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Les Nations Unies et Human Right félicitent le Rwanda pour l’intégration des migrants et l’effort de la diaspora

Les Nations Unies - United Nations
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Le Comité pour la protection des droits des travailleurs migrants a examiné hier après-midi et ce matin le rapport périodique du Rwanda sur la mise en œuvre de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

La délégation a rendu compte des importantes réformes menées dans le pays au cours de la période à l’examen, notamment la révision de la Constitution en 2015 et les efforts menés pour renforcer les capacités dans les domaines qui relèvent de la Convention. Le Rwanda a choisi d’adopter une politique d’ouverture des frontières qui lui a permis d’améliorer la libre circulation des personnes, des biens et des services, et qui crée un environnement favorable pour les travailleurs migrants, la délégation ajoutant que le nouveau régime de visas était favorable à la croissance du pays. Par ailleurs, le Rwanda travaille sur la question de la pleine réintégration des Rwandais en exil.

Le Rwanda a choisi d’adopter une politique d’ouverture des frontières qui lui a permis d’améliorer la libre circulation des personnes, des biens et des services

Les experts du Comité ont salué le Rwanda pour ses grands accomplissements en matière de droits de l’homme, pour ses réformes visant à mettre en œuvre la Convention et pour l’accueil de dizaines de milliers de réfugiés. Ils se sont toutefois inquiétés de la primauté de la Constitution et des lois organiques sur les traités internationaux et d’un possible conflit entre les textes. L’importante diaspora rwandaise a attiré l’attention du Comité, qui a voulu des précisions sur son organisation, son rôle et sa contribution au développement du pays.

La délégation du Rwanda, composée de huit membres, répondant aux observations et questions des experts, a notamment souligné que la diaspora rwandaise était considérée comme « la cinquième province » du pays. Elle a aussi souligné que, le Rwanda étant situé dans la région des Grands Lacs, caractérisée par de nombreux conflits, le pays reçoit de nombreux réfugiés et fait face à une pénurie d’emplois pour intégrer tous les travailleurs migrants. La délégation a aussi fait valoir sa politique de tolérance zéro à l’égard du travail des enfants et la mise en place d’un projet en partenariat avec l’UNICEF et ONU-Femmes dans le cadre de la lutte contre la traite des personnes.

Le Comité adoptera, en séance privée, ses observations finales sur le rapport du Rwanda et les rendra publiques à l’issue de la session, qui se termine le 8 octobre.

La prochaine séance publique du Comité se tiendra le lundi 4 octobre, à 10 heures, à l’occasion d’une réunion informelle avec des organisations non gouvernementales et institutions nationales des droits de l’homme. Il entamera l’examen du rapport périodique de l’Azerbaïdjan&nbsp le même jour, à 15 heures.

Saison Africa2020 le bilan

AFRICA2020
AFRICA2020

Une saison Africa2020 qui se termine en ce mois de septembre 2021

Après dix mois d’une programmation riche et variée sur l’ensemble du territoire français, métropolitain et ultramarin, des centaines de collaborations entre structures partenaires françaises et africaines, des milliers d’événements dans les arts, les sciences et l’entreprenariat…

la Saison Africa2020 touche à sa fin ce jeudi 30 septembre 2021. Ce projet annoncé depuis sa conception comme panafricain et pluridisciplinaire a pu développer toute son envergure et être au rendez-vous des ambitions qu’il s’était fixé, malgré les contraintes imposées par le Covid.

UNE SAISON HORS NORME, DANS L’AMBITION ET DANS LES CHIFFRES

Comme le résume bien N’Goné Fall, commissaire générale de la Saison Africa2020, depuis les prémices en 2018 ce fut « quarante mois en mode sprint et marathon, une période intense et pleine de surprises… ». Cette Saison hors normes inévitablement marquée par la Covid a tout de même eu lieu. Ce fut possible grâce au travail des équipes de la Saison Africa2020, de l’Institut français, au soutien indéfectible des mécènes et partenaires institutionnels, et à la créativité des organisations partenaires en France et sur le continent africain.

Cette période a pu rendre tangible l’invitation de la commissaire générale à l’adresse des Français à « regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain ». Nous avons en effet tous appris ce que signifiait de travailler dans l’incertitude, de résister, de s’adapter, de faire preuve de pragmatisme… à l’instar des populations africaines. Mieux, ce sont elles qui ont donné l’exemple sur la manière de fonctionner dans un tel contexte, grâce à leur capacité d’adaptation face à l’adversité.

« La Saison Africa2020 est la caisse de résonance d’agents du changement dont les visions sont le socle d’un idéal collectif d’émancipation politique, sociale, économique et culturelle porté par des peuples confrontés aux mêmes défis en terre africaine. » explique N’Goné Fall. « Elle est centrée sur l’innovation dans les arts, les sciences, les technologies, l’entrepreneuriat et l’économie. Elle met l’humain au centre, place l’éducation au cœur de sa programmation, rend hommage aux femmes, tout en ciblant en priorité la jeunesse. »

La Saison est bâtie sur treize enjeux majeurs du 21e siècle. Elle repose sur 3 piliers : les « quartiers généraux Africa2020 » conçus comme des centres panafricains temporaires, un « Focus Femmes » qui donne de la visibilité aux femmes dans les arts, les sciences et l’entrepreneuriat, ainsi qu’un volet « Éducation » avec des centaines de projets pédagogiques dans les établissements scolaires de France, l’accueil de jeunes africains en France pour une mission de service civique auprès de structures partenaires et la mise à la disposition de la France des outils pédagogiques des huit volumes de l’Histoire générale de l’Afrique réalisés par l’Unesco.

La Saison Africa2020 se termine, mais quelques projets continuent !
 
• Rhizomes, Base Base Sous-Marine de Bordeaux (jusqu’au 03 oct 2021)• Hotel Sahara, Magasins généraux (jusqu’au 03 oct 2021)
• Brise du rouge soleil – Carte blanche à Joël Andrianomearisoa, Aigues-Mortes (jusqu’au 17 oct 2021)• FIFIB – Festival international du Film indépendant de Bordeaux, (jusqu’au 18 oct 2021)• Stirring the pot, La Friche la Belle de Mai (jusqu’au 24 oct 2021)• Les esprits de l’eau, Les Abattoirs, Musée – Frac Occitanie Toulouse (jusqu’au 30 oct 2021)• Année Zéro, Haute école des arts du Rhin (jusqu’au 31 oct 2021)• Ce que l’Afrique a à nous dire, Nova Villa Reims (jusqu’au 05 nov 2021)• Un.e Air.e de famille, Musée d’art et d’histoire Paul Eluard (jusqu’au 08 nov 2021)• En quête de liberté – El Anatsui, La Conciergerie (jusqu’au 14 nov 2021)• Memoria : récits d’une autre Histoire, Frac Nouvelle-Aquitaine MÉCA (jusqu’au 20 nov 2021)• Les Rencontres de Bamako – The Dark Side Of The Moon Brought To Light On textuality and performativity of photography, La Cité des arts, Saint-Denis de La Réunion (jusqu’au 27 nov 2021)• Désir d’humanité, les univers de Barthélémy Toguo, Musée du Quai Branly (jusqu’au 05 déc 2021)• How to make a country, FRAC Poitou-Charentes (jusqu’au 18 déc 2021)• Alger, archipel des libertés, Frac Centre-Val de Loire (jusqu’au 02 jan 2022)

ET APRÈS ?

Si l’on met de côté le bilan comptable, cette Saison unique en son genrea planté de nombreuses graines, sous la forme de collaborations entre des partenaires africains et français qui ont vocation à perdurer pour certaines. Elle a joué son rôle de plateforme collaborative de production et de diffusion de connaissances et de savoirs.« Si la Saison Africa2020 tire sa révérence ce 30 septembre 2021 cette aventure humaine n’est pas terminée. Une nouvelle page s’ouvrira demain, car cette Saison n’est qu’un chapitre de la longue histoire d’un mouvement global dont nous sommes les héritiers et les artisans » conclut la commissaire générale.

Le mot de N’Gonné Fall, Commissaire générale de la Saison Africa2020

Bâtie autour d’enjeux majeurs du 21ème siècle, la Saison Africa2020 est un laboratoire de production et de diffusion d’idées et de savoirs. Elle a été la caisse de résonance d’agents du changement dont les visions sont le socle d’un idéal collectif d’émancipation politique, sociale, économique et culturelle porté par des peuples confrontés aux mêmes défis en terre africaine.

Cette Saison, que j’ai pilotée pendant 40 mois, a été un parcours d’obstacles. Et lorsque la Covid-19 a frappé à la porte, le sous-titre de ce projet a pris tout son sens. Cette invitation à regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain a obligé nos partenaires français à ne rien prendre pour acquis, à se réinventer en permanence pour affronter l’incertitude et le découragement. Je les ai invités à faire preuve de pragmatisme, d’innovation et à résister à la tentation de jeter l’éponge. Et cette capacité de résistance caractéristique à l’Afrique, je l’ai insufflée à cette Saison Africa2020 afin que nous puissions surmonter collectivement toutes les épreuves.

Si la Saison Africa2020 tire officiellement sa révérence ce 30 septembre 2021, cette aventure humaine n’est pas terminée. Une nouvelle page s’ouvrira demain, car cette Saison n’est qu’un chapitre de la longue histoire d’un mouvement global dont nous sommes les héritiers et les artisans. Nous sommes des passeurs et des émetteurs de courants de pensées qui, depuis des siècles, inspirent et impactent les esprits créatifs sur tous les continents.

Le Groupe Soufflet ouvre une filiale au Kenya

AIT East Africa - Soufflet Afrique
AIT East Africa - Soufflet Afrique

Création de AIT East Africa : le Groupe Soufflet ouvre une filiale au Kenya et renforce son implantation en Afrique de l’Est c’est donc un renforcement dans la filière blé farine et le secteur du pain en Afrique

Après la création de Soufflet West Africa (Soufflet Négoce et AIT) en Côte d’Ivoire début 2021, le Groupe Soufflet poursuit son développement en Afrique subsaharienne avec l’ouverture d’AIT East Africa, sa filiale à Nairobi (Kenya). Il s’agit de la quatrième filiale du Groupe en Afrique subsaharienne après Durban (Afrique du Sud), Abidjan (Côte d’Ivoire), et Addis Abeba – Soufflet malt Ethiopia (Ethiopie).

Avec la création de AIT East Africa, AIT entend opérer au plus près de ses clients pour répondre au mieux à leurs demandes avec plus de réactivité. Cette installation au Kenya rapproche AIT de ses principaux clients meuniers et industriels en Afrique de l’Est et constitue une porte d’accès aux marchés de la région.

Expert de la formulation d’ingrédients sur-mesure, AIT propose des solutions ingrédients à destination des meuniers pour l’amélioration de leurs farines sur les applications boulangeries : baguette, pain de mie, sugar bread, beignet… Présent en Afrique depuis les années 2000, AIT offre une expertise internationale unique sur la filière blé-farine-pain.

Soufflet un groupe agroalimentaire international

Soufflet est un groupe agroalimentaire français de dimension internationale, sur les filières orge, blé et riz et légumineuses, et dans l’accompagnement des viticulteurs.

Premier collecteur privé de céréales en Europe, il intervient sur les marchés internationaux via sa filiale Soufflet Négoce.

Sur la filière orge, c’est un acteur incontournable sur le marché mondial du malt en Europe, en Asie en Amérique du Sud et en Afrique.

Sur la filière blé, il est l’un des tout premiers meuniers européens et un expert des formulations d’ingrédients sur mesure. Il conçoit et fabrique également enzymes et levains ; c’est un industriel significatif de la Boulangerie-Viennoiserie-Pâtisserie en France et au Portugal ; et il est présent dans le secteur de la restauration rapide.

Le Groupe Soufflet investit dans la recherche et l’innovation pour la valorisation des agro-ressources et dans la démarche de développement des filières durables Semons du Sens.

Le Groupe emploie 6585 collaborateurs dans 23 pays.

Talenteum Africa et Dev Champion concluent un accord stratégique

La plateforme web Talenteum.com est heureuse d’annoncer la conclusion d’un partenariat stratégique avec DEVCHAMPION.

Talenteum intervient, en faisant le pont entre, d’une part, les entreprises du monde entier  qui ont du mal à recruter dans leurs propres pays les talents nécessaires à leurs croissances,  et d’autre part, le continent africain, qui regorge de compétences diplômées,  encore méconnues et pourtant adaptées à des marchés internationaux pour travailler à distance.

Globalement, le marché du recrutement des ingénieurs par exemple reste tendu.
On constate que cette population est aujourd’hui très courtisée dans l’ensemble des pays au niveau mondial.

La plateforme DEVCHAMPION accompagne les entreprises dans la détection, le renforcement de capacités et le recrutement de talents IT africains en programmation et en cybersécurité

L’accord de partenariat, va permettre à la communauté de talents IT de DEVCHAMPION de télétravailler tout en restant dans leur pays pour des entreprises internationales grâce à la plateforme web www.talenteum.africa

Ensemble, TALENTEUM et DEVCHAMPION souhaitent renforcer les compétences des jeunes africains et ainsi pouvoir leur offrir une expérience internationale en restant dans leur pays.

D’ici-à 2030, pas moins de 85 millions de cadres vont venir à manquer dans le monde, dans  les domaines de la finance, de la comptabilité, de l’informatique, des télécoms, du  commercial, du marketing…
Cette pénurie de main d’œuvre qualifiée aura des conséquences sur la croissance mondiale, entrainant un manque à gagner estimé à 8000 Mds$. Or, partout en Afrique, des centaines de milliers de diplômés sortent tous les ans des  universités, sans trouver d’emploi, ou alors pas dans leur spécialité, et sont contraints soit de  se déraciner pour tenter leur chance sur un autre continent, soit de sous-exploiter leurs  capacités localement

Nicolas Goldstein, Co-fondateur de Talenteum Africa : « Nous sommes ravis de nous associer avec Dr Aristide Aly BOYARM qui a plus de 20 ans d’expérience dans la gouvernance des Systèmes d’Information en Afrique et qui l’instigateur de DEVCHAMPION en Afrique ».  

Aristide Aly BOYARM, fondateur et directeur Associé de AfricaCRM & SI et DECHAMPION : l’Afrique est un réservoir de recrutement pour les entreprises occidentales et c’est-ce que Talenteum met en avant, je soutiens donc leur startup et je m’associe avec eux avec plaisir avec mon initiative DEVCHAMPION qui réunit une communauté de + 1 000 développeurs et spécialistes en cybersécurité.

Huawei Connect 2021 les perspectives du groupe en Afrique

Huawei
Huawei

En marge du Huawei Connect 2021, événement phare organisé chaque année par le Groupe, s’est tenue une conférence sur les économies africaines suite à la pandémie de la Covid-19. Celle-ci était animée par Karl Song, Vice-Président Corporate Communications de Huawei, qui y a présenté les perspectives de Groupe dans le monde et en Afrique.

Des infrastructures à l’agriculture intelligente en passant par la décarbonisation, un vaste ensemble de thématiques ont été abordées au cours de l’événement. Karl Song a entre autres indiqué que Huawei continuera à travailler main dans la main avec les secteurs publics et privés, dans l’optique de doter l’Afrique des moyens technologiques – 5G, Cloud, IA – qui mèneront le continent vers le développement.

En ce qui concerne la formation de talents locaux, Huawei a annoncé un nouvel investissement de 150 millions USD dans des programmes inédits, qui bénéficieront à 1,5 million de personnes dans plus de 150 pays – parmi lesquels de nombreuses nations africaines.

En matière d’efficacité énergétique, la compagnie a justifié le regain d’investissement qui y sera consacré par la nécessité de concilier croissance économique et protection de l’environnement. « Nous pensons que l’économie numérique doit être une économie verte. Les TIC peuvent jouer un rôle très important en ce sens […] C’est pourquoi les produits de Huawei seront 2,7 fois plus efficaces sur le plan énergétique d’ici 2025 qu’en 2019 », a expliqué Karl Song.

Enfin, le dirigeant a tenu à rappeler l’engagement de Huawei sur le continent : « Nous sommes présents en Afrique depuis plus de 20 ans, et nous nous sommes engagés à promouvoir le développement des communautés locales. Nous avons contribué à améliorer la connectivité dans 28 pays de la région Northern Africa, ce qui a profité à 630 millions de personnes. Huawei emploie désormais plus de 6 000 personnes dans cette même région Northern Africa, dont 81 % sont des employés locaux ».

Placé cette année sous la thématique « Dive into Digital », le Huawei Connect 2021 a comporté au total 4 discours-programmes, 5 sommets et 66 sessions, animés par plus de 200 intervenants. Parmi ces derniers, des visionnaires du secteur – chefs d’entreprise, experts en technologie de pointe… Huawei Connect 2021 a été diffusé en direct et dans 11 langues sur le site internet du Groupe, et a compris des expositions en ligne, visites à distance des salles d’exposition et débats ouverts.

À propos de Huawei

Fondée en 1987, Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures de technologies de l’information et des communications (TIC) et d’appareils intelligents. Nous comptons plus de 197 000 employés, et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions, au service de plus de trois milliards de personnes dans le monde.

Notre vision et notre mission consistent à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde intelligent et entièrement connecté. À cette fin, nous allons favoriser la connectivité omniprésente et promouvoir l’égalité d’accès aux réseaux ; apporter le cloud et l’intelligence artificielle aux quatre coins du monde pour fournir une puissance informatique supérieure là où vous en avez besoin, quand vous en avez besoin ; construire des plateformes numériques pour aider toutes les industries et organisations à devenir plus agiles, efficaces et dynamiques ; redéfinir l’expérience utilisateur avec l’IA, en la rendant plus personnalisée pour les individus dans tous les aspects de leur vie, qu’ils soient à la maison, au bureau ou en déplacement.

5G et éducation réinventée

5G Afrique
5G Afrique

Par Sheila Jagannathan Responsable du Open Learning Campus à la Banque mondiale

Imaginez un monde sans fils ni câbles, où la réalité virtuelle est omniprésente et accessible. À la suite de la pandémie de COVID-19, le monde éducatif a accéléré sa numérisation.

La plupart des établissements d’enseignement ont plus ou moins basculé vers des modes d’apprentissage virtuels nécessitant des systèmes de visioconférence ou autres dispositifs, mais les difficultés techniques sont nombreuses et les déficits d’accès ont creusé le fossé technologique dans certaines parties du monde.

Toutefois, l’intégration des réseaux 5G dans les systèmes éducatifs devrait pouvoir faire oublier les problèmes de connectivité et faciliter la logistique des écoles. Elle permettra aussi d’améliorer la qualité de l’ensemble du processus d’apprentissage en aidant les enseignants de tous niveaux à optimiser l’expérience de leurs élèves et étudiants. Mais alors, qu’est-ce que la 5G, et comment la communauté éducative mondiale peut-elle exploiter ses capacités pour transformer l’enseignement et l’apprentissage, aujourd’hui et demain ?

La 5G, qu’est-ce que c’est ?

La « 5G » (a) est la cinquième génération de réseaux mobiles. Sa différence avec la 4G, la technologie sans fil la plus répandue actuellement, réside dans le temps de latence, c’est-à-dire le délai entre l’envoi et la réception des informations. Grâce à son taux de latence extrêmement bas, la 5G permet d’offrir des modalités d’enseignement plus rapides, plus fiables et plus fluides.

Ainsi, comparativement à une antenne mobile 4G, une antenne 5G peut prendre en charge environ dix fois plus d’appareils connectés. Un avantage majeur dans le domaine de l’éducation en ligne, car une latence moindre et un débit plus important permettront davantage d’échanges d’informations sur de plus grandes distances.

Prenons l’exemple d’un campus universitaire. Une couverture mobile élargie est un moyen d’améliorer l’accessibilité aux réseaux sans fil, et certaines universités se sont déjà lancées dans l’intégration de la 5G. L’université de Miami a été la première à introduire cette technologie sur son campus et ses étudiants ont ainsi pu accéder plus facilement aux cours en ligne et participer à des activités universitaires.

La 5G peut aussi améliorer la qualité des visioconférences, renforcer les capacités de réponse des dispositifs tactiles, optimiser les expériences d’apprentissage immersives en utilisant la réalité virtuelle (RV) et la réalité augmentée (RA) (a), et permettre de personnaliser les enseignements.

Par exemple, grâce à l’application de RA Froggipedia, les élèves peuvent étudier les organes internes d’une grenouille virtuelle sans avoir à disséquer un véritable animal. Ils peuvent aussi visualiser la croissance des batraciens, du têtard à leur forme adulte. Autre exemple, dans le domaine de la formation continue : l’outil de RV VirtualSpeech permet de s’entraîner efficacement à parler en public dans des conditions très réalistes.

Comment la 5G peut-elle transformer l’éducation dans le monde entier ?

Voici les cinq grands avantages de la 5G en matière d’apprentissage :

  1. Amélioration des interactions entre enseignants et apprenants et de la collaboration entre pairs

    Lorsque l’on se connecte à Zoom, il y a très souvent des décalages et des coupures qui nuisent à la qualité de l’enseignement. Avec la 5G, les plateformes de visioconférence gagneront en qualité et en fiabilité partout dans le monde. Par conséquent, le temps passé aujourd’hui à charger les programmes de cours sera mis à profit pour des échanges entre enseignants et apprenants, même depuis des lieux éloignés. Les enseignants gagneront du temps et seront plus disponibles pour leurs étudiants (a), car ils n’auront pas à gérer les délais de connexion ou les coupures audio et vidéo. De leur côté, les étudiants pourront télécharger plus rapidement des vidéos et des contenus pédagogiques et même visualiser les hologrammes des intervenants invités dans leur classe, sans interruption ni retard. En outre, puisque la 5G permet de transférer davantage de données, les échanges entre pairs pour les projets de groupe seront plus rapides et instantanés, permettant à des personnes connectées aux quatre coins du monde d’interagir comme si elles étaient quasiment dans la même pièce.
  2. Déploiement accéléré de méthodes d’apprentissage immersif de meilleure qualité

    Certaines activités, comme les expériences de laboratoire et les tâches pratiques, nécessitent une stimulation tactile renforcée pour aboutir au même niveau d’apprentissage en ligne que dans la vie réelle et en temps réel. Ceux qui souhaitent acquérir de nouvelles compétences et visualiser des concepts abstraits de manière interactive peuvent bénéficier de l’intégration de la RA et de la RV (a) dans des classes dites immersives. La 5G étendra les capacités des réseaux et offrira une expérience utilisateur fluide qui permettra aux apprenants d’explorer des concepts complexes en zoomant et dézoomant, mais pas seulement. Les interfaces haptiques — qui reproduisent la sensation, le toucher ou le mouvement d’une interaction directe avec un objet physique — pourraient introduire des formes d’apprentissage tactiles dans un cours par l’intermédiaire de plateformes de visioconférence traditionnelles et, ce faisant, enrichir les interactions.
  3. Des expériences d’apprentissage personnalisées

    L’enseignement repose le plus souvent sur une méthode uniformisée qui, pour nombre d’observateurs, peut nuire à la progression.
    Là aussi, la 5G peut changer les choses ! Elle favorisera la personnalisation en créant des systèmes intelligents pour comprendre les besoins spécifiques de chaque étudiant et créer des parcours d’apprentissage ciblés. Par exemple, des assistants pédagogiques virtuels pourraient permettre aux élèves d’une classe d’accéder à différents programmes de cours et d’évaluations, en fonction du profil et des préférences de chacun. Cette évolution aura des répercussions sur l’acquisition et le perfectionnement des compétences ainsi que sur l’enseignement et la formation techniques et professionnels.
  4. Développement de l’apprentissage nomade

    Au fur et à mesure de l’extension de la 5G à toujours plus d’aspects de la vie quotidienne, elle facilitera l’apprentissage nomade en améliorant la réactivité et la vitesse de tous les appareils, notamment mobiles. Elle offrira une flexibilité accrue aux étudiants et aux professionnels débordés qui veulent (et doivent) néanmoins apprendre sans pour cela aller en cours.
  5. Des règles du jeu plus équitables

    La 5G accélérera la démocratisation de l’accès à une éducation de qualité, inclusive et abordable, favorisant ainsi l’égalité des chances, en particulier pour les groupes qui n’ont que peu de moyens. Par exemple, la solution Verizon Innovative Learning basée sur la 5G (a) propose une expérience vivante des apprentissages grâce à la création de mondes immersifs. Elle a le pouvoir de changer notre façon d’apprendre.

À l’évidence, la 5G a beaucoup à offrir au monde de l’éducation. Dans le prochain billet de cette série, nous examinerons plusieurs défis auxquels se heurte le déploiement de cette technologie pour l’apprentissage et la façon dont elle pourrait contribuer au 4e Objectif de développement durable pour une éducation de qualité (a).

Les mondiaux de cyclisme au Rwanda en 2025

Les mondiaux de cyclisme au Rwanda en 2025
Les mondiaux de cyclisme au Rwanda en 2025

Kigali va accueillir les mondiaux de cyclisme au Rwanda en 2025 !

L’Union Cycliste Internationale confirme que la candidature de Kigali avait été retenue pour accueillir les championnats du monde de cyclisme en 2025. Le Rwanda aura donc l’honneur d’être le premier pays africain a organisé l’évènement.

Une première pour le continent africain

Le gratin du cyclisme mondial ne devrait pas s’ennuyer au pays des mille collines. L’Union cycliste internationale (UCI) a annoncé, jeudi 23 septembre, que le Rwanda et sa capitale Kigali accueilleraient en 2025 les mondiaux de cyclisme. Il s’agira d’une première pour le continent africain.

Depuis une décennie, le Rwanda devient petit à petit une terre de cyclisme, porté par la réussite du Tour du Rwanda, devenu depuis 2009 une date de l’UCI Africa Tour. Elle accueille régulièrement des équipes World Tour, séduites par cette course à étapes de février.

« C’est évidemment une fierté pour nous, mais aussi parce que le cyclisme est le sport qui s’est le plus vite développé au Rwanda. Ça nous donne donc une légitimité pour organiser ce genre d’événement, pas seulement au niveau du continent mais aussi au niveau mondial. Le cyclisme, avec le Tour du Rwanda qui a bien grandi ces dernières années, contribue à l’économie de notre pays car il génère un intérêt qui dépasse nos frontières », expliquait le président Paul Kagame en mai 2021 à l’Équipe, à l’occasion d’un Tour du Rwanda exceptionnellement déplacé en mai à cause

Le Tour du Rwanda est déjà un évènement majeur en Afrique

Le Tour du Rwanda, sur lequel s’est déplacé en mai dernier David Lappartient, est l’un des principaux événements cyclistes en Afrique, et attire chaque année une grande foule sur des parcours sélectifs typés grimpeurs ou puncheurs.

Les premiers championnats du monde de cyclisme remontent aux années 20, avec les amateurs en 1921 à Copenhague au Danemark, puis les professionnels en 1927 en Allemagne (Nürburgring).

L’Amérique du Nord a accueilli pour la première fois l’épreuve en 1974 à Montréal (Canada), et l’Amérique du Sud en 1977 au Venezuela (San Cristobal). L’Asie les a organisés pour la première fois en 1990 au Japon (Utsunomiya), et l’Océanie en 2010, à Geelong près de Melbourne.

VisitRwanda cyclisme mondiaux 2025
VisitRwanda cyclisme mondiaux 2025

Nomad Education lauréat du WordClass Education Challenge

NOMAD éducation
NOMAD éducation

Nomad Education remporte le World Class Education Challenge de la Fondation Deloitte pour soutenir son développement en Afrique francophone

Un prix qui récompense 12 entreprises innovantes œuvrant pour l’éducation du futur dans le monde

Nomad Education remporte le WordClass Education Challenge organisé par la Fondation Deloitte et devient l’une des 12 entreprises mondiales ayant un fort impact dans la transformation du futur de l’éducation !

Ce prix doté de 25 000 $ va permettre d’accélérer le déploiement de Nomad Education en Afrique francophone et plus précisément de développer sa notoriété et son audience sur ce continent.


« Le Covid 19 a encore creusé l’écart d’accès à l’éducation et nous œuvrons tous les jours pour combler ce fossé. Notre application gratuite disponible sur smartphone sans nécessité de connexion internet est un atout majeur pour l’Afrique ! » déclare Caroline Maitrot, cofondatrice de Nomad Education
 

Nomad Education, une EdTech engagée pour l’éducation en Afrique

Forte de 300 000 membres répartis dans 29 pays d’Afrique francophone, Nomad Education a pour ambition de garantir à chaque jeune de ce continent âgé de 10 à 25 ans et équipé d’un smartphone, l’accès à une éducation de qualité quel que soit son sexe, son lieu de résidence, son niveau social ou scolaire.

Pour y parvenir, la EdTech propose une application mobile intégrant des contenus de révision gratuits sur plus de 400 diplômes et disponibles hors-connexion.

Nomad Education collabore par ailleurs avec la Fondation Orange dans le cadre de l’appel à projet « Ecoles Numériques » et fournit du contenu éducatif pour les élèves de primaire et de collège dans 16 pays d’Afrique bénéficiant à plus de 700 000 enfants.

Membre de la Coalition mondiale pour l’éducation de l’UNESCO, plusieurs projets sont également en cours avec l’institution.

Ambition Africa 2021 le programme

Programme Ambition Africa 2021
Programme Ambition Africa 2021

Organisé par Business France et placé sous le haut patronage du Président de la République, M. Emmanuel Macron et soutenu par le Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance, Ambition Africa 2021 rassemblera de nombreux partenaires publics et privés africains et français les 5 et 6 octobre au Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance.

En présence de ministres, d’ambassadeurs et de délégations d’entreprises venant de l’ensemble du continent africain, l’événement, a pour ambition de renforcer et d’accélérer les liens économiques entre la France et l’Afrique. Cette troisième édition d’Ambition Africa sera l’occasion d’aborder les enjeux et les opportunités du continent Africain autour de 16 tables rondes pendant deux journées complètes.

Au programme : des tables rondes, des conférences, du networking et des rencontres B2B entre les entreprises françaises et africaines.

Le programme Ambition Africa 2021 :

Mardi 5 octobre, Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance
8h00     Accueil des participants
 
9:00     Allocutions d’ouverture

Franck RIESTER, Ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères, chargé du commerce extérieur et de l’attractivité

Christophe LECOURTIER, Directeur Général, BUSINESS FRANCE

9:30     Table ronde ministérielle introductive – Approche et coopération régionale: zone de libre-échange et grands projets transfrontaliers

Yonis ALI GUEDI, Ministre de l’Energie et des Ressources naturelles, DJIBOUTI

Rémy RIOUX, Directeur Général, AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT

Animé par : Fatimata WANE-SAGNA, Journaliste, FRANCE 24

10h30   L’Afrique, c’est maintenant !

Dr. Carlos LOPES, Economiste, ancien secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique

Abdelmalek ALAOUI, PDG, GUEPARD GROUP

Hafsat ABIOLA, Présidente, WOMEN IN AFRICA

Selin OZYURT, Senior Economist France & Africa, EULER HERMES

Laurent GOUTARD, Responsable Afrique, Bassin Méditerranéen et Outre-mer, SOCIETE GENERALE

Animé par : Fatimata WANE-SAGNA, Journaliste, FRANCE 24

11h20   Doing business in Africa

Mark DOUMBA, Fondateur et Président Directeur Général, CLIKAFRIK GROUP

Ylias AKBARALY, Président Directeur Général, GROUPE SIPROMAD

François TARTARIN, Regional Manager Africa & Asia, CIM GROUP

Zied LOUKIL, Associé, MAZARS

Animé par : Fatimata WANE-SAGNA, Journaliste, FRANCE 24

12h10   Déjeuner
13h10   Systèmes de santé: comment répondre aux nouveaux défis soulevés par la pandémie ? 

Dr Sayavé GNOUMOU, Expert Organisation Mondiale de la Santé & Président et Fondateur, NAZOUNKI GLOBAL MEDICAL NETWORK

Massamba DIOP, Président, SOS MEDECINS SENEGAL

Yannick LUCAS, Directeur des affaires publiques, FEDERATION NATIONALE DE LA MUTUALITÉ FRANCAISE

Nassifatou Koko TITTIKPINA, Responsable de la restructuration, LABORATOIRE NATIONAL DU TOGO DE CONTRÔLE QUALITÉ DES MÉDICAMENTS & WIA Young Leaders 2021

Animé par : Joëlle NDONG, Journaliste, CANAL + INTERNATIONAL

14h00   Ouverture de la conférence de place du Club Afrique de France Invest

Luc RIGOUZZO, Président du Club Afrique, France INVEST & Co-dirigeant et associé, AMETHIS

14h25  Une pandémie qui accélère les mutations- Les nouveaux secteurs de croissance du Private equity Africain 

Damien BRAUD, Head of Private Equity Africa & Middle East, Proparco

Sébastien BOYE, Chief Investment Officer, I&P

Stéphane COLIN, Director and Head of Paris Office, AFRICINVEST

Isabelle BÉBÉAR, Directrice des Affaires Internationales et Européennes, BPIFRANCE

Animé par Luc RIGOUZZO, Président du Club Afrique, France INVEST & Co-dirigeant et associé, AMETHIS

15h20   Comment le défi énergétique va-t-il transformer l’Afrique ? 

Yonis ALI GUEDI, Ministre de l’Energie et des Ressources naturelles, DJIBOUTI

Linda MABHENA-OLAGUNJU, Directrice Générale & Fondatrice, DLO ENERGY RESOURCES GROUP

Myriam FOURNIER KACIMI, C.E.O. et Fondatrice, SUNGY

Thérèse SEKEMANA, PDG, LED SOLUTIONS AND GREEN ENERGY RWANDA

Animé par Line RIFAI, Journaliste, FRANCE 24

16h10 Quelles solutions durables pour relever le défi de la mobilité urbaine ? 

Cécile CAMILLI,  Responsable des Financements Exports, SOCIETE GENERALE CORPORATE AND INVESTMENT BANKING

Abdoulaye Bill DIARA, C.E.O, mTICK

Lise BREUIL, Responsable Division Transport et Mobilité, AFD

Philippe MATIERE, Directeur Général, MATIERE SA

Animé par Arnaud FLEURY, Journaliste économique

17h00   Les défis agricoles et agroalimentaires en Afrique

Marc DEBETS, Président, APEXAGRI

Karim AITTALB, Directeur général délégué, ADVENS / GEOCOTON

Mounir BOULKOUTDirecteur Général, SELT MARINE GROUP

Philippe LEROUX, Directeur Général, FONDATION AVRIL

Animé par TANIA HABIMANA, Co-Fondatrice & Directrice Générale, NONZERO AFRICA

17h50   Conclusion
18h00   Cocktail  
Mercredi 6 octobre – Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance
9h00    Quelle stratégie pour le développement des talents africains ? 

Mossadeck BALLY, Fondateur et Président Directeur Général, AZALAÏ HOTELS

Roslane BENCHARIFVice-Président, GAAN (Groupement Algérien des Acteurs du Numérique)

Didier ACOUETEY, Président Executif, AFRICSEARCH

Néné MAIGADirectrice Générale, ORANGE BOTSWANA & WIA Young Leaders 2021

Animé par Léocadie EBAKISSE, Fondatrice, TALENT’S AWAKE

9h50   Réinventer les infrastructures et la logistique à l’heure de la ZLECA

Bamba LÔCEO, PAPS

Isaac GNAMBA-YAO, Directeur Général de la Poste Ivoirienne

Animé par Arnaud FLEURY, Journaliste économique

10h40  Eau et déchets : quels enjeux soulevés par la crise sanitaire ? 

Kavydass RAMANO, Ministre de l’Environnement, des Déchets solides et du Changement climatique, MAURICE

Isabelle MAUNOURY, Directrice des Opérations Afrique & Proche-Orient, SUEZ

Edem D’ALMEIDA, Dirigeant Fondateur, AFRICA GLOBAL RECYCLING

Boussarra Talla GUEYE, Co-fondatrice, SETTIC

Miquel LOZANO, Président, TESALYS

Animé par Arnaud FLEURY, Journaliste économique

11h30  Comment l’Afrique prend-t-elle le virage du numérique ?

Lionel BARABAN, C.E.O, FAMOCO

Pierre ROY-CONTANCIN, Secrétaire général, GROUPE VIVENDI AFRICA

Dr. Stephan-Eloïse GRAS, Directrice Executive de Digital Africa, INITIATIVE DIGITAL AFRICA

Cynthia AÏSSY, Directrice Générale, KEYOPSTECH & FRUITIZZ CI & WIA Young Leaders 2021

Animé par Marie-France REVEILLARD, Journaliste, LA TRIBUNE AFRIQUE

12h20  Déjeuner
 
13h15 Sport : de nombreuses opportunités en Afrique

Régis CHARPENTIER, Président, WINWIN AFRIQUE

Guillaume DEGUERRY, Directeur Associé, METALU PLAST

Laëtitia HABCHI, Responsable de la division Lien Social, AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT

Animé par Malick TRAORE, Journaliste sportif, CANAL + INTERNATIONAL

 
14h00  Accès au financement : quelles solutions pour les PME africaines ?

Philippe DUBOIS, Directeur Marché Entreprises Afrique, SOCIETE GENERALE

Grégory CLEMENTE, Directeur Général, PROPARCO

Wilfrid LAURIANO DO REGO, Président du conseil de surveillance & Global Lead Partner, KPMG France et coordonnateur, CONSEIL PRESIDENTIEL POUR l’AFRIQUE

Pedro NOVO, Directeur Exécutif en charge de l’Export, BPIFRANCE 

Animé par Arnaud FLEURY, Journaliste économique

15h00 Loisirs et biens de consommation : profil du consommateur africain du 21e siècle

Laetitia VAGNERSales Manager Government & Trade Services, INTERTEK

Freda OBENG-AMPOFO, Founder and Chief Mixer, KAEME

Animé par Tania HABIMANA, Fondatrice, NONZERO AFRICA.

15h50 Télécommunications par le Satellite, une nouvelle offre pour l’Afrique !

Aline BSAIBES, C.E.O, ITK

Animé par Patrick GIVANOVITCH, Conférencier

 
16h40  Conclusion
17h00  Fin de l’événement

Les inscriptions Ambition Africa en suivant ce lien

Accra nommée Capitale mondiale du livre de l’UNESCO 2023

Accra nommée Capitale mondiale du livre de l'UNESCO 2023
Accra nommée Capitale mondiale du livre de l'UNESCO 2023

La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, a nommé Accra (Ghana) Capitale mondiale du livre de l’UNESCO 2023 à la suite de l’évaluation du Comité consultatif de la Capitale mondiale du livre.

Après Guadalajara (Mexique) en 2022, la ville d’Accra a été sélectionnée en raison de sa grande implication pour les jeunes et leur potentiel à contribuer à la culture et à la richesse du Ghana. Le programme proposé par Accra vise à utiliser le pouvoir des livres pour intéresser les jeunes et comme un moyen efficace de former la nouvelle génération. 

La ville a proposé au Comité un vaste programme qui vise les groupes marginalisés de la société qui souffrent d’un fort taux d’illettrisme, notamment les femmes, les jeunes, les migrants, les enfants des rues et les personnes en situation de handicap. Les mesures qui seront mises en place incluent le renforcement des infrastructures des écoles et des communautés ainsi qu’un soutien institutionnel en faveur de l’apprentissage tout au long de la vie dans le but de favoriser la culture de la lecture. En soutenant le secteur de l’édition ainsi que d’autres domaines d’activités créatives, le programme vise également à inciter au développement des compétences professionnelles pour encourager la transformation socio-économique du pays.

Ces activités prévoient la mise en place de bibliothèques itinérantes pour toucher les groupes marginalisés, la tenue d’ateliers pour promouvoir la lecture et l’écriture de livres dans différentes langues ghanéennes, l’établissement de centres de formation pour les jeunes sans emploi et l’organisation de compétitions pour faire connaître les arts et la culture ghanéenne tout en promouvant l’inclusivité.

La candidature d’Accra inclut également une forte dimension relative aux droits de l’homme, dont le but est de sensibiliser le public sur la liberté d’expression et d’information, en s’appuyant sur sa propre promotion de ces droits ainsi que sur sa participation à la Journée mondiale de la liberté de la presse.

L’année de célébrations commencera le 23 avril 2023, à l’occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur.

Les villes désignées comme Capitale mondiale du livre de l’UNESCO s’engagent à promouvoir les livres et la lecture pour tous les âges et tous les groupes de population au sein et au-delà des frontières nationales et à mettre au point un programme d’activités pour l’année.

En tant que 23e ville à porter ce titre depuis 2001, Accra succède à Guadalajara (2022) et à Tbilissi (2021). Les Capitales précédentes étaient Madrid (2001), Alexandrie (2002), New Delhi (2003), Anvers (2004), Montréal (2005), Turin (2006), Bogota (2007), Amsterdam (2008), Beyrouth (2009), Ljubljana (2010), Buenos Aires (2011), Erevan (2012), Bangkok (2013), Port Harcourt (2014), Incheon (2015), Wroclaw (2016), Conakry (2017), Athènes (2018), Chardja (2019) and Kuala Lumpur (2020).

Le Comité consultatif de la Capitale mondiale du livre de l’UNESCO est composé de représentants de l’Union internationale des éditeurs (IPA), de la Fédération internationale des associations et institutions de bibliothèques (IFLA), du Forum international des auteurs (IFA) et de l’UNESCO.

Orange avec Ericsson dans le paiement mobile et l’inclusion financière

Ericsson Wallet Platform
Ericsson Wallet Platform

Orange Afrique et Moyen-Orient a choisi Ericsson comme partenaire stratégique pour son service Orange Money, en s’appuyant sur Ericsson Wallet Platform pour accélérer l’inclusion financière de ses clients dans quatorze pays africains.

Ericsson Wallet Platform – la solution de services financiers mobiles d’Ericsson – est une plateforme de services financiers leader du secteur, construite autour des dernières technologies de sécurité et des principes d’architecture ouverte.

Orange Money a connu une croissance rapide depuis son lancement en 2008. Le service est désormais accessible à plus de 60 millions d’abonnés dans dix-sept pays d’Afrique et du Moyen-Orient, générant plus de 62 milliards d’euros de transactions pour la seule année 2020.

L’offre propose des services financiers via  le mobile, sans avoir besoin d’un compte bancaire. Les clients d’Orange Money peuvent stocker, transférer et retirer de l’argent en toute sécurité et payer les commerçants et les fournisseurs de services publics, entre autres services financiers essentiels.

Orange Afrique et Moyen-Orient va déployer les solutions de services financiers mobiles d’Ericsson par étapes dans quatorze pays de la zone où le service Orange Money est disponible, en commençant par le Sénégal.

La solution d’Ericsson fournira une architecture informatique plus agile et plus conforme afin d’améliorer les performances dans la gestion des flux de transactions.

En renforçant la plateforme centrale de mobile money d’Orange, Ericsson contribuerait à promouvoir l’inclusion financière et le développement économique dans ces pays.

Plus de 300 millions de personnes dans le monde utilisent actuellement les solutions Ericsson Wallet Platform, offertes par les fournisseurs de services de communication.

Alioune Ndiaye, président-directeur général d’Orange Afrique et Moyen Orient, déclare : « Des services financiers mobiles stables, sécurisés, fiables et conformes sont essentiels pour poser les bases de la croissance économique en Afrique. Alors que nous continuons à travailler pour soutenir nos clients et améliorer les services qui leur sont offerts, nous sommes très heureux de travailler avec Ericsson. Leur plateforme de services financiers est construite sur les dernières technologies de sécurité et les principes d’architecture ouverte qui peuvent élargir davantage notre écosystème et réaliser notre ambition d’inclusion financière en Afrique. »

Fadi Pharaon, président d’Ericsson Moyen-Orient et Afrique, déclare : « Il s’agit d’une nouvelle étape importante dans notre partenariat de longue date avec Orange Afrique et Moyen-Orient. Grâce à la plateforme de services financiers mobiles d’Ericsson, leader du secteur et à la pointe de la technologie, ce partenariat permettra à Orange Afrique et Moyen-Orient de concrétiser sa vision d’accélérer l’inclusion financière en Afrique. Cela ancre la position de leader technologique d’Ericsson comme fournisseur des services financiers mobiles les plus avancés et les plus innovants du marché, contribuant davantage au développement économique de l’Afrique. »

Interview Lacina Koné : Vers un pacte social numérique

Lacina Koné - SMART AFRICA
Lacina Koné - SMART AFRICA

Dans une interview accordée à Tactis, Lacina Koné, président de Smart Africa, expose la vision d’une Afrique connectée et porteuse de croissance numérique. Son projet phare, un “pacte social numérique”,  repose sur la mise en place d’un passeport biométrique dématérialisé déployé à l’échelle du continent et l’accès à une identité bancaire unifiée.

Question de Thierry Barbaut :

Vous avez récemment été nommé par Jeune Afrique comme une des 12 personnalités qui font l’Afrique numérique d’aujourd’hui. C’est une importante responsabilité au regard des attentes fortes sur les enjeux du numérique à l’échelle du continent. 

Réponse de Lacina Koné, Président – Smart Africa :

Oui, c’est un honneur mais également une grande responsabilité. Je tiens à souligner qu’il s’agit d’un effort collectif rendu possible par le soutien des membres du conseil d’administration de Smart Africa (NDRL : les chefs d’État et les ministres des 32 pays membres).

Le numérique, priorité des chefs d’Etat africains

Thierry Barbaut : Pensez-vous que les chefs d’Etat soient alignés sur le fait que le numérique permet de développer les économies et de générer une croissance plus forte?

Lacina Koné : Oui, il me semble que les chefs d’Etat membres de Smart Africa ont conscience que L’Afrique se doit de réussir son virage numérique. Ce défi est avant tout celui de la transformation et de l’acceptation d’une révolution industrielle portée par un numérique fort. 

Aujourd’hui, l’économie numérique est dominée par les Etats-Unis et la Chine. Ces deux ensembles représentent près de 90% du numérique à l’échelle mondiale. En comparaison, l’Afrique ne représente que 1,3% et l’Europe environ 3,7%.

Une ambition à l’échelle d’un continent

Thierry Barbaut : Fintechs, marché mobile, agriculture, santé, éducation. Pensez-vous que l’Afrique puisse devenir une locomotive de la croissance mondiale grâce au numérique ?

Lacina Koné : Oui, certaines projections font état du fait que 40% de la main d’œuvre qualifiée sera africaine d’ici 2030. En 10 ans tout va changer, c’est déjà en cours.

En 2030, l’Afrique possible leader de la croissance numérique mondiale

Thierry Barbaut : Le numérique agira-t-il en levier sur la qualification de ces forces vives ?

Lacina Koné : Tout à fait. Le numérique agit déjà en catalyseur. Le continent africain est jeune avec 70% de la population qui a moins de 25 ans. Le digital peut porter vers une économie de la connaissance et générer une main d’œuvre qualifiée. 

Si nous parvenons à mettre en place les fondamentaux d’une économie numérique bien exécutée et bien intégrée transversalement, rien ne s’oppose à ce que l’Afrique ne devienne la locomotive de la croissance numérique mondiale.
Investissements-Smart-Africa

Exporter des connaissances plutôt que des matières premières

Thierry Barbaut : Prenons l’exemple du Nigeria, avec 230 millions d’habitants, qui deviendra certainement le troisième pays le plus peuplé en 2030. Les jeunes formés au numérique vont pouvoir travailler depuis le continent pour des petites ou des grandes entreprises n’importe où dans le monde.  Cette pratique est déjà en place mais pas assez démocratisée. 

Lacina Koné : Oui, au lieu d’exporter des matières premières, nous allons exporter de la connaissance, du développement de logiciels, des applications, de l’innovation. A titre d’exemple, les Etats-Unis disposent d’une économie numérique forte mais peu d’exécutants ou de développeurs sont aux Etats-Unis.

Vers un numérique Made in Africa ?

Thierry Barbaut : Nous aurions un made in Africa, avec des systèmes, des services aussi adaptés à la culture africaine qui s’exporte plus largement à l’international ?

Lacina Koné : Oui, il ne faut pas négliger le contexte africain. L’Afrique va produire pour elle-même et exporter. C’est ce qui se passe par exemple avec Orange Bank, né en Afrique.  Il faudra également adapter localement. Ce qui fonctionne sur une partie du continent peut demander des adaptations pour fonctionner dans l’ensemble des pays.

L’alliance Smart Africa adaptée aux contextes locaux

Thierry Barbaut : Certains succès technologiques s’exportent moins bien que d’autres. Et ce alors même que les besoins des pays sont similaires. Selon vous, quelles sont les actions nécessaires afin que des projets numériques  puissent être déployés avec succès dans d’autres pays ?

Lacina Koné : Smart Africa est une une alliance. Une plateforme qui permet le partage de bonnes pratiques avec des outils numériques puissants, accessibles et adaptés. 

Chaque pays membre de Smart Africa porte un projet phare qui constitue un pilier de la transformation numérique.  A titre d’exemple, le Rwanda porte les projets relatifs au développement de la Smart City. Le Kenya se concentre sur l’économie numérique. La Côte d’Ivoire travaille sur la cybersécurité. Le Sénégal définit une stratégie relative à  la bande passante très haut débit. Le Burkina travaille au renforcement des capacités tandis que La Tunisie porte le Start Up Act. 
Smart Africa - Projets phares

Le rôle de Smart Africa est d’assister ces pays afin que les projets passent du stade de note conceptuelle à celui de schéma directeur réalisé dans un contexte national. Une fois ces étapes réalisées, l’implémentation de projets pilotes est possible, comme cela se passe actuellement au Rwanda et au Benin.

En suivant ce procédé, la probabilité que ces projets pilotes s’exportent avec succès dans les autres pays se situe autour des 75%.

Voilà pourquoi l’alliance Smart Africa est extrêmement attentive à ce que des technologies complexes comme par exemple les projets de blockchain en Afrique du Sud  puissent être réplicables ailleurs.

Relever le défi d’un marché numérique unique

Thierry Barbaut : Malgré les efforts de Smart Africa, comment passer outre la barrière des différences sectorielles, culturelles entre les pays ?

Lacina Koné : Afin de convertir l’Afrique en un marché numérique unique d’ici 2030, il conviendrait d’implémenter la notion d’identité numérique. A ce sujet, J’entends souvent, “mais de quoi parle-t-on ? La Tunisie est souveraine, le Maroc souverain, la Côte d’Ivoire, le Sénégal comment comptez-vous faire cela ?”

Et bien la réalité des statistiques a montré que plus de 500 millions de personnes en Afrique n’ont aucune forme d’identification. Cette population représente une énorme opportunité pour agrandir l’assiette fiscale d’un pays.

Un pacte social pour fédérer les citoyens

Thierry Barbaut : Mais est ce que ces habitants vont payer des impôts ? Vous croyez en un choc fiscal pour les faire entrer dans l’économie formelle à 100% ?

Il faut transformer l’économie africaine avec deux leviers : le numérique et un pacte social.

Lacina Koné : Etre responsable d’une population, c’est  gouverner mais aussi être visionnaire. Actuellement, plus de 70% de la population africaine oeuvre dans l’économie informelle. 

La question est de savoir comment formaliser l’informel ? 

La proposition de Smart Africa est de recourir à un contrat social. Ce véritable “pacte social” contient des services au bénéfice de la population : recevoir une éducation, accéder aux soins, bénéficier d’infrastructures. 

En retour, quels seront les engagements et les responsabilités de ces populations vis-à-vis des gouvernements ? Prendre leurs responsabilités et formaliser les engagements et les activités auxquelles ils participent.

La vocation de Smart Africa est de démocratiser ce contrat social tout en prenant en compte ce que les états et ne font pas, afin de poser ensemble les jalons de ce contrat social.

Cela implique le développement de services publics reposant sur un réseau de fonctionnaires qualifiés et formés aux outils modernes. Cela passe par des marchés en concession pour amener la concurrence du secteur privé. L’état déploie l’orientation, le secteur privé prend la relève.

Déployer des indicateurs de transformation numérique

Thierry Barbaut : C’est une opportunité incroyable d’utiliser cette révolution industrielle dont vous parlez et de surfer sur le potentiel du numérique. Mais quel challenge. Il va falloir déployer les techniques, convaincre, fédérer les acteurs. C’est une révolution des usages et des services… Si on parvient à faire passer ce schéma en dix ans.

Lacina Koné : Il s’agit d’une mission difficile mais pas impossible . Notre vision est de développer un marché unique pour l’Afrique. Afin de mener notre mission à bien, nous développons des “Indicateurs de Transformation Numérique”. Ces indice sont en quelque sorte des Objectifs de Développement Durable du numérique (même si l’ODD 9 inclut déjà le digital).

Le développement de ces indices est essentiel pour évaluer l’écosystème que nous soutenons et nous évaluer nous-même d’ici 9 ans (NDRL : la date d’atteinte des 17 ODD). 

Ces indicateurs sont déjà passés en conseil des ministres et actés.

Ils vont nous permettre aussi de nous étalonner sur des concepts, des projets, des régions et des pays, mais aussi sortir de certains aspects prédéfinis par des opérateurs et qui nous semble parfois inadaptés au contexte culturel ou économique local.

Quelle identité numérique pour l’Afrique ?

Thierry Barbaut : Il pourrait donc y avoir une identité numérique démocratisée portée par Smart Africa qui comprendrait un passeport numérique couplé à de la bancarisation, à des services comme l’assurance, l’épargne ? N’est-ce pas un projet incroyablement audacieux au vu des réglementations et des technologies nécessaires ?

Lacina Koné : L’identification d’une population n’est pas une affaire politique. Il s’agit d’une nécessité qui doit faire partie du contrat social.

En tant que citoyen, bénéficier de cette identité, c’est l’assurance d’accéder à des services de premier ordre. Le citoyen, clé de voûte du projet,  sera le principal bénéficiaire et l’architecte de cette révolution !

Le contrat social permettra aussi de limiter les fraudes. A l’heure actuelle, rien n’empêche un homme d’affaires au comportement malhonnête d’exporter ses méthodes, et de dupliquer une fraude avérée à un autre pays. Avec la mise en place d’une identité numérique unifiée, nous pourrions mettre fin à ce type d’agissements.
Développement Smart Africa

Thierry Barbaut : Il s’agirait d’un contrat social qui aurait donc un impact positif au niveau économique ?

Lacina Koné : Oui, au niveau économique, il est aussi important pour une entreprise de connaître ses clients que pour un Etat de connaître ses citoyens afin de travailler ensemble afin de développer des projets communs. Il s’agit d’instaurer une confiance par le biais d’une identité numérique extrêmement fiable.

A ces débuts, le secteur du « Mobile money » a engendré beaucoup de suspicions et de craintes de fraudes. Aujourd’hui, des milliards de transactions sont traitées avec un score de fraudes ou de dysfonctionnement incroyablement faibles au regard des volumes concernés.

Lire l’intégralité de l’interview sur le site de Tactis

Afrique Résonance épisode 9 avec Yacine Fal

Afrique Résonance
Afrique Résonance

Pour ce 9ème épisode, Afrique Résonance poursuit son voyage à la rencontre de personnalités inspirantes et vous fait découvrir Yacine FAL , Directrice Générale du Cabinet de la Présidence du Groupe de la Banque Africaine de Développement / African Development Bank Group.

Créée en 1964, la Banque, dont le siège est en #cotedivoire#afrique, regroupe plus de 80 pays et 3 000 collaborateurs œuvrant pour la mise en œuvre de la feuille de route définie par son Président, Dr #AkinwumiAdesina.

Feuille de route organisée autour de 5 grandes priorités : Eclairer l’Afrique, Nourrir l’Afrique, Intégrer l’Afrique, Industrialiser l’Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations en Afrique. 

Priorités en matière de #financement et d’#investissement#industrialisation et #infrastructures, autonomisation des femmes, gestion de crise #COVID, collaboration avec la #France et #Bpifrance depuis #Abidjan, Yacine, partage également le récit de son parcours professionnel.

Pour écouter:

🔹 Apple podcast : https://lnkd.in/gjUGyw8x
🔹 Spotify :https://lnkd.in/gyberNfQ
🔹 Deezer : https://lnkd.in/gDDYVrZA

Les Rencontres Africa au Togo

Les rencontres Africa
Les rencontres Africa

Pour sa 7ème édition, l’évènement business pour réussir en Afrique est organisé à Lomé, à l’hôtel
du 2 Février, du 5 au 7 octobre 2021.
Après avoir fait étape en France, Sénégal, Tunisie, Côte d’Ivoire, Kenya, Maroc, près de 1000
participants seront attendus au Togo pour la rencontre économique France- Afrique de la rentrée.

Créées en 2016, les Rencontres Africa sont devenues la plus importante manifestation
économique d’Afrique de l’Ouest pour le développement des entreprises.

Cette nouvelle édition se tiendra du 5 au 7 octobre à Lomé au Togo avec le soutien de la présidence
de la République du Togo, pilotée par Madame la Première Ministre Victoire Tomegah Dogbé et la
Ministre de l’Investissement Rose Kayi Mivedor ; du côté Français par l’Ambassadrice de France,
Jocelyne Caballero. L’objectif est de mobiliser physiquement entre 150 et 200 décideurs Français et
étrangers au Togo et plus de 700 décideurs togolais.

L’évènement sera retransmis en digital sur la toute nouvelle plateforme numérique des
Rencontres Africa rencontresafrica.org, lancée il y a quelques jours et déjà forte de plus de 500
membres de France et d’Afrique.

Le programme se déroulera sur 3 jours. Le 1er jour sera dédié aux conférences de haut niveau et
sessions de networking puis les 2ème et 3ème à la gestion de rendez-vous individuels et au
réseautage.

Au-delà de l’aspect exceptionnel de la manifestation de par la mobilisation des entreprises
étrangères, c’est surtout l’occasion de faciliter des investissements au Togo, dans le domaine
agriculture et agroalimentaire et dans les secteurs eau et énergie et santé.

Une part importante de la manifestation sera consacrée aux problématiques de financement des
projets et des contrats qui sont un des points clés du développement. Les thématiques de transport
et logistique seront également mises à l’honneur ; le Togo souhaitant jouer un rôle
majeur dans la sous-région.

L’équipe de pilotage est à l’image de cette coopération que nous appelons de nos voeux entre
entreprises françaises et togolaises ; elle est constituée d’un comité paritaire État du Togo,
Ambassade de France et Classe Export Évènements, acteur privé et fondateur de la manifestation.

Les site des rencontres Africa

Kantar publie les résultats annuels Africascope 2021

Kantar Africascope
Kantar Africascope

L’étude media de référence en Afrique Sub-saharienne

#Africascope est l’étude d’audience incontournable pour connaitre le paysage médiatique de l’Afrique au niveau local, national et régional.

L’étude couvre 8 pays : Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, République Démocratique du Congo, République du Congo, Sénégal et fournit une photographie détaillée de la consommation média de 20,2 millions d’individus âgés de 15 ans et plus.

Au cours du 1er semestre 2021, la plupart des pays couverts par le dispositif Africascope ont levé les couvre-feux mis en place pour lutter contre la COVID-19. Seuls les Gabonais et les Congolais étaient encore soumis à un couvre-feu de 22h à 5h.

Une consommation de la télévision stable, représentant près de 58% du temps consacré aux médias

Au 1er semestre 2021, 91% des Africains ont regardé la télévision de façon quotidienne, soit 18,3 millions de téléspectateurs chaque jour. En moyenne, ils ont regardé la télévision chaque jour 3h58.

65% des parts d’audience TV concernent des chaînes Internationales et panafricaines et 35% des chaînes nationales publiques ou privées.

Détail des durées d’écoute total TV et top 3 audience veille par pays :

Kantar Africascope pays 2021
Kantar Africascope pays 2021

La radio est après la télévision le média le plus consommé sur ce périmètre

La part d’auditeurs radio quotidiens est également stable. Au 1er semestre 2021, 63% des individus de 15 ans et plus ont écouté la radio chaque jour. Ils y ont consacré en moyenne 2h10 par jour et par auditeur.

L’écoute de la radio concerne majoritairement des stations nationales publiques ou privées. Elles comptabilisent 82% des parts d’audience.

Détail des durées d’écoutes total Radio et top 3 audience veille par pays :

Kantar Africascope pays 2021
Kantar Africascope pays 2021

Indicateurs d’audience TV & Radio – Définitions :

Audience cumulée (AC) : Nombre ou pourcentage d’individus ayant écouté une station de radio ou regardé une chaîne de télévision à un moment quelconque de la journée quelle que soit la durée.

Part d’audience (PDA) en pourcentage : Part que représente la durée d’écoute d’une chaine/station dans la durée d’écoute totale du média télévision/radio. La somme des parts d’audience des supports est égale à 100%.

Durée d’écoute par individu (DEI): moyenne du temps passé à l’écoute des programmes diffusés par les chaînes de télévision / stations de radio par l’ensemble des individus composant la population étudiée.

A propos de l’étude Africascope 2021 (Septembre 2020 – juin 2021)

Kantar Africascope pays 2021
Kantar Africascope pays 2021

Africascope est la mesure d’audience Radio et TV de référence en Afrique Subsaharienne.

L’étude couvre les capitales de 8 pays (Sénégal, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Gabon, Mali, Burkina Faso et République du Congo), soit près de 20,2 millions d’individus âgés de 15 ans et plus.

Les interviews sont réalisées en face à face sur tablette auprès d’un échantillon global de 16 000 personnes, représentatif de la population âgée de 15 ans et plus de la zone d’enquête interrogée.

E-Tourisme : Onomo au service de la relance du tourisme

ONOMO hôtels avec Sabre en Afrique pour la relance du tourisme
ONOMO hôtels avec Sabre en Afrique pour la relance du tourisme

Cette nouvelle orientation stratégique en matière de distribution ambitionne de donner un nouveau souffle au secteur hôtelier en Afrique

Le Groupe Onomo bénéficiera de la technologie avancée de la plateforme Sabre Synxis lui permettant de cibler de nouveaux marchés et de nouveaux types de clientèles, via plus de 900 000 agents de voyage et de 700 canaux en ligne dans le monde.

ONOMO Hotels, premier groupe hôtelier africain du segment mid-scale, redéfinit sa stratégie de distribution afin de soutenir la reprise du secteur hôtelier sur le continent. Le groupe se dote de SynXis Central Reservations, de Sabre Hospitality Solutions, une des technologies les plus robustes au monde, qui permettra d’optimiser ses opérations et d’implémenter une stratégie de distribution efficace pour ses 22 hôtels répartis dans 13 pays Africains.

Cette décision intervient dans un contexte particulier où les groupes hôteliers réinventent leurs produits et repensent leur stratégie de distribution afin de répondre aux exigences du nouveau contexte mondial, et pour renforcer leur empreinte technologique et leur présence digitale devenues des piliers des plans de relance des opérateurs du secteur. La nouvelle plateforme permettra de toucher des nouveaux voyageurs et de mieux vendre la destination Afrique, avec un meilleur ciblage et une plus grande personnalisation de ses offres, basés sur l’intelligence artificielle et le machine learning.

Pionnier dans la digitalisation du secteur hôtelier en Afrique, le groupe sera le premier à bénéficier de la technologie avancée de la plateforme Sabre SynXis dans le continent. Onomo Hotels rejoint ainsi plus de 40 000 établissements dans 160 pays utilisant la plate-forme SynXis de Sabre pour gérer leurs réservations d’hôtel. Cette centrale de réservations assure la connectivité aux systèmes de distribution mondiaux, aux agences de voyages en ligne, aux moteurs de réservation de sites Web et mobiles. Elle offre également des vues globales des clients et des revenus des hôtels. Son système est alimenté par la plateforme SynXis, une plate-forme à architecture ouverte qui intègre les systèmes d’accueil essentiels de manière à optimiser la distribution, les opérations, la vente au détail et l’expérience des clients.

A travers l’adoption de cette nouvelle stratégie de distribution, ONOMO Hotels ambitionne de poursuivre sa croissance et d’améliorer ses performances en matière de distribution et d’occupation.

ONOMO hôtels avec Sabre en Afrique pour la relance du tourisme
ONOMO hôtels avec Sabre en Afrique pour la relance du tourisme

A propos de ONOMO Hotels

Premier opérateur hôtelier Africain, ONOMO Hotels opère dans 13 pays Africains avec 22 hôtels : Sénégal, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Togo, Afrique du Sud, Guinée Conakry, Rwanda, Maroc, Cameroun, Tanzanie, Mozambique et Ouganda. Avec la prochaine ouverture de son premier hôtel en Ouganda, dans la capitale Kampala, qui sera doté de 148 chambres et suites, le groupe attendra une capacité d’hébergement de plus de 2900 chambres.

Ancré dans une Afrique en mouvement, le groupe ONOMO développe des hôtels au cœur de l’Afrique en mettant l’Afrique au cœur de ses hôtels. Le groupe affiche une ferme volonté de proposer une hôtellerie midscale qui répond aux standards internationaux tout en préservant les particularités locales de chaque pays, et pour accueillir des voyageurs d’affaires et de loisirs dans les meilleures conditions.

Le groupe ONOMO Hôtels promet de développer des hôtels design dans des emplacements privilégiés, dirigés par des équipes professionnelles et expérimentées dans une ambiance conviviale, afin de fournir des séjours mémorables.

Plus d’informations sur www.onomohotel.com, ou sur les réseaux sociaux du groupe (Facebook, LinkedIn et Instagram)

14 km la plateforme internationale dédiée aux mobilités vers l’Afrique

14 km
14 km

Créée en 2020 par Keshia Dupros, 14 km est une plateforme visant à offrir aux candidats à une installation en Afrique la possibilité d’interagir avec un écosystème adapté et regroupé en un seul lieu qu’il s’agisse d’organismes publics, institutions, entreprises ou d’associations.

Les inscriptions sont ouvertes : les 16 et 17 septembre aura lieu la cérémonie de lancement de la plateforme dédiée aux mobilités vers l’Afrique. L’évènement qui se tiendra en ligne aura
pour maîtresse de cérémonie l’entrepreneuse et chroniqueuse Hapsatou Sy.

Les 16 et 17 septembre 2021, la plateforme 14 km sera inaugurée à travers un évènement au cours duquel des personnalités de premier plan seront invitées à partager leur expertise sur la thématique des mobilités vers l’Afrique. Parmi elles : S.E Gisèle Ndaya Luseba, Ministre du Genre, Famille et Enfant de la République démocratique du Congo ; S.E. Anna Bossman, Ambassadrice du Ghana en France ou encore Marion Navarre, Directrice Conseil et Capital humain chez Deloitte.

La rencontre qui se tiendra en ligne sera animée par la chroniqueuse et entrepreneuse Hapsatou Sy. Elle a exprimé son enthousiasme face au lancement de 14 km en ces mots : « Je suis honorée d’avoir été invitée à apporter ma contribution sur un projet d’une telle envergure. Cette rencontre qui marque le lancement de la plateforme 14 km sera l’occasion de mettre autour d’une même table des personnalités particulièrement au fait de cette thématique. Cela ne fait aucun doute que l’évènement sera riche tant dans les échanges que dans les enseignements qui en émergeront. »

Maklor Babutulua, journaliste modérateur de l’évènement a affirmé : « Cette rencontre marque le lancement d’un projet dont l’avenir est plus que prometteur. En proposant recenser l’ensemble des ressources nécessaires à une mobilité vers l’Afrique en un unique lieu, 14 km a le potentiel pour révolutionner ce secteur. Je suis donc très heureux d’avoir été nommé parrain d’un évènement d’une telle qualité. »

Keshia Dupros, fondatrice de 14 km a déclaré : « Après plusieurs mois de préparation, je suis particulièrement fière d’annoncer la tenue de la cérémonie de lancement de la plateforme 14 km. Aussi, je suis heureuse de compter parmi nos panélistes de prestigieuses personnalités qui nous partageront leurs précieuses réflexions tout au long de la rencontre. »

Pour s’inscrire à l’évènement

14 km
14 km

Hausse des investissements au Togo

croissance des investissements
croissance des investissements

En 2020, le Togo a enregistré une hausse significative des investissements publics en dépit du choc d’une intensité exceptionnelle provoqué par la crise sanitaire. Les dépenses d’investissements publics dans le PIB ont atteint 444 milliards FCFA, soit 48% des recettes budgétaires. Le Togo obtient ainsi le quatrième meilleur résultat des économies de l’espace UEMOA.

La politique de gouvernance destinée à stimuler l’investissement et à améliorer le climat des affaires mise en place sous l’impulsion du Chef de l’État, S.E.M Faure Essozimna Gnassingbé, a également entrainé une augmentation des investissements directs étrangers de 85%, s’établissant en 2020 à 352 milliards FCFA, selon la CNUCED. Cette performance fait du Togo le Top performer africain et la destination privilégiée des investissements directs étrangers.  

Meilleur réformateur du climat des affaires en Afrique, le Togo place le secteur privé au cœur de son développement. En 2020, des investissements structurants ont été réalisés sous forme de partenariats public-privé dans le cadre de la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025, l’inauguration de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) en est une illustration concrète. Dédié à la transformation des ressources naturelles du Togo et aux exportations agricoles, cet écosystème intégré réparti sur 400 hectares est le fruit d’un partenariat avec le Groupe singapourien Arise et constituera un élément catalyseur visant à soutenir la croissance économique et l’intégration régionale.

L’inauguration de PIA a été précédée par celle de la centrale électrique de Kékéli, à Lomé-Port,  fruit, là aussi, d’une démarche partenariale. Opéré par le groupe Eranove, cet autre grand projet structurant va permettre d’augmenter de 50% la capacité de production électrique du pays ainsi que l’électrification de plus de 250 000 foyers (1,5 million de personnes). Cofinancée par le Fonds d’Abu Dhabi pour le Développement (ADFD), la plus grande centrale solaire d’Afrique de l’Ouest a été mise en service à Blitta le 22 juin. Enfin, plus récemment, l’État togolais a cédé une partie de ses actions au sein d’établissements bancaires de premier plan parmi lesquels la Banque togolaise pour le commerce et l’industrie (BTCI) à l’investisseur burkinabé IB Holding.

La dynamique de promotion des investissements menée par le Président de la République Togolaise est portée par un dispositif performant, composé notamment de deux portails dédiés à l’investissement inaugurés le 9 août dernier par la Ministre chargée de la Promotion de l’Investissement, Mme Rose Kayi Mivedor et par le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Consommation Locale, M. Kodjo Sevon-Tepe Adedze.

Intégralement dédié à l’investissement, le portail « Investir au Togo » (www.investirautogo.tg) vise à accompagner les investisseurs étrangers désireux de s’implanter au Togo et à faciliter leur installation dans le pays. Le site web de l’Agence de promotion des investissements et de la Zone franche (www.apizf.tg) présente par ailleurs les différents régimes économiques qui s’offrent aux investisseurs et les conditions d’éligibilité à la zone franche. Ces outils innovants s’inscrivent dans le processus de digitalisation et d’allègement des procédures administratives liées à l’investissement privé. « L’environnement des affaires est propice au Togo.

C’est un pays sécurisé, agile, facile et innovateur. Ces projets que nous avons accueillis témoignent de l’attractivité du pays et vont permettre de mettre en place un écosystème avec une diversité de participants présents sur l’ensemble de la chaîne de valeur pour pouvoir renouer avec la croissance » a déclaré Mme Rose Kayi Mivedor, Ministre chargée de la Promotion de l’Investissement,

Lors du séminaire gouvernemental de Kara sur l’évaluation et la mise en œuvre des 42 projets et réformes de la feuille de route Togo 2025, présidé par le Chef de l’État SEM Faure Essozimna Gnassingbé, ce dernier a exhorté les ministres à redoubler de mobilisation pour atteindre les objectifs de développement économique et social fixés.

Le Gouvernement togolais est fermement engagé au plus haut sommet de l’État pour attirer les investisseurs étrangers. Afin de concrétiser ces ambitions, le Togo accueillera du 5 au 7 octobre les Rencontres Africa de Lomé. Il s’agit de la plus importante convention d’affaires entre dirigeants français et chefs d’entreprises africains. Lors de ces deux jours de rencontre, les personnalités les plus actives du monde politique et économique échangeront sur les défis sectoriels et sur les opportunités d’investissements au Togo.

« Construire demain » Sommet de la Diaspora Africaine à Strasbourg

Construire demain - Sommet diaspora africaine de Strasbourg
Construire demain - Sommet diaspora africaine de Strasbourg

L’association AFRIQU’Elles organise la 2ème édition du Sommet de la Diaspora Africaine les 29 et 30 Octobre 2021 prochains, un événement qui rassemblera la diaspora et son réseau, les acteurs économiques, sur le sujet de l’entrepreneuriat et de l’innovation en lien avec le continent africain.

Notre objectif pour cette seconde édition est de mettre l’accent sur la dynamique du continent et de son écosystème. Permettre cette rencontre pour imaginer et construire ensemble les 1001 facettes de l’Afrique de demain, une Afrique forte et riche de ses relations internationales. L’Afrique que nous serons fière de présenter, de partager et de léguer à nos enfants. 

Notre ambition à travers cet événement est de mobiliser Les africains, les diasporas du continent, les afro-descendants et tous l’écosystème engagé pour des relations Europe Afrique dans un rapport gagnant / gagnant. 

C’est dans cette dynamique que nous avons engagé que nous lancerons une levée de fonds pour financer les projets portés par la diaspora en lien avec le continent africain. Le financement des projets reste en effet un grand frein auquel nous souhaitons contribuer en apportant également une solution.

Le Sommet de la Diaspora Africaine 2021 sera axés sur >

➡️ Business

➡️GreenTech

➡️ Innovation

Mettant en avant l’Afrique, sa diaspora et son écosystème, jamais organisé dans la Grand Est de la France.

Symboliquement nous avons choisi Strasbourg pour accueillir cette édition :

✅ Capitale de l’Europe,

✅ Capitale des droits de l’Homme.

Pourquoi venir ?

1 – Pour le contenu

Nous parlerons d’entrepreneuriat, de projets innovants et de comment être accompagné pour maximiser ses chances de réussite.

Nous parlerons de technologie, et de GreenTech, de ces solutions qui pour seul mot d’ordre, répondre aux enjeux climatiques et sociaux et sauver la planète.

Nous parlerons également d’inclusion et d’entrepreneuriat à impact, de la place des femmes dans les secteurs de nos sociétés.

2 – Les speakers et les rencontres

Nous vous organiserons des session VIP pour échanger dans un cadre de proximité avec nos speakers, conférenciers et nos invités. Ces invités et intervenants dont la renommée n’est plus à faire, seront là et nous organiserons des sessions privilégiées pour les rencontrer. 

3 – Le lieu

Dans le cadre inédit de l’école de Management de Strasbourg, emblématique par la qualité de son enseignement.

4 – La dynamique d’innovation et de collaboration qui va en sortir pour la suite et l’après.

Rendez-vous sur cette page pour le lien d’inscription

Construire demain - Sommet diaspora africaine de Strasbourg
Construire demain – Sommet diaspora africaine de Strasbourg

IFC et le gouvernement rwandais s’associent pour développer la fabrication de vaccins au Rwanda

Vaccins Afrique Rwanda
Vaccins Afrique Rwanda

IFC et le Rwanda Development Board ont signé aujourd’hui un accord de collaboration visant à développer la capacité de fabrication de vaccins au Rwanda et à contribuer à l’expansion de la production de vaccins en Afrique.

Dans le cadre de cette collaboration, la SFI aidera le Rwanda à mener des études de diagnostic et de faisabilité pour s’assurer que les cadres techniques et politiques nécessaires à l’établissement d’une chaîne d’approvisionnement de classe mondiale pour la fabrication de vaccins au Rwanda sont en place pour produire des vaccins destinés à être utilisés au Rwanda et à être exportés à travers l’Afrique.

L’Afrique dépend d’autres pays pour 99 % de son approvisionnement en vaccins.

Info Afrique

Le partenariat s’attachera à soutenir l’association récemment annoncée par le Rwanda avec BioNTech, une société de biotechnologie de premier plan, et la Fondation kENUP, afin d’étudier la possibilité d’établir une capacité de fabrication de bout en bout pour les vaccins à ARNm. D’autres installations potentielles de production de vaccins et de produits pharmaceutiques, notamment une installation de remplissage et de finition, devraient être implantées avec BioNTech dans la zone économique spéciale de Kigali.

L’Afrique dépend d’autres pays pour 99 % de son approvisionnement en vaccins. L’Union africaine et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies visent à ce que 60 % des vaccins de routine soient produits localement d’ici 2040. Les CDC africains ont identifié le Rwanda, le Sénégal et l’Afrique du Sud comme des centres régionaux potentiels de fabrication de vaccins en Afrique.

« Le Rwanda vise à produire des vaccins de haute qualité pour le marché africain. Une installation de production comme celle envisagée dans cet accord de collaboration fait progresser cet objectif. Nous sommes heureux d’avoir l’IFC comme partenaire stratégique », a déclaré Zephanie Niyonkuru, directrice générale adjointe du Rwanda Development Board (RDB).

« Une Afrique résiliente doit développer et maintenir son propre approvisionnement fiable en vaccins et son industrie de la santé. Ce partenariat avec l’Office rwandais de développement est une étape essentielle pour aider l’Afrique à renforcer ses capacités de production de vaccins afin de répondre au COVID-19 et aux futures pandémies », a déclaré Samuel Dzotefe, directeur régional par intérim de l’industrie manufacturière, de l’agroalimentaire et des services de la SFI au Moyen-Orient et en Afrique.

Le Groupe de la Banque mondiale a intensifié son soutien aux pays pour la production, l’acquisition et la distribution de vaccins, en particulier en Afrique. Au 29 juillet 2021, la Banque mondiale a approuvé des opérations visant à soutenir le déploiement de vaccins dans 54 pays du monde, pour un montant de 4,6 milliards de dollars, afin d’aider les pays à acheter et à distribuer des vaccins et à résoudre les problèmes de préparation. Pour soutenir ce travail, l’IFC collabore avec les gouvernements et le secteur privé pour soutenir des projets pharmaceutiques et de fabrication de vaccins connexes.

À propos de l’IFC

L’IFC, membre du Groupe de la Banque mondiale, est la plus grande institution mondiale de développement axée sur le secteur privé dans les marchés émergents. Nous travaillons dans plus de 100 pays, utilisant notre capital, notre expertise et notre influence pour créer des marchés et des opportunités dans les pays en développement. Au cours de l’exercice 2021, l’IFC a engagé un montant record de 31,5 milliards de dollars en faveur d’entreprises privées et d’institutions financières dans les pays en développement, tirant parti du pouvoir du secteur privé pour mettre fin à l’extrême pauvreté et stimuler la prospérité partagée, alors que les économies sont aux prises avec les impacts de la pandémie de COVID-19. Pour plus d’informations, visitez le site www.ifc.org.

Amazon Web Services lance AWS re/Start au Sénégal au Rwanda et en RDC

AWS re/Start Amazon Web Serices
AWS re/Start Amazon Web Serices

Amazon Web Services (AWS), leader mondial des plateformes de cloud computing, lance pour la première fois au Sénégal, au Rwanda et en RDC le programme AWS re/Start, une formation de 12 semaines qui initie des jeunes africains de toutes conditions aux métiers du cloud. L’objectif : aider le continent à se saisir de la 4e révolution industrielle.

En collaboration avec Education Development Center, GetINNOtized ou encore I.T Open Talk Africa, AWS re/Start s’inscrit dans le cadre du plan d’expansion d’AWS en Afrique Sub-Saharienne.

A l’heure où 3/4 des cadres supérieurs affirment que le manque de compétences techniques est un obstacle à l’utilisation du cloud computing*- l’Afrique, où plusieurs de 10 millions de jeunes arrivent chaque année sur le marché de l’emploi – est le terrain d’une révolution numérique d’ampleur. C’est dans cette veine qu’AWS, implantée sur le continent depuis plusieurs années, y a déployé le programme AWS re/Start, dont le contenu pédagogique comprend à la fois cours magistraux et mise en pratique.

A travers cette formation, les apprenants acquièrent des compétences en matière de Linux, Python, réseaux, sécurité et bases de données relationnelles. Un accompagnement à la rédaction d’un CV, ainsi que des simulations d’entretiens sont également prévus par ce cursus complet, encadré par des mentors professionnels et des instructeurs accrédités. A l’issue de la formation, les diplômés passent la certification AWS Certified Cloud Practitioner – reconnue par le secteur, qui valide leurs compétences en matière de cloud computing.

Au Sénégal, AWS re/Start est lancée conjointement par AWS et Education Development Center (EDC) – ONG américaine spécialisée dans l’éducation – à travers notamment son projet d’Amélioration des Performances de Travail et d’Entreprenariat au Sénégal (APTE-Sénégal), conçu en partenariat avec le gouvernement du Sénégal et la Fondation Mastercard. 

En RDC, c’est avec I.T Open Talk Africa (Itot Africa) – une startup congolaise qui a pour dessein de combler le déficit de compétences numériques et professionnelles en RDC et plus généralement en Afrique subsaharienne francophone – que AWS collabore pour constituer un pipeline mondial inclusif et diversifié de nouveaux talents du cloud, en se concentrant sur les personnes éloignées de l’emploi.

Enfin, au Rwanda, AWS re/Start est dispensé en collaboration avec getINNOtized par le biais de son programme de formation phare Azubi Africa, ainsi qu’avec ITi Africa, un fournisseur de solutions rwandais spécialisé dans les services informatiques et de cloud computing.  

L’expansion du programme AWS AWS re/Start – lancé en 2017 – dans ces trois pays s’inscrit dans la volonté d’Amazon Web Services de fournir à 29 millions de personnes dans le monde un accès gratuit à une formation en informatique dématérialisée d’ici 2025. Sur le continent africain, ce sont donc aujourd’hui 7 pays en particulier qui ont accès à AWS AWS re/Start – l’Afrique du Sud, le Ghana, le Nigeria, le Kenya, le Sénégal, la République Démocratique du Congo et le Rwanda. 

Marine Houmeau, responsable du programme AWS re/Start pour l’Afrique subsaharienne, déclare : « C’est une véritable fierté pour Amazon Web Services que de lancer AWS re/Start, notre programme phare, au Sénégal, au Rwanda et en RDC. Après l’Afrique du Sud, le Ghana, le Kenya et le Nigeria, AWS continue d’encourager l’émancipation des talents africains à travers une formation aux métiers qui feront l’Afrique de demain. ».

Tejas Vashi, Global Team Lead du programme AWS re/Start, ajoute : « AWS re/Start » est une réussite lorsque les diplômés de notre programme lancent leur carrière dans le cloud.

Grâce à un apprentissage basé sur des scénarios réels, des laboratoires et des cours, les apprenants peuvent acquérir les compétences dont ils ont besoin pour occuper un poste de premier échelon dans le domaine du cloud. En outre, AWS re/Start fournit une formation aux compétences d’employabilité, comme la rédaction de CV et l’accompagnement aux entretiens, afin de préparer les apprenants aux réunions et aux entretiens avec les employeurs, ainsi que des compétences en communication et en présentation, qui font toutes partie d’une expérience de développement holistique qui prépare les individus à l’emploi. »

Selina Adams, apprenante du programme AWS re/Start à Accra, Ghana, conclut : « AWS re/Start m’a permis d’acquérir des compétences en matière de cloud computing, alors que je n’avais aucune expérience dans le domaine de l’informatique. Depuis, de nouvelles portes et horizons se présentent, notamment en matière d’emploi. C’est pour cette raison que ce programme constitue un véritable tremplin. »

À propos de AWS re/Start

Le programme AWS AWS re/Start enseigne les fondamentaux du cloud AWS afin d’aider les apprenants à accéder à des postes juniors dans le domaine du cloud. Grâce à des exercices basés sur des scénarios, des ateliers pratiques et des cours, les apprenants acquièrent des compétences sur Linux, Python, les réseaux, la sécurité et les bases de données relationnelles. Les apprenants bénéficient d’une formation spécifique et développent des techniques efficaces de support, de dépannage, de transfert et d’automatisation des tâches de premier niveau.

À ces postes, ils pourront exécuter des scripts Python, travailler sous le système d’exploitation Linux, exploiter les infrastructures réseau, accompagner l’intégration et le déploiement des solutions AWS et procéder à la résolution d’incidents. AWS AWS re/Start accompagne aussi les apprenants dans leur retour à l’emploi en les coachant et en les préparant aux entretiens avec les employeurs.

Se connecter ou s’inscrire sur re/Start c’est ici : AWS re/start

À propos d’Amazon Web Services

Depuis plus de 15 ans, Amazon Web Services est la plateforme cloud la plus complète et la plus largement adoptée au monde.

AWS n’a cessé d’étendre ses services pour prendre en charge pratiquement n’importe quelle charge de travail dans le cloud, et elle propose aujourd’hui plus de 200 services complets pour le calcul, le stockage, les bases de données, la mise en réseau, l’analytique, l’apprentissage automatique et l’intelligence artificielle (IA), l’Internet des objets (IoT), le mobile, la sécurité, l’hybride, réalité virtuelle et augmentée (VR et AR), médias, et développement, déploiement et gestion d’applications à partir de 80 zones de disponibilité au sein de 25 régions géographiques, avec des plans annoncés pour 18 zones de disponibilité supplémentaires et six régions AWS supplémentaires en Australie, en Inde, en Indonésie, en Espagne, en Suisse et aux Émirats arabes unis.

Des millions de clients – dont les start-ups à la croissance la plus rapide, les plus grandes entreprises et les principales agences gouvernementales – font confiance à AWS pour alimenter leur infrastructure, devenir plus agiles et réduire leurs coûts. Pour en savoir plus sur AWS, visitez aws.amazon.com.

Les présidents du Rwanda et du Sénégal engagés dans la production de vaccins sur le sol Africain

Paul Kagame Macky Sall Ursula von der Leyen Werner Hoyer Uğur Şahin
Paul Kagame Macky Sall Ursula von der Leyen Werner Hoyer Uğur Şahin

Les présidents du Rwanda et du Sénégal, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le président de la BEI Werner Hoyer ont abordé avec le fondateur de BioNTech le déploiement de la production de vaccins pour l’Afrique ; BioNTech a confirmé sa volonté de produire sur le continent africain tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques et antituberculeux.

Suivant les orientations de l’Union africaine, l’entreprise a commencé à évaluer les possibilités de fabrication au Rwanda et au Sénégal

Aujourd’hui, Paul Kagame, président du Rwanda, Macky Sall, président du Sénégal, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne et Werner Hoyer, président de la BEI ont rencontré Uğur Şahin, PDG et cofondateur de BioNTech à l’Académie Barenboïm-Saïd, à Berlin, afin d’aborder la mise en place d’une production durable de vaccins pour l’Afrique.

Organisée par la fondation kENUP au nom de BioNTech, cette réunion s’est déroulée en marge du Sommet du Partenariat G20 Afrique, organisé par la chancelière allemande Angela Merkel. Étaient également présents John Nkengasong, directeur des centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, et Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement (BEI).

La réunion a débouché sur un communiqué conjoint confirmant la volonté de BioNTech de produire en Afrique tous les vaccins issus de la mise au point de ses candidats vaccins antipaludiques et antituberculeux.

uivant les orientations de l’Union africaine, l’entreprise a commencé à évaluer les possibilités de fabrication au Rwanda et au Sénégal et elle a partagé les locaux des futurs pôles de production de vaccin de l’OMS.

En attendant, le vaccin de BioNTech contre le COVID-19 peut en principe être également fabriqué dans les centres de production locaux, en vue de sa distribution en Afrique. D’autres centres de production de vaccins et de produits pharmaceutiques peuvent également être basés dans ces pôles afin de garantir un écosystème commercial et scientifique durable.

À propos d’eradicateMalaria

Le projet antipaludique de BioNTech s’inscrit dans le cadre de l’initiative « eradicateMalaria », dirigée par la fondation kENUP, visant à accélérer l’éradication du paludisme. La fondation kENUP, une fondation d’utilité publique à but non lucratif, soutient l’innovation fondée sur la recherche dans les industries de la santé au sens large, dans l’intérêt de la société. Conformément aux orientations de l’OMS et du conseil scientifique d’eradicateMalaria, d’autres projets de diverses entreprises peuvent être considérés dans le cadre du dispositif eradicateMalaria.

Dans le cadre de la collaboration avec CDC Afrique au titre du programme Partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique, il sera veillé à ce que des facteurs clés comme l’alignement des réglementations et le transfert des politiques, ainsi que la coordination des pays, soient en place pour faire en sorte que les vaccins passent du stade de la production en usine à celui de l’injection aux populations en Afrique et au-delà.

« Nous tenons à remercier tous les participants de la discussion de ce jour pour leur soutien et la confiance qu’ils nous accordent. Notre objectif est de mettre au point des vaccins en Afrique et de déployer des capacités de production de vaccins durables pour améliorer conjointement la qualité des soins médicaux », a déclaré Uğur Şahin, président-directeur général et cofondateur de BioNTech. « Nous nous engageons à investir dans la recherche et l’innovation de pointe pour appuyer la mise au point de vaccins, le déploiement de centres de production et le transfert du savoir-faire en matière de fabrication vers des sites de production sur le continent africain. »

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne : « Cette coopération est un moment important pour l’Afrique et un grand pas vers l’équité vaccinale. Les vaccins à ARN messager sont des technologies de pointe. Nous envoyons un signal fort en unissant nos forces pour permettre leur production en Afrique. L’Équipe Europe investit au moins 1 milliard d’EUR pour faciliter la fabrication et l’accessibilité des vaccins en Afrique. Nous sommes fiers d’être un partenaire de cette entreprise. »

Werner Hoyer, président de la Banque européenne d’investissement : « L’intensification de la production locale de vaccins est essentielle pour lutter contre le COVID-19 et renforcer la résilience face aux pandémies futures. Depuis le début de la pandémie de COVID-19, la Banque européenne d’investissement collabore étroitement avec des partenaires africains et internationaux pour soutenir les investissements privés et publics en vue d’améliorer la santé et de veiller à ce que les entreprises puissent investir. Nous saluons cette nouvelle initiative et sommes prêts à fournir une expérience technique et un soutien financier dans les mois à venir. »

John Nkengasong, directeur de CDC Afrique : « En tant que figure de proue du Partenariat pour la fabrication de vaccins en Afrique (PAVM) de l’Union africaine, CDC Afrique salue ce témoignage de l’engagement de kENUP, de BioNTech et de l’Union européenne en faveur de l’élargissement des capacités de production de vaccins sur le continent africain. Le PAVM vise à accroître la production de vaccins en Afrique, pour la faire passer de 1 % actuellement à 60 % d’ici à 2040, en donnant la priorité à des maladies endémiques et à caractère épidémique, ainsi qu’en mettant l’accent sur des pathologies qui touchent notre continent de manière disproportionnée, comme le VIH et le paludisme. L’objectif est de s’appuyer sur les nouvelles technologies pour favoriser une production durable sur le continent. Cette initiative enjoint d’autres acteurs africains à promouvoir cette ambition. Nous encourageons d’autres partenaires, fabricants, bailleurs de fonds et parties prenantes à nous rejoindre pour concrétiser cette vision. »

Paul Kagame Macky Sall Ursula von der Leyen Werner Hoyer Uğur Şahin
Paul Kagame Macky Sall Ursula von der Leyen Werner Hoyer Uğur Şahin

Forum Mondial 3Zéro, Zéro Exclusion, Zéro Carbone, Zéro Pauvreté, par Convergences

Forum Mondial 3Zéro Convergences
Forum Mondial 3Zéro Convergences

 Le Forum Mondial 3Zéro aura lieu les 2 et 3 septembre au Palais Brongniart, à Paris et rassemblera une multitude d’acteurs publics, privés et solidaires autour d’un objectif commun : un monde Zéro Exclusion, Zéro Carbone, Zéro Pauvreté.

Du Forum Convergences au Forum 3Zéro : Lors de sa création en 2008, Convergences appelait l’ensemble des acteurs à se rassembler et à converger vers un objectif commun : un monde plus équitable et plus durable. Entreprises, investisseurs, acteurs publics, ONG, acteurs de la société civile et académiques se sont saisis cet appel, et au cours des 13 dernières années, le Forum Mondial Convergences et ses Groupes de travail ont été pour eux un laboratoire de l’action multi-acteurs.

En parallèle, en 2015, les Objectifs de développement durable sont adoptés à l’ONU et forment une nouvelle ambition mondiale, l’Agenda 2030. C’est en 2015 également que Convergences lance une nouvelle dynamique collective autour de sa vision d’un monde 3Zéro « Zéro Exclusion, Zéro Carbone, Zéro Pauvreté ». En 2021, après une année marquée par les conséquences de la pandémie, le Forum revient sous la forme d’un Forum Mondial 3Zéro. Du Forum Mondial Convergences, lieu d’échanges et de valorisation de solutions, le Forum Mondial 3Zéro conservera l’esprit multi-acteurs. Mais, laboratoire d’innovation et d’actions à fort impact, il consacrera la majeure partie des échanges aux défis et aux solutions liés à la conciliation des enjeux environnementaux, sociaux et économiques.

Seront notamment présents : Philippe Aymerich (Société Générale), Fabrice Bonnifet (BOUYGUES SA & C3D), Isabelle Doresse (ATD Quart Monde) Olivia Grégoire (Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance), Jean-François Julliard (Greenpeace France), Pierre Larrouturou (Parlement Européen), Nathan Méténier (Youth and Environment Europe & ONU), Arnaud Ngatcha (Ville de Paris), Magali Payen (On est Prêt & Imagine 2050), Natalia Realpe Carillo (Hedera) Céline Schmitt (UNHCR), Aminata Sow Ndiaye (Université Gaston Berger de Saint Louis).

Les thématiques à l’honneur cette année : Transformation des modèles économiques et des organisations, Coopération et solidarité internationale, Finance à impact, Innovation sociale et lutte contre les inégalités, Action climatique et protection de l’environnement, Dynamiques citoyennes et inclusion de la jeunesse, Innovations territoriales au service des transitions. La conciliation de la transition écologique et de la justice économique et sociale, dans le contexte des grandes transitions contemporaines, seront au coeur d’un forum qui se saisit des enjeux d’actualité que sont l’urgence climatique et la question des inégalités, en France et dans le monde.

Durant ces deux jours, des ateliers, tables-rondes, projections et sessions collaboratives permettront à des acteurs et actrices du changement de tous les horizons d’échanger des solutions concrètes et de croiser leurs expériences et leurs points de vue. Dans la nef du Palais Brongniart, un Village des Solutions mettra en valeur des initiatives pour atteindre un monde Zéro exclusion, Zéro carbone, Zéro pauvreté à l’horizon 2030. Au centre de cet espace, une « Maison 3Zéro » servira de laboratoire d’idées et de plateforme d’expression pour des porteurs de projets à impact. Le 2 septembre, une soirée « Média, Jeunesses et Climat » donnera la part belle aux mobilisations des jeunes pour enrayer le changement climatique.

Ce Forum aura une dimension internationale sans précédent, avec l’intervention de personnalités issues des quatre coins du globe, dont des partenaires et acteurs des forums Convergences qui se sont déjà tenus à l’étranger. Pour la première fois, le Forum Mondial 3Zéro aura lieu cette année sous un format hybride : à la fois en présentiel au Palais Brongniart et en ligne, via une plateforme numérique dédiée, ainsi qu’en live sur la page Facebook de Convergences.

Informations, programme et inscriptions ici

Karim SY rejoint 01Talent Africa en tant que partenaire stratégique

01 Talent Africa - www.01-edu.org
01 Talent Africa - www.01-edu.org

Karim SY rejoint 01Talent Africa en tant que Strategic partner pour identifier, former et accompagner les Talents digitaux africains de demain

01Talent Africa annonce aujourd’hui l’arrivée de Karim SY comme Strategic partner.

Fondateur du réseau d’innovation Jokkolabs et ancien président Fondateur de l’initiative Digital Africa initiée par le président E. Macron, Karim SY apporte une expérience et une connaissance approfondie des écosystèmes numériques africains. 

Il accompagnera le président Deror Sultan et l’équipe de Direction pour mener des actions de transformation du paysage éducatif et l’écosystème tech africain

01Talent Africa, co-fondée par Nicolas Sadirac et Deror Sultan, est engagée dans l’identification, le développement et l’accompagnement professionnel de plus d’1 million de talents du numérique en Afrique par la mise en place d’écoles-entreprises inclusives (« Zone01 ») sans aucune barrière financière ni académique, véritables catalyseurs et accélérateurs d’opportunités pour la jeunesse et d’innovation.

Conçues comme de véritables accélérateurs de Talents, ces zones comprennent notamment :

  • Un établissement d’apprentissage innovant du codage, de l’ingénierie informatique et de l’innovation, sans professeur, sans cours, sans frais de scolarité et sans prérequis académique,
  • Une Zone de formation professionnelle destiné à accompagner la transformation digitale des entreprises et collectivités territoriales via des programmes de « reskilling » & « upskilling »
  • Une Agence de Talents qui accompagnera la carrière des « 01Talent » issus des zones d’apprentissage du codage auprès des entreprises de l’écosystème partenaire

Pour atteindre cet objectif, 01 Talent Africa peut déjà compter sur l’engagement de partenaires comme la Fondation Didier Drogba et CGLU Afrique, l’organisation faîtière des gouvernements locaux africains.

La première Zone01 du continent sera inaugurée à Praia au Cap-Vert en 2022 et accueillera 300 jeunes talents du Cap-Vert et de 26 autres pays africains partenaires.

« L’Afrique regorge de talents à qui il faut donner l’opportunité de se réaliser. Avec un doublement de population environ tous les 20 ans et une population jeune, il est important de penser différemment l’éducation, notamment aux technologies de pointes qui façonnent la nouvelle économie.

L’approche de 01Talent permet de changer profondément le paradigme de l’identification et  de la formation puis de l’emploi de talents numérique dans le monde. Pour les jeunes comme pour les entreprises, nous créons de nouvelles perspectives et ambitions futures pour répondre aux besoins croissants de talents du marché du travail en pleine révolution numérique post Covid. 

C’est en continuité de notre engagement en faveur de l’écosystème technologique africain », ont déclaré Karim SY et Deror Sultan.

Contacts Presse & Info :

01Talent Africa – Adama Ba Gueye +221 70 603 38 03

Plus d’informations sur www.01-edu.org 

Facebook Marketplace ouvert dans 37 pays

Facebook Marketplace Afrique
Facebook Marketplace Afrique

Facebook a annoncé aujourd’hui le lancement de Marketplace dans 37 pays et territoires d’Afrique sub-saharienne à savoir :

Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cap-Vert, République centrafricaine, Comores, République démocratique du Congo, Djibouti, Érythrée, Eswatini, Guinée équatoriale, Guinée, Guinée-Bissau, Gabon, Gambie, Ghana, Liberia, Lesotho, Malawi, Mali, Mauritanie, Maurice, Namibie, Niger, République du Congo, Rwanda, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Sud-Soudan, Tanzanie, Togo, Ouganda, Sahara occidental et Zimbabwe.

Actuellement disponible en Afrique du Sud, en Éthiopie, au Kenya et au Nigeria, Marketplace est une adresse pratique où les gens peuvent découvrir, acheter et vendre des articles provenant d’autres personnes de leur communauté locale, simplement en tapant sur l’icône Marketplace ou en visitant www.facebook.com/marketplace pour parcourir et rechercher des articles, ou filtrer par distance ou par catégorie.

Kojo Boakye, directeur des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique, a commenté ce lancement en ces termes : « L’élargissement de la disponibilité de Marketplace à 37 pays et territoires supplémentaires en Afrique subsaharienne renforce notre engagement continu à aider à connecter les communautés et à soutenir l’achat et la vente par le biais d’une simple adresse en ligne. Alors que les effets de la pandémie de COVID-19 continuent d’affecter les personnes et les entreprises, l’expansion de Marketplace fournira à davantage de personnes une adresse pratique où elles pourront découvrir de nouveaux produits, acheter les choses qu’elles veulent, ou trouver des acheteurs pour les choses qu’elles veulent vendre. »

Découvrir des objets sur Facebook Marketplace est simple. Pour y accéder, il suffit de chercher l’icône Marketplace dans l’application Facebook ou de visiter facebook.com/marketplace. Ils pourront parcourir les annonces qui les intéressent et les filtrer par distance ou par catégorie. Ils peuvent également utiliser le champ de recherche pour trouver exactement ce qu’ils recherchent.

Il est tout aussi facile de mettre un article en vente que de le rechercher sur Marketplace. Les vendeurs peuvent partager la photo d’un article, saisir un nom de produit, une description et un prix, confirmer leur localisation et sélectionner une catégorie. Ils peuvent également choisir de publier leurs annonces dans les groupes d’achat et de vente Facebook. Les acheteurs intéressés trouveront l’article qu’ils recherchent et enverront un message aux vendeurs directement via Messenger. Ils peuvent choisir le mode de paiement en fonction de leurs préférences.

Conseils pour acheter et vendre de manière responsable sur Facebook Marketplace

Politique commerciale : Les articles, produits ou services vendus sur Facebook doivent être conformes à nos standards de la communauté, ainsi qu’à nos politiques commerciales. Les vendeurs sont tenus de se conformer à toutes les lois et réglementations applicables.

Choisir votre méthode de paiement préférée : Les acheteurs et les vendeurs peuvent proposer ou accepter des paiements en espèces, en contre-remboursement (COD) ou de personne à personne (P2P). Si vous choisissez de payer électroniquement en utilisant des solutions de virement bancaire ou de mandat, évitez les liens de paiement et connectez-vous directement sur le site Web de la méthode de paiement. N’oubliez pas que les chèques personnels ou les traites bancaires peuvent être contrefaits.

Rencontre physique : Si vous rencontrez quelqu’un en personne, nous vous recommandons d’organiser votre rencontre dans un lieu public et bien éclairé. Si vous choisissez de rencontrer quelqu’un chez lui, envisagez d’emmener une autre personne avec vous ou partagez votre plan de rencontre avec vos amis ou votre famille.

Facebook conseille à tous les acheteurs et vendeurs de suivre les directives locales pour rester en sécurité et aider à prévenir la propagation du coronavirus. Les acheteurs et les vendeurs peuvent trouver des conseils sur la façon d’utiliser Marketplace de manière responsable et accéder au centre d’aide pour plus d’informations.

Premier festival YouTube en Afrique sub-saharienne

This is my youtube
This is my youtube

Environ 500 heures de vidéo sont téléchargées chaque minute et plus d’un milliard d’heures de vidéo sont regardées chaque jour sur YouTube. Avec plus de 70 % des vidéos YouTube regardées sur des appareils mobiles et 475 millions de personnes en Afrique subsaharienne qui devraient avoir accès à l’internet mobile d’ici 2025, YouTube offre aux annonceurs des opportunités distinctes pour se connecter et atteindre un marché croissant de consommateurs africains, là où ils se trouvent.


C’est pourquoi nous avons récemment organisé notre tout premier festival YouTube en Afrique. Le festival célèbre l’écosystème dynamique des créateurs et des annonceurs de YouTube en Afrique, tout en offrant des aperçus exclusifs des nouvelles fonctionnalités, des nouveaux produits et des innovations.
Le festival virtuel, auquel ont participé des annonceurs de premier plan de toute l’Afrique subsaharienne, a été l’occasion de découvrir les principales tendances émergentes et les meilleures pratiques mondiales. Tout cela dans le but de permettre aux annonceurs de découvrir toutes les nouvelles façons d’atteindre des publics engagés sur YouTube.

Les principales annonces de la journée comprenaient l’introduction de YouTube Select et de YouTube Audio Ads, qui sont conçus pour aider les spécialistes du marketing à cibler les personnes intéressées par des catégories de contenu particulières et celles qui utilisent YouTube pour l’écoute ambiante.


YouTube Select


YouTube Select permet aux annonceurs de placer leurs publicités à côté du contenu sélectionné qui est le plus pertinent pour leur marque. Disons que vous gérez une marque de smartphones destinée aux milléniaux férus de technologie. Vous pourriez faire en sorte que vos publicités soient diffusées à côté de contenus de revues techniques, par exemple.


Le contenu le plus populaire et le plus pertinent de YouTube, en fonction du sujet, du public ou du moment, est classé dans des ensembles appelés « Lineups ». Les bouquets sont conçus pour atteindre la popularité, en mettant l’accent sur les catégories et les créateurs les plus importants dans les domaines du sport, de la diffusion, de la beauté et de la mode, et du contenu populaire.
Les regroupements donnent aux annonceurs l’assurance que les bonnes personnes voient leurs publicités au bon moment. Associées aux capacités de ciblage existantes de YouTube que les annonceurs connaissent et utilisent au quotidien, les publicités peuvent être hyper-personnalisées.


L’audio est un format de contenu en plein essor : les gens passent en moyenne 18 heures par semaine à écouter de la musique, dont 89 % en streaming à la demande.

Les annonceurs disposent désormais d’un nouveau moyen d’atteindre ces audiences sur YouTube, la destination la plus populaire pour la musique en streaming.
YouTube Audio Ads est un nouveau format qui permet aux annonceurs de toucher les personnes qui utilisent YouTube en arrière-plan et celles qui utilisent la version gratuite de YouTube Music. Des publicités de 15 secondes, non sautables, sont actuellement disponibles et d’autres formats seront bientôt disponibles.
Les annonceurs qui l’ont essayé connaissent déjà un grand succès. Plus de 75 % des campagnes mesurées entraînent une augmentation significative de la notoriété de la marque auprès d’un public très engagé.


Pour mettre en lumière les créateurs, le festival a présenté un épisode de This is My YouTube. Ce segment invite les annonceurs à découvrir YouTube à travers les yeux des créateurs. Nous découvrons de quoi ils rient, avec qui ils pleurent, apprennent, s’évadent et, surtout, comment ils travaillent avec les marques pour proposer des produits et des messages pertinents à leurs adeptes.

Les créateurs de contenu jouent un rôle important en influençant le comportement d’achat. Des recherches montrent que les conversions de l’intérêt à l’achat augmentent de 133 % avec des avis positifs pour les consommateurs sud-africains.


Regardez notre premier épisode de This is My YouTube avec les créateurs sud-africains Kay Ngonyama et Snikiwe Mhlongo – qui, ensemble, ont plus de 250 000 abonnés.
YouTube + TV

This is my youtube
This is my youtube


Les participants au festival ont également appris comment YouTube et la télévision peuvent mieux travailler ensemble. Aujourd’hui, les gens regardent du contenu vidéo sur différents appareils, via différentes plateformes, à tout moment et en tout lieu.

Cette évolution oblige les annonceurs à toucher leur public au-delà de la télévision.
La planification à la fois sur la télévision et sur YouTube offre aux annonceurs la possibilité d’étendre encore plus leur portée et de générer une portée supplémentaire. En effet, le parcours du consommateur n’est pas linéaire. Il implique une multitude de points de contact lorsqu’un consommateur considère un produit ou un service.
Bien que la télévision ait une grande portée, les études montrent que lorsque les marques combinent à la fois la télévision et le numérique dans le cadre de leur stratégie marketing, le retour sur investissement est beaucoup plus important que la somme d’un seul média.


Dans cette optique, lorsque les annonceurs élaborent des messages sur les deux médias, ils sont en mesure d’être exactement là où se trouvent leurs consommateurs lorsqu’ils naviguent dans le parcours non linéaire du consommateur.


Il est intéressant de noter que YouTube, en tant que support publicitaire, permet aux annonceurs de bénéficier de la grande portée de la télévision à un coût bien moindre. Et comme le public en Afrique, et dans le monde entier, consomme davantage de contenu sur la plateforme, pourquoi ne pas tirer parti de ce temps d’écran en tant que marque ?


Une nouvelle ère pour la publicité


En tant que plateforme de référence pour la diffusion de vidéos en continu, YouTube offre un large éventail de contenus adaptés à divers groupes de personnes. Nos solutions d’audience offrent aux annonceurs une variété de moyens pour atteindre leurs précieux publics.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ces offres YouTube, regardez l’intégralité du festival ci-dessous.

Comprendre les hésitations à la vaccination contre la COVID

Cellules coronavirus
Cellules coronavirus

Alors que le déploiement de la vaccination contre la COVID-19 (coronavirus) s’accélère en Afrique, une nouvelle difficulté se profile : l’hésitation à se faire vacciner. Si la réticence face à la vaccination en général (a) gagne du terrain, le phénomène est particulièrement patent avec les vaccins contre la COVID-19 (a). Dans le cas des pays africains, il faut replacer cette tendance dans un contexte de forte pénurie de vaccins : la circonspection n’explique pas à elle seule les faibles taux d’immunisation sur le continent. La lenteur du déploiement des vaccins en Afrique est due à des contraintes d’approvisionnement, des problèmes structurels et des obstacles logistiques (a). 

Tout l’enjeu est d’augmenter simultanément l’offre et la demande. Une enquête conduite en 2020 par le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC Afrique) dans 15 pays (a) a révélé que si 79 % des personnes interrogées étaient prêtes à se faire vacciner contre la COVID-19, le taux d’hésitation pouvait varier de 4 à 38 % (voir la figure 1 pour plus d’estimations). Selon une récente enquête d’Afrobaromètre dans cinq pays (Bénin, Libéria, Niger, Sénégal et Togo), six citoyens sur dix hésitent à se faire vacciner. 

Les freins à la vaccination en Afrique sont multiples . Les inquiétudes concernant la sécurité, les effets secondaires et l’efficacité sont monnaie courante — et exprimées parmi les agents de santé au Zimbabwe, au Ghana, en Afrique du Sud, au Kenya, au Soudan et en Éthiopie (a). L’enquête du CDC Afrique a révélé que les vaccins contre la COVID-19 sont considérés comme moins sûrs et efficaces que d’autres vaccins par les personnes interrogées. On observe les mêmes résultats en Ouganda, en Sierra Leone, au Rwanda, au Mozambique, au Burkina Faso, au Cameroun et en Afrique du Sud (a). La suspension (a) de l’utilisation du vaccin AstraZeneca dans certains pays d’Europe, les données sud-africaines sur son efficacité et l’arrêt temporaire du vaccin Johnson & Johnson aux États-Unis afin d’étudier des cas de caillots sanguins, ont ébranlé la confiance dans la vaccination contre la COVID-19. Plusieurs pays d’Afrique ont fini par refuser le vaccin AstraZeneca. 

Les réseaux sociaux ont en outre facilité la diffusion de messages de désinformation et de théories complotistes (a). Comme le révèle l’enquête du CDC Afrique, les personnes faisant preuve d’une forte hésitation sont aussi plus susceptibles d’utiliser les réseaux sociaux et d’être victimes de désinformation. La moitié des personnes sondées en Afrique du Sud pensent que le virus est associé à la technologie de la 5G. Dans une autre étude sud-africaine (a), environ un tiers des personnes qui refuseraient le vaccin font confiance aux réseaux sociaux comme source principale d’information. Une étude de moindre envergure à Addis-Abeba (a) a montré que la réticence est 3,6 fois plus forte chez les personnes s’informant sur les réseaux sociaux que chez celles qui se fient à la télévision et à la radio.  

La confiance (a) dans le gouvernement (a) influe également sur l’adoption de la vaccination. En Afrique de l’Ouest, l’enquête Afrobaromètre a fait état de niveaux élevés de défiance à l’égard de la capacité des autorités à proposer un vaccin sûr. Les personnes qui ne font pas confiance à leur gouvernement sont cinq à dix fois moins susceptibles de vouloir se faire vacciner. Au Ghana, 40 % des personnes peu disposées à se faire vacciner invoquent la méfiance envers le gouvernement, tandis qu’en Afrique du Sud (a), les personnes qui pensent que leur président fait du bon travail sont plus susceptibles d’accepter de se faire vacciner.  

Les croyances religieuses jouent également un rôle dans l’acceptation du vaccin. Près de 90 % des personnes interrogées au Niger et au Libéria (a) déclarent que la prière est plus efficace que la vaccination. Une enquête récente de Geopoll dans six pays africains a ainsi montré que les croyances religieuses étaient un déterminant clé de l’hésitation à se faire vacciner.  

La perception de l’importance de la menace que représente la COVID-19 et du risque de contracter le virus influence aussi les comportements. En RDC et en Côte d’Ivoire (a), les personnes qui nient l’existence de la COVID-19 sont peu susceptibles de vouloir se faire vacciner. L’acceptation du vaccin parmi les individus connaissant une personne infectée par le virus est supérieure de 13 % à celle des individus n’ayant pas rencontré de malades. Cependant, même lorsque les personnes interrogées connaissent une personne contaminée par la COVID-19, elles en sous-estiment encore la menace.  

La défiance vis-à-vis de vaccins mis au point dans les pays occidentaux n’est pas un phénomène nouveau en Afrique . Elle trouve ses racines dans un passé de pratiques médicales contraires à l’éthique sur le continent (a), où les premières tentatives de lutte contre les maladies ont discrédité la médecine occidentale (a) et conduit à une sous-utilisation des services de santé. Environ 43 % des personnes interrogées dans le cadre de l’étude menée dans 15 pays par le CDC Afrique pensent que les Africains ont servi de cobayes pour des essais de vaccins. Des résultats similaires s’observent en RDC (a) et, dans une enquête réalisée en 2021 à Addis-Abeba, l’hésitation face à la vaccination est associée à la croyance selon laquelle le vaccin est une arme biologique (a) des pays développés pour contrôler la croissance démographique. 

Cependant la perception entourant les vaccins contre la COVID-19 peut évoluer , d’où la nécessité de collecter régulièrement des données en s’appuyant sur des méthodologies qualitatives et quantitatives pour pouvoir suivre les changements dans le temps. Entre novembre 2020 et avril 2021, l’enquête Geopoll a enregistré une recrudescence de l’hésitation à se faire vacciner au Nigéria, au Kenya, en Afrique du Sud, en Côte d’Ivoire et en RDC. Au Mozambique (a), ce phénomène avait perdu du terrain fin 2020, avant de rebondir début 2021. Au Ghana (a), l’hésitation face à la vaccination est passée de 38 % en août 2020, avant l’approbation des vaccins, à 17 % en avril 2021, après la livraison du premier lot. 

De tels changements dans l’hésitation à se faire vacciner sont perceptibles à mesure que l’approvisionnement en vaccins s’améliore et que les campagnes de communication prennent de l’ampleur. Il est important de suivre en permanence cette évolution afin d’élaborer des stratégies de communication cohérentes et efficaces, adaptées aux défis soulevés par l’apparition de variants tandis que des opinions fort divergentes sur la COVID-19 et les vaccins continuent d’inonder les réseaux sociaux.  

Figure 1 – Estimations de l’hésitation face à la vaccination contre la COVID-19 dans plusieurs pays d’Afrique (dans certains pays, différentes estimations sont disponibles).

Hésitations et freins à la vaccination COVID en Afrique
Hésitations et freins à la vaccination COVID en Afrique

Avec la Banque Mondiale

Kinshasa et la résilience climatique des mégapoles

Kinshasa à l’avant-garde du combat pour la résilience climatique des mégapoles
Kinshasa à l’avant-garde du combat pour la résilience climatique des mégapoles

Avec la Banque Mondiale

LES POINTS MARQUANTS

  • À Kinshasa, la plus grande ville d’Afrique, la résilience au changement climatique est au cœur des priorités.
  • Le projet Kin Elenda, doté de 500 millions de dollars, va renforcer l’accès des habitants aux infrastructures et aux services ainsi qu’aux débouchés socio-économiques.
  • En améliorant le raccordement des logements à l’eau courante, en réduisant l’exposition aux inondations et en créant des espaces verts urbains dans quatre quartiers de la ville, ce projet bénéficiera directement à 2 millions de personnes.

Comme la plupart des autres mégapoles de la planète, Kinshasa est confrontée à de multiples défis. Avec pratiquement 15 millions d’habitants, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) est connue pour ses embouteillages monstres, une pauvreté omniprésente, un approvisionnement électrique erratique, des décennies de violences et une vulnérabilité intrinsèque aux inondations, sécheresses et autres chocs climatiques. Sans compter la pandémie de COVID-19, qui a fragilisé le bien-être économique et sanitaire des Kinois.

Cette situation n’a rien d’exceptionnel : la trentaine de mégapoles (a) recensées dans le monde (agglomérations d’au moins 10 millions d’habitants) connaissent la plupart de ces défis urgents. Si la majorité des êtres humains (55 %) vivent déjà en ville, ce chiffre devrait franchir la barre des 60 % à l’horizon 2030. En Afrique subsaharienne, l’urbanisation rapide risque de tripler le nombre de citadins entre 2020 et 2050, de 441 millions à 1,3 milliard. En RDC, 45 % des habitants vivent en zone urbaine, pour les trois quarts dans des bidonvilles. Le nombre de citadins y a augmenté de 4,5 % en 2020, l’équivalent chaque année de l’arrivée de 1,5 million nouveaux résidents.

Comme bon nombre d’autres villes, Kinshasa devrait connaître dans un avenir proche des températures plus élevées, des précipitations et des inondations plus sévères et des épisodes de sécheresse plus fréquents — autant de phénomènes qui pénaliseront la productivité des entreprises et des industries. Ces changements risquent d’endommager les infrastructures avec des conséquences potentiellement dramatiques, notamment pour les petits agriculteurs et les citadins pauvres, qui seront encore amplifiées par une urbanisation effrénée et anarchique.

Seules des mesures concrètes permettront de gérer la concentration toujours plus importante d’habitants dans les zones urbaines de RDC, en particulier à Kinshasa, et l’accentuation des effets du changement climatique. En s’attelant à ces défis, Kinshasa peut être à l’avant-garde du mouvement en faveur de villes plus durables.
 

Seules des mesures concrètes permettront de gérer la concentration toujours plus importante d’habitants dans les zones urbaines de RDC, en particulier à Kinshasa, et l’accentuation des effets du changement climatique.
 

Kinshasa, une capitale durable et résiliente

Le projet Kin Elenda de la Banque mondiale (ou « Kinshasa durable et résiliente ») reconnaît la nécessité de renforcer rapidement les capacités institutionnelles de gestion urbaine et d’améliorer l’accès aux infrastructures, aux services et aux débouchés socio-économiques dans la plus grande ville d’Afrique. D’une durée de cinq ans, ce projet de 500 millions de dollars est financé à parts égales par des dons et des crédits de l’Association internationale de développement (IDA) afin d’améliorer les infrastructures mais aussi de renforcer l’inclusion et la résilience au sein des communautés.

Censé démarrer en 2022 avec pour principal objectif de renforcer la résilience au changement climatique, il bénéficie d’une forte adhésion des responsables politiques du pays à différents niveaux et des entités qui en bénéficieront, à l’image des entreprises de services publics.

Les investissements du projet Kin Elenda en faveur de la durabilité, qui prolongent des projets existants, visent à procurer des revenus à la ville. Les solutions nécessitant peu d’entretien sont privilégiées : éclairage urbain solaire, revêtements et matériaux durables pour les routes, les trottoirs, les murs et autres aménagements extérieurs, et plantes autochtones xérophiles. Les moyens technologiques pour l’approvisionnement en eau, la gestion des déchets solides et l’assainissement seront mobilisés en fonction des besoins d’exploitation et de maintenance. Associées à des études de viabilité financière et au renforcement des capacités requises, ces approches contribueront à la viabilité à long terme de ces services. Le projet appuiera également l’amélioration de la planification urbaine et la génération de recettes, participant ainsi au renforcement des services et de la gouvernance.
 

D’une durée de cinq ans, ce projet de 500 millions de dollars est financé à parts égales par des dons et des crédits de l’Association internationale de développement (IDA) afin d’améliorer les infrastructures mais aussi de renforcer l’inclusion et la résilience au sein des communautés.
 

Privilégier les infrastructures résilientes

Le projet Kin Elenda pour Kinshasa est l’une des nombreuses initiatives visant à accompagner l’essor rapide des villes africaines afin d’accroître leur résilience face aux inondations et autres catastrophes naturelles, tout en améliorant l’aménagement du territoire, les infrastructures urbaines et les services et en réhabilitant les quartiers informels.

En Côte d’Ivoire par exemple, le gouvernement travaille avec la Banque mondiale pour réduire l’empreinte carbone du système de gestion des déchets solides d’Abidjan et le rendre plus résilient. Le projet de 315 millions de dollars financé par l’IDA contribuera à la construction d’un nouveau centre d’enfouissement technique et à l’optimisation des itinéraires de transport des déchets.

À Dar-es-Salaam, en Tanzanie, où 70 à 80 % des habitants vivent dans les quartiers les plus exposés aux inondations, des scientifiques citoyens secondés par des drones ont permis d’affiner la précision des cartes pédologiques et les décisions d’urbanisme. Grâce à cette approche, le programme de résilience urbaine en Tanzanie (a) a pu réaliser une modélisation des inondations à un coût très inférieur à celui des relevés traditionnels et avec un degré d’exactitude supérieur.

World Bank Group

En améliorant les services avec des raccordements à l’eau courante dans les logements, une moindre exposition aux inondations et la création d’espaces verts dans les quatre quartiers de Kisenso, Ndjili, Matete et Lemba, le projet de Kinshasa bénéficiera directement à environ deux millions de personnes. Plus généralement, il devrait profiter à la plupart des Kinois, grâce aux investissements réalisés à l’échelle de la ville, notamment au niveau de l’approvisionnement en eau et en électricité. Il a pour priorités d’améliorer les services de base dans la capitale — approvisionnement en eau, assainissement, gestion des déchets solides et électricité — ainsi que les services de proximité, notamment la mobilité urbaine et les routes, la réduction des risques d’inondation et la lutte contre l’érosion, ainsi que la réhabilitation des espaces publics et autres infrastructures locales.

Les investissements se décomposent en 355 millions de dollars pour des infrastructures et des services résilients, 125 millions de dollars pour l’inclusion et la résilience des communautés, et 20 millions de dollars pour la gestion du projet. L’objectif est de maximiser les co-bénéfices climatiques à travers la sélection et la conception des opérations, avec environ 71,8 % des investissements destinés à des mesures d’adaptation et 27 % à des mesures d’atténuation.
 

Le projet a pour but de maximiser les co-bénéfices climatiques à travers la sélection et la conception des opérations, avec environ 71,8 % des investissements destinés à des mesures d’adaptation et 27 % à des mesures d’atténuation.
 

Favoriser l’inclusion et l’autonomisation

Au-delà des seules infrastructures physiques, le projet s’attachera à favoriser l’inclusion et l’autonomisation socio-économiques, le développement des compétences et la prévention des violences sexistes, ainsi que la planification urbaine, l’administration des terres et le renforcement de la gouvernance municipale. Compte tenu des défis à relever, l’un des principaux objectifs du projet Kin Elenda est de protéger les 9 millions de citadins pauvres vivant à Kinshasa et leurs moyens de subsistance tout en jetant les bases de projets permettant, à terme, d’améliorer leurs conditions de vie.

MULTIMÉDIA

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Le PSG avec Paris Saint Germain Academy ouvre au Rwanda

Academy PSG Rwanda
Academy PSG Rwanda

Dans le cadre d’un projet fédérateur qui participe au développement du football au Rwanda, la Paris Saint-Germain Academy Rwanda accueillera sa première promotion à partir du mois de septembre 2021.

Les équipes de la PSG Academy sont donc d’ores et déjà à la recherche des 200 meilleurs joueurs du district de Huye. Ces enfants auront l’opportunité de s’entraîner toute la saison dans un stade de première division rwandaise sous la supervision de coaches formés à la méthodologie du club de la capitale.

Au total ce sont près de 2000 enfants qui seront observés, dont près de 500 filles.

PSG Rwanda Academy

La promotion sera définie par des détections réalisées par l’équipe des coaches de l’Academy, au sein de 30 écoles du district pour permettre à un maximum d’enfants, garçons et filles, de décrocher cette opportunité. Au total ce sont près de 2000 enfants qui seront observés, dont près de 500 filles.

Au-delà des détections, cette tournée des coaches est une occasion de fédérer toute une région autour du projet, pour développer le football et ses valeurs au Rwanda.

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Découvrez le projet « Rwanda Tactis ville durable« 

Des nouveaux programmes de financements pour le sport en Afrique !

Cette académie au Rwanda montre que les programmes de sports bénéficient d’accompagnements de plus en plus importants et variés. Les financements sont importants mais l’accompagnement et les partenariats sont également de mise. Il faut permettre l’émancipation des femmes, la mise en place de formations, de business modèles et favoriser le lien social auprès des communautés, des régions et entre les pays.

Le sport en lien social et en modèle de développement en Afrique

C’est dans ce cadre vertueux qu’a été mis en place le programme Sport & Développement avec l’ONG La Guilde début 2019 et dans la foulée le programme Sport en Commun de l’Agence française de développement.

Initiée par l’AFD (Agence française de développement), la plateforme panafricaine Sport en Commun a été mise en ligne le 21 septembre 2020 et sera inaugurée en marge de Finance en Commun, le premier sommet mondial des Banques Publiques de Développement, en novembre 2020.
 

La plateforme panafricaine Sport en Commun a pour mission de connecter les porteurs de projets à fort impact sur le développement par le sport en Afrique avec des structures capables de financer leurs actions et de les accompagner dans leur réalisation. L’ensemble de ses actions est porté par la conviction que le sport est un levier de développement fort et qu’il contribue à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Sport en commun répond à trois besoins essentiels identifiés par les acteurs de l’écosystème : le financement, l’accompagnement et la mise en relation. A travers des services et une offre riche, Sport en Commun apporte des solutions concrètes pour accélérer la structuration des projets, capitaliser les fonds disponibles et orienter les financements de manière optimale selon les projets et les besoins.

Pour en savoir plus sur Sport en Commun cliquer ici

Sport en Commun
Sport en Commun – Images Thierry BARBAUT

Africarena en Tunisie le rendez-vous entre les startups et les investisseurs

Africarena Tunis 2021 - Tunisie
Africarena Tunis 2021 - Tunisie

AfricArena, en partenariat avec Expertise France à travers le projet Innovi – EU4Innovation financé par l’Union européenne, Smart Capital et The Dot, sont fiers d’annoncer le Sommet d’Afrique du Nord, qui se tiendra du 13 au 14 octobre 2021, à Tunis en Tunisie.

La conférence de deux jours présentera des pitchs de plus de 20 startups opérant dans la région, ainsi que des discours et des tables rondes des plus grands esprits des affaires, de la technologie et de l’investissement en Afrique du Nord.

AfricArena annonce sa conférence régional d’Afrique du Nord à Tunis les 13 – 14 OCTOBRE 2021

Bintou Adekoya Chief Operating Officer AfricArena

À propos d’AfricArena 

AfricArena (https://www.africarena.com/) est un accélérateur d’écosystèmes technologiques africains. Par le biais d’une série d’événements (en direct et numériques), AfricArena accélère la croissance des startups technologiques et des écosystèmes dans lesquels elles opèrent en leur fournissant une plateforme où elles peuvent partager leur modèle économique, acquérir des réseaux précieux et obtenir des financements. 

Une série d’événements régionaux 

Cette année, AfricArena organisera quatre événements hybrides dans quatre régions d’Afrique, tous en préparation du sommet annuel AfricArena au Cap à la fin de l’année. Les événements régionaux rassembleront des startups, des investisseurs et des entreprises opérant dans la région avec plus de 20 startups de la région sélectionnées pour participer à l’événement régional. Tout en apportant une sensibilisation inestimable et des opportunités de networking à l’écosystème de la région, les événements serviront également de demi-finale, pour sélectionner les startups qui présenteront leur projet lors du Sommet Continental au Cap en novembre 2021.

Évènements d’Afrique du Nord 

Le Sommet de l’Afrique du Nord aura lieu à Tunis, en Tunisie du 13 au 14 octobre 2021. Le sommet de deux jours comprendra plus de 20 pitchs de startups ainsi que des présentations et des tables rondes de leaders d’opinion de l’écosystème – les intervenants seront annoncés dans les semaines à venir. Ces séries d’événements sont soutenues par Expertise France à travers le projet Innov’i – EU4Innovation financé par l’Union européenne et sont mises en œuvre en partenariat avec Smart Capital et The Dot 

La veille du Sommet, les startups seront également invitées à participer à un bootcamp d’une journée animé par Expertise France à travers le projet Innovi – EU4Innovation financé par l’Union européenne, Smart Capital et The Dot, 

Au cours des deux jours, le Sommet attend un peu plus de 20 startups pour présenter leurs solutions innovantes. Les startups qui présenteront leurs solutions seront pour la plupart présélectionnées lors d’une série de sessions de présentation virtuelles qui auront lieu en août (ces événements numériques sont gratuits, Inscrivez-vous ici). 

Parallèlement au Bootcamp des fondateurs, il y aura la très attendue conférence des investisseurs d’Afrique du Nord sur invitation uniquement – où des Investisseurs de start-ups axées sur l’Afrique et des fonds VC prendront part à des discussions et à des ateliers centrés sur le co-investissement et sur la manière de faciliter le processus d’investissement dans les start-ups technologiques du continent. Entre 20 et 30 investisseurs sont attendus. 

« L’Afrique du nord se distingue sur le continent par un écosystème dynamique composé d’une communauté d’investisseurs très active, une variété de fonds dédiés aux startups et souvent un cadre juridique propice à l’entreprenariat et à l’innovation. Le Sommet AfricArena d’Afrique du Nord a pour but de connecter les principaux acteurs entre eux afin de renforcer cet écosystème en plein expansion » déclare Bintou Adekoya, COO d’AfricArena. 

« Le sommet North Africa AfricArena est l’occasion de faire rayonner l’écosystème nord-africain en rassemblant les acteurs majeurs de la scène Tech. Trois jours d’échanges, de partages et de réflexion, qui donneront aux startups l’opportunité de se présenter auprès de fonds VCs internationaux, mais également de tisser des liens avec des entrepreneurs régionaux. En appuyant l’organisation du sommet régional AfricArena, Expertise France à travers le projet Innov’i – EU4Innovation, financé par l’Union européenne, contribue à favoriser l’intégration des startups tunisiennes dans l’écosystème de l’innovation africain. » déclare Expertise France. 

Billets

Les billets pour le sommet peuvent être achetés ici

Les startups qui souhaitent présenter leur projet peuvent s’inscrire ici.

Pour toute question ou clarification sur ce communiqué de presse, contactez l’équipe d’AfricArena à l’adresse suivante : contact@africarena.com 

Africarena Tunis 2021 - Tunisie
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