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Orphelinat d’éléphants, le modèle réussi « David Sheldrick Wildlife Trust »

orphelinat éléphants

Un modèle d’orphelinat d’éléphant au Kenya

Il existe au Kenya un orphelinat un peu spécial qui accueille des bébés… éléphants. L’association DSWT, le DAVID SHEDRICK WILDLIFE TRUST, a été fondée par le Dr Daphne Sheldrick au Kenya en 1977, en mémoire de son mari,  le naturaliste David Sheldrick, fondateur et directeur du parc national de Tsavo.

orphelinat éléphantsL’orphelinat des éléphants de Sheldrick a été fondé par Daphné Sheldrick, veuve du célèbre garde-chasse David Sheldrick qui a été au centre des guerres de braconnage de l’ivoire dans le Tsavo. Lieu principal pour la conservation des éléphants, l’orphelinat regroupe les éléphanteaux orphelins du braconnage ou de causes naturelles et leur administre un traitement particulier et des soins permanents afin de constituer une famille de substitution pour eux jusqu’à ce qu’ils deviennent indépendants.

A la fin du programme, les éléphants sont transférés dans le parc du Tsavo afin d’être réintégrés dans des troupeaux sauvages.

Comment y accéder : Le parc est situé à quelques minutes seulement du centre ville de Nairobi

 

 

Love Brand & Co._DSWT_Dame Daphne with the orphans

L’objectif du projet est d’élever les éléphants orphelins dans leur milieur naturel, au sein du parc de Tsavo.

Depuis 1987, 135 éléphants orphelins ont été sauvés grâce aux efforts de Dame Daphne Seldrick et à son travail de pionnier. Il a notamment fallu trouver la bonne formule de lait pour que les orphelins aient une chance de survie.

Les éléphants sont, en effet, nourris par leur mère pendant plus de deux ans, avec un lait très riche, dont la formule évolue selon l’âge du « bébé ». Un éléphanteau orphelin a donc très peu de chances de survivre seul dans la nature. Tous les éléphanteaux sauvés sont progressivement réadaptés à la vie sauvage.

Un travail qui est mené pendant plusieurs années : l’éléphant devient adulte vers l’âge de 10 ans.

 

Love Brand & Co._DSWT_Milk time2Love Brand & Co._DSWT_Milk time

 

L’association est soutenue par la marque anglaise LOVE BRAND & CO de maillots de bain de luxe, pour hommes et garçons, créée par le designer Oliver Tomalin. Maillots sur lesquels figurent des défenses d’argent, aux extrémités des cordons. La marque travaille également avec l’association « Elephant Family« , créée par Mark Shand, beau-frère du prince Charles d’Angleterre, à qui elle verse 5% de ses ventes et avec le Tusk Trust, qui lutte contre le braconnage et le trafic de l’ivoire.

Les éléphants sont chassés et tués au fusil d’assault ou à l’aide de flèches empoisonnées, au sein même des parcs qui devraient les protéger.
» Selon un rapport présenté mercredi par plusieurs organisations spécialisées, dont la Convention sur le commerce international des espèces protégées (Cites), les éléphants d’Afrique, qui ne sont plus qu’entre 420.000 et 650.000 font face à « la plus grave crise de conservation » depuis l’interdiction du commerce international de l’ivoire en 1989. » (sources : maxisciences)

Le kilo d’ivoire vaut 2500 dollars sur le marché noir. Un seul mot d’ordre : n’en achetez pas !

 

Love Brand & Co._DSWT_OrphansLove Brand & Co._DSWT_Orphans going for their milk feed

Avec http://www.plumetismagazine.net/

Pour en savoir plus :

Togo, expulsion du groupe Accor de l’hôtel Mercure Sarakawa de Lomé

 Accor n’a aucune autre solution que de cesser immédiatement l’exploitation de l’hôtel

Ce vendredi 11 juillet 2014, le Président du Tribunal de Première Instance de Lomé a rendu une décision en vertu de laquelle il a ordonné l’expulsion immédiate du groupe Accor (Accor Afrique et la STIEH) de l’hôtel Mercure SARAKAWA et ce, sous astreinte de 500 000 000 FCFA par jour de résistance.

La décision prise est exécutoire par provision et en conséquence, Accor (http://www.accor.com) n’a d’autre choix que de cesser immédiatement l’exploitation de l’hôtel.

Mercure-Hotel-LoméLe litige dont le fonds concerne le non renouvellement du bail consenti par l’Etat Togolais au groupe Accor a déjà été porté par Accor devant la Chambre de Commerce Internationale.

Aussi, c’est au mépris des dispositions impératives du traité de l’OHADA et pour se soustraire à la juridiction internationale déjà saisie que le Gouvernement Togolais a attrait le groupe Accor devant les juridictions locales, qui auraient dû se déclarer incompétentes pour trancher le litige.

Le groupe Accor conteste tant la saisine de ce tribunal que l’ordonnance rendue dont la mise en œuvre précipitée lui cause un grave préjudice, comme à ses clients, fournisseurs et employés tous devant quitter l’établissement dans l’incompréhension et l’urgence, sans solution de relogement pérenne pour les clients et sans perspective concrète à ce jour de poursuite d’activité pour les employés.

Distribué par APO (African Press Organization) pour Accor.
Contact  presse
Manoel.Parrent@accor.com

accor-mercure-sarakawaPremier opérateur hôtelier mondial, Accor (http://www.accor.com) met au service de ses clients et partenaires sa double expertise d’opérateur et franchiseur (HotelServices) et de propriétaire et investisseur (HotelInvest) avec pour ambition d’assurer une croissance durable et un développement harmonieux au profit du plus grand nombre.
Avec près de 3 600 hôtels et 460 000 chambres, Accor accueille les voyageurs d’affaires et de loisirs dans 92 pays sur l’ensemble des segments : luxe-haut de gamme avec Sofitel, Pullman, MGallery, Grand Mercure, milieu de gamme avec Novotel, Suite Novotel, Mercure, Adagio et économique avec ibis, ibis Styles, ibis budget et hotelF1.

Le Groupe s’appuie sur un écosystème digital puissant avec notamment son portail de réservations accorhotels.com, ses sites de marque et son programme de fidélité Le Club Accorhotels.
Première école hôtelière au monde, Accor s’attache au développement des talents de ses
170 000 collaborateurs sous enseignes, ambassadeurs au quotidien de la culture du service et de l’innovation qui anime le Groupe depuis plus de 45 ans.

Suivez l’actualité du Groupe sur :
Twitter : https://twitter.com/accor
http://www.accor.com

Effectuez vos réservations sur : http://www.accorhotels.com

Goggle traduit en Afrique dans plus de 71 langues

Google traduction

Le moteur de traduction de Google et depuis longtemps un outil performant et utilisé par des millions d’internautes

Mais Google franchit un pas en proposant la traduction dans plus de 71 langues

Google traductionQuel que soit le pays d’où vous venez, la langue ne devrait jamais être une barrière pour garder le contact avec vos proches.

Gmail était déjà disponible dans 58 langues. Google propose désormais pas moins de 71, ce qui signifie que 94 % des utilisateurs mondiaux vont pouvoir se servir de Gmail dans leur propre langue.

Ces 13 nouvelles langues qui viennent étoffer Gmail sont l’afrikaans, l’arménien, l’azerbaïdjanais (azéri), le chinois (Hong Kong), le cingalais, le français canadien, le galicien, le géorgien, le khmer, le laotien, le mongolien, le népalais et le zoulou.

Avec le lancement d’une interface en afrikaans et en zoulou, Gmail s’aligne désormais sur d’autres produits tels que la Recherche Google, Maps, Drive, Docs et YouTube.

Pour générer une traduction, Google Traduction détecte des modèles dans des centaines de millions de documents déjà traduits par des traducteurs humains. Il fait ensuite des suppositions intelligentes quant à ce qui serait une traduction appropriée.

Découvrez dès aujourd’hui ces 13 nouvelles langues dans l’interface de Gmail sur le Web et sur votre smartphone.

Pour modifier la langue, rendez-vous sur la page des paramètres.

Google Ventures, un fond incubateur en nouvelles technologies

Google Ventures

Un fond de Google en Europe avec 100 millions de dollars

Le fonds Google Ventures , bras financier du géant de l’internet américain Google , débarque en Europe avec une enveloppe de 100 millions de dollars pour investir dans les start-up.

Google venturesLe site est déjà en ligne et donne de nombreuses informations. Des investissements qui pourraient se décliner en Afrique.

Les nouvelles technologies y représenterait 12% de la croissance mondiale et en ferait le deuxième secteur le plus porteur au monde…

Google Ventures, permettre de devenir « incubateurs » et pour ce faire, Google Ventures va lancer une déclinaison européenne de sa propre structure consacrée exclusivement au Vieux Continent.

« Notre objectif est simple: nous voulons investir dans les bonnes idées venant des meilleurs entrepreneurs européens et les aider à concrétiser ces idées », écrit Bill Maris, l’un des responsables de Google Ventures.

Google Ventures« Nous sommes persuadés que la scène des start-up européennes a un gros potentiel. Nous avons vu des entreprises captivantes émerger de Londres, Paris, Berlin, des pays nordiques et au-delà », ajoute Google Ventures.

Le fonds cite en particulier les plateformes de musique en ligne SoundCloud, fondée en Suède et basée à Berlin, et le suédois Spotify, de même que l’application finlandaise de jeux vidéo en ligne Supercell.

L’ensemble du team est présenté online.

Google avait créé Google Ventures en 2009 pour accompagner le développement de start-up américaines.

Le site de Google Ventures

Thierry Barbaut

E-reputation des villes en Afrique, mauvaise note en Afrique centrale

L’Africa Digital Lab produit une étude qui compare la présence de 62 métropoles africaines sur Internet

Les cinq meilleures villes africaines de ce classement sont respectivement:

  1. Le Cap (Afrique du Sud)
  2. Alexandrie (Egypte)
  3. Marrakech (Maroc)
  4. Johannesburg (Afrique du Sud) et Windhoeck (Namibie)

Ce résultat amène les auteurs de ce classement à déduire le constat selon lequel le baromètre 2014 révèle «le dynamisme de l’Afrique australe et du Maghreb et montre la faiblesse relative du monde francophone. »

e-reputation-villes-afriqueL’Africa digital lab produit par Hopscotch Système Africa, filiale africaine du groupe de communication français Public Système Hopscotch, explique que les villes du continent ne perçoivent pas encore véritablement l’intérêt d’être présent sur la toile. «L’attractivité économique des villes n’est pas suffisamment portée par la communication digitale.

Ce qui est dommageable au regard de l’intérêt suscité par le continent en termes de potentialités de croissance économique. Axe majeur du développement économique, le potentiel touristique et culturel des villes doit également être soutenu par une présence digitale renforcée », peut-on lire dans l’un des enseignements tirés de ce deuxième baromètre.

Cette popularité numérique des villes africaines est établie à base de plusieurs critères.

Parmi ceux utilisés par l’Africa digital lab, on retrouve:
  • La puissance communautaire avec comme indicateurs: le nombre de fans sur les pages Facebook générées automatiquement par Wikipedia ; le nombre de tweets qui concernent une ville sur une période donnée, etc.
  • La présence sur le Web avec comme indicateurs: requêtes sur la ville effectuées directement par les internautes sur Google ; liens indexés par Google contenant le nom de la ville, etc.
  • Le partage avec comme indicateurs : l’impact des contenus publiés par la ville (nombre de likes, de partages et de commentaires, de personnes qui en parlent et de publications par semaine). Le prochain baromètre sera publié en septembre 2014. Une initiative qui vise à encourager les villes africaines à prendre davantage en compte la communication digitale en ce siècle de mondialisation.

La e-réputation ?

L’e-réputation, parfois appelée web-réputation, cyber-réputation, réputation numérique, sur le Web, sur Internet ou en ligne, est la réputation, l’opinion commune (informations, avis, échanges, commentaires, rumeurs…) sur le Web d’une entité (marque, personne, morale (entreprise) ou physique (particulier), réelle (représentée par un nom ou un pseudonyme) ou imaginaire).

Elle correspond à l’identité de cette marque ou de cette personne associée à la perception que les internautes s’en font.

Cette notoriété numérique, qui peut constituer un facteur de différenciation et présenter un avantage concurrentiel dans le cas des marques, se façonne par la mise en place d’éléments positifs et la surveillance des éléments négatifs. L’e-réputation peut aussi désigner sa gestion, via une stratégie globale et grâce à des outils spécifiques (activité à l’origine de nouveaux métiers) pour la pérennité de l’identité numérique.

Thierry Barbaut

Microsoft aimerait changer de culture

Le nouveau directeur, Satya Nadella, souhaite un « changement de culture » et demande aux milliers de salariés d’être prêts à relever les défis d’un environnement dynamique et endogène, d’après un email interne dont l’AFP à eu copie.

Mise à jour su jeudi 16 Juillet:

Et 18 000 postes en moins !

Le PDG du groupe américain d’informatique a annoncé jeudi la suppression de 18.000 emplois d’ici 2015, soit 14% de ses effectifs actuels, qui sont de 127.104 employés.

«Il s’agit d’étapes difficiles pour changer notre organisation et notre culture d’entreprise», a-t-il commenté sur un communiqué publié sur le site officiel de Microsoft. Cette annonce intervient quelques jours avant la publication des résultats trimestriels de l’entreprise, qui doit avoir lieu mardi 22 juillet.

Les stratégies de Microsoft sont souvent décriées, et l’échec commercial de Windows 8 nécessite une réorganisation.
Comment développer les solutions de Cloud et le nouveau OFFICE 365 dans les pays en voie de développement, en pleine croissance ?
Voila un des enjeux capital de la firme.
Effectivement Office 365, ne fonctionne qu’en mode Cloud et la majorité des pays d’Afrique n’est pas connecté, les infrastructures sont inexistantes ou le réseau pas assez développé.
Des défis majeurs se posent, mais celui qui arrivera à conquérir le marché colossal de l’Afrique sera certainement le leader mondial des nouvelles technologies. Apple à déjà baissé les bras en Afrique et le duel opposera Microsoft à … Google.
Google le sait et pense à être un leader du déploiement d’internet, avec le Wifi et son système de ballon « Loan » mais aussi avec des stratégies « satellites ».

Lire notre reportage au Rwanda sur l’utilisation des nouvelles technologies

 

C’est donc dans cet email que Satya Nadella entend aussi insuffler une nouvelle dynamique. « Des traditions vont être remises en cause », décrit-il. « Nos priorités vont être revues et ajustées », promet-il. Sans donner de détails précis, il promet des changements dans l’organisation des responsabilités et les recrutements au sein du géant des logiciels. « Un changement de culture signifie que nous ferons les choses différemment », tente-t-il de rassurer. Autrement dit, « nous devons tous avoir une nouvelle approche et travailler ensemble ».

microsoft-afriqueCes bouleversements s’inscrivent dans le cadre d’un nouveau credo, « le mobile et le cloud d’abord », annoncé fin avril par Satya Nadella lors de la présentation des résultats du premier trimestre. « Rien n’est exclu » pour atteindre cet objectif, assure-t-il dans sa missive. Satya Nadella réaffirme en outre les ambitions du géant informatique dans les jeux vidéo, les tablettes et les smartphones avec son système d’exploitation Windows, qui est à la peine face au système Android de Google. « La combinaison de plusieurs appareils et des services d’informatique dématérialisée (« cloud ») utilisés pour générer et consommer des données crée une opportunité unique pour nous », assure celui qui a pris les rênes de Microsoft en février. « Nous allons réinventer la productivité pour les gens qui naviguent dans une mer montante d’appareils, d’applications, de données et de réseaux sociaux », promet-il encore.

Depuis son arrivée, Satya Nadella essaye de secouer par petites touches le mastodonte Microsoft, incontournable à la grande époque du PC mais distancé désormais dans le mobile par Google et Apple.

Il a remanié la direction, lancé Cortana, un assistant personnel pour concurrencer Siri d’Apple. Il promet des innovations aussi bien en termes de produits que de pratiques.

Avec AFP

L’Agence Française de Développement et IGN s’associent pour cartographier la foret du Congo

Un partenariat entre l’AFD et l’IGN va permettre de mieux étudier le bassin forestier du Congo

En présence de Jean-Luc François, responsable de la division Agriculture, Développement Rural, Biodiversité de l’Agence Française de Développement,  Camille Pinet, chef de projet chez IGN France International, a officiellement remis ce jour un millier d’images satellites à Craig Hanson, directeur des Programmes « Food, Forest & Waters » du World Ressources Institute (WRI).

IGN-AFD-CongoCes images issues du système SPOT (Satellite Pour l’Observation de la Terre) illustrent l’état du couvert forestier du Bassin du Congo. Elles viendront alimenter Global Forest Watch, la plateforme mondiale de surveillance des forêts imaginée par le WRI. D’autres images en cours d’acquisition seront fournies prochainement, pour une contribution totale estimée à 8,5 millions d’euros.

Gérer durablement le deuxième bassin forestier mondial
Depuis décembre 2009, l’AFD est partenaire d’Airbus Defence and Space. Ensemble, elles mettent à la disposition des ONG, des administrations et des collectivités des images satellites récentes et d’archive, notamment visibles sur le site.

Celles-ci sont utilisées comme un outil d’aide à la décision pour la planification et la gestion des forêts, les travaux d’inventaire et la cartographie forestière. Financé par l’AFD pour un montant total de 8,5 millions d’euros, ce programme est piloté par un consortium d’institutions françaises spécialisées, mené par IGN France International. Il regroupe le Centre National d’Etudes Spatiales (CNES), l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière (IGN) et l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).

Les forêts du Bassin du Congo représentent aujourd’hui 22% du couvert forestier mondial et constituent un réservoir de carbone de plus de 56 gigatonnes. Leur gestion durable, essentielle dans la lutte contre le dérèglement climatique, contribue à la préservation de la biodiversité et des nombreux autres services environnementaux rendus par les forêts tropicales.

A propos d’Airbus Defence and Space
Airbus Defence and Space est une division du groupe Airbus, née du regroupement des activités de Cassidian, Astrium et Airbus Military. Cette nouvelle division est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de la défense, le numéro deux mondial de l’industrie spatiale et fait partie des dix premières entreprises mondiales du secteur de la défense. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ 14 milliards d’euros avec un effectif de quelque 40 000 employés. www.geo-airbusds.com

A propos d’IGN France International
IGN France International est depuis 1986 la filiale à l’export de l’Institut National de l’Information Géographique et Forestière (IGN). Elle s’est imposée au fil des ans comme un interlocuteur incontournable dans ces domaines d’intervention : l’information géographique (acquisition, traitement, modélisation) et les systèmes d’information géographique (mise en place et intégration). Elle est aujourd’hui une société mondialement reconnue pour son savoir-faire et son expertise.
Elle intervient sur tous types de projets dans les secteurs suivants : Cadastre et administration foncière, Aménagement du territoire, Energie, Environnement, Risques, Eau, Sécurité/ travaux de précision, Agriculture

www.ignfi.com

Canal + : une chaine spéciale Afrique dés le 26 Octobre

Le groupe Canal Plus va lancer sa chaine « Afrique »: A +

Les médias, la presse, écrite ou numérique, digitale ou dans le « social média » s’intéresse de plus en plus au continent Africain.

cana-plus-afriqueCanal plus lancera donc en Octobre prochain sa chaine A + dédiée exclusivement a l’Afrique.

Canal+ finalise son projet de chaîne, elle devrait également contenir des fictions africaines avec A+ clairement pensée pour élargir son audience à travers le continent.

Pour son lancement, la chaîne proposera environ 80% de programmes produits en Afrique et 20 % venant des Caraïbes et des États-Unis.

Conçue pour élargir son audience, la future A+ devrait être disponible à partir du 26 Octobre dans un bouquet vendu 5 000 F CFA (7,62 euros) par mois. C’est Damiano Malchiodi, auparavant directeur des programmes d’une autre chaîne thématique du groupe, qui en prendra la tête.

A+ en local mais aussi en France

La majeure partie de son équipe sera fixée à Abidjan. Il sera secondé par le producteur d’origine congolaise Michel Mutombo-Cartier, chargé des programmes de divertissement.

Pour son lancement, A+ est aussi accompagnée par le producteur camerounais Jean-Hubert Nakam dans sa politique d’achat de programmes. Pour son lancement, la chaîne proposera environ 40 % de programmes produits en Afrique francophone, 40 % venant du reste du continent et 20 % des Caraïbes et des États-Unis.

Historique

  • En 2001, Canal Overseas devient éditeur et opérateur de Canal+ Horizons en Afrique à travers sa filiale MultiTV Afrique, laquelle lance en 2002 le bouquet Canal+ Horizons dans plus de 20 pays d’Afrique subsaharienne et de l’ouest. Aujourd’hui, Canal+ Horizons couvre plus de 40 pays d’Afrique.
  • En 2008, MultiTV Afrique devient Canal Overseas Africa.
  • En 2009, lancement de Le Bouquet de Canal+ en Tunisie, en Algérie et au Maroc en accord avec Arabsat.
  • En 2010, Canal Overseas Africa devient Canal+ Afrique.

Coupe du monde: 11 milliards de dépenses publiques, une défaite et la misère

Triste résultat, dépenses colossales, population indignée et scandale financier… Merci la FIFA

Les lecteurs remarqueront que je ne classe pas cet article dans la catégorie « Sports », mais « économie » !
Aujourd’hui le Brésil se réveille meurtri par la défaite, un coup de plus…

Des affrontements dans la nuit:

Il fallait s’y attendre. Défaite du Brésil oblige, des débordements ont eu lieu à Sao Paulo avec notamment une vingtaine d’autobus incendiés dans la zone sud de Sao Paulo selon le quotidien Folha. Cependant, la police n’a pas confirmé que ces incidents étaient directement liés à la cuisante élimination des partenaires de David Luiz mardi soir contre l’Allemagne (1-7). Au Brésil, incendier des bus est une forme courant de protestation de la population démunie, indique nos confrères de l’AFP.

La police militaire de Sao Paulo s’est limitée à indiquer à l’AFP qu’il y avait eu un incendie dans un garage de la zone sud de la ville. «Pour l’instant nous avons pas non plus d’informations sur les causes de l’incendie. Une enquête va être ouverte», a déclaré un porte-parole. La police a déclaré qu’un magasin d’électroménager avait été «envahi et pillé» dans la zone est et populaire de Sao Paulo.

 

Pas de noirs dans les stades !

tribunes-noirs-coupe-du-monde-bresilCes impressions ont été confirmées dimanche 29 juin par un sondage paru dans le journal Folha de S. Paulo. Les données récoltées auprès de 693 spectateurs au stade de Belo Horizonte pendant le match entre le Brésil et le Chili sont sans appel: 67% des Brésiliens interrogés étaient blancs, et 90% appartenaient aux classes supérieures brésiliennes.  

Le manque de mixité dans les stades brésiliens s’explique de manière assez simple: les places sont chères, et les noirs du Brésil sont en majorité pauvres. Les prix officiels des places pour le match entre le Brésil et le Chili variaient entre 25 et 200 dollars, mais les places les moins chères ne représentaient que 5% du stade. Le salaire minimum dans le pays est de 330 dollars par mois.

Interrogé par le Globe and Mail canadien, Carlos Costa Ribeiro, un sociologue qui étudie les questions ethniques et les inégalités à l’université de Rio, explique:

«On ne peut pas parler de discrimination raciale, il faudrait pour cela que les tickets ne soient pas vendus aux noirs, ce qui n’est pas le cas. Ce qu’il se passe, c’est que la plupart des noirs sont pauvres et ne peuvent pas acheter un ticket parce qu’ils sont chers. Mais pourquoi les noirs ne sont-ils pas riches? Parce qu’il y a de la discrimination.»

 

La Coupe du Monde domine l’imagination brésilienne comme aucun autre événement.

Tous les quatre ans, le pays devient une secte vivant dans l’adoration du « Seigneur Football ». En effet, aucun autre pays n’a remporté la Coupe du monde autant de fois que le Brésil.

Alors, quand il a été annoncé en 2010 que le Brésil accueillerait la Coupe du Monde en 2014, des milliers ont célébré l’annonce lors d’une fête sur la plage à Rio. Nous, Brésiliens, avons senti que le football rentrait à la maison, et cela nous a rendu heureux. Nous avons également été heureux quand l’ancien président Luiz Inácio Lula a déclaré que les investisseurs privés vont saisir l’opportunité d’investir dans le pays. « Ce sera la Coupe du Monde du secteur privé », a-t-il déclaré en 2008.

Le Ministre des Sports, Orlando Silva, nous a assuré que l’argent des contribuables ne sera jamais dépensé dans les stades. Les recettes fiscales, dit-il, ne seraient investies que dans l’infrastructure, l’héritage qui sera laissé aux Brésiliens une fois la Coupe du Monde terminée. Les stratèges politiques du gouvernement  ont élaboré un récit avec une fin heureuse : un Brésil prospère et moderne qui accueillera les grands événements mondiaux.

Puis nous avons commencé à suspecter que les contribuables seraient sollicités malgré tout. L’infrastructure du Brésil n’était pas en état pour accueillir la Coupe du Monde. Aucun stade n’était aux normes de la FIFA.

defaite-bresil-coupe-du-mondeLa Coupe du Monde est rapidement devenue l’une des parties les plus visibles des activités du gouvernement, en particulier le gouvernement fédéral. Les choses ne semblaient pas aller comme prévu. Lorsque la crise financière et le potentiel incertain de profit ont freiné les investisseurs privés, le gouvernement est intervenu avec des milliards de crédits subventionnés. Il a même pris la possession directe des stades.

Avec les élections fédérales et présidentielles prévues trois mois après la Coupe du Monde, le gouvernement était prêt à dépenser tout ce qu’il fallait pour faire en sorte que la Coupe du monde soit bien retransmise à la télévision. Aucune forme d’échec n’était permise.

Il est maintenant clair que la « Coupe du monde du secteur privé » n’était rien d’autre qu’un slogan. L’investissement privé a couvert seulement 15,5 % des dépenses totales de la « matrice de coupe du monde », un plan unifié qui comprend les stades, les transports urbains, les aéroports, les ports, les télécommunications et la sécurité dans les 12 villes hôtes.

 

Malgré la promesse du ministre des sports, 97 % du coût total des stades a été payé par le gouvernement, soit directement, soit sous forme de prêts bonifiés.

Les dépenses totales avoisinent les 12 milliards de dollars, dont plus de 85% sont couvertes par le contribuable brésilien. Et à mesure que les dépenses augmentaient, les attentes concernant l’amélioration des infrastructures ont été révisées à la baisse.

Les investissements dans les transports publics ont été remplacés par les jours fériés, la fermeture des bureaux du gouvernement et les écoles afin de garder certaines villes moins congestionnées pendant le tournoi. Une partie des transports assurant le déplacement des personnes vers les stades ne sera plus opérationnelle après l’événement. Brasilia a construit un quatrième stade de football le plus cher au monde, même si l’équipe la mieux classée de la ville joue dans la quatrième division brésilienne.

Le mécontentement était évident pendant les manifestations de juin 2013, qui ont commencé comme une mobilisation contre la hausse des prix des billets de bus de São Paulo. Les revendications se sont propagées rapidement à d’autres domaines. Puisque les citoyens ont insisté sur l’augmentation des dépenses du gouvernement en matière  d’éducation, de transport et de soins de santé, ils ont contesté la canalisation des recettes fiscales vers les stades.

Outre le coût exorbitant du tournoi, la violence policière contre des manifestants et des journalistes a également contribué à la forte baisse de la popularité de la Coupe du Monde chez les Brésiliens. Un récent sondage mené par Global Attitudes Project de Pew Research a révélé que plus de 60 % des Brésiliens croient que la tenue de la Coupe du monde est mauvaise pour le pays, notant que l’argent des contribuables dépensé sur les stades aurait pu être utilisé ailleurs. Dans le même sondage 39 % ont affirmé que la Coupe du Monde nuit effectivement à l’image du Brésil, tandis que seulement 35 % pensent que cela aiderait à améliorer cette image.

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La politisation de la Coupe du Monde et les récits contradictoires nourris par le gouvernement et l’opposition ont polarisé le pays. Soudain notre bien-aimé le football est devenu une arme dans la bataille politique. Il ne faut jamais s’attendre à quoi que ce soit promu par les politiciens et qui sera à l’abri de la logique politicienne.

Néanmoins, l’approbation publique de la Coupe du monde est susceptible de monter. Après être passé de 79 % en 2008 à 51% en février dernier, le niveau de soutien pour l’événement chez les Brésiliens a atteint 60% ces derniers jours, selon Folha de São Paulo, le principal journal du pays.

corruption-footballEn dehors de la violence policière fréquente contre les manifestants, un mélange de manifestants anti-coupe du monde et travailleurs en grève, l’atmosphère semble maintenant festive. Des centaines de milliers de touristes profitent de l’ambiance du pays, tout en souffrant de nos prix relativement élevés, l’un des nombreux inconvénients de notre économie « quasiment non libre » (114e place sur l’indice de liberté économique de la Heritage Foundation).

Les Brésiliens se précipitent à la sortie de l’école et du travail pour s’asseoir en face de leurs téléviseurs, chanter (l’hymne national) et huer (la Présidente Dilma, l’équipe de l’Argentine et Diego Costa de l’Espagne) ensemble. Mais, accueillir la Coupe du Monde a enseigné aux Brésiliens quelques leçons utiles. Le plus important est que l’on ne peut jamais être trop sceptique quant aux promesses des politiciens. Car tant qu’ils sont autorisés à dépenser comme bon leur semble, ils le feront d’une manière qui favorise leur maintien au pouvoir. Dans les préparatifs à la Coupe du monde, les hommes politiques ont une fois de plus utilisé l’argent des contribuables au profit de leur réélection.

La cruelle ironie est que les politiciens utilisent le football – source de joie inestimable pour les Brésiliens – pour forcer une population appauvrie à payer une facture 10,2 milliards de dollars.

Magno Karl, chercheur à l’Université fédérale de Rio Janeiro – Article publié initialement en anglais par Atlas One

Infrastrucures: le Cameroun connecté par cable au Brésil

Les câbles sous-marin sont la première source d’accès au monde pour Internet.

Dans ce sens le continent Africain souhaite avoir différent partenaires et ne pas être dépendant, comme c’est le cas actuellement, de l’Europe.

Le câble en question relierais les deux continents sur une longueur de 5 900 kilomètres 

C’est justement ce qu’annonce un article publié dans le quotidien gouvernemental le 4 juillet 2014, il est possible d’y lire que le Directeur général de la Cameroon Telecommunications (Camtel), David Nkoto Emane, annonce que «les négociations sont assez avancées pour que le Cameroun soit le premier pays africain à avoir une connexion par câble sous-marin avec le continent sud-américain». Concrètement, révèle le DG de Camtel, le gouvernement camerounais travaille actuellement «pour qu’un câble de 5900 km de fibre optique soit posé entre Kribi (dans le Sud du pays, Ndlr) et Fortaleza au Brésil».

cable_sous-marin-fibreLe nouveau câble sous-marin annoncé par Camtel sera ainsi le quatrième à atterrir au Cameroun, après le WACS posé par un consortium auquel faisait partie le groupe MTN et dont «l’exploitation n’attend plus que le feu vert du gouvernement», selon le DG de Camtel ; le SAT3 que gère déjà Camtel ; Main One (en cours de construction), qui reliera le Cameroun et le Nigeria ; et ACE que projette de tirer le groupe Orange.

Officiellement, le Cameroun dispose à ce jour d’un réseau de 6000 kilomètres de fibre optique, infrastructure de pointe dont la qualité et la capacité n’échappent pas toujours aux critiques des opérateurs du secteur des télécoms et aux usagers.
Les délestages (pannes) électriques sont aussi une des raisons des mauvaises qualités d’accès à Internet.

En effet sur le terrain, les usagers se plaignent de la mauvaise qualité de connexion.

C’est dans ce cadre qu’Info Afrique ira faire une étude et des interview dans 6 villes du Cameroun en Octobre 2014.
Si vous souhaitez témoignez vous pouvez contactez la rédaction de Info Afrique.

Thierry Barbaut

Orange va s’inspirer du succès du M-banking Africain pour la France

C’est officiel, Orange va s’appuyer sur le succès du mobile banking ou mbanking Africain pour tenter de déployer ses services en France

10 millions d’utilisateurs en Afrique pour le mobilebanking ce qui équivaut à un chiffre d’affaire de quatre milliards d’euros

Le PDG d’Orange, Stéphane Richard, s’est déclaré convaincu samedi que le paiement par téléphone portable (mobile banking) allait se développer en France, comme il l’a fait en Afrique où le premier opérateur français dispose déjà de dix millions d’utilisateurs de ce service.

orange-mbanking-france-afrique« En Afrique, le mobile banking a subit un développement considérable », a affirmé M. Richard aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence, lors d’une conférence sur « les technologies de rupture », soulignant que cette prestation a connu un essor très fort en Afrique, région où « il y a peu de banques, peu d’infrastructures et peu de distributeurs de billets ».

« Aujourd’hui, nous y avons dix millions d’utilisateurs de mobile banking qui génèrent un volume de transactions qui est à peu près l’équivalent de notre chiffre d’affaires dans la zone, soit 4 milliards d’euros », a précisé le PDG du premier opérateur français, persuadé que ce service se développera également en France et en Europe.

« C’est une innovation qui est née en Afrique et qui va arriver en Europe », a-t-il assuré. « Il y a quelque chose à faire en France, car cela peut apporter des services qui n’existent pas aujourd’hui, comme effectuer des transferts instantanés entre des membres d’une famille ou d’une communauté ou mobiliser cet argent pour faire des transactions chez des commerçants ou faire des retraits », a-t-il détaillé. « Il y a une simplicité d’usage que nous pouvons apporter à tout le monde, pas seulement aux gens qui n’ont pas de compte bancaire », a souligné Stéphane Richard.

Le secteur du mobile banking en Europe est voie d’expansion, mais la lutte entre les banques et les opérateurs ne fait que commencer.

Thierry Barbaut

 

 

Nigéria: plus de 60 jeunes filles parviennent à s’échapper des mains de Boko Haram

Ce serait plus de 60 jeunes filles qui sont parvenues à s’échapper des mains de Boko Haram

Elles ont profité d’un moment d’inattention lors de ces attaques qui ont duré plusieurs jours dans la semaine du 16 juin dans le village de Kummabza, dans le district de Damboa, dans l’Etat de Borno.

Une source sécuritaire et militaire de Maiduguri, la capitale de l’Etat, qui a souhaité rester anonyme, a affirmé à l’agence france presse que 63 des otages ont réussi à s’échapper vendredi soir.

boko« Je viens de recevoir l’alerte, de la part de mes collègues de la région de Damboa, qu’environ 63 des femmes et jeunes filles kidnappées ont pu rentrer chez elles » a, pour sa part, déclaré dimanche à la presse Abbas Gava, un représentant des milices locales de l’Etat de Borno qui travaille en étroite collaboration avec les forces de l’ordre.

« Elles ont eu ce geste courageux au moment où leurs ravisseurs se sont absentés pour mener une opération » a-t-il précisé.
Des affrontements ont en effet opposé les islamistes à l’armée vendredi soir, suite à une attaque des insurgés dans la ville de Damboa, à l’issue desquels plus de 50 islamistes ont été tués, selon l’armée.

Ni le porte-parole des armées ni le porte-parole du gouvernement fédéral n’étaient joignables dimanche soir pour réagir à ces informations.

N’oublions pas que plus de 200 filles restent otages de Boko Haram, et que les dernières attaques et attentats ont fait plus de 300 morts.
Cette information permet également d’imaginer que les filles sont toujours aux mains des ravisseurs et non « revendues » comme le leader de la secte affirmait.

Thierry Barbaut avec AFP

Aide au développement: l’AFD prévoit 9,2 milliards d’euros pour l’Afrique entre 2014 et 2016

Agence Française de Développement

L’Afrique connait une croissance économique et démographique sans précédent.

Pour accompagner au mieux ces potentialités, l’AFD vient d’adopter une nouvelle stratégie d’intervention en Afrique Subsaharienne.

 

Yves Boudot, Directeur du département Afrique a dévoilé ce jour, le Cadre d’Intervention Régional (CIR) 2014-2016 de l’établissement public. Adopté par le conseil d’administration de l’AFD lors de sa séance du 22 mai 2014, il répond aux orientations de la politique de développement et de solidarité définie par le gouvernement français, réaffirmées à l’occasion du comité interministériel de la coopération internationale et du développement (CICID ), le 31 juillet 2013.

« L’Afrique au Sud du Sahara est plus que jamais au cœur des activités de l’AFD » indique Yves Boudot, Directeur du département Afrique de l’AFD. « Alors que les financements dans la région ont atteint en 2013, le volume record de 2,8 milliards d’euros, représentant près de la moitié des financements octroyés dans les pays étrangers, nous prévoyons un volume d’activité de 9,2 milliards d’euros sur la période 2014-2016 pour atteindre l’objectif fixé par le Président de la République d’apporter 20 milliards d’euros de financements au continent dans son ensemble sur les cinq prochaines années. Nous souhaitons, à travers nos différents modes d’intervention, contribuer à saisir les opportunités et gérer les risques de cette double croissance africaine ».

Une stratégie nourrie par des échanges avec un vaste réseau de partenaires

Cette nouvelle stratégie a bénéficié d’un travail d’échange et de réflexion mené par 15 des 28 agences locales de l’AFD basées en Afrique Subsaharienne. Les nombreuses contributions et commentaires des acteurs publics et privés ont permis de faire remonter, consolider et prendre en compte les perceptions et les attentes du terrain.

La mise en œuvre de ce CIR se fera en collaboration avec l’ensemble des acteurs du développement africain et prendra la forme de partenariats géographiques différenciés, adaptés aux niveaux de développement et à la proximité culturelle et linguistique avec la France.

Une stratégie en six objectifs pour lutter contre la pauvreté et promouvoir une croissance durable

Agence Française de Développement La stratégie de l’AFD en Afrique Subsaharienne doit contribuer à un développement inclusif et durable. Elle fixe deux objectifs stratégiques, la lutte contre la pauvreté et la promotion d’une croissance durable, déclinées en six axes opérationnels :

•    le renforcement du capital humain : l’AFD concentrera l’essentiel des ressources en subvention pour participer à l’amélioration de la santé maternelle et infantile (engagement français de Muskoka d’octroyer 100 millions d’euros par an, dont 48 millions d’euros de subventions par an venant de l’AFD), et appuyer l’éducation de base, secondaire et la formation professionnelle ;

•    l’essor de villes durables : maitriser la croissance urbaine intense des grands pôles urbains et des villes secondaires au sud du Sahara est un défi prioritaire dans un contexte de transition démographique à peine ébauchée. L’AFD concentrera ses financements sur les initiatives locales permettant de promouvoir et d’accompagner le développement de villes plus durables, accessibles, économiquement productives et soutenables pour l’environnement local et global ;

•    la gestion et la préservation des ressources naturelles : le capital naturel représente un tiers de la richesse des pays pauvres. Les actions et projets financés par l’AFD contribueront à protéger, restaurer, gérer et valoriser les écosystèmes et à partager équitablement les bénéfices de leur mise en valeur, et à intégrer l’enjeu de leur conservation et de leur gestion durable dans le dialogue institutionnel des politiques publiques sectorielles ;

•    le désenclavement des territoires, des économies et des hommes : l’AFD concentrera ses activités sur les secteurs de l’énergie, notamment le financement des projets régionaux et du développement des énergies renouvelables (hydroélec¬tricité, biomasse, photovoltaïque…), et celui des transports (régionaux et internationaux) ;

•    la sécurité alimentaire et le développement rural : sur la période 2014-2006, l’AFD doublera la part des moyens financiers qu’elle souhaite consacrer à l’agricul¬ture familiale et contractuelle et au développement rural (de 7 à 15 % de ses octrois). Ainsi, 300 à 400 millions d’euros de prêts et de subventions pourraient être annuellement octroyés ;

•    le développement des entreprises créatrices d’emplois : par son action, l’AFD facilitera l’accès des entreprises et des entrepreneurs aux financements de long terme, pour favoriser les investissements de productivité et la création d’emplois.

Thierry Barbaut avec l’Agence Française de Développement

Education: le géant Chinois des NTIC Huawei formera les jeunes Tunisiens

enfanst formés au NTIC

Les jeunes Tunisiens vont pouvoir profiter d’un programme de formation leurs permettant d’accéder à des emplois dans les nouvelles technologies.

Huawei Technologie est le leader mondial des NTIC, ses équipements sont utilisés par un tiers de la population mondiale

Ce partenariat se fera par la mise en place d’un mémorandum en accord avec l’état Tunisien. Ce programme est baptisé « Telecom Seeds For the Future in Tunisia ».

 

Telecom Seeds For the Future in Tunisia

L’objectif affirmé de ce nouveau programme est bien sur, et comme souvent dans les pays d’Afrique, de pouvoir former des étudiants aux programmes et solutions NTIC utilisant les technologies de la firme Chinoise Huawei. Cela permet ensuite de localiser les meilleurs élèves et de les employer chez Huawei.

enfanst formés au NTICLe contrat entre Huawei et l’état est signé à Shenzhen en Chine par Alan Chou, le directeur général de Huawei Tunis et représentant de Huawei Group, et Mongi Hamdi, le ministre des Affaires étrangères. Ce contrat permettrait d’offrir dans les prochaines années, des stages en Chine à plusieurs milliers d’étudiants tunisiens dans le vaste domaine des NTIC.

Remerciant la Tunisie pour ce mémorandum avec Huawei, David Wang, le président des affaires gouvernementales de la société chinoise a dévoilé que «Huawei renforcera ses investissements en Tunisie, travaillera à promouvoir le développement des ressources humaines et favorisera le transfert de technologie afin de soutenir le développement rapide de l’industrie TIC en Tunisie (…) Huawei souhaiterait collaborer avec la Tunisie en tant que conseiller stratégique TIC du gouvernement tunisien, afin d’assister à la planification et à la mise en œuvre de sa stratégie Digital Tunisia 2018».

 

En savoir plus sur Hawei

L’entreprise a été créée en 1988 à Shenzhen, à l’époque zone économique spéciale développée à proximité de Hong Kong.

Le premier produit commercialisé par Huawei en 1988 est le PABX, un commutateur pour les entreprises[2].

HuaweipngEn 1997, Huawei décroche son premier contrat à l’étranger[3], et en 2004, son premier gros contrat en Europe[4].

Le 28 septembre 2007, Huawei Technologies et Bain Capital tentent de racheter le fabricant d’équipements réseau 3Com pour un montant de 2,2 milliards de dollars américains[5],[6],[7]. Leur offre est abandonnée à cause de l’opposition du gouvernement américain pour des raisons de sécurité nationale, face aux menaces de cyber-espionnage venues de Chine[8],[9].

En 2008, Huawei est à la tête des dépôts de brevets à l’OMPI avec 1 737 brevets[10] et est depuis resté dans le trio en tête des déposeurs de brevets. Cependant il faut noter qu’il s’agit de demande de brevets, et non d’octrois de brevets[11].

En 2009, Huawei met en œuvre le premier réseau LTE commercial dans le monde pour l’opérateur norvégien Telia Sonera, pour couvrir la ville d’Oslo en haut débit mobile[12].

Depuis 2009, Huawei commercialise également des téléphones portables en marque propre, sous Android[13].

En 2011, Huawei se développe sur le marché de terminaux et des solutions pour les entreprises (cloud computing, téléprésence, datacenters, sécurité…).

Thierry Barbaut

Rwanda: Giti, la seule commune à l’écart du génocide des tutsi au Rwanda!

Giti au Rwanda

A l’heure actuelle, Giti est tombée dans les oubliettes.

Aucun média même pas un seul, aucun homme politique, aucune organisation humanitaire, personne ne revient sur cet acte réalisé par les habitants de la commune Giti. Pourtant, c’est la vérité, aucun tutsi n’a été tué à Giti pendant le génocide de 1994.

« Dans la commune Giti, la majorité des victimes sont des hutus [morts en guise de représailles par le nouveau régime] » écrit Stephane Smith dans Libération du 27 février 1996. Ce journaliste aurait même pu écrire simplement qu’aucun tutsi n’a été tué dans cette commune, en 1994, à cause de son appartenance ethnique.

Stephane Smith décrit la commune : « S’étirant le long d’une petite piste en latérite, à flanc de collines, la commune de Giti ressemble à beaucoup d’autres: des maisons dispersées au milieu des bananeraies, des champs de maïs en pente, des choux et des pommes de terre cultivés dans la vallée d’une rivière et, sur un sommet, la mairie, l’église et le dispensaire. Pourtant, Giti est une exception. Ici, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Kigali, le génocide n’a pas eu lieu. Alors que, partout ailleurs, les Tutsis se firent massacrer dans les jours suivant l’attentat meurtrier contre l’avion de l’ex-président Habyarimana, le 6 avril 1994, l’ancien maire de Giti, Edouard Sebushunga, parvint à maintenir l’ordre dans sa commune de 45.271 âmes. Même s’il y eut quelques morts et s’il fallut que les gendarmes du village ouvrent le feu sur des miliciens venant des collines alentour pour provoquer l’hécatombe »

 

A l’heure actuelle, Giti est tombée dans les oubliettes. Aucun média même pas un seul, aucun homme politique, aucune organisation humanitaire, personne ne revient sur cet acte réalisé par les habitants de la commune Giti. Pourtant, c’est la vérité, aucun tutsi n’a été tué à Giti pendant le génocide de 1994.

La commune Giti est bien connue pour sa tolérance historique. Dans les années 59, alors que les tutsi étaient chassés de partout au Rwanda, Giti est bien restée la seule région où l’harmonie a continué à régner entre ses trois catégories sociales hutu, tutsi et twa. Cette commune vient d’être administrativement coupée en deux, une partie étant rattachée à la Province de l’Est et une autre à la Province du Nord. Elle a aussi changé constamment de dénominations ces dernières années, lui affublant des noms parfois dénués de tout lien historique ou identitaire.

Une commune victime de sa tolérance ?

Giti au RwandaLes pouvoirs politiques qui se sont succédé au Rwanda depuis l’indépendance, ont tous écarté Giti. Celle-ci est devenue la bête noire de tous les pouvoirs. Elle n’a jamais pesé sur la vie politique et administrative du pays malgré ses qualités à la fois intellectuelles et humaines. Aucun projet de développement économique n’a été réellement élaboré pour cette commune ayant pourtant des ressources agropastorales, susceptibles de générer d’immenses richesses.

A part le petit séminaire de Rwesero, peu fréquenté par les natifs de Giti et longtemps dirigé par le clergé issu des communes nordistes, aucune autre école secondaire n’avait, jusqu’à une époque très récente, été construite dans cette région. Seules deux écoles secondaires viennent d’ouvrir les portes dans cette commune, suite aux supplications des habitants, très fatigués d’envoyer leurs enfants dans les écoles trop éloignées de leur région natale.

Depuis longtemps, cette région n’a jamais eu de centres commerciaux dignes de ce nom, de même qu’elle n’a jamais eu de véritables routes la reliant avec ses voisins. Le lac de Muhazi a été depuis toujours la propriété des riches venus de Kigali, qui se le partagent à couteaux tirés, sans laisser la moindre portion aux natifs de Giti.

Cette commune paie-t-elle sa prise de distance historique aux comportements destructeurs généralisés? Les politiques successives confondent-elles « le bien » et « le mal » ? Si un criminel doit répondre de ses actes, l’innocent doit-il aussi subir le même sort, être emprisonné ou tué ?

L’habitant de Giti, le cœur meurtri, se pose toutes ses questions sans oser formaliser et officialiser ses intentions. L’expérience aidant, les habitants de Giti préfèrent garder le silence, en attendant que les pouvoirs reconnaissent, d’eux-mêmes, que Giti a été présente où tous les autres étaient absents.

Reconnaître que le bourgmestre Edouard Sebushumba a joué un rôle déterminant pour éviter le génocide est un fait réel et sans détour. Pour exemple, je me souviens d’un gendarme qui se présente devant lui, le cœur haletant. Il lui pose cette question : « Monsieur le bourgmestre, les milices interahamwe venant de la commune Muhura et Murambi (à l’est) et ceux de la commune Gikoro et Gikomero (sur le lac Muhazi) veulent pénétrer dans votre commune et attaquer, que devons-nous faire ? ».

Je ne saurai jamais quelles étaient les vraies intentions de ce gendarme, mais je retiendrai à jamais la réponse de ce bourgmestre:

«  Vas voir le policier brigadier Rwakibibi au bureau communal, vous vous divisez en deux groupes : un groupe prendra position sur le lac Muhazi et un autre à Gasange, frontalier avec la commune Muhura. Faites tout pour empêcher les miliciens de pénétrer dans notre commune. Si la situation devient extrême, tirez sur eux ».

Les policiers de Giti et un groupe de gendarmes, grâce à cette décision de Sebushumba, ont ainsi évité à Giti de subir la menace extérieure qui aurait certainement emporté les vies humaines, peut-être sans distinction.

Ce bourgmestre a-t-il oublié cette soirée où les bruits assourdissants des armes, pourtant venus de loin, nous terrorisaient de plus en plus, dans un calme précaire que vivait jusque-là notre région ?

Quel avenir pour les habitants de Giti ?

C’est un peuple de paix. Les hutu, les tutsi et les twa de Giti n’ont rien lâché pour maintenir leur harmonie. Ils ont subi malheureusement les actes ignobles de certaines personnes qui n’ont pas voulu prendre le temps pour les connaître. C’est très regrettable. Cependant, ils croient toujours en la capacité de ses dirigeants de régler leurs problèmes. Ils espèrent qu’ils seront un jour écoutés et que la justice leur sera rendue.

Les habitants de Giti n’aimeraient pas à juste titre qu’on les associe aux criminels qu’ils ont combattu au point de payer leur propre sang. Dans un contexte social très tendu, après le génocide, on aurait cru que Giti pouvait jouer un rôle important dans la réconciliation des rwandais. On aurait imaginé, logiquement, que Giti prendrait une place bien particulière au niveau national et international. Jusqu’à présent, en tout cas, eu égard à la place qui lui est décernée, on donne l’impression que Giti n’a rien fait de différent et qu’elle a été exactement comme toutes les autres communes, hélas !

Il est vrai que le pouvoir actuel a posé un geste, en 1995, à l’égard de l’ancien bourgmestre de la commune Giti, Edouard Sebushumba, en lui offrant un million de francs rwandais, en guise de reconnaissance pour n’avoir pas autorisé le génocide des tutsi dans sa commune. Au cours de la même année, le pouvoir actuel a également procédé (par le biais du nouveau bourgmestre, monsieur Karake) à l’inhumation collective de certains cadavres (non tutsi) à Bijunde !

Le chemin est néanmoins encore très long pour la réhabilitation et la justice dans cette commune qui a su défendre, à ses risques et périls, les vraies valeurs humaines dans un contexte de génocide et de guerre. En tout état de cause, rien ne justifie les massacres qu’elle a dû subir et qui lui a malheureusement couté les vies humaines assez considérables.

Bref, ne pas reconnaître, aujourd’hui, les qualités humaines des habitants de Giti et faire semblant d’ignorer ce qu’a fait cette commune, c’est une très grosse erreur historique et une lourde injustice impardonnable par les générations futures.

 

 

 

 

Inzu Lodge, tourisme solidaire au Rwanda

Le parcours coup de coeur d’une canadienne

Dans la suite de notre dossier « Le Rwanda en 2014 » nous vous proposons de découvrir le Inzu Lodge, au bord du lac Kivu, et la passionnante histoire de Marie-Noëlle DeVito, fondatrice de cette initiative touristique et solidaire !

Niché au flanc d’une des mille collines rwandaises, à Rubavu (Gisenyi) devant le lac Kivu, INZU Lodge offre à ses clients un havre de paix et de tranquillité.

Agrémenté de plusieurs îles, le lac Kivu longe les frontières du Rwanda et de la République Démocratique du Congo (RDC). Il est, sans contredit, l’un des plus beaux lacs d’Afrique de l’Est. Et la vue qu’il offre, des hauteurs du INZU Lodge, est tout simplement à couper le souffle !

Ce petit lodge à vocation sociale est l’initiative d’une Canadienne

Suite à une expérience de volontariat réalisée au Rwanda au cours de l’été 2010, Marie-Noëlle DeVito a décidé de s’installer dans ce pays, au passé dramatique, pour y ouvrir un écolodge. Son objectif aujourd’hui: faire découvrir ce luxuriant pays aux visiteurs désireux de vivre une expérience touristique unique.

Le Indzu Lodge au bord du lac Kivu

Diplômée en Communications d’une université canadienne, rien ne prédestinait cette jeune femme au métier d’hôtelière

Elle débute sa carrière comme organisatrice d’événements de levée de fonds pour de nombreuses organisations à but non lucratif. Au début de la trentaine, elle se découvre une passion pour les voyages. « Je suis partie seule en Italie. Cette expérience m’a transformée et m’a ouvert l’esprit sur les différentes cultures. J’ai eu la piqûre des voyages, a t-elle confiée à Info-Afrique. » Pendant quelques années, elle continue d’explorer le monde en visitant la Thaïlande, le Pérou, l’Égypte et la France.
paysages-kivu-inzuÀ la mi-trentaine, Marie-Noëlle DeVito cherche une expérience de voyage plus riche où elle pourra rencontrer les habitants d’un pays et vivre au quotidien avec eux.

Elle s’inscrit à un stage de coopération internationale devant se tenir à Madagascar. Mais quelques semaines avant de partir, la situation politique instable de ce pays oblige les responsables du projet à changer la destination. Le groupe partira pour le Rwanda : malchance ou coup du destin?
Pendant ces trois mois de stage, la jeune femme découvre une autre facette du Rwanda bien différente de celle généralement négative présentée par les médias. Avec son groupe de volontaires, elle visite les principales villes du Rwanda : Huye, Karongi, Musanze et Rubavu.

Le coup de foudre est total.

Les paysages rwandais sont d’une prodigieuse beauté et les habitants généreux et accueillants. « À la fin de mon stage, dit-elle, je n’avais plus envie de revenir travailler au Québec. Je voulais réaliser un rêve qui me tenait à cœur depuis quelques années. »
Ce rêve a commencé à germer en regardant une émission de télévision qui abordait le thème du tourisme responsable et durable. « J’avais envie d’ouvrir un petit hôtel où les visiteurs pourraient rencontrer les communautés locales et diminuer leur empreinte écologique. Mais ce n’était qu’un rêve un peu fou! » Ce projet prendra forme lorsqu’à la fin de son stage Marie-Noëlle DeVito rencontre un Rwandais qui travaille dans le domaine de la construction.

Elle lui parle de son idée de construire un petit hôtel… et il accepte de l’aider.

Le rêve commence alors à devenir réalité

Immédiatement après son stage de coopération, la jeune femme retourne au Canada pour mettre son projet en branle. Elle quitte son emploi et suit une formation d’entrepreneuriat. Elle monte son plan d’affaires et reste en contact avec l’ingénieur rwandais. Le grand saut se fait en décembre 2010, c’est à ce moment qu’ elle retourne vivre pour de bon au Rwanda. L’aventure INZU Lodge débute.

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C’est en mars 2011 que Marie-Noëlle DeVito signe le contrat d’achat du site où sera construit le futur INZU Lodge. Quelques mois plus tard, tous les documents nécessaires pour la construction réunis, levée de la première pelletée de terre!

inzu-lodge-rwanda-collineIl faudra un peu plus de six mois pour construire les principaux bâtiments : la réception, le restaurant et la cuisine. L’ouverture officielle du INZU Lodge a lieu le 24 mars 2012. La réception et le restaurant du INZU Lodge sont construits d’après le modèle de
l’architecture traditionnelle rwandaise.

Le plafond de la réception, une véritable œuvre d’art; est tressé avec des matériaux naturels.

Il vous donne l’impression d’être à l’intérieur d’un immense panier traditionnel qu’on trouve partout dans les marchés du Rwanda. Les poignées de porte de la réception sont d’ authentiques cornes de vache et son comptoir, un énorme tronc d’arbre recyclé. Les toits de la réception et du restaurant sont fabriqués de paille, à l’instar de plusieurs édifices hôteliers en Afrique.

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inzu-lodge-restaurantMais ce qui différencie le INZU Lodge, c’est que la paille est d’origine locale, donc plus courte que la paille utilisée dans les structures de type ougandais.

Ceci oblige les artisans à construire en créant des niveaux, à l’image de la hutte traditionnelle rwandaise qu’on peut visiter à Nyanza (au sud du Rwanda). Les chaises et les tables du restaurant sont de fabrication locale et très confortables.

Le comptoir du bar est également un tronc d’arbre recyclé. Les lampes sont des calebasses, traditionnellement utilisées pour enlever le gras du lait. Bref, on sent une réelle volonté de la propriétaire de donner un cachet typiquement rwandais à l’endroit.

Le menu du restaurant présente un excellent mélange de mets locaux (Sambaza, ubugali, poisson grillé) et de mets internationaux (salade de thon, steak sauce béarnaise, etc.). La spécialité de la maison: le poulet ou le poisson INZU Lodge.

Cuit à l’intérieur de feuilles de bananier, sa présentation est pour le moins originale et le résultat tout à fait savoureux. Le sorbet et le gâteau cuisinés sur place sont délicieux. Et pour le petit déjeuner, c’est l’embarras du choix : crêpes, gaufres, pain perdu, omelette, etc.

INZU receptionLa réception abrite une petite boutique où d’agréables surprises vous attendent.

Les objets qui y sont vendus proviennent en majorité d’organismes à but non lucratif ou de coopératives locales. Vous pouvez y acheter du thé, du café et des vins rwandais, les typiques paniers traditionnels, des bijoux en perles de papier recyclé, des petites peluches et des poupées pour les enfants.

Bref, un endroit parfait pour trouver des souvenirs made in Rwanda et par la même occasion, permettre à la population locale qui les fabrique de gagner honorablement sa vie.

Sept mois seulement après l’ouverture du INZU Lodge, le M23 prend Goma d’assaut.

Des milliers de réfugiés entrent au Rwanda. Les ambassades émettent des avertissements à leurs ressortissants pour qu’ils évitent de faire des voyages qui ne sont pas indispensables dans le Nord-Ouest du Rwanda.

La ville de Rubavu est sous haute tension. INZU Lodge est vide. Les quelques clients qui commençaient à fréquenter l’hôtel désertent. Les semaines suivantes s’avèrent difficiles. Puis la vie commence à rependre son cours normal dans la ville, mais les touristes sont encore frileux et évitent de venir dans la région. Il faudra l’arrivée des festivités du temps des Fêtes pour qu’INZU Lodge reprenne son souffle.

Dumbo-Back-To-School-inzu-lodgeC’est en janvier 2013 que Marie-Noëlle DeVito, par l’entremise du INZU Lodge, crée un fonds pour les enfants du village où est situé l’hôtel.

Ce fonds, appelé Dumbo Back To School, aide les enfants du umudugudu (village) de Rurembo à payer leurs uniformes et leurs fournitures scolaires.

Les écoles primaire et secondaire sont gratuites pour ces enfants, mais leurs familles doivent quand même acheter les uniformes et les cahiers. Malheureusement, même si ces frais sont minimes pour la majorité d’entre nous (moins de 10 $ US), plusieurs familles du umudugudu ne peuvent donner cette somme d’argent.

Pour participer au fonds Dumbo Back To School, il suffit d’acheter un « Dumbo » pour la modique somme de 4 000 Frw (ou 6 $ CAN/US).

DumboCette peluche, un éléphant aux couleurs bigarrées, mesure 15 cm de haut par 15 cm de large et est confectionnée par des femmes rwandaises appartenant à une coopérative.

Tous les profits vont aux familles des enfants dans le besoin. En 2013, 36 enfants ont profité de cette aide. Depuis le début de l’année, 20 enfants déjà ont reçu uniformes et fournitures scolaires.

Aujourd’hui, INZU Lodge cherche à prendre de l’expansion.

Avec seulement quatre tentes safaris, INZU Lodge affiche régulièrement complet.

Un nouveau terrain a donc été annexé au site. La jeune entrepreneure espère qu’en 2015 des nouvelles unités seront disponibles. Si vous passez par Rubavu, lors de votre prochain séjour au Rwanda, allez rencontrer Marie-Noëlle DeVito.

Elle vous accueillera à bras ouverts et partagera avec vous sa passion pour le Rwanda, son cher pays d’adoption.

Une de mes plus belle rencontre au Rwanda
Thierry Barbaut et Mireille Modoi pour Info Afrique

Contacter le Inzu Lodge:

Le site du Inzu Lodge

La page Facebook du Inzu Lodge

Téléphones au Rwanda: 0784179203 – 0725250101

Appels internationaux: 00250784179203 – 00250725250101

 

Réseaux sociaux: l’art de faire croire que tout va bien, même en Afrique ? Vidéo

Sur les réseaux sociaux, Facebook bien sur, mais aussi Twitter Linkedin ou les autres, la vie semble radieuse…

Tout le monde se montre sous ses meilleurs atouts, des fêtes, des repas somptueux, des voyages, de l’amour, mais… Quel est cette nouvelle façons de propager une image fausse de nous-même.

“What’s on your mind ?”. À cette question que vous pose Facebook tous les jours, Shaun Higton y a répondu par un court métrage de moins de trois minutes.


À l’écran, un personnage qui magnifie son existence. Vous croyez qu’il mange un sushi accompagné de sa petite amie et avec le sourire ? Détrompez-vous : pas de japonais au programme mais la froide distance d’un canapé. Vous croyez qu’il vient de faire 20km à pied ? Là encore, détrompez-vous : il est en caisse et fait mine d’avoir le souffle court.

Derrière ce court dévoilé il y a trois semaines sur Vimeo, une question en accord avec la puissance des réseaux sociaux : existe-t-il une telle dictature du “like” qu’elle nous inciterait à faire croire que notre quotidien est une vie rêvée ?

La question se pose. Si Facebook peut parfois vous déprimer tant la vie d’autres utilisateurs semble extraordinaire, cette vidéo est pour vous.

Les réseaux sociaux… Et l’Afrique

Si comme moi vous êtes un addictif des réseaux sociaux et que vous y collectez de nombreuses infos, vous devez bien sur avoir la même impression, tout le monde est si beau et gentil !!!

etre-sur-facebook-sociauxPourtant nous savons tous que la réalité est tout autre, mais il est toujours plus facile de se présenter sous son meilleur aspect.

Avec le danger bien sur, de cacher ce que nous sommes tous dans le réel. Alors pourquoi montrer ce délicieux repas, cette soirée avec de si jolies filles ? Cette voiture de rêve ou ces moment de partage en famille ?

Je pense que ces réseaux nous permettent surtout de jouer un jeu, une vie imaginaire, proche de la notre mais mise en scène avec soin. C’est de la communication pure, et même si nous ne travaillons pas dans la communication nous sommes tous prêt à présenter le meilleur de nous-même.

Et quoi de mieux en Afrique ou souvent la vie est particulièrement dure de pouvoir mettre en avant sa vie et son bonheur. Les réseaux sont remplis de magnifiques moments, et de photos qui vont avec… Alors a chacun de se faire un avis mais avec toujours en arrière pensée que le « vrai » est la juste derrière, caché devant son écran !

 

Manipulation sur Facebook

D’ailleurs j’apprenais Mardi que près de 700 000 utilisateurs du réseau social Facebook ont été manipulés, entre le 11 et le 18 janvier 2012, dans le cadre d’une étude scientifique réalisée par les universités Cornell et de Californie à San Francisco.

Cette recherche portait sur « la contagion émotionnelle ». Les flux d’actualité des utilisateurs ont ainsi été modifiés, faisant apparaître plus de messages positifs ou négatifs. L’étude publiée le 17 juin, révèle alors que les utilisateurs manipulés écrivent des messages plus positifs ou négatifs en fonction de cette modification de leur fil d’actualité. Mais ils transmettent également ces émotions aux autres utilisateurs.

Facebook refuse d’être accusé de manipulation : « Cette recherche a été menée pendant seulement une semaine et aucune donnée utilisée n’était liée au compte d’une personne en particulier », a déclaré Isabel Hernandez, porte-parole.

Thierry Barbaut

Kenya: Un avion cargo rempli de drogue s’écrase sur des magasins

Khat

Un avion-cargo rempli de drogue « khat » à explosé ce matin sur un groupe de magasin dans un bâtiment après son décollage de Nairobi

 

Le bilan fait état d’au moins 4 morts selon les forces de sécurité de l’aéroport

« Un avion-cargo Fokker 50 transportant quatre personnes s’est écrasé ce matin sur un bâtiment industriel » après avoir décollé de l’aéroport international Jomo Kenyatta (JKIA), a indiqué l’autorité aéroportuaire kényane dans un communiqué de presse. Cet aéroport est le principal de l’Afrique de l’est.

KhatL’appareil s’est écrasé après avoir rencontré un problème technique juste après le décollage dans une zone située à l’extérieur de l’aéroport où se trouvent des immeubles de bureaux et des bâtiments industriels. Normalement ces locaux sont vides à l’aube
Selon un photographe de l’AFP, l’avion s’est écrasé sur un bâtiment peu élevé où se trouvent de petits magasins et situé à 3 km de l’aéroport. Les quatre personnes qui se trouvaient à bord sont mortes. « L’avion cargo a touché un pylône électrique avant de s’écraser sur un bâtiment et d’exploser en flammes », a déclaré un officier de police. L’aéroport a repris son activité après avoir été fermé quelques heures, selon les autorités.

La police a mis en place un système de contrôle afin que les restes de l’appareil qui transportait du khat en Somalie ne soient pas pillés.

Quelle est cette drogue, le Khat, méconnu en Europe

Le khat, qat ou kat, est un arbuste ou arbrisseau (une sorte de fusain) de la famille des Célastracées, originaire d’Éthiopie, dont la culture s’est étendue à l’Arabie (surtout au Yémen) vers le XVe siècle. Il est consommé par les habitants de ces régions qui en mâchent (« broutent ») longuement les feuilles pour leur effet stimulant et euphorisant comparable à celui de l’amphétamine.

Khat désigne aussi la substance psychotrope contenue dans les feuilles de cette plante.

 

Burqa: interdiction en France

Burqa

La loi est claire, la Burqa est interdite en France

La Cour européenne des droits de l’homme a voté le 1er Juillet la loi française du 11 octobre 2010 qui stipule l’interdiction formelle de « dissimuler son visage » dans l’espace public, notamment à l’aide d’un voile islamiste intégral.
BurqaLes juges ont d’ailleurs refusé de donner raison a une Française musulmane d’origine pakistanaise qui dénonçait l’interdiction du port de la burqa dans l’espace public comme une atteinte au respect de sa vie privée et de sa liberté de religion.

La Cour a souligné que « la préservation des conditions du ‘vivre ensemble’ était un objectif légitime » des autorités françaises, qui disposent à cet égard d’une « ample marge d’appréciation », et que par conséquent la loi votée fin 2010 en France n’était pas contraire à la convention européenne des droits de l’Homme.

Préserver le « Vivre ensemble » et le placer comme un vrai « objectif » de société

Quelles sont les peines: Les contrevenants encourent une amende de 150 euros qui peut être accompagnée ou remplacée par un stage de citoyenneté. L’arrêt de la Cour de Strasbourg, qui a été rendu par la grande chambre, sa formation la plus solennelle, est définitif.

C’est une décision importante qui clôture de nombreux débats politiques et sociaux. Cette législation va permettre aux juges de France d’appliquer les peines et d’avoir un front commun contre les dérapages comme le scandale de crèche Babylou ou une femme avait refusé d’enlever son voile. Celle-ci à d’ailleurs perdu son procès.

 

ONU: Ban Ki-moon propose un plan d’aide pour l’Afrique et contre le terrorisme

C’est le Kenya qui est cité en priorité, mais c’est en fait l’ensemble des pays Africains visés par le terrorisme que l’ONU souhaite protéger.

Ban Ki-moon sera l’architecte de ce plan, et en tant que secrétaire général de l’ONU il tient à marteler un discours fort sur le soutient de l’ONu aux pays Afriains afin de stopper les actes terroristes. C’est au Kenya qu’il à présenté ce plan durant cinq jours à la nouvelle assemblée de l’ONU pour l’environnement, UNEA.

ban-ki-moon_onu« Nous avons échangé en profondeur sur la façon dont les Nations unies et le gouvernement kényan peuvent travailler ensemble à parer ces attaques terroristes haineuses contre la population et le pays », a déclaré M. Ban Ki-moon devant la presse à la présidence kényane, en présence de M. Kenyatta.

« Les Nations unies sont déterminées à travailler avec le gouvernement kényan pour aider à améliorer les moyens du gouvernement kényan et des nombreux pays africains qui souffrent du terrorisme international », a-t-il ajouté, sans autres détails.
Le Kenya a subi de nombreux attentats attribués aux islamistes somaliens shebab ou à leurs sympathisants depuis qu’il a envoyé en septembre 2011 son armée les combattre dans le sud de la Somalie voisine.
Les shebab ont notamment revendiqué le spectaculaire assaut contre le centre commercial Westgate de Nairobi en septembre (au moins 67 morts) et les deux attaques nocturnes mi-juin de deux localités de la côte kényane, où une soixantaine de personnes ont été massacrées par des hommes armés.

Le président kényan a nié l’implication des shebab dans ces dernières attaques, les attribuant à des réseaux politico-criminels et pointant implicitement du doigt l’opposition, une théorie qui laisse sceptiques de nombreux observateurs.

Au cours de leur entretien, MM. Kenyatta et Ban ont également discuté de la Somalie – privée de réelle autorité centrale depuis 1991 -, du Soudan du Sud – plus jeune pays du monde, plongé dans la guerre civile depuis décembre -, et de la région des Grands Lacs, où des tensions persistent notamment entre République démocratique du Congo (RDC) et Rwanda.

Durant ses cinq jours de travaux, l’UNEA a adopté une série de résolutions « encourageant » les Etats-membres à prendre des mesures contre la pollution athmosphérique et le commerce illégal des espèces sauvages, contre la propagation marine des déchets plastiques et appelant à une « gestion sensée » des produits chimiques, selon un communiqué de presse.

Thierry Barbaut

Ebola vidéo: la Sierra Leone débloque une aide de plus d’un million d’euros pour combattre le virus

Le virus Ebola

Le virus Ebola inquiète de plus en plus, le voisin de la Guinée, pays le plus touché, débloque 1,3 millions d’euros.

La Sierra Leone a annoncé vendredi le versement de 1,32 million d’euros afin de combattre l’épidémie de fièvre hémorragique, en grande partie due à Ebola, ayant fait depuis le début de l’année près de 400 morts dans trois pays ouest-africains.

 

Le bilan est lourd et l’OMS prévient: le virus est hors de contrôle

Ce financement est destiné à la campagne de sensibilisation et de prévention de l’épidémie, mais aussi à des besoins logistiques des équipes déployées dans le cadre de la lutte, a expliqué à l’AFP un responsable au ministère sierra-léonais de la Santé, Abubakarr Kamara.

Selon lui, le montant permettra notamment de faire du porte-à-porte et de mobiliser les acteurs sociaux dans tous les districts touchés par l’épidémie.

ebola_micrograph_virus-afriqueIl servira aussi à la gestion du matériel médical et logistique, incluant l’achat du nécessaire pour la protection du personnel en contact avec les malades vivants ou chargé de l’inhumation de malades décédés, ainsi qu’à la recherche de personnes ayant été en contact avec des cas suspects.

Ce montant porte à 14 milliards de leones (2,31 millions d’euros) le financement par le gouvernement sierra-léonais de la lutte contre Ebola, selon une source au ministère des Finances.

L’épidémie affecte la Sierra Leone, la Guinée et le Liberia. D’après un bilan communiqué jeudi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ces trois pays voisins totalisent depuis le début de l’année 635 cas de fièvre hémorragique (dont un peu plus de la moitié ont été confirmés par des analyses comme étant dus au virus Ebola), dont 399 décès.

Selon le ministère sierra-léonais de la Santé, la Sierra Leone a enregistré depuis début mars 338 cas de fièvre hémorragique dont 179 ont été testés positifs au virus Ebola et ayant causé 49 décès. De même source, 18 personnes y ont survécu et, guéries, ont quitté l’hôpital de Kenema (est). 51 patients demeurent admis dans cet hôpital.

Kenema et Kailahun (est) font partie des régions les plus affectées par l’épidémie.

Depuis le 13 juin et jusqu’à nouvel ordre, les écoles du district de Kailahun sont fermées et les rassemblements publics interdits par le gouvernement. Selon des habitants, la peur d’Ebola a poussé les populations à y réduire leurs déplacements et à éviter les contacts physiques au maximum.

Thierry Barbaut Avec CI

Colonisation: Les premiers blancs au Rwanda, entre rumeurs et clichés

Qui l’aurait cru ? Les premiers blancs  arrivés au Rwanda au tout début du XXème siècle ont été qualifiés de « sauvages » par les rwandais!

Était-ce pour ainsi dire les hommes  à civiliser ?

C’est une histoire qui paraîtrait invraisemblable ou pour le moins inventée de toute pièce, mais une chose est sûre, les premiers blancs ont été vite affublés de jugements négatifs et traités notamment de sauvages par les rwandais.

colonisation-rwandaCe qui est fort intéressant en effet, c’est ce croisement du mot « sauvage » qui était déjà courant dans le vocabulaire européen, désignant ainsi des sociétés dites primitives, en l’occurrence africaines. Pour l’européen, le peuple primitif « sauvage » est un barbare, un rustre qui vit à l’état animal.

Le primitif  n’a pas acquis de bonnes manières de vivre et il faut le lui apprendre…

En ce début du 20ème siècle, l’européen définit l’autre « étranger » en se prenant pour référence, se  basant sur son mode de vie propre. Il est le centre du monde.

Au Rwanda tout comme ailleurs dans les territoires colonisés, un simple geste et attitude des populations locales sont associés à leur primitivité. Ce reportage du Père Léon Classe en 1900 en est une belle illustration (Nsengimana I., 2003:284) :

«La vue d’une maison de quatorze mètres plongeait au début nos bons noirs dans une grande perplexité (…). Notre manière de bâtir devait donc dérouter toutes leurs traditions.

(…) – Les blancs construisent du matin au soir (disaient les rwandais), l’herbe est remplacée par la terre, les briques s’entassent  les unes sur les autres » (…)

– Pourquoi faites-vous des maisons avec tant de terres, disaient-ils.

– Est-ce que vous dormirez là dedans ?  – Quand il pleuvra, la maison vous tombera sur le dos. Je n’oserais jamais y entrer !

– Si j’y entre, entreras-tu ? Avec toi, oui, mais seul jamais(…).

Les fenêtres à leur tour les intriguent.

– A quoi peuvent-ils bien servir ces petites portes d’accès si difficiles! » (…).

colonisationChaque jour nous amène des curieux. ( …). Après le catéchisme,  les rwandais  viennent faire la causette comme ils le disent,  et voir les choses d’Europe (…).  Ce sont du reste de grands enfants, pour qui tout est nouveau, ils s’extasient devant une image, un miroir, un rien, ce tic tac d’une montre leur fait pousser des cris d’étonnement : « elle parle », disent-ils. Une image de la bonne Mère tenant en ses bras le divin Enfant les laisse dans l’admiration ».

L’arrivée des premiers blancs n’a pas laissé les rwandais dans l’indifférence.  Les rwandais n’ont pas en effet connu la traite négrière mais en avaient déjà entendu parler dans les pays voisins. La plupart  des africains ne connaissaient pas en revanche  la destination des hommes vendus, ni la finalité de ce commerce si prolifique. Ils étaient persuadés que les noirs servaient de bons repas aux blancs et cette nouvelle s’était répandue partout en Afrique, comme l’écrit Pierre Erny (1999).

Pour le cas du Rwanda, les rumeurs ont été parfois alimentées par le matériel iconographique distribué par les missionnaires à des fins didactiques (évangélisation).

coeur-jesusL’image du cœur de Jésus transpercé par la lance a été un bel exemple de la rumeur qui a fait une sacrée démonstration de l’anthropophagie blanche. L’image distribuée au Rwanda sur tous les villages, a inversement produit des effets spectaculaires inattendus. Elle a été détournée de son signifié premier (donné par l’église catholique) pour lui charger d’une autre interprétation : « vous vous rendez compte,  les blancs arrachent les cœurs des enfants pour s’en régaler pendant les jours de fêtes ! »

Dans son livre « L’évangélisation du Rwanda (2005)», Fortunatus Rudakemwa rapporte une autre rumeur selon laquelle les blancs tuaient les enfants pour  nourrir « Nyirarupfu » (Mère de la mort) de leurs corps.

Les blancs ont donc fait venir d’Europe cette femme pour la régaler de la chair de jeunes rwandais ! Nyirarupfu  était déjà connue dans la mythologie rwandaise : lorsque la mort était poursuivie par les chasseurs (il y a bien longtemps !!), cette vieille femme l’a sauvée en la cachant dans ses vêtements. Dès lors, elle l’a transmise, de génération en génération, rendant ainsi les rwandais mortels alors qu’ils ne l’étaient pas auparavant !!

Les rumeurs fomentées souvent par les parents et l’autorité traditionnelle ont particulièrement les enfants pour cible.  Les parents veulent garder leurs enfants auprès d’eux pour le travail domestique, les empêchant ainsi de fréquenter l’église et l’école nouvellement créées. L’autorité traditionnelle cherche, quant à elle,  à couper le pont entre les rwandais et les européens, futurs concurrents.

Le mode de vie de l’homme blanc intrigue les rwandais !

Deutsch-Ostafrika, PolizeiaskarisVivant souvent retranché dans sa maison, seul ou en nombre très réduit, l’homme blanc semble se satisfaire de cette vie isolée. Les blancs appelés « rutuku » (les rouges) n’organisent jamais de veillées nocturnes où sont invités les voisins  sans distinction pour boire, réciter la poésie bovine ou guerrière, chanter et danser à la rwandaise!

L’homme blanc dispose en outre, de capacité de protection hyper sophistique, avec notamment des fusils qui tuent rapidement et massivement.

Les blancs ont d’autres comportements  effarants aux yeux des rwandais : ils mangent partout  notamment sur des lieux publics, ils racontent à tout va la composition de leur plat (les rwandais peuvent raconter ce qu’ils boivent et non ce qu’ils mangent), etc. Les rwandais n’ont d’autres mots que de les appeler « ibisimba » (les bêtes sauvages), les comparant aux hyènes et aux lions.

Les rwandais sont  bien persuadés, que les blancs ne sont pas « des hommes » ou pour le moins des hommes mais ne leur ressemblant sur aucun point. Ils sont donc des hommes « sauvages ».

Pour certains rwandais, les blancs n’ont pas de peau.

Pour d’autres,  leur peau est d’une couleur bizarre, rouge,  ressemblant  à celle des bébés alors qu’ils sont bien grands.

Ils sont appelés « Ibihinja byakuze « les bébés qui  ont grandi ou les grands bébés ».

Là, on retrouve de nouveau le croisement du même emploi terminologique : les blancs parlent de « grands enfants » pour nommer les rwandais (sous entendre les noirs en général), ces derniers parlent à leur tour de« grands bébés »pour désigner  « les blancs ».

 

D’après les recherches menées, je vous propose certains témoignages recueillis au Rwanda à l’époque auprès des missionnaires blancs:

–          « Le blanc n’est pas un homme, il n’a pas de peau, il n’y a pas d’amis pour lui » (à lire dans le livre de Pierre Erny : 2001 :22)

–          « On entend dire sur notre compte des choses les plus atroces (les propos d’un missionnaire). Entre autres nous mangeons les cœurs des enfants, le fait est plus que certain » (voir le livre de Nsengimana  Innocent: 2003 : 253)

–          « Comme nos jeunes catéchistes cherchaient surtout les enfants pour les instruire, le bruit se répandit que nous avions à la station « Nyirarupfu » (Mère de la mort) » (idem : p.241)

–          « Les sorciers contribuent pour beaucoup à cette manière de faire, car, ils répandent le bruit que les prêtres et les chrétiens tuent les enfants en  leur administrant un remède tout à fait mystérieux » (idem : p.263)

–          « Les Européens sont appelés des « hyènes » ou des « monstres », de là, le blanc dégage une abominable odeur de cadavre » (idem : p.272)

–          « Il existe un long tunnel creusé par les blancs, ayant  son issu en Europe. L’entrée du tunnel est couverte de tapis sur lequel il y a des chaises. Quand on vous y accueille, il vous engloutit et vous conduit directement chez eux» (Pierre Erny : 2001 : p. 21).

Bref, les clichés et les préjugés n’ont pas été la propriété des seuls occidentaux vis-à-vis des noirs et d’autres peuples colonisés. Ces derniers ont donc aussi construit leurs images et différentes représentations sur les européens.

Dans un rapport de force inégale, on s’en perçoit de toute manière, à travers les quelque exemples mentionnés, que toutes les sociétés ou les groupes humains cherchent toujours à se prendre pour modèles, se hissant ainsi au dessus des autres. Cependant, aucun groupe humain  ne pourrait bien évidemment prétendre détenir les valeurs supérieures à celles des autres, quelle que soit sa couleur de peau, ses origines ethniques ou ses richesses matérielles.

Faustin Kabanza pour Info Afrique

 

Référence :

Pierre Erny (1999) : Ecoliers d’hier en Afrique centrale, éditions L’Harmattan

Pierre Erny (2001) : L’école coloniale au Rwanda, éditions L’Harmattan

Nsengimana Innocent (2003) : Le Rwanda et le pouvoir européen (1894-1952), Editions Peter Lang, Berne,

Rudakemwa Fortunatus  (2005) : L’évangélisation du Rwanda (1900-1950), Editions L’Harmattan

Censure pour une TV ougandaise qui à difusé l’image du président Yoweri Museveni… Assoupi

Tout provient d’une simple vidéo ou le président de la République Yoweri Museveni semble bien endormi

La chaine qui à pris ces images à été simplement censurée, il s’agit de NTV

Ouganda-Yoweri-Museveni-endormiLe président aurait, d’après le chargé des médias, ses habitudes, il ne dort pas il médite ! Et donc c’est pour justement faire réfléchir qu’il prend cette habitude. C’est… Officiel, et surprenant !
La chaine NTV est donc officiellement censurée. Le porte parole du gouvernement ajoute que « Nous avons suspendu leur couverture du président et nous avons reconsidéré notre relation avec eux »,
Il est évoqué que la chaine sera « punie » afin que cela ne se reproduise pas, sans toutefois préciser quelle punition sera appliquée.
Le président est régulièrement cité comme un de ceux qui « s’accroche » au pouvoir en Afrique… Effectivement Yoweri Museveni est au pouvoir depuis 1986 et compte briguer un nouveau mandat en 2016…
Ce n’est pas en France que cela arriverait, fort heureusement, mais un ministre à justement été pris du même mal !

Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères s’endort à Alger…

Laurent-Fabius_www.info-afrique.comL’image est saisissante.

Laurent Fabius a été filmé en train de s’endormir lors d’une réunion officielle en mai à Alger.

Le ministre des Affaires étrangères y était en Mai en visite officielle de deux jours centrée sur la sécurité au Sahel.

Encore une fois, hélas, la France est mise à mal en Afrique

Nouvel attentat de Boko Haram à Bauchi au nord du Nigéria et attaques d’églises

Attentats à Bauchi

La secte Islamique Boko Haram à de nouveau frappé le nord du Nigéria

C’est la ville de Bauchi qui à été cette fois touché avec une forte explosion et plus de dix morts sont actuellement recensés. Il y aurait plus de vingt blessés.

Mise à jour du Lundi 30 juin 2014 à 13h40:

Des églises sont attaqués ce dimanche à Chibok, il y aurait 54 morts et une centaine de bléssés. Des témoins joints par mobile affirment que les assaillants, qui circulaient à moto, ont lancé des bombes dans les églises de Kwada, Ngurojina, Karagau et Kautikari pendant l’office du dimanche. Toujours selon des témoins, les gent auraient tenté de chercher de l’aide mais les militaires étaient en brousse afin de se cacher… Une nouvelles fois l’état n’est pas capable de protéger sa population…

L’attenta de Samedi 28 juin 2014:

nigeria-map-bauchi-afpLe quartier touché est réputé comme très animés et c’est une maison close qui à été visée cette fois. Pour les Islamiques ce genre d’établissement est contraire à la loi Islamique dite « Charia » qu’ils souhaitent imposer au pays.

Un engin explosif de très forte puissance à été activé dans la maison close à 21h00 dans la ville de Bauchi. Suite à ce drame le quartier entier à été bouclé.
Cette ville à déjà été touché plus de huit fois en deux ans…

Le dernier attentat remonte au 25 juin dernier voir notre article

Le 25 Juin: Une forte explosion à retentit dans l’après midi autour du centre commercial. Le constat des victimes n’est pas encore établit, les secours sont sur place et il règne une certaine panique d’après l’Agence des Premiers secours.

C’est un cauchemar permanent au Nigéria

Thierry Barbaut pour Info Afrique

Une explosion a fait dix morts et quatorze blessés dans une maison close dans un quartier chaud de Bauchi, dans le nord du Nigeria, selon la police.C’est la

Le porte-parole de la police de l’Etat de Bauchi, Mohammed Haruna, a précisé qu’il était notoirement connu que le bâtiment visé dans le quartier de Bayan Gari, à la périphérie de la ville, était un bordel. « La mort de dix personnes a été confirmée et quatorze autres souffrent de blessures à des degrés divers », a-t-il dit, ajoutant que l’explosion s’était produite vers 21H00 temps universel et que toute la zone avait été bouclée.

La cause de la déflagration qui s’est produite vendredi soir n’a pas été précisée mais le groupe islamiste Boko Haram a commis plusieurs attentats dans la ville de Bauchi depuis le lancement de son insurrection pour la création d’un Etat islamique dans le nord du Nigeria il y a cinq ans.

Les insurgés de Boko Haram ont visé dans le passé une série de cibles allant d’églises chrétiennes à des bars et établissements scolaires qu’ils jugent contraires à leur interprétation de l’islam. Le groupe a multiplié ses attaques au cours des derniers mois, en particulier dans le Nord-Est où il a ses bastions, mais aussi à Abuja, la capitale fédérale, où le dernier attentat en date a fait 21 morts mercredi.

Une nouvelle banque mondiale… Chinoise ?

Chine banque mondiale

C’est officiel, la Chine aimerait créer sa propre « banque mondiale », l’objectif est clairement de concurrencer les marchés économiques en développement.

Cela procurerait au pays du soleil levant une autonomie croissante et un pouvoir de développement allant au delà des espérances des pays partenaires, et ils sont nombreux à coopérer avec le géant mondial, particulièrement en Afrique. Qui sont ‘ils ? La Turquie, le Brésil, mais aussi les pays du golfe, le Japon, et la Russie bien sur.

Le concurrent direct de cette nouvelle structure est bien sur les Etats Unis, avec le pouvoir assumé par Washington de reprendre pied en Afrique.

Chine-Afrique-banqueLa dotation de 100 milliards de dollars de la nouvelle banque de développement représenterait environ deux tiers de la surface financière de la Banque asiatique de développement (165 milliards de dollars), basée à Manille et sous la coupe de l’Organisation des Nations unies.

L’institution de développement devrait porter le nom d’Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB) et couvrir une zone s’étendant de la Chine au Moyen-Orient.

Les financements devraient notamment servir à développer des infrastructures dans toute la région, dont une ligne de chemin de fer colossale reliant Pékin à Bagdad, selon des sources citées par le Financial Times.

Le désir assumé de Pékin à mettre en place un concurrent directe à la Banque mondiale laisse penser le niveau de sa frustration devant la domination des pays occidentaux dans les différents bailleurs de fonds multilatéraux.

Il faut bien comprendre que depuis 2013la Chine investit plus à l’étranger que dans son propre pays.

L’Afrique est clairement une manne colossale pour le géant Chinois qui à autant besoin de ressources en matières premières que de développement économiques internationaux.

Une nouvelle démarche concurentielle qui pourrait bien redistribuer les cartes de l’économie mondiale.

Magathe Ngokana pour Info Afrique

Pollution plastique: nouvelle interdiction en France dès 2016, prendre exemple sur le Rwanda ?

Le Rwanda, un des pays d’Afrique ou la croissance est la plus forte, mais aussi le pays le plus sur d’Afrique, et… Le plus propre !

Ce qui m’a le plus surpris au Rwanda…

Ce n’est pas la beauté du pays, pourtant impressionnante
Ce n’est pas le développement des infrastructures, pourtant le plus flagrant que j’ai pu voir en Afrique Centrale (voir notre article)
Ce n’est pas l’accueil des Rwandais: parfait
Ce n’est pas la qualité du réseau routier: meilleur qu’en France

C’est l’incroyable propreté du pays !

pollution-plastique-afriqueEffectivement les sacs plastiques sont interdits depuis 2005, et l’utilisation est passible d’une amende de prison. Au delà des remarques que cela laisse suggérer le fait est la, le pays est le plus propre des 21 pays que j’ai traversé en Afrique ces dernières années.
Non seulement vous ne verrez pas le moindre déchets plastique, mais pas non plus de présence de bouteille en verre, de canettes de boissons ou de quelconques autres sorte de pollutions.
Le résultat est un pays exemplaire, et les retours de la population aux différentes questions sur le sujet sont unanimes: « cela à été dur au début mais maintenant nous sommes tous ravis ! »

 

La France interdira l’utilisation des sacs plastiques en 2016

Un amendement déposé par la ministre a été adopté mercredi soir en Commission du développement durable à l’Assemblée lors de l’examen du projet de loi sur la biodiversité.

Le texte rappelle que la consommation de sacs plastique distribués dans les grandes surfaces en France est, certes, revenue de 10,5 milliards à 700 millions de 2002 à 2011. Un nombre qui devrait continuer à baisser avec la mise en place, le 1er janvier dernier, d’une taxe d’environ six centimes par sac. Mais «près de 5 milliards de sacs de caisse en matière plastique à usage unique et plus de 12 milliards de sacs dits ‘fruits et légumes’ sont encore distribués dans les commerces» chaque année.

Alors l’annonce de Ségolène Royal me fait me poser de nombreuses questions ?
Sommes nous prêt ? NON
Quelles solutions palliatives ? AUCUNES
Des sanctions ? SURTOUT PAS

L’exemple Rwandais, une journée nommée « Umuganda »

Dès 2005, une première journée nationale de nettoyage, Umuganda est orchestrée. La quantité de sacs en plastique ramassés est telle que le monde politique se mobilise pour soutenir l’initiative de REMA. Umuganda fait aujourd’hui référence à une journée (chaque dernier samedi du mois) de travail communautaire obligatoire pour tout citoyen rwandais, âgé de 18 à 65 ans et en capacité de travail.

Le sachet carton recyclable
Le sachet carton recyclable

En trois ans, le travail effectué par la REMA a enregistré des résultats époustouflants dans la capitale, vitrine du pays, poussant l’agence onusienne PNUEH (Programme des Nations unies pour les établissements humains), spécialisée en développement urbain durable, à attribuer son Habitat Scrollof Honor Award 2008 à Kigali.

Un prix qui récompense les efforts fournis dans la construction d’une ville moderne et durable.

La solution de mobilisation communautaire semble être possible dans un pays comme le Rwanda, pourtant ravagé par la pollution plastique en 2004. Le constat était c’est vrai alarmant mais la solution drastique mise en œuvre à eu un effet électrochoc pour la population.
C’est aujourd’hui le sac carton recyclable qui est de mise, ou le carton comme nous le connaissons en France, les ramassages sont organisés et maitrisés.

Vous ne verrez pas la moindre ordure dans la capitale Kigali !

Aujourd’hui le tri s’accompagne non seulement d’actions communautaires mais aussi de recyclage, de compost de sensibilisation et ce non seulement à l’échelle familiale mais aussi jusqu’aux villages qui se fédèrent pour entretenir leurs espaces de vies.

Mireille Modoi pour Info Afrique

Coupe du monde ou « jeux du cirque »

Crédit photo Réveil Mutin

Pardon je voulais parler du mondial de football.

Quel beau spectacle que de voir des millionnaires jouer au ballon devant des affamés, le pays hôte de ces jeux ne le sait que trop, émeutes et manifestations se suivent et se ressemblent.

Gabegie ? Pas du tout ! Rien n’est trop beau et cher pour amuser les peuples, les romains s’en souviennent, on visite encore les temples dédiés à cet opium populaire. L’engouement pour cet événement tombe bien, en plein marasme économique mondial, après les frasques et turpitudes du monde financier qui ose sponsoriser l’événement, face à un chômage persistant  et endémique, le royaume du ballon prend le pouvoir de l’espoir.

Car il s’agit de cela, l’espoir que l’individu à perdu pour sa propre condition est transféré sur les épaules de Divas tatouées résidant dans les cinq étoiles loin des favelas malodorantes. Rassurez-vous ce qui se vend dans les maisons en tôle et les rues suintantes de déjections se trouve aussi dans les hôtels, le fournisseur suit toujours le consommateur !

La ferveur relayée par tous les médias qui de ce fait l’entretienne, range au second plan si ce n’est encore plus loin des problèmes qui eux sont endémiques, guerre, massacres, faillites, douleurs et réussites dans des domaines moins porteurs. Cette ferveur à l’heure de la mondialisation, ou pour les plus pessimistes de la globalisation, à un effet pervers. Les identités se reconstruisent derrière un drapeau ou un hymne que les acteurs de terrain ne connaissent souvent pas ou comme une certaine ministre française ne daignent pas chanter tant ils ont peur, peut-être de se tromper dans les paroles !

Crédit photo Réveil Mutin
Crédit photo Réveil Mutin

Oui le sport est une belle aventure et quand elle est partagée par toutes les nations cela peut devenir un moment de communion de notre espèce. L’usage que l’on en fait risque cependant de pervertir son bon côté.

L’indécence des salaires des joueurs, l’abomination économique des investissements, le mercantilisme ambiant ont réussi à faire de ce rassemblement un pur produit marchand pour les fabricants de télévisions, les sponsors de tous poils y compris ceux dont le lien sportifs reste à démontrer, les publicitaires ravis d’avoir une audience captive et tous les marchands du temple aux étals remplis par des pacotilles fabriquées par des enfants ou des travailleurs exploités à l’autre bout du globe.

Les organisateurs en charge de créer ce rêve quadriennal sont eux aussi acteurs de ces dérives, n’ont-ils pas envisagé de polluer notre atmosphère et sa couche d’ozone  pour refroidir des stades tant le choix du lieu, pas si loin de zones désertiques ou l’on meure encore de soif,  et de l’époque, celle de la plus belle audience sans déranger les potentats locaux des coupes et autres trophées nationaux,  défient le plus élémentaire bon sens ?

Tous devant nos postes de télévision et pourvu qu’il n’y ait pas une demande de don pour des populations affamées ou déplacées pendant la mi-temps !

Henri Jean Tolone

Focus sur les nouvelles technologies en Afrique qui représentent le deuxiéme marché mondial

La fibre Optique

Le rapport présenté par le cabinet Deloitte met particulièrement en avant l’Afrique pour le secteur des nouvelles technologies.

Ce rapport ce présente sous forme d’étude et nous indique que le secteur des médias, des technologies (NTIC) et bien sur des télécommunications portera une croissance constante dans plus de 70% du continent Africain, avec des pays en pointe comme le Sénégal, l’Ethiopie, l’Angola, l’Afrique du Sud et comme toujours Maurice, pays qui vient d’être d’ailleurs classé le plus sur du continent.

Cette étude confirme que l’Afrique est sur cette thématique le deuxième plus grande croissance au monde. Elle concerne une classe moyenne émergente qui pourrait représenter plus de 150 000 d’individus en 2020.
Les chiffres de démographie du continent restent à 1 milliard d’habitants pour 2050 !

La fibre Optique
La fibre Optique

D’après Karim Koundi, responsable du rapport et directeur associé TMT Leader-Deloitte Afrique francophone, cette croissance sera effective grâce au développement des infrastructures comme le passage des câbles sous-marin de fibre optique. Identique au développement que l’Europe à connu avec la mise en place de l’ADSL qui à révolutionné le haut débit.

C’est aussi une concurrence accrue qui va permettre de faire baisser les prix et rendre abordable l’accès aux technologie pour la population de plus de 24 pays.

Le marché du « Big Data » reste un élément clé de ce développement. Les entreprises de toutes dimensions se ruent sur ces marchés avec une valorisation des compétences du capital humain en hausse constante pour les Africains 

Bien sur ce développement va permettre aux consommateurs de disposer d’outils permettant de s’ouvrir au monde. Les Smartphones vont arriver avec les tablettes, il est à noter que Google mise énormément sur ce marché avec le lancement de son Smartphone dédié au marchés émergents ( https://www.info-afrique.com/google-va-presenter-un-telephone-pour-les-marches-emergents/)

Il reste des secteurs ou l’étude ne donne pas de données précise comme le développement de la dématérialisation dans l’administration, la sécurité informatique et le continent est régulièrement pointé du doigt pour ces défaillance. Même si ce chantier reste colossal il représente un des facteur primordial du développement des nouvelles technologie et de l’aide aux populations qui seront les premières à en bénéficier.

A ce titre Info Afrique prépare une étude sur le développement des nouvelles technologies avec un focus sur l’administration en Afrique Centrale.

Thierry Barbaut pour Info Afrique & Afriquetechnologie.com

Google va présenter un téléphone pour les marchés émergents

Une révolution « made in Google » pour l’Afrique dans la téléphonie mobile avec un Smartphone Low Cost ?

C’est en tout cas exactement ce que le continent attends pour passer du téléphone mobile « standard » vers le Smartphone !

L’entreprise phare issu du célèbre moteur de recherche Google va lancer vers Septembre un nouveau Smartphone à coût réduit spécialement conçu pour les pays en voie de développement ou « émergents »…

google-telephone-low-costCe téléphone que développe le groupe américain Google, sera équipé du système d’exploitation Android Kit Kat dernière version et disposera des fonctions comme la radio, c’est la un atout considérable en Afrique ou la radio reste un média majeur et utilisé par des centaines de millions de gens chaque jours.

Ce nouveau Smartphone devrait être doté d’un écran de 5 pouces (12,7 cm) et certainement vendu environ 100 dollars, a indiqué mercredi le vice-président de Google Sundar Pichai lors d’un événement majeur à San Francisco.

« Nous allons le lancer à travers le monde, mais nous commencerons par l’Inde à l’automne », a-t-il ajouté. Google y travaille déjà avec les opérateurs téléphoniques pour que ces derniers proposent des offres d’abonnement adaptées, a indiqué M. Pichai.

Thierry Barbaut avec Afriquetechnologie.com

 

Nigéria vidéo: nouvel attentat dans un centre commercial d’Abuja

C’est cette fois-ci Abuja, la capitale économique du Nigéria, qui à été touché.

Une forte explosion à retentit dans l’après midi autour du centre commercial. Le constat des victimes n’est pas encore établit, les secours sont sur place et il règne une certaine panique d’après l’Agence des Premiers secours.

C’est un cauchemar permanent au Nigéria.

Mise à jour jeudi 26 juin 22h08:

Une Volkswagen Golf rouge à été utilisé come voiture piégée, le conducteur à été vu par les clients et des caméras de surveillance s’enfuyant quelques minutes avant l’explosion.

Cette nuit des clients étaient toujours bloqués dans l’enceinte du batiment principal toujours en feu…

le site touché est le Emab Plaza, situé non loin du siège du gouvernement, il y aurait plus de 32 morts et plus de 60 blessés…

attentat-abuja-25-juin-2014« Nous avons reçu des informations vers 16h00 (15h00 GMT) à propos d’une explosion » dans le centre commercial Emab Plaza, situé non loin du siège du gouvernement », a déclaré à l’AFP Manzo Ezekiel, porte-parole de l’Agence nationale de gestion des situations d’urgence (NEMA).

Il n’est pas encore possible de savoir si cet attentat pourra être imputé à la secte islamique Boko Haram. Mais il est évident que la population attend des réponse précises sur les actions que doit entreprendre le gouvernement afin de protéger les zones visées.

« Les services de sécurités nigérians ont reçu des renseignements indiquant que les insurgés prévoient de saisir des camions-citernes, d’y placer des engins explosifs et de les conduire vers des lieux fréquentés à Abuja« , affirmait Mike Omeri, un responsable du ministère de l’Information, dans un communiqué publié le 18 juin.


Attentat à la bombe dans un centre commercial d… par lemondefr

Thierry Barbaut

Le New Deal Technologique pour la transformation numérique du Sénégal

Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...