulier les méchants et sales Français – ou un Australien ou un Canadien, ou tout citoyen des pays qui sont entrés dans une coalition contre l’État islamique, alors comptez sur Allah et tuez-le de n’importe quelle manière. »
Abou Mohammed Al-Adnani est le porte parole de l’état islamique, il ajoute:
« Si vous êtes incapable de le tuer, alors brûlez sa maison, sa voiture, ou son entreprise, ou détruisez ses cultures. Si vous êtes incapable de le faire, alors crachez-lui au visage. Si vous refusez de le faire alors que vos frères sont bombardés et tués, alors interrogez-vous sur votre religion. »
En savoir plus sur l’état Islamique
L’État islamique — en arabe الدولة الإسلامية (ad-dawla al-islāmiyya) — est une organisation armée djihadiste qui a proclamé le 29 juin 2014 le rétablissement du califat sur les territoires irakiens et syriens qu’elle contrôle.
Sa création remonte à 2006, lorsqu’Al-Qaïda en Irak forme avec cinq autres groupes djihadistes le Conseil consultatif des Moudjahidines en Irak. Le 13 octobre 2006, le Conseil consultatif proclame l’État islamique d’Irak (EII), lequel se considère à partir de cette date comme le véritable État de l’Irak, puis également, à partir de 2013, de la Syrie. Initialement lié à Al-Qaïda, l’EII s’en est progressivement affranchi.
Le 9 avril 2013, l’EII devient l’État islamique en Irak et au Levant ou État islamique en Irak et al-Sham— الدولة الاسلامية في العراق والشام (ad-dawla al-islāmiyya fi-l-ʿirāq wa-š-šām) —, également connu sous ses acronymes français EIIL, anglais ISIL / ISIS ou arabe Da’ech / Daesh (داعش, utilisé de manière péjorative).
Le 29 juin 2014, l’État islamique en Irak et au Levant annonce le rétablissement du califat dans les territoires sous son contrôle et Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Qurashi se proclame calife, successeur de Mahomet, sous le nom d’Ibrahim. L’organisation prend officiellement le nom d’ État islamique
Le "Dangote Group" piloté par le milliardaire Nigerian ALiko Dangote
Les milliardaires Africains sont nombreux mais surtout au Maghreb et en Afrique du sud, rien en Afrique centrale par exemple, cite UBS
C’est à nouveau la banque Suisse UBS qui pilote une étude de la société Wealth X pour comptabiliser les milliardaires dans le monde. Celle-ci révèle que dans le monde les inégalités se creusent et nous donne des chiffres pour l’Afrique. Aliko Dangote reste LE milliardaire Africain avec Dangote Group spécialisé dans le BTP et le ciment, la matière première du continent si l’on en croit les chiffre colossaux de croissance faisant passer le continent d’une moyenne de 4% à 6% en 2017…
« L’Afrique compte 40 milliardaires: 13 en Egypte, 11 au Nigeria, 10 en Afrique du Sud et 5 au Maroc »
Les milliardaires sont dans le monde en 2014 composés de 2325 ultra riches à se partager une fortune de 7300 milliards de dollars. Le nombre de milliardaires dans le monde a ainsi augmenté de 7,1% en une année et leur richesse de 12%.
Le « Dangote Group » piloté par le milliardaire Nigerian ALiko Dangote
Mais les choses changent et c’est en Europe que les milliardaires sont en croissance avec 755 privilégiés.
L’Amérique du Nord, qui a perdu ce leadership, en compte 609.
L’Asie héberge déjà 560 milliardaires (dont 190 en Chine) et leur nombre connaît la croissance la plus rapide de la planète.
L’Afrique en compte 40 : 13 en Egypte, 11 au Nigeria, 10 en Afrique du Sud. Le Maroc est la aussi en croissance avec 5 milliardaires, dont 4 à Casablanca.
La France abrite 46 milliardaires. Ils y sont moins nombreux qu’en 2013 (-28%), mais ils cumulent une plus grande fortune : 213 milliards de dollars (+7%).
Des interrogations, des suspenses insoutenables règnent depuis quelques semaines pour savoir qui sera le candidat ou les candidats aux élections présidentielles de 2017 au Rwanda
Que les noms soient connus aujourd’hui ou demain ; cela va de soi. Le plus important, c’est le projet envisagé pour le futur du Rwanda. Sans être trop anticipatif, le projet favori sera sans nul doute celui qui s’articulera autour des défis majeurs actuels notamment la sécurité des rwandais, la justice sociale, l’ouverture et le respect des droits humains.
Interminables file d’attente des bureaux de vote au Rwanda
A l’approche d’une élection présidentielle, un vent de panique souffle au Rwanda. Des actes de violences se multiplient. Ces dernières années, il y a eu une intensification de ces violences si l’on en croit ce que rapportent les médias et les organisations de défense des droits humains. On a même l’impression que ces actes ont surgi trop tôt et qu’elles augurent une élection peut-être pas comme les autres !
De toute manière, il n’y a pas de raisons pour justifier les violences. Il n’y a pas de période où ces dernières devraient être acceptées et tolérées. Les rwandais ne doivent pas s’habituer aux cycles de violences, ils ont envie de retrouver la joie de vivre.
2017 : Pour une nouvelle orientation politique ?
Les organisations des droits de l’homme et les médias montrent de façon inexorable, si besoin était, que la sécurité au Rwanda reste désormais un sujet de préoccupation et, au demeurant, fort inquiétant.
Actuellement, pas un jour ne passe sans qu’on évoque dans les médias un nombre considérable de rwandais portés disparus, des cadavres qui flottent sur les eaux des lacs, des incendies ravageant les bâtiments publics ou privés, les arrestations de personnalités publiques ou de simples citoyens, des assassinats ou tentatives d’assassinats, l’exil de rwandais vers les pays voisins ou lointains, etc.
Suite à cette actualité moins attractive, qui pourrait ne pas dire que la politique courageuse et démocratique est celle désormais qui se donnera les moyens pour trouver une solution à ces problèmes?
Le comble, on n’en connait pas officiellement et explicitement, jusqu’à présent en tout cas, la cause ni les auteurs. Aucune enquête de grande envergure n’a été menée pour identifier et punir les responsables de ces actes.
En tout état de cause, nulle politique n’est censée se montrer silencieuse face à cette actualité lourde de conséquences. Ne pas donner du crédit à cette actualité effrayante sur le Rwanda, pays toujours sous le choc du génocide et des massacres inqualifiables, c’est ne pas vouloir comprendre et donner du sens à l’histoire du Rwanda. Tolérer ce genre de drames et faire comme si de rien n’était, c’est cautionner le mal et encourager les criminels à continuer leur sale boulot. C’est condamner les générations futures à la haine et aux meurtres sans fin. C’est simplement condamner le Rwanda à la mort progressive et à la disparition.
Primum vivere (Vivre d’abord) !
Que le Rwanda enregistre depuis quelque temps une croissance économique notable, cela est une très bonne chose, personne ne peut prétendre le contraire. En revanche, le développement du pays ne se résume pas à une seule dimension. On doit impérativement tenir compte du quotidien de tout un chacun. Une vraie richesse doit être en corrélation avec la sécurité et le bien-être de tous.
Est-ce pour dire que les Rwandais, les gouvernants en l’occurrence, déploient beaucoup d’énergies autours des questions économiques au point d’oublier la sécurité et d’autres problèmes majeurs qui, selon les médias, gangrènent la société rwandaise?
Il est probablement l’heure de se recentrer et de s’occuper des questions vitales car tant qu’on parle encore d’assassinats, de disparitions de Rwandais, d’emprisonnements arbitraires, d’exil politique, on est bien loin du vrai développement économique, social et politique. C’est surtout sur ces questions prioritaires et primordiales que les rwandais attendent des réponses concrètes.
Quel politicien pourra oser se présenter aux prochaines élections sans avoir réfléchi à ces questions et ainsi proposer des solutions crédibles avec des moyens pour y arriver?
Comme on dit, tout vient à point à qui sait attendre ! Les questions des droits humains et l’ouverture politique plus large seront certainement le défi majeur d’un prochain septennat.
La première française touchée par Ebola est en cours de rapatriement en France
C’est à Monrovia en Sierra Leone qu’elle à été infectée par le virus qui à fait plus de 2 500 victimes sur environ 5 000 cas recensés à présent.
Rappelons que le virus Ebola provient de RDC et que son nom provient d’une rivière du nord est de la République Démocratique du Congo. Cette épidémie touche maintenant 6 pays d’Afrique de l’ouest avec un taux élevé en Guinée, Sierra Leone et Libéria.
La volontaire travaille pour l’ONG Médecins Sans Frontières MSF et travaille dans la capitale Monrovia, son nom n’a pas été communiqué. Elle à été touchée Mardi par le virus et le résultat des examens est revenu positif le mercredi 17 Septembre. La française va être traité dés son arrivée à Paris dans l’hôpital militaire de St Mandé, une salle spéciale est en cours de préparation pour accueillir et isoler la patiente.
Un virus Ebola (parfois orthographié Ébola) est un virus appartenant à la famille des filovirus. Son nom provient du nom d’une rivière passant près de la ville de Yambuku, en République démocratique du Congo.
C’est à l’hôpital de cette localité que fut identifié pour la première fois le virus, lors d’une épidémie qui débuta le 1er septembre 1976. Le virus est responsable de la fièvre hémorragique Ebola, une maladie foudroyante qui s’attaque à l’humain et aux autres primates, principalement transmise par la chauve-souris.
Son apparition chez l’homme semble récente (premier cas recensé en 1976) bien que l’on retrouve chez certaines populations africaines des traces d’anticorps.
Modes de transmission
La transmission par contact direct avec les liquides organiques (sang, sperme, excrétions, salive) d’une personne infectée est la plus considérable de toutes. Les risques de propagation chez le personnel hospitalier sont très élevés, particulièrement si la stérilisation du matériel n’est pas assurée. Dans les zones endémiques, des manques en matière d’hygiène et de sécurité ont causé la mort de plusieurs médecins et infirmiers lors d’épidémies et favorisent les contaminations nosocomiales.
La transmission du virus peut aussi s’effectuer par contacts étroits du malade avec ses proches. On entend par contacts étroits des contacts directs avec les liquides organiques d’une personne infectée, qu’elle soit vivante ou décédée. Les rituels funéraires de certaines populations d’Afrique centrale, consistant à laver le corps, puis à se rincer les mains dans une bassine commune, ont souvent favorisé la propagation du virus à travers la famille et les amis du défunt. Des cas de transmission par le sperme se sont déjà produits jusqu’à sept semaines après la guérison clinique du malade.
La transmission peut se produire chez des personnes ayant manipulé des primates infectés par le virus, morts ou vivants. Sous des conditions expérimentales, le virus arrive également à se propager par des gouttelettes ou des particules aérosol.
Symptômes
La fièvre hémorragique Ebola se caractérise par une soudaine montée de fièvre accompagnée d’asthénie, de myalgie, de céphalées ainsi que de maux de gorge. Débutent ensuite les diarrhées, les vomissements, les éruptions cutanées et l’insuffisance rénale et hépatique. Des hémorragies internes et externes surviennent ensuite, suivies du décès par choc cardio-respiratoire dans 50 à 90 % des cas
Les signes hémorragiques peuvent être très frustes à type d’hémorragies conjonctivales. Elles peuvent aussi être profuses à type d’hématémèse et de melæna. La contagiosité des malades est donc très variable bien qu’il ne suffise que de 5 à 10 particules virales d’Ebola pour déclencher une amplification extrême du virus dans un nouvel hôte.
La durée d’incubation (le temps écoulé entre l’infection et l’apparition des symptômes) varie de 2 à 21 jours mais elle est dans la plupart des cas de 4 à 9 jours
Le décès survient dans un tableau de choc avec défaillance multi-viscérale, au bout de 6 à 16 jours. Les cas non mortels peuvent entraîner des séquelles neurologiques, hépatiques ou oculaires. Le virus zaïrois semble plus dangereux que le virus soudanais, avec une mortalité atteignant de 60 à 90 % des cas.
« Le vent du changementest en train de soufflersurce continent …»
Ces mots célèbresprononcés par le Premier ministrebritannique, Harold Macmillan, il y a 54 ans, sonnentvrai encore aujourd’hui, bienque le contextesoitdifférent.
Aujourd’hui, l’Afriqueest le plus en vuemondialementsur le plan économique. Le rendementmoyen des capitaux pour les investisseurssur le continent varie de 35% à 55%, contre 5% à 7% aux États-Unis et en Europe.
Le boom de l’investissementestsurunetendance durable, selonl’économiste en chef panafricainIrajAbedian. Les marchés de consommationafricainssontdevenusd’un grands intérêt pour les investisseurs, avecuneclassemoyenne qui a cru de plus de 30% au cours des 10 dernièresannées pour atteindre environ 120 millions de personnes.
C’estdanscecontextequenous, Africains, devrionsnous demander: comment pouvons-nousnousprofiter de cenouvelintérêt pour notre continent et de la croissanceéconomique qui va de pair pour servirl’intérêt des peuples de l’Afrique?
QuelleAfriquevoulons-nous ?
Vendeuse sur le marché de Nkayi, Congo 2006 Crédit Thierry Barbaut
Dr. NkosazanaDlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’UA, décritainsi la vision de l’Afrique de nos rêves : UneAfriqueintégrée et prospère, pacifiée, démocratique et inspirée par les valeurs du panafricanisme.
UneAfrique qui prendsa place surl’échiquiermondial. Elle ditquel’unité et l’intégration du continent et le développement de ses infrastructures sontessentiels pour établiruneAfriquepacifiée et prospère.
« Au niveau national, les infrastructures en matièred’énergie, de transports, de TIC et cellesdestinéesàélargirl’accès aux services de base telsquel’assainissement, l’eau potable, la santé et l’éducation, constituent le socle pour le développement et l’amélioration de la vie de tous nos citoyensafricains. Aux niveauxrégional et continental, nouscherchons, à relier les capitalesafricaines et les centrescommerciauxàtravers les routes, les chemins de fer et les TIC, àalimenter nos communautésgrâceà des projetsd’énergie, et àaugmenter la production agricoleàtravers des projetsd’irrigation et la construction d’installations de stockage et les infrastructures de distribution et de commercialisation. Tout aussi important : l’investissementdans les citoyens via leuréducation et leuraccès aux services de base et de santé. »
Comme le souligne Dr. Dlamini-Zuma, « Notre développementcontinuerad’êtreàcontre-passinous ne donnons pas également aux femmes un rôle important àjouerdans les affaires sociales, politiques et économiques de nos sociétés. Les femmes représentent un peu plus de 50% de la population croissante de l’Afrique et leursous-représentationdans les sphèressociale, politique et économiquedoitêtreabordéesil’Afriqueveuttirerpleinementparti du potentielqu’elledétient.
Dans la plupart des pays africains, seulement un tiers des femmes participentactivementàl’économie et quandils le font c’estsouvent de manièretrèslimitée. Afin de maximiser les opportunités de croissancequeconnaîtl’Afriqueaujourd’hui, les hommescomme les femmes doiventêtre en mesured’exprimerleurpleinpotentiel. »
Commel’asouligné Ernst & Young, les défis pour les femmes africainessont de deuxordres. Pour celles qui sontimpliquéesdans les activitéséconomiquesinformelles, le défiest de faciliterl’accèsàune participation économique plus formelle. Pour celles qui sontinstruites et qui travaillentdans le secteurformel, le déficonsisteàprogresser au sein de leurentreprise.
Créer des opportunités pour que les femmes participentàl’économiepermettrad’améliorerleurpotentiel de gains et d’aider les famillesàsortir de la pauvreté. La participation des femmes africainesàl’économieformelleestnégligée et sous-évaluée. Il y a un manque patent de femmes aux postes de direction. Selon la dernièreenquêteauprès des entreprisesréalisée par la Banquemondiale, seulement 1 femme africainesalariéesur 26 estemployéeà un poste de direction, comparativementà 1 sur 6 pour les hommes.
« En 2006, Ellen Sirleaf a étéinvestiecomme la première femme présidenteélue en Afrique, ouvrant la voieàplusieurs femmes »
Uneétuderéalisée par la Fondation Nike au Kenya estimequel’investissementdans les fillespourraitapporter 3,2 milliards de dollars supplémentairesàcetteéconomie. C’étaitKofiAnnan, l’ancienSecrétairegénéral de l’Organisation des Nations Unies qui a déclaréqu’iln’y a pas d’outil de développement plus efficacequel’éducation des filles.
Un développementpositifestceluidanslequel les femmes ont plus de place et de voixdans les structures politiquesformelles. La plateformed’action de la Conférencesur les femmes de Beijing en 1995 a appeléàl’instaurationd’un quota de 30% pour les femmes dans les postes de direction publique. Plusieurs pays africainsontrelevé le défi de Beijing et ontintroduit des lois qui mettent en œuvre des systèmes de quotas pour augmenter la représentation des femmes dans les assembléeslégislatives et le gouvernement. Cependant, dans des pays comme la RDC et le Cameroun, oùaucune intervention n’aétéfaite, la disparitéestaveuglante.
Les femmes leaders au niveau national sontégalementtrèsrares. En 2006, Ellen Sirleaf a étéinvestiecomme la première femme présidenteélue en Afrique, ouvrant la voieàplusieurs femmes.
Afin de capitalisersur la croissanceactuelle et prévue de l’Afriquedans les prochainesdécennies, les dirigeantsafricains se tiennentdevant le défi de faciliter le passage de nos femmes de la participation économique.
Celapasse par :
• Des politiques qui encouragent la parité;
• L’autonomisation des femmes sur le plan politique par le biais de quotas àtous les niveaux;
• L’atteinte des objectifs de développement du Millénaire, répondantainsi aux besoins en matière de prestation des services de base;
• L’implémentation de réformeséconomiques et la régulation des marchés pour que les femmes puissentparticiperéquitablement, et l’assouplissement des règlementations qui entravent la participation économique des femmes;
• L’accès aux programmes de crédit et de soutien pour offrir aux femmes la possibilitéd’employer plus de personnes, et de constituer un maillon fort dans la chaînedans la luttecontre la pauvreté.
Au final la construction de l’Afrique de demainest un projet qui ne peutaboutir sans l’autonomisation des femmes et sans leur implication effective danstous les chantiers de développementouverts en Afrique.
Fatima Chohan, vice-ministre de l’Intérieur de la Républiqued’Afrique du Sud.
Il existe une relation positive et statistiquement significative entre l’entrepreneuriat et l’innovation
Ne pas disposer d’entrepreneurs rime avec inexistence de l’innovation. L’innovation est faible en Afrique, non parce que les personnes capables d’innover n’existent pas, mais plutôt parce que l’on ne permet pas à l’esprit d’entreprise d’éclore.
L’un des rôles essentiels des institutions est d’encourager l’esprit d’entreprise ou de faire en sorte que l’esprit d’entreprise soit tourné vers des activités marchandes plutôt que vers des activités politiques ou de survie. Malheureusement, une grande partie des pays Africains la recherche des ‘rentes politiques’ pose de sérieux problèmes. La problématique de la corruption renvoie directement au problème de l’équilibre politique et social Il est indispensable de trouver les moyens de rompre avec ces équilibres sous-optimaux pour changer les choses. C’est la clé pour développer l’entreprenariat donc, l’innovation en Afrique.
La question de l’innovation en Afrique ne peut être abordée sans poser le problème de son financement
La structuration de l’offre de financement en Afrique n’est simplement pas adaptée au développement de l’innovation. Les aspects de rentabilité et de maîtrise des risques restent prépondérants dans l’appréciation des requêtes de financement des projets. Ce qui amène les institutions financières à souvent privilégier des financements à court terme au détriment des ceux à moyen et long terme. Si du point de vue bancaire, cela a un sens, il n’en est rien pour les innovations.
« les dix premiers pays africains du nouvel Indice de développement des TIC 2013, sont classés seulement entre la 64e et la 109e place » indique Lansana Gagny Sakho
Les business angels ou les entreprises spécialisées dans le seed-capital et le développement de start-ups font cruellement défaut au continent Africain. Or, l’offre de capital-risque est fonction notamment de la liquidité du marché, de sa résilience, de sa profondeur. Ceci en vue de permettre une sortie par la grande porte aux institutions de capital d’investissement. Le continent a besoin de plus de structures lui permettant de soutenir les agents innovants. Google ou Facebook ne sont pas venues au monde comme grande entreprise. Pour faire simple, il faut une sorte de capital-risque, en tenant compte des spécificités du continent
Les technologies de l’information sont devenues indispensables pour la transformation du continent, les dix premiers pays africains du nouvel Indice de développement des TIC 2013, établi par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), sont classés seulement entre la 64e et la 109e place.
Améliorer la compétitivité de l’Afrique exigera de prendre de réelles mesures dans deux grands domaines le déficit d’infrastructures et la mise en place de véritables politiques pour favoriser l’innovation.
Les états Africains ont besoin d’un cocktail de politiques et de stratégies qui améliorent la productivité, traitent la question des compétences indispensables et des problèmes d’infrastructure, favorisent l’innovation. Dans des pays comme le Brésil, le Chili, la Chine, le Costa Rica et l’Inde, les gouvernements assument un rôle de chef de file dans l’élaboration de stratégies de compétitivité et de politique d’innovation.
Selon le Global Competition Report 2012-2013, 14 des 20 économies les moins compétitives sont africaines
Cela s’explique entre autre par la précarité des institutions, les avancées technologiques insuffisantes, et une base de compétences étroite pour une économie de l’innovation. Le rapport du Forum économique mondial montre que, bien que l’Afrique et l’Asie en développement aient eu, dans les années 60, une productivité similaire, qui était d’environ 20 USD par heure travaillée, celle de l’Afrique a chuté à environ 12 USD en 2012 et celle de l’Asie en développement s’est envolée pour se situer à environ 40 USD.
La mondialisation, les progrès technologiques rapides et l’intégration dans les chaînes de valeur mondiales, obligent à accroître sans cesse la compétitivité. Mais sans politique d’innovation il est quasiment impossible de s’intégrer à la mondialisation. Innovation & financement : véritable chemin de croix pour le continent Africain, c’est pourtant une des voies obligées pour positionner le continent sur le chemin d’une véritable croissance génératrice de richesses pour les communautés.
Lansana Gagny Sakho
Lansana Gagny Sako est membre du club Expansion économique du Sénégal – lansana.gagny-sakho@info-afrique.com
L’Afrique en pleine croissance avec des pays en pointe à 16% de PIB annuel et une France en déclin avec 0.2% en 2013…
Comment relancer la croissance Française avec un partenaire à l’échelle d ‘un continent ?
Avec une synergie entre innovations et partenariats stratégiques
Certainement pas comme la France le fait actuellement, les principaux défauts sont de ne pas accompagner les entreprises en Afrique, seul le CIAN y participe en France, et de voir comme des adversaires ceux qui sont des partenaires de l’Afrique: Les Chinois et les Russes bien sur, mais aussi la Turquie, le Brésil, l’Allemagne, le Portugal et de plus en plus le Royaume Uni.
La France doit absolument nouer des partenariats logiques dans l’industrie et les nouvelles technologies car nous disposons de compétences techniques reconnues mondialement. Les secteurs sont bien sur l’aéronautique avec Airbus, les pneumatiques avec Michelin, mais aussi Alstom etc…
La France perd régulièrement des marché colossaux comme la participation a la construction du barrage sur le Nil en Ethiopie et dans le même pays la liaison ferrée vers les pays voisins. A chaque fois des contrats de plusieurs centaine de millions d’euros.
Des solutions et des entreprises leaders reconnues dans le monde
Citons quelques entreprises qui pourraient se développer utilement grâce à leurs spécificités technologiques.
« Imaginons ensemble un développement en synergie avec nos besoins et nos innovation afin de construire l’Afrique d’aujourd’hui et de demain » Thiery Barbaut
– Bolloré et la nouvelle stratégie e-commerce
Si le groupe est bien connu pour ses marchés portuaires et sa logistique notamment en Afrique de l’ouest, il est aussi très présent en responsabilité sociétale et environnementale (RSE). La ou l’entreprise joue une carte qui pourrait révolutionner les modes de consommations en Afrique de l’ouest, c’est dans le e-commerce.
En effet le e-commerce au Nigéria à dépassé en 2013 le commerce traditionnel, ajoutez à cela le mobile banking et les opérateurs télécoms et vous obtenez un marché en pleine croissance. Bolloré s’associe d’ailleurs au Groupe Casino leader du e-commerce en France avec CDiscount pour lancer plusieurs plateformes de e-commerce en Afrique de l’ouest.
– Critéo et l’affichage d’informations comportementales
Une petite entreprise Française qui devient leader mondial de la publicité comportementale et qui est maintenant introduite à la bourse Américaine High Tech le Nasdaq, c’est Critéo !
Critéo permet d’acheter de l’espace publicitaire sur Internet en utilisant le système de cookies: fichier qui permet de savoir l’historique de vos consultations internet. L’effet est impressionnant puisque si vous étiez sur le site d’Amazon et cherchiez un nouvel appareil photo, et que maintenant vous surfez sur votre page Facebook, un petit encart vous proposera à nouveau cet appareil photo avec parfois un prix plus avantageux. Certains jugent la démarche intrusive mais elle est surtout personnalisé et diablement efficace.
Dans le contexte « Afrique » il est possible d’imaginer les innombrables avantage de ce système en matière de santé, d’éducation, de bancarisation et de développement durable. Quand un problème est évoqué une base de solutions serait mise à disposition et affichée !
– Iliad opérateur télécom mais aussi data center
Plus connu sous le nom de Free, Iliad pourrait apporter sa pierre à l’édifice en jugulant télécom et data center. Iliad en effet propose des solutions de Cloud Computing avec de nombreux data center dont un au cœur de Paris… 30 mètres sous terre !
La aussi l’Afrique à besoin de partenaires innovants alors que Iliad se porte en offre d’achat sur T Mobile aux USA, il serait certainement intéressant de se développer en Afrique à l’aide d’un opérateur Africain en proposant également du Cloud et un Data Center. Madagascar, la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou encore le Gabon serait de bonnes opportunités due au fait que les capitales sont disponibles en haut débit par la fibre optique venant de l’océan. Ajoutez à cela une absence de décalage horaire et la francophonie et vous obtenez de nombreuses clefs pour investir. Le besoin est déjà estimé à plusieurs millions d’utilisateurs par pays et une croissance de 28% en 2013 donne une première estimation du potentiel.
Le marché des opérateurs comme M-Pesa en Afrique à généré 30 milliards d’euros et dispose de 18 millions d’utilisateurs quotidien !
– Novapost et la dématérialisation
Novapost est une entreprise qui propose de l’espace en Cloud permettant de passer au zéro papier en conservant pour les entreprises et les particuliers l’ensemble de vos données contractuelles et administratives. Congés, feuille de payes, contrats avenants, devis, impôts, factures… La liste est interminable et enfin en sécurité et disponible de partout avec une garantie de 50 ans.
Ce brillant système est aussi un enjeux majeur en Afrique ou l’administration peine à gérer les flux papiers et contraint des centaines de millions d’utilisateurs d’attendre des mois ou des années pour accéder aux documents. Un partenariat privé public pourrait voir le jours afin de permettre à l’entreprise de se développer à l’échelle d’un pays puis du continent. Avec les atouts évoqué plus haut, francophonie, horaires..
– Bank of Africa et la bancarisation de toutes les couches de la population
La bancarisation est un défi énorme pour l’Afrique. Avoir un compte en banque c’est une carte d’identité fiscale, administrative qui va permettre à des centaines de millions d’Africains de se développer et de sortir de l’économie informelle qui représente à elle seule 70% de l’Afrique.
Investir, sur un marché, dans l’immobilier, dans l’éducation de ses enfants quelqu’un soit l’échelle. La Bank of Africa avance mais pourrait permettre avec le m-banking et l’accès simplifié à la bancarisation à des centaines de millions d’Africains d’investir en accédant au crédit à la consommation et de bénéficier avec la dématérialisation de document prouvant l’existence de leurs biens immobiliers, d’entreprises et contractuels dans des milliers de domaines. La synergie entre les banques, les opérateurs et les hub technologiques est en plein essor, elle permet aussi d’aborder avec innovation les thèmes de l’aide au développement et la santé, exemple avec Vodacom et une application qui rencontre un énorme succès dans la lutte contre la mortalité infantile en Tanzanie. La aussi les banques peuvent devenir des acteurs dans le développement avec la démocratisation des données et du pouvoir d’achat. La aussi un marché colossal qui pourrait être rendu disponible aux Africains par le biais de la téléphonie mobile en mode SMS pour ceux qui ne disposent pas de Smartphones…
Les choses avancent et la moyenne de croissance du continent Africain est de 5%, la France est à quelques kilomètres de cette opportunité de croissance. Imaginons ensemble un développement en synergie avec nos besoins et nos innovation afin de construire l’Afrique d’aujourd’hui et de demain.
Joane Nkuliye se considère comme une militante. Elle fait partie d’un groupe restreint de fermiers qui produisent de cultures biofortifiées à une échelle commerciale au Rwanda.
Nkuliye possède 25 hectares dans le district de Nyagatare, dans la Province orientale, à deux heures de route de la capitale, Kigali. Le gouvernement lui a offert cette terre et elle y a emménagé en 2000, avec des plans d’élever le bétail.
Mais elle s’est vite rendu compte que cultiver des aliments serait plus rentable et aurait un impact plus grand sur la communauté locale puisque la plupart des enfants de la région ont souffert de kwashiorkor, un type de malnutrition causée par le manque de protéines.
« J’ai une passion pour l’agriculture. Nous sommes subventionnés parce que très peu de gens pratiquent l’agriculture commerciale« , a déclaré cette entrepreneure, qui est mariée, et a cinq enfants, et pratique l’agriculture depuis plus de 10 ans.
Il y a quatre ans, elle a été contactée par l’ONG HarvestPlus, qui fait partie d’un programme de recherche de ‘CGIAR Consortium’ sur l’agriculture pour la nutrition et la santé. L’ONG est considérée comme un leader dans l’effort mondial visant à améliorer la nutrition et la santé publique en développant des cultures et en distribuant des semences des aliments de base qui sont riches en vitamines et minéraux.
HarvestPlus a fourni à Nkuliye des graines, des emballages, des points de distribution et du savoir-faire. Aujourd’hui, elle cultive des haricots biofortifiés sur 11 de ses 50 hectares de terre.
« Après avoir récolté les haricots je cultive le maïs comme culture intercalaire. Je cultive aussi des bananes douces, des ananas et de la papaye. Je récolte 15 tonnes de vivres; je parle en termes de tonnes et non de kilos »,a-t-elle souligné avec sourire.
Nkuliye a été invitée par HarvestPlus pour s’exprimer lors de la deuxième Conférence mondiale sur la biofortification tenue à Kigali du 31 mars au 2 avril, qui était un rassemblement de scientifiques, décideurs et d’acteurs.
Le Rwanda s’est aventuré dans une nouvelle ère agricole, puisque cela booste la production alimentaire et améliore le niveau de nutrition des cultures développées dans le pays.
Dans cette nation d’Afrique centrale où 44 pour cent des 12 millions d’habitants du pays souffrent de malnutrition et de carences en micronutriments, des aliments biofortifiés, comme les haricots, sont considérés comme une solution pour réduire la « faim cachée » – un manque chronique de vitamines et de minéraux.
Un Rwandais sur trois est anémique, et ce pourcentage est plus élevé chez les femmes et les enfants. Environ 38 pour cent des enfants de moins de cinq ans et 17 pour cent des femmes souffrent d’une carence en fer dans le pays. Cela, selon Lister Tiwirai Katsvairo, le directeur national de HarvestPlus pour le projet de la biofortification, est élevé par rapport à d’autres pays d’Afrique subsaharienne.
Les haricots biofortifiés ont des niveaux nutritionnels élevés et fournissent jusqu’à 45 pour cent des besoins quotidiens en fer, ce qui dépasse de 14 pour cent les variétés de haricots communément cultivées.
Ils ont aussi un avantage supplémentaire car ils se sont révélés de produire des rendements élevés, sont résistants aux virus, et résistent à la chaleur et la sécheresse.
Maintenant, un tiers des 1,9 million de ménages du Rwanda cultivent et consomment des cultures nutritives grâce à une initiative promue par HarvestPlus en collaboration avec le gouvernement rwandais.
La stratégie de HarvestPlus est de « nourrir le cerveau pour faire une différence », a indiqué Katsvairo.
Le gouvernement national, qui travaille en partenariat avec HarvestPlus depuis 2010, voit la nutrition comme une grave préoccupation. Selon la ministre de l’Agriculture et des Ressources animales du Rwanda, Agnes Kalibata, cinq ministres du gouvernement travaillent de coopérée pour aborder les problèmes de nutrition dans le pays.
Elle a dit que les cultures biofortifiées assurent que les pauvres, les petits fermiers et leurs familles ont des nutriments dans leurs régimes alimentaires. Environ 80 pour cent de la population rurale du Rwanda dépendent de l’agriculture pour leurs moyens de subsistance.
« Les haricots au Rwanda constituent notre aliment de base, ils sont traditionnels. Vous ne pouvez pas manger un repas sans eux. Les haricots sont biofortifiées renferment la principale protéine qui atteindra tout le monde, ils constituent la principale source d’aliments »,a-t-elle déclaré.
« Nos agriculteurs et notre population ne peuvent pas manger la viande quotidiennement. Dans une telle situation, nous devons trouver une culture qui puisse fournir des nutriments et soit acceptable pour la communauté. Nous ne voulons pas changer les régimes alimentaires », a expliqué Katsvairo.
Mankombu Sambasivan Swaminathan, l’idéologue et généticien qui a mené la Révolution verte en Inde est un partisan de ce qu’il appelle « biohappiness ». Il est devenu célèbre pour la Révolution verte qui a augmenté la production alimentaire et transformé l’Inde en un pays producteur d’aliments durables.
« Je suis un passionné de la biofortification. C’est la meilleure façon d’ajouter des nutriments comme le fer, le zinc et la vitamine A. Dans le cas de la biofortification, c’est une situation gagnant-gagnant », a-t-il déclaré.
Selon Swaminathan, qui a été qualifié par le Programme des Nations Unies pour l’environnement de « Père de l’écologie économique », le concept de la sécurité alimentaire a évolué pour devenir la sécurité nutritive.
« Nous avons constaté qu’il ne suffit pas de donner des calories, qu’il est important d’avoir des protéines et des micronutriments ».
Swaminathan affirme que c’est aussi une façon de s’attaquer à la faim silencieuse – la faim causée par l’extrême pauvreté.
« Cela fortifie sur le plan biologique et non sur le plan chimique, c’est pourquoi je l’appelle ‘biohappiness' », a déclaré ce premier lauréat du Prix mondial de l’alimentation en 1987. Il a également été salué par le magazine TIME comme l’un des 20 Asiatiques les plus influents du 20ème siècle.
Selon Katsvairo, le Rwanda est devenu un exemple pour les autres pays d’Afrique subsaharienne puisque la question de la nutrition fait désormais partie de la politique stratégique publique du pays.
« Le Rwanda est encore au stade de la mise en œuvre, mais il est une voie à suivre pour d’autres pays africains », a confirmé Katsvairo.
* Fabíola Ortiz a été invitée par HarvestPlus et Embrapa-Brésil pour se rendre au Rwanda. (FIN/2014)
L´entreprise AGROMAN MAN ( www.agromansenegal.com) part du Groupe Ferrometal ( www.ferrometalgroup.com) dispose d´une licence d´exploitation de l´aquifère de Linguère, Senegal a travers un puits pour une période de 49 ans renouvelables 49 ans.
L’entreprise dispose de tous les permis et licences nécessaires pour construire l´usine et le forage du puits profond ( 200 m) qui alimente l´usine d´embouteillage qui a été achevé en Aout 2014.
L´investissement total est de 14.000.000 Euros.
L’entreprise recherche un investisseurs pour la construction de l´usine.
DI’O veut dire EAU en mandingue, une langue parlée dans toute l’Afrique de l’Ouest, plus précisément au Sénégal, en Gambie, en Côte d’ivoire, au Burkina Faso, en Guinée et au Mali. Cette langue par son caractère global confère à la marque DI’O une sorte de visa lui facilitant du coup son intégration dans l’univers mental collectif des populations africaines.
La mention faite « Reine des Eaux » fait allusion à la zone de Linguère, zone d’ou provient cette eau de très bonne qualité. La ville de Linguère tire son nom de la dénomination « Linguère » qui est le titre que portait la première dame dans certains royaumes wolofs du Sénégal. La Linguère était soit la sœur du roi, soit sa mère, soit sa première épouse lorsque celui-ci est polygame. Puisque le mot Linguère est souvent utilisé au Sénégal à usage commercial pour plusieurs produits, pour éviter toute confusion et garder notre originalité, nous avons choisi une marque passe partout et facile à prononcer dans toutes les langues et surtout adaptée au marché africain.
Pour la ville de Linguère, le toponyme viendrait de la Reine-linguère Boury Djilène Ndao, la fondatrice de la ville probablement au XVIe siècle.
Cette eau ayant des qualités nutritionnelles très complètes sera commercialisée sous forme d’eau plate, eau gazeuse et d’eau aromatisée
Laurent Martinet, Vice-bâtonnier de l'Ordre et Pierre-Olivier Sur, Bâtonnier de l'Ordre
Un thème fort pour cet évènement: « reconstruction du pays après la guerre, par le droit ».
Laurent Martinet, Vice-bâtonnier de l’Ordre et Pierre-Olivier Sur, Bâtonnier de l’Ordre
Après avoir participé à un déplacement au Mali avec Mme la Ministre Najat Vallaud Belkacem (février 2014) sur le thème de la « reconstruction du pays après la guerre, par les femmes », le bâtonnier de Paris Pierre-Olivier Sur et le vice bâtonnier Laurent Martinet, organisent un campus international à Bamako (10 au 13 septembre) autour de la problématique de la « reconstruction du pays après la guerre, par le droit ».
Ce campus d’avocats et juristes est placé sous le patronage commun du président Ibrahim Boubacar Keïta et du Ministère des affaires étrangères et du développement international, en partenariat avec le Barreau du Mali, l’Organisation internationale de la francophonie, l’association Henri Capitant, la Mairie de Paris et des opérateurs français tels Necotrans.
« Après les succès de Ho Chi Minh Ville et de Phnom Penh, avant Rio de Janeiro les 9, 10 et 11 novembre prochain, nous nous retrouverons à Bamako du 10 au 13 septembre 2014 » Pierre-Olivier Sur et Laurent Martinet
Environ 100 avocats parisiens seront du voyage pour retrouver pas moins de 150 avocats du Mali et de la sous-région.
Ainsi les avocats constituent-ils grâce à leur pratique du droit continental et à l’aura internationale de la place de Paris une force de paix, de reconstruction et d’expansion.
Tel est le message reçu par le Quai d’Orsay qui a pour la première fois cette année convié le bâtonnier de Paris à prendre la parole lors de la Conférence des Ambassadeurs.
Nouvelles technologies et innovations, vecteurs de croissance en Afrique Centrale
Dossier Info Afrique – Réalisé par Thierry Barbaut – Expert NTIC Afrique & Rédacteur en chef Info Afrique
Internet à 20 ans, et la téléphonie mobile 25, le Cloud grand public 10…
Nous sommes encore à l’aube d’un bouleversement alliant technologie et communication
Comment L’Afrique centrale vit l’accès aux technologies digitales et que se passe-t-il au cœur des populations ?
Quand l’Afrique Centrale s’approprie les nouvelles technologies…
Si les pays d’Afrique centrale sont en marge du développement global en termes de production sur le secteur des nouvelles technologies, ils n’en restent pas moins des utilisateurs assidus.
Je vous propose une immersion dans deux pays d’Afrique centrale, le Rwanda et Le Burundi afin de comprendre les technologies utilisées et dans quel cadre.
Ayant constaté en France ces 10 dernières années que de nombreuses entreprises avaient développés des plateformes offshore en Afrique, il se trouve qu’aujourd’hui une mutation importante s’opère car ces plateforme développent du business en local et avec des compétences locales. Ce sont donc devenus des succursales gérant un important CA, ce qui n’était pas initialement prévu !
Le facteur de ce développement est le gigantesque besoin des entreprises, administrations et bien sur populations locales en Afrique.
« Je rentre du Rwanda et du Burundi ou j’ai eu l’occasion de faire ma propre expérience terrain »
En allant à la rencontre des habitants et en expérimentant les us et coutumes du pays, notamment du point de vue des NTIC (téléphonie, internet). J’ai ainsi pu dresser dans les grandes lignes un portrait aussi objectif que possible d’un pays au développement technologique récent, mais non moins fulgurant.
Commençons par le commencement… L’Arrivée dans le pays
Loin des lourdes procédures administratives que l’on peut rencontrer dans certains pays d’Afrique, le Rwanda sait rester simple et efficace.
Pour s’y rendre, un simple formulaire à remplir en ligne précisant votre moyen d’entrée dans le pays (par exemple en Avion par l’aéroport international de Kigali), et précisant le type de Visa utilisé.
Si vous vous attendiez à patienter 40 minutes à la douane ou à l’immigration, oubliez cela. Une fois sorti de l’avion (si vous choisissez cette option), vous n’aurez besoin que de votre passeport et de 30 dollars. Ni justificatifs, ni papiers supplémentaires, en cinq minutes les formalités sont effectuées et votre passeport tamponné.
A titre personnel, il m’aura fallu en tout et pour tout une trentaine de minutes pour débarquer de l’avion, faire tamponner mon passeport et récupérer mes bagages.
10 jours au Rwanda, villes, villages, et trek en brousse puis 10 jours au Burundi dont deux en RDC, j’ai choisi ces magnifiques pays, ou là encore et hormis la RDC, les formalités administratives restent légères. Il suffit simplement de se présenter à la frontière avec son passeport.
Créer une entreprise au Rwanda
Souvent long et fastidieux, le mécanisme de création d’entreprise adopte encore une fois une nouvelle dimension au Rwanda.
Afin de faciliter ce processus, le gouvernement Rwandais a regroupé en un seul organisme (le RDB pour Rwanda Development Board) et bâtiment: le Fisc, la chambre du commerce et les formalités de création d’entreprise. Selon des sources proches ayant expérimenté ce système, il est possible de créer son entreprise en une demi-heure montre en main.
Une vraie opportunité qui s’offre donc au Rwanda en 2014, là ou dans d’autre pays la création d’entreprise relève du parcours du combattant.
Une nouvelle tendance… La cartographie
Cartographier sur internet est bien plus qu’une tendance. L’application Google Earth, en plus d’être l’une des plus grandes innovations d’accès publique de ces dernières décennies, est devenue un outil de navigation au quotidien accessible à tous.
Utiliser la géolocalisation en « offline »
Le centre de Kigali sur Google Map en « offline »
Ces nouveaux systèmes de cartographie sont de plus en plus utilisés, notamment par les média qui peuvent à présent illustrer l’information en localisant les lieux sur les cartes, permettant au grand public de visualiser le lieu, la topographie (grâce à l’affichage 3D) et même l’architecture (Grâce à la « Street view ») de l’endroit en question.
Google maps est un outil complet et intuitif qui permet de localiser un point, de calculer un itinéraire mais aussi de créer ses propres cartes personnalisées, comme celles que j’utilise pour mes études terrains.
Le système maps va jusqu’à enregistrer les cartes en mode « Offline », permettant ainsi d’utiliser les cartes sur mobile, tablette ou notebook même sans connexion.
Revenons ainsi à l’Afrique Centrale.
Au cours de cette étude j’ai vu de nombreux utilisateurs, (toujours sur les trois supports: mobile, tablette et notebook) utiliser les cartographies, qu’ils soient agriculteurs ou membres d’ONG. Cet outil révolutionne clairement la vision des rayons d’actions des opérations à mener. La connexion de ces cartes avec les données contenues par les réseaux sociaux permet par exemple de pouvoir suivre et géo localiser en temps réel un individu ou une équipe de travail. Cet outil peut s’avérer très pratique pour les organisations basées à l’étranger ayant des équipes terrain en Afrique, dans des zones souvent mal représentées par des cartes sous format classique.
Cartographier pour les ONG
A titre d’exemple, la plateforme de finance participative des microprojets de solidarité internationale (qui est l’une des missions sur lesquelles j’interviens), a pu développer grâce à ce nouvel outil de cartographie le site : www.microprojets.org.
La cartographie y permet de voir quels sont les projets en cours, l’endroit où ils sont menés, qui les pilotes, et d’ajouter des fonctions annexes permettant notamment d’identifier l’association qui mène le projet, ou encore de faire un don via le paiement en ligne. La principale innovation portée par cet outil repose sur la rapidité d’accès à l’information, les potentiels bénéficiaires des dons pourront ainsi savoir en quelques secondes à qui s’adresser pour obtenir du soutien.
Le site de géolocalisation et de finance participative de l’Agence des Micro Projets
Dans les faits
Illustrons la situation.
Un village Rwandais a besoin d’un forage en urgence car sa communauté est privée d’eau pendant la saison sèche. A cette période les femmes doivent généralement faire plus de 20 kilomètres par jours avec des bassines pour approvisionner le village en eau.
Le village va ainsi pouvoir, grâce à cet outil, voir quels sont les projets portés sur la thématique « accès à l’eau » réalisés au Rwanda et contacter la ou les associations porteuses du projet.
La communauté pourra par ce biais profiter d’une expertise terrain et une connaissance approfondie du sujet, afin de faire face à ces problématiques et d’y apporter des solutions durables.
Mon intervention sur les nouvelles technologies en Afrique: A partir de 9,12 minutes
Comprendre les actions de l’Agence lors de mon Interview TV: Se rendre à 9m 12 secondes pour voir mes explications
Le marché Africain des nouvelles technologies
Avec 1 milliard d’habitants sur le continent et des estimations à 2 milliards en 2050, l’Afrique est sans aucun doute LE marché à conquérir pour les acteurs des nouvelles technologies.
Le Nigéria par exemple, est aujourd’hui peuplé de 160 millions d’habitant, et ce chiffre devrait passer à 350 millions d’ici 2050, faisant du pays le troisième le plus peuplé au monde.
Les opportunités sont réelles, et les opérateurs de téléphonie mobile l’ont bien compris
Le continent est passé de 51 millions d’abonnés en 2003 à 400 millions en 2012 et on estime aujourd’hui que la téléphonie mobile représente près de 2% du PIB des pays Africains. Les opérateurs de téléphonie mobile comptabilisent en moyenne 7% des recettes fiscales sur le continent.
L’évolution des NTIC dans cette région est rapide et exponentielle. En 1992, 75% des Africains n’avaient pas accès à la téléphonie mobile. Aujourd’hui tous sont équipés, même si les infrastructures et donc l’accès au réseau restent extrêmement variables.
Du point de vue des investissements les chiffres ne sont pas moins impressionnants. Ils représentaient 55 milliards d’euros en 2008, ils sont de 130 milliards en 2013. Les perspectives 2015 s’élèvent quant à elles à 280 milliards d’euros.
Rester en phase avec les réalités pénalisées par les infrastructures
Le point noir reste bien sur les infrastructures. Pas de réseau ! Pas de tours télécoms = pas de réseau, car si en Europe nous avons pu développer l’ADSL grâce au fil du téléphone, en Afrique il n’y à pas de filaire. Le seul moyen est d’acheminer la fibre ou de passer par la téléphonie mobile. La fibre arrive progressivement mais elle vient des câbles sous-marins, donc les pays enclavés vont devoir attendre, et les populations en souffrent.
Alors quelles solutions pour utiliser les nouvelles technologies ?
Et bien comme nous avec le Minitel, les solutions les plus simples sont les meilleures : Le roi SMS ! Oui c’est bien le SMS utilisé sur 85% des mobiles qui règne en maitre absolu. Que ce soit avec des listes de diffusion ou autrement il permet de rester en contact. Et va même bien au-delà.
Dans les villages rwandais par exemple l’ensemble des utilisateurs se regroupent sous forme de communes, de localités ou de villages et développent des listes de diffusions par SMS. Ces listes permettent aux familles de connaitre les informations sur les sujets auxquelles elles s’abonnent, les sujets sont par exemple la santé, les naissances, l’évolution des formalités administratives, ou bien la sécurité.
Comme j’arrivais dans des villages reculés, les gens étant assez curieux de mon initiative, il était communiqué par SMS le fait que mon statut était français et que je ne représentais aucun danger, les portes des familles étaient donc ainsi ouvertes plus facilement.
La multiplicité de ces listes est un atout majeur pour la vie quotidienne des habitants. Les familles restent en contact et les enfants qui étudient à la capitale sont au courant de la vie de leur village.
Les réseaux sociaux grand public et professionnels et… les email !
Pour l’Afrique centrale les Facebook, Twitter et autres réseaux grand public sont des opportunités qui permettent de s’ouvrir au monde. La francophonie joue à elle seule un rôle majeur dans la connexion entre les africains et l’Europe ou le reste du monde. Les emails sont toujours un moyen prépondérant pour développer réseau et business.
Les réseaux professionnels, dans les démarche de networking ou de recherche de poste permettent aussi de développer des réseaux impressionnant. LinkedIn me semble être un des plus puissant. Ses fonctions permettant de mettre en avant un profil, des compétences, une entreprises n’en sont qu’une infime partie. La possibilité de s’associer à des projets auxquels d’autres profils participent est un atout maitre afin de valoriser ses compétences. L’Afrique centrale se présente ainsi en pôles de compétences mais aussi de profils, de postes à pourvoir, d’entreprises de projets et tout ceci dans une synergie puissante couplé à un moteur de recherche sélectif.
Microsoft, Windows &… Nokia
Le nouveau Nokia Lumia 930, un Smartphone… Microsoft
Un des incroyable succès pourrait être, dans le monde mais particulièrement en Afrique, la lancement de Windows 10.
Ce nouveau système d’exploitation permettrait d’oublier l’échec commercial (et non fonctionnel au vu de l’utilisation de millions d’entreprises et de particuliers, qui comme moi en sont ravis) de Windows 8, mettrait a disposition des utilisateur un seul système ! Explication simple, l’interface Windows serait commune aux mobiles Microsoft (anciennement Nokia) Tablettes (Surface) et ordinateurs, qu’ils soient Notebook ou autres… Cette synergie entre les différentes interfaces tactiles creuserait un écart stratégiques entre Apple et Microsoft en la faveur du dernier. (voir la vidéo de présentation à la fin de ce chapitre)
Un des atouts majeur de Microsoft c’est bien sur son implantation historique chez les utilisateurs en Afrique, Windows et les PC sont partout ! Avec le rachat de Nokia, Microsoft pourrait devenir développeur d’OS (Windows Phone) mais aussi de matériel et le nouveau Lumia 930 en est un exemple frappant…
Je le considère comme un IPhone en mieux et plus ouvert ! Par exemple les application « Here » permettent la navigation, le voyage, les transports en communs, la gestion d’images, de transports en commun… Une réussite pour ce Smartphone qui pourrait bien être le dernier « Nokia »
Il est très probable que Microsoft parviendra à allier son nouvel OS Windows 10 aux supports comme les Smartphones, les tablettes Surface et les notebook de différentes marques. Un vrai écosystème logiciel comme matériel, c’est sur cette séquence que Apple et Google auront un sérieux concurrent.
La stratégie de déploiement du nouvel OS Windows 10 pour 2015 pourrait aussi être un évènement avec un système de gratuité online, un nouveau Windows 10 ouvert ?
Le Mobile-Banking, un nouveau réseau social
De ce côté peu de surprises, l’Afrique représente à elle-seule 80% du marché du M-banking, pesant aujourd’hui plus de 2 milliards d’Euros selon Ecobank (présent dans 34 pays Africains). Les principaux opérateurs porteurs du phénomène sont : MTN (Afrique du Sud) ORASCOM (Égypte), FRANCE TELECOM/ORANGE (France), BHARTI AIRTEL (Inde), MAROC TELECOM (Maroc), VODACOM (Afrique du Sud/Royaume Uni) et MILLICOM (Luxembourg).
Un exemple d’application de Mobile Banking
Le Mobile-Banking est déjà bien installé et largement utilisé dans cette région du monde. Il est intégré dans l’organisation sociale des villages et des familles, et permet entre autres de pallier au manque d’accessibilité des banques physiques dans les régions reculées. Ce phénomène est à l’image de ce que recherchent les utilisateurs : accessible, peu onéreux, simple d’utilisation et pratique.
Loin de rencontrer le succès fulgurant de la téléphonie mobile, Internet peine à se faire une place en Afrique, notamment en Afrique Subsaharienne. Encore aujourd’hui, il s’agit de la région du monde ou Internet est le moins développé, mais c’est donc également la région ayant le plus fort potentiel de développement dans les années à venir.
Et les chiffres parlent, aujourd’hui 65% de la population Africaine peut avoir accès à un réseau 2, 3 ou 4G.
A ce sujet, les estimations tablent sur un demi-milliard d’utilisateurs en plus en 2050. Le contraste entre les différents pays reste néanmoins très fort, car si presque 80% des Rwandais ont accès à Internet, seuls 20% des Ethiopiens ont ce privilège. En moyenne 11% de la population Africaine a accès à internet.
Quels supports pour les nouvelles technologies en Afrique ?
Contrairement à ce qui est largement communiqué dans les média je ne crois pas à la fin de l’ère des Notebooks. Ils sont une solution majeure au BYOD (Buy Your Own Device, fait d’utiliser ses propres tablettes, laptops ou encore téléphones portables au bureau) et aux environnements de travail quels qu’ils soient.
La tablette Surface de Microsoft
Les tablettes, aussi intuitives soient elles, ne peuvent rivaliser avec un PC en termes de stockage, puissance, ou encore de logiciel.
Les notebooks évoluent de manière fabuleuse, utilisant à présent la technologie des écrans tactiles (absente sur les MAC) et les nouvelles interfaces. Windows 8, malgré son succès mitigé, reste l’un des meilleurs OS que j’ai eu à utiliser en termes d’utilisation, d’intuitivité et de stabilité. Les évolutions à venir ne concerneront certainement plus tellement les tablettes tactiles, mais les notebooks.
Et c’est justement ce à quoi sont sensibles les pays en croissance, c’est-à-dire plus de 60% du continent Africain. Un outil mobile, fiable, autonome, fonctionnant aussi bien en local qu’en connecté et permettant de répondre à TOUS leurs besoins.
Le Big Data et les réseaux sociaux, une opportunité pour l’Afrique
Les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux représentent incontestablement les nouvelles puissances mondiales de nos jours.
Au-delà des frontières physiques et des zones géographiques, les utilisateurs sont regroupés en un énorme réseau interactif ou ils peuvent évoluer, partager l’information, se rencontrer et se connecter entre eux.
Le « Printemps Arabe » ayant eu lieu ces dernières années en Afrique du Nord, organisé et piloté via les réseaux sociaux (notamment Facebook et Twitter), n’est ni plus ni moins qu’une illustration de ce phénomène et une démonstration de la force de ces réseaux. La connexion de millions d’utilisateurs entre eux représente donc une opportunité très importante pour les Africains, et offre des perspectives nouvelles pour de nombreux facteurs de développement des pays de cette région.
« En Afrique 80% des utilisateurs de Facebook se connectent sur mobile et représentent 100 millions d’utilisateurs, des chiffres prometteurs mais faibles pour un milliard d’habitants comparé aux 26 millions d’utilisateurs en France sur 68 millions d’habitants… » Thierry Barbaut
Il faut aussi mentionner les nombreux et puissants outils d’analyses qui permettent aujourd’hui de gérer les pages professionnelles sur les réaux sociaux. Qui lit, à quelle heure, avec quel ordinateur, quel article, quel clic et avec quels objectif. Tout est traçable et identifiable avec des systèmes d’alertes et d’analyses et même couplés à des campagnes médias pilotant automatiquement des budgets en temps réel.
Le Big Data
Au delà de la mise en réseau c’est la façon dont il est désormais possible de gérer les contacts, les projets, les financements, et des milliers de données qui permet d’envisager mieux la puissance du Big Data ou métadonnées. Les logiciels puissants comme les nouveaux CRM permettent ENFIN d’imaginer l’exploitation pertinente des données, mais aussi l’exploitation méthodique et chronologique qui n’est plus un espoir mais une réalité. En témoigne la façon dont les contacts sont gérés par nos simples Smartphones: un contact n’est plus un téléphone mobile, mais un email, un profil Facebook, Twitter, LinkedIn, une adresse postale, et des photos.
Facebook fait intelligemment un pas en arrière pour mieux avancer
Facebook l’a bien compris, il y a peu d’usager mobile en Afrique qui disposent d’un Smartphone et d’une connexion de bonne qualité. Alors comment les africains pourraient ’ils utiliser massivement le premier réseau social au monde ?
Facebook est disponible en mode « SMS »
Simplement avec des SMS ! En effet Facebook à développer une application dédiée aux utilisateurs de téléphone mobile d’ancienne génération. En vous connectant à un cyber vous pouvez avec votre compte Facebook mettre en place ce système, vous recevrez les messages, les emails, les demandes d’amis par… SMS ! Avec la possibilité de répondre et ainsi de rester connecté. Un outil simple mais incroyablement efficace qui permet de séduire une clientèle pas encore équipé du Smartphone dernier cri !
Le Big Data est surement le plus gros business/service mondial jamais envisagé. Il s’agit du traitement des données internet (utilisateurs, emails, discussions, photos etc.) en les connectant entre elles, recoupant, regroupant afin de les compiler et d’en tirer des informations qui seront utilisées à des fins commerciales ou non. Les réseaux sociaux comme Facebook sont les plus gros contributeurs du business, collectant et fournissant une multitude d’informations depuis maintenant une dizaine d’années.
Nous assistons depuis quelques années déjà au développement du Web « 3.0 », qui propose un niveau d’interaction encore plus fort avec les utilisateurs. Pour exemple, l’une des illustrations de cette nouvelle vague de l’internet : les publicités comportementales de Critéo, une pépite bien Françaises introduite en 2013 sur… Le Nasdaq !
Un frein subside néanmoins au développement du Big Data : le traitement opérationnel des données.
En effet la masse est telle qu’il faut des outils puissants et des développeurs capables d’insérer continuellement les systèmes nécessaires pour pouvoir optimiser les informations à publier. Le business ne pourra donc pas se développer plus vite que la technologie sur laquelle il repose.
Microsoft, Apple, Google … Les géants du Net en Afrique
Si les espaces de Cloud sur mobiles, tablettes et notebooks rencontrent un succès fulgurant depuis plusieurs années, il est plus complexe d’envisager un OS en Cloud.
avec 70% de la population âgée de moins de 30 ans, la courbe démographique Africaine semble particulièrement adaptée au secteur des nouvelles technologies
Les « Operating Systèmes »
C’est pourtant le challenge que se propose de relever Microsoft avec le nouveau Windows. Microsoft a choisi de proposer à la vente la licence Windows, même si celle-ci est souvent installée sur les notebook, les mobiles et les tablettes avec Surface. Néanmoins, afin d’être concurrentiel face au géant Google, il est fort probable que Windows 10 soit gratuit et accessible en mode Cloud comme le fait le géant de Moutain View.
Mais comment Microsoft peut-il arriver à outrepasser son concurrent, compte tenu du fait que ce dernier s’appuie sur son incontournable moteur de recherche ?
L’une des solutions parait alors se détacher. Microsoft doit conquérir des nouveaux marchés, et L’Afrique en est un colossal. Environ 500 millions de nouveaux utilisateurs situés dans les pays Africains devraient accéder aux NTIC d’ici 2050.
De plus, avec 70% de la population âgée de moins de 30 ans, la courbe démographique Africaine semble particulièrement adaptée au secteur des nouvelles technologies. Si Microsoft arrive à fidéliser les jeunes utilisateurs, la marque assure une croissance rapide et durable.
Google, à la différence de ses concurrents, parvient à fédérer le monde entier grâce à son célèbre moteur de recherche. L’URL se décline même automatiquement dans tous les pays (www.google.rw au Rwanda par exemple). La langue, les actualités, les goûts et les préférences de chacun sont systématiquement mis en avant, et c’est là un atout maitre pour Google afin de proposer des outils et des solutions permettant de conquérir de nouveaux marchés. A titre d’exemple : Excel, Word et Powerpoint, qui sont proposé gratuitement dans le Drive (Offre Cloud) de Google.
La principale force de la marque Google repose néanmoins toujours sur son cœur de métier, le moteur de recherche.
La société a réussi l’incroyable défi de faire de son produit un incontournable, qui s’adapte à l’évolution de la société en réalisant des mises à jour régulièrement. L’une des illustration de cette veille permanente réside entre autre dans l’association avec Analytics pour les outils d’analyse de statistiques, puis Adwords pour l’achat de campagne en ligne et de mots clef et Adsense, pour la vente d’espace publicitaire online.
En plus de cela, d’innombrables services annexes… Notamment Gmail, Maps pour la cartographie et les itinéraires, Google Earth pour parcourir le monde entier depuis son salon, et l’Agenda online qui se partage au bureau comme en privé. Les alertes emails avec mots-clefs, le Cloud « Drive », les Readers, le e-commerce… Ajoutez enfin une intuitivité et une disponibilité record, de la gratuité et vous obtenez un géant incontournable des nouvelles technologies.
Les Google Glass
Et cela ne s’arrête pas là. La société s’est également positionné sur le marché des mobiles (Nexus 5), des tablettes (Nexus 7 et 10 qui sont de très sérieux concurrents aux Ipads), et ne cesse de se renouveler en proposant des produits relevant de l’innovation pure et simple.
En témoignent les Google Glass, (proposant aux utilisateurs une expérience unique et inédite) ou encore les projets de voitures sans chauffeurs. Chacun l’aura compris, Google mise donc définitivement sa croissance sur le mot clé de notre époque, l’INNOVATION.
Et je ne parle pas des systèmes d’alertes emails, qui vous permettent de recevoir un email si un de vos mots clefs apparaissent sur Internet, ou des actualités Google que l’on peut simplement paramétrer selon ses sources ou selon ses thèmes. Info Afrique y est d’ailleurs parfaitement référencé.
Le seul échec à l’actif du géant pour l’instant, son réseau social Google+.
En effet celui-ci ne parvient pas à séduire le grand public et son Directeur à récemment quitté le navire. Mon petit doigt me dit tout de même qu’un rachat pourrait permettre à Google de repartir sur le front du Social Network. Pourquoi donc ?
Deux axes de réponse. Tout d’abord parce qu’aujourd’hui, il est long et complexe de conquérir des utilisateurs connectés à de multiples comptes. Facebook écrase la concurrence et innove. Difficile de le rattraper, impossible de le doubler. De plus, car lorsque Google a voulu conquérir la vidéo il a tout simplement racheté Youtube, l’outil mondial de publication et de partage de vidéo online.
Les géants, ouverts ou fermés à la conquête de l’Afrique ?
Entre les trois têtes de séries que sont Apple, Google et Microsoft, la question se pose.
Trois géants pour trois places en Afrique ?
Apple est clairement fermé. Résultat : une pénétration quasi nulle en Afrique. Itunes est en partie coupable de ce phénomène. Même s’il semble inconcevable de passer à côté de ces marchés émergents, il n’y a pas un seul Apple Store en Afrique !
Microsoft est de plus en plus ouvert : Une solide expérience en Afrique avec du Hardware (PC) et des outils indispensables tels que Word, Excel, etc. L’un des principaux atouts de Microsoft a toujours été sa messagerie Outlook, fonctionnant aussi bien en local qu’online (même le célèbre Hotmail est devenu Outlook.com), avec là aussi une intuitivité record. Et n’oublions pas Skype qui peut désormais être utilisé uniquement avec un compte Microsoft.
Google est complètement ouvert : Vous pouvez utiliser votre accès cloud « drive » sur un Windows Phone, et son moteur de recherche est accessible à tous.
Ne pas négliger les anciennes technologies qui servent de transitions…
Même si le progrès en matière de nouvelles technologies avance toujours plus vite, il ne faut pas en oublier pour autant les systèmes classiques plus anciens, comme le SMS qui possède l’atout inestimable de fonctionner sur tous les téléphones mobiles quel que soit l’OS, la marque, ou l’ancienneté.
Il reste un moyen de connectivité efficace avec les cercles de relations proches et même éloignées, et est accessible à chacun, sur tous les supports, avec ou sans connexion. Pour que cet accès à la connexion et à l’information perdure, il est important que les acteurs des NTIC conservent la possibilité d’utiliser leurs supports en mode SMS. Il en est comme preuve que le SMS est de plus en plus utilisé en France pour communiquer en mode réseau grâce à des listes d’abonnés privés. Un des avantages est de toucher des abonnés parfaitement ciblés.
L’Afrique est composée de jeunes qui veulent se connecter et qui représenteront environ 1 milliards d’individus de moins de 25 ans en 2050. L’heure est maintenant à l’ouverture sur ce marché prometteur !
Alors quel avenir ?
Les nouvelles technologies, et Internet sont une superposition de notre monde, de nos sociétés de nos entreprises, de nos administrations, de nos pays et de nos culture. Mais les technologies des USA de l’Europe ne sont pas systématiquement compatibles avec l’Afrique et ses 54 pays. Il faut s’imprégner de la culture locale pour s’y développer de manière équitable, responsable et rentable. C’est dans ce domaine précis que se situe l’enjeu des nouvelles technologies en Afrique.
Pour se développer en Afrique et y installer des technologies durables il est impératif d’appréhender les cultures locales et de valoriser les compétences infinies qui s’y développent.
Les jeunes représente un vivier de compétences colossal, c’est donc logiquement que l’éducation doit se développer en synergie avec l’accessibilité aux nouvelles technologies: tablettes, Smartphones, ordinateurs portables mais aussi tableaux numériques, cours en ligne, applications éducatives doivent être non pas les outils de demain mais ceux d’aujourd’hui en Afrique.
Longtemps considérée comme un cas désespéré au point de vue économique, l’Afrique sub-saharienne est en train de connaitre ses meilleures performances de croissance depuis les premières années post-indépendance
Des pays tels que l’Éthiopie, le Rwanda et l’Ouganda connaissent des performances soutenues depuis le début des années 2000.
Mais jusqu’à présent, la croissance en Afrique noire a été tirée par les ressources naturelles et la suppression de certaines distorsions politique du passé. La productivité nationale à été stimulée par une augmentation de la demande pour les biens et les services domestiques (surtout les services comme la téléphonie mobile) et une utilisation plus efficace des ressources. Le problème est qu’il n’est pas évident de voir quelle pourrait être l’origine d’éventuels gains de productivité dans le moyen terme à cause du problème sous-jacent de la faiblesse de la transformation structurelle des économies Africaines.
Moins de 10% des travailleurs en Afrique noire sont employés dans le secteur manufacturier, et parmi ceux-ci seule une infime fraction est employée dans des entreprises formelles modernes disposant d’une technologie adéquate. En fait, le continent au sud du Sahara est moins industrialisé aujourd’hui qu’elle ne l’était dans les années 1980. L’investissement privé dans les industries modernes (hors ressources naturelles), n’a pas augmenté et reste trop faible pour soutenir la transformation structurelle.
Des pays présentés comme des success-stories (Rwanda , Uganda, Tanzanie, Ethiopie), ont connu une croissance regulière et importante de leur PIB. Les dernières études sur l’industrialisation du continent ont montré que les croissances étaient tirées par les services non échangeables, en particulier la construction, les transports et les hôtels et restaurants. Le secteur public domine toujours l’investissement et l’essentiel de cet investissement public est financé par des dons étrangers.
« La caractéristique dominante du paysage économique du continent est un secteur informel comprenant des micro-entreprises » souligne Lansana Gagny Sakho
Les pays de l’Asie de l’Est ont connu des croissances rapides en reproduisant, dans un laps de temps beaucoup plus court, l’expérience des pays avancés.
Ils ont transformé leurs agriculteurs en ouvriers de fabrication, ont diversifié leurs économies et exporté une gamme de produits de plus en plus sophistiqués. Les agriculteurs africains se ruent vers les villes. Mais ils ne retrouvent pas des industries manufacturières modernes comme en Asie de l’Est, ils se mobilisent par conséquent dans des services tels que le commerce et la distribution au détail. Mais, dans le continent, ces services ne sont pas dynamiques technologiquement et sont loin des standards de ce qui se fait ailleurs dans le monde.
La caractéristique dominante du paysage économique du continent est un secteur informel comprenant des micro-entreprises, la production des ménages et les activités non officielles. Ce secteur absorbe la force de travail urbaine qui augmente et sert de filet de sécurité sociale.
Mais des études empiriques ont montré que le secteur informel ne peut pas fournir le dynamisme productif qui fait défaut au continent.
Deux décennies d’expansion économique sur le continent ont généré des attentes d’emplois décents pour la jeunesse, sans réellement augmenter considérablement la capacité de les fournir. Ce sont des conditions qui rendent probable l’émergence de la protestation sociale et d’instabilité politique. La prise en compte des attentes de la jeunesse devra passer par une augmentation de taux de transformation structurelle de l’économie et l’inclusion sociale.
La planification économique du continent ne doit pas continuer à être fondée sur de simples extrapolations de la croissance. Ce qui manque à nos pays, ce sont des industries commerciales modernes qui peuvent transformer le potentiel en réalité en agissant comme le moteur interne de croissance de la productivité.
Pendant qu’il est assis sous un auvent, il accueille avec un repas le rare touriste venu à Gouléako, l’un des nombreux villages près de l’entrée du Parc national de Taï, en Côte d’Ivoire
Il espère amasser de l’argent pour construire un hôtel sur les trois hectares de terre qu’il a achetés. « Ici sera le restaurant », déclare à IPS, cet homme que tout le monde appelle Aimée, montrant ce qui est encore une brousse.
Le Parc national de Taï est une forêt rare, l’une des dernières forêts tropicales intactes d’Afrique de l’ouest. Couvrant environ 3.300 kilomètres carrés, elle est la plus grande forêt tropicale de la région et aussi un site du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Il y a des obstacles au rêve de Touan.
Situé dans le sud-ouest de la Côte d’Ivoire, ce parc se trouve près de la frontière avec le Libéria et accessible seulement après sept heures de route sur un chemin rempli de nids-de-poule depuis Abidjan, la capitale économique du pays.
L’abesence de transports publics fiables, les conflits et les violences sporadiques constituent d’autres menaces qui pèsent sur le rêve de Touan. Il en de même pour la déforestation qui prend de l’ampleur.
Pour atteindre cette région reculée à partir d’Abidjan, l’on doit traverser plusieurs forêts classées, dont 80 pour cent ont été déjà abattues, selon le gouvernement. Au lieu de la végétation tropicale luxuriante qui autrefois couvrait la région, il y a maintenant des domaines soigneusement plantés, principalement de cacaoyers, mais aussi de caféiers, d’hévéas et de palmiers à huile.
Mais l’écotourisme peut être juste la solution pour une communauté en quête d’un avenir meilleur et durable. Depuis janvier 2014, une centaine de touristes ont participé à une tournée organisée par la Fondation pour les chimpanzés sauvages (WCF) et la Société de développement des forêts (SODEFOR) de Côte d’Ivoire.
Cependant, il est encore à ses débuts, et le nombre de touristes qu’il attire est modeste.
« Bien sûr, cela prendra du temps. Mais cette région est magnifique. Je pense que l’écotourisme apportera l’argent dont on a désespérément besoin », déclare Touan. Actuellement, 80 pour cent des villageois gagnent leur vie par le biais du cacao, faisant environ 1,5 million de francs CFA (près de 3.185 dollars) par ménage par an.
Mais la pression démographique se traduit généralement par des gens qui brûlent les forêts afin d’accroître leur superficie de récolte de cacao.
La population de chimpanzés de la forêt a diminué d’environ 80 pour cent au cours des deux dernières décennies, selon le Fonds mondial pour la nature.
Et quatre autres espèces de cette forêt sont aussi sur la liste rouge des espèces menacées: l’hippopotame pygmée, les colobes vert olive, les léopards et le céphalophe de Jentink, un céphalophe sylvicole.
Les braconniers sont en partie responsables de cette disparition, mais la destruction de la forêt demeure la principale raison de cette diminution.
« La pression autour du parc est très importante »,indique Christophe Boesch, un professeur de primatologie et directeur de la WCF pour l’Afrique de l’ouest.
Il voit la migration actuelle des populations des régions du nord de la Côte d’Ivoire et des pays voisins comme le Burkina Faso et le Mali, comme une conséquence directe du réchauffement climatique.
« L’Afrique de l’ouest a été confrontée à des changements climatiques dramatiques au cours des 50 à 60 dernières années. La région du Sahel est devenue un désert. Cela crée une explosion démographique dramatique en Côte d’Ivoire », explique-t-il.
Ce flux de travailleurs a fait de la Côte d’Ivoire le plus grand producteur de cacao au monde, mais au prix des forêts du pays.
A Gouléako, les villageois organisent une cérémonie traditionnelle pour la demi-douzaine de touristes assis sur des canapés, en train d’être servis du vin de palme.
Ces touristes seront bientôt transportés à l’hôtel écologique géré par la SODEFOR à Djouroutou, une ville voisine.
Plus tard, ils seront guidés le long des sentiers boueux du Parc national de Taï pour voir les chimpanzés ou faire un tour sur le fleuve Cavally, qui sépare le Libéria et la Côte d’Ivoire.
La SODEFOR et la WCF espèrent qu’en renforçant l’écotourisme, les habitants verront la valeur économique de la préservation de la forêt, et des nombreuses espèces uniques qu’elle abrite.
« Nous espérons par ce projet enseigner aux gens, plus la population locale que les touristes, sur la valeur ajoutée d’une forêt »,indique Emmanuelle Normand, directrice nationale de la WCF.
La WCF dit que plusieurs projets se sont révélé avoir permis la survie des espèces menacées, y compris dans des forêts dans les régions des Grands Lacs.
Valentin Emmanuel, le chef adjoint de Gouléako, se souvient de l’époque où il était encore un enfant quand les éléphants traversaient les rizières et les chimpanzés sortaient de la forêt pour jouer sur les cacaoyers.
« Avant, nous vivions avec la faune près de nous. Aujourd’hui, vous devez aller loin, au fond de la forêt, pour voir cela », explique-t-il.
Bien qu’il puisse faire partir de la majorité des villageois qui gagnent leur vie à partir du cacao, il sait que la seule façon de ramener la forêt à ce qu’elle était pendant son enfance est d’amener plus de gens à s’y intéresser. Touan le sait aussi.
« Les planteurs de cacao mènent une vie très difficile. L’écotourisme est une opportunité pour un avenir meilleur », estime Touan.
Depuis des mois, les bukaviens n’ont pas vu de l’eau en couler. Chaque jour, de petites tout comme de grandes filles, de jeunes tout comme de vieilles mamans errent, bidon à la main, à la quête de ce bien de première nécessité. Pour accéder à l’eau potable, ces femmes de Bukavu attendent qu’il soit 2heures ou 3heures du matin pour interrompre le sommeil et rejoindre les rues qu’elles parcourent en entièreté avec l’espoir d’aboutir à un robinet avec moins de monde.
Faida est une jeune fille âgée de 17ans. Elle est de Panzi, un des quartiers qui composent la commune d’Ibanda.
Elle raconte ce qui suit: « je me suis réveillé quand tout le monde dormait encore, chemin faisant, je suis tombé dans les mains des garçons barbares. Ils m’ont dite que si je ne leur donne pas mon portable, ils vont faire de moi tout ce qu’ils veulent. » La jeune poursuit: « Mon cœur s’est mis à battre puisque je n’avais pas de portable. Heureusement, l’un d’eux m’a reconnu, il habite dans la même avenue que moi, c’est ce qui m’a sauvée.»
Au robinet, des bidons aux dimensions très variées font la queue. Celle-ci est exagérément longue que les femmes dont les bidons en occupent le derrière ne savent pas à quelle heure de la journée elles pourront avoir accès à cette eau aussi rare que de l’or.
Et d’autres femmes continuent à arriver, elles arrivent de partout d’ailleurs. Et quand elles sont à quelques mètres de la queue, elles se mettent à courir puisque chacune veut que son bidon y précède ceux des autres, ainsi elle pourra avoir accès à l’eau avant elles, le respect de l’ordre d’arrivée et l’argent étant les seules règles à observer pour pouvoir puiser.
Par ailleurs, l’eau qui coule du robinet est aussi d’un faible débit qu’il faut plus de 15 minutes à chacune des femmes pour pouvoir remplir un bidon de 20 litres.
« L’accès à l’eau potable, n’est-ce pas un droit pour tous? »
Faciliter à tous l’accès à l’eau potable, n’est-ce pas une obligation pour les dirigeants?
A Bukavu, l’entreprise dénommée Régie de distribution d’eau (REGIDESO) et qui se charge de la distribution d’eau potable est gérée par l’Etat. D’après un rapport technique publié en 2010 par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), cette entreprise fait face à d’énormes défis: infrastructures endommagées et fragilisées par des années de sous-investissement, taux de croissance rapide de la population urbaine et dégradation des bassins versants augmentant les coûts de traitement.
Cependant, l’entreprise accuse une certaine lenteur dans le déblocage des moyens requis ainsi que dans la mise en place de nouvelles stratégies pouvant la permettre d’approvisionner, d’une manière efficace, tout Bukavu en eau potable.
Nombreux sont ceux qui pensent, ici à Bukavu, que la privatisation de l’entreprise constituerait la solution à cette lenteur et permettre ainsi à toute la population de Bukavu d’accéder à l’eau potable sans courir d’énormes risques. De l’eau embouteillée aussi, abondante d’ailleurs sur le marché à Bukavu, constituerait une autre solution au manque d’eau potable, mais vu son cout élevé, soit 1.01$ par litre, elle reste le seul apanage des hauts fonctionnaires de l’Etat et les expatriés en mission à Bukavu.
Une famille congolaise moyenne vit de moins d’1$ par jour
D’où l’incapacité même, quelques fois, de se procurer ou à pouvoir se procurer de l’eau produite par l’entreprise de l’Etat, vendue, elle, à 0.01$ les 40 litres aux habitants des coins de la ville non-approvisionnés en eau de la REGIDESO. La conséquence du manque d’eau potable est grave: la diarrhée est la deuxième cause de mortalité et pourrait être fortement réduite par un meilleur accès à l’eau potable.
Le troisième excellent magazine Afrikarchi est en ligne
Une véritable référence pour l’architecture et l’urbanisme en Afrique
Romarick Atoke, fondateur:
« Nous pensons qu’aujourd’hui sur le continent africain, certains projets urbains ou architecturaux méritent d’être mis en avant et connus, certes par les professionnels, mais aussi par le grand public.
C’est ainsi que la rédaction a choisi de mettre en avant dans ce numéro le projet d’ Aménagement de la Baie de Cocody à Abidjan, de l’Agence Koffi & Diabaté. Nous vous invitons donc à découvrir ce projet salutaire, résultat de regards croisés de plusieurs spécialistes et aussi des usagers, marquant par le pluralisme de ses réponses urbaines, sociales, culturelles, économiques. »
AFRIKArchi Magazine se doit de tenter au maximum, non sans humilité, de relever le défi de son statut de « premier magazine d’architecture, d’urbanisme, de construction et de domaines connexes pour toute l’Afrique ».
C’est aussi dans la lancée de nos actions, que l’association AFRIKArchi a récemment lancé un nouveau projet intitulé Sélection des Jeunes Professionnels Architectes et Ingénieurs Africains.
Ce projet se présente comme un dispositif de promotion visant à favoriser l’accès à la commande des jeunes architectes, urbanistes, paysagistes et ingénieurs africains de moins de trente-cinq ans.
Puisque, sans référence ou presque, en début de carrière, ces professionnels doivent non seulement parvenir à trouver leur premier maître d’ouvrage mais également faire en sorte que cette première commande ne reste pas sans suite.
Ce concours est né de la volonté de soutenir et d’amplifier l’enseignement de l’Architecture, de l’Urbanisme et du Génie-Civil en Afrique, de faire naître et diffuser une image positive et dynamique des matériaux locaux africains utilisés dans la construction, de cultiver l’inspiration et la créativité, de donner aux étudiants l’opportunité de découvrir et d’apprécier les multiples possibilités architecturales et techniques.
L’ambition est d’encourager, stimuler et récompenser la créativité et l’inventivité des talents africains d’aujourd’hui et de demain.
Le concours est nommé ARCHIGENIEUR AFRIQUE, puisqu’il cible particulièrement les jeunes architectes, urbanistes et ingénieurs d’Afrique.
Il est ouvert aux étudiants africains et de la diaspora africaine, inscrits dans des écoles et universités, ainsi qu’aux jeunes professionnels diplômés entre 2010 et 2013.
Elle bloque le développement économique de centaines de pays dans le monde et touche cruellement les populations dans leurs vies courantes.
L’Afrique est le continent le plus touché
Lancé en amont de la réunion des ministres des Finances du G20 qui se tiendra les 20 et 21 septembre en Australie, le nouveau rapport de ONE dénonce « Le casse du siècle ».
Chaque année, selon des estimations conservatrices, au moins mille milliard de dollars (750 milliards d’euros) s’échappent des pays les plus pauvres du monde du fait du blanchiment d’argent, de la fraude fiscale, de la corruption, notamment dans l’exploitation des ressources naturelles, et de l’utilisation de sociétés écrans.
« S’il y a de la corruption sur le continent, la faute en revient d’abord aux pays développés » Mo Ibrahim, fondateur de Celtel et classé dans les 100 personnes les plus puissantes du monde
Le coût humain de la corruption
ONE estime que cette fuite de capitaux illicites fait perdre, au minimum, 38 à 64 milliards de dollars de recettes fiscales par an pour ces pays en développement.
Une manne financière qui pourrait éviter le décès de 3,6 millions de personnes dans les pays en les plus pauvres chaque année, si des mesures concrètes étaient prises pour mettre fin à l’opacité qui aujourd’hui permet à la corruption et à la criminalité de prospérer.
« Dans les pays en développement, la corruption tue. Les pays les plus pauvres sont dépouillés de leurs ressources par la corruption et la fraude fiscale à l’échelle mondiale. Des revenus que les gouvernements pourraient investir dans les soins de santé, la sécurité alimentaire et les infrastructures essentielles et sauver ainsi des millions de vies», dénonce Friederike Röder, directrice de ONE France.
Le G20 doit faire de la transparence une priorité
La présidence du G20 a placé la croissance économique mondiale parmi ses objectifs prioritaires. Pourtant, cette croissance est entravée par la corruption, facilitée par les systèmes financiers opaques mis en place dans les pays du G20 et leurs territoires connexes, comme la City, le Delaware ou Hong Kong.
« A titre d’exemple vaincre la corruption permettrait de payer un demi millions d’enseignants en Afrique et ainsi scolariser 100% des enfants de 16 pays d’Afrique »
“Depuis trop longtemps, les pays membres du G20 ont fermé les yeux sur la fuite de capitaux en provenance des pays en développement à travers les paradis fiscaux et les sociétés écrans. Mettre en place des mesures efficaces pour lutter contre ce scandale à mille milliards de dollars pourrait améliorer la vie de millions de personnes sans coûter un sou. Le G20 doit agir maintenant, » rappelle John Githongo, un militant africain anti-corruption.
Dans son rapport « Le casse du siècle », ONE appelle les dirigeants du G20 à agir dans quatre domaines :
Lutter contre l’opacité des sociétés écrans : rendre publiques les informations sur les propriétaires réels (bénéficiaires effectifs) des sociétés et des trusts dans un format de données ouvertes.
Renforcer les normes mondiales de transparence en matière d’exploitation de ressources naturelles en exigeant des entreprises concernées qu’elles rendent publiques les informations sur les paiements qu’elles effectuent aux gouvernements, pays par pays et projet par projet, pour tous les pays dans lesquels elles ont des filiales.
Sévir contre la fraude fiscale : mettre en place un système d’échange automatique des données fiscales et le rendre accessible aux pays en développement (en accordant une exemption temporaire de réciprocité d’échange des données) et obliger les entreprises à publier leurs données financières pays par pays.
Garantir la transparence des données : Adopter et appliquer la charte pour les données ouvertes afin que les citoyens aient accès aux informations et puissent demander des comptes à leur gouvernement quant à leur utilisation des ressources publiques.
A titre d’exemple, l’éradication de la corruption en Afrique subsaharienne pourrait générer les fonds nécessaires pour :
éduquer 10 millions d’enfants supplémentaires par an ;
payer 500 000 instituteurs supplémentaires, de manière à assurer l’éducation de tous les enfants non scolarisés dans 16 pays africains ;
fournir des médicaments antirétroviraux (ARV) à plus de 11 millions de personnes vivant avec le VIH, soit plus de 95% des patients éligibles à ce traitement ;
C’est un combat de longue date, la pêche illicite est un fléau qui touche toutes les populations d’Afrique. Les lacs et rivières sont touchés mais c’est l’Afrique de l’ouest qui paye le plus lourd tribut.
Les eaux ouest-africaines, très riches en ressources halieutiques, sont aujourd’hui la cible d’un pillage organisé des fonds marins, lequel met en péril la sécurité alimentaire des populations de la sous-région dont l’équilibre nutritionnel dépend très largement des produits de la pêche.
De nombreux navires étrangers, généralement européens ou asiatiques, viennent pêcher dans les Zones économiques exclusives (ZEE) ouest-africaines sans autorisation et sans considération aucune pour la faune et la flore marines, aggravant ainsi une situation déjà dramatique de surexploitation de la zone maritime.
« Les eaux ouest-africaines sont les plus touchées au monde par les activités de pêche illicite »
La pêche illicite représentent une perte économique estimée entre 828 millions et 1,6 milliard de dollars chaque année, pour l’ensemble de la sous-région.
Pour faire face à ce fléau, les organisations internationales, régionales et les gouvernements s’organisent afin d’améliorer les légalisations, les systèmes de surveillance et de contrôle, tout en renforçant la coopération régionale.
Dans les médias et les réseaux sociaux, l’actualité rwandaise est depuis quelques temps un mélange d’exploits économiques et une montée exubérante de la criminalité et une détérioration des droits humains.
Un paradoxe qui peut en surprendre plus d’un, méritant ainsi qu’on s’y arrête et qu’on s’interroge.
Les sites d’informations, facebook, tweeter et d’autres canaux d’information se concurrencent, minute par minute, pour relayer les informations très accablantes. On apprend qu’un certain nombre de cadavres a été découvert ici ou là au Rwanda, qu’il y a de nouvelles arrestations arbitraires, ou encore qu’un nombre considérable de population a été porté disparu.
Tout cela fait peur. Ce genre d’actualité plonge les rwandais dans l’inquiétude et dans la stupéfaction. Ils se demandent sans doute dans quelles conditions leur sécurité est garantie.
Certains faits sont relatés avec une juste mesure, peut-on croire, d’autres présentées avec exagération.
Au Rwanda comme ailleurs, tous les médias d’aujourd’hui veulent à tout prix répondre à la curiosité et au voyeurisme toujours grandissant du monde moderne.
« On a l’impression, alors qu’il y a vingt ans, que le drame rwandais s’est produit il y a seulement quelques mois. »
Un fait divers suscite la sensation mobilisatrice que nulle autre information ne peut susciter. De là, les journalistes les plus aguerris se lancent nuit et jour à la chasse et à la traque d’une moindre information susceptible de provoquer un tollé politique ou un déchainement social.
Tout acte, notamment réalisé dans la plus grande discrétion est, quoi qu’il arrive, dévoilé avant même d’être mené à terme.
Cependant, la situation du Rwanda est particulière. Chaque événement, tragique surtout, déstabilise et affecte profondément les rwandais déjà fragilisés par leur histoire. Il n’existe pas de fait divers ou isolé dans la mesure où tout renvoie aux drames subis. Ces derniers habitent encore les rwandais. Les plaies ne sont pas encore refermées et cicatrisées. On a l’impression, alors qu’il y a vingt ans, que le drame rwandais s’est produit il y a seulement quelques mois.
Comment peut-on analyser la montée des violences ?
La montée de la criminalité est souvent en corrélation avec la capacité de maintenir l’ordre et la sécurité intérieure. Or, Le Rwanda dispose, toute proportion gardée, de cette capacité avec une police et une armée médiatiquement bien notées. S’agit-il alors d’une sur notation qui ne correspond plus avec la capacité réelle de maintenir l’ordre?
Existe-t-il dans le pays (ou en dehors du pays) des gangs de criminels, bien entrainés, échappant à tout contrôle pour commettre ses actes criminels à leurs comptes ou commandités par d’autres organisations clandestines ?
Claudine Haroche, se référant à la thèse de Norbert Elias, décèle également quelques situations de violences étatiques : elle souligne d’une part que la violence physique est un moyen indispensable de conquête pour les Etats ou les gouvernements à caractère féodal et dictatorial.
Ce système n’a pas de confiance en soi, il est obligé de recourir à d’autres moyens notamment la force pour imposer son autorité. Il existe souvent une large distance ou carrément une détestation entre les gouvernés et les gouvernants. Ces derniers ne tolèrent guère toute tentative de liberté et d’indépendance. Ce système finit par s’écrouler, saboté et fragilisé par la contestation et la révolution populaire.
Elle note d’autre part que dans un Etat où il n’y plus que la police, la politique en est par conséquent absente.
Les violences sociales physiques sont relativement contrôlées et maitrisées, remplacées par les intrigues de cours, les frondes, les tentatives de rébellion des malcontents au sein même du système. Cela conduit finalement aux troubles et aux violences qui attaquent d’abord le sommet avant d’être généralisés.
Cet auteur fait une suggestion à ces Etats : « Le processus de monopolisation de la force au profit de l’Etat s’accompagne d’une intériorisation des contraintes, d’une autocontrainte et d’une maitrise de soi »qui contribuent à la pacification de tous les espaces publics et privés. Cela dit, tout n’est pas permis à ces Etats, qui s’obligent à des contraintes et se donnent des limites pour faire tenir leur systèmes encore plus longtemps.
Concernant la situation du Rwanda, si les informations récentes sur les multiples assassinats et d’autres actes de violation des droits humains sont avérés, il revient aux dirigeants actuels de faire son analyse et son autoanalyse pour identifier les vraies causes de ces crimes. Il faudra ensuite en identifier les auteurs et les juger en conformité avec la loi. Cela évitera à l’Etat tout entier de porter toutes les responsabilités qui pourront, tôt ou tard, peser contre lui.
Il est par ailleurs de la responsabilité de tout rwandais de dénoncer des actes de violence, quelles que soient la nature et l’origine. C’est aussi la responsabilité de tout un chacun de porter assistance à une personne en danger, subissant la violence physique ou morale.
A ce jour, la violence ne doit plus être vue dans un miroir ethnique
Les rwandais sans distinction doivent s’unir autour d’un Tutsi agressé ou subissant toute autre forme de violence. Les Hutu ne peuvent en aucun se sentir indifférents quand bien même l’auteur des violences est lui-même Tutsi. De même, un Hutu qui subit une injustice ou un acte de violence, tout le monde doit se mobiliser et porter secours à cette victime Hutu. Les rwandais ne doivent perdre de vue que « Inkoni ikubise mukeba uyirenza urugo » (Il faut condamner le mal qui frappe ton rival pour éviter qu’il se retourne contre toi)
Ce qui compte et avant tout, c’est la vie humaine. Nul ne peut se prévaloir de son statut (social, politique ou militaire) pour supprimer la vie d’autrui. C’est de cette manière qu’on pourra bâtir une autre société, moins exposée à la violence et à la criminalité.
Mise à jour: confirmation du premier ministre du Lesotho Thomas Thabane a déclaré aujourd’hui à la BBC qu’il avait été écarté du pouvoir par un coup d’Etat et qu’il avait fui en Afrique du Sud.
Thomas Thabane est en fuite en Afrique du Sud
« J’ai été évincé non par le peuple mais par les forces armées et c’est illégal« , a déclaré Thabane à la radio britannique quelques heures après que, selon un ministre du gouvernement de Maseru, l’armée eut pris le contrôle du quartier général de la police du petit royaume enclavé dans l’Afrique du Sud.
C’est depuis Samedi que l’armée à pris le pouvoir au Lesotho.
Les militaires ont ensuite brouillé les ondes de toutes les communications. Il n’est pas encore parfaitement déterminé si c’est un réel coup d’état ou une démonstration de force de l’armée pilotée par des dissidents.
C’est le ministre des Sports Thesele Maseribane qui décrit une situation laissant penser à un coup d’état au Lesotho: « Les forces armées, les forces spéciales du Lesotho ont pris le quartier général de la police ».
« De nombreux coups de feu et une chasse à l’homme »
A l’aube de nombreux tris d’armes automatiques retentissaient dans différents quartier dont ceux de la présidence. Le chef des forces spéciale aurait mentionné qu’il recherchait différentes personnes proche du pouvoir confirme l’AFP. De nombreux spécialistes s’accordaient sur le fait que la coalition des différents partis dont celui au pouvoir ne tiendrait pas jusqu’aux prochaines élections prévues en 2017…
Le Lesotho
Le drapeau national du Lesotho
Le Lesotho fait partie des pays pauvres mais son PNB a pratiquement doublé de 1990 à 2000.
En 2005, la croissance a été de 1 %. En 2007, les experts prévoient une croissance supérieure à 5 % pour l’année 2008.
Le Lesotho possède une richesse que lui envient ses voisins : l’eau.
La capacité hydroélectrique du pays sera renforcée par le Lesotho Highlands Water Project qui d’ici 2020 maîtrisera les eaux du fleuve Orange et dégage d’importantes royalties.
Une partie de cette ressource est consommée par le pays, l’excédent vendu aux pays voisins. Cependant, la sècheresse qui sévit depuis 2001 menace cette richesse. Les revenus des travailleurs basotho des mines sud-africaines, qui représentent environ un actif sur trois, sont une source importante de rentrées de devises. es principales ressources du Lesotho proviennent de l’élevage mais la balance agricole connaît un fort déficit. L’industrie textile est le premier employeur du pays.
Les violences sexuelles, comme arme de guerre ou non, sont régulièrement dénoncés en RDC, et particulièrement dans la région du Kivu.
Un nouveau plan d’action devrait être mis en place
Le gouvernement congolais élabore et doit mettre en place un plan d’action contre les violences sexuelles à travers la République Démocratique du Congo. Les travaux d’élaboration de ce plan ont été lancés, vendredi 29 août à Kinshasa, en présence de la représentante spéciale du secrétaire général de l’Onu en charge des violences sexuelles en temps de conflits, Zainab Awa Bangura.
Le ministre de la Défense, Alexandre Luba Ntambo, a assuré que ce plan, à coté des lois déjà existantes, apportera un plus dans la lutte contre les violences sexuelles.
«Le plan que nous mettons en place sera un instrument qui nous permettra de combattre les violences sexuelles», a-t-il affirmé.
La ministre du Genre, Famille et Enfant, Geneviève Inagozi a soutenu que les cas de viols perpétrés par les militaires et policiers sont en régression en RDC.
«Je crois qu’il est important que ce travail soit reconnu. Nous, nous ne sommes pas satisfaits mais nous reconnaissons qu’il y a des avancées. Comme on avait dit : un seul cas de viol ou de violences sexuelles, est un cas de trop», a indiqué la ministre.
Pour Zainab Awa Bangura, le temps est venu pour arrêter de stigmatiser la RDC au sujet du viol.
«La RDC est en train de montrer l’exemple dans la lutte contre les violences sexuelles à travers le monde», a-t-elle fait savoir.
La ministre de la Justice et Droits humains, Wivine Mumba Matipa et la conseillère du chef de l’Etat en matière de lutte contre les violences sexuelles, Jeannine Mabunda étaient présentes à la cérémonie de l’annonce de ce plan.
Dans le Sud Kivu ce sont des centaines de filles mineures qui affluent
La police de RDC dénonce l’arrivée en masse depuis le début Juillet des jeunes filles mineures qui vendent des prestations sexuelles dans la cité de Minova située à plus de 150 km au nord de Bukavu, ces travailleuses sexuelles sont en provenance de Sake et Goma au Nord-Kivu.
Selon le commandant de détachement de la police de protection de l’enfant, Théo Baleji, «ces professionnelles proposent des prestations sexuelles et circulent pour la plupart au centre commercial vers 19 heures heures locales, à moitié nues.»
Elles approchent les hommes sans gène ou flirtent avec les enfants de la rue communément appelés «Shégués», selon lui.
De nombreuses sources affirment qu’elles commettent également des vols et des agressions afin de trouver un maximum d’argent.
Un Dialogue entre experts confirmés, sur le thème «Science, technologie et innovation et le programme de transformation de l’Afrique
Rendre les nouvelles technologies profitables pour la transformation de l’Afrique», a eu lieu à Abuja, au Nigéria
Organisé par le gouvernement fédéral du Nigéria et la Commission économique pour l’Afrique (CEA), l’objectif du dialogue était de réunir des décideurs de haut niveau, des experts de la technologie et de l’innovation du milieu universitaire, les secteurs privé et public, la communauté internationale du développement, d’autres personnalités influentes (de l’intérieur et hors d’Afrique), et des entrepreneurs à examiner ensemble les directions dans lesquelles la science, la technologie et l’innovation peuvent être déployées pour soutenir et accélérer le programme de transformation de l’Afrique et contribuer aux priorités convenues de la société.
Voici les principaux objectifs:
Mettre en évidence les problèmes principaux qui entravent le développement, le transfert et la diffusion de technologies en Afrique; et identifier les actions à court terme, moyen terme et long terme pour résoudre ces problèmes
Apporter une meilleure compréhension sur les façons dont les nouvelles technologies et l’innovation peuvent effectivement transformer les économies africaines, tout en identifiant les obstacles à l’exploitation de ces technologies et de l’innovation pour le développement de l’Afrique
Faciliter le dialogue entre les responsables politiques africains, les chercheurs et les meilleurs établissements universitaires, le secteur privé et les parties prenantes travaillant sur la STI en matière de voies et modalités afin d’accélérer le développement et la diffusion de technologies en Afrique
Construire des partenariats durables entre les participants afin de faire progresser l’élaboration des politiques sur la STI en Afrique, en général, et promouvoir l’application de la véritable technologie pour faire face aux multiples défis de l’Afrique
Proposer un ensemble de mesures/recommandations qui orienteront et informeront le futur programme de travail de la CEA;
Étaient présents, de hauts responsables politiques, des experts confirmés de la technologie et de l’innovation du milieu universitaire, les secteurs privé et public, la communauté internationale de développement et autres personnalités influentes venant de l’Algérie, du Burkina Faso, Cameroun, Kenya, Malawi, Nigéria, Sénégal, Togo, de l’Éthiopie, Irlande, Ouganda, de la Gambie, Somalie, Suisse, Tanzanie, et Zambie.
Les populations riveraines des plantations de la Société des Palmeraies du Cameroun mènent une bataille tous azimuts pour faire respecter leurs droits violés impunément.
Pourtant, le géant agro-industriel de production d’huile de palme, contrôlé par le Groupe Bolloré, s’était résolu à tenir des engagements devenus visiblement encombrants.
Enquête à Mbonjo, une localité périphérique à la capitale économique du Cameroun.
«Les matières fécales ont été déversées à la demande de la Socapalm »,affirme Laurent Mouande. «C’est elle qui nous a donné le responsable qui nous a conduits à Mbonjo. Autrefois, nous déversions ces matières dans le dépotoir municipal de Bakoko».
Il fait doux. Un camion-citerne manœuvre près d’un marigot à Mbonjo, une localité de l’arrondissement de Fiko-Bonalea située à 40 kilomètres de la capitale économique. Le bruit strident du moteur brise le silence ambiant lorsque deux villageois de passage tombent pile : l’engin déverse les matières fécales sur le petit cours d’eau saturé d’herbes vertes.
La promenade se termine là. Ce 1er juin 2012, les deux hommes rebroussent chemin pour annoncer la mauvaise nouvelle à la population. Un collectif de chefs traditionnels se rend sur le site ; avant de saisir le délégué départemental de l’environnement et de la protection de la nature du Moungo pour dénoncer «une déposition malencontreuse des excréments humains vidangés dans les toilettes des campements Socapalm et déversés dans le lieu-dit Mboma»,écrivent leurs majestés Jean Eyondi et Martin Mbongo, chefs de Mbonjo I et II, les deux villages qui forment Mbonjo.
Ils précisent que ce «marigot sert à alimenter au quotidien toutes les populations de Mbonjo I et II privées de leurs vieilles habitudes à cause des odeurs nauséabondes de putréfaction qui s’y dégagent».
Au banc des accusés, une entreprise. La Société des Palmeraies du Cameroun (Socapalm) est une société agro-industrielle de production d’huile de palme créée en 1968 par l’Etat.
En 2000, la Socapalm a été privatisée sous l’impulsion de la Banque Mondiale ; elle est devenue une société anonyme avec un conseil d’administration. La Socapalm est implantée dans les régions du Littoral, du Centre et du Sud notamment à Mbongo, Dibombari (Mbonjo inclus), Eseka, Mbambou et Kienké. Dans ces localités, elle a de vastes plantations et des campements où logent ses employés.
Les matières fécales dans l’eau
Les chefs traditionnels ont identifié le coupable de la pollution dans leur correspondance. Il s’agit du Groupe d’initiative commune des Groupements de la Jeunesse de Bomono-Bomono (GIC Gjbb), un prestataire de services chargé de l’entretien de l’espace vert à la Socapalm. La vidange du camion citerne appartenant à cette Pme a impacté l’eau et la verdure. «A cet endroit, les excréments avaient desséché les herbes»,se souvient sa majesté Martin Mbongo. Un procès-verbal constatant l’ampleur des dégâts est dressé par Maitre François Yinda, huissier de justice près les tribunaux de Mbanga. Une procédure judiciaire est dans l’air.
Ex-employé de la Socapalm aujourd’hui à la retraite, Laurent Mouande est connu pour son franc-parler. En 2007, il créé le GIC Gjbb pour occuper les jeunes de Bomono-Gare, son village natal. La même année, le GIC décroche un contrat d’entretien de l’espace vert à la Socapalm. Sur l’incident de Mboma, il est formel : «Les matières fécales ont été déversées à la demande de la Socapalm. C’est elle qui nous a donné le responsable qui nous a emmenés à Mbonjo». Le délégué du GIC ajoute : «autrefois, nous déversions ces matières dans le dépotoir municipal de Bakoko». Il précise toutefois que les excréments ont plutôt été déposés près du cours d’eau.
Contactée, la Socapalm n’a pas souhaité réagir. Malgré cet incident, cette société a continué pendant deux ans à solliciter les services du GIC. En Juillet 2014, la Socapalm rompt «sans préavis» le contrat avec le GIC. Pour le délégué, cette séparation inattendue n’est pas liée aux évènements de Mboma. Mais, à la volonté subite de la Socapalm de diluer tous les GICs sous traitants dans un seul. Une décision incompréhensible que le GIC n’aura pas le temps d’étudier. C’est la fin d’une aventure qui ne doit pas que faire rougir Laurent Mouande ; car, bien qu’étant à la Socapalm, il a continué ouvertement à diriger le GIC. Conflit d’intérêt ? «Non, je n’ai pas eu de problème».
Un vieux contentieux
Les villageois préparaient une plainte contre la Socapalm et le GIC. Elle n’a pas prospéré. «Nous avons désisté», indique Sa majesté Martin Mbongo. Après son déclenchement, l’affaire des excréments humains a donné lieu à des pressions et à la corruption. «Certains sont allés chercher de l’argent», soupire Laurent Mouande. «Les gens perdent parfois leur dignité par rapport à la famine. A cette époque, il y a eu des divergences à Mbonjo». Il dit avoir multiplié des discussions avec les autorités traditionnelles de Mbonjo pour étouffer l’affaire. Les populations ont finalement gracié le GIC incriminé mais elles ont gardé intacte une dent contre la Socapalm. Un vieux contentieux.
Avec plus de deux mille habitants, Mbonjo vit de l’agriculture de subsistance et de la petite pêche. Il arrive toutefois que le surplus des récoltes soit vendu dans les marchés environnants. L’huile de palme est la principale ressource de la localité. Depuis quelques années, cette population travailleuse ne parvient plus à se concentrer sur ses activités champêtres. Elle vit chaque jour comme le dernier. «Nous n’avons pas assez d’espace pour l’agriculture étant donné que nous sommes victimes d’une expropriation sauvage de nos terres. La Socapalm dit que nous n’avons plus rien. Nous en sommes à quémander les espaces», explique Sa majesté Martin Mbongo.
«On dormait sur des palmes»
Dans les années soixante-dix, l’Etat avait déguerpi des centaines de personnes à Mbonjo II pour créer les plantations de la Socapalm naissante. Les engins lourds avaient à cet effet détruit des habitations, des écoles, des églises et des cimetières. Certains infortunés se sont réfugiés chez des proches parents. D’autres ont couché à la belle étoile. «On passait la nuit sur les palmes »,se souvient Martin Sonne Ngote. Très petits, on ne comprenait pas ce qui se passait. Peu à peu, j’ai compris que la Socapalm est entrain de détruire et qu’il faut que ma famille déguerpisse».
Il a la cinquantaine. En 1975, le jeune Martin vivait à Nkonbatang, un quartier de Mbonjo II entièrement rasé. Après quelques jours d’errance, sa famille se refugie à Bekouma –actuel Mbonjo I- qui se résume à l’époque à une chefferie et une maison d’habitation. Mais, les déguerpis ne sont pas les bienvenus. «Nous n’avons pas eu de paix ici non plus »,souligne Martin Sonne. Guillaume Nsangue Ewane, un autre sinistré ajoute, désespéré : «Nos parents ont détruit des forêts pour ouvrir et peupler ce village. Le préfet a cédé des portions de terres aux déguerpis mais les descendants du chef ne voulaient pas que nous exploitions ces terres».
Acculés par les descendants du chef, les déguerpis vivent à l’étroit dans le village d’accueil. Cependant, ils doivent cultiver pour survivre. Alors, ils choisissent les terrains accidentés et les versants de colline délaissés par la Socapalm. Seulement, la société a été privatisée et les nouveaux dirigeants ne l’entendent pas de cette oreille. «Nous sommes pris entre le marteau des descendants du chef et l’enclume de la Socapalm. Nous avons demandé à la Socapalm, qui dit que tout a été vendu, si elle a un titre foncier indiquant que les périphéries lui appartiennent ; nous n’avons pas vu ce document. On veut savoir si c’est le village qui a trouvé la Socapalm ou l’inverse», s’interroge Guillaume Nsangue.
Le statut de la Socapalm a changé le 30 juin 2000 loin des regards des villageois.
Ce jour, l’Etatcède 70 % de ses actions à la Société des Palmeraies du Cameroun (Palmcam), une société de droit camerounais aux ramifications complexes. Palmcam est en effet une filiale de la Compagnie Internationale de cultures (Intercultures S. A), une holding luxembourgeoise spécialisée dans l’exploitation des plantations d’huile de palme et de caoutchouc. Intercultures, actionnaire majoritaire à Palmcam, est elle-même filiale du Groupe luxembourgeois Société financière des caoutchoucs (Socfinal) qui s’occupe de la gestion technique et financière de la Socapalm sous le nom Socfin.
C’est par le biais d’Intercultures que la Socapalm est entrée dans le portefeuille du groupe Socfinal. Le Groupe Bolloré, de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré, contrôle environ 40 % de Socfinal. Ce Groupe contrôle la Socapalm à travers les participations importantes qu’il détient dans les sociétés étrangères qui y interviennent. Longtemps resté en retrait, son président directeur général a compris qu’il doit s’investir pour régler les conflits avec les riverains partout où le Groupe a des intérêts, surtout au Cameroun.
D’après le contrat de concession, l’Etat a donné à bail emphytéotique à la Socapalm l’exploitation de 78.529 hectares de terres rurales pour une durée de soixante années renouvelables une fois. Cinq ans plus tard, un avenant au bail ramène la superficie à 58.068 hectares. Les deux parties s’accordent que les terrains non retenus dans l’avenant au bail emphytéotique vont être rétrocédés aux communautés villageoises. Il s’agit «des terrains à rétrocéder aux collectivités décentralisées pour des besoins d’urbanisation, des terrains inappropriés à la culture du palmier à huile (marécage, mangrove et relief accidenté), des terrains contenant des infrastructures publiques», stipule l’avenant au bail.
Au total, 20.466 hectares de terres rurales devaient logiquement revenir aux communautés villageoises. Une superficie de 165 hectares devait rester la propriété de Mbonjo. Pourtant, «la rétrocession n’a jamais été effective parce que nous n’avons pas vu l’espace que l’Etat nous a rétrocédé. La Socapalm nous fait comprendre que cet espace est celui que nous occupons actuellement et que nous ne devons plus nous attendre à quelque chose. Nous disons non», tonne Emmanuel Elong.
Ce monsieur est le caillou dans la chaussure de la Socapalm. Emmanuel Elong, jeans délavé, petits yeux et visage clair, est le président de la Synergie nationale des paysans et riverains du Cameroun (Synaparcam), une association qui veille au respect des droits et intérêts des populations riveraines aux plantations de la Socapalm. A pied ou à bord de sa moto, il entre dans les installations de la Socapalm comme dans un moulin pour prouver les abus de cette société. Son activisme ne gêne pas que la Socapalm. «Les préfets des localités où se trouvent la Socapalm ont refusé de légaliser notre association. Ils craignent pour leur poste. C’est finalement le préfet du Nyong et Kellé qui nous a délivré un récépissé», dit-il, le sourire gras. Né à Mbonjo il y a 45 ans, cet entrepreneur rural est un revendicateur dans l’âme.
En 1996, Emmanuel abandonne les études et crée une association des villages de Mbonjo. Voyant les jeunes sans emplois malgré la présence de la Socapalm, il organise une table ronde pour évoquer les conditions d’une intégration réussie entre la Socapalm, une société de développement et les populations locales. La rencontre fait un tabac. Il est invité par les medias. Le directeur général de la Socapalm de l’époque lui demande une liste des jeunes désœuvrés de Mbonjo. Ces derniers sont intégrés comme sous-traitants du géant agro industriel. C’est ainsi qu’est née la Synaparcam. «Je ne voulais pas réduire la revendication aux plantations de Dibombari, explique Emmanuel ; mais, l’élargir partout où la Socapalm est implantée».
Victoires symboliques
La Socapalm est le plus gros producteur du Cameroun avec plus de 42 % du marché d’huile brute. Sa filiale, la Société des Palmeraies de la Ferme Suisse (SPFS), détient environ 24 % du marché de l’huile raffinée commercialisée sous le nom «Palm’or». Au fil des années, la Socapalm a soif de terres.
Cet appétit d’ogre réduit l’espace de vie des populations qui brandissent l’article 6/h du bail emphytéotique selon lequel «le repreneur s’engage à ne pas replanter sur les parcelles d’une superficie de 250 ha situées autour des communautés villageoises sans qu’au préalable l’administration ait distrait toute parcelle pressentie comme espace vital». Par endroits, les palmiers à huile de la Socapalm ceinturent de près les maisons d’habitations.
La Synaparcam a alors pris les devants. Lorsque la Socapalm ne répondait pas à leurs revendications, Emmanuel et ses camarades bloquaient les routes menant aux palmeraies pour empêcher aux employés de la société de travailler. «Certaines élites du village envoyaient nos noms à la Socapalm qui saisissait à son tour la gendarmerie. Après, ce sont des arrestations, des menaces, des convocations et les mise en garde des autorités administratives. Certains jeunes fuyaient d’abord le village par crainte. C’est pourquoi la Synaparcam a vécu longtemps dans le maquis», dit Emmanuel qui savait que le combat serait long pour faire respecter les droits des populations.
A Mbonjo, il n’existe pas de point d’eau potable ni de centre de santé. Sophie Lembe, 21 ans, fait accoucher les femmes depuis l’âge de 11 ans. Elle a commencé à domicile. «J’ai fait accoucher ma mère mes deux dernières sœurs. Quand les contractions commencent, elle me dit ce qu’il faut faire jusqu’à la sortie du bébé»,raconte la jeune nigeriano-camerounaise. Comme Sophie, une dizaine de femmes sont devenues accoucheuses traditionnelles, faute d’un hôpital. Pour les soins de qualité, les populations se rendent à Nkapa ou à Souza-gare, une dizaine de kilomètres plus loin. Côté eau, un robinet construit et abandonné par une ONG, rivalise de taille avec les herbes folles. Ces manquements irritent les riverains. Mais, la Socapalm a une astuce.
Débordée par les revendications, la Socapalm met sur pied une plateforme de concertation avec les autorités administratives, traditionnelles et les élites.
La Synaparcam n’est pas conviée. Le 24 novembre 2011, au cours d’une réunion de la plateforme, la Socapalm dévoile son programme de rajeunissement et de replantation des palmeraies sur 500 ha à Mbonjo l’année d’après. Son représentant explique que «les nouvelles techniques permettent aujourd’hui de mettre en valeur des surfaces autrefois délaissées en raison de leur pente trop forte ou d’autres contraintes. C’est ainsi qu’en plus de replanter sur les 500 ha, la Socapalm prévoit de récupérer environ 100 ha supplémentaires en traçant d’abord une piste perimetrale», peut-on lire dans le rapport de la réunion.
Pour ce faire, la Socapalm propose un accord de principe aux riverains disant qu’elle va détruire toutes les cultures vivrières, pérennes et occuper les terrains en friche sur les blocs concernés.
Elle refuse de rétrocéder la moindre parcelle de terrain. En contrepartie, les villageois doivent s’engager «de ne plus cultiver le palmier à huile ni l’hévéa».Le sous-préfet de Fiko-Bonaléa, présent à la réunion, adresse ensuite une mise en demeure aux populations cibles des mesures de la Socapalm. «J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir récolter et évacuer vos récoltes avant le 1er janvier 2012, date prévue pour les brûlis préparatoires à leurs (Socapalm, ndlr) plantations »,dit Landry Oscar Ngui. C’était sans compter avec la détermination des riverains.
Un mois plus tard, les engins de la Socapalm entament la destruction des récoltes. Mais, la population ne se laisse pas faire. Pendant trois jours, elle organise, sous la houlette de la Synaparcam, un sit-in pour bloquer les activités de replantation de la Socapalm. «Les autorités administratives ont envoyé les forces de l’ordre nous menacer avec des gaz lacrymogènes. Les policiers ont trouvé certaines mamans assises, pieds nus ; d’autres n’avaient pas de sous-vêtements. Elles disaient s’attendre à tout et que leurs terres ne peuvent pas partir». La Socapalm propose le dédommagement des cultures détruites, les riverains refusent l’offre. Ils veulent occuper tranquillement les espaces laissés par l’Etat.
Le mouvement d’humeur grossit. Le Sous-préfet de Fiko-Bonalea est confus. Séance tenante et sous la pression des riverains, il écrit au directeur de la plantation Socapalm de Nkapa. «J’ai l’honneur de vous demander d’arrêter les travaux sur l’espace querellé jusqu’à nouvel ordre », réagit Landry Oscar Ngui. Les riverains soulagés, lèvent le sit-in. «Nous nous sommes opposés, les négociations sont en cours. Ils (Socapalm, Ndlr) ont peur de la réaction. Ils savent qu’une fois qu’ils vont entamer, nous allons les contrer. Ils n’aimeraient pas avoir des accrochages avec nous», se réjouit Sa majesté Martin Mbongo. Après avoir empêché il y a quelques années à la Socapalm de planter l’hévéa à Mbonjo, Emmanuel et les siens viennent de remporter une seconde victoire symbolique. Sans l’aide du gouvernement.
Le silence du gouvernement Camerounais
Chaque année, la Socapalm verse au Trésor public la somme de 140 millions de f CFA représentant le loyer des 29.000 hectares qu’elle dit exploiter effectivement. Depuis près de cinq ans, cette entreprise fait des bénéfices croissants et intéressants.
Pour le seul exercice 2013, les dividendes de l’ordre de 5 milliards de FCFA devraient être distribuées à ses actionnaires dont l’Etat, actionnaire à 20 %. Dans ces conditions, la Socapalm pèse dans la balance et le gouvernement peine à tenir la balance égale dans les conflits qui opposent cette société aux riverains. Selon le contrat de concession, un comité de suivi devait être mis sur pied par le gouvernement pour évaluer les engagements de la Socapalm. Quatorze ans plus tard, il n’a toujours pas été créé.
Même s’il avait existé, ce comité serait difficilement objectif. Car, «les dépenses liées au fonctionnement du Comité seront approuvées et supportées par Socapalm»,dit le contrat. Approchée, la Commission Technique de Privatisations et des Liquidations (Ctpl) se déclare incompétente sur le volet suivi et évaluation. La Ctpl pointe la Commission Technique de Réhabilitation (Ctr). Saisie à son tour, la Ctr n’a pas réagi. Tout comme le président du Conseil d’administration de la Socapalm. Sous cape, un administrateur de la Socapalm indique que «les autorités administratives doivent trancher sur les délimitations de terres entre la Socapalm et les riverains en se basant sur le droit». Les riverains, eux, ont tiré leurs conclusions.
«Il y a une complicité entre la Socapalm et les pouvoirs publics que je ne peux pas définir», fait remarquer Sa majesté Martin Mbongo. «Les autorités locales n’ont pas assez de pouvoir sur la Socapalm. Cela fait longtemps que nous revendiquons et que nous n’avons toujours rien. Le silence du gouvernement sur ce problème est manifeste». Les autorités administratives locales se limitent à éviter le trouble à l’ordre public.
Elles n’ont pas qualité pour influencer la Socapalm. «Il ne figure nulle part dans ce contrat qu’une autorité administrative locale doit assurer le suivi de la privatisation »,explique une source administrative. «Il faut demander à ceux qui ont été mandatés pour agir dans ce dossier de faire leur travail. Ce n’est pas de la compétence d’un Sous-préfet ou d’un Préfet».
Les rapports conflictuels entre les riverains et la Socapalm ont pris une envergure internationale. Au terme de trois années d’enquête, deux associations camerounaises (Ced, Focarfe) et deux ONG européennes (Sherpa, Misereor) avaient porté plainte en 2010 contre la Socapalm et certains de ses actionnaires de poids pour violation des principes directeurs de l’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE). Elles accusaient la société de pollution, d’intimidation des populations, de mauvaises conditions de travail et de vie de ses employés, entre autres. Depuis, la Socapalm s’est dotée des équipements pour réduire les bruits en provenance des huileries et traiter par lagunage les eaux de rejet et a construit des bacs à ordure dans certains campements. Mais, les habitants des campements de Mbonjo sont par exemple interdits de jeter les ordures dans ces bacs.
«Les bacs étaient plein d’ordures. Le personnel Socapalm ne venait pas les vidanger. Socapalm a finalement fait venir un engin pour enlever les déchets et a interdit qu’on continue à verser les ordures sur ces bacs en ciment. Maintenant, on verse nos ordures sous les palmiers à huile comme auparavant»,explique un habitant de campement. Ailleurs, les déchets retenus pendant le traitement de l’eau se retrouvent parfois dans la nature. Malgré ces atteintes à l’environnement, la Socapalm reste crédible auprès des organismes qui disent ne pas transiger sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. C’est le cas de la Société de promotion et de participation pour la coopération économique (Proparco).
Filiale du Groupe Agence Française de Développement (Afd), la Proparco est une société financière destinée à promouvoir le développement du secteur privé dans les mêmes zones géographiques que l’Afd. La Proparco a participé à l’augmentation du capital de la Socapalm, pour un montant de 1,5 milliard de FCFA, lors de son entrée à la bourse de Douala en 2009. Sur son site internet, la Proparco dit intervenir en faveur du développement des entreprises «avec un haut niveau d’exigence en matière de responsabilité environnementale et sociale». Dans le cas de la Socapalm, la filiale de l’Afd a fermé les yeux. Contactée, elle n’a pas souhaité se prononcer. Etait-elle au courant de l’état des rapports entre la Socapalm et les riverains ?
«Proparco ne pouvait pas ne pas être au courant »
C’est ce qu’indique Samuel Pommeret, chargé d’étude au CCFD-Terre Solidaire, une ONG française. «Les tensions récurrentes autour des plantations de la Socapalm ont fait l’objet de nombreux articles de la presse française et camerounaise.
En outre, les quatre associations ont déposé fin 2010, sur la base de leur enquête, une plainte devant les Points de contact nationaux belge, français et luxembourgeois pour non-respect des Principes directeurs de l’OCDE». Les grandes entreprises françaises du Cac 40 sont majoritaires dans le conseil d’administration de la Proparco. L’idée de l’agence de financement de soutenir le développement industriel de la Socapalm est saluée mais ses méthodes de travail sont critiquées.
Vincent Bolloré réagit
«Quel suivi l’Afd effectue-t-elle sur les impacts sociaux et environnementaux des projets qu’elle soutient, y compris ceux de sa filiale Proparco ? Et surtout, quelle cohérence de la politique française en matière de développement. Dans le cas de la Socapalm, l’investissement a été fait au détriment des populations les plus vulnérables, et donc du développement»,pointe Maureen Jorand, chargée de mission plaidoyer à CCFD-Terre Solidaire. Certains médias hexagonaux accusent la Proparco d’être guidée par la rentabilité des projets qu’elle finance plus que par leur impact réel sur les populations bénéficiaires. Les riverains des plantations d’huile de palme qui ressentent mieux ces insuffisances au développement local, s’organisent à leur façon.
Mercredi 5 juin 2013. Les paysans et riverains des plantations contrôlées par le Groupe Bolloré organisent des manifestations simultanées au Cameroun, au Liberia, en Côte d’Ivoire et en Sierra Leone. Ils dénoncent les dérives des sociétés africaines de la Socfin et revendiquent la protection de l’espace vital et la compensation de la privation des terres. Au Cameroun, une cinquantaine de membres de la Synaparcam, tous en noir et rouge, assiègent la direction générale de la Socapalm à Douala. «Nous étions en noir et rouge pour exprimer le deuil et le sang par rapport à ce qui se passe avec nos terres. Nous avions entre les mains un document qui comportait nos revendications. Après avoir hésité plusieurs fois, le directeur général a fini par nous rencontrer»,raconte Emmanuel.
En Côte d’Ivoire, les manifestants sont bloqués par les forces de sécurité.
En Sierra Leone, après une brève rencontre, l’évènement est annulé pour raison de sécurité…
Ce jour et au même instant, une assemblée générale des actionnaires du Groupe Bolloré se tient à Paris en France. Les représentants parisiens des manifestants remettent un document comportant les revendications à Vincent Bolloré, Pdg du Groupe. L’homme d’affaires Breton aurait dit qu’il interviendrait personnellement sur les problèmes soulevés par les manifestants. Quelques mois plus tard, les paysans et riverains mécontents créent une alliance internationale des riverains des plantations Bolloré-Socfin et exigent une rencontre transnationale.
L’homme d’affaires français ne résiste pas. Il convoque, pour septembre 2014 à Paris, une assise avec les leaders des organisations de paysans et riverains du Cameroun, du Cambodge, du Liberia, de la Sierra Leone et de la Côte d’ivoire. «Cette rencontre, en France, sera l’occasion d’échanger avec vous sur les modalités de dialogue à promouvoir dans chaque pays. Je reste en effet convaincu que c’est sur le terrain, avec les équipes de Socfin, que les solutions les plus adaptées émergeront», écrit Vincent Bolloré. Les riverains de Mbonjo fondent beaucoup d’espoirs sur cet échange. Emmanuel, lui, exulte avec modération. Il sait que dans une négociation, rien n’est gagné d’avance.
Christian Locka
Enquête réalisée avec le soutien financier du Fund of Investigative Journalisme (Fij)
Internet se développe en Afrique et les 54 Pays ne subissent pas de la même façon le déploiement des technologie, focus sur le classement des pays
C’est le MGI Mac Kinsley Global Institute qui publie une étude sur le classement des pays d’Afrique avec quatre niveaux: les leaders, les suiveurs, les émergents et les sous-classes.
Le rapport porte le nom « Les lions passent au numérique : le potentiel de transformation d’internet en Afrique », tout un programme pour un continent ou les infrastructures sont souvent le point faible du développement et de l’accès aux nouvelles technologies, de téléphonie mobile ou d’Internet.
En Afrique pas de filaire comme en Europe ou dans la majorité des pays développés, mais deux options majeures: les ondes, avec le Wifi ou le cellulaires et c’est la technologie « mobile, ou la fibre avec la passage des backbones, ces câbles sous-marin qui permettent de relier des villes côtières à Internet. C’est donc les pays enclavés qui souffrent le plus du manque d’infrastructures.
Deuxième point clef de l’implication d’internet dans le PIB des pays, c’est sa possibilité de tirer parti des nouvelles technologies.
En effet au Nigéria par exemple le e-commerce dépasse déjà le commerce traditionnel, Internet est disponible aux populations et donc aux consommateurs, alors que dans des pays comme l’Angola, la Centrafrique ou la RDC la diffusion est plus étatique et confidentielle.
L’administration aussi ne dispose pas toujours des systèmes d’informations leurs permettant de partager les données, cela produit un effet d’isolement entre les administrations et les régions, vecteur de ralentissement administratif. L’administration Africaine étant souvent un indice en défaveur du développement économique c’est un point faible de plus.
Le classement des pays par Internet et sa participation au PIB
Le classement permet de mettre en évidence le fait que l’Afrique de l’est et Francophone est toujours la plus dynamique. Les entreprises comme MTN permettent de pousser ce développement. De nouveaux systèmes font aussi leurs apparitions, comme le projet Loan de Google diffusant du wifi gratuit (en cours) et Internet.org copiloté par Marck Zuckerberg fondateur de Facebook qui teste une système de gratuité en ce moment en Zambie.
L’ensemble des groupes mondiaux de télécommunications voient l’Afrique comme un eldorado de l’Internet, car un majorité de la population n’y a pas encore accès et le continent devrait supporter une démographie annonçant 2 milliards d’habitants en 2050.
Mais les grands groupes ne connaissent pas assez bien la culture Africaine et il est très complexe de s’implanter et d’offrir les services qui correspondent aux modes de consommations. Internet est une superposition de nos modes de vies, de nos entreprises de nos administrations et chaque pays doit en gérer les adéquations avec sa propre culture, c’est une aubaine énorme pour le développement de l’emploi et du savoir-faire local et une valorisation du capital humain. Avec internet en Afrique on ne communique pas de la même façon et les Africain prendront la main sur les systèmes locaux.
La Banque Mondiale s’emploie à relever les défis de la lutte contre la pauvreté et permettre de partager la prospérité, enjeux et perspectives
Les points importants,
Plus d’un milliard de personnes vivent dans un dénuement total. Dans le même temps, les inégalités s’accroissent dans de nombreux pays en développement.
La Banque mondiale veut concentrer les énergies globales sur deux objectifs : mettre fin à l’extrême pauvreté en l’espace d’une génération et œuvrer à une plus grande équité.
La croissance du revenu des 40 % les plus défavorisés dans chaque pays sera mesurée à l’aide d’un nouvel indicateur de « prospérité partagée ».
Si la pauvreté a rapidement chuté ces trente dernières années, l’humanité continue de se heurter à des problèmes urgents et complexes.
Plus d’un milliard de personnes vivent toujours dans une pauvreté chronique, une situation inacceptable au regard des ressources et des technologies disponibles aujourd’hui. Parallèlement, dans de nombreux pays, les inégalités et l’exclusion sociale semblent se creuser à mesure que s’accroît la prospérité.
Dans ces circonstances, l’élimination de la pauvreté, mission première de la Banque mondiale, est toujours autant d’actualité.
C’est dans cet esprit que la Banque mondiale a défini des objectifs ambitieux mais réalisables afin de concentrer les énergies, à l’échelon international et national, sur l’élimination de l’extrême pauvreté dans le monde en l’espace d’une génération et sur la promotion « d’une prospérité partagée »,ce qui vise à favoriser un bien-être accru et pérenne pour les franges de la population les plus démunies.
Ce second objectif correspond en effet au souci que partagent les pays du monde : celui d’assurer un meilleur niveau de vie pour tous les citoyens, et pas seulement pour les couches favorisées de la société.
L’objectif de mettre fin à l’extrême pauvreté vise, selon la cible fixée par la Banque mondiale, à réduire à 3 % la proportion de personnes vivant avec moins de 1,25 dollar à l’horizon 2030.
Quant au second objectif qui consiste à promouvoir une prospérité partagée, il s’agit de favoriser, dans chaque pays, la croissance du revenu des 40 % les plus pauvres
Les satellites envoyés par la France sont hors de trajectoire, et c’est un nouvel échec pour ce programme qui persiste et signe depuis 20 ans…
Le système de positionnement satellites Galileo est censé concurrencer le GPS américain, et donner des débouchés commerciaux à l’a France et l’Europe, mais depuis 20 ans c’est un échec.
« A vouloir concurrencer les USA le système Français est au final un échec cuisant »
Heureusement que l’Afrique coopère activement avec les américains, les russes et d’autres nombreux partenaires pour ses systèmes GPS car le Global Positioning System est (bien) géré par les USA et à la particularité de fonctionner…
Nous apprenons que les satellites du système européen de navigation Galileo, soit disant concurrent du GPS, qui devaient être à 23 522 kilomètres se sont retrouvés plus bas à environ 17 000 kilomètres de la Terre ?
Depuis près de 24 heures à Kourou en Guyane , les experts d’Arianespace, du Centre national d’études spatial (CNES), de l’Agence spatiale européenne (ESA) et du Roscosmos tentent de comprendre ce qu’il s’est passé au niveau du lanceur russe Soyouz. Et bien la réponse est que c’est un énorme échec comme depuis 20 ans…
Cela pourrait être un gag de la série Ivoirienne « On va ou la ? » ou même un film d’espionnage tellement il est difficile de comprendre l’entêtement de la France et de l’Europe à tenter, avec Galileo, de concurrencer les Américains, propriétaire du GPS depuis la création en 1989 puis sa commercialisation « grand public en 1996.
Les américains disposent à loisir de satellites leurs permettant de gérer le GPS, et donc c’est vrai, d’en changer les données. Par exemple lorsque je traversais l’Afrique en 2000 les pistes Africaines étaient décalés intentionnellement de 20 kilomètres, c’est les USA qui, géraient ce changement afin de garder la main sur le positionnement de leurs troupes et des mouvements ennemis pendant la guerre.
« La France et son égo tente de détrôner le GPS avec Galileo… Des milliards d’euros gâchés ! »
La France persiste toujours dans sa démarche de concurrencer, a coup de millions d’euros et avec sa nouvelle alliée l’Europe, le GPS Américain…
Il aurait mieux valu payer un audit sérieux et consulter des professionnel pour mesurer un tel enjeux. Même si spatial et militairement stratégique il faut avoir les reins solide pour se permettre une telle offensive.
Les moyens sont la (ceux des contribuables) et les envies de fierté aussi… L’investissement initialement prévu s’élevait à 3,4 milliards d’euros d’ici à la fin 2013, mais le commissaire européen à l’industrie, l’italien Antonio Tajani, vient d’annoncer que ce système de positionnement par satellite aurait besoin d’une rallonge de 2,5 milliards. Soit un total de 6,8 milliards, ce qui se traduit par une augmentation de plus de 65% du prix initial. Auquel il faudra ajouter un coût d’exploitation de 900 millions par an.
Quel dommage au vu des pépites de nouvelles technologies qui existent en France et qui sont souvent dénigrés comme Iliad plus connu sous le nom de Free, qui vient justement d’être classé par Forbes dans les 100 entreprises mondiale les plus innovantes. Citons également Critéo, maintenant cotée au Nasdaq, Dassault systèmes, Airbus, etc…
« Constat en 2014, 100% du monde utilise le GPS Américain, sur mobile, tablette, GPS et ordinateurs… »
Que faire de Galileo: l’abandonner et vite, car 1 milliard de pertes par an pour une France en crise c’est beaucoup trop !
L’Afrique sait en 2014, comment coopérer avec ceux qui disposent des technologies
Heureusement en Afrique les pays en pointe comme le Rwanda l’Angola, le Gabon, le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Ghana et bien d’autres pensent à développer les positionnement par des opérateurs fiables et motivés, et non pas par des désirs de monopole mais d’efficience.
Le géant MTN le sait et participe déjà à des essais avec les leaders mondiaux comme Google, Facebook au travers de Internet.org pour diffuser gratuitement de la donnée, du contenu et du positionnement avec… le GPS Américain qui… marche !
Nous reviendrons en septembre sur le sujet avec une étude sur les nouvelles technologies en Afrique centrale.
L’Afrique a connu une croissance importante de sa classe moyenne au cours des 14 dernières années, souligne une étude réalisée par Standard Bank.
Le rapport, intitulé : « Comprendre la classe moyenne de l’Afrique », a révélé qu’il y a 15 millions de ménages de la classe moyenne dans 11 des plus grandes économies de l’Afrique au sud du Sahara cette année, contre 4,6 millions en 2000 et 2,4 millions en 1990 – soit une augmentation de 230% sur 14 années.
Seul bémol, le rapport de la banque sud-africaine n’a pas pris en compte la situation de la RDC, alors que le pays s’est engagé depuis quelques années dans un vaste programme économique qui se remarque par une forte stabilité de son cadre macro-économique. Ce qui n’exclut pas cependant l’extrapolation de ses conclusions au regard de la dynamique de l’économie congolaise et de la volonté du gouvernement Matata de travailler pour l’émergence d’une véritable classe moyenne en RDC.
Cependant, du nombre total de ménages à travers ces économies focaux, 86% d’entre eux restent dans la bande large à «faible revenu», insistant sur la maturation naissante de nombreux marchés du continent.
Le rapport a également constaté que le Produit intérieur brut (PIB) combiné des 11 pays évalués a décuplé depuis 2000. L’étude utilise une méthodologie éprouvée largement utilisée en Afrique du Sud. Le rapport, basé sur la mesure des niveaux de vie (MNV), donne aux investisseurs en Afrique des données sur lesquelles fonder leurs décisions d’investissement.
Dans le passé, la sagesse conventionnelle a été que pas moins de 300 millions d’Africains sont classés comme « classe moyenne ». Le rapport souligne que les investisseurs utilisant une hypothèse non quantifiable pourraient trouver que des personnes qu’ils avaient pensé de la classe moyenne étaient en fait très vulnérables de perdre ce statut dans un choc économique.
Le rapport suggère qu’alors que la classe moyenne peut être plus petite qu’on ne le pensait auparavant, deux facteurs devraient donner aux investisseurs un plus grand confort: par toute méthode, la classe moyenne de l’Afrique est en forte croissance; et l’accumulation de revenus de l’Afrique a une base beaucoup plus large que ce qui avait été pensé.
« le rapport prévoit en effet l’accélération dans l’accumulation des ménages de la classe moyenne en Afrique »
L’économiste principal de Standard Bank, Simon Freemantle, auteur du rapport, affirme que le nouveau rapport est un motif d’optimisme chez les investisseurs, car il suggère une plus grande portée pour la croissance future et le rapport prévoit en effet l’accélération dans l’accumulation des ménages de la classe moyenne en Afrique.
Commentant le nombre total plus faible que prévu des ménages de la classe moyenne, Freemantle déclare que toute vue « concernant l’amélioration continue incontestable de la performance économique de l’Afrique doit être tempérée par le fait que le niveau de cette croissance et la taille nominale de la classe moyenne du continent n’avaient pas jusqu’à présent été mesurée de façon adéquate ».
Il fait valoir que le chiffre précédent de 300 millions d’Africains de la «classe moyenne» a été considéré comme une meilleure estimation qui a maintenant été confirmée comme une tendance sinon comme l’ensemble total.
Le rapport cite l’étude influente de 2011 de la Banque africaine de développement (Bad), «Le milieu de la pyramide: la dynamique de la classe moyenne en Afrique», qui, par sa méthodologie, fixe le statut de classe moyenne pour les personnes qui gagnent juste 4 à 20 dollars américains par jour et même une «classe flottante» des personnes gagnant de 2 à 4 dollars américains par jour, ainsi catégorisant un bon tiers de la population de l’Afrique (plus de 300 millions d’entre eux) comme «classe moyenne».
Le rapport couvre 11 pays d’Afrique au sud du Sahara sélectionnés qui, ensemble, représentent la moitié du Pib total de l’Afrique (75% à l’exclusion de l’Afrique du Sud) et la moitié de sa population. La méthodologie identifié les Mnv 5 et plus comme la classe moyenne et classe les revenus des ménages en quatre tranches de revenus distincts: faible revenu; classe moyenne inférieure; classe moyenne et classe moyenne supérieure.
Les 11 économies en étude sont celle de l’Angola, de l’Ethiopie, du Ghana, du Kenya, du Mozambique, du Nigeria, du Soudan du Sud, du Soudan, de la Tanzanie, de l’Ouganda et de la Zambie.
Cette méthodologie a constaté qu’il y avait un gonflement indéniable de la classe moyenne de l’Afrique quelle que soit la méthodologie qui a été utilisée.
« A l’avenir, une plus grande élévation de la croissance des revenus est prévu dans les 15 prochaines années; entre 2014 et 2030, nous nous attendons à ce que 14 millions de foyers de la classe moyenne de plus seront ajoutés à travers les 11 pays cibles – triplant le nombre actuel. Y compris les ménages des classes moyennes inférieures, le nombre total sera gonflé à plus de 40 millions de foyers d’ici à 2030, venant d’environ 15 millions aujourd’hui», indique le rapport.
Comme un avertissement, le rapport indique : « Bien qu’il y ait eu une ascendance individuelle significative des revenus, il est clair que la grande majorité des personnes dans la plupart des pays que nous avons examiné, vivent encore sur ou au-dessous du seuil de pauvreté (mesurée comme ceux qui ont un revenu par jour de 2 dollars ou moins) ».Les écarts de revenu sont vastes parmi les 11 économies, avec près de 86% des 110 millions de ménages dans le groupe focal relevant du groupe à faible revenu. Cela devrait tomber à environ 75% d’ici à 2030.
Deux américains infectés par le virus Ebola sont désormais hors de danger grâce au traitement ZMapp
Le Dr Kent Brantly et la missionnaire Nancy Writebol sont sortis de l’hôpital, ceux-ci on reçu le traitement au ZMapp, un traitement inédit dont ils avaient accepté d’être les premiers à en bénéficier.
Ce traitement ZMapp permettrait donc de guérir d’Ebola. Les deux américains avaient contracté le virus au Libéria, il sont maintenant sorti de l’hôpital américain d’Atlanta ou ils étaient soignés.
Il n’est pas possible à ce stade de savoir si c’est le traitement ZMapp qui à permis de sauver les deux patients, ou si c’est un guérison naturelle, d’autres tests vont donc pouvoir être effectués. Mais c’est un énorme espoir pour éradiquer le fléau qui sévit sur de nombreux pays de l’Afrique de l’ouest.
Le Dr Bruce Ribner, directeur du service des maladies infectieuses d’Emory indique «Après une série de traitements rigoureux et d’analyses, l’équipe de médecins a estimé que les deux patients avaient guéri d’Ebola et pouvaient retourner dans leur famille sans craindre de transmettre l’infection aux autres».Nancy Writebol a quitté l’hôpital le mardi, tandis que Kent Brantly en est parti ce jeudi.
Le traitement ZMapp est expérimentale et n’a été testé que sur des singes. C’est donc le premier test sur des humains. Les deux patients ont réagis très différemment car le premier s’est rétabli en quelques heures après une seule injection, tandis que Nancy Writebol à du recevoir une deuxième injection.
ZMapp en rupture de stock !
Les effets du ZMapp sur Kent Brantly ont provoqué une réunion d’urgence à l’OMS. Il est à noter que malgré le fait que l’on ne connait pas les effets secondaires, les experts autorisent l’utilisation du traitement. Une décision inédite dans l’histoire de l’organisation de santé, mais estimée nécessaire face à l’épidémie. À ce jour, 2473 cas ont été recensés au Liberia, Nigeria, Sierra Leone et Guinée, faisant au moins 1350 morts.
Le laboratoire qui produit la vaccin ne semble pas encore capable financièrement d’assurer la production du vaccin en grande quantité, toutes les doses sont écoulés.
Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...
La corruption est une entrave majeure au développement. Elle a un impact disproportionné sur les pauvres et les plus vulnérables du fait de l'augmentation...