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En Tanzanie les commerçants cherchent de l’aide face aux Chinois…

Des personnages chinois audacieusement peints sur une affiche de supermarché dans la capitale économique de la Tanzanie, Dar es Salaam, en disent long sur l’influence croissante de la Chine sur ce pays d’Afrique de l’est.

Au quartier des affaires de Kariakoo, situé à un jet de pierre du centre-ville, pratiquement tout le monde a une histoire à raconter sur la façon dont la zone se transforme rapidement en un « Chinatown » en raison de la présence massive de commerçants chinois qui s’engagent dans le petit commerce ici.

« Le monde est rude et difficile. Ce n’est pas un secret que la plupart d’entre nous ne peuvent pas rivaliser avec les commerçants étrangers qui semblent être plus malins. Le gouvernement devrait nous protéger », déclare à IPS, Zuwena Simba, une commerçante à Kariakoo.

Mais Joseph Xinli, un vendeur de fleurs chinoises sur le marché, indique à IPS: « Je suis très fier d’être ici parce que c’est la seule occasion pour moi de gagner de l’argent et de mettre en valeur notre culture. Nous devons montrer au monde ce que la Chine a à offrir ».

chinois-africainLes autorités municipales estiment qu’il y a plus de 100.000 ressortissants étrangers travaillant illégalement actuellement à Dar es-Salaam. Alors que le ministère de l’Industrie et du Commerce n’a pas de chiffres exacts, on estime que chaque année, des milliers d’entrepreneurs chinois viennent ici pour travailler comme vendeurs ambulants ou petits commerçants.

Les marchands chinois – qui vendent une gamme de produits, notamment des ustensiles de cuisine, vêtements, rideaux, gadgets électroniques, téléphones portables, parapluies et la médecine traditionnelle – semblent être en train de faire de bonnes affaires.

Mais, selon le ministère de l’Industrie et du Commerce, la plupart des Chinois qui gèrent de petites entreprises le font illégalement, puisque beaucoup opèrent sans l’investissement en capital minimal de 100.000 dollars. En Tanzanie, les étrangers sont autorisés à ouvrir des entreprises seulement s’ils investissent ce montant minimal.

Selon la Loi 1997 sur l’investissement, un investisseur potentiel doit déposer une caution minimale de 100.000 dollars auprès du Centre des investissements de Tanzanie (TIC) – un organisme gouvernemental chargé de donner aux investisseurs des droits dérivés.

Le directeur des Promotions des investissements au TIC, John Mnali, déclare à IPS que s’il est prouvé que des investisseurs ne mènent pas les activités énumérées sur leurs licences commerciales, la loi devrait être appliquée.

« La loi est claire comme l’eau de roche. Nous pourrions, à notre seule discrétion, annuler la licence de toute personne qui tente de défier la procédure en matière d’investissement – avant qu’une action juridique ne soit menée », a-t-il expliqué.

Les autorités affirment également que les commerçants chinois inondent aussi le marché avec des produits contrefaits. La Confédération des industries de Tanzanie estime que la Tanzanie perd jusqu’à 20 pour cent du total des recettes nationales à cause de la contrefaçon.

Mais Zheng Chong, qui vend des rideaux à Kariakoo, rejette l’idée répandue selon laquelle les commerçants chinois inondent le marché local avec des produits contrefaits, et font sortir les locaux des affaires. Il estime que le marché est guidé par les principes de l’offre et la demande.

« Nous n’avons enfreint aucune loi, donc il n’y a absolument aucune raison que quelqu’un nous haïsse, nous faisons tout simplement des affaires », déclare-t-il à IPS.

Cependant, une promenade à travers le marché révèle des postes radio, téléphones portables, appareils électroménagers et même des médicaments contrefaits.

Lazaro Msasalaga, un agent principal d’assurance au Bureau tanzanien des normes, indique à IPS que l’importation de « produits contrefaits et de qualité inférieure est sans aucun doute un gros problème pour notre pays ».

« Bien que nous essayions de notre mieux de réduire [la vente de] ces produits, nous ne réussissons toujours pas du fait d’un manque de sensibilisation du public, de l’insuffisance des ressources et d’une mauvaise coordination entre les autorités », souligne-t-il.
« Nous devons trouver une approche commune qui [mettra fin à] cette pratique illégale à travers le renforcement du contrôle au niveau des points d’entrée ».
La Loi 2003 sur la concurrence loyale stipule que quiconque vend des produits contrefaits est en train de commettre une infraction pénale. L’article 15 (1) de la loi dit: « Nul ne peut, dans le commerce, s’engager dans un comportement qui est mensonger ou trompeur ou susceptible d’induire en erreur ou de tromper ».

Mais des analystes estiment que bien que la Tanzanie dispose de plusieurs lois et politiques visant à freiner la vente de produits contrefaits, elles ne suffisent pas pour éliminer complètement le problème.

Consultant juridique, Goodluck Chuwa, qui se spécialise dans le droit des affaires, affirme que le pays a besoin d’avoir une loi globale qui traite de la question. Il ajoute que le gouvernement doit désigner un seul organe de régulation pour contrôler l’importation de ces produits.

« Tout le monde est affecté d’une manière ou d’une autre par ces produits. A moins que nous ayons une loi spécifique qui traite de ces produits, nous ne pouvons pas les empêcher d’entrer sur le marché local »,

Avec IPS

Kenya: un «Eye Phone» pour diagnostiquer les problèmes oculaires

Une équipe de chercheurs britanniques a récemment mis au point et testé, au Kenya, une application qui pourrait s’avérer très utile dans les pays pauvres où les médecins spécialisés sont difficiles d’accès.

L’application « Eye Phone » permet, grâce à un smartphone, de faire un diagnostic oculaire en scannant la rétine du patient.

Un médecin kenyan se sert de la technologie « Eye Phone » sur son smartphone pour diagnostiquer un patient. Photo: capture d’écran / YouTube-AFPTV

Cela pourrait être une mini révolution pour les habitants des régions reculées du Kenya. Dans ce pays de 40 millions d’habitants, où il n’y a que 86 ophtalmologistes dont la moitié se trouve dans la capitale, souffrir de maladies oculaires peut devenir un véritable parcours du combattant. Sauf si le médecin local dispose d’un « Eye Phone »…

En attendant l’ophtalmo

eye-phone-kenyaUne équipe de scientifiques de la Faculté de médecine tropicale de Londres, dirigée par le docteur Andrew Bastawrous, vient de tester dans la région de Nakuru – à 150 kilomètres de Nairobi, la capitale kényane – une nouvelle technologie adaptée aux smartphones.

Équipé d’un objectif additionnel et d’un petit logiciel d’enregistrement des données, l’appareil, via l’application « Eye Phone », peut scanner la rétine du patient et établir un diagnostic oculaire.

Une fois les données enregistrées, celles-ci peuvent être envoyées à un médecin spécialisé, qui pourra ensuite conseiller un traitement, allant du simple collyre à l’opération chirurgicale, en passant par les lunettes de vue.

Si une intervention chirurgicale est nécessaire, le patient devra tout de même être emmené à l’hôpital de Nakuru qui réalise des opérations toutes les deux semaines.

Se servir de technologies déjà existantes

Partis du constat que 80% des cas de cécité pourraient être curables ou évitables, et que la majorité des aveugles et personnes souffrant de maladies oculaires pouvant être traitées vivent dans des pays en développement et n’ont pas accès à des soins de santé appropriés, les chercheurs britanniques ont mis au point cette technologie révolutionnaire, après cinq années de recherches et de travaux.

En septembre 2012, le docteur Bastawrous expliquait ainsi sa démarche : « Quand les gens cherchent à améliorer les soins de santé, ils regardent souvent les derniers développements en matière de soins et travaillent simplement à les améliorer. J’adopte une approche alternative en m’intéressant à des industries différentes pour utiliser ce qui existe déjà ailleurs ».

Les médecins locaux, qui sont généralement équipés de machines coûteuses et encombrantes, pourront ainsi se déplacer beaucoup plus facilement avec leur smartphone doté de la technologie « Eye Phone » qui coûte une centaine d’euros.

Une innovation destinée à se développer

Dans le cadre du projet du docteur Bastawrous et de son équipe, 5 000 patients kényans ont déjà été diagnostiqués avec l’application « Eye Phone » et avec un appareil professionnel afin de comparer les résultats.

L’année dernière, Andrew Bastawrous avait précisé que si l’Eye Phone fonctionnait après les tests menés sur le terrain, il souhaitait que « les gens du monde entier puissent en profiter ». « Et avec les progrès rapides de la technologie mobile, cette innovation va continuer à s’améliorer en même temps que les téléphones mobiles s’améliorent », avait-il précisé.

Selon le directeur de l’étude, interrogé par l’AFP, l’application semble avoir porté ses fruits. Les résultats ont en effet permis de détecter plusieurs maladies comme la myopie, l’hypermétropie, le glaucome ou la cataracte, et parmi les patients examinés au cours de l’étude, 200 personnes ont pu bénéficier d’une opération chirurgicale pour soigner diverses maladies oculaires.

LYDIA, fusion de la carte bancaire et du téléphone mobile, rencontre un succès en Afrique

 Conçue par deux entrepreneurs français, en collaboration étroite avec des établissements bancaires de premier ordre, LYDIA est une application gratuite, disponible sur iPhone et Android, permettant de payer et de recevoir de l’argent avec son mobile.

Elle fonctionne de manière similaire aux sites de paiement en ligne, de type Paypal ou MoneyBookers.

Les deux utilisateurs téléchargent gratuitement l’application et lient une ou plusieurs cartes bancaires à leur compte. Le débiteur indique le montant de la transaction dans l’application, qui génère un QR code sécurisé permettant de débiter la carte. Le second utilisateur scanne ensuite ce code pour créditer la somme sur son compte. L’application permet également de faire des transactions à distance, par e-mail ou sms.

lydiaL’application a beaucoup d’avantages pratiques. Elle devrait permettre aux particuliers de recevoir un paiement par carte bancaire gratuitement, via leur téléphone mobile, sans accessoires. Pour les professionnels, elle représente également une alternative aux terminaux de cartes bancaires, puisqu’elle permet d’y remédier à moindre frais (0,9% au maximum).

Côté sécurité, l’application LYDIA a pu compter sur la collaboration avec des leaders du marché dans le domaine des moyens de paiement : Payline, Société Financière du Porte-Monnaie Electronique Interbancaire (SFPMEI) et BNP-Paribas. Ainsi, les numéros de cartes ne sont ni visibles, ni stockés dans le mobile, ce qui représente un moyen de stockage de carte plus sécurisé qu’un portefeuille.

La jeune société, qui vient de réaliser une levée de fonds de 600’000 euros, a déjà suscité un engouement aux Etats-Unis, au Japon et en Afrique.

Elle ambitionne désormais d’être le leader du paiement mobile en France, devant les banques et Paypal. Après seulement deux mois d’activité, le service compte déjà 4’000 comptes particuliers et 400 comptes professionnels actifs. D’’importants partenariats nationaux sont, par ailleurs, en cours de négociation.

La présidente du Malawi Joyce Banda vend son avion présidentiel au profit des plus pauvres

Joyce Banda Malawi

La présidente du Malawi est l’un des rarissimes chefs d’Etat à emprunter les avions de lignes pour ses déplacements présidentiels.

Joyce Banda MalawiElle a donc décidé de vendre son aéronef, acquis par son prédécesseur Bingu wa Mutharika pour 22 millions de dollars et dont l’entretien coûte chaque année plus de 300 000 $ au contribuable.

Le produit de cette vente, qui devrait atteindre 15 millions de dollars, sera consacré à l’achat de maïs et de légumes pour faire face à la pénurie alimentaire dont 10% de la population est encore victime.

La présidente a également réduit l’an passé son salaire de 30% et mis en vente les 35 voitures Mercedes Benz qui composaient le parc auto de son cabinet.

Près de 75% des Malawites vivent sous le seuil de pauvreté. Le pays est classé 166eme sur 177 pays classés selon l’indice de développement humain du PNUD.

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Joyce Banda, présidente du Malawi depuis avril 2012 fut fondatrice et directrice exécutive de l’Association nationale des femmes d’affaires du Malawi de 2004 à 2006, ministre des Femmes et de l’Enfance, puis ministre des Affaires étrangères de 2006 à 2009.

A 61 ans, cette lauréate du prix Leadership Afrique 1997, ancienne secrétaire, fille de musicien, à mal démarré dans la vie. Femme battue par son premier mari, elle consacrera l’essentiel de ses efforts à lutter pour l’émancipation des femmes et l’éducation des filles.

Elle entre en politique en 1999, gagne un siège de député pour le Front démocratique uni et entame une brillante carrière de ministre, puis de vice-présidente.

Elle est très populaire chez les femmes du Malawi dont elle défend inlassablement la cause. Joyce Banda s’est remariée à un magistrat qui fut le premier président noir de la Cour suprême du pays après avoir été le capitaine de l’équipe nationale de football.

Avec AgenceEcofin

Augmentation des investissements étrangers sur le continent Africain

Le cabinet Ernst & Young vient de rendre publique une étude montrant que les volumes d’investissements directs étrangers sont en augmentation constante ces cinq dernières années en Afrique.

Selon l’étude du cabinet d’audit Ernst & Young, les investissements directs étrangers n’ont cessé d’augmenter sur le continent ces cinq dernières années. Les chiffres publiés indiquent que la part des IDE mondiaux recueillis par l’Afrique est passée de 3,2 % fin 2007 à 5,6 % en 2013. Dans le même temps, et suivant la tendance mondiale, le nombre de projets s’est en revanche contracté, passant de 867 en 2011 à 764 en 2012.

Des investissements en provenance des pays émergents

Investir_afriqueSi les IDE semblent également marquer le pas en provenance des pays développés, en chute de 20 % depuis 2007, ils ont été en partie compensés par les montants d’investissements en provenance des pays émergents, qui en taux cumulé ont augmenté de 21 % sur la même période. Parmi ces derniers, les grands investisseurs sont dans l’ordre : l’Inde avec 237 projets, l’Afrique du Sud (235), la Chine (152), le Kenya (113), le Nigeria (78), la Corée du Sud (57) et l’Arabie Saoudite (56). Les chiffres confirment également la forte activité enregistrée sur l’investissement inter-africain, avec un taux de croissance cumulé de 33 % sur les cinq dernières années. L’Afrique du Sud bien sûr, mais également le Nigeria et le Kenya contribuent fortement aux IDE, en attendant l’Angola qui dispose d’un fonds souverain estimé à 5 milliards de dollars.

En termes de destination, les experts d’Ernst & Young constatent une stagnation de l’investissement vers les pays d’Afrique du Nord, alors que dans la partie subsaharienne le nombre de projets a progressé de 22 % en cinq ans. Le Nigeria est aujourd’hui le pays le plus attractif, devant le Kenya, la Tanzanie, la Zambie, le Mozambique, l’Île Maurice et l’Afrique du Sud. Les 867 projets recensés en 2012 représentent une valeur combinée de 700 milliards de dollars et concernent essentiellement des projets d’infrastructure liés à l’énergie dans 37 % des cas et aux transports pour 41 %.

Intérêt croissant pour les services et l’industrie

La volatilité des matières premières ces dernières années a en revanche quelque peu plombé les volumes investis dans les filières extractives. Elles représentaient 8 % des IDE et 26 % des capitaux en 2007 contre respectivement 2 % et 12 % en 2012. Les investisseurs préfèrent diversifier leurs activités, avec un intérêt toujours plus marqué pour les services qui pesaient 45 % des IDE en 2007 contre 70 % cinq ans plus tard, ainsi que pour les activités industrielles et de transformation qui absorbent aujourd’hui 43 % des IDE contre 22 % en 2007.

« Si ces tendances se confirment, notamment en termes de volumes des IDE injectés et de diversification des secteurs concernés, il est alors fort probable que plusieurs économies africaines suivent un développement identique à certains marchés asiatiques », estime Stéphane Baller, responsable des pays émergents chez Ernst & Young, qui cite entre autres le Nigeria, l’Angola, le Ghana ou l’Éthiopie.

L’étude repose sur une analyse des investissements internationaux réalisés en Afrique au cours des cinq dernières années et sur une enquête menée en 2013 auprès de plus de 500 chefs d’entreprises internationales sur le potentiel africain.

 

Hollande et la situation en Centrafrique: Une action probable de la France

Paris travaille à un projet de résolution qui doit être présenté au Conseil de sécurité.

La France, qui tient déjà des sites stratégiques de Bangui, comme l’aéroport, va-t-elle renforcer son dispositif militaire en République centrafricaine ?

FRANCE-AFRIQUE-HOLLANDELe pays continue de s’enfoncer dans le chaos, les combattants de la Séléka, qui ont renversé en mars le président Bozizé, se livrant à des pillages et à des exactions jusque dans la capitale. Alors qu’aucune autorité ne semble pouvoir s’imposer dans cet État en ruine, mercredi dernier, le président de transition, Michel Djotodia, a fait interdiction aux ex-rebelles de participer à des opérations de maintien de l’ordre.

Le même jour, la mission internationale de soutien à la République centrafricaine (Misca) se déployait dans le nord de Bangui, théâtre de violences allumées par les combattants de la Séléka. Plusieurs milliers de personnes s’étaient alors réfugiées à l’aéroport.

La veille, devant la conférence des ambassadeurs, le président français, François Hollande, évoquait un risque de « somalisation ». « Il est plus que temps d’agir en République centrafricaine. (…) J’appelle l’Union africaine et le Conseil de sécurité à se saisir de cette situation. La France les y aidera », a-t-il lancé. Paris travaille aujourd’hui « avec les membres du Conseil de sécurité des Nations unies à un projet de résolution pour soutenir l’action de l’Union africaine et celle de la Misca » dans la recherche d’une « sortie de crise durable », a indiqué hier le porte-parole du Quai d’Orsay.

Dans cette affaire, la France ne perd pas de vue ses intérêts économiques et stratégiques dans l’ex-colonie, dont le sous-sol est riche en pétrole, diamants, uranium. D’ailleurs, au milieu du désastre, les affairistes n’observent pas de trêve.

En juillet, c’est Jean-Christophe Mitterrand qui a été vu à Bangui. Après sa condamnation, en 2009, dans le scandale de l’Angolagate, le très françafricain « Papamadi » reprend du service…
Thierry Barbaut

Google lance le concours « l’Afrique connectée »

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La firme américaine Google veut entendre l’histoire d’Africains qui ont crée ou développé, en Afrique, des projets à succès grâce à Internet.

google systemsLes cinq meilleurs candidats recevront un prix de 25 000 $ chacun et auront en outre l’opportunité de travailler avec un sponsor Google pendant six mois.

En effet, l’entreprise vient de lancer son concours dénommé « L’Afrique connectée » (voir www.africaconnected.com)

Comme l’explique Affiong Osuchukwu, responsable de l’initiative « L’Afrique connectée », Google veut connaître les fervents adeptes du web d’Afrique subsaharienne pour qui l’impossible n’existe pas. « Ceux-là qui utilisent le web et la technologie pour réaliser des choses sympathiques et hors du commun », pour se hisser au-dessus des contingences, changer le monde et réussir leur vie. « Nous voulons présenter les réalisations extraordinaires de la nouvelle Afrique », insiste-t-il.

Afrique du Sud: Nelson Mandela est sorti de l’hôpital

Santé de Nelson Mandela

L’ancien président sud-africain Nelson Mandela a quitté l’hôpital de Pretoria où il était soigné depuis le 8 juin dernier pour une infection pulmonaire.

C’est ce qu’a annoncé la présidence sud-africaine, ce dimanche 1er septembre. Il a regagné son domicile mais son état de santé demeure néanmoins toujours « critique et par moments instable ».

Santé de Nelson MandelaSamedi 31 août, beaucoup avaient déchanté après  l’annonce de la sortie de « Madiba », annoncée par certains médias occidentaux, puis démentie par la présidence sud-africaine. Mais cette fois, c’est cette dernière qui a annoncé la bonne nouvelle par communiqué : « L’ancien président Nelson Mandela est sorti, ce matin, 1er septembre 2013, de l’hôpital de Pretoria où il recevait un traitement ».

L’ancien président sud-africain et héros de la lutte anti-apartheid, âgé de 95 ans, avait été admis dans un hôpital de Pretoria le 8 juin dernier, pour y traiter une infection pulmonaire récurrente.

La présidence tempère néanmoins les optimismes ce dimanche : l’état de santé de Mandela est « par moment instable » et reste globalement « critique ». « Ses médecins estiment qu’il recevra la même qualité de soins intensifs à son domicile de Houghton qu’il a reçu », peut-on lire dans le communiqué qui précise que son lieu d’habitation a été réaménagé pour lui permettre de recevoir ces soins.

Deux mois de prières

Entre le 8 juin, date de son hospitalisation et ce 1er septembre, l’état de santé de « Madiba » a oscillé entre de graves détériorations et des signes encourageants de rétablissement. Ainsi le 23 juin dernier, deux semaines après son entrée à l’hôpital, et alors que sa fille affirmait depuis quelques jours qu’il allait mieux, la présidence avait publié un communiqué alarmiste, donnant l’ancien président dans « un état critique ».

S’en était suivi une interminable attente d’une semaine au cours de laquelle Nelson Mandela avait été placé sous assistance respiratoire, poussant l’actuel chef de l’Etat Jacob Zuma à annuler un déplacement au Mozambique. Ces dernières semaines, les nouvelles se voulaient plus rassurantes, faisant état d’un rétablissement progressif, même si ses médecins se sont toujours montrés très réservés.

Début juillet, Denis Goldberg, un des survivants du procès de Rivonia, comme Nelson Mandela, faisait ainsi part à RFI de son pessimisme, après une visite.

Avec RFI

Madagascar: la crise invisible et silencieuse

Invasion criquets madagascar

Depuis plusieurs années la population malgache est otage de la crise politique qui touche le pays et des sanctions économiques qui en découlent.

A l’heure où les bailleurs et la communauté internationale s’interrogent sur la suite de leur engagement à Madagascar, quel est l’avenir des enfants malgaches ?

Alors que les besoins de la population sont d’ores et déjà immenses, une conjugaison de plusieurs facteurs défavorables fait craindre une aggravation brutale de l’insécurité nutritionnelle dans le pays.

Des dizaines de milliards de criquets aggravent une situation déjà dramatique

Si jusqu’à lors on ne pouvait pas parler d’urgence nutritionnelle à Madagascar, désormais le pire est à craindre. La malnutrition chronique est le problème nutritionnel majeur sur l’île et les taux sont alarmants : la moitié des enfants de moins de 5 ans en souffre et 3% sont menacés de mort à court terme.

L’avenir de ses enfants est d’autant plus incertain que la population n’a qu’un accès limité aux droits fondamentaux et à des services de base tels que l’eau potable, la santé, des structures d’assainissement et une nourriture variée.

Invasion criquets madagascarLa paupérisation de la population se développe et se transmet de génération en génération depuis plus de 50 ans et le phénomène s’est accéléré depuis la dernière décennie.

Entre 2005 et 2010, le taux de pauvreté a augmenté de plus de 7% : désormais plus de 11 millions de personnes sont touchées par l’extrême pauvreté, et 92% des Malgaches vivent avec moins de deux dollars par jour (Source : BM) et n’ont pas accès aux 2 133 calories minimum par jour. Désormais, il est à craindre que les ravages causés par les criquets, s’ajoutant au déficit de pluie et aux dégâts causés localement par le cyclone Haruna, aient un impact négatif sur la production rizicole de l’île.

La FAO estime que, d’ici septembre, les deux tiers du pays seront infestés et que les pertes de riz et de maïs oscilleront entre 40 et 70 pour cent dans certaines régions du pays, voire 100 pour cent sur certaines parcelles.

 

La Grande Île, d’une fragilité extrême et pourtant abandonnée

Tous les indicateurs économiques sont actuellement dans le rouge au point que le pays a été classé comme la pire économie du monde par le magazine économique Forbes : une croissance négative (-2% en 2010), un Indice du développement Humain IDH faible (151/187), un Etat défaillant et une crise de confiance de la part des investisseurs étrangers depuis 2009.

A cette vulnérabilité structurelle s’ajoute régulièrement l’impact de chocs tels que les catastrophes naturelles. Madagascar est par exemple le pays d’Afrique le plus exposé aux cyclones. 3 à 4 cyclones majeurs frappent l’île chaque année et entraînent des effets dévastateurs sur sa population et son économie. A cela s’ajoute une vulnérabilité accrue aux changements climatiques et une augmentation de la fréquence et de l’intensité des désastres naturels (inondations, tempêtes, sécheresses..) ainsi que les conséquences de la détérioration durable de l’environnement.

 

Peut-t-on abandonner la population malgache à son triste sort ?

Dans ce contexte extrêmement fragile et malgré les alertes des humanitaires et de la FAO, à ce jour, les fonds et la volonté d’aider Madagascar restent insuffisants encore et la population est à bout de souffle, alors que la lutte contre les essaims de criquets prendra plusieurs années.

 

Action Contre la Faim

Pour plus d’informations sur Madagascar

Julia BELUSA  01.43.35.82.22  jbelusa@actioncontrelafaim.org

 

Le meilleur des applications « Made in Afrique »

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Elles sont aujourd’hui plusieurs centaines, les solutions mobiles et Internet conçues par des Africains.

Gratuites ou payantes, elles ont révolutionné les habitudes au grand bonheur des utilisateurs.

Les développeurs ne se privent plus de laisser libre cours à leur imagination. Et avec raison, puisque le secteur africain des applications, déclaré très prometteur par plusieurs analystes dont ceux de l’Association mondiale des opérateurs télécoms (GSMA), ouvre une nouvelle ère pour les TIC sur le continent.

applications afriqueAvec plus d’un milliard d’habitants et 915 millions d’utilisateurs de mobile escomptés en 2015 selon GSMA, les développeurs africains ont tout pour réussir.

Et c’est l’Afrique de l’Est, véritable centre technologique en puissance, qui montre de plus en plus de quoi le lendemain des utilisateurs locaux d’Internet sera fait. Des pays comme le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie ou encore le Ghana se positionnent aujourd’hui comme principaux pôles de création. L’ingéniosité de leur jeunesse dans les applications mobiles est si riche que plusieurs entreprises technologiques comme Google, Ericsson ou Samsung multiplient les compétitions d’innovations pour la stimuler davantage. Voici donc 23 applications africaines pour changer la vie des populations :


1 – M-Pedigree : sus aux médicaments contrefaits

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les médicaments contrefaits sont la cause de quelque 100 000 décès par an en Afrique. Alors que l’accès aux médicaments est déjà difficile, le foisonnement de faux médicaments vient compliquer davantage la situation sanitaire sur le continent. Combattre le médicament contrefait en Afrique est devenu un véritable enjeu de santé publique.

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Afin d’éviter aux populations de continuer à dépenser leur argent pour rien, le Ghanéen Bright Simons a mis sur pied l’application M-Pedigree en 2005. En 2007, il l’a officiellement lancée. C’est une solution mobile qui permet l’authentification des médicaments. Elle fédère les principaux opérateurs africains de téléphonie mobile, les industries pharmaceutiques et les instances gouvernementales de santé. Les populations n’ont qu’à envoyer gratuitement le code inscrit sur le médicament qu’elles veulent acheter par SMS. La requête est acheminée vers les serveurs de M-Pedigree, qui vérifient l’information auprès des industries pharmaceutiques, puis renvoie rapidement une réponse aux consommateurs. Le projet M-Pedigree a été testé pour la première fois au Ghana en janvier 2008. Lauréat du 4ème Forum NetExplorateur 2011, il est actuellement en cours de déploiement dans d’autres pays tels que le Niger, la Tanzanie, le Kenya, le Nigeria ou l’Ouganda. Pour plus d’informations, rendez-vous sur http://mpedigree.net


2- M-Farm : des infos utiles et de qualité pour les agriculteurs

Comparés aux agriculteurs européens et américains, à la pointe de la technologie agricole, les paysans kenyans font pâle figure. Leur activité, plusieurs la pratiquent encore à l’aveuglette. Conséquences, leurs récoltes ne sont pas toujours fameuses.

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Consciente de l’impact qu’une mauvaise production peut avoir sur la sécurité financière de ces personnes, et même sur la sécurité alimentaire du pays, l’entreprise agricole M-Farm Ltd, fondée par les Kenyanes Jamila Abass, Susan Eve Oguya et Linda Kwamboka, a lancé une application mobile et web éponyme. Celle-ci donne la possibilité aux agriculteurs d’avoir accès, en temps réel, à un certain nombre d’informations relatives à la météo, au prix de vente en détail de leurs produits, aux potentiels acheteurs, aux lieux où acheter leurs semences, etc. sur les cinq marchés principaux du pays que sont Nairobi, Mombasa, Kisumu, Eldoret et Kitale. Ainsi, fini les semis en mauvaise période, les arnaques autour du prix, la galère pour trouver à qui vendre… Les agriculteurs doivent simplement envoyer un SMS à un numéro court pour obtenir l’information dont ils ont besoin. Le SMS coûte 10 shillings, soit 0,1174 dollars. L’application est opérationnelle 6 jours sur 7. Elle a été lancée en 2011, après avoir remporté la compétition IPO48 et le prix de 2,5 millions de shillings (10 000 euros). L’application M-Farm est disponible sur le site http://www.mfarm.co.ke


3 – Kasha.mobi : une banque de données pour vos infos de valeur

Si vous avez des informations très sensibles ou importantes à sauvegarder, Kasha.mobi semble être l’application Internet qu’il vous faut.

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Créée par l’entreprise Kenyane Mobile Planet, fondée par David Karanja Macharia, la solution web et mobile donne la possibilité à ses utilisateurs de conserver à vie des informations jugées importantes comme des numéros de compte en banque, des numéros de bordereaux de transactions monétaires, via SMS. L’application Kasha.mobi tire son nom du mot « Kasha », qui veut dire « boîte de conservation » en swahili. Pour accéder au service, il faut au préalable se faire enregistrer au service par SMS au 2273, ou alors visiter le site web www.kasha.mobi à partir de son ordinateur portable. Lorsque quelqu’un veut conserver une information, il l’envoie par SMS à Kasha.mobi au prix de 5 shillings, soit 0,0587 dollars. Lorsqu’un abonné veut par contre prendre connaissance d’une des informations qu’il a conservées, il doit simplement aller sur le site web du service pour voir toutes les informations qu’il a fait enregistrer. Cette fois c’est gratuit.


4 – Feem : un réseau local WiFi pour transférer ses fichiers sans peine

Dans un contexte où l’on n’a pas toujours les accessoires de son téléphone pour transférer des fichiers vers son ordinateur, ou encore des téléphones dotés de Bluetooth, le Camerounais Fritz Ekwoge a développé Feem.

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L’application mobile permet d’envoyer et de recevoir rapidement des fichiers entre appareils grâce à un réseau WiFi local. Originaire de la région du Sud-Ouest, Fritz Ekwoge, qui est le fondateur de l’entreprise Feeperfect, a eu l’idée de concevoir cette solution à cause du faible pouvoir d’achat qui empêche encore les détenteurs de téléphones portables de contracter une connexion Internet mobile. En d’autres termes, avec Feem, pas besoin de connexion Internet pour être connecté et discuter avec les autres utilisateurs de l’application ou avec les autres appareils à proximité. En téléchargement gratuit sur le site www.tryfeem.com, l’application Feem a néanmoins déjà fait l’objet d’une centaine de téléchargements payants depuis l’Appstore d’Apple.


5 – Njorku : le moteur de recherche consacré aux offres d’emploi

Pour ceux qui recherchent du travail en Afrique, Njorku est l’outil idéal. Ce moteur de recherche inventé en 2011 par un groupe de Camerounais, Churchil Mambe Nanje, Bertrand Kima, Segue Gontran et Ebot Blaise, est consacré uniquement aux annonces d’offres d’emploi.

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Il scanne en continu les sites d’offres d’emploi afin d’offrir un large éventail aux utilisateurs qui en font la demande. Le site recense les annonces au Nigeria, au Cameroun, en Afrique du Sud, au Ghana, au Kenya, en Ouganda ainsi qu’en Égypte. Il est accessible gratuitement sur le web, et pas besoin d’enregistrement préalable. En 2012, Njorku a connu le grand honneur de figurer dans le classement des 20 start-up qui comptent en Afrique dans le magazine Forbes. Le nombre de visiteurs a atteint près de 15 000 par jour pour plus de 50 000 annonces d’emploi. Pour visiter le site web, il faut cliquer sur http://www.njorku.com.


6 – Djoss TV : la télé en communauté

Si vous en avez marre de regarder des programmes TV tout seul, de ne pas pouvoir partager vos émotions, faites un tour sur Djoss TV. C’est une plateforme web et mobile qui permet aux téléspectateurs qui regardent le même programme TV de discuter en temps réel via web ou SMS, d’interagir en temps réel avec les personnes sur le plateau des émissions tout en découvrant des informations complémentaires sur le programme que tous regardent. Fruit de l’imagination de quatre jeunes Camerounais, Patrick Ndjientcheu, Eloge Fokem, Aboubakar Sidiki Kouotou et Hervé Djia, l’application est née en 2011.

Son objectif : changer l’expérience de la télévision en Afrique, lui donner un côté communautaire propre à l’esprit africain. Lauréat du Cameroon Startup Challenge 2012, un événement technologique d’entrepreneuriat, l’application Djoss TV a tellement séduit des chaînes de télévision comme STV2 ou Equinoxe qu’elles ont décidé de l’essayer. Au fil du temps, de nombreux téléspectateurs adhèrent à la plateforme de télévision communautaire Djoss TV depuis l’adresse http://djoss.tv. Cependant, si les contributions aux programmes sont gratuites sur le web, l’envoi des SMS est payant.


7- Powertime pour consommer intelligemment l’énergie

Powertime est une application créée par la maison du même nom, fondée en 2009, et dont le but initial était d’apporter des réponses en terme de règlement de factures aux ménages et organisations, dans la consommation de l’électricité. Lors de sa création, l’application est destinée à faciliter la relation entre les consommateurs d’électricité et l’opérateur Eskom qui la fournit. Powertime, qui en est aujourd’hui à sa sixième version, a diversifié ses domaines d’intervention et permet de régler des taxes communales, de recharger son crédit de téléphone ou encore de recevoir des alertes sur la baisse d’énergie. Le principe d’utilisation est simple, on s’inscrit sur le site internet de l’opérateur et on suit la procédure. L’application elle-même est gratuite en téléchargement libre, mais son utilisation ne l’est pas. L’entreprise la considère comme un service à valeur ajoutée et un montant est prélevé en même temps que le règlement effectué. L’entreprise à l’origine du nom de l’application estime qu’en plus d’améliorer le service client, elle permet d’instaurer une consommation responsable de l’énergie, préservant ainsi l’environnement. En 2010, l’entreprise qui l’a conçue a reçu une distinction, celle de la meilleure application de la « App factor competition ».


8 – Nandimobile, une meilleure relation client

Gripeline est une application créée par trois ingénieurs ghanéens : une femme, Anne Amuzu et deux hommes, Edward Tagoe et Michael Dakwa. Le logiciel permet aux entreprises basées aux Ghana et qui y souscrivent de développer une relation plus accentuée avec la clientèle via le téléphone portable. L’objectif est d’établir entre les entreprises et leurs clientèles une relation plus étroite et plus large, tout en donnant un sentiment d’exclusivité au moyen de l’utilisation d’un téléphone portable par SMS ou le Wireless Acces Protocol (WAP). L’application a reçu le prix du Best Business Product en 2011, à l’occasion de la Launch Conference. L’utilisation des performances du logiciel est fonction du type de fonctionnalité souhaité. Il en existe en premium, et en basic, avec dans chacun des groupes une deuxième différenciation en lite ou non lite.

Source : http://nandimobile.com/


9 – Ushahidi : la gestion partagée de l’information

Ushahidi est une plateforme libre d’utilisation créée après la crise au Kenya, en 2007, à la suite de l’élection présidentielle. Ses fondateurs, Erik Hersman, Ory Okolloh, Juliana Rotich et David Kobia, lui avaient assigné pour but de collecter les témoignages de violence, de les envoyer par email et SMS, et de les placer sur l’interface Google Maps. C’est aussi le nom du logiciel open source développé pour ce site, qui a été amélioré depuis, rendu convivial et utilisé pour nombre de projets similaires. Ushahidi utilise aussi le concept de crowdsourcing au service de la cartographie sociale, une combinaison d’activisme social, de journalisme citoyen et d’informations géographiques.

Ushahidi fournit un mécanisme à un observateur local pour soumettre un rapport via son téléphone mobile ou internet, générant une archive temporelle et géo spatiale de l’évènement. Le logiciel phare de la plateforme reste cependant SwiftRiver. Ce dernier permet de filtrer et de vérifier, en temps réel, des données provenant de canaux tels que Twitter, SMS, email et RSS. Ce logiciel libre est particulièrement utile pour les organisations qui ont besoin de trier leurs données par fiabilité, non par popularité. Ces organisations incluent les médias, les organisations de secours et d’urgence, les journalistes et autres institutions. La plateforme a reçu de nombreux prix dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Le dernier en date est le MacArthur Award for Creative and Effective Institutions, obtenu en 2013.

Source : http://www.ushahidi.com/products


10- Afronolly : le cinéma sur un portable

Développée en 2011 par une agence nigériane de marketing en ligne (Fans Connect Online), Afrinolly est une application mobile qui permet aux utilisateurs de diffuser des faisceaux de divertissement africains. Les utilisateurs peuvent accéder à des bandes-annonces de films africains, des vidéos musicales, des comédies en ligne, l’essentiel des informations et des potins sur les célébrités, les dernières nouvelles de divertissement et d’autres contenus.

L’application dispose également d’une version Blackberry et peut être téléchargée gratuitement sur le site www.afrinolly.com ou sur Adroid Market. L’application compte de nombreux utilisateurs et a reçu en 2012 le prix de l’Androïd Developpers Challenge pour l’Afrique.


11- MPayer : l’astuce pour mieux gérer ses opérations de paiement mobile

Avec l’adoption du mobile money par presque toutes les entreprises, le monde de la finance a de plus en plus besoin de solutions de traitement facile, efficace et rapide des opérations.

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L’entreprise Zege Technologies l’a compris, et c’est pour cela que le Kenyan Kariuki Gathitu, son fondateur, a créé MPayer. L’application mobile gère les paiements mobiles où les opérations sont traitées sur demande, par opposition aux opérations programmées. Elle gère des comptes de recouvrement d’entreprise comme celui du service de paiement de factures de M-Pesa. En plus, MPayer fournit aux entreprises les moyens d’intégrer leurs transactions d’argent mobile directement à leurs autres systèmes financiers de base. Vainqueur du prix du jeune innovateur en 2011 lors de la conférence AITEC, MPayer est un produit simple d’utilisation. Il suffit de s’enregistrer sur le site www.mpayer.co.ke pour en faire l’expérience.


12 – Zimbile : s’offrir une visibilité low cost

Bien que n’étant pas strictement une application, Zimbile est un site internet et une entreprise créée au Zimbabwe en 2011, dont le but est de venir en aide aux petites entreprises qui veulent s’offrir très rapidement une visibilité en ligne. Le site web permet ainsi aux entreprises et aux particuliers à travers l’Afrique de construire, en chargement rapide, des sites pour téléphones mobiles optimisés sous forme d’applications, en quelques étapes faciles.

Aucune connaissance technique n’est requise pour débuter et se faire plaisir avec cette solution. Une fois créés, les sites web peuvent être commercialisés par des canaux populaires tels que Facebook, Google+ et Twitter, assurant le maintien de la relation avec les clients par la fourniture d’informations précieuses. Mais les ambitions de Simon Kaguramamba, le fondateur de Zimbile, sont plus complexes. « Zimbile n’a pas été créé uniquement pour les petites entreprises, mais aussi pour toutes les personnes qui ont un contenu local à partager avec le monde », peut-on lire sur le site internet de l’entreprise. Même si l’utilisation de la plateforme est gratuite et rapide, la maintenance du site génère des services qui eux sont payants et permettent à l’entreprise de réaliser son chiffre d’affaires.

Source : http://www.zimbile.com/


13 – SlimTrader : une autre solution de paiement en ligne

SlimTrader est une entreprise d’e-commerce basée aux Etats-Unis qui possède et exploite la plateforme MoBiashara, permettant aux consommateurs d’acheter des services ou des biens avec leurs appareils mobiles. L’outil trouve sa pertinence face à une connexion internet lente et instable sur le continent africain, ce qui fait que pour de simples transactions en ligne, il faut attendre d’avoir voyagé.

Créée par Femi Akinde, un ressortissant nigérian, l’entreprise SlimTrader a ainsi trouvé dans la solution MoBiashara un moyen de soulager les charges liées aux transactions courantes dans les pays en développement, en fournissant le chaînon manquant à la réalisation de ces importantes activités. L’utilisation de MoBiashara est simple, il suffit d’aller sur le site et de s’inscrire comme vendeur ou comme acheteur, puis de suivre la procédure. L’achat peut donc se faire via la plateforme ou directement sur son portable par SMS. Si l’accès à la plateforme est gratuit, son utilisation génère des frais incorporés aux transactions qui sont effectuées par les utilisateurs. Bien que l’ambition de SlimTrader soit grande, le service n’est disponible pour le moment qu’au Nigeria, au Kenya, en Afrique du Sud, et en Ouganda.

URL : https://www.slimtrader.com/


14 – ArClean pour une ville de Dakar plus propre

Lorsque Dadja Bassou, un Togolais né au Sénégal et mordu d’informatique depuis l’enfance, décide de développer sa solution pour la gestion des ordures dans la ville de Dakar, la capitale du Sénégal, personne ne semble le prendre au sérieux. Pourtant ArClean est devenue plus qu’une application, c’est désormais le symbole de tout un projet. L’application, gratuite, permet à chaque utilisateur d’indiquer une poubelle en temps réel lorsqu’il passe devant, créant ainsi une grande cartographie des ordures et permettant de dénoncer la situation par des faits concrets.

Développée sous Androïd, ArClean a reçu le 23 mai 2013 dernier, le premier prix du concours « Apps for African City Life » organisé par l’équipementier Ericsson. Les promoteurs d’ArClean lui donnent aujourd’hui plusieurs facettes. Tout d’abord, celle d’un « serious game » qui éduque les gens par le jeu. Par exemple, les quartiers seront classés par ordre de propreté (ou de saleté). Elle donne par ailleurs aux habitants de Dakar la possibilité de s’exprimer et de dénoncer la situation par des preuves tangibles, et prête une voix crédible à leurs protestations pour rendre la ville durablement plus propre. L’application a donné lieu à des résultats inattendus. Elle permet désormais aux personnes qui récupèrent les objets de recyclage de les repérer facilement et de réduire les efforts de fouille dans la ville.


15 – Ubuntu : africain et libre de source

Ubuntu affiche aujourd’hui une grande ambition, faire en sorte que le monde entier puisse équitablement profiter du logiciel et, pour ce faire, que tout utilisateur d’ordinateur puisse être libre de télécharger, utiliser, copier, distribuer, étudier, partager, modifier et apporter des améliorations pour toute utilisation, sans payer de droits de licence. Le projet est lancé en 2004 par le Sud-africain Mark Shuttleworth. Devenu multimillionnaire après la vente d’une précédente entreprise, cet ancien développeur souhaite une version plus facile d’accès pour les novices et se consacre à la réalisation de ce projet.

Pour le mener à bien, il créera parallèlement Canonical, société commanditaire officielle du système d’exploitation, et Ubuntu Foundation, une association à but non lucratif chargée, en cas d’échec de l’entreprise, de pérenniser le projet communautaire selon ces critères idéologiques de disponibilité pour tous. En 2013, Mark Shuttleworth présente Ubuntu Touch et explique dans une vidéo qu’Ubuntu vise à être disponible pour tout un écosystème incluant les télévisions, les smartphones, et les tablettes. Après avoir reçu de nombreux prix pour son originalité, Ubuntu est aujourd’hui organisateur d’un prix qui a honoré des personnalités comme Nelson Mandela, Fidel Castro et, en mars 2013, la célèbre artiste africaine Myriam Makeba.

Source : http://www.ubuntu.com


16 – No Bakchich : l’application qui combat la corruption

Au Cameroun, la corruption est un problème social majeur. Pour presque toutes les demandes de service public ou privé, il faut payer. Pourtant la corruption a été reconnue comme ennemi du développement de la nation, et un combat a été engagé par le gouvernement pour la faire disparaître.

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Afin d’apporter sa modeste contribution dans la lutte contre cette habitude qui se poursuit sous cape, Hervé Djia, ingénieur informaticien et développeur d’applications, a créé No Bakchich. Il s’agit d’une application web et mobile qui donne aux usagers qui l’ont téléchargée la possibilité de dénoncer une demande de pot-de-vin. L’application, qui fait une comptabilité des dénonciations de demande de corruption et des services où l’on en demande le plus, permet également d’avoir accès à certaines procédures administratives en vigueur, et d’en ajouter d’autres via la plateforme web, afin d’éviter aux usagers de se faire escroquer. D’après Hervé Djia, l’idée de créer No Bakchich lui est venue après avoir compris que la corruption se nourrissait d’un manque d’informations sur les procédures officielles. Et pour véhiculer rapidement la bonne information, le téléphone lui a semblé le bon outil à large spectre. L’application est téléchargeable gratuitement sur le site http://nobakchich.org


17 – M-Pesa : une simple pratique devenue concept

Lorsque les utilisateurs de téléphones portables au Kenya et en Tanzanie commencent à effectuer entre eux des transferts de crédit susceptibles d’être récupérés en argent, ils ne savent pas qu’ils viennent de contribuer à la mise en place d’un système qui va révolutionner l’utilisation du portable en Afrique. Des experts commis par le Department for International Development de Grande-Bretagne vont alors se pencher sérieusement sur la question pour réaliser que la solution pourrait permettre d’offrir des services financiers en réduisant les coûts. Safaricon et Vodacom sont chargés de mettre en place le système et il mord presque instantanément. Le M-Pesa, tiré d’un mélange d’anglais (M pour mobile) et du Swahili (Pesa pour money) va très rapidement dépasser les frontières de sa Tanzanie et de son Kenya natal. Il est aujourd’hui le modèle de paiement le plus révolutionnaire de l’utilisation du mobile en Afrique. Aujourd’hui, M-Pesa qui est appliqué en Afghanistan, ou encore en Inde, ne sert plus seulement à offrir des microcrédits, il est au cœur d’un réseau de paiement des factures et autres services via le mobile. Le système regroupe aujourd’hui près de 14 millions d’utilisateurs et a reçu plusieurs prix pour son côté innovant et sa contribution au développement des NTIC.


18 – Ffene : la gestion d’entreprise à moindre coût

Ffene est une plateforme de gestion d’entreprise à faible coût qui permet aux petites et moyennes entreprises d’exploiter la technologie pour réduire les frais généraux encourus en raison de tâches administratives. Elle libère ainsi des ressources qui peuvent être redirigées vers des initiatives de croissance. Actuellement, Ffene peut être utilisée pour la comptabilité, la gestion de la relation client, la gestion des produits et la production de rapports d’activités.

Son utilisation est multiple et s’adapte aussi bien aux ordinateurs, tablettes, qu’aux portables. Pour y accéder on s’inscrit sur le site et on introduit les données de son entreprise. La plateforme, bien que créée par l’Ougandais Titus Mawano, a le mérite d’être gratuite et ouverte à toutes les entreprises du monde. Il demeure certes vrai que son utilisation n’est optimale que pour un petit investissement. La plateforme a suffisamment impressionné pour se voir attribuer, en 2012, le prix de l’Apps4Africa, dans la section Business Challenge

Source : http://www.ffene.com


19 – MedAfrica : l’aide-soignant à portée de main

MedAfrica est une application portable qui permet d’avoir accès à des informations médicales, comme les hôpitaux, les noms de médecins et même les symptômes de maladie. Avec cette application, les malades peuvent désormais retrouver un spécialiste, ou identifier rapidement la disponibilité d’un produit dans une pharmacie. Le produit, développé par le groupe kenyan Shimba Technologies, a d’abord connu une version qui n’était disponible que pour le Kenya (MedKenya).

Depuis lors, l’entreprise a obtenu de nombreux soutiens, dont un prix Ericsson en 2012. Pour y accéder, on télécharge l’application gratuitement sur le site du produit, et on peut bénéficier de l’application. Mais il semble que l’aventure africaine ne soit encore qu’à ses débuts.

Source : http://www.medafrica.org


20 – SenGeoSanté pour trouver un hôpital

SenGeoSanté est une application mobile innovante qui sert à localiser des structures sanitaires telles que les hôpitaux, les laboratoires et les pharmacies. C’est un système qui permet d’afficher ces établissements sur une carte. Grâce à SenGeoSanté, les citoyens, à travers leurs téléphones portables, sont en mesure de trouver un hôpital, une clinique ou la pharmacie la plus proche au Sénégal.

Qu’on dispose ou pas d’une connexion à Internet, SenGeoSanté permet à l’usager d’avoir des informations incluant les numéros de téléphone, les adresses et les services offerts par ces structures. Ces informations sont organisées par régions, départements ou quartiers. Les structures les plus proches de l’endroit où vous vous situez sont affichées sur une carte, et les itinéraires pour s’y rendre sont fournis à l’aide de Google Maps. Cette application est l’œuvre de Yannick Grimaud, un ancien étudiant béninois de l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) de Dakar. Il a déjà remporté le premier prix d’un concours de développement d’applications mobiles au Sénégal.


21 – TransportDakar ou votre guide de la route

Le domaine des transports n’a pas été épargné par les innovations technologiques avec la mise en place de TransportDakar, une application qui s’intéresse à l’itinéraire des bus dont les usagers peuvent prendre connaissance à travers leurs mobiles. Ce système permet ainsi à l’usager d’avoir des informations sur l’itinéraire des bus, de choisir le véhicule approprié en fonction de sa destination, de déterminer les arrêts de bus et bien d’autres possibilités.

Cette application a permis à son concepteur, Houefa Awohouedji, une étudiante à l’Ecole supérieure multinationale des télécommunications (ESMT) de décrocher le 3ème prix lors de la troisième édition du concours de développement d’applications mobiles organisé par Mobile Sénégal en partenariat avec Pace University, l’ESMT et d’autres sponsors. TransportDakar, qui fonctionne à partir d’une carte Google, ambitionne de soumettre une solution aux usagers du transport routier pour leur faciliter le déplacement.


22 – Icow : la réponse du berger

Quelle est la relation entre un éleveur de bétails et un portable ? La réponse, aujourd’hui, est toute trouvée, c’est l’application Icow. L’innovation pourrait ne pas créer de l’excitation à Wall Street, mais dans un pays qui compte 80% des éleveurs, elle compte énormément. Su Kahumbu reconnaît ne pas être un expert de la programmation informatique, mais il savait que ces éleveurs avaient besoin d’avoir des informations sur leurs activités et leurs opportunités.

Près de 42 000 personnes utilisent l’application. Ce qui ne satisfait pas encore son promoteur. L’application, qui a récemment remporté la première place de l’Apps4Africa, a de l’ambition, celle de couvrir les 1,6 millions de Kenyans et de s’étendre bien au-delà dans toute l’Afrique de l’Est. Elle est aujourd’hui accessible par Internet ou téléphone portable.

URL : http://www.icow.co.ke/


23 –
Matatu : le poker à l’ougandaise

Si votre téléphone mobile intelligent manque de divertissement, pas de stress. Il suffit de télécharger gratuitement l’application mobile sous Android Matatu. C’est un jeu de cartes à deux dont le but est de jouer toutes ses cartes avant l’adversaire.

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Le premier à jouer toutes ses cartes gagne la partie. Conçue par un groupe de quatre jeunes amis, Okalany Daniel, Guy Acellam, Zed Jasper Onono et Terry Karungi, l’application mobile ougandaise a été développée et présentée à la compétition Android Developper Challenge 2011 pour l’Afrique subsaharienne de Google. Elle y a d’ailleurs été finaliste. Devant son grand succès, la version présentée lors de la compétition des développeurs, jugée basique, a été améliorée en juin 2012. Selon Google Play Store, le jeu Matatu a rencontré un énorme succès dès son lancement en 2011. Il est classé parmi les trois jeux les plus téléchargés de la boutique Google, plus de 10 000 téléchargements. Le succès de l’application a poussé les concepteurs de Matatu à mettre sur pied la start-up Kola Studios. Matatu est accessible depuis l’adresse :

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.matatu.common&hl=en

 

Dossier réalisé par Muriel Edjo, Idriss Linge et Abdou Diaw pour le magazine Réseau Télécom No 63

Green Start Up Challenge: Pour les porteurs de projet désireux de créer des entreprises soutenant la croissance verte en Afrique.

Le Green Start Up Challenge est la nouvelle porte d’entrée de l’incubateur et de la pépinière de 2iE, désormais ouverts à l’ensemble des porteurs de projet désireux de créer des entreprises soutenant la croissance verte en Afrique.

« Face à la force de la créativité humaine, aucun problème ne peut rester irrésolu » Muhammad Yunus, Prix Nobel de la paix en 2006

À la clé, les lauréats remportent un accompagnement technique, managérial et financier dans la mise en œuvre de leur entreprise. Ils pourront rejoindre l’incubateur ou la pépinière de 2iE, et bénéficier de locaux et infrastructures, d’un accès à des laboratoires de pointe, d’un accompagnement managérial sur mesure et d’un réseau de Business Angels pour concrétiser leur projet et créer leur entreprise.

technopole_greenstartupchallengeLes demi-finalistes n’auront pas tout perdu ! Une semaine de coaching intense sur le renforcement de leur business plan : stratégie commerciale, projection budgétaire, sources de financement, travail en laboratoire etc. leur est réservée sur le campus de 2iE, à Ouagadougou, du 21 au 25 octobre. Avec Green Start Up Challenge, 2iE ouvre les portes de son dispositif d’incubation, jusque-là réservé à ses étudiants. Alors n’hésitez-plus, tentez votre chance !

2iE, institut international pour la formation, la recherche et l’innovation en Afrique.

Le continent africain est au cœur d’une dynamique sans précédent. Avec un taux de croissance moyen de plus de 5% sur la dernière décennie, l’Afrique défie les clichés et s’affirme comme un acteur de plus en plus indiscutable de la compétition économique mondiale. Aujourd’hui, l’Afrique a besoin de décideurs et d’entrepreneurs capables d’impulser un développement économique créateur de valeur ajoutée et d’emplois.

2iE, Institut international d’enseignement supérieur et de recherche spécialisé dans les domaines de l’Eau et l’Assainissement, l’Environnement, l’Énergie et Électricité, le Génie Civil, les Mines et les Sciences Managériales, accompagne cet élan. A travers le dispositif « ingénieur-entrepreneurs », l’Institut renforce les capacités d’innovation et l’esprit d’entreprise de ses étudiants. Il forme des décideurs responsables, en prise avec les réalités socioculturelles et économiques africaines et contribue au développement durable du continent.

Accompagner l’émergence d’entreprises innovantes.

A travers le Technopôle, 2iE a mis en place un dispositif d’accompagnement à la création d’entreprises sociales, innovantes et écologiques. Via les partenariats construits avec les entreprises et les professionnels, il permet de connecter les enseignements académiques reçus aux mutations et nouveaux besoins de l’économie africaine. Pour cela, il dispose de plusieurs outils, parmi lesquels l’incubateur et la pépinière. En 2013, l’incubateur accueille 4 projets d’entreprises : Faso Pro, Teco2, Nénu-PV, Eco-Isolant. Et la pépinière a permis le lancement de 2 start-up : Inno Faso et Sirea Afrique. En partenariat avec Infodev – Banque Mondiale, 2IE a également mis en place un réseau de Business Angels Ouest-Africain qui s’est engagé à soutenir financièrement ou via son apport d’expertise, ces entreprises naissantes.

Participez au Green Start up Challenge : soumettez votre projet avant le 15 Septembre.

Vous avez l’envie d’entreprendre, mais vous manquez d’expérience ? Vous avez construit un projet innovant et êtes porteur de solutions durables pour l’Afrique ? Vous avez déjà de premiers résultats encourageants, mais souhaitez donner plus d’impulsion à votre projet ? Alors tentez votre chance au Green Start Up Challenge ! A la clef, une semaine de coaching intensif sur le campus de 2iE – Ouagadougou et, pour les lauréats, 6 mois d’incubation pour accélérer le développement de votre projet.

Comment participer ?
Pour postuler, téléchargez le dossier de candidature et renvoyer par mail les éléments suivants :

1.    Le dossier de candidature complété sous format PDF, nommé comme suit : « Candidature_GreenStartUpChallenge_Nomduprojet » ;
2.    L’Executive Summary (un résumé de votre projet) de 2 pages maximum sous format PDF,

nommé comme suit : « ES_GreenStartUpChallenge_Nomduprojet » [Conseils pour rédiger l’Executive Summary] ;
3.    Les CV des principaux promoteurs dans un document unique sous format PDF, nommé comme suit : « CV_GreenStartUpChallenge_Nomduprojet » ;
4.    Optionnel : un Business Plan déjà réalisé et tous les documents justifiant des avancées de votre projet (photos, vidéos, site web, contrats, rapports annuels etc.).

L’ensemble de ces documents devra être envoyé avant le 15 septembre 2013 à 23h00 GMT par mail sur l’adresse greenstartupchallenge@2ie-edu.org.

La croissance verte, ça veut dire quoi ?
2iE accompagne les entreprises qui soutiennent la croissance verte du continent africain, c’est-à-dire les entreprises dont l’impact social et / ou environnemental est fort et mesurable. Les dossiers soumis au Green Start Up Challenge doivent présenter des entreprises rentables et viables, et qui répondent efficacement à un besoin social ou environnemental en Afrique.

Le Green Start Up Challenge, qu’est-ce qu’on y gagne ?
Les lauréats du concours se verront accorder une place dans l’incubateur (si leur entreprise n’est pas encore créée) ou la pépinière (si leur entreprise existe déjà) de 2iE, à Ouagadougou, à partir de janvier 2014. La durée de l’accompagnement sera définie en fonction des projets et de leurs besoins.
En savoir plus sur l’incubateur.
En savoir plus sur la pépinière.

Quels sont les critères de sélection ?
Voir le règlement du concours.

Comment en savoir plus ?
En cas de difficulté technique ou de question, n’hésitez pas à contacter l’équipe du Green Start Up Challenge sur greenstartupchallenge@2ie-edu.org. Attention cependant : aucun avis sur les candidatures ne pourra être donné en dehors du jury de sélection des dossiers.

 

Innovation: De la lumière… Ecologique et solidaire

Waka Waka Afrique

Utiliser l’énergie solaire comme batterie n’est pas une révolution en soi. Mais c’est l’utilisation qui en est faite qui bouge toutes les conventions. Car si le chargeur de batterie Waka Waka est solaire, il est aussi durable (recyclable) et solidaire (il s’attaque à la précarité énergétique).

Explications :

Waka Waka : de l’énergie solidaire et durable

Si Waka waka est le titre phare d’une chanson de Shakira, c’est aussi et surtout la technologie la plus durable du marché. Cette lampe à LED (dite lampe froide) et chargeur solaire portable utilise les rayons du soleil pour recharger à vitesse grand V votre smartphone, baladeur mp3 ou autre appareil électronique.

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Durable écologiquement, car il est constitué de plastique rigide et de matériaux à faible empreinte carbone et 100% recyclable.

Durable dans le temps, car il est conçu pour résiter à de fortes expositions UV et de températures, à la poussière et à la pluie.

Solidaire, car « acheter un waka waka c’est en donner un ». En effet, dans le monde, près de 1,5 milliards de personnes (1/4 de la population) sont privées d’électricité et de lumière et ces conditions peuvent même parfois poser des problèmes sanitaires ou d’impact sur l’environnement. Les concepteurs ont ainsi souhaité combattre ce fléau en redistribuant gratuitement un waka waka à une population ciblée en difficulté, pour tout achat d’un appareil.

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La fondation du même nom distribue également des lampes solaires, tant le besoin est grand.

 

 » Plus de 12 000 lampes ont ainsi été envoyées en Haïti et 5 000 en Syrie, pour les réfugiés qui ont perdu leur maison, la plupart de leurs biens, l’accès à l’eau potable ou aux installations de base « , explique Camille van Gestel, fondateur de Waka Waka Foundation.

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Des performances à envier

Qu’on ne se méprenne pas, ce produit n’est pas inesthétique ou inadapté à nos habitudes urbaines. Il se décline en plusieurs coloris et son ergonomie a été soigneusement étudiée.

waka waka,lampe,batterie,solaireCôté performances, il vous suffira de l’exposer une journée au soleil (8h) pour profiter d’une capacité de chargement de votre téléphone d’environ 2h, d’une autonomie de 40h à 120 lumens (équivalent d’une lampe de 15W) pour la lampe LED. Un des meilleurs (si ce n’est LE meilleur) rendement solaire/autonomie et solaire/vitesse de charge. Côté prix, cela reste très raisonnable quand on sait qu’en fait, on en achète 2 ! (pour moins de 70€).

 

Coment agit internet dans ce projet ?

Waka Waka AfriqueComment intervient internet dans ce projet fou ? Et bien initialement internet a agit comme catalyseur de promesses de dons et d’investissements privés.

Car oui, ce projet est à la base un projet collaboratif issu du crowdfunding (comprenez : finance participative). Grâce aux dons des 5 622 anonymes, la fondation a récolté près de 320 000 € et à dépassé de plus de 800% l’objectif initial de levée de fond.

Dans un second temps, internet agit comme un vecteur d’information et un lien social chez les populations aidées. Si dans nos pays industrialisés, avoir l’électricité est tout à fait normal, cette initiative à le mérite de nous faire prendre conscience de cette réalité et de devenir acteur d’une action globale.

Pour aller plus loin, chaque « acheteur » se voit offrir l’opportunité de laisser un don plus conséquent voire même de devenir membre bénévole de la fondation.

Comme quoi internet peut être porteur de solutions concrètes et utiles à tous !

Facebook voudrait connecter 5 milliards de personnes

Facebook internautes

Sept géants du secteur s’associent dans un vaste projet, internet.org, qui vise à rendre le Web accessible partout dans le monde.

Pour cela, ils appellent à la mobilisation générale.

Les deux tiers de la planète n’ont pas accès à Internet: 5 milliards de personnes ne sont pas connectées. Pis, s’inquiète le PDG de Facebook, le taux d’adoption d’Internet ne croit que de 9 % par an. «Pas assez rapide», pour Mark Zuckerberg, bien décidé à accélérer le mouvement grâce à internet.org, cette association qui a été lancée ce 20 août. Elle compte, outre Facebook, six autres membres fondateurs: Nokia, Samsung, l’équipementier télécom Ericsson, l’éditeur de logiciels Opera, les fabricants de semi-conducteurs Qualcomm et MediaTek.

Facebook internautesSon but est d’apporter le Web à tous ceux qui n’y ont pas accès pour des raisons économiques et technologiques. Des freins que les géants du secteur veulent faire sauter, non pas tant par altruisme que par nécessité de faire grossir leur marché, cantonné aux zones développées. Facebook, comme Nokia avant lui, a déjà fait sien le slogan «connecter le prochain milliard» (de personnes). L’Afrique et l’Asie, où respectivement 15 % et 27 % de la population ont un accès à Internet, sont les principales cibles de ce projet (voir infographie).

«Nous avons déjà investi plus d’un milliard de dollars pour connecter les habitants de pays en voie de développement, au cours des dernières années, et nous avons prévu de continuer», explique Mark Zuckerberg. Conscient qu’il faudrait des dizaines de milliards de dollars pour connecter les deux tiers manquants de l’humanité, internet.org dresse la liste des initiatives qui permettrait d’alléger la facture.

Économiser le trafic de données en ligne

D’abord, il faudra abaisser le coût d’accès à Internet. Dans sa présentation, Mark Zuckerberg chiffre à 2000 dollars sur deux ans le coût d’un abonnement avec un accès illimité au Web (aux États-Unis): 500 dollars proviennent du coût du smartphone, en partie pris en charge par l’opérateur, et 1500 dollars sont imputables au coût de la transmission de données. Un tarif inabordable pour les deux tiers de l’humanité.

Il faut donc apprendre à économiser le trafic de données en ligne, comme on économise l’électricité. Cela passe par la compression de données, qui permet de réduire un fichier photo à la taille d’un fichier texte sans en altérer la qualité, par le développement de sites et d’applications dont l’utilisation réclame moins de téléchargement de données.

Ensuite, Mark Zuckerberg mise sur la capacité des équipementiers télécoms à améliorer la qualité de leur réseau mobile, sans pour autant augmenter le nombre d’émetteurs. Les progrès technologiques devraient d’ici cinq à dix ans permettre de multiplier par dix les capacités d’un réseau à coût constant. À terme, cela permettra d’abaisser le tarif facturé pour la consultation de données sur mobile. Car il s’agit avant tout de mobile. Pas question pour internet.org d’encourager les États à développer leur réseau filaire. C’est même totalement inimaginable dans certaines régions du monde. En revanche, l’association compte bien peser sur les États pour faire baisser le coût des licences pour réseaux mobiles.

Nouveaux modèles

Le troisième et dernier principe posé par internet.org est tout aussi ambitieux, il vise à développer de nouveaux modèles économiques qui rendront plus facile l’accès au Web. Dans ce volet, Mark Zuckerberg envisage notamment que ne soit plus commercialisé un «accès aux données», notion complexe à expliquer, mais un «accès à Facebook», censé être plus vendeur. Cela se traduirait alors par une autre répartition des revenus générés par les abonnements ou les cartes prépayées. Ces revenus seraient alors distribués entre les équipementiers, les opérateurs et les fournisseurs de service, en l’occurrence Facebook!

Le projet ne prévoit pas pour autant d’équiper les gens en PC ou smartphones (outil privilégié pour accéder au Web), mais il part de l’hypothèse que le nombre de possesseurs de smartphones va continuer à augmenter – il y en a déjà un milliard en circulation dans le monde – avec la baisse du coût de ces appareils. Aujourd’hui, 4 milliards de simples téléphones mobiles sont utilisés dans le monde. L’enjeu est de convertir la majorité d’entre eux en smartphones dans les cinq prochaines années. Une façon très efficace pour les acteurs d’Internet d’augmenter leur marché potentiel.

Appel à donations pour le Baobab Urbain à Ouagadougou

Le Baobab Urbain est un projet novateur et ambitieux dans la construction de l’Afrique de demain.

En effet, il offre une réponse aux problématiques liées à la question du logement par le biais de la recherche de nouveaux modèles urbains, dédiés et adaptés au mode de vie africain, notamment dans sa partie sub-saharienne.

ImpressionIl s’inscrit à la croisée de plusieurs enjeux : urbains d’abord, par la volonté de mixité programmatique, l’assemblage de trois éléments d’urbanité : un équipement public, ouvert et structurant dans la ville, une infirmerie, répondant à un enjeu de santé, et un espace public qualitatif, unifiant et reliant les deux ensembles.

Sociaux ensuite, puisque le projet a été conçu en fonction des modes de vie et des traditions locales. Environnementaux également, car le projet intègre la régulation climatique fort nécessaire sur le site du projet, par le biais d’un travail sur la ventilation mais également de la toiture métallique qui donne son identité au projet.

Celle-ci, complétée par des panneaux photovoltaïques, vise l’autonomie énergétique de l’ensemble. Enfin, l’usage des matériaux locaux a pour vocation d’agir localement, de perpétuer et de remettre au goût du jour des pratiques et des usages constructifs tout en permettant à l’édifice de se fondre dans son environnement.

C’est par le biais de ces enjeux que ce projet revêt une dimension innovante et novatrice pour l’Afrique. C’est également dans ce cadre, qu’avec la collaboration des lauréats du projet, AFRIKArchi s’est lancée dans l’étude d’une réalisation possible du projet sur le site de Ouagadougou.

La viabilité et la faisabilité technique étant désormais prouvée, il ne reste plus que votre soutien financier pour réaliser ce projet qui, assurément, deviendra lui aussi un motif de fierté africaine.

Consultez ici le dossier complet

http://www.afrikarchi.com

 

L’Afrique dont nous rêvons: Focus sur le potentiel du continent et ses projets

Le continent tel qu’on le rêve, puissant, moderne et doté  d’infrastructures performantes…

De la science-fiction ?

Non, si l’on en juge  par les nombreux chantiers censés le projeter dans une nouvelle ère.

Faisons un rêve. Un certain Joseph, Congolais, rend visite à son grand ami  sud-africain, Jacob, qui réside à Pretoria. Il part de Kinshasa, dispose d’un  peu de temps et souhaite profiter des paysages de savane, comme du temps de sa  jeunesse lorsqu’il accompagnait son père parti à la chasse. Mais le train  express climatisé en service depuis une quinzaine de jours est déjà victime de  son succès. Heureusement, Joseph dispose d’un service VIP. On lui trouve une  place pour une centaine d’africas, la toute nouvelle monnaie unique.

Depuis leurs domiciles d’Abidjan et Dakar, Alassane et Macky s’envoient des  chats pour échanger sur leur nouveau job. Les journées sont chargées, mais c’est  bien payé. Nos deux camarades sont ravis et se donnent rendez-vous le lendemain  pour poursuivre la conversation. De toute façon, ils ne risquent plus une  satanée coupure d’électricité depuis que la centrale ghanéenne de Tema, tournant  au gaz nigérian, approvisionne toute la région.

À Alger, Abdelaziz, quoiqu’un peu fatigué, a finalement décidé d’aller à  Abuja pour régler un léger différend avec le Bamakois Dioncounda. Là-bas, ils  retrouveront le bien nommé Goodluck. Pour économiser un peu d’argent, ils ont  opté pour le covoiturage sur la transsaharienne. Un souvenir inoubliable !  L’aire d’autoroute de Tombouctou est de toute beauté avec ses lieux saints.

Après s’être méchamment disputés pour le paiement d’un plein d’essence, Salva  et Omar ont eux, au contraire, décidé de « faire route à part ». Pour  son business, Salva a trouvé un partenaire au Kenya. Et puis Omar s’est lancé  dans une nouvelle activité, l’hydroélectricité. Les débuts sont prometteurs.

Prodigieux

Nous sommes en 2040. Quelque 2 milliards d’Africains vivent en paix et  voyagent sans entraves. Beaucoup disposent d’un passeport régional. Le mode de  consommation de près de 300 millions d’entre eux, essentiellement urbains,  n’est pas sans rappeler celui du Parisien au début des années 2000, avant que la  crise économique et le chômage ne fassent plonger la France.

Grâce à un taux de  croissance annuel de 6 % depuis le début du siècle, ce que les économistes  appellent la formation brute de capital a augmenté de 800 % sur l’ensemble  du continent. C’est prodigieux. Le PIB dépasse les 10 000 milliards de  dollars (plus de 8 000 milliards d’euros), soit à peine moins que celui de  toute la zone euro avant qu’elle n’implose… en 2013.

Ce nouvel eldorado attire plus de 10 % des investissements étrangers et  5 % du commerce mondial. Les trois immenses zones industrielles, à  Casablanca, Lagos et Nairobi, ont supplanté la Chine. L’Afrique est devenue  l’atelier du monde. Son grenier également. Il est loin le temps où 40 % des  récoltes étaient perdues faute de capacité de stockage ou de transport.

Le  bassin du Congo s’est imposé comme le champion sur le marché carbone, tout en  développant une florissante industrie du bois. Les paysans et éleveurs  ouest-africains font des merveilles. Johannesburg et Abidjan sont d’authentiques  places financières. Le dernier livre de Damyo Bisamo, Pourquoi l’Afrique  fait peur !, provoque d’incroyables empoignades lors de colloques  habituellement ennuyeux.

On se frotte les yeux. Non, l’Afrique a seulement investi – autour de  360 milliards de dollars, estime l’Union africaine – dans ses  infrastructures depuis une trentaine d’années. Quant aux dirigeants, ils ont  enfin décidé d’être sérieux…

Thierry Barbaut
Avec Jeune Afrique

Egypte: Les recommandations des pays pour les ressortissants étrangers…

egypte

Le Quai d’Orsay ne prévoit pour l’instant pas d’évacuation des ressortissants français, incités à «respecter scrupuleusement le couvre-feu».

Depuis le début des affrontements mercredi, de nombreuses capitales occidentales ont fait part de leur inquiétude et ont demandé à leurs ressortissants d’éviter de se rendre en Égypte. Aucun ordre d’évacuation n’a toutefois été donné pour l’instant. Si plusieurs pays, tels que la France, la Russie ou encore l’Allemagne, recommandent à leurs touristes d’éviter l’ensemble du territoire, d’autres, comme l’Italie ou la Suisse, assurent que les stations balnéaires de la mer Rouge restent des lieux sûrs, si l’on évite les excursions.

• France

egypteAucun ordre d’évacuation des ressortissants français en Égypte n’a été donné pour l’instant. «Nous allons voir comment la situation évolue», a indiqué vendredi matin le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Mais les Français ont l’instruction très ferme de rester chez soi et d’éviter les lieux de rassemblement des manifestants. «Cela vaut pour l’ensemble du pays», a précisé Laurent Fabius.

L’ambassade de France au Caire demande par ailleurs à ses ressortissants de respecter scrupuleusement les horaires du couvre-feu, de 19 heures à 6 heures du matin, imposé suite à l’instauration de l’état d’urgence mercredi. «La situation politique actuelle implique que, en tant que ressortissants étrangers, vous mainteniez une stricte neutralité s’agissant des événements en cours en Égypte», recommande le consulat général de France au Caire sur son site Internet.

• Allemagne

Le gouvernement allemand a étendu vendredi aux stations balnéaires de la mer Rouge comme Charm el-Cheikh et Hourghada son conseil aux touristes d’éviter l’Égypte en raison des troubles politiques. «Nous conseillons de manière urgente d’éviter Le Caire, la Haute-Egypte et le delta du Nil», a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Et d’ajouter: «Le chef de la diplomatie, Guido Westerwelle, invite tous ses concitoyens à prendre ce conseil très au sérieux.»

De son côté, TUI Allemagne, premier tour-opérateur d’Europe, a annoncé vendredi l’annulation de tous les séjours en Égypte jusqu’au 15 septembre. La société allemande a précisé qu’environ 6000 clients se trouvent en ce moment dans les stations égyptiennes de la mer Rouge. Ces derniers peuvent demander un retour anticipé.

• Italie

Le gouvernement italien a lui aussi déconseillé à ses ressortissants de se rendre en Égypte. «Il est vivement conseillé d’éviter les excursions hors des localités touristiques et en particulier dans les villes», a ajouté le ministère italien des Affaires étrangères, pointant également les «conditions de sécurité très précaires» dans le nord du Sinaï.

Actuellement, selon les opérateurs touristiques locaux cités par l’agence Ansa, environ 19.000 Italiens se trouvent dans les localités touristiques égyptiennes, soit 5000 de plus que la semaine dernière. Un accroissement sans doute lié au pont du 15 août. Mardi, le président de la fédération des tour-opérateurs Fiavet, Fortunato Giovannoni avait toutefois déploré «une chute de 80% du nombre de touristes italiens en Égypte, et même de 85% au Caire» par rapport à la même période de l’an passé.

• Royaume-Uni

Le Foreign Office a conseillé vendredi aux touristes britanniques séjournant dans la station balnéaire d’Hourghada sur la mer Rouge de rester dans leur hôtel à la suite d’une mise en garde de la police égyptienne. «Il y a eu des affrontements violents à Hourghada le 14 août, dans une zone éloignée des sites touristiques. Un homme a été tué», a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Londres déconseille à ses ressortissants de se rendre en Égypte pour des voyages «non essentiels». Mais, comme pour l’Italie, ces préconisations ne concernent pas la plupart des stations balnéaires de la mer Rouge, à l’image de Charm el-Cheikh. Quelque 40.000 touristes britanniques s’y trouvent actuellement, selon l’association des voyagistes britannique Abta.

• Belgique

Jusqu’à présent, la Belgique déconseillait de se rendre en Égypte, «sauf pour les voyages vers les régions touristiques de la mer Rouge et du golfe d’Aqaba». Depuis vendredi, ce sont tous les voyages dans ce pays qui sont déconseillés. Pour les Belges qui se trouvent actuellement dans le pays, le ministère des Affaires étrangères leur recommande de rester «extrêmement vigilants», de limiter leurs déplacements «au strict minimum» et de «ne pas prolonger leur séjour au-delà de ce qui est nécessaire». L’Égypte est surtout fréquentée par les Belges en hiver, mais reste la sixième destination la plus importante pendant les mois de juillet et d’août, selon le voyagiste belge Jetair.

• Russie

Les autorités russes ont recommandé jeudi aux tour-opérateurs de cesser de vendre des séjours en Égypte jusqu’à la normalisation de la situation dans ce pays. «Le coût moyen d’un séjour pour une personne s’élève à 600-700 dollars, un manque à gagner pour les sociétés touristiques (en cas d’annulation) qui pourrait atteindre 35 millions de dollars», a dit Maïa Lomidzé, directrice de l’Association des tour-opérateurs russes citée par l’agence Ria Novostié. Plus de 50.000 touristes russes se trouvent actuellement dans le pays des pharaons, selon l’agence russe pour le tourisme.

• États-Unis

Les États-Unis, dont l’ambassade au Caire fonctionne avec un minimum de fonctionnaires depuis le renversement de Mohammed Morsi, ont fortement incité jeudi leurs ressortissants à quitter le pays et ceux qui prévoient de s’y rendre à ajourner leur voyage. Le département d’État «exhorte avec force les ressortissants américains à éviter toutes les manifestations en Égypte, même celles pacifiques mais qui peuvent mal tourner, et où un étranger peut être pris pour cible». Washington précise qu’il n’organise pas «d’évacuations» par avions affrétés par le gouvernement

Congo: Le bateau médical Africa Mercy de l’ONG « Mercy Ships » arrive à Pointe Noire pour 10 mois

Mercy Africa

Dans le but d’améliorer son système de santé, le Congo a fait venir ce week-end au port de Pointe-Noire un navire médical de 16 500 tonnes,  affrété par l’ONG américaine Mercy Ships.

Ce « bateau de la miséricorde » pour l’Afrique doit rester à quai pendant dix mois pour réaliser plusieurs opérations sur l’ensemble de la population congolaise, sensibilisée par la fondation d’Edith Lucie Bongo Ondimba, l’ex-première dame du Gabon.

Mercy AfricaUne fanfare annonce la descente sur le quai du port de Pointe-Noire du capitaine du bateau Africa Mercy (le plus récent des navires entrés en service chez Mercy Ships). Il est aussitôt accueilli par les officiels congolais, notamment le ministre de la Santé et de la Population, François Ibovi, et la conseillère à la Santé de la présidence de la République, Marie Franck Puruehnce.

Le navire-hôpital de l’ONG américaine Mercy Ships va rester à quai pendant dix mois pour réaliser au moins 1 600 actes chirurgicaux et 1 900 opérations de cataracte au bénéfice des Congolais de tous les départements du pays.

Mission d’information

Ces actions sont l’aboutissement d’un partenariat entre le gouvernement congolais et l’ONG américaine. Au milieu, la Fondation de Edith Lucie Bongo Ondimba, la Felbo, joue un rôle de sensibilisation et de communication.  « La Felbo, dès aujourd’hui, commence sa mission d’information des populations au  niveau de Pointe-Noire et du Kouilou », a déclaré Julienne Johnson, la présidente de la Felbo.

Le « navire de miséricorde » pour l’Afrique fait sa première escale en Afrique centrale. Ses 400 professionnels bénévoles fourniront non seulement des services médicaux mais aussi de la formation en faveur des personnels de santé du Congo.

Centrafrique: Pays oublié, peuple abandonné, situation épouvantable…

Enfants soldats à Bangui
Des Kalachnikovs pour les enfants de la Seleka

La Centrafrique est plongé dans la tourmente, aucune solution à l’horizon, les peuple est éreinté des exactions de la séléka, le mouvement rebelle est divisé et incontrôlable.

En effet, pendant que les caméras occidentales sont braquées au nord du continent africain, la République de la Centrafrique continue de s’engouffrer, dans l’indifférence. Certains parlent même d’un pays en plein suicide.

Les institutions de l’Etat sont à l’arrêt : les fonctionnaires n’ont toujours pas repris le travail, faute de salaires non versés, et les grilles des écoles, hormis le privé, sont toujours fermées. Cerise sur le gâteau, le pays est suspendu des instances de l’Union africaine (UA). La situation économique est dramatique. Côté humanitaire, les populations ont le sentiment d’avoir été abandonnées.

Le pays est classé 180e sur 187 pays dans l’Indice de développement humain (IDH), dans le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud).

Il figure sur la deuxième marche du podium des pays à l’espérance de vie la plus faible : 49 ans.

Il subsiste une insécurité alimentaire. Quant aux déplacés, ils sont au nombre de 206 000 à l’intérieur du pays, selon le Haut-commissariat aux réfugiés. Human Rights Watch, Médecins sans frontières et d’autres organisations s’inquiètent de la situation alarmante du pays. Une aide de 7 millions d’euros a été promise en juin par l’Onu et une rallonge de 8 millions promise en juillet par l’Union européenne. En attendant le déblocage de ces aides, rien ne permet de garantir la sécurité alimentaire dans le pays, d’autant plus qu’il traverse une période de sécheresse qui empêche le bon déroulement des récoltes.

Viol, massacre et pillage incessants

Enfants soldats à Bangui
Des Kalachnikovs pour les enfants de la Seleka

A Bangui, les agressions, les tueries et les viols sont toujours de mise. Et les pilleurs ne sont pas les seuls à causer du mouron aux habitants.

La Séléka mais aussi des militaires, dont des Tchadiens et des Soudanais, s’y sont mis depuis la prise de Bangui, malgré le sursaut du Président par intérim centrafricain, l’ex-rebelle de la Séléka, Michel Djotodia, en juin dernier. Ils agissent dans l’impunité la plus totale. Cela s’explique par le fait que la Séléka, qui a fait tomber le Président François Bozizé le 22 mars dernier, est divisée en plusieurs factions.

Elles se composent de cinq groupes armés, selon Rue89 qui a recueilli le témoignage d’une habitante de Bangui réfugiée en France.  « La pagaille est telle que certains évoquent la nécessité de pourparlers « inter-Seleka » ».

La France, ancien colon de la Centrafrique, supervise de loin les évènements, sans tenter d’aider à résoudre la crise. Probablement, en raison du scandale des diamants offerts par l’empereur Bokassa à Giscard D’estaing. En s’effaçant de la crise centrafricaine tout en assurant la protection de ses ressortissants, la France n’a pas l’intention de raviver l’une des pires pratiques de la « Françafrique ».

Des élections doivent en principe avoir lieu à Bangui en 2016.

En principe, car dans la pratique, tout porte à croire que rien ne se déroulera comme prévu. Le pays parviendra-t-il à se relever avant qu’il ne soit trop tard ?

Elections en Afrique: Mascarades et batailles de pouvoir

politique ventre

Pseudo-Elections en Afrique…

Tel un homme étranglant un autre homme, telle est la manière dont la pérennité au pouvoir d’un homme politique, étrangle les populations. Des hommes conscients de leur despotisme et hypocrites, n’hésitent pas à mettre en avant la mascarade républicaine ou démocratique.

La période électorale en Afrique, est semblable à un tsunami pour les dirigeants. Ce sont de grands enfants qui considèrent le pouvoir comme leur jouet préféré. Ils en  oublient la responsabilité et le devoir qu’impose ce moyen. Un moyen qui sait être égoïste entre de mauvaises mains. Ces hommes se lèvent fiers, devant des populations miséreuses et une communauté internationale ambiguë.

Une banalisation des règles, des principes et des valeurs de la société, traduite en un rejet de la constitution, est réellement une aberration imposée dans cette région du monde.

politique ventreIl semble aisé dans certains pays de modifier les modalités de désignation, les conditions d’accès ou la durée de mandat de la fonction de président.
Pauvre Constitution ? Dévalorisée. Du vulgaire papier. Comment peut-il y avoir une organisation ? Un ordre? Sans respect des lois ? Impossible. Anarchie et désordre sont maître mot dans une telle société. Effectivement, on observe un premier ministre de paille, chargé des affaires administratives, un parlement non représentatif de la population, ami avec l’exécutif et vidé de son rôle de contre-pouvoir. Un système judiciaire corrompu et doté d’une autonomie fictive.

Avec des populations sans minimum social, carence d’eau, d’électricité, de salubrité, de systèmes éducatifs supérieurs… et autres, il relèverait du miracle que la chose politique intéresse. Maintenir la tête des populations sous l’eau, serait-il une stratégie de maintien au pouvoir ? Car ventre affamé n’a point d’oreille.

L’alternance politique est l’oxygène d’un pays. Tout d’abord, elle permet de contrôler l’impact que l’excès de pouvoir peut avoir sur l’être humain, c’est un contre-pouvoir en son mécanisme même. Ensuite, elle est la manifestation de la souveraineté du peuple qui  ouvre la réflexion sur une vision nouvelle   vers le bien-être des sociétés. Enfin, le pouvoir renouvelé laisse entrevoir la concrétisation d’un avenir  toujours meilleur.

La planète entière se lasse de ce bourdonnement d’abeilles. L’Afrique est riche, elle le sait, la communauté internationale le sait. Pourquoi l’Afrique ne s’applique-t-elle pas ? Pourquoi est-ce l’Occident qui doit faire le gendarme ?

Africains, nous détestons-nous  à ce point ?

Ousialveck DJONA

Les millionnaires de l’Internet et des nouvelles technologies en Afrique

Les nouvelles technologies se développent très rapidement sur le continent Africain, cela provoque l’arrivée de nouveaux millionnaires et favorise la création d’emplois.

C’est aussi une valorisation capitale des compétences humaines en Afrique.

TIC_AfriqueSi l’Afrique n’a pas encore son Mark Zuckerberg (le fondateur et PDG du  réseau social Facebook), le boom des nouvelles technologies (NTIC) récemment  expérimenté par le continent a permis à certains pionniers et entrepreneurs du  net africains de faire fortune. Spécialistes de la vente en ligne, de la  communication numérique ou de la fourniture de services internet, ces  personnalités qui révolutionnent le web africain attirent de plus en plus  l’attention et les financements des fonds d’investissement et des géants  technologiques mondiaux.

10 millionnaires à surveiller de près en Afrique

Le magazine américain Forbes vient de publier une liste des « 10  millionnaires du net africains à surveiller de près ». Sans surprise, cette  liste est essentiellement anglophone avec des représentants majoritairement  originaires d’Afrique du Sud, du Nigeria et du Kenya. Cette dominance reflète le  poids économique et l’avance prise par ces pays dans le domaine des NTIC  bien que, du Sénégal au Cameroun, de nombreuses startups et entreprises du  net participent également à la révolution technologique en Afrique.

 

Ces 10 pionniers et entrepreneurs africains ont  fait fortune grâce au net


Abasiama IdaresitAbasiama Idaresit (Nigéria) est le fondateur et directeur exécutif de Wild Fusion, l’une des  principales agences de marketing numérique en Afrique. Créé en 2010, Wild Fusion  est présente au Nigéria, au Ghana et au Kenya. L’entreprise a enregistré un  chiffre d’affaires de 6 millions de dollars en 2012.

Adii  Pienaar (Afrique du Sud) dirige Woothemes, une société spécialisée dans  la production de thèmes et de plugins pour les plateformes de gestion  de contenus en ligne WordPress et Tumblr. Woothemes affiche des revenus annuels  supérieurs à 3 millions de dollars.
Ayisi Makatiani (Kenya) a créé Africa Online, l’un des premiers fournisseurs de services  internet du continent, en 1994. Il dirige désormais Fanisi Venture Capital Fund,  un fonds d’investissement doté de 50 millions de dollars qui finance des projets  en Afrique de l’Est.
Gary Levitt (Afrique du Sud) est le  fondateur et actionnaire principal de Mad Mimi, un service de mailing créé en  2008. L’entreprise compte près de 150 000 utilisateurs professionnels et envoie  1 milliard de messages par mois. Elle emploie 20 salariés et enregistre 6  millions de dollars de revenus annuels.
Herman Heunis (Namibie) est le fondateur de MXit, le plus important réseau social et le  premier service de messagerie instantanée en Afrique. MXit, qui compte près de  10 millions d’utilisateurs réguliers, a été cédé en 2011 au fonds  d’investissement sud-africain World Of Avatar pour plus de 50 millions de  dollars.
Jason Njoku (Nigeria) est le fondateur de  iRokoTV, le plus important distributeur de films nigérians au monde. IrokoTV  permet à ses abonner d’accéder en ligne aux nouveaux films nigérians et ghanéens  pour un abonnement mensuel de 5 dollars. L’entreprise, qui compte plus de 500  000 abonnés, a pu lever près de 12 millions de dollars auprès d’investisseurs  privés.
Justin Clarke (Afrique du Sud) &  Carey Eaton (Kenya) sont les cofondateurs et principaux  actionnaires de One Africa Media (OAM). Évalué à 80 millions de dollars, OAM est  le plus important fournisseur africain de petites annonces en ligne à travers  plusieurs sites spécialisés.
Njeri Rionge (Kenya) a fait  fortune en co-fondant Wananchi Online, l’un des principaux fournisseurs de  services internet et de téléphonie en ligne, en Afrique de l’Est. En 2011,  l’entreprise a cédé 50% de ses parts au groupe américain Emerging Capital  Partners (ECP) pour 26 millions de dollars.
Ronnie  Apteker (Afrique du Sud) a fondé Internet Solutions, le premier  fournisseur de service internet d’Afrique du Sud, en 1993. Quatre ans plus tard,  il revendait l’entreprise pour un montant de 65 millions de dollars. Ronnie  Apteker, qui continue d’investir dans de nombreuses entreprises en ligne, a  également participé à la production et à l’écriture d’une dizaine de  films.

Thierry Barbaut
Avec Forbes

La technologie est-elle bonne ou mauvaise pour l’équilibre travail/vie privée ?

Regus Technologie

Joanne Bushell, vice-président pour l’Afrique de Regus

On s’attend à ce que le nombre de terminaux mobiles avec accès Internet dépasse le nombre d’êtres humains d’ici la fin de l’année.

Il y aura plus de smartphones, de tablettes et de moniteurs connectés à internet que de personnes sur la planète.

L’Afrique sera l’un des épicentres de cette explosion de smartphones. Microsoft/Huawei et Samsung lancent de nouveaux smartphones pour le marché africain, et Blackberry y est déjà bien établi. Entre 2012 et 2017, l’Afrique connaîtra le taux de transfert de données mobiles le plus important au monde et une croissance qui sera multipliée par 17 au moins pendant cette période.

Regus TechnologieDe toute évidence, les smartphones feront les beaux jours de l’Afrique. Ils stimuleront la croissance des petites entreprises et des sociétés locales, en plus d’apporter des améliorations dans divers domaines et notamment la santé et l’éducation. Mais, dans le même temps, la technologie 24h/24 7j/7 entraîne stress et contraintes dans son sillon, donnant l’impression aux travailleurs de devoir être toujours disponibles.

Ce sentiment peut être exacerbé à mesure que les fabricants trouvent de nouvelles façons de nous maintenir connectés. Aux Etats-Unis, Sergey Brin de Google et d’autres utilisateurs précoces portent déjà des lunettes Google, qui leur permettent d’être connectés en permanence à Internet. Et Apple a déjà annoncé l’arrivée prochaine de sa smartwatch.

Si nous n’avons même plus à chercher notre téléphone dans nos poches afin de nous connecter au travail, il sera de plus en plus difficile de se déconnecter.

 

Est-ce un bien ou un mal ?

Dans une récente étude mondiale effectuée par Accenture, 78 % des travailleurs disent que la technologie leur permet d’avoir des horaires de travail plus flexibles. Mais 70 % des personnes interrogées pensent également que la technologie les empêche de séparer travail et vie privée. Les avis sont clairement mitigés.

La technologie a  facilité la culture du travail 24h/24 7j/7, mais ce n’est pas la seule responsable. Les entreprises interagissent avec des clients et collaborateurs se trouvant dans différents fuseaux horaires et le personnel est de plus en plus susceptible d’être appelé à travailler tard le soir ou tôt le matin pour répondre à des appels téléphoniques.

En outre, le ralentissement de l’économie mondiale a forcé de nombreux travailleurs à se charger de tâches supplémentaires et donc à travailler davantage.

 

Les aspects positifs de la technologie nomade

afrique-telephonie-mobileLa technologie n’est pas responsable de tous les maux. N’oublions pas non plus les changements très positifs que la technologie a apportés à l’équilibre travail/vie privée au cours de la dernière décennie. Songez aux avantages du cloud par exemple, qui vous permet d’accéder aux informations ou applications dont vous avez besoin sans vous déplacer sur votre lieu de travail. Rappelez-vous combien la vidéoconférence a réduit les temps de trajet des entreprises.

C’est la technologie nomade qui a rendu tout cela possible. Ce n’est pas un hasard si le lancement d’appareils tels que le Blackberry en 2003, l’iPhone en 2008 et l’iPad en 2010 a été suivi d’une forte augmentation du nombre de personnes ayant recours aux centres d’affaires Regus ainsi qu’aux salons d’affaires pour travailler. Plus d’1 million de personnes dans 100 pays utilisent les lieux de travails flexibles de Regus, car elles ont fait le choix de travailler là où cela les arrangeait, elles et leurs clients, au lieu d’effectuer tous les jours le même trajet.

Dans la dernière édition de l’indice Regus sur l’équilibre travail/vie privée dans le monde, pour 41 % des personnes interrogées, les sociétés qui les emploient font davantage pour réduire les déplacements qu’il y a deux ans.

Dans plusieurs pays africains, dont le Maroc, le Nigeria, la Tanzanie et la Tunisie, le pourcentage était plus élevé que la moyenne mondiale. Travailler à distance peut faire économiser 79 heures de trajet chaque année à un employé moyen.

Cela permet également de réduire les frais de déplacement ainsi que les émissions de gaz à effet de serre.

61 % des personnes interrogées pour l’indice Regus sur l’équilibre travail/vie privée dans le monde affirment que les choses se sont améliorées dans ce domaine depuis 2010. Le travail flexible et la réduction des déplacements ont certainement joué un rôle important à ce niveau.

 

Les aspects négatifs des modèles de gestion 24h/24 7j/7

Les aspects négatifs de la technologie mobile 24h/24 7j/7 sont liés aux différentes cultures de gestion. Les employés utilisent les appareils et la technologie mobiles pour travailler en dehors des heures de bureau parce que leurs patrons ou clients le leur demandent. Ainsi, ce ne sont pas tant les téléphones qui les empêchent de se reposer, mais d’autres personnes.

A mesure que prolifèrent le nombre et l’usage de smartphones en Afrique, nous devons intensifier les débats autour de l’équilibre travail/vie privée et de la disponibilité des personnes 24h/24 7j/7. Les conférences téléphoniques tardives ne disparaîtront pas, mais elles seront peut-être plus supportables si des modes de travail flexibles permettent de réduire les temps de déplacement ou de trouver un meilleur équilibre entre obligations professionnelles et vie privée.

En outre, il serait sans doute intéressant que les employés de bureau repensent leurs habitudes. Si nos collaborateurs et nos clients peuvent nous joindre en dehors des heures de bureau, c’est souvent parce que nous sommes déjà en ligne sur les réseaux sociaux ou en train de naviguer sur Internet. Une personne qui entend une notification d’arrivée d’e-mail a de fortes chances de lire l’e-mail concerné

L’expéditeur s’imagine que nous sommes contents de travailler en dehors des heures de bureau et envoie par conséquent toujours plus de messages. Nos employeurs ne sont pas les seuls à devoir s’éduquer en matière de technologie, de présentéisme (au bureau ou à l’autre bout du fil) et d’augmentation de la productivité ; nous sommes également concernés.

 

Tourisme en Afrique: Les pays les plus cotés

Selon les dernières statistiques publiées par l’Organisation mondiale du  tourisme, l’Égypte arrive toujours en tête des pays les plus visités d’Afrique  et rattrape un peu de son retard dû au Printemps arabe.

L’ensemble du continent  enregistre une progression de 6% de la fréquentation.

L’Organisation mondiale du tourisme a publié ses statistiques concernant le  nombre de touristes par pays pour l’année 2012, ou 2011 pour un certain nombre  de pays africains. Avec 52 millions de visiteurs en 2012, l’Afrique a  dépassé la barre symbolique des 50 millions pour la première fois de son  histoire et engrangé 34 milliards de dollars de recettes, soit 3% du total  mondial.

L’Égypte réaffirme sa position en tête de classement avec 11,2 millions  d’arrivées, suite à une forte baisse en 2011 imputable aux troubles du printemps  arabe. Le Maroc arrive en deuxième position avec 9,4 millions de visiteurs.

L’Afrique subsaharienne aussi

egypte-tourisme-afriqueMais les destinations subsahariennes ont elles aussi enregistré une  augmentation de 5%, consolidant  la croissance constantée durant les  précédentes années. L’Afrique du Sud reste en tête de la région avec une  augmentation de 10% en 2012 et plus de 9 millions d’arrivées. D’autres  destinations enregistrent une très forte croissance comme le Cameroun (+35%), la  Tanzanie (+24%), la Sierra Leone (+14%), Madagascar (+14%), le Cap-Vert (+13%)  et les Seychelles (+7%).

L’OMT souligne que le continent est celui qui, après l’Asie, a enregistré la  plus forte hausse de fréquentation avec une performance de 6%. Le Moyen-Orient  et l’Afrique devraient également plus que doubler leurs arrivées d’ici à 2030 et  passer de 50 à 134 millions, soit une part de marché de 7% contre 5%  actuellement.

Elle rappelle que le tourisme représente 9% du PIB mondial, un emploi sur 11  et 6% des exportations des pays les moins développés et souligne qu’il s’agit  d’un outil essentiel du développement. La France, les États-Unis et la  Chine restent en tête de ce classement au niveau mondial avec respectivement 83,  67 et 57,7 millions d’arrivées en 2012.

Pays                       Nombre d’arrivées

1. Égypte                11,2 millions

2. Maroc                 9,4 millions

3. Afrique du Sud    9,2 millions

4. Tunisie                6,0 millions

5. Algérie                2,3 millions

6. Zimbabwe            1,8 million

7. Kenya                 1,7  million

8. Ouganda             1,2 million

9. Namibie              1,0 million

10. Sénégal            1,0 million

Lire l’article sur Jeuneafrique.com : Les 10 pays d’Afrique les plus plébiscités par les touristes Follow us: @ja_eco on Twitter | jabusiness on Facebook

Le roi du Maroc annule la grâce accordée au pédophile espagnol

roi du Maroc

Face à la vindicte populaire, Mohammed VI a reculé et annulé la libération de Daniel Galvan, reconnu coupable en 2011 du viol de 11 enfants.

Mohammed VI a reculé. Le roi du Maroc a décidé de retirer la grâce accordée au pédophile espagnol multirécidiviste dont la récente libération a entraîné de vives protestations dans le royaume, a annoncé dimanche soir le Palais royal dans un communiqué.

roi du MarocLe souverain «a décidé de procéder au retrait de la grâce précédemment accordée au dénommé Daniel Galvan Fina», indique le texte publié par l’agence officielle MAP, évoquant une décision «à caractère exceptionnel». Alors que, selon plusieurs médias, l’ancien détenu a déjà quitté le Maroc, il est précisé que le ministère de la Justice devra étudier avec Madrid «les suites à donner au retrait de cette grâce».

Le communiqué rappelle en outre que le roi du Maroc a ordonné, samedi soir, l’ouverture d’une «enquête approfondie (…) visant à déterminer les responsabilités et les défaillances qui ont pu conduire à cette regrettable libération et à identifier le ou les responsables de cette négligence».

Au Maroc, où plusieurs cas de pédophilie ont marqué l’actualité ces derniers mois, la grâce accordée mardi par le roi a fait scandale. Vendredi soir, plusieurs milliers de personnes ont exprimé leur colère dans les rues de Rabat, bravant la répression policière. Plusieurs dizaines de personnes ont été blessées, dont des journalistes pris pour cible par des forces de l’ordre. D’autres rassemblements ont eu lieu dans le Nord, à Tanger et à Tétouan, et ont également été dispersés par la force. Des appels ont d’ores et déjà été lancés sur les réseaux sociaux pour de nouveaux sit-in mardi et mercredi, à Casablanca, la capitale économique, et à Rabat.

Affrontements entre manifestants et forces de l'ordre à Rabat, vendredi soir.
Affrontements entre manifestants et forces de l’ordre à Rabat, vendredi soir. Crédits photo : STRINGER/REUTERS

Daniel Galvan faisait partie des 48 ressortissants espagnols emprisonnés au Maroc qui ont bénéficié d’un pardon royal à la demande du roi d’Espagne, Juan Carlos, qui avait effectué une visite dans le pays le mois dernier. «Où est la justice?» scandaient vendredi les manifestants, qui ne décoléraient pas. Ils ne comprenaient pas comment ce sexagénaire reconnu coupable en 2011 du viol de 11 enfants âgés de 4 à 15 ans et incarcéré à la prison de Kenitra, au nord de Rabat, avait pu être libéré. Le ministre de la justice marocain, Mustapha Ramid, s’est contenté d’indiquer que l’homme avait été gracié pour des «raisons d’intérêt national».

Un espion des services secrets espagnols?

Une thèse a émergé samedi dans la presse espagnole et marocaine: plutôt qu’un simple retraité, Daniel Galvan serait en réalité un espion du CRI, l’agence de renseignement espagnole. Son avocat, Mohamed Benjedou, assure que son client lui a confié être un officier de l’armée irakienne qui avait œuvré avec des services étrangers à la chute de Saddam Hussein. Autre élément troublant: El Pais n’a retrouvé aucune trace de son passage au département des sciences océaniques de l’université de Murcie, où il est supposé avoir enseigné.

En Espagne, du coup, l’affaire tourne à l’affrontement politique. Le parti socialiste, dans l’opposition, a jugé «d’une extrême gravité» la grâce accordée par le roi du Maroc et demandé une «explication immédiate» du gouvernement. Le Psoe entend demander «quel département du gouvernement d’Espagne a suggéré la grâce de cette personne» et si le ministre a contrôlé «si les cas proposés (de grâce) étaient opportuns et appropriés de façon à ne pas porter préjudice à la gestion attribuée au roi».

Soudan: George Clooney reverse l’intégralité de ses revenus de la campagne Nespresso pour « espionner » Omar El Bechir

L’acteur George Clooney est connu pour son engagement humanitaire, mais il semblerait que cet engagement aille un peu plus loin qu’on aurait pu le penser !

george-clooney-soudanDans un monde tiraillé par les conflits, il arrive que les privilégiés se sentent investis d’une mission de sauvetage et mettent alors toute leur énergie au service d’une noble cause à défendre. C’est le cas de George Clooney, très intéressé par la cause soudanaise et les ravages commis dans ce pays par le dictateur Omar El-Béchir.

Si certaines célébrités s’investissent en grande partie pour une question d’image, d’autres agissent de manière plus concrète.

En guerre ouverte contre El-Béchir, accusé de génocide, de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre au Darfour, George Clooney a récemment révélé, dans une interview accordée au quotidien britannique The Guardian, qu’il a investi dans un satellite destiné à surveiller les agissements du dictateur.

« La plupart de l’argent que je gagne avec les pubs Nespresso sert à financer un satellite qui surveille la frontière du Soudan Sud et Nord afin de garder un œil sur Omar El-Béchir, a confié la star. Ce dernier s’est plaint que je l’espionnais et m’a demandé comment je me sentirais si une caméra me suivait partout. Je lui ai répondu : ‘Et bien, bienvenu dans mon monde Monsieur le criminel de guerre !’ Je veux que ces personnes génèrent la même attention que moi. Je pense que c’est équitable.« 

USA: Une aide pour assister les forces de polices Togolaise à Lomé

Les Etats-Unis ont annoncé une enveloppe de 1,5 million de dollars destinée à apporter une « assistance multiforme » aux forces de police et de gendarmerie togolaises.

Ces opérations de formation, organisées dans le cadre de l’engagement du Togo au Mali, comportent notamment un aspect orienté sur le respect des droits de l’homme.

police-togolaiseLe Togo est le tout premier pays d’Afrique à avoir mobilisé son armée pour la paix au Mali, alors que d’autres Etats hésitaient encore. Les Etats-Unis ont pris note de cet engagement de la première heure du Togo

C’est pourquoi les agents des forces de sécurité engagés dans de futures opérations de stabilisation sous la bannière des Nations unies seront formés et adéquatement équipés.

« Le rôle de la police dans une opération de maintien de la paix est nettement différent de celui de l’armée, car il exige une formation d’orientation policière, donnée par les experts policiers », explique Robert Whitehead, ambassadeur des Etats-Unis au Togo.

Respect des droits de l’homme

A terme, trois cycles de formation de 140 agents seront menés. Une petite exigence a tout de même été adjointe, au détour d’une phrase sibylline dans l’accord : « Les Etats-Unis attendent de tout participant à cette formation le respect des droits de l’homme. »

Damehane Yark, ministre togolais de la Sécurité, a assuré de son engagement ferme à cet effet, d’autant plus que cet appui américain va accélérer le programme de modernisation des forces togolaises de sécurité : « Cet accord permettra à notre pays d’assurer la formation de nos troupes. Disons qu’une partie des formateurs sera américaine et l’équipement également sera américain. L’appui du gouvernement américain ne fera qu’accélérer cette dynamique de modernisation de nos forces. »

Elections au Zimbabwe: « C’est une énorme farce » accuse le premier ministre Morgan Tsvangirai

Robert Mugabe

« Ce n’est pas une élection, c’est une énorme farce », accuse Morgan Tsvangirai, Premier ministre zimbabwéen et candidat face au président sortant Robert Mugabe. L’ONG Zimbabwe Election Support Network (ZESN), qui avait déployé des observateurs, juge également que la crédibilité du scrutin est compromise.

Pendant ce temps la…

Le président zimbabwéen Robert Mugabe au pouvoir depuis l’indépendance dans son pays en 1980 a été déclaré vainqueur de l’élection présidentielle avec 61% des voix dès le premier tour, son parti obtenant aussi la majorité qualifiée des deux tiers à l’Assemblée.

« Je déclare que M. Robert Gabriel Mugabe de la Zanu-Pf a obtenu plus de la moitié des suffrages à l’élection présidentielle et est donc dûment élu président de la République du Zimbabwe à compter de ce jour », a annnoncé la présidente de la commission électorale Rita Makarau. Il a obtenu 61% face à son rival et Premier ministre Morgan Tsvangirai, battu avec 34% des voix.

L’Union européenne s’est inquiétée aujourd’hui des « irrégularités présumées » et du « manque de transparence » dans le cadre des élections.

Robert MugabeLa commission électorale zimbabwéenne a pour sa part annoncé que le dépouillement des bulletins s’est terminé jeudi 1er août en début d’après-midi.

« Une énorme farce ». Le Premier ministre zimbabwéen, Morgan Tsvangirai, considère même que les élections sont « nulles ». Il appelle l’Union africaine et la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), l’organisation sous-régionale, à enquêter.

Des propos très offensifs, alors que la police anti-émeute boucle le périmètre autour du siège de son parti, le Mouvement démocratique pour le changement. Le MDC, selon plusieurs sources, aurait perdu de nombreux sièges à l’Assemblée y compris dans ses fiefs, comme à Harare la capitale.

Un million d’électeurs auraient été écartés des urnes

L’élection est sérieusement compromise.

C’est aussi l’avis de la principale organisation locale d’observateurs, le Réseau de soutien aux élections du Zimbabwe (ZESN), qui avait déployé tout de même 7 000 observateurs à travers le pays. S’il n’y a pas eu de problèmes techniques de bulletins ou de bureaux de vote, ce réseau dénonce en revanche une intimidation à grande échelle des électeurs, notamment dans les villes réputées proches de Morgan Tsvangirai.

Un million d’électeurs auraient été ainsi empêchés de voter au Zimbabwe.

D’autres analystes politiques évoquent des problèmes liés à la liste électorale. Pour eux, c’est à ce niveau que la fraude aurait été orchestrée. Ces analystes soulignent que, par rapport au recensement, trop peu de jeunes figuraient sur la liste électorale.

L’Union africaine valide le processus électoral

Tous ces propos tranchent avec les premières conclusions de la mission d’observation de l’Union africaine qui parlent d’« élections pacifiques, ordonnées, libres et honnêtes ». En tout début d’après-midi, la mission d’observation de la SADC tenait à peu près les mêmes propos, parlant d’une « élection efficiente, pacifique et ordonnée ».

Les observateurs d’Afrique australe ont par ailleurs fait savoir, en début d’après-midi ce jeudi, leur intention de ne livrer leurs conclusions définitives que demain.

Madagascar: il faut 5,7 millions d’euros pour sauver les lémuriens

Une ONG américaine a présenté mercredi à Antananarivo un plan pour tenter de sauver les lémuriens de Madagascar, dont 93 espèces sur 105 sont menacées, mais affirme qu’il lui faut désormais trouver 5,7 millions d’euros pour mettre en œuvre sa stratégie.

lemuriens-madagascarLe plan est « une stratégie sur trois ans pour la conservation des lémuriens de Madagascar, en réponse aux différentes menaces auxquelles ils font face (…).

Le budget total s’élève à 7,6 millions de dollars (5,7 millions d’euros) à rechercher dans les trois ans à venir », indique un communiqué de Conservation International.

Selon l’ONG, sur les 105 espèces connues de lémuriens malgaches, « 24 sont désormais classées +en danger critique+, 49 sont +en voie de disparition+, et 20 +vulnérables+ », en raison de la déforestation qui détruit leur habitat, du changement climatique mais surtout du braconnage, ce qui fait du lémurien le vertébré le plus menacé au monde.

« Ici on tue des lémuriens tous les jours, la chasse est le problème le plus grave qui touche les lémuriens », a expliqué le Dr Russel Mittermeier, président de l’ONG, au cours d’une conférence de presse.

Le plan présenté mercredi prévoit la protection de l’habitat, l’amélioration des moyens de subsistance des paysans, le développement de l’écotourisme, la lutte contre la consommation de viande sauvage. Le programme inclut aussi une contribution importante des communautés locales et une sensibilisation environnementale à tous les niveaux de la part des autorités.

« L’Etat malgache ne peut pas contribuer financièrement au plan vu la situation actuelle, mais l’important c’est de s’approprier le plan et de contribuer à d’autres niveaux », a indiqué le Dr Claudine Ramiarison, directeur général de la Recherche et du Partenariat (ministère de l’Enseignement Supérieur).

Madagascar fait partie des 35 hauts-lieux de la biodiversité dans le monde et abrite 105 espèces de lémuriens endémiques. Considéré comme un des principaux symboles du pays, il est visible sur les passeports, comme le zébu ou le caméléon.

© AFP

Immobilier: Investissements à Madagascar et sur l’ile de Nosy Be

Les possibilités qu’offre la « grande ile » sont innombrables

Investir dans l’immobilier à Madagascar constitue un placement intéressant, notamment en cette période de crise.

De prime abord, comparé aux prix du mètre carré à l’étranger, ceux du pays sont beaucoup plus abordables, autant pour les constructions que les maisons déjà en place. Ensuite, à cause de la crise, l’offre est bien plus importante que la demande. Aussi, les prix de vente sont en baisse dans cette grande île de l’océan Indien. Les plus chers sont ceux des quartiers résidentiels d’Antananarivo comme Ambatobe, Ivandry et Ambohibao ou encore ceux de la ville de Nosy-Be, la destination préférée des touristes dans le pays. Mais dans les périphéries rurales, les prix sont beaucoup plus bas.

En dehors de la situation géographique, d’autres facteurs définissent le prix du mètre carré d’une maison à Madagascar. L’accès à l’électricité et à l’eau potable ainsi que la proximité des commodités en font partie.

villa-mada-2Du côté des locations, les prix ont également un peu baissés à Madagascar, du moins pour les petites maisons. Cependant, le cas des villas et des résidences luxueuses est tout autre. Celles-ci sont de plus en plus recherchées, soit par les étrangers qui sont de passage dans le pays, soit par les entreprises.

En effet, ces dernières  préfèrent les transformer en des ateliers, en des sièges sociaux ou en des show-rooms. Et elles sont prêtes à payer bien plus que les particuliers.

Par conséquent, il est tout à fait intéressant d’acheter ou de faire construire une villa à Madagascar, pour ensuite la louer. L’investissement pourra alors être amorti en très peu de temps.

Bien évidemment, on peut y faire construire ou d’acheter une maison à Madagascar dans le but d’y passer sa retraite ou d’y vivre.

villa-mada-3En tout cas, un étranger qui peut se payer une petite maison de deux chambres à l’étranger, notamment en France ou aux Etats-Unis, arriverait facilement à acheter une maison de type F4 ou F5 dans ce pays du « mora-mora », signifiant littéralement pas cher. Le seul comble c’est que les étrangers, en principe, ne peuvent plus acheter un terrain dans le pays.

Quoi qu’il en soit, il vaut mieux passer par les agences immobilières de renom pour acheter un bien immobilier à Madagascar. Elles faciliteront non seulement les recherches d’appartements, de maisons ou de villas, mais elles pourront également conseiller quant aux démarches administratives nécessaires.

Si l’on veut voir de près les villas et résidences de l’île,  pensez à prendre un billet d’avion et  venir dans le pays pour faire plus facilement son choix. Le cas échéant, cela est nécessaire pour régler toutes les paperasses telles que le certificat de situation juridique, les plans topographiques et bien d’autres encore.

 

Exemple d’un investissement proposé sur l’ile de Nosy-Be:

Agence immobilière avec 20 années d’expérience vends:

Vaste projet immobilier avec vues exceptionnelles sur la mer et sur la campagne.

Surf. terrain : 169 441 m²

Prix de vente: 2 360 000 €

Vue panoramique à 360 °

Comprend 64 lots

 

villa-madaLe terrain est accessible par la route.

Les lots se vendent au prix moyen de 50 000 € viabilisés.

De par sa pente, le terrain permet des constructions qui ne se cachent pas la vue.

Terrain titré et borné, avec livret foncier, complètement en ordre juridiquement.

Possibilité d’avantages fiscaux intéressants.

Possibilité de partenariat avec le propriétaire

Contact: Immobilier Info Afrique: 00 33 (0) 6 82 85 36 36 ou contact@info-afrique.com

 

 

Agriculture au Bénin: 30 000 ménages seront aidés graçe à un prêt de 13 millions de dollars

Le Fonds international de développement agricole (FIDA) a accordé au Bénin un prêt de 13,5 millions $ couplé à un don de 13,5 millions $ pour développer une offre de services financiers adaptées pour les petites et moyennes exploitations agricoles et para-agricoles.

Plus de 30 000 ménages ruraux bénéficieront directement de ce nouveau projet complémentaire au Projet d’appui à la croissance économique rural (PACER) et au moins 150 000 clients utiliseront les services financiers dans 59 communes du Benin.

agriculture-beninL’agriculture béninoise, essentiellement vivrière en dehors du coton, représente 37% du PIB et 54% de la population active. Malgré son importance, le secteur agricole ne reçoit en moyenne que 7% du budget public et moins de 2% des crédits bancaires déclarés.

Les services financiers actuellement proposés par les banques sont actuellement inadaptés aux besoins du monde agricole en raison de leurs coûts élevés, de leurs échéances de remboursement souvent très brèves, de la complexité des dossiers techniques et financiers, de l’éloignement géographique des exploitants, des garanties exigées pour y accéder et de la méconnaissance du secteur.

Plus spécifiquement ce projet appuiera au niveau macro les acteurs du cadre institutionnel chargés de la promotion et de la supervision du secteur de la finance rurale afin qu’ils puissent intervenir dans un environnement sécurisé et assaini.

Au niveau méso, le projet favorisera l’articulation entre les banques, les autres institutions financières et les institutions de microfinance et de façon générale, permettra l’intégration de la microfinance dans le marché financier local.

Au niveau micro, le projet travaillera pour viabiliser le réseau des Associations des services financiers (ASF), institutions financières de proximités crées par le FIDA afin d’améliorer leur offre et durabilité.

Enfin, le projet prévoit aussi l’éduction financière des membres pour une meilleure inclusion financière et, pour leur protection.

I Londo, un fond se forme afin de mobiliser sur la crise en Centrafrique et parle de base arrière du Djihadisme en Afrique Centrale

Présentation du fond de dotation pour la RCA: I Londo

Face à la crise humanitaire et sécuritaire que subit la République Centrafricaine depuis plusieurs années et qui s’est aggravée le 23 mars 2013, Nous, ressortissants centrafricains ou d’origine centrafricaine, nous sommes organisés au mois de mai 2013 au travers du fonds de dotation  « I LÖNDÖ ! » pour contribuer au retour de la sécurité dans notre pays.

L’état des lieux

Aujourd’hui, la République Centrafricaine  ne compte pas moins de trois foyers d’insécurité déclarés ou latents :

I-LONDODepuis 2006, la LRA (Lord’s Resistance Army) sévit dans le nord-est du pays en s’attaquant à des populations de fermiers qui sont victimes de tueries, de tortures et d’esclavage domestique et sexuel. La LRA enrôle de force des enfants dans leurs rangs et  pratique le braconnage de la faune centrafricaine.

Depuis le coup de force de la SELEKA du 23 mars 2013, des mercenaires incontrôlés portent atteinte à la sécurité des biens et des personnes sur l’ensemble du territoire;  Les chiffres officiels attestent de nombreux cas de personnes tuées, blessées ou déplacées ainsi que d’enfants déscolarisés et de viols de femmes. Ces exactions sont perpétrées au motif de promesses de paiement non tenues de la part du commandement et des commanditaires du coup de force de la SELEKA.

Ce putsch aurait entrainé l’entrée sur le territoire centrafricain d’éléments djihadistes venant du Soudan.  Aujourd’hui, des villes comme celle de Yaloké (13000 habitants et située à 200 km de Bangui la capitale) seraient prises en otage et « administrées » par des éléments proches de la  mouvance soudanaise d’Al-Qaïda.

Les foyers de la LRA et de la SELEKA comptent environ 9000 hommes (8000 SELEKA et 700 LRA en Centrafrique). Le nombre exact des éléments djihadistes n’est pas connu.

D’autres foyers de rébellion sous-jacents qui concentrent notamment des éléments des anciens régimes ou des personnes désireuses de  se venger sont en train de voir le jour ici et là.

L’armée centrafricaine (les FACA) complètement démobilisée se trouve dans l’incapacité de répondre aux besoins sécuritaires du pays.

L’urgence de la situation est partagée et a été dénoncée par plusieurs organisations internationales ou non gouvernementales comme l’ONU (voir résolution 2088 de mai 2013) et le CRISIS GROUP (voir rapport du 11 juin 2013).

Le constat

La lutte contre le foyer de la SELEKA est devenue la priorité car ce dernier a entrainé le blocage de la lutte contre la LRA et engendré l’entrée d’éléments djihadistes dans le pays.

A l’heure actuelle, la crise de la SELEKA est gérée au niveau de la sous-région d’Afrique Centrale, et en dépit de la bonne volonté de chaque acteur impliqué, nous constatons le manque de capacités humaines et financières pour permettre un retour rapide et durable de la sécurité en Centrafrique : 8000 hommes pour la SELEKA d’un côté contre 3000 hommes pour les forces internationales (FACA, CEEAC et France) de l’autre côté. Si certains états de l’Afrique Centrale ont annoncé l’envoi de troupes supplémentaires, les moyens financiers adéquats ont du mal à être mobilisés.

Les risques identifiés

rebelles-selekas-bangui-info-afriqueLes intérêts de la France et du monde occidental en Afrique sont la cible d’un terrorisme international lié aux réseaux djihadistes proches ou s’inspirant de la mouvance Al-Qaïda (Aqmi, Le Mujao ou encore Boko Haram)

Le foyer non déclaré du Djihad en Centrafrique, alimenté en partie par les combattants du Mali et de la Lybie, constitue le risque le plus important pour le monde occidental, l’Afrique et l’Asie. Certains observateurs ne manquent pas de noter que la stratégie du Djihad serait de faire de la République Centrafricaine  une base arrière, comme ce fut le cas en Afghanistan et au Mali, pour alimenter leurs actions terroristes à travers le monde.

La crise humanitaire et sécuritaire que traverse actuellement la République Centrafricaine  risque d’engendrer une  guerre civile du fait de la multiplication des groupes rebelles sur le territoire. Un conflit religieux intérieur est également à craindre depuis que des massacres ont été perpétrés par certains éléments de la SELEKA au seul motif de la non appartenance de leurs victimes à la religion musulmane. Certains musulmans centrafricains subissent également des dommages mais ont peur de les révéler et laissent ainsi s’imposer des positions plus fondamentalistes dans ce pays historiquement laïc.

A ces menaces s’ajoute le risque d’une crise écologique sans précédent dénoncée par WWF, les rebelles procédant au travers de leurs actions de braconnage à la destruction systématique de la faune protégée. Des effets néfastes directs et durables sur l’écotourisme, source non négligeable de revenus en Centrafrique, sont donc à craindre.

Nos demandes

Aujourd’hui, seule une force internationale conséquente peut garantir le retour de la sécurité en RCA. Le chantier est vaste : démobilisation des éléments mercenaires de la SELEKA, lutte contre la LRA, prévention du foyer djihadiste et prévention des rebellions intérieures sous-jacentes.

Nous souhaitons formuler à la France, déjà présente sur le terrain, les demandes suivantes : le renforcement de ses troupes à hauteur de 1000 hommes, l’élargissement de ses actions de protection des bâtiments et des ressortissants français à des actions de soutien au désarmement et au casernement des mercenaires de la SELEKA et l’intensification des programmes de formation des forces armées centrafricaines.

Enfants soldats à Bangui
Des Kalachnikovs pour les enfants de la Seleka

Par ailleurs, aux pays membres de la CEEAC, nous demandons de porter le nombre des troupes de la FOMAC à 4000 hommes.

A l’Union Africaine et à l’Afrique du sud, nous adressons une demande de mobilisation de 3000 hommes.

Au Gouvernement centrafricain, nous demandons de porter le nombre des FACA à 3000 hommes opérationnels.

Nous formulons également une demande à l’Organisation des Nations-Unies et l’Union Africaine afin de donner les moyens financiers et les mandats internationaux nécessaires aux opérations sur le terrain.

Nous adressons également des demandes aux bailleurs de fonds institutionnels pour obtenir les financements nécessaires  aux opérations militaires.

Nous préconisons que l’ensemble des forces internationales soit présente sur le territoire centrafricain pour une durée au moins égale à 10 ans pour permettre la restructuration des forces armées centrafricaines, le retour d’une sécurité pérenne et d’une économie croissante.

La République Centrafricaine est un pays aux atouts considérables qui dans des conditions normalisées de sécurité et de bonne gouvernance devrait pouvoir financer les opérations nécessaires à sa propre  sécurité.

 

Notre positionnement

Nous voulons ici affirmer notre détermination à œuvrer et à contribuer à l’atteinte de notre objectif : le retour de la sécurité en République Centrafricaine.

I-LONDOAu travers du fonds de dotation « I LÖNDÖ ! » nous sommes disposés à  travailler de concert avec toutes les parties qui pourraient nous soutenir  dans notre démarche. Pour cela et dans un premier temps, nous avons fait appel à la communauté centrafricaine afin de collecter des fonds que nous mettrons à la disposition  des organismes tels que le GIC-RCA en charge du financement des opérations militaires internationales.

Nous pensons qu’aucune solution efficace ne peut être trouvée en dehors des instances internationales que nous sollicitons en première intention.  Nous continuons d’étudier toutes les voies alternatives qui permettront d’atteindre notre objectif affiché. Nous n’excluons pas le dialogue direct avec les mercenaires de la SELEKA dont la seule motivation est l’appât du gain.

Nous précisons que notre action est civique. Nous n’entendons pas nous substituer aux organes représentatifs de la République Centrafricaine avec qui toutes les démarches directement liées à la souveraineté nationale devront être conduites.

Fonds de dotation « I LÖNDÖ ! »

 88 ter, avenue du Général Leclerc – 92100 Boulogne Billancourt – France

Tel : + 33 (0) 6.98.08.93.14  /  mail : contacts@ilondo.com

   SITUATION SÉCURITAIRE EN     CENTRAFRIQUE

CALENDRIER DES ÉVÉNEMENTS D’ACTION POUR LA SECURITE EN RCA

 

Compilation des évènements marquants liés à la sécurité en RCA depuis le 23/04/2013. (Sources : ONU, RFI)

24/03/2013 – Bangui

Ce dimanche, devant la cathédrale de Bangui, des hommes et des femmes venus prier se font piller en sortant de l’église par des éléments de la SELEKA qui voulaient prendre leurs véhicules, par la force.

 

25/03/2013 – Bangui

Le bureau et l’entrepôt de la MSF sont pillés par la SELEKA; Camions, médicaments, et biens mobiliers sont emportés. Le coût est estimé à plus d’un million euros.

A l’hôpital communautaire de Bangui, les premières victimes arrivent : une dizaine de morts et une centaine de blessés par balles sont comptabilisés.

 

04/04/2013 – Mbaiki

Des cas de braquages et de viols, de vols sont recensés dans la ville de Mbaiki. L’hôpital, la mairie, les stations d’essence ont été pillés. Des habitants, mêmes les notables, ont quittés la ville et se réfugient dans la brousse.

 

07/04/2013 – Berberati

Une manifestation d’un millier de personnes est organisée par la population civile contre les exactions de la SELEKA. Les manifestants sont pris pour cible par les éléments de la SELEKA qui tirent à balles réelles. On dénombre des dizaines de blessés.

 

08/04/2013 – Bangui

Le bilan des tués, arrêté au lundi 8 avril, est de 119 morts. « Sur les 119 corps qui ont été enlevés, 80 corps ont été identifiés par leurs parents », explique un membre  de  la Croix-Rouge.

 

08/04/2013 – Mbaiki

La  Croix-Rouge a inhumé les corps de 39 personnes « dans une fosse commune, sur la route de Mbaiki. »

 

11/04/2013 – Bangui

Des centaines de personnes protestent à Bangui contre les violences et les pillages commis par des éléments de la Séléka. La manifestation a été déclenchée par la mort, le 10 avril, d’un conducteur de mototaxi que les rebelles avaient pris en chasse et tué pour avoir refusé de leur donner sa moto.

 

13/04/2013 – Bangui

Le 13 avril, de sérieux affrontements ont éclaté à Bangui entre la population locale et les troupes de la Séléka alors que celles-ci menaient une opération de désarmement des populations civiles, qui a été entachée de pillages, d’arrestations arbitraires et de viols. Une trentaine de personnes est  tuée ce jour-là.

 

14/04/2013 – Bangui

Le  samedi après-midi après le décès d’une femme atteinte par une balle tirée par des hommes de la Seleka en patrouille dans le 7e arrondissement de Bangui. Les habitants se rassemblent, manifestent leur colère contre ces rebelles qui ont pris le contrôle de la ville et qui s’adonnent aux pillages et au racket.

 

On parle de plusieurs morts de part et d’autres et de nombreux blessés. La situation est redevenue calme vers 16h30.

Beaucoup redoutent de nouvelles flambées de violence dans une ville où règne toujours l’insécurité. Environ 250 réfugiés centrafricains arrivent chaque jour dans le nord de la République démocratique du Congo (RDC) pour fuir l’instabilité.

14/04/2013 – Bangui

Une opération destinée officiellement à récupérer des armes a dégénéré ce dimanche dans le quartier de Boy-Rabe à Bangui. Les combattants ont commencé à piller, maison par maison, et quand la population a opposé une résistance, ils n’ont pas hésité à tirer. Au moins vingt personnes sont été tuées.

 

Depuis le coup de force du 24 mars, la Croix-Rouge a récupéré plus de 100 cadavres dans les rues de la capitale, et plus de 300 blessés.

 

15/04/2013 – Bangui

Selon des témoins joints par RFI, des hommes de la Seleka ont pillé à tout va et ont fait usage de leurs armes. Des tirs ont même atteint une église baptiste du quartier de Boy-Rabe, faisant au moins sept morts et plusieurs blessés, dont des enfants amputés. La Fomac a elle-même été prise à partie avec un de ses soldats blessé, dimanche, dans le quartier Ouango.

 

Suite aux affrontements meurtriers de ce week-end, des quartiers entiers se sont vidés de leurs habitants. Beaucoup ont quitté Ouango pour se réfugier de l’autre côté du fleuve. D’autres habitants, comme ceux de Boy-Rabe, se sont quant à eux réfugiés par dizaines à l’hôpital de l’Amitié où ils ont passé la nuit dans les chambres des malades ou dans les couloirs.

 

Les secouristes de la Croix-Rouge centrafricaine ont transporté, pendant le week-end, 17 corps et plus de 45 blessés. « C’est certainement le bilan le plus lourd, depuis le 24 mars », a affirmé le chef du CICR à Bangui qui a également confirmé le départ de beaucoup de gens qui ont fui les quartiers de la capitale les plus touchés par la violence et qui traversaient le fleuve, dans des pirogues, pour gagner la République démocratique du Congo.

 

16/04/2013 – Bangui

L’archevêque de Bangui s’est rendu dans les quartiers victimes de pillages. Il témoigne que les pilleurs ont été jusqu’à envahir et saccager un orphelinat.

 

16/04/2013 – Bangui

Le 16 avril dernier, la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme a fait savoir que depuis la chute de l’ancien gouvernement, le 24 mars 2013, 22 cas de violence sexuelle commis contre des femmes et des filles, dont 19 à Berberati et 3 à Bangui, ont été signalés à ses services, tout en faisant remarquer que ces chiffres étaient probablement très en deçà du nombre réel de victimes.

De nombreux cas de vandalisme, de vol à main armée et de braquage de voitures ont été signalés sur l’ensemble du territoire. Plusieurs groupes armés ont également été accusés d’extorsion et de pillage de propriétés privées et publiques, y compris des établissements de soins.

 

17/04/2013 – Bangui

De nouveaux éléments prouvent que la coalition recrute des enfants dans la capitale. Il est également établi qu’elle a recruté des enfants que l’ONU avait précédemment libérés d’autres groupes armés, dont 19 enfants anciennement associés à la CPJP. La Séléka aurait

également recruté des jeunes comme informateurs pour qu’ils repèrent les endroits à

piller.

 

04/2013 –  Etat des lieux

L’organisation Human Rights Watch  rapporte des évènements extrêmement graves. Il s’agit de viols de femmes, d’exécutions sommaires, commis dans plusieurs quartiers de Bangui.

 

Des informations reçues par le BINUCA, font état de pillages et d’incursions dans certains quartiers de Bangui et dans certaines préfectures régionales et qui  sont systématiquement dirigés contre les citoyens non musulmans alors que les Musulmans étaient épargnés.

 

Les affrontements à caractère religieux qui ont éclaté les 13 et 14 avril entre des éléments de la Séléka et les habitants des quartiers de Ouango et Boy-Rabe, à Bangui, ont fait des morts chez les civils et entraîné des déplacements massifs de populations.

On compte des arrestations et des détentions arbitraires, des violences sexuelles contre des femmes et des enfants, des actes de torture, des viols, des assassinats ciblés, le recrutement d’enfants soldats et d’autres exactions qui auraient été commises par des éléments incontrôlés de la Séléka et des groupes armés non identifiés.

 

Certains bureaux et résidences du personnel national et international de l’ONU ont été saccagés.

 

A Bangui, les saccages et pillages de maisons, de bureaux, de magasins et ’établissements de soins, ainsi que les braquages de voiture et les vols à main armée, sont endémiques.

 

Les écoles et de nombreux commerces de Bangui sont fermés en raison de l’insécurité qui règne.

 

Les banques ont été les premières cibles des pillages à Bangui. Pour leur sécurité, beaucoup restent encore fermées. Et celles qui ont rouvert n’ont pas repris toutes leurs activités. En RCA, réaliser des opérations bancaires demeure compliqué. Les retraits sont toujours limités à 200 000 francs Cfa.

 

On rapporte que 45 000 personnes supplémentaires ont fui le pays entre décembre 2012 et avril 2013 pour chercher refuge en République démocratique du Congo (33 127 réfugiés), au Tchad (6 728), au Cameroun (1 024) et au Congo (400).

 

D’après la Croix-Rouge locale, au moins 119 personnes ont été tuées depuis la chute de

l’ancien gouvernement. On rapporte que 602 blessés, dont 435 blessés par balle, ont

été pris en charge dans les hôpitaux de Bangui.

 

Les défaillances de l’approvisionnement en eau et en électricité ont entravé l’action des secours d’urgence qui fournissent des soins aux blessés. De nombreux cas de vandalisme, de vol à main armée et de braquage de voitures ont été signalés sur l’ensemble du territoire. Plusieurs groupes armés ont également été accusés d’extorsion et de pillage de propriétés privées et publiques, y compris des établissements de soins.

 

L’offensive de la Séléka a détruit une grande partie du système judiciaire du pays. Dans les 10 circonscriptions judiciaires, des éléments de la Séléka ont saccagé la plupart des infrastructures du système (palais de justice, dossiers des juridictions, prisons, registres des prisons et dossiers du ministère public).

 

L’appareil de maintien de l’ordre est réduit à néant. Les forces nationales de sécurité et de défense (gendarmerie, police et armée) se sont désintégrées. Malgré des appels répétés demandant aux anciennes forces de sécurité et de défense de reprendre leurs fonctions, à ce jour, seul un petit nombre d’officiers de l’armée et de la police (aucun du haut commandement) ont réintégré les rangs.

 

 

En janvier et février 2013, des spécialistes de la protection de l’enfance ont établi l’existence de 27 cas de recrutement et d’utilisation d’enfants par des éléments de la coalition Séléka, essentiellement dans les préfectures d’Ouham, d’Ombella-Mpoko et de Bamingui-Bangoran.

 

Les forces gouvernementales, qui auraient elles aussi recruté et utilisé des enfants, se sont rendues coupables d’autres violations graves contre des enfants, y compris des violences sexuelles. Dans le même temps, à Bangui, des bandes de jeunes ont, sur instigation de l’ancien gouvernement, reçu des armes légères et érigé des barrages dans la ville afin de défendre la capitale. La présence d’enfants a été signalée dans ces bandes.

 

Il est également établi que la Séléka a recruté des enfants que l’ONU avait précédemment libérés d’autres groupes armés, dont 19 enfants anciennement associés à la CPJP. La Séléka aurait également recruté des jeunes comme informateurs pour qu’ils repèrent les endroits à piller.

 

Le BINUCA et l’UNICEF, a pu établir que des enfants avaient été recrutés et soumis à des sévices sexuels, y compris à des viols, par des éléments de la Séléka. Des cas d’enfants tués ou mutilés alors qu’ils se trouvaient dans les rangs de la coalition ont également été signalés.

 

Le BINUCA estime que plus de 80 000 personnes sont menacées par une grave crise

alimentaire pendant la prochaine période de soudure, qui dure de mai à septembre,

et que 57 000 enfants de moins de 5 ans risquent de souffrir d’une forme modérée

ou aigüe de malnutrition. Ces chiffres vont probablement augmenter avec l’enchérissement des denrées alimentaires provoqué par la crise. Les écoles étant fermées ou occupées et les enseignants absents, on dénombre pas moins de 656 000 enfants qui ne sont pas scolarisés à l’heure actuelle.

 

 

11/05/2013 – Bangui

A Bangui, un véhicule de la Seleka percute mortellement un jeune du quartier Gobongo, dans le quatrième arrondissement. La population en colère descend dans la rue. Les rebelles reviennent et se heurtent aux habitants. On entend des tirs. Trois personnes, selon des sources policières, meurent dans l’accrochage.

 

 

24/05/2013 – Obo

Le 24 mai 2013, un groupe d’assaillants venu du Soudan du Sud a lancé une attaque sur la ville d’Obo, à l’extrême sud-est du pays. Cette attaque d’une rébellion jusque-là inconnue – il ne s’agissait pas de la LRA -, avait été repoussée par les Faca épaulés par des militaires ougandais et américains. 43 assaillants avaient été fait prisonniers mais 7 sont morts en détention la nuit suivant leur arrestation.

 

09/06/2013 – Bangui

L’église évangélique des frères de Cité Jean-XXIII, au nord de la ville de Bangui, a rouvert ses portes ce dimanche 9 juin 2013, après avoir été la cible d’obus, tirés par les éléments de la Seleka en avril dernier. Le bilan faisait état de quatre morts et de trente-sept blessés. Depuis cette date, l’église était fermée.

 

 

17/06/2013 – Bria

La LRA a mené ces derniers jours deux attaques dans la région diamantifère de Bria au nord est du pays. Une quinzaine de morts sont à déplorer. Une source militaire citée par l’AFP parle de 16 morts, 12 villageois et 4 éléments de la LRA et évoque des exactions d’une extrême brutalité, avec 6 villageois décapités.

21/06/2013 – Bria

Une altercation a failli finir en bataille rangée dans les rues de Bria entre deux factions de la SELEKA. Des coups de feu sont tirés, un blessé est à comptabiliser.

 

 

24/06/2013 – Bangui

Suite à des rumeurs de coup d’état, des militaires ont été arrêtés, et, selon plusieurs sources, un caporal a été exécuté.

 

06/2013 – Etat des lieux

A Bangui, une apparente accalmie règne, les hommes de la Seleka sont désormais moins visibles dans les rues. Beaucoup ont été cantonnés mais à la moindre poussée de fièvre, ceux-ci reprennent le contrôle des axes de la capitale

 

A l’intérieur du pays, la situation, déjà catastrophique, n’a fait qu’empirer. Les éléments de la Seleka ont commis, ces dernières semaines, de graves exactions dans des dizaines de villages. Une source haut placée à Bangui fait un état des lieux sans détours. Selon elle, « tout part en vrille et l’on se demande s’il y a encore un capitaine sur le bateau. »

L’archevêque de Bangui témoigne depuis la France : « La Seleka a envoyé des généraux qui sont sur place dans des sous-préfectures. Les gens qui sont là bas, on a l’impression que les autorités n’ont pas prise sur eux. L’Etat est menacé dans son fondement, car ces gens que l’on envoie, et qui deviennent un seigneur, un grand chef ou un général, n’ont de compte à rendre à personne. Les évèques qui sont venus de l’Est, de l’Ouest, du nord ou du Sud, ont été unanimes pour dire que les populations souffrent dans la réalité. »

 

28/06/2013 – Bangui

Des éléments de la coalition Seleka tirent à l’arme lourde et légère dans tous les quartiers de Bangui.

Tout a commencé vendredi 28 juin, après l’assassinat d’un étudiant de l’école nationale de la magistrature, par la Seleka. Le jeune a été enlevé en plein cours jeudi par des hommes de la Seleka, avant d’être assassiné.

Sa mort a provoqué la colère de jeunes de son quartier. Ils se sont soulevés et ont barricadé la route, en signe de mécontentement. Les hommes la Seleka ont tiré à balles réelles pour disperser les manifestants.

D’après un bilan RFI, trois personnes sont déjà mortes. Mais, de sources médicales, ce bilan pourrait s’alourdir. On signale également des scènes de pillage à Gobongo.

 

29/06/2013 – Bangui

Un étudiant témoigne : « La Séléka est descendue jusque dans le quartier, dans le 4e arrondissement, ils étaient nombreux et bien armés. Ils ont tiré en l’air, les gens ont fui, ils en ont profité pour piller un dépôt de boissons et deux bars. La situation est de pire en pire. Ils ne sont pas payés donc à un moment ils demandent aux gens de les aider, et prennent les biens des gens aussi ».

 

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