Accueil Blog Page 83

Lighting Africa : les lampes solaires éclairent le futur

Moins chères et moins polluantes que les lampes à kérosène, les lampes  électriques rechargeables étaient à l’honneur à l’occasion de la 3ème conférence  Lighting Africa, qui s’est tenue à Dakar du 13 au 15 novembre. Un marché en  plein boom.

La salle d’exposition de l’immense King Fahd Palace de Dakar a été remplie de  lampes pour l’occasion. De petites lampes design pour la plupart reliées à des  panneaux solaires, dont les prix varient entre 8 et 40 dollars. Elles disposent  presque toutes de prises pour recharger un téléphone portable. Selon le chargé  du programme Lighting Africa pour la Banque mondiale, Daniel Murphy, « elles  apportent une solution moderne aux personnes qui sont loin du réseau électrique ».

600 millions de personnes en Afrique ont recours à  l’éclairage hors réseau.

Elles ne polluent pas, sont moins chères (leur coût est amorti au bout d’un  mois) et ne risquent pas de s’enflammer, contrairement aux lampes à  kérosène. « En ce moment 10 milliards de dollars sont investis chaque année  pour l’électricité, il faudrait passer à 50 milliards pour électrifier tout le  continent », explique Daniel Murphy. Lighting Africa, un programme mis sur  pied par la Banque mondiale et sa filiale dédiée au secteur privé, la Société  financière internationale, vient donc en appui au secteur privé pour combler le  manque. 600 millions de personnes en Afrique ont recours à l’éclairage hors  réseau.

L’initiative sélectionne chaque année des fabricants de lampes en fonction du  rapport qualité-prix de leurs produits. Elle sert ensuite d’intermédiaire entre  ces fabricants et les distributeurs sur le continent, mais aussi de facilitateur  auprès des gouvernements. Cette année, 46 entreprises ont été certifiées par  Lighting Africa, contre seulement 8 l’an dernier.

Nouveau marché

« De plus en plus d’entreprises se lancent dans la fabrication de lampes  solaires à destination des pays émergents », affirme Daniel Murphy. Le marché  augmente de 90% par an, avec une diminution des coûts de fabrication de 25%  depuis 2010, ce qui impacte les prix de vente.

Fabricants, distributeurs et investisseurs financiers se retrouvent ainsi a  Dakar pour échanger. Pour D.Light, un des premiers fabricants à s’être  lancé dans le secteur il y a 5 ans, l’objectif est autant social que commercial.  Le groupe est parmi les mieux installés, tout comme Greenlight, qui a débuté ses  activités en Inde, où la distribution se fait au porte à porte, et qui a déjà  pénétré de nombreux marchés africains.

De nouveaux fabricants présentaient également leurs produits dans la  section des « non-certifiés ». Parmi eux de nombreux Chinois, dont les produits  sont variés mais pas forcément au meilleur prix. Shenzhen Cowin Solar Company  est au Sénégal, au Nigéria et en Gambie depuis deux ans ; l’entreprise fabrique  et distribue ses propres lampes. Elle a développé une gamme spécialement adaptée  au marché africain, les panneaux solaires qu’elle manufacturait pour le marché  chinois étant trop coûteux pour les consommateurs du continent.

Cette année, près d’un million de lanternes modernes  ont été vendues en Afrique.

Lighting Africa développe ses programmes au Ghana et au Kenya depuis 4 ans et  prévoit de se lancer au Sénégal, au Nigeria, en Sierra Leone, au Liberia, en RD  Congo et en Centrafrique, entre autres.

Le ministre de l’Énergie sénégalais a exprimé son enthousiasme pour  l’initiative à l’ouverture du forum. Aly Ngouille Ndiaye s’est engagé à faire  lever tous les obstacles à la commercialisation des produits d’éclairage  modernes et à les promouvoir sur le marché sénégalais. Il a même promis  d’intégrer les produits agrées par l’initiative dans le programme  d’électrification rurale nationale. Cette année, près d’un million de  lanternes modernes qui remplissent les critères de Lighting Africa ont été  vendues en Afrique.

Thierry Barbaut
Avec Jeuneafrique.com

 

Un reportage de Canal Plus jette une suspicion sur les motivations françaises en Libye

Le magazine de Canal Plus « Spécial investigation », consacré aux rapports entre pétrole et guerre, accuse la France d’avoir mené la guerre en Libye à cause d’un gisement de gaz.

 

Selon la chaine des Guignols, l’Elysée, qui avait déroulé le tapis rouge à Kadhafi, s’intéressait sérieusement à un gisement de gaz. Mais le pouvoir libyen n’aurait donné satisfaction et l’équipe sarkozyste en aurait été particulièrement amère.

Selon des sources discrètes interrogées par Patrick-Charles Messance, l’opération aurait été préparée de longue date et les printemps arabes n’auraient été que le prétexte idéal pour la lancer.

Quinze jours après être intervenus pour « permettre au peuple libyen de choisir lui-même son destin », un accord confidentiel aurait été passé entre le Conseil national de Transition et Paris, attribuant 35 % des réserves libyennes de pétrole à la France, affirme le reportage.

Le rapprochement est naturellement fait avec les gigantesques contrats d’exploitation pétrolière qu’Exxon Mobil aurait conclus à la suite de la guerre en Irak.

Thierry Barbaut
Sources: Agenceecofin.com

Recherche collaborative: Accord historique Europe Afrique pour 5 pays !

C’est une première : l’Union européenne s’associe à 5 pays africains pour développer des projets de recherche collaborative.

 

 « L’accord que nous signons aujourd’hui est véritablement historique. C’est la première fois que des pays d’Europe et d’Afrique établissent conjointement un calendrier de recherche qui sera financé par les deux parties. Il pourra servir de modèle à la coopération future entre nos deux continents et encourager d’autres pays à adopter cette nouvelle forme de partenariat,» a déclaré Mme Máire Geoghegan-Quinn, membre de la Commission européenne chargée de la recherche, de l’innovation et de la science.

Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Kenya et l’Afrique du Sud contribueront ainsi pour 4 millions d’euros à un budget global de 11 millions qui portera sur l’agriculture, la santé, le changement climatique et l’énergie.

Les appels à projets devraient être lancés en janvier avec une date limite de soumission des candidatures fixée à avril 2013. Ces appels sont conçus dans le cadre du projet ERAfrica, une plateforme qui met en réseau des financeurs africains et européens en faveur de la recherche et l’innovation (www.erafrica.eu).

Thierry Barbaut

LA PROTECTION DES CONSOMMATEURS AU CONGO BRAZZAVILLE

 

La récente descente de  la Direction Départementale de la Répression des Fraudes et de la Concurrence dans deux boulangeries de la ville de Pointe Noire qui produisaient des pains dans des conditions peu hygiéniques à ramener sur la table la question de la protection des consommateurs au Congo Brazzaville.

La notion de protection des consommateurs semble être méconnue des populations et des pouvoirs publics. En effet, l’Etat à travers ses Etablissements Publics ne respecte pas les droits du consommateur. Malgré la promotion de la Gestion Axée sur les Résultats (GARE) dans l’administration publique, l’on ne cesse de se plaindre de la corruption, des tracasseries qui mettent mal à l’aise  le consommateur de surcroit contribuable.OLYMPUS DIGITAL CAMERA

 

On constate impuissant l’ineffectivité de la mesure qui consiste à délivrer certaines pièces administratives gratuitement.

Les sociétés d’Etat également ne respectent pas les droits des consommateurs. Les Sociétés nationales  en charge de l’eau et de l’électricité sont très décriées du fait de leurs mauvaises prestations. La mauvaise qualité de l’eau et  les baisses de tension de l’électricité, les coupures injustifiées ainsi que  les délestages intempestifs illustrent  ce manque de considération des consommateurs.

Au  Chemin de Fer Congo Océan(CFCO), les voyageurs sont mis sur les files d’attente à l’aide de la chicote par les forces de l’ordre sans compter que les conditions de voyage sont très pénibles.

Le secteur privé également est irrévérencieux vis-à-vis des consommateurs. Dans le domaine des transports les consommateurs se plaignent des démi-terrain pratiqués par des transporteurs. C’est-à-dire le coût du transport ne correspond au trajet homologué.

Dans le domaine de la téléphonie mobile, les opérateurs ont crée une disparité de services dans les zones urbaines et rurales. Les compagnies de téléphonie mobile n’ont des agences que dans les villes. Et dans les villages, ils se sont contentés d’implanter des antennes pour ne pas à avoir en charge un grands nombre des travailleurs. Par conséquent, ceux qui vivent en compagne pour bénéficier des services de téléphonie doivent se déplacer en ville ou acheter ces services à un cout plus élevé que celui qui est proposé en ville. Les opérateurs de téléphonie mobile ne cessent d’harceler les abonnés par des offres publicitaires, d‘opérer des retraits de crédit sans autorisation aux abonnés, de pratiquer des tarifications de la communication incontrôlée, d’inciter les abonnés à acheter et de se livrer à la guerre des prix entre concurrent tout cela au mépris des droits du consommateur.

Malgré les efforts de l’Etat dans la mise en garde des opérateurs économique dans l’obligation d’afficher les prix en distribuant des balances ces derniers temps. Il reste beaucoup à faire, d’abord intégrer les associations des consommateurs dans les Conseils d’Administration des entreprises publiques et de leur donner le pouvoir d’ester en justice ensuite à réguler le marcher  enfin à créer des numéros vert et des émissions audio visuels  interactifs de riposte contre la violation des droits des consommateurs.

 

 

 

 

 

 

LA BANQUE POSTALE DES JANVIER 2013 AU CONGO BRAZZAVILLE

Ce 07 Novembre2012, un accord est intervenu ente la Société des Postes et Epargne du Congo (SOPECO) ET SBIF représenté par sa Directrice Sylvie de Solviniac en présence du Ministre des Postes, Télécommunication et des Nouvelles Technologies Thierry Lezin MOUNGALA.

Madame Sylvie de Solviniac a assuré que la SBIF jouera le rôle d’assistant technique à ce projet et a précisé qu’il s’agira d’une banque des pauvres c’est-à-dire de ceux qui n’ont pas des moyens d’ouvrir leur compte dans des banques classiques.

Ce projet est la  reprise du compte d’épargne de l’Office Nationale des Postes et Télécommunications Ex ONPT qui a échoué à cause de la mauvaise gestion puisqu’ à la fin les épargnants n’ont pas pu recouvrer leur dû  et pour y arriver il fallait corrompre certains agents de la poste  ou bien revenir toutes les deux semaines retirer des sommes d’argents dérisoires.

LE MARCHE CONGOLAIS DES MEDICAMENTS

Le marché congolais des médicaments est occupé par trois acteurs principaux : les officines pharmaceutiques ensuite les mini- pharmacie et enfin, la pharmacopée traditionnelle.

Les offices pharmaceutiques constituent le circuit officiel de vente des médicaments sur le territoire national. Elles sont ravitaillées par les industries pharmaceutiques européennes notamment NOVARTIS. Elles sont partenaires officiels du laboratoire national LABOREX des médicaments et  collaborateurs des médecins des centres de santé.   Elles sont les plus fiables puisqu’elles sont tenues par des pharmaciens assermentés dans la connaissance de la conservation des médicaments. Cependant, leurs médicaments sont chers et les pharmacies ne sont implantées que dans de grandes agglomérations. Les «mini-pharmacie » sont entretenues par des jeunes sans emplois n’ayant aucune notion des sciences de la  santé pour la plupart. Elles sont informelles et illégales mais tolérées. Elles sont ravitaillées par l’industrie pharmaceutique de l’Inde de la médical Market dont NATCO PHARMA Shalina. Ses médicaments sont moins chers et aisément accessible sur tout le territoire national.  La pharmacopée traditionnelle est constituée des tradi-praticiens à compétence plus où moins douteuse. Leurs médicaments consistent en des potions, poudres, amulettes et tisanes faites à bases des produits tirés des  ressources naturelles locales. Leur vente s’exerce dans les coins des rues surtout dans les marchés.

A coût de communiqués et de grève, les pharmaciens accusent les tenants de la mini-pharmacie de leur faire une concurrence déloyale et d’empoisonner les populations par la mauvaise conservation de ses médicaments. Il n’en demeure pas moins qu’il faut reprocher aux pharmaciens leur obstination à ne pas fabriquer des médicaments génériques et aussi leur inefficacité à accéder aux populations financièrement et géographiquement.

Quant à l’Etat congolais, il se trouve face à un dilemme fermer la mini pharmacie ce qui  est d’ailleurs pénible à faire  est synonyme d’augmentation de chômage et réduirait l’accès au médicament.

 

Gestion des ordures ménagères au Congo Brazzaville

Les pluies diluviennes qui s’abattent en cette saison des pluies au Congo Brazzaville viennent de remettre devant la scène la problématique de la gestion des ordures ménagères dans les villes congolaises.

En effet, le constat fait est que les débordements des eaux de leurs lit est dû au fait que les canalisations sont bouchées par les ordures ménagères malgré le curage de la voirie.

Autrefois, la gestion des ordures ménagères était maitrisée par la mairie. Chaque ménage disposait d’une poubelle que la voirie vidait régulièrement. De nos jours, la croissance démographique et l’extension des villes ne rendent plus cet activité possible.  La mairie se contente désormais d’entreposer des bacs à ordures dans certains points stratégiques des quartiers où les populations déposeront des ordures afin que  la voirie vienne  y récolter des ordures. Malheureusement, le ramassage des ordures n’est pas régulier.

Ce mode de gestion des ordures par la voirie semble être dépassé.  Cette tâche doit revenir à des entreprises chargées de la collecte des ordures. Au Bénin par exemple, la salubrité des marchés a été confiée à la Société de Gestion des Marchés (SOGEMAR). Au Burkina Faso, la mairie de Ouagadougou a confié la propreté de sa ville à la Brigade Verte   composée des femmes pour la plupart veuves dépourvues de moyens de subsistance. C’est à la fois une stratégie de lutte contre la pauvreté et le chômage.

La mairie de Ouagadougou a également donné la possibilité à toute personne qui dispose d’un âne et d’une remorque de vider les poubelles des ménages contre la somme de 200 FCFA. Ces derniers vont déverser ces ordures dans des dépotoirs implantés dans toute la ville par la mairie afin de récupérer  à l’aide des véhicules ou engins pour aller les traiter.

En tout cas, si cela advenait au Congo Brazzaville, tous les jeunes sans emplois s’y engageraient. I l suffit de les pourvoir en tricycle pour faire la collecte à leur propre compte ou pour curer les voies de canalisations pour le compte d’une entreprise.

 

 

Fermeture de la chasse au CONGO Brazzaville

 

Conformément  au décret de 1972, la chasse est fermée sur tout le territoire du Congo à compter  du 01 Novembre 2012 au 31 Avril 2013.Ceci pour garantir le renouvellement de la faune et la préservation de la biodiversité des espèces. Pour cela l’Etat a interdit le braconnage  et mis un arsenal  répressif à la disposition des agents des eaux et forêts du Ministère de l’Economie forestière et des gardiens de l’environnement dits les eco-gardes.

Il n’en reste pas moins que cette prohibition est perçue comme un facteur d’appauvrissement des populations qui ne dépendent que des ressources de la forêt. Tout comme le Développement Durable en soi est perçu comme un mécanisme qui consiste à affamer les générations actuelles pour nourrir les générations futures. L’Etat semble méconnaitre le droit des populations lorsqu’il fixe unilatéralement les restrictions à  l’accès aux ressources naturelles dont la forêt, au contrôle des bêtes sans respect de la vie privée des paysans. L e paysan assiste impuissant non seulement au saccage de ses plantations par des animaux dits protégés car sa réaction encours une peine de prison dans certaines circonstances la mort quitte à relancer le débat de l’humain et de l’inhumain soulevé par le Professeur DELMAS –MARTY dans le cours d’internationalisation du droit au Collège de France mais  également à l’affairisme des eco-gardes  sur les ressources naturelles qu’ils sont sensés garder. L’Etat  ne tient pas compte de l’amélioration des conditions de vie des populations locales lorsqu’il attribue le permis d’exploitation aux sociétés d’exploitation forestières même si les cahiers de charges obligent  l’entreprise exploitante, il n’en demeure pas moins qu’il n’ya pas de suivi.

En effet, aucune mesure de substitution n’est prise pour suppléer les activités interdites aux paysans. En réalité l’Etat devrait subventionner l’élevage à la place de la chasse et la domestication des espèces végétales et animales sauvages et promouvoir la création des entreprises à vocation agropastorale.

Pour être complet sur la protection de la biodiversité, le 06 novembre 2012 consacrée à la journée nationale de l’arbre le Congo a procédé au planting des arbres sur tout le territoire national pour préserver sa flore.

 

 

 

La CITOYENETE DES ENTREPRISES au Congo Brazzaville

Ce 05 Novembre 2012, l’operateur pétrolier Soco Exploitation et Production Congo (SOCO EP Congo) à  travers son Directeur Général Serge LECOST a procédé à la remise d’un module mère et enfant au Centre de Santé  Intégré de Madingo -Kayes du département du Kouilou d’un cout de 600 millions de dollars.

Cela est la  nième preuve s’il fallait nous en convaincre de la participation entrepreneuriale des compagnies dans la Politique de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).

Nombreux sont les entreprises privées qui participent à la RSE notamment les opérateurs pétroliers ( Total, ENI Congo, Chevron) sont liés dans le cadre de leur exploitation par des accords de partage de production pétrolière avec le Ministère des hydrocarbures du Congo. C’est d’ailleurs dans ce contexte que SOCO EP Congo a fait ce don pour obtenir son permis d’exploitation marine 4. Les compagnies pétrolières se sont impliquées particulièrement dans l’assistance des populations  sinistrées par les événements du 04 mars 2012. Les opérateurs de téléphonie mobile s’illustrent vivement dans la transformation du milieu social, l’opérateur mobile MTN-Congo à travers sa fondation est le sponsor officiel du championnat national de football du Congo en compensation  de la réduction de la fiscalité en sa faveur conformément à la législation congolaise. Les sociétés d’exploitation minière et forestières contribuent à la construction des infrastructures comme les routes, les écoles et les centres de santé et la fourniture des tables bancs conformément aux cahiers de charges qui leurs sont soumis.

Du coté des Entreprises Publiques à caractère Commercial et Industriel (EPIC), la politique de la RSE est inexistante. Même auprès de l’opérateur pétrolier public, la Société Nationale des Pétrole du Congo (SNPC). Autrefois, la Loterie Nationale du Congo (Ex LONACO) aujourd’hui Congolaise de Gestion des Loterie (COGELO) contribuait  aux œuvres sociales surtout dans le domaine de la santé tout comme l’Assurance et la Réassurance du Congo (ARC) soutenait les activités scolaires en faisant des dons aux écoliers pour encourager le mérite à l’école. Aujourd’hui tout cela n’est que du passé. Et pourtant de nombreuses sociétés d’Etat réalisent de gros bénéfices et dégradent l’environnement sociale et l’écologique pendant des accidents.

L’argument qui consiste à confondre l’intervention de l’Etat dans les œuvres sociales à la place des sociétés d’Etat ne tient pas puisqu’il s’agit de deux personnalités distinctes. Une entreprise publique qui exerce le commerce demeure régit par le droit privé.

 

 

 

 

L’APRES SACHET AU CONGO BRAZZAVILLE

Depuis le 20 janvier 2012, l’importation, l’utilisation et la commercialisation des sachets sont interdites au Congo Brazzaville.

Cette prohibition  est plus ou moins observée lorsqu’on constate la propreté des villes du Congo depuis l’entrée en vigueur de cette mesure. Les populations ont renoué avec les anciennes habitudes avec l’usage des paniers en plastique ou des vanniers. Des opérateurs économiques comme l’Imprimerie Papeterie du Congo (IPC) ont fait croitre l’industrie du papier en fabricant des sachets en papiers en tous les formats.

D’autres malins commerçant continuent à vendre clandestinement des sachets en plastiques. Les services de douanes ne cessent de bruler des stocks saisis. Dans la ville de Pointe Noire , un commerçant libanais dont le stock de marchandises de sachets n’avait pas été épuisé a essayé de les revendre clandestinement malheureusement pour lui le produit a été saisi et il a écopé de lourdes amendes.

L’après sachet fait apparaitre visiblement la nuisance des bouteilles en plastique qui ont remplacé le sachet dans la vente de l’eau et d’autres boissons ce qui rend la ville très salle. La Direction départementale  de L’Environnement assure   qu’elle mène une réflexion avec les fabricants des bouteilles en plastique pour poser une stratégie de récolte et de recyclage des bouteilles en plastique après usage.

Un autre élément qu’on souhaiterait éliminer de la ville ce sont des piles . Les écologistes ont démontré le caractère nocif des piles en s’infiltrant sur la nappe phréatique. Elle serait la première source de pollution de l’eau.

La suppression des piles aura du mal à être effective du fait qu’elle est une source d’énergie .Il faudrait plutôt organiser la collecte des piles après usage auprès des vendeurs des piles en attendant.

Lancement Airtel mobile Money

La présentation officielle de Airtel mobile Money,  nouveau produit  d’Airtel Congo en partenariat avec BGFIBANK Congo s’est fait ce mois de Novembre 2012 dans les villes de Pointe Noire et Brazzaville après la publicité dans les médias.

Le Directeur Général      de            Airtel Congo Monsieur TSHITSELE Bertin accompagné du Directeur Général de BGFIBANK Congo Monsieur Narcisse OBIANG ONDO ont présenté le « sap-sap ya mbongo » en lingala, en présence du Ministre des Postes et des Nouvelles Technologies Thierry Lezin Moungala et le Ministre de la Recherche scientifiques et des innovations technologiques  Bruno ITOUA. Ces derniers ont souligné que l’avènement de la mobile bank s’inscrit dans l’esprit du programme du chemin d’avenir du Président de la République du Congo Dénis SASSOU Nguesso.

La Banque partenaire de Airtel Congo pour asssurer les opérations bancaires est la BGFIBANK Congo au quelle seront logés les comptes des abonnés Airtel Congo.

D’autres partenaires commerciaux sont associés a cet opération avec lesquels les abonnés Airtel pourront effectuer des achats avec leur portable comme certains magasins ou restaurant ou bien régler leur facture d’eau ou d’électricité auprès des compagnies d’électricité d’eau ou d’électricité ainsi que faire des transferts de fonds d’un coin quelconque du Congo.

Les opérations du mobile Airtel Congo vers les Comptes BGFIBANK Congo sont réversibles. Les abonnés pourront  acheter du crédit via leur téléphone sans pour autant se déplacer grâce au transfert Airtel to bank.

Le public n’a pas hésité de faire connaître ses craintes quant à ce nouveau produit notamment en les garanties contre la cybercriminalité et le vol de portable. Les promoteurs ont rassuré que la garantie qu’offre ce système repose sur la confidentialité d’un code secret que seul connaît le détenteur du portable par conséquent du compte. Dans un pays ou le taux d’analphabétisme est élevé, il est à craindre que la divulgation ou l’extorsion du mot de passe seront courantes.

Désormais l’abonné de téléphonie mobile a entre ses mains non seulement tous les services de sa banque, il peut procéder à divers transactions notamment : retrait, dépôt, solde, transfert de fonds en tout temps, lieu et circonstances mais également tout son avoir en monnaie fiduciaire aisément volatilisable par incitation à la dépense de la société de consommation car la facilité de transporter de grande sommes d’argent dans le téléphone incite bien de personnes à être dépensiers. Il faudrait que la législation intervienne pour encadrer la mobile bank contre les méfaits du contrat électronique qui nécessite de placer les offres des opérateurs aux abonnés dans les procédures opt out ou opt in, d’adopter des blacklist pour certaines opérations , d’accepter les délais de retractation , d’imposer un code de conduite aux opérateurs de téléphonie. Bref de réguler la mobile

A QUAND LE TOUT NUMERIQUE AU CONGO BRAZZAVILLE ?

 

Il s’est tenu à Dakar au Sénégal les 5 et 6 novembre 2012, en partenariat avec l’OIF et l’UEMOA.un séminaire sur la transition et la diffusion de l’analogique vers le numérique organisé par le Réseau Francophone des Autorités des Médias (REFRAM). Le Congo a été représenté par le Président du Conseil Supérieur de la Liberté de la Communication (CSLC) Monsieur Philipe MVOUO.

Au cours de la séance, il a été procédé à l’évaluation pays par pays. Il s’est avéré que le Congo est en retard par rapport à l’échéance du 17 juin 2015 fixée par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à tous les pays africains.

Le Congo a présenté un bien maigre bilan, il s’est contenté de monter un comité national de pilotage de la transition de l’analogique au numérique, ainsi que d’encourager le passage du GSM à la 3G75, à publier des résultats des examens et concours  sur le web car autrefois la proclamation se faisait à la radio. A ce jour, seule la Digital Radio Télévision (DRTV) fait sa diffusion sur le numérique, la radio et la télévision nationale ne diffusent que leur journaux sur la toile. Le reste des médias de l’espace audiovisuel congolais ignorent le numérique. D’autres utilisent encore les bandes magnétiques comme support de conservation et de reportage.

Il reste à fournir des efforts de la mise disposition de la législation et le journal officiel ainsi que des archives nationales bref le patrimoine culturel sur support numérique.

Espérant, que le récent accord e-gouvernement avec la compagnie SAMSUNG un grand pas sera franchi. Ainsi que la subvention des médias pour accélérer ce passage au numérique.

 

 

NEUTRALITE TECHNOLOGIQUE DANS LA TELEPHONIE

Ce 26 octobre 2012, l’opérateur de téléphonie mobile MTN-Congo a organisé sa journée des fournisseurs. Il a été présenté le code de conduite dans la collaboration avec ladite compagnie.

Au cours des échanges de nombreuses questions ont été soulevé sur le code de conduite, la clause de confidentialité et la législation de la concurrence contre les autres opérateurs.

La question de la neutralité technologique a été la plus importante car elle présage une impasse technologique. En effet, les fournisseurs ont évoqué la difficulté de voir cet opérateur leur exigé des matériels technologiques d’un fabricant donné.

L’opérateur de téléphonie mobile a expliqué que cela était une nécessité pour lui dans la mesure où les installations actuelles ne peuvent marcher qu’avec les matériels de ses anciens fournisseurs. Il faut comprendre qu’il reste condamner à être fourni par ce fabricant. Il subi alors une dictature technologique et financière. L’opérateur ne peut plus réinvestir dans le démantèlement de son matériel ancien et investir dans l’acquisition du nouveau matériel compatible avec les matériels des autres fabricants.

Il existe bien de discriminations technologiques dans la téléphonie mobile quant à l’usage des matériaux. Les opérateurs de téléphonie mobile commandent auprès des groupes chinois HUAWE et ZTE corporation des téléphones mobiles verrouillés compatibles uniquement avec les cartes sim de ses opérateurs .En langage technologique, on dit qu’il n’y a pas interopérabilité entre les matériaux des opérateurs de téléphonie mobile.

Par conséquent, l’abonné qui décide de quitter doit abandonner et la carte Sim et le téléphone portable ainsi que son modem s’il en avait. Autrement, il peut trouver des apprentis hackers pour les déverrouiller.

Cela se complique encore dans la mesure où l’Etat congolais a décidé d’interdire la multiplication des installations des antennes et autres matériels de communication pour prévenir leur nuisances contre la santé des populations. Les nouvel opérateurs qui s’installeront loueront les installations de leurs devanciers. Ce qui est d’ailleurs un paradoxe de la collaboration des concurrents.

Dans ces conditions, les operateurs de téléphonie mobile utiliseront les matériels incompatibles avec les innovations technologiques actuelles.

Pour éviter que l’Etat vienne à subir tôt ou tard la dictature des prix et des matériaux technologiques des multinationaux technologiques ou se retrouver avec des infrastructures de téléphonie désuets. L’Etat congolais doit se réapproprier l’infrastructure de téléphonie mobile et le mettre en location auprès des opérateurs de téléphonie mobile.

 

 

Le milliardaire Mikhaïl Prokhorov au capital d’Ecobank !

Stephen Jennings, le fondateur de la banque d’affaires spécialisée dans les  pays émergents Renaissance Capital, cède la totalité de ses parts à Onexim,  contrôlé par le milliardaire russe Mikhaïl Prokhorov.  Dans le lot, les activités de courtage en Afrique mais aussi 5,3% du capital  d’Ecobank.

C’est la fin d’une époque pour Renaissance Capital, la banque d’affaires née  au début des années 90 en Russie et qui s’est largement déployée en Afrique  depuis quelques années. Stephen Jennings, son fondateur d’origine  néo-zélandaise, a cédé la totalité des parts (50% + 1/2 voix) qu’il détenait à  Onexim, qui avait déjà acquis en 2008 50% (- 1/2 voix) des parts de Renaissance  Capital pour 500 millions de dollars. Dans la foulée, Stephen Jennings a annoncé  la création de Renaissance Group.

Onexim est contrôlé par le milliardaire russe Mikhaïl  Prokhorov, dont la fortune était estimée en 2011 à 18 milliards de dollars par  Forbes. Onexim conserve toutes les activités de banque d’investissement opérant  sous la marque Renaissance Capital, dont l’activité historique en Russie mais  aussi toute l’activité de courtage et de recherche boursière africaine. En  quelques années, Renaissance Capital était en effet devenu l’un des principaux  opérateurs boursiers subsahariens, avec une forte présence au Nigeria, au Kenya  mais aussi en Afrique du Sud.

Immobilier au Kenya

Selon une information recoupée auprès d’un porte-parole de  Renaissance Capital, Mikhaïl Prokhorov récupère  également les actions détenues dans le groupe bancaire panafricain Ecobank. Il  devient ainsi le cinquième actionnaire du groupe avec 5,3% des parts  environ.

De son côté, Stephen Jennings délaisse la Russie où il a  fait fortune malgré les crises, la montée des oligarques et de  l’interventionnisme étatique, mais où il est devenu très difficile d’opérer pour  un indépendant.

Il entend se concentrer sur l’Afrique, terrain vierge, en  conservant les activités immobilières (développement de villes nouvelles,  notamment au Kenya), la gestion d’actifs et la toute nouvelle activité de crédit  à la consommation, lancée au Nigeria il y a quelques jours. Stephen Jennings  s’était fait connaître en Afrique en 2007 en devenant à l’époque (via  Renaissance Capital) le premier actionnaire d’Ecobank. Une arrivée jugée hostile  par le groupe bancaire qui avait craint une prise de contrôle forcée. Par la  suite, les relations s’étaient pacifiées…

Thierry Barbaut
Avec Jeuneafrique.com

RDC: la rébellion du M23 « met en garde » l’ONU qui attaque ses positions

Des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu, le 28 juillet 2012 La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a mis en garde dimanche la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), lui intimant de cesser de soutenir l’armée régulière dans les combats qui font rage dans l’est du pays, et menaçant d’une riposte. - AFP/Archives - Phil Moore

La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a « mis en garde » dimanche la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), lui intimant de cesser de soutenir l’armée régulière dans les combats qui font rage dans l’est du pays, et menaçant d’une riposte.

Des rebelles du M23 dans la province du Nord-Kivu, le 28 juillet 2012 La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a mis en garde dimanche la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), lui intimant de cesser de soutenir l’armée régulière dans les combats qui font rage dans l’est du pays, et menaçant d’une riposte. – AFP/Archives – Phil Moore

La rébellion du Mouvement du 23 mars (M23) a « mis en garde » dimanche la Mission de l’ONU pour la stabilisation de la République démocratique du Congo (Monusco), lui intimant de cesser de soutenir l’armée régulière dans les combats qui font rage dans l’est du pays, et menaçant d’une riposte.

« Nous mettons en garde la Monusco qui est en train de bombarder nos zones au lieu de montrer sa neutralité sur le terrain. Qu’elle cesse de nous bombarder! », a déclaré à l’AFP le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, porte-parole militaire du M23.

« S’ils continuent à nous bombarder, nous allons réagir », a-t-il ajouté.

Après une trêve relative de trois mois, les combats ont repris depuis jeudi entre l’armée et le M23 dans la zone de Kibumba, frontalière du Rwanda, poussant des milliers de civils à fuir. Pour tenter de stopper l’avancée de la rébellion qui se rapproche de Goma, la capitale régionale, les Casques bleus de l’ONU sont entrées en action samedi en appuyant l’armée congolaise avec des hélicoptères de combat.

Le porte-parole militaire du M23 a souligné que son mouvement n’a « jamais attaqué » les camps de la Monusco à Kitale et Kiwandja, sous contrôle des rebelles, mais a sous-entendu que cela pourrait changer car ils ne peuvent « tolérer » que la Monusco utilise « des hélicoptères, des chars de combats contre la population ».

« Nous voudrions que la Monusco montre sa neutralité dans ces affaires congolaises, entre les Congolais. Est-ce que la Monusco est venue ici pour combattre les Congolais ou pour protéger les Congolais? », s’est interrogé le porte-parole du M23.

Le M23 est surtout formé d’anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l’armée, se sont mutinés en avril dernier et combattent depuis l’armée régulière dans la région du Kivu. Deux pays voisins, le Rwanda et l’Ouganda, sont accusés par l’ONU de soutenir les rebelles, ce qu’ils démentent.

Samedi, le conseil de sécurité de l’ONU a demandé l’arrêt de l’avance de la rébellion vers Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu et que « tout soutien extérieur et toute fourniture d’équipement au M23 cessent immédiatement ».

 

Réaction Francaise: Laurent Fabius demande une réunion en urgence du Conseil de sécurité

Alors que les rebelles du M23 viennent de s’emparer de la ville de Kibumba et que les violences redoublent à l’Est du Congo, le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a demandé la réunion en urgence du Conseil de sécurité des Nations Unies.

« Cette réunion se tiendra cet après-midi à New-York », a déclaré samedi le porte-parole du Quai d’Orsay.

Malgré l’intervention d’hélicoptères d’attaque des Nations unies en appui de l’armée gouvernementale, la rébellion du M23 ne cesse de gagner du terrain.

Dans le même temps, le Premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo, qui se trouve en France, a appelé la France à défendre « haut et fort » aux Nations unies la voix de la République démocratique du Congo, « en proie depuis six mois à une rébellion armée ».

Thierry Barbaut
Avec TV5Monde et AgenceEcofin.com

Crise politique au Gabon : « Nous ne voulons pas que ce pays se transforme en chaos », Max Alexandre Ngoua (Pasteur)

Dans un entretien exclusif accordé à la rédaction d’Info-Afrique, le Révérend Prophète Max Alexandre Ngoua, Pasteur du Centre Missionnaire les Conquérants qui s’est appuyé sur certains indicateurs démontrant l’instabilité au Gabon, a déclaré que : «Nous ne voulons pas que ce pays se transforme en chaos ».   

Question d’Info-Afrique (IA) : A  votre avis, pasteur est – ce qu’il y a crise au Gabon comme le prétend l’opposition ?

Réponse du Pasteur, Max Alexandre Ngoua (MAN) : Une nation qui se lève contre elle-même ne peut subsister, pourquoi  je le dis ? Il  y a des indicateurs profonds qui m’interpellent de beaucoup : quand nous voyons par exemple dans nos forces de l’ordre, la gendarmerie être en confrontation avec la police ce qu’il y a crise profonde, et lorsqu’il y a situation de rivalité, y a donc situation de confrontation.

Hors lorsque ces instances là se mettent en situation de confrontation pour peut qu’on est emprisonner le policier, les gendarmes s’élèveront pour dire que eux aussi ont des preuves et, si à ce niveau il y a crise, cela voudrait simplement dire que le système est entrain de s’ébranler et, nous ne voulons pas que ce pays se transforme en chaos et, ces temps de prière sont fait pour contrecarrer ce qui est  entrain de se dessiner . Mais pour autant, c’est parce qu’il y a crise que certains doivent profiter de la situation pour enflammer et exister les populations à descendre  dans la rue car, il y a d’autres moyens de régler les problèmes et nous au centre missionnaire des Conquérants voulons profiter de ces moments pour invoquer le bon Dieu afin de préserver la paix, la stabilité, l’unité et la fraternité entre nos peuples.

IA : Comment  expliquer le fait que l’épouse de pasteur est de facto pasteur ? Existe –t-il un passage biblique pouvant l soutenir ?

MAN : Rire. C’est une question tout à fait pertinente. Mais, je vais vous rassurer en vous disant tout de suite qu’elle est pasteur non pas de faite, mais elle est pasteur à cause de sa formation théologique comme moi, j’ai fais la mienne. En dehors du fait qu’elle soit pasteur, il faut aussi savoir qu’elle a un DESS en économie forestière, elle prépare une thèse en lettre moderne, elle est également documentaliste de formation et a, à cœur de faire une formation théologique. Donc, vous voyez qu’elle n’est pas pasteur de faite mais de part sa formation théologique. Et, en ce qui me concerne, j’ai une thèse de doctorat en sociologie, un DTS en management d’administration, je suis conseiller d’orientation et psychologue. Dieu, nous a accordés la grâce mon épouse et moi de faire des études très jeune et de les pousser très loin. Machiavel a dit dans un livre que lorsqu’on a l’information, on n’a le pouvoir.

J’encourage de ce fait mes collègues pasteurs à approfondir  leurs connaissances en allant au delà de la bible afin  d’avoir plusieurs grilles de formation sociale.

Ces propos recueillis par notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA.

 

 

Rencontres du Président de la République avec les Chefs des Partis Politiques du 14 au 16 novembre 2012

Comme il l’avait annoncé le 12 septembre 2012 devant les deux chambres du Parlement réunies en congrès, le Président de la République, Chef de l’Etat, a reçu cette semaine, depuis le mercredi 14 novembre et jusqu’à ce vendredi 16 novembre, les responsables des partis politiques de la majorité et de l’opposition.

Cette démarche visait à présenter à ses hôtes les enjeux de l’intégration sous-régionale et la nécessité pour nos Etats d’harmoniser nos vues pour un développement intégré, au bénéfice des peuples de notre espace communautaire.

Il s’est également agi de présenter dans les grandes lignes, la CEMAC d’aujourd’hui et ses principaux projets et objectifs, avant de décliner ce qui devrait constituer la trame de la présidence Gabon à la CEMAC.

Le Président de la République, qui rencontre pour la troisième fois la classe politique, après les consultations sur l’île Mbanié et sur la biométrie, a indiqué sa volonté de faire en sorte que la politique de la présidence Gabon pour la CEMAC soit comprise, partagée et soutenue par tous les acteurs politiques et toute la communauté nationale.

Aussi, a-t-il convié les responsables politiques de la majorité et de l’opposition, à apporter leur contribution à ce qui devrait constituer la feuille de route de la présidence Gabon à la CEMAC.

Au terme de ces premiers entretiens et après de fructueux échanges avec les participants, le Président de la République a décidé de la mise en place d’une commission de travail dont la composition et l’organisation seront fixées par décret et feront l’objet d’un communiqué en temps opportun.

Le Président de la République, Chef de l’Etat, remercie les responsables de partis qui ont bien voulu prendre part à cette première étape de consultation sur la CEMAC et salue, à l’occasion, leur esprit républicain.

Source : COCOM

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

L’Afrique, nouveau paradis des gérants d’actifs

« L’Afrique est un continent en plein essor économique et démographique. Son modèle de croissance est toujours dépendant des exportations et du prix des matières premières, mais les investisseurs recherchent aujourd’hui une exposition à l’envol de la consommation domestique. » Un nouveau paradis pour les gérants d’actifs.

 

Cet avis de Stéphane Barthélemy, gérant spécialisé sur l’univers des économies émergentes chez State Street, résume parfaitement le point de vue de la plupart des gérants d’actifs au troisième trimestre 2012.

Alors que le continent devrait enregistrer une croissance de l’ordre de 6 % en 2013, tandis que la classe moyenne devrait doubler d’ici à 2015, pour atteindre 100 millions de personnes, l’attrait des investisseurs pour ce dynamisme se heurte néanmoins à certaines difficultés. Ainsi, le taux de rotation des Bourses locales est très faible, de l’ordre de 6 % en Afrique (hors Afrique du Sud), où environ quatre sociétés, soit 7 % de la cote, totalisent les deux tiers de la capitalisation. « Outre l’instabilité politique, chronique dans les années 1990, l’un des problèmes majeurs des marchés actions locaux en Afrique réside dans leur manque de liquidité et leur difficulté d’accès, analyse Stéphane Barthélemy. Pour y remédier, on peut construire une exposition indirecte à l’Afrique via l’achat de titres sud-africains ou de sociétés opérant en Afrique mais cotées en Europe. »

Exposé à hauteur d’environ 20 % à l’Afrique, le fonds Globetrotter de HMG Finance, cogéré par Marc Girault, dispose ainsi de positions dans le secteur pétrolier, via les sociétés Total Gabon et Maurel et Prom Nigeria, toutes deux cotées en France, ainsi que dans le secteur bancaire, via la société britannique Standard & Chartered et le groupe sud-africain Absa.

Avec un marché actions capitalisant plus de 900 milliards de dollars, contre respectivement 80 milliards, 70 milliards et 55 milliards pour les Bourses égyptienne, marocaine et nigériane, l’Afrique du Sud est une porte d’entrée naturelle sur le continent. « Depuis quelques années, les sociétés sud-africaines ont commencé à investir dans le reste de l’Afrique pour tirer profit de la croissance du continent, souligne Claire Peck, spécialiste produit actions émergentes JP Morgan AM. Elles représentent des investissements intéressants, car elles combinent une meilleure liquidité ainsi que des bons standards de gouvernance et de transparence. »

Le distributeur Shoprite réalise ainsi 8 % de ses ventes en Afrique et est leader sur les marchés comme l’Angola, le Mozambique et le Nigeria. A la fin septembre, la société de télécommunications MTN, qui réalise 40 % de ses profits en dehors d’Afrique du Sud et notamment au Nigeria, constituait la première position du fonds actions spécialisé sur l’Afrique de JP Morgan AM. Victime de son succès, le marché sud-africain est néanmoins très cher, selon Didier Rabattu, gérant du fonds Consommation Emergente de Lombard Odier IM. « A titre d’exemple, la capitalisation de Shoprite atteignait il y a deux mois 10 milliards de dollars, le niveau de celle de Carrefour, alors que le rapport était de 650 millions contre 40 milliards en 2000 », souligne-t-il.

Pays le plus peuplé d’Afrique, avec 170 millions d’habitants, le Nigeria fait en revanche l’unanimité. « Le pays représente à lui seul 70 % des investissements africains de notre fonds, jouant la thématique de la consommation dans le monde émergent, soit 3 % de l’encours global », souligne ainsi Didier Rabattu, qui a notamment misé sur la filiale de Heineken, Nigerian Breweries, la seconde capitalisation du marché actions nigérian. Ce pays « constitue l’une de nos destinations d’investissements favorites, car la démographie et la croissance offrent de bonnes opportunités pour le secteur de la consommation », renchérit Claire Peck. D’autant que les valorisations sont attractives. « Le marché nigérian offre une décote d’environ 20 % par rapport à d’autres marchés émergents », souligne ainsi Stéphane Barthélemy.

(Avec Les Echos)

PME en Afrique: La BEI et l’UBA les soutiendront dans 19 pays a hauteur de 50 millions d’euros

La Banque européenne d’investissement (BEI), l’institution de financement à long terme de l’Union européenne, et United Bank for Africa (UBA), une institution financière panafricaine de premier plan, présente dans 19 pays africains, ont conclu un accord visant à renforcer les petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique par l’intermédiaire d’une initiative régionale de financement dotée d’une enveloppe de 50 millions €.

 

Cette initiative s’adressera principalement à des entreprises du secteur privé, y compris des petites entreprises dans des pays en situation de post-conflit tels que la Sierra Leone ou la Côte d’Ivoire, mais servira également à étendre et renforcer les secteurs financiers sous-développés du Bénin, du Tchad, du Gabon et de la République démocratique du Congo.

« La Banque européenne d’investissement est résolue à soutenir le secteur privé en Afrique. Ce partenariat important entre UBA et la Banque européenne d’investissement bénéficiera aux petites entreprises qui cherchent à se développer et contribuera à consolider le secteur financier dans 16 pays africains. En outre, l’accès à des services financiers harmonisés transfrontaliers favorisera également l’intégration économique régionale du continent », a déclaré Pim van Ballekom, vice-président de la Banque européenne d’investissement chargé des opérations de prêt en Afrique subsaharienne.

« C’est notre volonté d’encourager l’intégration économique du continent et de favoriser le développement des entreprises africaines qui a rendu possible notre développement en Afrique ces cinq dernières années.

Ce partenariat avec la BEI nous apporte une source supplémentaire de financement à moyen et long terme et renforcera l’intermédiation financière dans des secteurs clés tels que l’agriculture, l’industrie, les infrastructures, les transports, l’énergie, la santé, l’enseignement et d’autres secteurs qui nécessitent des financements à long terme », a indiqué Phillips Oduoza, président et directeur général d’UBA.

UBA rétrocédera le prêt de la BEI à des clients admissibles dans les pays où elle est présente. Cette initiative lui permettra de renforcer son réseau régional en Afrique. Par ailleurs, c’est la première fois que la BEI accorde une telle ligne de crédit à une banque nigériane pour rétrocession à des PME dans plusieurs pays.

Outre le soutien direct qu’elle apportera aux entrepreneurs africains cherchant à développer leur activité grâce à des financements à moindre coût, cette initiative encouragera encore l’essor du secteur financier et la mise en place de meilleures pratiques dans des pays importants où UBA est présente.

La BEI se dit déterminée à soutenir l’investissement dans le secteur privé et à remédier aux déficits d’investissement qui entravent le financement des petites entreprises en Afrique.

Au cours des cinq dernières années, elle a apporté plus d’1 milliard € pour rétrocession à des projets d’investissement de petite dimension dans les régions d’Afrique subsaharienne, des Caraïbes et du Pacifique.

Excellente initative a suivre de près.

Thierry Barbaut

Gabon / CEMAC : Réunion des experts de l’aviation civile avant la conférence des ministres

Du 14 au 15 de ce mois, se tient à Libreville la réunion des experts aéronautiques de l’aviation civile qui prépare la conférence des Ministres des Etats membres de la CEMAC.

Les travaux portent sur l’importance de la sécurité dans le transport aérien, un objectif planétaire qui ne saurait laisser la sous-région en marge, au regard du contexte aérien international marqué par des bouleversements techniques, économiques, sociaux et politiques de tous ordres d’une part, et en considération du contexte économique mondial marqué de son côté par la globalisation des échanges et la multiplication de toute forme de concurrence d’autre part.

Ceci souligne la nécessité de la coopération et de l’intégration sous-régionale, mais aussi le rôle capital du transport aérien dans le processus de développement des pays de la CEMAC.

« Nos chefs d’Etat et de gouvernement, prenant en compte ces considérations, et conformément à la déclaration de Yamoussoukro, qui fixe entre autres le cadre de coopération et de l’intégration africaines, ont signé un accord relatif au transport aérien entre les Etats membres de la CEMAC, assorti d’un mécanisme de gestion, de suivi et de contrôle, ainsi que les termes de référence relatifs à l’étude pour la création d’une compagnie aérienne communautaire », a dit en ouverture des travaux, le Directeur général de l’ANAC-Gabon, Dominique Oyinamono.

Ces éléments qui constituent des avancées significatives pour la marche vers l’intégration sous-régionale du transport aérien sont le résultat du travail assidu et sérieux des experts aéronautiques, qui ont toujours accompagné la réflexion et les efforts de nos gouvernants dans ce long et processus bien que « l’œuvre soit loin d’être achevée et la bataille loin d’être gagnée ».

Au cours de ces deux jours des travaux, les experts ont examiné les points relatifs au transport aérien et à la supervision de la sécurité aérienne inscrits à l’ordre du jour par la commission de la CEMAC. Les différentes propositions et les avis pertinents de ces assises seront soumis à la conférence des ministres qui tiennent leur réunion ce samedi dans la capitale gabonaise.

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

 

 

Paris : Orange récompense les gagnants du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique

Ce prix, qui a déjà connu un fort succès lors de la première édition en 2011, a pour but de favoriser le développement des entrepreneurs et start-ups qui utilisent les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) pour répondre aux besoins des populations en Afrique.

L’appel à projets, ouvert de mai à septembre 2012, a recueilli près de 450 candidatures, reflétant la véritable dynamique entrepreneuriale du continent africain. Les projets proposés couvraient des domaines variés comme la santé, l’agriculture, l’éducation, l’énergie, l’industrie ou encore le commerce, illustrant le potentiel des télécommunications dans le développement africain.

Le jury, composé d’experts venant d’Orange, des médias et d’institutions promouvant le développement ont désigné les trois lauréats du prix parmi 13 projets nominés, présentés sur le portail d’Orange en Afrique.

La remise des prix a eu lieu hier au Cap (Afrique du Sud), lors des AfricaCom Awards, cérémonie annuelle qui récompense les innovations et les performances les plus marquantes de l’industrie des télécommunications sur le continent africain.

Les projets récompensés sont les suivants :

–  Le premier prix revient à l’entreprise ivoirienne, Vivus Limited, qui a comme projet de mettre la technologie mobile au service des vendeurs de produits vivriers, maraichers et fruitiers afin d’éviter des pertes liées à un difficile ajustement à la demande. Les vendeurs seront informés des « deals du jour » par SMS et pourront précommander la juste quantité et ainsi adapter leur approvisionnement, ce qui, à terme, rendra ce commerce plus rentable et efficace.

–   Takachar, qui remporte le 2ème prix, est un système d’amélioration de traitement des déchets lancé au Kenya qui permet de générer du charbon de bois avec les déchets organiques. Il utilise les nouvelles technologies en retraçant en temps réel le parcours des collecteurs de déchets afin d’aider les coopératives à gérer leurs zones d’action de manière efficace.

–  Le 3ème gagnant du prix est Niokobok, un distributeur sénégalais permettant à la diaspora sénégalaise de commander en ligne le « ravitaillement » (vingt-trois références de base pour l’alimentation, l’hygiène et l’entretien) de leur famille. Le service permet à la fois des économies par rapport à la commission de transfert d’argent et une meilleure gestion des dépenses.

En plus de dotations financières allant jusqu’à 25 000 euros, Orange accompagnera pendant 6 mois ces trois projets grâce au soutien de spécialistes issus de ses filiales locales et à l’expertise des professionnels de l’entreprenariat et des TIC.

Les internautes du portail StarAfrica ont également voté massivement pour élire un projet « Coup de Cœur ». La start-up égyptienne “Innovative Electronic Employment Platform” a été largement plébiscitée avec plus de 50 000 votes. Ce service innovant de recrutement s’appuie sur une plateforme interactive et sur l’envoi d’alertes par SMS pour aider les personnes qui recherchent des missions ponctuelles en temps partiel ou en freelance pour compléter leurs revenus. StarAfrica accompagnera ce projet tout au long de l’année, notamment pour promouvoir la plateforme de recrutement sur le portail.

Orange est présente dans 20 pays en Afrique et le Moyen Orient et totalise plus de 78 millions de clients. Pour contribuer au développement économique et social de l’ensemble de ces pays, le Groupe a défini le programme « Orange pour le Développement » autour de trois axes majeurs :

–   le développement des réseaux pour permettre au plus grand nombre d’accéder aux bénéfices du monde numérique ;

–   l’innovation pour répondre aux besoins des populations par des services à valeur ajoutés dans les domaines essentiels de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, des services financiers ;

–   et enfin, la contribution au développement local des marchés des TICs et des écosystèmes d’innovation.

C’est pour répondre à cette dernière ambition, qui s’intègre aussi bien dans sa stratégie d’innovation que dans sa politique de Responsabilité Sociale d’Entreprise, que le Groupe a lancé en 2011 et a remis hier pour la deuxième année le Prix Orange de l’Entrepreneur Social.

Source : France Télécom-Orange

 

Dakar accueille du 4 au 8 Décembre 2012, les assises du 6ème Sommet Africités

La capitale sénégalaise accueille du 4 au 8 Décembre 2012, les assises du 6ème  Sommet Africités. Un rendez- vous de très haut niveau à l’échelon continental, initié par l’organisation panafricaine Cités et Gouvernements  Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique) en  partenariat avec  la Ville de Dakar et l’Association des Maires du Sénégal (AMS). Près de 5000 participants sont conviés à cet évènement à dimension internationale. 

Ils représentent un vaste réseau d’institutions étatiques, de Gouvernements Locaux, hauts responsables de Collectivités Locales et régionales, décideurs politiques, gestionnaires des affaires publiques locales, universitaires, chercheurs, experts, consultants en développement ainsi que de nombreuses personnalités du monde des affaires, de l’investissement aussi bien des secteurs public et privé, du tissu associatif, corporatif et des organismes partenaires au développement telles les instances de coopération internationale.

Ce 6ème Sommet Africités propose à la réflexion et aux débats des participants, une série de conférences, de communications et d’ateliers ciblés autour d’une thématique portée par un leitmotiv d’une profonde signification : « CONSTRUIRE L’AFRIQUE A PARTIR DE SES TERRITOIRES : quels défis pour les Collectivités Locales ? ».

LE SALON AFRICITES 2012

Ce Salon devrait mobiliser 200 exposants venus d’Afrique et d’autres régions du monde, pour présenter leurs produits, savoir-faire et meilleures pratiques, au service des populations. Ces exposants ne seront pas seulement du secteur privé. Ce Forum d’Affaires devrait attirer également des acteurs associatifs, des ONG, villes et organismes nationaux de pouvoirs locaux désireux de faire partager aux délégués et aux visiteurs leurs expériences en matière de décentralisation et de développement local, ou simplement désireux de faire découvrir et apprécier les charmes de leur localité d’origine.

Il  sera axé sur des domaines d’activités tels que:

–          Les technologies de l’information et de la communication

–          Les télécommunications

–          Les services urbains (eau, transports, etc.)

–          Les équipements marchands

–          Les infrastructures de construction…

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

Gabon: Agence Nationale des Grands Travaux (ANGT) : un bilan éloquent en 2 ans

La 5ème séance du Conseil d’Orientation de l’ANGT tenue ce 13 novembre 2012 sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Ali Bongo Ondimba et permet de mettre en lumière les réalisations remarquables de cet instrument d’impulsion, de gouvernance et de mise en œuvre des projets, travaux et chantiers prioritaires du Gabon Emergent. 

Du point de vue de la gouvernance, de la méthodologie de conduite des projets à leur fin et de garantie de qualité avec des coûts maitrisés et une totale transparence, l’ANGT a contribué à la rationalisation et au renforcement du secteur des BTP au Gabon, notamment des 149 PME qu’elle utilise.

Ces acquis structurants portent également sur :

–          la standardisation dans les communications avec les entrepreneurs ;

–          la mise en place du nouveau contrat incorporant les dispositions essentielles du Nouveau Code des Marchés Publics ;

–          la synergie avec la Direction Générale des Marchés Publics et l`intégration de – clauses contractuelles ;

–          la politique de minimisation des risques avec des garanties bancaires, des retenues et pénalités de retard, l’analyse des quantités et le paiement équivalent ;

–          la généralisation des procès-verbaux de réception des travaux et leur transfert aux bénéficiaires et utilisateurs ;

–          la participation et le soutien aux Réformes Nationales (Partenariat Public Privé) ;

–          la mise en œuvre  de Normes Gabonaises alignées et adaptées aux normes de qualité et de sécurité internationales ;

–          la généralisation  des études préalables et du contrôle sur site avec des bureaux de contrôle et des laboratoires agréés  des divers chantiers ;

–          le respect des normes et techniques environnementales ;

–          le respect des délais ;

–          la garantie décennale ;

–          les programmes de formation en alternance ;

Sur cette base, l’ANGT qui assure la maitrise d’ouvrage déléguée pour les Ministères a engrangé des résultats visibles dans les 8 domaines clés du développement national en sus de la prouesse d’une CAN dont le succès et les effets induits multisectoriels ont levé tout scepticisme.

En vue d’améliorer la qualité et le niveau de vie des Gabonais, les efforts de l’ANGT ont porté sur 3 domaines majeurs ;

–          Habitat et logement : Les efforts préalables de l’Etat ont porté sur la révision globale du secteur avec une nouvelle législation et une règlementation foncière appropriée d’une part et d’autre part l’instauration d’un engagement contractuel avec le respect des normes de  construction, la prévention contre les malfaçons, l’amélioration de la qualité des logements et des infrastructures, la viabilisation des parcelles, le tout dans un nouveau schéma d’urbanisation intégré et moderne avec toutes les commodités requises (SMART code). Le site test d’Angondje prend forme avec la conception de 9 parcelles d’un total de 181 hectares pour 5179 logements de divers types, d’espaces verts et de bâtiments publics. Les retards constatés tiennent aux lenteurs observées pour les déguerpissements et au souci des pouvoirs publics de respecter les procédures judiciaires.

–          Education : de nouvelles constructions, des rénovations et des infrastructures pour amener le système éducatif aux standards internationaux permettent d’offrir la meilleure qualité d’enseignement possible.  L’ANGT, en collaboration avec le Ministère de l’Education, a réussi une augmentation de capacité de 11 750 places et rénové plus 790 classes entre Août 2011 et Octobre 2012 pour un investissement total de 13.2 Milliards FCFA. Au niveau de l’Université Omar Bongo, les travaux démarrés en Septembre 2011 pour prendre fin en Mars 2013 comprennent la construction de 20 salles de classes,  d’une capacité de 100 places chacune soit 2000 places, 60 bureaux pour les professeurs et les administratifs, 1 amphithéâtre de 1 325 places , quatre-vingt-seize (96) salles d’aisance (toilettes), l’installation d’un suppresseur et d’un groupe électrogène de 150 KVA, la réhabilitation de 42 bâtiments pour un budget global de 6,2 milliards FCFA.

–          S’y ajoutent les travaux dans divers lycées et établissements : Construction de salles de classes d’une capacité moyenne de 50 places chacune, de salles d’aisance (toilettes), installation de suppresseurs et de groupes électrogènes, réhabilitation de 17 lycées dans les 9 provinces, logements d’étudiants et professeurs, révision des aires de jeux, des cours de récréation pour un montant de 6,9 milliards FCFA.

Soucieux d’améliorer et d’ouvrir de nouvelles voies nationales comme autant de corridors du développement et des débouchés vers l’international, l’ANGT a réalisé de nombreux chantiers et en continue un bon nombre :

–          Routes : Ntoum-Nsile/ Ntoum-Kango / PK5 PK12/ Glass/ Gamba / Loubomo-Mougagara/ Finition dans les normes des 3 échangeurs de Libreville.

Dans ses actions d’accompagnement du développement économique les secteurs suivants ont été ciblés :

–          Eau & Environnement : Les projets touchent à l’eau potable, aux eaux usées  au drainage et aux déchets. L’objectif est d’aligner les installations pour l’eau et les sanitaires avec le Master Plan le long des corridors, dans les chefs lieux de provinces et à Libreville dans le cadre du plan de développement urbain.

–          En 2013 de nombreuses autres réalisations seront réceptionnées dans les mêmes secteurs mais aussi dans la santé, dans les projets transversaux comme celui de Lambaréné, dans les diverses infrastructures mais aussi dans le rail et le transport en commun.

Source: COCOM

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

 

Gabon: Conseil d’Orientation de l’Agence Nationale des Grands Travaux : plus et mieux !

La cinquième séance du Conseil d’orientation de l’ANGT s’est tenue ce jour sous la présidence du Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba en présence du Premier ministre Raymond Ndong Sima et de plusieurs ministres, de membres du Cabinet présidentiel  et des directeurs généraux des départements budgétaires et financiers. 

Le Président Ali Bongo Ondimba a exprimé sa satisfaction pour le travail abattu en deux ans depuis la création de cet outil indispensable à la mise en œuvre du « Gabon Emergent » et félicité le directeur général Henri Ohayon et toute son équipe.

La réunion de bilan et d’orientation a été également l’occasion de mesurer l’impact et la méthodologie structurante bâtie par l’ANGT, maître d’ouvrage délégué pour les grands travaux par leurs montants et leur complicité pour tous les ministères concernés.

Le Conseil a permis à travers le rapport détaillé qui lui a été présenté d’apprécier l’importance de cet outil pour pouvoir mener à bien les chantiers au meilleur coût et selon les règles de l’art avec une prise en compte dès le départ de toutes les dimensions transversales

A ce titre l’ANGT a aidé à la réalisation d’une série d’études nécessaires à l’établissement des cahiers des charges, contribuant par une telle démarche et de tels investissements à la baisse des coûts.

L’expérience accumulée en deux ans a démontré la nécessite d’une plus grande mobilité administrative avec possibilité d’un va-et-vient entre l’ANGT et les administrations pour davantage de fluidité, de cohérence, d’efficacité et de résultats avec un ensemble de projets majeurs dans des secteurs clés de développement :

  • logement et habitat
  • santé
  • éducation : 11750 places de plus, nouvelles constructions, rénovation
  • routes
  • eau et assainissement

Après l’énorme défi  tenu de l’organisation de la CAN, avec ses effets induits sur plusieurs secteurs, 2012 aura été une année tremplin avec un accent sur la démarche qualité et la sécurité. L’instauration d’une boite à outils se généralise et les procédures (contractualisation, bons de commande,  suivi, contrôle et réception des travaux) s’adaptent et s’enrichissent du constat et du diagnostic à partir des réalités du terrain.

Les bureaux de contrôle et laboratoires agréés jouent leur rôle plus et mieux avec une présence permanente sur les sites des projets.

Au niveau de l’impact des petits projets, conformément à la vision du Chef de l’Etat de promotion de l’entreprenariat,  les PME locales sont favorisées. Aujourd’hui 149 d’entre elles sont utilisées par l’ANGT, grandissent, poussent et s’améliorent fortement avec plus de 6000 ouvriers en œuvre sur les chantiers.

Le Conseil a noté la nécessité d’accélérer le processus de paiement  tout en respectant les procédures en vigueur avec le support déjà réel et la synergie de la Direction générale du Budget, de la Direction générale des Marchés publics et de la Trésorerie Payeur General.

Le Conseil a fait le point sur les divers projets sectoriels et sur les projets transversaux comme le « Champ triomphal » (Port Mole), tous prioritaires car de grande utilité publique.

Au moment où Mr Jim Dutton prend le relais d’Henri Ohayon, les perspectives sont rassurantes et encourageantes car l’ANGT devrait atteindre sa vitesse de croisière en 2013 notamment en matière de logements, des routes et de nouvelles sources de croissance.

La finalité restera, comme le Président Ali Bongo Ondimba l’a rappelé fort opportunément, l’efficacité au-delà des intérêts particuliers, avec davantage de coopération et de partenariat, de croissance et de création d’emplois.

Le Premier ministre Raymond Ndong Sima a exprimé son engagement et sa grande disponibilité à travailler avec l’ANGT et ses dirigeants en plus grande synergie pour un travail dans l’intérêt collectif. Cela passera par des réunions formelles et régulières pour capitaliser sur les résultats et les amplifier. 

La politique du Gabon Emergent

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en août 2009, le Gabon est entré dans une ère de changement grâce à une ambitieuse politique de réformes. Longtemps dépendant de ses exportations de matières premières, le Gabon est aujourd’hui déterminé à diversifier son économie. La réforme de la gestion de l’environnement au Gabon permettra l’extraction et la transformation des matières premières de manière rationnelle, durable et respectueuses de l’environnement.

Ainsi le Gabon aspire à devenir un pays émergent à l’horizon 2025 grâce à une stratégie de développement durable baptisée Gabon Emergent. Cette stratégie repose sur trois piliers :

–           le Gabon Vert pour valoriser durablement le  formidable écosystème gabonais – 22 millions d’hectares de forêt, 1 million d’hectares de terres agricoles exploitables, 13 parcs nationaux, 800 kilomètres de littoral maritime – à travers l’industrie du bois, l’agriculture et l’écotourisme ;

–           le Gabon Industriel pour promouvoir la valorisation locale des matières premières, l’exportation de produits à forte valeur ajoutée et la diversification de l’économie nationale ;

–              le Gabon des Services pour valoriser les ressources humaines gabonaises avec l’objectif de devenir une référence régionale dans les services financiers, les nouvelles technologies de l’information, les métiers de l’économie verte, de l’enseignement supérieur et de la santé.

Concrétisation de la politique de réformes et d’ouverture du pays, le Gabon a attiré plus de quatre milliards de dollars d’investissements directs étrangers depuis 2010 dans le cadre de la signature de contrats avec des entreprises américaines, asiatiques et européennes.

A PROPOS DE L’ANGT

Instituée par l’Ordonnance 004/PR/2010 du 15 Février 2010, l’Agence sera au cœur de la programmation, de l’identification et de la maitrise d’ouvrage des grands projets et travaux publics classés prioritaires par le Chef de l’Etat.

L’objectif est d’amorcer une nouvelle phase qui s’amorce à divers niveaux pour accélérer le processus d’aménagement global du territoire, de conception, suivi, exécution, contrôle de travaux et projets prioritaires.

Le Gabon s’est attaché récemment le partenariat et l’expertise de Bechtel avec la signature  d’un important accord d’assistance le 2 septembre 2010. Bechtel est en effet la première entreprise américaine de travaux publics. Fondée il y a 112 ans, elle emploie plus de 40 000 personnes dans près de cinquante pays et s’est distinguée dans la construction de plusieurs autres grandes réalisations comme le tunnel sous la Manche, la ville de Jubail  ou le Kingdom Center en Arabie saoudite, l’aéroport international de Hong Kong ou encore la reconstruction de l’infrastructure civile de l’Irak financée par l’agence des États-Unis pour le développement international (USAID).

Source : COCOM

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

Avant Gabon-Portugal : Des stars du football visitent l’Ecole Nationale pour Enfants Déficients Auditifs avec la Première Dame

Le mardi 13 novembre 2012, la Première Dame Sylvia Bongo Ondimba a visité l’Ecole Nationale pour Enfants Déficients Auditifs (ENEDA) en compagnie de Képler Laveran LIMA FERREIRA « Pépé », Bruno Alves,  Silvestre Varela et du joueur de la sélection des panthères du Gabon, Daniel COUSIN.

Créée en 1983 et sous la tutelle du Ministère des Affaires Sociales depuis 1987, l’ENEDA est le seul établissement spécialisé dans la prise en charge des handicapés auditifs au Gabon. Il accueille 157 enfants âgés de 3 à 21 ans et encadrés par 73 agents. «L’école s’arrête en classe de CM2. Si les parents ont assez de moyens, ils envoient leurs enfants en France pour continuer leurs études, mais pour les autres il ne se passe rien » a indiqué Madame Danielle NGABASSAGA, responsable de la pédagogie.

L’accueil chaleureux réservé aux hôtes par le Directeur de l’école et les élèves s’est suivi de la visite des salles de classe et de la salle d’informatique. « Les enfants sourds et muets ont exactement les mêmes capacités que les autres, le seul souci c’est la communication, l’échange. Nous utilisons ici la langue des signes. Grâce à l’informatique, les échanges sont facilités » a souligné Monsieur Hervé OSSOU, moniteur informatique.

Cette visite s’est conclue par une séance d’échanges riche en émotions entre les stars du football et les élèves dans la cour de récréation de l’établissement. Les jeunes talents du football de l’ENEDA se sont mesurés à leurs idoles lors d’un concours de jonglage durant lequel les stars se sont montrées très émues face aux prestations de ces enfants.

La République Gabonaise a ratifié la Convention relative aux Droits des personnes vivant avec un handicap. Cette convention, dans son article 24, demande aux pays membres de mettre en place les dispositions nécessaires à l’accès à l’éducation pour ces personnes. Pourtant, au Gabon il n’existe qu’un seul établissement dédié aux personnes handicapées auditifs et cela tend à limiter leur intégration sociale et professionnelle. Cette école n’enseigne que jusqu’à la classe de CM2. En effet, les bâtiments du collège de l’ENEDA sont aujourd’hui dans un état vétuste et occupés par des individus.

L’action de l’ENEDA permet de changer les mentalités, de modifier la perception que la société porte encore sur le handicap et de favoriser un changement de comportement vis-à-vis des handicapés. « Ce que nous voulons pour ces enfants c’est le même droit à l’avenir que les autres » a affirmé Jacques Basile MAKOSSO, Directeur de l’ENEDA.

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

Un acteur de la société civile loue l’ouverture d’Ali Bongo et milite pour une intégration maitrisée

Très préoccupé par la vie socio-politique du Gabon, Nicaise Moulombi, président du Haut conseil des acteurs non étatiques du Gabon, a salué l’initiative du Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba de consulter la classe politique locale sur un certain nombre des questions et milite par la même occasion pour intégration maîtrisée des flux dans la sous-région.

« Je tien à saluer l’initiative du Chef  de l’état qui pour ma part rentre dans le cadre  d’une gouvernance participative. En effet, la consultation des forces vives d’une nation permet d’avoir un consensus sur un certain nombre des sujets à forte implication politique, économique ou social dont les générations actuelles et futures peuvent payer le lourd tribut », a déclaré M. Moulombi.

Au sujet du passeport CEMAC qui a été l’un des sujets abordés lors de cette rencontre avec les acteurs des partis politiques de l’opposition gabonaise, Nicaise Moulombi qui est par ailleurs, le président de l’Ong « Croissance Environnement », s’est voulu relatif.

« Je dirais d’emblée oui parce que le monde  est en mouvement à l’exemple de l’Union Européen pour ne citer que cet exemple. La CEMAC a besoin de rattraper son retard sur la question du passeport communautaire comme nos frères de la zone  Cédeao en Afrique de l’ouest qui ont largement gagné dans la circulation des biens et des personnes », a -t-il estimé.

« Le président gabonais étant tourné vers l’émergence il ne pouvais que prendre en compte cette procuration communautaire ; c’est pourquoi notre Ong croissance saine environnement membre de la société civile qui n’a pas été associée à cette messe propose qu’il soit accorder uniquement aux acteurs des états membres pouvant permettre une intégration maîtrisée à savoir :les fonctionnaires ,les cadres des entreprise dans le cadre des chambres de commerce, les syndicats reconnus dans leurs pays respectifs, les Ong, les profession libérales des différent ordres avocats, notaires, syndiques, architectes et chercheurs… », a-t-il poursuivi.

A en croire ce dernier, il est donc important que la classe politique et toute les forces vives de la nation soutiennent cette initiative afin que le Gabon marque sa présidence de la CEMAC et permettre une réelle dynamique économique à travers un flux migratoire maîtrisé.

De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA

 

En sept ans, 682 faux diplômes détectés au Cameroun!

Le Ministère de l’enseignement supérieur du Cameroun, appuyé par ses homologues des pays voisins, va en guerre contre une industrie qui opère désormais facilement sur internet.

 

C’est une gangrène qui s’étend à une vitesse de lumière. Il s’agit du phénomène de faux diplômes. Dans une interview accordée au quotidien national bilingue Cameroon Tribune, Pr Jacques Fame Ndongo, ministre de l’enseignement supérieur déclare que depuis 2005,  six cent quatre vingt deux faux diplômes sont tombés dans les mailles des services de contrôle de son département. Pas moins.

Ces parchemins douteux ne sont pas délivrés loin des bénéficiaires. Dans les cités universitaires, des étudiants à l’aide d’internet ont au plus une journée pour délivrer une licence ou un master. Les bénéficiaires ne se recrutent pas que dans la rue. Un parchemin pour attraper un job ou une affaire, ça intéresse même  les gens au dessus de tout soupçon. parfois.

Selon des informations, l’administration publique camerounaise serait truffée de faux diplômés. Ce qui a obligé le gouvernement, il y a quelques années, à effectuer des contrôles qui ont permis de mettre la main sur des réseaux actifs.

Malgré ces assauts des pouvoirs publics, le phénomène monte et monte encore au point que le gouvernement compose désormais avec les pays voisins comme le Nigeria, le Tchad ou la République centrafricaine pour demander l’équivalence et l’authentification des diplômes.

El christian    

Chine Afrique: La Chine adoptera une stratégie a long terme en matière d’investissement

Les investisseurs chinois en Afrique ne doivent pas rechercher des résultats rapides, ni des avantages immédiats et sont encouragés à adopter une vision d’avenir concernant le marché africain », a plaidé Zhao Jianping, le président du Fonds de développement sino-africain (China Africa Development Fund, CAD Fund), Chi Jianxin, lors d’une interview à l’Agence de presse Xinhua.

 

La Chine est devenue le principal partenaire commercial de l’Afrique, devant les USA et l’Europe, avec des échanges commerciaux Chine Afrique qui sont passés de 10 milliards $ en 2000 à 166 milliards de $ en 2011.

L’année dernière les investissements directs de la Chine en Afrique se sont chiffrés à 14,7 milliards de $ en croissance de 60% depuis 2009.

Plus de 2000 entreprises chinoises, dont des multinationales comme ZTE, Huawei, Sinopec, China Communications Construction…., opèrent désormais en Afrique avec un chiffre d’affaire estimé à 36 milliards $.

Conscient de leur impact sur la croissance africaine et de la multiplication des conflits avec les collaborateurs africains, les dirigeants politiques chinois incitent de plus en plus des entreprises de l’empire du milieu à passer d’une vision court terme à un positionnement stratégique sur ce continent qui comptera 1,2 milliard d’urbains en 2050 et qui dispose d’important gisement de matières premières.

Thierry Barbaut
Avec Xinhua

Catalyst Fund 1 dispose de 125 millions $ à investir dans les PME de RD Congo, Rwanda et Afrique de l’Est

Catalyst Fund 1, géré par Catalyst Principal Partners a levé 125 millions $ auprès de financeurs du développement pour effectuer des prises de participations en RD Congo et en Afrique de l’Est (Kenya, Ouganda, Tanzanie, Ethiopie).

Les secteurs d’investissement privilégiés sont les industries liées à la consommation des classes moyennes émergentes (agro industrie, distribution, services…).

Les principaux souscripteurs du fonds sont : la Société financière internationale (groupe Banque mondiale), la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque africaine de développement…

L’équipe d’investissement est composé de : Paul Kavuma (photo), CEO, Biniam Yohannes, Managing Director, Rajal Upadhyaya, Managing Director, Marlene Ngoyi, Investment Principal, Vaishal Shah, Investment Manager, Rosemary Ngure, Corporate and Compliance Manager, Nixon Muthangya, Financial Controller et Nyawira Gitau, Office Manager.

La croissance du PIB Afrique de l’Est est estimée à 7% annuel sur la période 2011-2015. Ce bloc concentre 294 millions d’habitants (30% de la population africaine) sur une superficie de 6 millions de km ² (20% de la superficie africaine).

Agenceecofin.com

Serena et Venus Williams en visite au Nigéria et en Afrique du Sud

Ambassadrices du projet « Breaking the Mold » qui oeuvre pour le droit et l’émancipation des femmes, Venus et Serena Williams se sont rendues au Nigéria et en Afrique du Sud.

Les soeurs Serena et Venus Williams ont atterri sur le continent africain le 30 octobre dernier et ont participé à un match d’exhibition ainsi qu’à des entraînements de tennis dans le centre privé Ikoyi à Lagos (Nigéria). Les deux soeurs américaines ont également assisté à un cours sur la puberté dispensé à des jeunes filles.

Après leur tournée au Nigéria, direction Afrique du Sud, où elles ont visité le centre de tennis Arthur Ashe à Soweto et disputé un match par la même occasion.

Très enthousiaste, Serena a déclaré vouloir voir plus d’athlètes venus d’Afrique.

« Nous avons été capables de rompre avec la tradition dans un sport qui était vraiment dominé par les blancs et le fait qu’une personne de couleur puisse arriver et dominer (les tournois) montre que cela n’a pas d’importance, le milieu dont vous êtes issu et l’endroit d’où vous venez, » a déclaré Serena.

Venus et sa soeur Serena sont considérées comme faisant partie des plus grandes joueuses de tennis.

Thierry Barbaut

Le New Deal Technologique pour la transformation numérique du Sénégal

Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...