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Une obligation verte d’initiative privée rencontre le succès auprès des investisseurs

Obligation verte Afrique
Obligation verte Afrique

La première émission d’obligations vertes d’initiative privée d’Afrique de l’Ouest et Centrale francophone attire fortement les investisseurs 

  • Une émission historique sursouscrite en monnaie locale ouvre un nouveau marché pour les obligations vertes et le financement des entreprises immobilières
  • L’émetteur est Emergence Plaza, propriétaire du complexe commercial le plus visité de Côte d’Ivoire, Cosmos Yopougon – le premier site opérationnel en Afrique de l’Ouest et Centrale francophone à avoir reçu le certificat de construction écologique EDGE délivré par la Société Financière International (SFI) du Groupe de la Banque mondiale
  • Le promoteur de Cosmos Yopougon, HC Capital Properties, prévoit d’autres obligations vertes pour financer le développement d’autres complexes commerciaux en Afrique de l’Ouest et Centrale francophone

Abidjan, le 12 août 2021 – La première émission d’obligations vertes d’initiative privée d’Afrique de l’Ouest et Centrale francophone pourrait ouvrir la voie à de nouvelles émissions dans la région. 

Les obligations à huit ans d’Emergence Plaza, propriétaire du complexe commercial le plus visité de Côte d’Ivoire, Cosmos Yopougon, ont été émises aujourd’hui à un rendement de 7,5%. Le produit de l’émission de 10 milliards de francs CFA (18,1 millions de dollars) sera utilisé pour refinancer un prêt bancaire auprès d’une banque locale et pour accompagner les futurs projets de l’entreprise en renforçant sa solidité financière et opérationnelle. L’émission, qui a été sursouscrite, était cotée à 150 points de base, en dessous du taux d’intérêt de 9% qu’elle payait sur son prêt bancaire de 8,4 milliards de francs CFA.

Le marché mondial des émissions d’obligations vertes, qui connaît une croissance rapide, a peu bénéficié aux Africains, le continent représentant moins de 1 % des 300 milliards de dollars d’obligations vertes émises chaque année.  Sur les 3,96 milliards de dollars d’obligations vertes émises à ce jour en Afrique, seuls 64 millions de dollars ont été émis par des sociétés non-financières avant l’opération de Cosmos Yopougon, selon les données compilées par la Climate Bonds Initiative, un Think-Thank spécialisé sur la finance verte. Cosmos Yopougon devient ainsi l’une des trois seules sociétés non financières africaines à émettre des obligations vertes, après Acorn Holdings (Kenya) et North South Power Company (Nigeria). Cette émission constitue également la première obligation verte émise par une société ouest-africaine du secteur de l’immobilier.

« Une large partie de l’Afrique n’a pas été en mesure de profiter de l’engouement international pour les obligations vertes stimulant un commerce respectueux de l’environnement et réduisant les coûts d’emprunt pour ceux qui sont en mesure de démontrer leurs impacts environnementaux positifs », a déclaré Jean François Brou, Directeur Général de la Société Ouest Africaine de Gestion d’Actifs (SOAGA), qui gère 80 milliards FCFA d’actifs et a acheté des obligations d’Emergence Plaza. « Je pense que cette transaction historique contribuera à donner le coup d’envoi à davantage d’émissions d’obligations vertes de la part d’entreprises locales voyant l’intérêt d’aligner leurs activités à des objectifs écologiques et commerciaux vérifiés de manière indépendante. » 

En ouvrant ses portes en 2018, le centre commercial Cosmos Yopougon a été le premier bâtiment d’Afrique de l’Ouest et Centrale francophone à recevoir le certificat de bâtiment vert EDGE de la Société Financière Internationale (SFI) du Groupe de la Banque mondiale. L’initiative EDGE vise à encourager les promoteurs à concevoir leurs bâtiments en tenant compte de l’efficacité des ressources. Le logiciel de suivi EDGE aide, notamment, les gestionnaires de bâtiments à réduire leur consommation d’eau et d’électricité ainsi que leur émission de carbone. L’année dernière, en utilisant le système EDGE pour optimiser sa consommation d’énergie, Cosmos Yopougon a réduit ses émissions de carbone de 44 %. 

« Il est encourageant de voir le succès de cette première émission d’obligations vertes d’initiative privée de l’Afrique de l’Ouest et Centrale francophone. Selon nous, elle sera la première d’une longue série dans la région », a déclaré Kadi Fadika-Coulibaly, Managing Partner de la SGI Hudson & CIE, l’arrangeur de l’opération. « Le développement de ce marché est d’autant plus important qu’il répond à l’enjeu mis en lumière dans le récent rapport de l’ONU sur le changement climatique, à savoir, la nécessité pour les émetteurs et les investisseurs de se concentrer davantage sur les questions de développement durable. Par ailleurs, nous reconnaissons le potentiel des obligations vertes dans le soutien des investissements et le développement immobilier plus respectueux de l’environnement. Nous pensons donc que cette émission d’obligations vertes ouvrira la voie à davantage d’émissions sur ce front également. »

En parallèle, Cosmos Yopougon s’est associé à des entreprises locales de technologies propres et de recyclage pour développer des initiatives visant à renforcer sa durabilité. Grâce à ces collaborations les gestionnaires du centre commercial sont en capacité de mesurer précisément la quantité de déchets recyclés chaque jour et ont établi un objectif de recyclage de tous les déchets à 20 % d’ici la fin de cette année et à 25 % d’ici la fin de 2022. 

« Notre expérience montre que l’on peut intégrer des initiatives en faveur du climat tout en restant rentable et en générant des rendements attractifs pour les investisseurs ; cela ne coûte pas nécessairement plus cher d’être vert », a déclaré Cheick Sanankoua, cofondateur et associé directeur de HC Capital Properties, qui a développé, financé et gère le complexe commercial Cosmos Yopougon. « Cela a mis en avant les avantages du financement vert auprès des entreprises et investisseurs de la région : si vous construisez vert, vous pouvez avoir accès à un financement compétitif, ce qui est un langage que les gens comprennent. Je pense que cela incitera davantage d’entreprise à mettre en œuvre des projets éco-responsables et durables. »

L’engagement de Cosmos Yopougon s’articule autour de la durabilité environnementale et sociale. Le centre commercial s’adresse aux consommateurs à revenus faibles à moyens – c’est le premier complexe commercial de cette envergure à desservir ce segment de marché dans la région de l’Afrique de l’Ouest et Centrale. Cela a porté ses fruits en faisant de Cosmos Yopougon le centre commercial le plus visité de la région, avec une fréquentation record de 397 360 au mois de mai 2021 et un taux d’occupation moyen, très élevé, de 93 %. HC Capital Properties prévoit d’émettre d’autres obligations vertes pour financer le développement d’autres complexes commerciaux en Afrique de l’Ouest et Centrale francophone.

« L’ensemble de notre modèle économique est centré sur le développement d’infrastructures de consommation moderne mais adaptées à la demande et construites selon les normes internationales sans pour autant cibler uniquement la classe aisée et les élites », explique Sanankoua. « Cosmos Yopougon est le premier de nombreux centres commerciaux que nous avons l’intention de construire s’adressant à ce marché de la classe moyenne et moyenne basse : tous ces centres soutiendront la création d’emplois, aideront à formaliser l’économie, à développer les chaînes d’approvisionnement locales et à permettre aux magasins et aux entreprises locales de se développer. »

La SGI Hudson & Cie a assuré la structuration et le placement de l’émission, tandis que le cabinet d’avocats Gide était le conseiller juridique de la transaction.

À propos : 

À propos de Cosmos Yopougon 

Ouvert en octobre 2018, Cosmos Yopougon a été développé par HC Capital Properties, une société d’investissement et de développement immobilier en partenariat avec SFO Capital Partners, principal investisseur institutionnel du projet. Construit sur un site de 3 hectares, l’investissement de 30 millions de dollars représente environ 14 000 m² de surface locative brute avec plus de 60 enseignes, dont Carrefour, Burger King, Brioche Dorée, Orange, MTN, Moov, Zino et HA. Etc. 

Pour plus d’informations, visitez le site : www.cosmos-yopougon.com

À propos de HC Capital Properties 

HC Capital Properties (HCCP) est une compagnie privée d’investissement et de développement spécialisée dans l’immobilier en Afrique de l’Ouest et Centrale. Fondée en 2014, la société investit principalement dans l’immobilier commercial de bureau, hôtellerie, industriel et résidentiel. HCCP bénéficie de l’expertise d’une équipe de professionnels en investissement disposant d’une longue expérience à l’internationale dans l’immobilier, la banque et le private equity. Pour plus d’informations, envoyez un courriel à : info@hc-properties.com

À propos de SFO Capital Partners

SFO Capital Partners (SFO) est une société internationale de gestion d’investissements immobiliers basée à Londres qui se concentre sur l’investissement dans des actifs de haute qualité acquis à des valorisations attrayantes avec une vision claire sur la création de valeur. SFO adopte des stratégies d’investissement disciplinées organisées par classes d’actifs et zones géographiques. L’approche pratique de l’investissement de SFO combine l’agilité entrepreneuriale avec les meilleures pratiques de l’industrie, offrant constamment à ses investisseurs privés et institutionnels des rendements ajustés au risque supérieurs. Au 1er juillet 2021, SFO avait un portefeuille diversifié comprenant plus de 1,5 milliard de dollars d’actifs situés principalement aux États-Unis et en Europe, dont 6 000 appartements et plus de 650 000 mètres carrés d’immobilier commercial sous gestion.

Pour plus d’informations, visitez le site : https://sfocapitalpartners.com/   

157 milliards de dollars contre la COVID19

Vaccin Covid19 Afrique
Vaccin Covid19 Afrique

C’est le montant le plus important jamais engagé par La Banque Mondiale. C’est bien sur pour la lutte contre la COVID 19 en Afrique.

La pandémie de COVID-19 a gravement affecté la vie et les moyens de subsistance de millions de personnes dans les pays en développement. Pour faire face aux répercussions sanitaires, économiques et sociales de cette crise, le Groupe de la Banque mondiale a déployé plus de 157 milliards de dollars au cours des 15 derniers mois, d’avril 2020 à juin 2021. L’ampleur de cette riposte à une crise est sans précédent dans l’histoire du Groupe et représente une augmentation de ses financements de plus de 60 % par rapport à la période des 15 mois précédant la pandémie. Le montant des engagements du Groupe de la Banque mondiale et des financements mobilisés auprès d’autres sources s’élève à près de 110 milliards de dollars pour le seul exercice budgétaire 2021 (du 1er juillet 2020 au 30 juin 2021) — et à 84 milliards de dollars hors ressources mobilisées auprès d’autres investisseurs, financements à court terme et fonds fiduciaires exécutés par les bénéficiaires.

Dès le début de la pandémie, le Groupe de la Banque mondiale s’est attaché à aider les pays à faire face à l’urgence sanitaire, à renforcer les systèmes de santé, à protéger les personnes pauvres et vulnérables, à soutenir les entreprises, à créer des emplois et à amorcer une reprise verte, résiliente et inclusive.

Après le ralentissement consécutif à la situation sanitaire de l’an dernier, l’économie mondiale devrait enregistrer une croissance de 5,6 % en 2021. À ce jour pourtant, le rythme de la reprise est inégal et de nombreux pays parmi les plus pauvres du monde en sont exclus. Alors qu’environ 90 % des économies avancées devraient retrouver leur niveau de revenu par habitant d’avant la pandémie d’ici 2022, seul un tiers environ des économies émergentes et en développement pourraient faire de même. En outre, l’extrême pauvreté dans le monde a augmenté en 2020 pour la première fois depuis plus de vingt ans, et près de 100 millions de personnes sont tombées dans l’extrême pauvreté.

« Depuis le début de la pandémie, le Groupe de la Banque mondiale a engagé ou mobilisé un montant record de 157 milliards de dollars de nouveaux financements, un niveau de soutien sans précédent pour une crise sans précédent, déclare le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass.Nous continuerons à apporter une assistance essentielle aux pays en développement tout au long de cette pandémie afin de contribuer à une reprise économique la plus large possible. Le Groupe de la Banque mondiale a démontré sa capacité à agir et innover rapidement et efficacement pour soutenir les pays en développement dans leur réponse à la pandémie et pour renforcer leur résilience face aux chocs futurs. Cependant, nous devons aller encore plus loin. Je reste profondément préoccupé par la disponibilité limitée des vaccins pour les pays en développement, alors qu’ils sont essentiels pour sauver des vies et préserver les moyens de subsistance. »

Engagements du Groupe de la Banque mondiale(en milliards USD)
Groupe de la Banque mondialeT4 – EX. 20EX. 2115 mois jusqu’à fin juin 2021
BIRD15,130,545,6
IDA17,236,153,3
IFC11,231,542,7
 Financements à long terme (fonds propres)4,9 12,517,4
    Fonds mobilisés auprès d’autres investisseurs4,110,814,9
    Financements à court terme2,28,210,4
MIGA2,45,27,6
Fonds fiduciaires exécutés par les bénéficiaires (RETF)1,56,47,9
TOTAL (hors financements à court terme, ressources mobilisées et RETF)39,684,3123,9
TOTAL (y compris financements à court terme, ressources mobilisées et RETF)47,4109,7157,1
 * Chiffres préliminaires non audités au 14 juillet.

Durant 15 mois jusqu’au 30 juin 2021, le Groupe de la Banque mondiale a optimisé ses bilans, accéléré l’effet de levier et les décaissements et anticipé ses allocations de ressources. Le soutien apporté par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) s’est élevé à 45,6 milliards de dollars, y compris en puisant dans sa réserve de crise de 10 milliards de dollars et en plus des limites annuelles de prêts durables approuvées par le Conseil des administrateurs. Les dons et prêts à taux d’intérêt faible ou nul accordés aux pays les plus pauvres par l’Association internationale de développement (IDA) se sont élevés à 53,3 milliards de dollars. Pour faire face à l’augmentation des besoins de financement, la Banque mondiale a utilisé la totalité des ressources restantes d’IDA-18 au cours de l’exercice 2020 et a concentré sur l’exercice 2021 environ la moitié de l’enveloppe triennale de celles d’IDA-19. En février 2021, les représentants des pays donateurs et emprunteurs ont accepté d’avancer d’un an le processus IDA-20 pour permettre le maintien de financements accrus au cours des prochaines années.

En outre, au cours de ces mêmes 15 mois, la Société financière internationale (IFC), l’institution du Groupe de la Banque mondiale dédiée au développement du secteur privé, a engagé un niveau record de 42,7 milliards de dollars, y compris les financements à court terme (10,4 milliards de dollars) et les ressources mobilisées auprès d’autres investisseurs (14,9 milliards de dollars). Sur ce total, 37 % ont été alloués à des pays à faible revenu, fragiles ou touchés par un conflit. IFC a apporté des liquidités pour permettre aux entreprises de rester en activité, tout en augmentant les investissements dans les activités en première ligne de la riposte à la pandémie. Afin de réagir à l’accroissement du déficit commercial induit par la COVID-19, IFC a élargi ses activités de financement du commerce et des chaînes d’approvisionnement. Grâce à un travail en amont, IFC continue à instaurer des conditions susceptibles d’attirer des investissements privés indispensables dans certains des endroits les plus difficiles de la planète, et à préparer le terrain pour une reprise plus rapide du secteur privé.

Malgré une année difficile pour les emprunteurs et les marchés financiers, l’IDA a doublé les montants levés l’année précédente auprès des investisseurs et obtenu presque 10 milliards de dollars. La BIRD a pour sa part levé 68 milliards de dollars en mobilisant des financements auprès d’investisseurs du monde entier. La BIRD et l’IDA, toutes deux notées AAA, ont fait œuvre de sensibilisation sur différents enjeux afin de réussir à rassembler des fonds en faveur du développement durable. L’année a également été marquée par des innovations, à l’image d’une obligation exceptionnelle de 100 millions de dollars sur cinq ans émise par la BIRD pour soutenir la réponse mondiale à la pandémie par l’intermédiaire de l’UNICEF. IFC, également notée AAA, a émis près de 13 milliards de dollars d’obligations pour le développement du secteur privé et la création d’emplois sur les marchés émergents.

L’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui a pour mission de faciliter les investissements directs étrangers dans les pays en développement, a émis 7,6 milliards de dollars de nouvelles garanties sur la période de 15 mois suivant le début de la pandémie, dont 19 % ont permis de soutenir des projets dans des pays IDA et des contextes fragiles.

Au cours de l’exercice 2021, les financements du Groupe de la Banque mondiale en faveur du climat ont totalisé plus de 26 milliards de dollars, soit le plus grand montant de financements climatiques jamais engagé (25 % de plus que sur l’exercice 2020 qui était déjà une année record). Le nouveau Plan d’action sur le changement climatique 2021-2025 vise à intégrer objectifs climatiques et objectifs de développement. À ce titre, il prévoit de porter la part des financements pour le climat du Groupe à 35 % en moyenne au cours des cinq prochaines années, dont au moins 50 % des engagements climatiques de la Banque mondiale seront consacrés à l’adaptation. Pendant ces cinq ans, le Groupe de la Banque mondiale alignera ses financements sur les objectifs de l’accord de Paris tout en aidant les pays clients à respecter leurs engagements, notamment lors de la préparation et la mise en œuvre de leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) et de leurs stratégies à long terme.

Numérique et Objectifs de Développement Durable

les entreprises françaises au Rwanda avec Emmanuel Macron
les entreprises françaises au Rwanda avec Emmanuel Macron

2020 et 2021 nous le prouve, nous sommes désormais tous Acteurs du Développement, entreprises, fondations, états, associations et collectivités, quel que soit le statut sous lequel nous œuvrons nous sommes aussi avant tout des citoyens et devons faire en sorte que nos actions soient menées en suivant des priorités afin que ce monde soit durable.

Il me semble clair que les ODD et les indicateurs associés sont d’excellents repères afin de prioriser nos actions pour les 10 prochaines années. En 2030 il faudra tirer les leçons et faire un bilan afin de réajuster les indicateurs des ODD.

Se projeter avec des technologies durables

En 20 années les technologies se sont imposées dans nos modes de travail, nous sommes en majorité équipés d’ordinateurs et surtout de smartphones devenus de véritables couteaux suisse des technologies. Les perspectives qu’ils offrent ne sont plus à démontrer.

Bien sûr le numérique de manière générale est indubitablement un levier et un accélérateur puissant sur les projets ou programmes de développement en Afrique et particulièrement dans toutes les grandes thématiques du développement que sont l’éducation, l’énergie, l’agriculture, l’eau, l’entrepreneuriat, la protection de l’environnement, la mobilité. Les GAFA s’emparent des données et des plateformes et l’intelligence artificielle, la blockchain ou les monnaies électroniques sont déjà là.

Compréhension des enjeux, anticipation et agilité pour créer de la croissance

Une grande partie des acteurs s’accordent sur le fait que le numérique est un allié précieux mais nous accusons aussi un retard car deux freins majeurs persistent, ils sont :

  1. Le manque d’agilité sur les technologies dans les usages déployés. Des technologies utilisées qui évoluent sans cesse et très rapidement. Bien souvent, entre l’étude, la conception, le déploiement, les formations, et les mises à jour des mois voire des années passent et l’obsolescence devient la norme. Il faut donc accroître l’agilité de ceux qui portent ces projets sur l’usage de ces technologies et mettre l’anticipation et la vision des développements au cœur des stratégies.
  2. La mise à niveau de l’ensemble de la chaîne des usagers impliqués dans les projets. Non seulement la formation fait souvent défaut mais comme dans le premier point les technologies évoluent et il faut faire évoluer la prise en main des technologies avec. Ajouter également le sujet crucial de l’emploi qui doit être le véritable enjeu et cheval de bataille des 54 Etats du continent africain pour que la jeunesse puisse s’emparer du numérique, pour réussir à développer des compétences porteuses d’emplois. Le cas contraire aurait un effet boomerang avec un développement des projets mais une pénurie de compétences… Ce qui est déjà le cas dans de nombreux pays en Afrique mais pas seulement.

Tiers lieux, HUB, fédérer les acteurs

Il faut accroître les soutiens aux programmes de formations avec agilité. C’est complexe mais indispensable. Edtech, codage, nocode, campus technologique, inclusion du numérique dans les cursus scolaires sont des solutions, y intégrer la compréhension des ODD serait un atout supplémentaire. Bien souvent je vois des formations ou des technologies mises en œuvre en Afrique mais inadaptées localement car incompatibles avec l’écosystème culturel ou économique local. Ajoutez à cela des applications ou systèmes dont les mises à jour refondent littéralement les interfaces et vous avez la recette d’un échec redoutable.

La solution viendra en partie de l’essor des HUB du numérique. Ils étaient 60 en 2017 et 750 en 2021.

Les ODD sont interconnectés. Prenons l’ODD 9 “Industrie innovation et infrastructure”. “Accroître nettement l’accès aux technologies de l’information et de la communication et faire en sorte que tous les habitants des pays les moins avancés aient accès à Internet à un coût abordable d’ici à 2020”.

Il est donc indispensable de développer de la transversalité entre les actions et surtout s’aligner dans une logique commune de développement. Il m’est souvent demandé sur les programmes utilisant des nouvelles technologies en Afrique pourquoi tel ou tel projet ne s’inspire pas de ce qui est fait ailleurs, et bien c’est justement à cause de ce non-alignement. Les développements de programmes agissent en dispersion sans respecter les indicateurs présents.

Des échelles pour agir en passerelles sur les projets avec des ODD compris par les acteurs

Les ODD permettent donc d’anticiper et d’avoir une vision plus claire sur les stratégies à adopter mais aussi sur les axes de développement. Ils permettent également de définir des piliers dans les tailles de projets. Les nanos, qui sont les plus petits, les intermédiaires : les micros et les mésos et enfin les macros qui définissent souvent les projets d’infrastructures. Ils se distinguent par trois indicateurs clés : le coût, la vitesse de déploiement, et l’impact.

Des ODD au cours de projets entre citoyens et politique publique, exemple avec l’application citoyenne de la ville de Kigali

Un contrat social avec les ODD

Lacina Koné – Directeur Général Smart Africa

La société Tactis qui œuvre en France et en Afrique dans le conseil en infrastructures et en services, a porté avec un financement français et la mairie de Kigali un projet de déploiement d’une application de signalement pour les citoyens de la ville et un système intelligent de capteurs de pollution fixe et mobile.


Dans le cadre de cet ambitieux projet qui a été mis sous en exergue lors de la visite historique du Président Emmanuel Macron au Rwanda en mai 2021, il est question de permettre aux citoyens avec une application intuitive et gratuite de signaler un dysfonctionnements comme un éclairage défaillant, une intervention sur la voirie, un accident, un danger, une pollution, un dysfonctionnement quelconque. Une liste de cas propose au citoyen de signaler en décrivant avec du texte dans l’application et d’y ajouter une géolocalisation et une photo. L’innovation est que les agents de la mairie, avec leurs terminaux mobiles et une plateforme de centralisation des data mise en place, va répondre au citoyen, programmer une intervention et rendre compte aussi avec une photo et une description de ce qui a été fait ou ce qui est prévu dans quelles conditions et dans quels délais.

Idem avec le système de pollution ou les capteurs vont définir les endroits les plus impactés avec des algorithmes d’analyse d’heures de trafic, de niveau, permettant ainsi de réagencer les quartiers, la circulation, l’emplacement des marchés pour par exemple moins les soumettre à la pollution et de nombreux autres usages.


Deux points fondamentaux sur ce projet innovant et ambitieux :

  1. C’est une vision qui est ici portée collaborativement et donc une anticipation d’interactions entre les citoyens et les politiques publiques. L’objectif est partagé entre les différents acteurs pour améliorer les interactions avec le numérique et l’humain pour être dans une réelle stratégie de ville intelligente ou ville durable (Smart city).
  2. Ce ne sont pas moins de 4 ODD phares qui sont mis en avant sur ce projet : ODD 9 industrie innovation et infrastructure, ODD 11 villes et communautés durables, ODD 16 paix, justice et institutions efficaces et surtout l’ODD 17 partenariat pour la réalisation pour les objectifs.
Tactis Rwanda ville durable
Tactis Rwanda ville durable

Avec la prise en compte et donc de conscience de l’ODD 17 nous sommes avec ce projet sur de nombreux indicateurs comme le 17.19 Construction d’indicateurs de développement durable : 17.19 : D’ici à 2030, tirer parti des initiatives existantes pour établir des indicateurs de progrès en matière de développement durable qui viendraient compléter le produit intérieur brut, et appuyer le renforcement des capacités statistiques des pays en développement.

Les sociétés sont bouleversées par les crises économiques et sanitaires, l’impact est réel, tant pour les pays industrialisés que ceux en voie de développement. De nombreux experts des civilisations ou de l’environnement évoquent régulièrement les défis auxquels nous allons de plus en plus être confrontés. Dans les solutions il me semble évident que savoir mieux fédérer les citoyens et donc nos sociétés est plus que jamais nécessaire. Il faut une vision commune, un monde durable bâti avec les états dans le cadre de cette troisième révolution industrielle, celle des nouvelles technologies.

Thierry BARBAUT Directeur des écosystèmes innovants chez TACTIS
Article paru dans la revue CIO Mag

Sommet Afrique-France à Montpellier

République française
République française

La relation Afrique-France évolue dans toutes ses dimensions : économique, culturelle, sportive, environnementale

Le Nouveau Sommet Afrique-France se tiendra à Montpellier du 7 au 9 octobre 2021.

Nouveau format, nouveaux acteurs, nouvelles thématiques, nouveaux enjeux : l’objectif de cet évènement est de porter un regard neuf sur la relation entre l’Afrique et la France pour offrir un nouveau cadre de réflexion et d’action aux nouvelles générations.

Le 28 novembre 2017, à Ouagadougou, le président de la République Emmanuel Macron a présenté son ambition de renouveler la relation entre la France et le continent africain à travers différents engagements.

Depuis, la relation Afrique-France évolue dans toutes ses dimensions : économique, culturelle, sportive, environnementale…

Ce sommet permettra de faire un point d’étape sur les principales priorités :

  • faciliter l’accès à l’éducation et à l’enseignement supérieur, notamment en multipliant les mobilités ;
  • apporter un soutien à l’entrepreneuriat et l’innovation ;
  • permettre la construction d’un nouvel imaginaire commun, notamment par le renforcement de nos liens mémoriels ;
  • accompagner le continent qui se place aux avant-postes de la transition climatique ;
  • œuvrer à la refondation de notre aide au développement au profit d’une relation partenariale.

Le Nouveau Sommet Afrique-France donnera la parole et mettra à l’honneur celles et ceux qui font vivre au quotidien notre relation

Le Nouveau Sommet Afrique-France donnera la parole et mettra à l’honneur celles et ceux qui font vivre au quotidien notre relation et qui contribuent à construire un avenir commun entre l’Afrique et la France : acteurs issus des diasporas, de l’entrepreneuriat, des domaines culturels, artistiques et sportifs.

La jeunesse tiendra un rôle central. Elle est au cœur des engagements de Ouagadougou en matière d’éducation, de mobilités, de gouvernance ou encore de développement économique et elle est source de solutions pour répondre aux grands défis d’aujourd’hui et de demain.

En écoutant ces acteurs du changement, ce sommet veut ainsi questionner et redéfinir les fondamentaux de la relation entre la France et le continent africain. L’objectif est de répondre aux interrogations de la jeunesse et de créer un espace de dialogue orienté vers l’avenir.

Les Dialogues Afrique-France

Ces dialogues offrent à chacun une occasion de contribuer à relever des défis communs. Ils doivent permettre l’émergence de propositions qui seront présentées lors d’une plénière en présence du président de la République et de représentants de la jeunesse africaine.

Animés par le philosophe, politologue et historien Achille Mbembe et par un comité de personnalités africaines reconnues et indépendantes, ils rassemblent des acteurs de terrain qui s’intéressent à l’avenir de la relation entre l’Afrique et la France.

Douze pays ont lancé ce processus de dialogue depuis le début de l’année 2021 : l’Angola, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Mali, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, la République démocratique du Congo et la Tunisie. D’autres pays ont depuis rejoint la démarche.

Pour impliquer les membres des diasporas et la jeunesse française, des événements sont également proposés en France.

Parmi les thématiques abordées :

  • l’égalité femmes-hommes,
  • l’aide publique au développement et ses impacts,
  • la démocratie et la gouvernance,
  • la préservation de la biodiversité,
  • les nouvelles technologies,
  • l’employabilité,
  • la mobilité des jeunes

Orange Mali et la Coopération Allemande ouvrent le 4ème Orange Digital Center

Orange Afrique
Orange Afrique
Orange Mali et la Coopération Allemande Inaugurent le 4ème Orange Digital Center de la Région Afrique et Moyen Orient, un Centre Dédié au Développement du Numérique et à l’innovation pour Former les Jeunes au Numérique et Renforcer leur Employabilité
Dans le cadre de sa démarche de Responsabilité Sociétale d’Entreprise, Orange Mali souhaite accompagner les idées neuves

Orange et la Coopération Allemande inaugurent aujourd’hui à Bamako, « Orange Digital Center », un écosystème entièrement dédié au développement des compétences numériques et à l’innovation, en présence des plus hautes autorités politiques et administratives du Mali, de l’Ambassadeur d’Allemagne au Mali, Dr. Dr. Dietrich Pohl et la représentation diplomatique Française au Mali, d’Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient, d’Elizabeth Tchoungui, Directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité d’Orange, Présidente Déléguée de la Fondation Orange, de Sékou Dramé, Directeur Général de Sonatel et de Brelotte Ba, Directeur Général d’Orange Mali.

Après la Tunisie, le Sénégal et l’Ethiopie, le Mali inaugure le 4ème Orange Digital Center d’Afrique et du Moyen Orient. D’une superficie de 1557 m2, l’Orange Digital Center  réunit en un même lieu les 4 programmes stratégiques du groupe Orange, à savoir : une école du code (Orange Digital Kalanso), un atelier de fabrication numérique FabLab Solidaire de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up Orange Fab et Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange. L’ensemble de ces programmes sont gratuits et ouverts à tous. Ils vont de la formation des jeunes au numérique (90% de ces formations sont des formations pratiques), à l’accompagnement pour les porteurs de projets en passant par l’accélération de start-up et l’investissement dans ces dernières.

Fonctionnant en réseau, les Orange Digital Centers permettent un échange d’expériences et d’expertises d’un pays à l’autre et offrent une approche simple et inclusive pour renforcer l’employabilité des jeunes, encourager l’entrepreneuriat innovant et promouvoir le tissu numérique local. De plus, des discussions sont en cours entre Orange Mali et le Ministère de l’Enseignement Supérieur en vue de la transformation numérique des universités du Mali. Un Orange Digital Center Club sera installé dans chaque université en région, venant ainsi compléter le dispositif pour offrir au plus grand nombre l’accès et l’accompagnement aux meilleurs usages des nouvelles technologies.

En effet, dans le cadre de sa démarche de Responsabilité Sociétale d’Entreprise, Orange Mali souhaite accompagner les idées neuves, porteuses de progrès pour tous et notamment celles qui sont créatrices de valeur économique et d’emplois au niveau local. C’est pour cela qu’Orange Mali a souhaité initier et soutenir, dans une démarche partenariale des initiatives qui contribuent à accélérer cette mutation positive.

Ainsi en tant que premier contributeur au développement du numérique au Mali, Orange Mali soutient de manière pérenne l’émergence d’un écosystème créatif, prospère qui donne aux acteurs du numérique la possibilité de créer et de se développer. 

Orange et la Coopération Allemande par la GIZ travaillent ensemble dans le cadre d’un partenariat de développement du programme develoPPP, que la GIZ met en œuvre pour le compte du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). L’objectif est de concrétiser leur vision commune : favoriser l’employabilité des jeunes — et l’accès aux emplois des TIC pour les femmes et les jeunes filles — tout en soutenant la croissance durable et la transformation numérique du pays. Le projet commun d’Orange et de la GIZ est un exemple de coopération réussie entre la Coopération Allemande au développement et le secteur privé.

Parce que le numérique doit être une chance pour tous, cette initiative s’inscrit pleinement au cœur de notre engagement d’opérateur responsable et répond aux 6 objectifs de développement durable suivants : (4) une éducation de qualité, (5) l’égalité entre les sexes, (8) un travail décent et une croissance économique, (9) industrie, innovation et infrastructures, (10) inégalités réduites et (17) partenariat pour la réalisation des objectifs.

A ce jour, 8 Orange Digital Centers sont déjà ouverts sur la zone : Tunisie, Sénégal, Ethiopie, Cameroun, Côte d’Ivoire, Jordanie, Maroc et Mali. D’autres inaugurations sont donc à venir courant 2021.

Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient déclare : « Je suis très fier d’inaugurer ce jour au Mali le 4ème Orange Digital Center d’Afrique qui fait partie du réseau des 32 Orange Digital Centers qui seront déployés sur l’ensemble des pays dans lesquels Orange est présent pour accompagner les start-ups. L’objectif principal est de démocratiser l’accès au numérique pour les jeunes, diplômés ou non diplômés, leur donner accès aux dernières technologies pour renforcer leur employabilité et donner aux jeunes Africains la capacité d’écrire leur futur numérique.»

Elizabeth Tchoungui, Directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité d’Orange, Présidente Déléguée de la Fondation Orange indique : « Cette nouvelle initiative s’inscrit comme une étape clé de notre engagement sociétal en faveur de l’inclusion numérique pour les jeunes et les femmes notamment. Le FabLab Solidaire, programme structurant de la Fondation Orange, constitue une brique essentielle de cette action socialement utile, en permettant aux bénéficiaires éloignés du numérique de renouer avec le monde professionnel : le début d’un beau parcours qui passe par le développement de compétences techniques et peut aller, grâce à la complémentarité des dispositifs déployés, jusqu’à la création d’entreprises innovantes. »

Brelotte BA, Directeur Général d’Orange Mali ajoute : « L’engagement d’Orange Mali en faveur de la transformation digitale est une réalité. Etre le partenaire de la transformation numérique fait de nous un acteur de premier plan du développement socio-économique du pays grâce à des écosystèmes innovants ou à des dispositifs spécifiques destinés à développer l’entrepreneuriat. Ainsi, l’Orange Digital Center rassemble toutes les compétences nécessaires dans un lieu unique pour illustrer l’engagement d’Orange en faveur de l’inclusion numérique ».

Dr. Dr. Dietrich POHL, Ambassadeur de la République fédérale d´Allemagne en République du Mali constate: « Le futur du Mali, c’est sa jeunesse – et le numérique est le futur du monde. Cette initiative vise à renforcer l’accès des jeunes au marché de travail ainsi qu’à l’entreprenariat afin qu’ils puissent contribuer pleinement à un meilleur futur pour leurs générations et le Mali en tout. »

Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 130 millions de clients au 31 Mars 2021. Avec 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

Orange Afrique
Orange Afrique

Miser sur la puissance de l’énergie

Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Photo Thierry Barbaut
Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal - Photo Thierry Barbaut

Avec La Banque Mondiale

LES POINTS MARQUANTS

  • L’Afrique de l’Ouest a enregistré des progrès importants en matière d’électrification mais il reste encore du chemin à faire pour raccorder l’ensemble de la population et lui assurer une énergie fiable et abordable.
  • Si plusieurs pays de la sous-région sont dotés de sources d’énergie renouvelables importantes, ils ne disposent pas des conditions nécessaires pour les développer.
  • Afin d’accélérer la transformation énergétique de l’Afrique, la Banque mondiale soutient le Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (EEEOA/WAPP) à travers le financement des infrastructures d’interconnexion et des réformes destinées à développer un marché régional de l’électricité.
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ABOMEY-CAlAVI, Dans un moulin à maïs à Zoundja, un quartier dans la banlieue d’Abomey-Calavi au nord de Cotonou, au Bénin, une vingtaine de casseroles se disputent la place dans un bruit assourdissant à alerter tout le voisinage. À la manette de sa machine, Antoine K a le privilège de servir les ménages du quartier en transformant leur maïs en farine. Seul problème, sa prestation n’est pas accessible à toutes les bourses dans ce quartier en pleine urbanisation où riches et pauvres se côtoient.  « Je mouds le kilo de maïs à 75 francs CFA (1,5 centimes de dollars), ce qui est trop cher pour certaines femmes mais je n’ai pas le choix si je veux pouvoir régler la facture d’électricité et permettre au moulin de tourner », se défend le meunier.

Dans le moulin à maïs d’Antoine K., la hausse du tarif de l’électricité se traduit par une augmentation des prestations, ce qui pose un problème aux ménages pauvres. Zoundja, Abomey-Calavi,Bénin. © : Gnona Afangbedji / Banque mondiale

En 25 années de service, Antoine, la cinquantaine révolue, a vu beaucoup d’amélioration dans l’accès à l’électricité. Les quartiers ont été progressivement électrifiés et aujourd’hui, le délestage est de moins en moins fréquent.

Mais il a également vu le coût de ses prestations grimper au gré de l’augmentation du tarif de l’électricité au Bénin. La dernière facture que lui a adressée la Société béninoise d’énergie électrique s’élevait à plus de 100 000 francs CFA (environ 180 dollars) toutes taxes confondues, trop élevée pour ses 200 000 francs CFA (365 dollars) de recettes mensuelles. La hausse du tarif de l’électricité a un effet domino sur le coût de sa prestation.

Au Bénin, comme partout en Afrique de l’Ouest et centrale, le moulin occupe une place centrale dans la vie des ménages qui consomment quotidiennement des aliments à base de maïs ou autres céréales. Mais le tarif de l’électricité induit un coût exorbitant de la prestation de ces petites unités de production dont la clientèle est essentiellement constituée de ménages pauvres.

Du chemin à faire malgré des avancées notables

Avec un taux d’électrification de 53 % en 2019, contre 34 % seulement en 2000, l’Afrique de l’Ouest a enregistré des progrès importants mais il reste encore des défis à relever et près de la moitié de la population n’a pas d’électricité.

L’histoire de l’électrification du village de Rosalie Zongo, au Burkina Faso, illustre cette évolution et la nécessité de relever les défis persistants, développer le potentiel des diverse ressources énergétiques et renforcer les interconnexions.

Vers un marché régional performant de l’électricité en Afrique de l’Ouest

Au-delà des efforts fournis au niveau national, l’avenir de l’énergie en Afrique s’inscrit indéniablement dans une solution régionale pour être durable. « Notre région regorge de ressources immenses d’énergie électrique capables de faire face à la demande pendant de nombreuses années. Mais elles sont isolées dans quelques pays qui parfois n’ont pas les moyens de les développer. En réalisant l’interconnexion, nous mettons l’énergie à la disposition des pays », indique Apollinaire Siengui Ki, secrétaire général du Système d’échanges d’énergie électrique ouest-africain (en anglais West Africa Power Pool, WAPP). « La connectivité permet d’avoir accès à la quantité d’énergie nécessaire à moindre coût. »

Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal
Centrale solaire de Ten Merina au Sénégal – Photo Thierry Barbaut

Créée en 1999, l’institution regroupe 14 pays et a pour mission de promouvoir et développer des infrastructures de production et de transport d’énergie électrique, et d’assurer la coordination des échanges d’énergie électrique entre les États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Avec l’appui de ses partenaires, dont la Banque mondiale, le WAPP a mobilisé environ 5 milliards de dollars qui ont permis de réaliser neuf interconnexions transfrontalières, l’objectif étant d’interconnecter tous les 14 pays d’ici 2024. Ceci a permis d’améliorer l’accès dans plusieurs pays de la région, dont certains, à l’instar de la Côte d’Ivoire, sont aujourd’hui en mesure de vendre l’excès d’électricité dont ils disposent à d’autres qui en ont besoin.

La confiance : une composante essentielle de tout commerce réussi

Or, la réalisation d’un tel marché régional nécessite d’importantes réformes au niveau des pays pour permettre aux acteurs du marché de jouer leur rôle de façon efficace et efficiente, en tant qu’acheteurs fiables et fournisseurs fiables de l’électricité.

Afin d’aider le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Libéria, le Mali et la Sierra Leone à mettre en œuvre les réformes sectorielles nécessaires pour créer avec succès ce marché régional de l’électricité, la Banque mondiale a accordé un financement de 300 millions de dollars , approuvé en juillet 2020. Son objectif :  soutenir l’opérationnalisation de la directive de la CEDEAO sur la sécurisation du commerce transfrontalier de l’électricité, adoptée en décembre 2018. Cette directive repose sur trois grands piliers : accroître la confiance dans l’application des accords commerciaux sur l’électricité en soutenant les mécanismes visant à améliorer les paiements et la fourniture d’électricité ; mettre en œuvre les décisions d’approvisionnement en électricité au moindre coût qui tiennent compte des options régionales et favorisent la concurrence ; et promouvoir la transparence, en réglant la question de la solvabilité des compagnies nationales d’électricité et en tenant le marché informé des décisions d’investissement clés susceptibles d’avoir un impact sur l’offre et la demande.

« La Banque mondiale a constamment accordé la priorité au développement des interconnexions et du commerce régional de l’électricité afin de réduire les coûts, et par conséquent limiter la charge fiscale du secteur, en vue de diminuer les coûts pour les entreprises et les consommateurs », souligne Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale. « La mise en commun des diverses ressources vertes de la région, par exemple l’hydroélectricité en Guinée et au Libéria ou encore le solaire au Sahel, débouchera sur un système plus résilient qui permettra à long terme de mieux s’adapter aux divers chocs auxquels la région est confrontée.»

Miser sur les énergies vertes et alimenter la révolution numérique

D’ici 2030, la consommation régionale d’électricité devrait augmenter de 100 %. Si cette croissance exponentielle était assurée par une expansion du mix électrique existant, on pourrait s’attendre à ce que les émissions de carbone augmentent de 102 %. Néanmoins, une coopération régionale plus étroite permettra d’adopter des technologies plus propres et de réduire de 32 % l’intensité de carbone dans la production d’électricité. Le commerce régional permettra ainsi le développement de projets d’énergies renouvelables qui sont trop grands pour être absorbés par le système électrique d’un seul pays. A noter aussi qu’un nouveau financement de 465 millions de dollars octroyé en juin 2021 va aider à accroître l’intégration des énergies renouvelables et à améliorer l’exploitation du réseau électrique régional grâce au stockage de l’énergie par batteries. Une initiative novatrice qui permettra d’accroître les investissements dans les énergies renouvelables.

« Nous voulons sortir de l’ère des hydrocarbures et nous orienter vers les énergies vertes », indique Gesler Murray, ministre des Mines et de l’Énergie du Libéria. « Le Libéria se trouve dans une région riche en énergie solaire, nous avons également de nombreuses ressources fluviales sur lesquelles des systèmes hydroélectriques de différentes catégories pourraient être installés. »

Par ailleurs, avec la pandémie de la COVID-19, l’utilisation des plateformes et applications numériques est désormais en forte croissance dans tous les secteurs et à tous les niveaux. Mais la transformation numérique du continent ne peut se réaliser sans un meilleur accès à l’électricité.

L’heure est à une gestion optimale des ressources énergétiques en Afrique de l’Ouest pour améliorer le quotidien de ses habitants et booster la productivité des économies. Du moulin d’Antoine au Bénin, à la famille de Rosalie au Burkina Faso, jusqu’aux grandes industries de la sous-région, l’Afrique se transforme grâce à la puissance conductrice de l’énergie.

LIENS UTILES

BANQUE MONDIALE

70 millions d’abonnements 5G d’ici 2026 en Afrique subsaharienne

5G Afrique
5G Afrique
  • Des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 7 % en 2026.
  • D’ici fin 2026, l’Afrique subsaharienne comptera environ 70 millions d’abonnements 5G
  • Les consommateurs auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne d’ici 2025

Ericsson a récemment dévoilé deux rapports qui, ensemble, donnent des prévisions sur le monde post-pandémique et l’avenir de la 5G en Afrique subsaharienne et dans le monde.

La 20e édition du Rapport Ericsson sur la Mobilité (EMR) a récemment été publiée avec des données locales qui mettent en évidence les tendances uniques de chaque marché régional, y compris l’Afrique subsaharienne.

Ericsson prévoit que les abonnements mobiles 5G dépasseront 580 millions d’ici la fin de 2021, entraînés par environ un million de nouveaux abonnements mobiles 5G chaque jour. Les prévisions, qui figurent dans le dernier Rapport sur la Mobilité d’Ericsson, confirment les attentes selon lesquelles la 5G deviendra la génération mobile adoptée la plus rapidement. La 5G devrait dépasser le milliard d’abonnements deux ans avant l’échéance de la 4G LTE.

Le rapport présente des statistiques de répartition des marchés d’Afrique subsaharienne où environ 15 % des abonnements mobiles étaient pour la 4G en fin 2020. Les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne devraient augmenter pour atteindre 76 % des abonnements mobiles d’ici 2026. Cependant, les volumes 5G ne devraient pas augmenter dans la région pour 2021, mais devraient atteindre environ 70 millions d’abonnements 5G en 2026.

Par ailleurs, le Rapport Global Telecom Market (GTM), également connu sous le nom de « The Future of Urban Reality Report », a aussi été lancé par Ericsson ConsumerLab récemment, pour évaluer la pénétration de la 5G et l’énorme potentiel qu’elle a sur les marchés du monde entier.

Le dernier rapport d’Ericsson ConsumerLab est la plus grande étude de consommation d’Ericsson à ce jour, révélant des informations clés sur ce que les consommateurs d’Afrique subsaharienne pensent qu’il se passera au-delà de la pandémie, jusqu’en 2025, en interrogeant un échantillon de 1 000 à 2 000 répondants âgés de 15 à 79 ans.

Le rapport a révélé qu’en entrant dans la « prochaine normalité », les consommateurs africains auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne, tout en augmentant le temps qu’ils passent en ligne de 10 heures par semaine d’ici 2025, par rapport à leurs habitudes pré-pandémiques.

Cette décision devrait également combler le fossé entre les utilisateurs en ligne modérés et avancés, les utilisateurs en ligne plus modérés ayant introduit davantage de services en ligne dans leur vie quotidienne au cours de la pandémie.

En raison de la pandémie de COVID-19, la mise en œuvre de l’éducation en ligne dans les écoles et les universités ainsi que le travail à distance ont augmenté pour atteindre respectivement            87 % et 63 %. À l’avenir, l’éducation en ligne et le travail à distance devraient collectivement rester à un niveau de 51 %.

Avant la pandémie de COVID-19, le nombre d’achats en ligne s’élevait à 28 % du nombre total de tous les achats, à la fois en ligne et dans les magasins physiques. Pendant la pandémie de COVID-19, ce chiffre est passé à 47 %. Les consommateurs prévoient que leurs habitudes d’achat en ligne resteront à un niveau de 37 % après la fin de la pandémie de COVID-19.

Nora Wahby, vice-président et Directeur d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, déclare: « Avec la pandémie de COVID-19, l’Afrique subsaharienne a vu un changement dans les activités quotidiennes de ses citoyens, dont beaucoup dépendent désormais de la connectivité pour étudier, travailler ou faire du shopping. La population jeune, la couverture mobile élargie et les smartphones plus abordables vont accélérer la croissance continue du haut débit mobile en Afrique subsaharienne, donnant lieu à #AfricaInMotion. Avec la 4G plus répandue et la disponibilité de la 5G croissante en Afrique subsaharienne, nous envisageons une « nouvelle normalité» avec des activités en ligne de plus en plus courantes d’ici 2025

Ericsson a découvert que malgré l’incertitude causée par la COVID-19, les fournisseurs de services continuent de passer à la 5G, et plus de 160 fournisseurs de services ont lancé des services 5G commerciaux.

InTouch avec CFAO sur les solutions de paiement

InTouch
InTouch

InTouch, agrégateur de solutions de paiement et de services digitaux en Afrique créé au Sénégal en 2014, annonce ce jour un rapprochement stratégique avec le groupe CFAO.

L’investissement est réalisé au moyen d’une augmentation de capital dans laquelle le groupe CFAO investit conjointement avec Mobility54, le véhicule d’investissement créé en partenariat avec Toyota Tsusho Corporation en 2019 et dédié au secteur de la mobilité sur le continent. À l’occasion de cette opération, TotalEnergies et Worldline, les deux partenaires historiques d’InTouch confirment leur engagement auprès de la startup panafricaine.

lnTouch est l’un des leaders panafricains dans l’acceptation de paiements et la distribution de services digitaux. Née de la volonté de démocratiser l’accès aux services financiers en Afrique, la start-up a élaboré une solution qui propose une gamme de plus de 230 services digitaux (mobile money, agency banking, transfert d’argent, achat de crédit téléphonique…) et l’acceptation de tous les moyens de paiement disponibles dans les pays où InTouch opère (mobile money, carte bancaire, voucher, digital cash…) à partir d’une interface unique disponible sous forme d’application Android, d’interfaces web et d’APIs. Aujourd’hui la fintech qui est présente dans 10 pays, compte plus de 30 000 commerces parmi ses clients, 1 000 clients corporate, et offre ses services dans 1 200 stations-service de TotalEnergies. InTouch emploie plus de 250 personnes et ambitionne de se déployer dans 5 nouveaux pays d’ici la fin 2021, et 21 pays au total sur le continent à l’horizon 2024.

CFAO, à travers cette prise de participation, illustre sa volonté de prendre part au développement de l’industrie du paiement digital en Afrique. Le Groupe souhaite ainsi contribuer au développement d’InTouch afin de faire de la fintech le leader de ce secteur. La présence historique de CFAO dans 38 pays africains permettra par ailleurs à InTouch d’élargir son empreinte territoriale.

Omar Cissé, le fondateur d’InTouch déclare : « Nous sommes très fiers de nous associer au groupe CFAO dans cette grande et belle aventure. Cela devrait largement renforcer notre présence et contribuer à faire de InTouch un acteur majeur dans le paiement partout en Afrique. »

Richard Bielle, PDG du Groupe CFAO ajoute : « L’essor des économies africaines et l’accélération de la transformation reposent en grande partie sur l’inclusion financière des populations. Depuis sa création, InTouch participe à cette transformation structurante pour le continent. Le Groupe CFAO est très heureux de s’associer aux deux majors que sont TotalEnergies et Worldline pour accompagner InTouch et son équipe dirigeante dans son développement panafricain. »

Pour Gilles Grapinet, Président Directeur général de Worldline : « Partenaire financier et industriel d’InTouch depuis 2017, Worldline, leader européen des services de paiement, est profondément engagé aux côtés d’Omar Cissé et de ses équipes pour l’aider à réaliser pleinement la vision de cette remarquable fintech qui entend apporter une solution unique d’acceptation des paiements en Afrique. C’est pourquoi nous sommes également particulièrement heureux d’accueillir le Groupe CFAO en tant que nouveau partenaire stratégique pour accompagner le développement d’InTouch et contribuer à renforcer encore davantage son rayonnement sur le continent. »

Stanislas Mittelman, Directeur Afrique, Marketing & Services, TotalEnergies ajoute pour sa part : « Nous sommes contents que CFAO, un de nos grands partenaires en Afrique, rejoigne également l’aventure InTouch.  Nous continuons à déployer dans nos stations-service sur le continent la solution InTouch, très appréciée par nos clients. »

A propos d’InTouch

InTouch est une fintech panafricaine créée en 2014 et spécialisée dans l’agrégation de moyens de paiement et l’intégration de services digitaux. InTouch propose une solution universelle qui leur permet d’accepter tous les moyens de paiement et de proposer un large catalogue de services via un seul terminal (smartphone, ordinateur, site web etc.). La plateforme Touch est actuellement utilisée dans 10 pays, plus de 1 200 stations-service de TotalEnergies, plus de 30 000 points de vente indépendants appelés TouchPoint. L’entreprise emploie plus de 250 personnes au Sénégal, Mali, Burkina Faso, Kenya, Guinée Conakry, Cameroun, Côte d’Ivoire, Uganda, Nigéria, Afrique du Sud. Cette expansion, qui se poursuivra avec l’ouverture de nouveaux pays, a permis de démocratiser l’accès aux moyens de paiement à une population africaine très peu bancarisée tout en permettant aux marchands de développer leur activité grâce aux revenus additionnels générés par la distribution de services digitaux.

Pour plus d’information, rendez-vous sur www.intouchgroup.net

Forum Afrique 2021 avec le CIAN et l’Opinion

Akinwumi Adesina
Akinwumi Adesina

Le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), en partenariat avec le journal l’Opinion, a organisé jeudi 1er juillet son Forum Afrique 2021, placé sous le thème de la contribution des entreprises à la relance économique. Les participants à ce forum marqué par la présence de nombreuses personnalités politiques et économiques, africaines et françaises, ont détaillé les contours du « nouveau pacte des entreprises ».

La crise, dont les effets se font toujours ressentir, n’a pas épargné le Continent. Elle a cependant agi comme un accélérateur de transformations. Grâce à leur agilité et leur capacité de résilience, les entreprises ont été en première ligne face à ces enjeux. Elles se montrent déterminées à relever le défi de la relance africaine, qui passera nécessairement par le secteur privé. 
 

Organisé chaque année, le Forum Afrique est un temps fort, attendu et reconnu par la communauté des acteurs économiques impliqués en Afrique. Pour la première fois, l’édition 2021 a été placée sous le haut patronage du président de la République française, Monsieur Emmanuel Macron.

D’éminentes personnalités ont pris la parole au cours de cet événement qui combinait audience en présentiel et en digital : Madame Victoire Tomegah-Dogbé, Premier ministre du Togo, en ouverture, Monsieur Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances de la France, et Monsieur Akinwumi Adesina, Président de la Banque Africaine de Développement, en plénière, Monsieur Patrick Achi, Premier ministre de la Côte d’Ivoire, en clôture et en duplex d’Abidjan.

Il y a un risque stratégique majeur, celui d’une grande divergence entre le continent africain d’un côté, l’Europe et les États-Unis de l’autre

Bruno Le Maire – Ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance

Dressant un panorama de l’année écoulée, plusieurs intervenants ont souligné les risques d’une décorrélation entre l’Europe et l’Afrique et ont appelé à agir afin de préserver les chances d’une relance coordonnée. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Relance de la France a déclaré en ce sens : «  Il y a un risque stratégique majeur, celui d’une grande divergence entre le continent africain d’un côté, l’Europe et les États-Unis de l’autre. Nous devons réallouer de l’argent aux pays africains pour qu’ils relancent leur économie, et appuyer le secteur privé africain ».

Akinwumi Adesina, le Président de la Banque Africaine de Développement, revenant sur la dimension sanitaire de la crise, a plaidé pour l’affirmation d’une indépendance pharmaceutique africaine : «  Je ne peux pas supporter l’idée que l’Afrique, avec 1,2 milliard de personnes, dépende des autres pour les vaccins. Nous devons investir, comme le fait la BAD, pour attirer les entreprises qui en produisent ».

Concernant les enjeux de financement de l’investissement, Alain Pécheur, du groupe CFAO, a alerté : « L’Afrique part avec un handicap gigantesque en termes de taux d’intérêt, si l’on compare les taux du Continent avec ceux pratiqués dans d’autres régions du monde. Il est urgent de combler cet écart ».
 

Les synergies entre le secteur public et le secteur privé en matière de financement ont été au cœur de l’intervention de Nicolas Dufourcq, le Directeur général de BPI France. Il a expliqué que son institution allait consentir un effort particulier en direction des PME françaises investies en Afrique, marché stratégique où les opportunités d’affaires sont importantes. « BPI propose 600 millions d’Euros de garanties annuelles aux entreprises françaises opérant en Afrique. Elle propose également des solutions de crédit-export aux acteurs africains se fournissant en biens d’équipement français. Enfin, BPI injecte des fonds propres dans les fonds de private equity africains ».   

Les participants de la table-ronde consacrée à l’accélération de la transformation des entreprises en Afrique ont insisté sur les mutations intervenues ces quinze derniers mois. « Au début de la crise, le focus était placé sur la santé des collaborateurs. Désormais, il est tourné vers « où », « quand » et « comment » le travail va être effectué. Le capital humain est donc au cœur de la transformation », a expliqué Emmanuel Gadret, Managing Partner Deloitte Afrique. Mame-Fatou Gueye, de Microsoft, a souligné les défis liés à l’accélération de cette transformation. « L’infrastructure numérique seule ne suffit pas. Il faut accompagner les employés, identifier les déficits de compétences, mettre en confiance les salariés concernés ». Henry Wazne, Directeur général de la Sofibanque (RD Congo), s’est exprimé sur l’importance du numérique pour apporter des solutions innovantes aux clients du secteur bancaire.

Cet enjeu du numérique et de la transformation digitale a également irrigué les débats de la table-ronde dédiée aux passerelles entre grands groupes, PME et jeunes pousses locales. Alioune Ndiaye, Directeur général d’Orange Middle East and Africa, a estimé que : « Les Africains sont les mieux placés pour créer les entreprises qui répondent à leurs besoins. Il devient donc impératif de former les jeunes au numérique ». Adnane Ben Halima, de Huawei Northern Africa, a souligné l’importance de la formation des talents : « Il incombe aux grands groupes la responsabilité de partager leur savoir pour dynamiser l’écosystème local des start-ups. La transformation digitale, qui est une des voies pour sortir par le haut de la crise, suppose également de résoudre le défi de la connectivité et d’améliorer les infrastructures numériques ».

L’industrialisation constitue un autre défi majeur. « Des industries de transformation se mettent en place dans plusieurs secteurs des commodities, notamment le bois, mais la question de l’accès à l’énergie est cruciale et demeure problématique dans une perspective d’industrialisation du Continent », note Sébastien Beuque, Directeur général adjoint de Bolloré Logistics Afrique. La nouvelle donne africaine représente aussi une opportunité pour développer de nouvelles coopérations. Chaher Boulakhras, Président-directeur-général de la Sonelgaz (Algérie) a affirmé : «  La crise sanitaire a renforcé notre ambition de diversifier notre économie et nos exportations. L’Afrique pourrait être une parfaite opportunité pour penser un nouveau modèle de relocalisation de proximité ». Sami Agli, Président de la Confédération algérienne du patronat citoyen, a ajouté : « L’Algérie est complètement ouverte. La prochaine étape consiste à concrétiser des partenariats avec nos amis européens et africains. »   

Confrontée à un choc d’une ampleur inédite, l’Afrique a fait preuve d’une résilience remarquable. Un point souligné par Madame Victoire Tomégah-Dogbé, Premier ministre de la République Togolaise, dans son propos d’ouverture : « Le Togo a réalisé une croissance de 1,8% en 2020, malgré la pandémie, et un fort rebond de l’activité est attendu pour  2021. Les perspectives sont bonnes mais nous devons tous être vigilants et conscients de la nécessité d’agir ensemble et de manière cohérente pour répondre aux défis communs. L’économie post-Covid-19 ne peut plus être cloisonnée si nous voulons réussir le pari de faire émerger une économie mondiale inclusive et durable ». Monsieur Patrick Achi, Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, a dressé un constat similaire dans son propos de clôture : « En 2020, alors que nous attendions 8% de croissance avant crise, nous atteindrons 2%. Notre résilience trouve sa source dans les fondamentaux de notre économie, réactive, agile et globale. En 2021, nous tablons sur plus de 6% de croissance ».

Pour Étienne Giros, président délégué du Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN) : « C’est le moment d’investir en Afrique, et d’accompagner l’évolution du Continent aux côtés des entreprises, et avec l’aide des pouvoirs publics. Montrer les exemples de transitions réussies et les potentialités que recèle les changements en cours était la raison d’être de ce Forum ».

 

Pour visionner, en replay, l’intégralité du Forum Afrique du 1er juillet : https://www.lopinion.fr/video/lopinion-business/forum-afrique-cian-2021-entreprises-en-afrique-nouveau-pacte-relance-248996

Forum Afrique 2021 CIAN l'Opinion
Forum Afrique 2021 CIAN l’Opinion

Un guide pour Abidjan avec Facebook

Guide Abidjan Facebook
Guide Abidjan Facebook

Facebook a lancé un guide de la ville d’Abidjan, au cours d’une conférence de presse en ligne inaugurée par M. Siandou Fofana, Ministre du tourisme et des loisirs et en présence de M. Roger Adom, Ministre de l’économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Cette initiative, développée en partenariat avec le Ministère du tourisme et des loisirs de Côte d’Ivoire rassemble sur un site internet et dans un livre imprimé une sélection de lieux de restauration, de divertissement et de découvertes culturelles et de loisirs sous le thème Abidjan est le plus doux au monde.

Le guide, dont la préface a été rédigée par Marguerite Abouet, auteure de la célèbre saga de bande dessinée Aya de Yopougon, s’inscrit dans un contexte économique post Covid19, et vise à soutenir la relance de l’activité en Côte d’Ivoire en s’appuyant sur le secteur du tourisme, de l’économie et des loisirs. Il a bénéficié des contributions de personnalités telles que l’artiste peintre Obou, la créatrice de mode Lafalaise Dion et l’animatrice radio et télé Konnie Touré. L’ouvrage met également en lumière des groupes Facebook qui par leurs actions en ligne et hors ligne, renforcent le tissu social de la ville.

“Les communautés sont au cœur de Facebook. A travers ce guide nous voulons rendre hommage aux groupes Facebook qui s’engagent et sont de formidables ambassadeurs de la chaleur et de la solidarité qu’on trouve à Abidjan. Il est également important pour nous de soutenir les PMEs du secteur du tourisme et de l’hôtellerie qui ont été particulièrement affectées par le ralentissement de l’activité lié à la pandémie du Covid19.”, a déclaré Olivia Nloga, Responsable de la communication de Facebook pour l’Afrique francophone.

Dans une récente enquête publiée par Genesis Analytics, 50% des PME interrogées en Côte d’Ivoire ont déclaré que les réseaux sociaux et la messagerie en ligne WhatsApp les ont aidées à fonctionner à distance pendant la pandémie COVID-19. Dans le cadre de ses efforts pour soutenir les petites et moyennes entreprises de Côte d’Ivoire, Facebook organisera également une session de formation gratuite, ouverte à tous les entrepreneurs, portant sur le commerce en ligne et le marketing digital.

S’exprimant au cours du lancement, M. Roger Adom, Ministre de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation a commenté : “La crise du Covid19 a confirmé l’importance du numérique comme moyen incontournable et permanent pour développer sur le long terme et garantir la compétitivité des entreprises, mais aussi répondre aux nouveaux besoins des consommateurs. Je remercie vivement Facebook pour leur présence et leur soutien en Côte d’Ivoire.”

“Facebook est une plateforme incontournable qui peut servir à consolider les acquis et promouvoir la destination Côte d’Ivoire. Nous nous réjouissons du choix de Facebook de dédier son premier guide touristique en Afrique francophone à Abidjan, la capitale ivoirienne. Alors que nous nous préparons à déployer une série d’initiative pour la relance du secteur du tourisme, ce lancement est une étape importante.” a enfin conclu M. Siandou Fofana, Ministre du Tourisme et des Loisirs Pour en savoir plus : https://cityguides.fb.com/guides/abidjan-fr/

Abidjan est le plus doux au monde - Community City Guide
Abidjan est le plus doux au monde – Community City Guide

500 entreprises au MEDEF sur la croissance et l’export

Démonstration de force au MEDEF sur l’export et l’international : près de 500 entreprises participent au 1er évènement conjoint des opérateurs du secteur privé (MEDEF International, OSCI et Stratexio) en présence du ministre du Commerce extérieur et de la Compétitivité, Franck Riester, du président du MEDEF, Geoffroy Roux de Bézieux, et du président de MEDEF International, Frédéric Sanchez

Pourquoi maintenant ? L’export représente 6 millions d’emplois et concerne 129.200 entreprises, 44% du montant des exportations (508 Mds euros) sont générés par les PME et les ETI. Dans le cadre de la relance post COVID19, le développement international des entreprises est une priorité du secteur privé français car il présente des réserves de croissance et d’opportunités majeures : 1/3 du marché de la consommation mondiale est aux Etats-Unis, 2/3 de la croissance en Asie, l’Europe concentre nos plus grands partenaires commerciaux (7 des 10 premiers), l’Afrique est un gisement d’opportunités avec des taux de croissance élevés…

Pourquoi un évènement conjoint ? Pour faire connaître les synergies des acteurs privés qui soutiennent l’effort d’internationalisation des entreprises françaises : Stratexio est un programme de formation qui prépare les entreprises et qui compte aujourd’hui 150 membres (3 Mds EUR / 17 000 salariés), MEDEF International ,1er réseau d’affaires privé français dans le monde, conduit 200 actions collectives par an pour promouvoir les solutions françaises, identifier, initier, développer et accélérer des projets dans plus de 120 pays ; l’OSCI représente plus de 150 sociétés privées qui accompagnent sur-mesure la réflexion stratégique et le déploiement à l’international de plus de 3 000 entreprises par an dans plus de 130 pays, concourant ainsi à plus de 25% de l’exportation française.

C’est dans ce contexte que les 3 organisateurs de cette journée lancent un portail unique :

« LEAGUEXPORT ».

A travers cette initiative, l’ambition du secteur privé est de :

  • faire monter en gamme et compétences à l’international les PME et ETI françaises
  • projeter davantage les entreprises à l’international, quel que soit leur secteur d’activité, les pays visés, leur stade de développement,
  • accompagner au mieux l’ensemble des entreprises françaises dans l’acquisition d’une culture de l’international
  • permettre aux entreprises françaises de profiter des opportunités de croissance à travers le monde

En un mot, mettre les synergies inter-entreprises – toutes tailles confondues – au coeur de la

démarche d’internationalisation.

Succès pour Africarena à Dakar

Startups lauréates Africarena Dakar
Startups lauréates Africarena Dakar

AfricArena a accueilli le Sommet de l’Afrique de l’Ouest, qui s’est déroulé du 21 au 23 juin à Dakar, au Sénégal. La conférence de 3 jours a présenté les pitchs de plus de 20 startups opérant en Afrique de l’Ouest, entre la phase d’amorçage et la phase de croissance, ainsi que des discours et des tables rondes des plus grands esprits du monde des affaires, de la technologie et de l’investissement dans la région.

AfricArena, en partenariat avec la DER/FJ (Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes, Gouvernement du Sénégal) et le projet #FastTrackTech Africa du Centre de Commerce International des Nations Unies, est fier de conclure le Sommet de l’Afrique de l’Ouest en mettant en avant les startups participantes et les gagnants.

Les pitchs des startups !

Pendant les deux jours du sommet, 20 startups ont présenté leurs solutions innovantes. La plupart de ces startups ont été présélectionnées lors d’une série de sessions de pitch virtuelles qui se sont déroulées entre le 25 mai et le 10 juin 2021, en consultation avec divers investisseurs actifs en Afrique de l’Ouest. Les sessions de pitchs ont été divisées en trois volets : phase d’amorçage, série A et phase de croissance/finale ; avec des pitchs de startups du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Bénin, du Nigeria, du Ghana et de Gambie.

Seed track :
Assuraf (Sénégal) ; Chekkit (Nigeria) ; CodeLN (Nigeria) ; Fleeti (Sénégal) ; GoMedical (Bénin) ; Logidoo (Sénégal) ; Spleet (Nigeria) ; Xeel.io (Sénégal) ; Zencey (Côte d’Ivoire) ; Parc Smart (Sénégal) ; Mon Artisan (Côte d’Ivoire) ; Outboost Media and Analytics (Gambie) et REMA (Bénin).

Série A :
BezoMoney (Ghana) ; Moja Ride (Côte d’Ivoire) ; MVX (Nigeria), et Yobante Express (Sénégal).

Growth stage track :
Afrikrea (Côte d’Ivoire) ; CoinAfrique (Sénégal), et Farmcrowdy (Nigeria).

Les startups lauréates sont :

Best Seed: 
Zencey (Côte d’Ivoire)
Best Series A:
Moja Ride (Côte d’Ivoire)
Best late stage:
CoinAfririque (Senegal)
Most innovative business model:
Assuraf (Senegal)
Most promising entrepreneur:
Elohor Thomas (CodeLN)

« AfricArena 2021 a relevé le défi de réunir les acteurs clés de l’innovation en Afrique (programme d’accompagnement des entrepreneurs et investisseurs) malgré le contexte de la pandémie de covid-19

Le centre de commerce international à travers le projet FastTrackTech est ravi d’avoir contribué en tant que partenaire à la réussite de cet événement pleinement aligné avec notre mission d’internationalisation des entrepreneurs de l’innovation numérique & tech des 10 pays où nous sommes présents en Afrique. La qualité du boot camp, le partage d’expériences lors des key notes, la compétition de pitching et les opportunités de networking ont permis à nos entrepreneurs pendant 3 jours de nouer des contacts et d’identifier des points d’actions clés pour leurs marchés » déclare Moustapha Barro, International Trade Centre.

Africarena Dakar - Papa Amabou Sarr
Africarena Dakar – Papa Amabou Sarr

Burkinasara Maïa Africa et Acted en lutte contre le paludisme

BURKINASARA Burkina Faso
BURKINASARA Burkina Faso

Un très beau projet à taille humaine afin de soutenir des familles au Burkina Faso

Plus de 5.000 familles déplacées au Burkina Faso reçoivent une protection contre le paludisme grâce à une campagne de crowdfunding

OLa campagne de crowdfunding lancée sur Ulule par l’entreprise sociale Maïa Africa et les ONGs ACTED et BURKINASARA a atteint son premier objectif de collecte. Grâce aux 25.000€ de dons collectés, ACTED commence à acheminer 15.000 pots de pommade anti-moustique aux personnes déplacées internes, particulièrement vulnérables au paludisme. La campagne vise désormais la barre des 50.000€ afin de protéger 10.000 familles.

Les personnes déplacées, premières touchées par le paludisme

Le paludisme est la première cause de mortalité au Burkina Faso. Les enfants de moins de 5 ans en sont les principales victimes. L’insécurité grandissante dans le Nord et l’Est du pays a fait fuir plus d’un million de personnes, dont nombre d’enfants. Ces personnes déplacées internes sont particulièrement exposées au paludisme.

Ayant quitté leurs maisons, ces familles logent dans des habitats précaires, souvent non équipés de moustiquaires. L’OMS recommande dans ces cas de proposer des répulsifs, afin qu’ils puissent se protéger des moustiques vecteurs de la maladie.

« ACTED intervient au Burkina Faso depuis 2019. Nous apportons une aide humanitaire aux populations déplacées. Nous sommes convaincus que la protection contre le paludisme représente l’un des besoins essentiels » Audrey Brenot, représentante pays ACTED – Burkina Faso

MAÏA, une pommade anti-moustique locale et adaptée

Les familles déplacées reçoivent une pommade anti-moustique à base de beurre de karité, appelée MAÏA. Cette solution innovante conçue localement par l’entreprise sociale Maïa Africa hydrate la peau et repousse pendant plus de 8h les moustiques porteurs du paludisme. Deux publications scientifiques dans Malaria Journal attestent de l’efficacité au Burkina Faso et en Tanzanie. 

Cette solution a permis à son équipe de remporter le Patient Innovation Award, le WHO Africa Innovation Challenge, le Marathon du Sahel et du prix Meaningful Business 100.

Distribuer MAÏA aux familles déplacées 

Le partenariat noué entre Maïa Africa et les ONGs ACTED et BURKINASARA assure de protéger les familles les plus exposées. Chaque don finance l’ajout de pommade anti-moustique MAÏA dans les kits d’hygiène d’urgence distribués aux familles déplacées dans les régions du Nord, Centre-Nord et Est. L’objectif initial de la campagne était de collecter 25.000€ de dons pour protéger 5.000 ménages. Cet objectif ayant été atteint à mi-parcours, il a été relevé à 50.000€. La campagne se termine le 12 juillet prochain. La distribution commence dès début juillet pour protéger les personnes au cours de la saison des pluies (Juillet-Octobre), période où le paludisme est le plus virulent. 

A propos des partenaires

ACTED (www.acted.org)

Depuis 1993, ACTED œuvre pour un monde « Zéro Exclusion, Zéro Carbone Zéro Pauvreté ». L’association répond aux besoins humanitaires des populations dans les situations de crise, tout en favorisant des opportunités pour un développement durable. En 2019 ACTED mène plus de 500 projets auprès de 17 millions de bénéficiaires dans 37 pays avec 6000 salariés. L’association est en développement permanent, multipliant ses activités et projets. Son budget de près de 300 millions d’euros fin 2019 a été multiplié par 5 en 10 ans. 95% des fonds levés sont utilisés pour et sur le terrain afin d’ «atteindre le dernier km »

BURKINASARA (www.burkinasara.cabanova.com)

BURKINASARA est une association française humanitaire officiant au Burkina Faso depuis 2007. L’association met en œuvre des projets porteurs de résultats rapides en agissant dans le respect de la culture locale. L’association œuvre à donner une vie digne et autonome aux habitants. Elle s’est notamment impliquée dans l’accès à l’eau et la gestion des déchets. L’association est particulièrement inquiète de la situation critique d’un nombre grandissant de personnes déplacées internes (PDI) fuyant la violence et le terrorisme dans le pays. Par ce projet, l’association apporte un soutien à ces personnes en situation critique.

Maïa Africa SAS (www.maia-africa.com)

Créée en 2018, Maïa Africa est une entreprise sociale spécialisée dans le développement de nouveaux moyens de préventions contre les maladies infectieuses transmises par les moustiques, en particulier contre le paludisme. L’entreprise établie à Ouagadougou, Burkina Faso, a développé MAÏA®, une pommade anti-moustique longue durée pour protéger les familles africaines des moustiques sans changer leurs habitudes.

EdTech : Miarakap et Investisseurs & Partenaires soutiennent Sayna

Sayna
Sayna

Miarakap, société d’investissement à impact dédiée au financement et à l’accompagnement des Petites et Moyennes Entreprises à fort potentiel à Madagascar, et I&P Accélération Technologies, un programme de soutien aux startups digitales africaines porté par Investisseurs & Partenaires (I&P), s’engagent auprès de Sayna, la première plateforme africaine d’Edtech & de crowdsourcing dédiée à l’apprentissage du développement informatique et à l’accès au marché du travail. 

Le programme I&P Accélération Technologies, démarré fin 2019, a déjà financé et accompagné cinq startups digitales africaines, en Côte d’Ivoire, au Mali et à Madagascar. Avec Sayna, une pépite malgache engagée auprès de la jeunesse africaine et axée sur la formation professionnelle et l’intégration des jeunes sur le marché de l’emploi, le programme ajoute une sixième entreprise à son portefeuille.

Lancée en 2018, Sayna ambitionne de répondre à un double enjeu : proposer des formations de qualité aux métiers du digital en Afrique, encore trop rares sur le continent, et offrir des débouchés professionnels aux jeunes en comblant le fossé entre la demande croissante des entreprises sur les thématiques digitales et l’offre de talents digitaux en Afrique (Développeur front-end / Développeur back-end / Devops / Testeur, etc.).

Miarakap et I&P Accélération Technologies vont apporter à Sayna leur soutien financier, technique et organisationnel pour développer les deux piliers de sa stratégie et ainsi décupler son impact : la plateforme de formation en ligne et la plateforme de “microtasking” (Cf. fiche entreprise). L’objectif d’ici 2024 est double : permettre à 8 000 personnes en Afrique d’intégrer l’industrie du digital grâce aux formations de Sayna et faire travailler plus de 3 500 personnes sur la plateforme de micro tâches en répondant au besoin informatique de plus de 300 PMEs et start-up dans le monde francophone.

Matina Razafimahefa, co-fondatrice et directrice générale de Sayna, a commenté : « En tant qu’équipe nous sommes très fiers de tout ce que nous avons accompli jusqu’ici. Nos réussites et nos échecs nous ont permis de comprendre véritablement notre marché afin de proposer aujourd’hui une solution qui pourra véritablement réinventer l’accès au marché du travail pour les développeurs junior. Le meilleur est devant nous ! »

Emmanuel Cotsoyannis, co-fondateur et directeur général de Miarakap, a ajouté : “Nous suivons l’aventure Sayna depuis ses débuts et avons récemment encouragé Matina dans son pivot stratégique vers un produit 100% en ligne, répondant à la fois aux besoins de formation de milliers d’apprenants potentiels et à ceux des entreprises en quête de solutions d’externalisation efficaces et responsables. Le financement d’I&P Accélération Technologies est une véritable opportunité qui pourrait permettre ensuite, nous l’espérons, de mettre en œuvre de nouveaux financements, cette fois-ci en capital, pour changer l’échelle de son projet”.

Le programme I&P Accélération Technologies, qui bénéficie du soutien de l’AFD à travers le Fonds d’amorçage by Digital Africa, poursuit son déploiement dans le cadre de sa mission qui consiste à contribuer à l’émergence des premières startups digitales africaines dans les pays où les solutions de financement sont encore rares. Doté de 2,5 millions d’euros, le programme, centré sur l’Afrique subsaharienne, vise à soutenir entre 10 et 15 startups.

David Munnich, directeur exécutif d’I&P Accélération et d’I&P Développement, a déclaré : “Le déploiement du programme avance bien avec désormais six entreprises en portefeuille et nous sommes ravis de soutenir des entreprises à fort potentiel de croissance et d’impact comme Sayna. L’approche originale, très adaptée aux conditions de terrain et aux besoins constatés localement, s’appuyant sur les compétences tech et digitales exceptionnelles des porteurs du projet, nous a convaincus.”

SHARE AFRICA lance son Forum Digital

SHARE AFRICA
SHARE AFRICA

Au terme des « Soirées de l’Innovation » qui avaient réuni depuis décembre 2020 diverses personnalités engagées en faveur d’une Afrique dynamique, entreprenante et soucieuse de bâtir un modèle de développement durable et innovant, la plateforme SHARE AFRICA donne rendez-vous à tous les passionnés d’Afrique à l’occasion de son Forum digital « Afrique positive, Afrique du XXIe siècle ».

Du 2 au 6 juillet prochain, entrepreneurs et économistes, scientifiques et penseurs, artistes et étudiants, responsables politiques et sportifs (re)penseront l’avenir du Continent à travers 4 thématiques clés : l’Afrique résiliente, l’Afrique verte, l’Afrique digitale et l’Afrique créative. Dans le cadre de ce Forum hors norme, la plateforme SHARE AFRICA accueillera également, en partenariat avec la maison de haute couture Balanciaga, l’« Africa Fashion Up », le grand concours des jeunes créateurs africain, qui donnera à voir l’ effervescence de la mode africaine.

Cette semaine-événement réunira des personnalités exceptionnelles et inspirantes, dont Jay Naidoo, ancien ministre de Nelson Mandela, activiste anti-apartheid, Cédric Charbit, directeur général de la maison de haute couture Balanciaga, Fatoumata Ba, médecine et chercheuse à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Mory Sacko, chef cuisinier MoSuke (France/Mali), Diane Audrey Ngako, fondatrice de Visiter l’Afrique ou encore Moustapha Cissé, chercheur scientifique et chef du centre de recherche en intelligence artificielle de Google, à Accra au Ghana.

Au terme de cette semaine, plus de 40 panélistes auront échangé et partagé leurs analyses et solutions pour soutenir et accélérer l’avènement d’une Afrique innovante et moteur à l’échelle mondiale, dans des secteurs économiques aussi divers que structurants, du digital à l’industrie, de la mode à la médecine, de l’architecture à l’environnement, etc. Jeunes entrepreneurs ou dirigeants établis, toutes leurs expériences permettront de faire avancer la réflexion sur le modèle de développement durable et responsable désirable pour le Continent, au lendemain de la pandémie de la Covid-19 qui aura questionné les fondements de nos économies et de nos sociétés.

« Avec SHARE AFRICA, nous avons toujours désirons offrir un espace de réflexion positive et d’émulation collective qui permettent, à chacune et chacun, de soutenir la superbe dynamique que nous observons sur le Continent et au sein de la diaspora africaine. Jeunesse, entrepreneuriat, créativité et innovation seront les clés de cette Afrique du XXIe siècle : c’est un honneur de pouvoir les consacrer à l’occasion de notre Forum digital en donnant la parole à celles et ceux qui construisent cette Afrique optimiste et conquérante » déclare Kine Seck Mercier, présidente du comité consultatif de SHARE AFRICA.

Le programme complet du Forum Digital sera prochainement dévoilé dans son intégralité. Les premières informations sont disponibles ici. Les inscriptions sont ouvertes ici.

A propos de SHARE AFRICA

SHARE AFRICA est une plateforme d’actions et de projets qui vise à mettre en avant l’Afrique jeune, créative, innovante et verte en encourageant celles et ceux qui entreprennent et créent en Afrique.

SHARE AFRICA
SHARE AFRICA

Les lauréates WIA Young Leaders

WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion
WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion

L’initiative Women In Africa (WIA) a révélé cette semaine les membres de la première promotion du programme WIA Young Leaders. Élaboré en partenariat avec la Maison Dior, le leader mondial des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication Huawei et la banque d’affaires Lazard, le programme Young Leaders vise à accompagner et mettre en avant le potentiel de leadership des jeunes femmes africaines.

Cynthia Adediran Aïssy, Directrice Générale de KeyOpsTech et de Fruitizz CI ; Meganne Lorraine Ceday Boho, Manager Relations Clients et Médias chez African Media Agency, Présidente de La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes ; Dr. Nassifatou Koko Tittikpina, Responsable de la restructuration du Laboratoire National de Contrôle Qualité des Médicaments ; Néné Maïga, Directrice de cabinet du DG d’Orange Middle East and Africa et Nyama Marvel Gusona, Consultante Internationale pour l’autonomisation des jeunes à l’UNICEF : voici les lauréates qui composent la première promotion des WIA Young Leaders, identifiées parmi plus de 2000 candidatures et sélectionnées après des entretiens individuels avec un jury composé de 15 personnalités internationales.

Ces 5 Young Leaders ont été sélectionnées pour leurs parcours impressionnants et prometteurs, pour leur capacité de leadership exemplaire, pour leur projet professionnel et de vie, et pour leur engagement en faveur de l’Afrique.

Toutes partagent les mêmes valeurs et la vision d’une Afrique innovante et inclusive, où le monde des affaires est intimement lié à l’impact social. Elles aspirent à devenir décisionnaires aux plus hauts niveaux d’entreprises et d’organisations publiques, avec l’humilité, l’empathie, et la résilience qui les caractérisent. Leur force de conviction, alliée à un goût pour le travail en équipe, font d’elles les prochaines grandes leaders du paysage panafricain.

WIA et ses partenaires Dior, Huawei et Lazard s’engagent à accompagner les lauréates à atteindre leurs objectifs ambitieux. Un suivi personnalisé sera mis en place pour permettre d’identifier les besoins individuels des Young Leaders et de répondre avec précision à la montée en compétences de chacune d’entre elles.

La partie présentielle du programme se déroulera à Paris. Au cours de leur séjour en France, les Young Leaders auront l’occasion de faire de nombreuses rencontres, essentielles au développement de leur réseau. Elles auront également l’opportunité exclusive d’être accueillies au sein des bureaux de Huawei et du tout nouveau siège de la banque d’affaires Lazard Paris. Un évènement virtuel sera enfin organisé au retour de ce voyage, afin de permettre à la toute première promotion Young Leaders de WIA de partager son expérience.

Grâce à ce programme, les 5 Young Leaders auront la possibilité de développer leurs compétences, mais aussi d’être mises en réseau, de découvrir de nouvelles organisations, de rencontrer des personnalités phares des mondes des affaires, de la politique et des médias.

A PROPOS DE WIA INITIATIVE

Lancée en 2017, Women In Africa Initiative est la principale plateforme internationale consacrée au développement économique et au soutien des femmes africaines entrepreneuses et leaders. Ses différents programmes (WIA54, WIA Young leaders, WIA Code, WIA Mentoring) contribuent à la promotion d’une nouvelle génération de femmes africaines qui inventent un leadership inspirant pour changer positivement l’avenir du continent. Sa Fondation, WIA Philanthropy, a pour mission de soutenir, de mettre en lumière et en réseau les femmesafricaines actrices de l’économie: femmes entrepreneuses, leaders, managers et étudiantes !

A PROPOS DE DIOR Christian Dior est le couturier du rêve. Dès la fondation de sa Maison en 1946, consacrée par la révolution du New Look, son esprit visionnaire n’a eu de cesse de magnifier les femmes du monde entier. « Le tissu est le seul véhicule de nos rêves (…). La mode, en somme, est issue d’un rêve, et le rêve, c’est une évasion », écrivait-il. Au gré des saisons, cet héritage d’exception est réinventé par la passion et la modernité singulière des différents directeurs artistiques qui – de la haute couture aux parfums – font perdurer avec audace, la magie Dior, l’excellence de son savoir-faire et sa beauté du geste unique. Depuis l’arrivée de Maria Grazia Chiuri, en 2017, à la tête des collections féminines, la Maison s’engage plus que jamais au gré de dialogues créatifs et de programmes de mentoring prônant l’égalité des genres, la sororité et l’empowerment.

WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion
WIA Young Leaders annonce les lauréates de sa première promotion

Chef de projet IT

Remote Work @Talenteum

Notre client Canadien est très fier de pouvoir être une entreprise modèle où ses employés sont au centre des processus. Notre mission quotidienne est de passionner nos employés et de leur assurer un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle. Il s’agit de notre façon de récompenser chacun pour son travail acharné.

Description du poste

Chez notre client, un «copilote» a comme rôle de cogérer une équipe et comme le nom le dit, la charge est séparée entre deux copilotes.

Si ça te parle de guider les membres de ton équipe ou bien de se retrousser les manches et de programmer un peu, c’est exactement ce qu’on cherche.

Pour donner un bon aperçu d’une journée, je dirais: 

  • Assurer la bonne gestion des différents projets et ses livrables
  • Assurer de bonnes relations avec le client interne
  • Assurer une gestion efficiente des effectifs de l’équipe
  • Être un catalyseur des meilleures pratiques
  • Programmer en C++ et connaitre le Java, .net et le JS 😉

Profil

Comment savoir si tu as le profil idéal? Je te laisse quelques pistes.

  • DEC ou BAC
  • 7 à 10 ans d’expérience en développement web
  • Français professionnel & anglais fonctionnel
  • Agent facilitateur au changement
  • Leadership participatif
  • Sens de l’organisation et autonomie
  • Facilité à vulgariser des situations complexes
  • Habile communicateur, esprit de synthèse, capable de rétroaction
  • Expérience à titre de chef d’équipe (atout)

Pour postuler c’est ici 👉 https://talenteum.com/je-suis-un-talent

Développeur web – Full Stack .Net

Remote Work @Talenteum

Notre client Canadien est très fier de pouvoir être une entreprise modèle où ses employés sont au centre des processus. Notre mission quotidienne est de passionner nos employés et de leur assurer un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle. Il s’agit de notre façon de récompenser chacun pour son travail acharné.

Description du poste

Tu aimerais participer à augmenter le niveau de maturité des produits?
Tu aimes le Front End, mais reste que tu as un petit parti pris pour le Back End?
Tu es une personne qui adore développer ses connaissances?
Notre équipe cherche un allié pour développer et maintenir les composantes de la logique de base

  • Des applications
  • Des bases de données
  • De l’intégration des données et autres applications,
  • Des API et des autres processus liés au back-end.
  • 60% BE – 40% FE

Nous cherchons un spécialiste d’interfaces web adaptatives, tant pour les sites web transactionnels que pour les applications web.

Quelqu’un qui participera à la conception des solutions web jusqu’à leur implantation. 

Profil du développeur web Full Stack idéal:

  • Expérience : 5 ans
  • AEC, DEC ou BAC
  • C# et ASP.NET
  • ASP classique et de technologies legacy de Microsoft 
  • Technologies client (AngularJS; Node.js; HTML5; CSS3)
  • Base de données SQL et procédures stockées
  • Outil de gestion de sources ( Git, Hg, SVN)
  • Techniques de programmation traditionnelles (expertise en orientation objet)
  • Atouts: Outils Microsoft (MVC, WCF, WebAPI, Unity, Entity Framework, NServiceBus)
  • Atouts: Patrons de conception (design patterns), orientation fonctionnelle, immuabilité, CQRS

Pour postuler c’est ici 👉 https://talenteum.com/je-suis-un-talent

Développeur web – Back End Java

Remote Work @Talenteum

Notre client Canadien est très fier de pouvoir être une entreprise modèle où ses employés sont au centre des processus. Notre mission quotidienne est de passionner nos employés et de leur assurer un équilibre entre leur vie personnelle et professionnelle. Il s’agit de notre façon de récompenser chacun pour son travail acharné.

Description du poste

L’équipe de Bonjour-Santé cherche son prochain développeur web!
Un joueur qui cherche des défis propres au Back-End.
Le programmeur Back End est responsable de créer et maintenir:

  • Composantes de la logique de base des applications
  • Des bases de données
  • De l’intégration des données et autres applications
  • Des API et des autres processus liés au back end

Le développeur web Back End idéal doit avoir:

  • Expérience 3 à 5 ans
  • Bonne connaissance d’une base de données SQL
  • Java, C#, Python, Ruby, Node.js
  • Bonne connaissance avec un éditeur de code performant
  • Connaissance et aisance avec un outil de gestion de sources (Git, Hg, SVN)
  • AEC, DEC ou Baccalauréat en informatique ou équivalent;

Pour postuler c’est ici 👉 https://talenteum.com/je-suis-un-talent

Les lauréats du concours Jeunes Talents des Rencontres de l’Océan Indien

LEs rencontres Océan Indien - Union Francophone UNION
Les rencontres Océan Indien - Union Francophone UNION

Des équipes du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso sont gagnantes.

Depuis Le Grand Brief de ce mardi 8 juin, les candidats ont travaillé en autonomie pour produire des campagnes visant à sensibiliser le grand public sur les problématiques du climat

Un grand bravo aux 4 gagnants francophones :

GRAND PRIX – « Rendre visible l’invisible » 
Théodore Helft (France), Elysée Taboué (Côte d’Ivoire) et Ulysse Mouron (Sénégal) 
Agence Mc Cann Dakar

MENTION SPÉCIALE DU JURY – « Planet Life Matters » Franck-Olivier Goba (Côte d’Ivoire)
Agence Red Africa – Publicis Group

PRIX PÉDAGOGIQUE – EX-AEQUO
« Combien ça coûte ? »
Christian Nanou (Burkina Faso)
Agence Voodoo Group
« La création d’un Label d’optimisation de l’automobile au Niger » 
Yves Alexandre Bassono (Niger)
Agence Ag Partners

Les campagnes primées seront diffusées sur de nombreux supports partenaires : presse écrite, radio, télévision, affichage, numérique…

Merci à tous les participants francophones en provenance du monde entier ! 

Faure Essozimna Gnassingbé inaugure la Plateforme industrielle d’Adétikopé

Faure Essozimna Gnassingbé
Faure Essozimna Gnassingbé

Le Président de la République Togolaise, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, a procédé, dimanche 6 juin 2021, à l’inauguration de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).

La réalisation de ce fleuron de la politique agro-industrielle du pays s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement 2018-2022 (PND) et de la Feuille de Route Gouvernementale Togo 2025. Fruit d’un partenariat public-privé, cet écosystème intégré réparti sur 400 hectares et implanté à 15km au nord de la capitale jouera un rôle de catalyseur pour soutenir la croissance économique et l’intégration régionale.

Alimentée à 90% par des énergies renouvelables, cette zone industrielle intégrée va favoriser la transformation locale des matières premières notamment agricoles destinées à l’exportation, comme le coton, la noix de cajou, le soja. La PIA va accélérer l’intégration des filières et accélérer l’émergence de nouvelles industries à fort potentiel, dans les domaines de l’agro-alimentaire, du textile, de la pharmacie, des cosmétiques, de l’automobile et du recyclage. La PIA permettra à terme la création d’au moins 30 000 emplois et une montée en gamme de l’économie togolaise. 

Le chef de l’État, S.E.M. Faure Essozimna Gnassingbé, a affirmé : « La PIA témoigne une fois de plus de l’engagement du Togo pour l’industrialisation. Malgré le contexte difficile lié à la pandémie, le projet a démarré dans les temps. Il a été livré rapidement et est désormais opérationnel. La plateforme capitalisera sur les ressources naturelles abondantes de notre pays. Elle garantira que le Togo obtienne une meilleure part de la valeur ajoutée grâce au développement de l’industrie locale pour une croissance inclusive et créatrice d’emplois. Ce projet n’est qu’un exemple de ce qui peut être réalisé au Togo engagé dans une stratégie de développement solide combinant politique publique, investissements privés et soutien des bailleurs internationaux. »

Dans son allocution d’ouverture, le Premier ministre, Madame Victoire Tomégah-Dogbé, a déclaré : « Avec cette plateforme industrielle et le partenariat stratégique avec le groupe Arise IIP, nous allons engager une mutation structurelle de notre économie, qui va nous permettre d’atteindre nos objectifs en matière d’inclusion, de distribution équitable des bénéfices de la croissance et d’une meilleure protection sociale. »    

Monsieur Gagan Gupta, PDG d’ARISE IIP, le développeur du projet PIA, a commenté : « Le succès de cette plateforme industrielle illustre un partenariat réussi avec la République togolaise, laquelle a mis en place le cadre réglementaire nécessaire pour promouvoir l’industrialisation. Très peu de pays parviennent à transformer une vision en réalité, comme ici. Fin 2023, plus aucune balle de coton togolais ne sera exportée sans avoir été préalablement transformée, et la valeur des exportations textiles du Togo sera multipliée par 12 d’ici 2025, pour atteindre un milliard de dollars. Dans le domaine industriel, 600 motos électriques seront produites quotidiennement sur le site de la PIA dès le second semestre 2022, et une usine de recyclage sera également installée. »

L’inauguration de la Plateforme Industrielle d’Adétikopé intervient après celle, fin avril, de la centrale électrique de Kékéli, à Lomé-Port, opéré par le Groupe Eranove. Fruit, là aussi, d’une démarche partenariale, cet autre grand projet structurant va permettre d’augmenter de 50% la capacité de production électrique du pays ainsi que l’électrification de plus de 250 000 foyers (1,5 million de personnes).

Le Chef de l’État a également inauguré, vendredi 4 juin, le Lomé Data Centre, un hub technologique pour stocker et administrer des serveurs et des équipements informatiques d’entreprises et de l’administration. Ce nouvel équipement unique dans la sous-région, instrument indispensable à la consolidation de la souveraineté numérique de la République Togolaise, marque un jalon supplémentaire de la stratégie de transformation digitale du pays à l’horizon 2025.  

Toutes ces infrastructures contribueront à dynamiser l’économie et l’emploi au Togo, et exerceront un effet d’entraînement sur l’ensemble des secteurs. Confrontée à un choc d’une intensité exceptionnelle, avec la pandémie de Covid-19, l’économie togolaise a fait preuve d’une résilience remarquable en 2020, en réalisant 1,8% de croissance en dépit d’un contexte très dégradé. Le rebond de l’activité s’élèvera à 4,8% en 2021, selon les dernières prévisions gouvernementales, un chiffre appelé à progresser encore à l’horizon 2025. Reconnu parmi les pays les plus réformateurs du continent africain, le Togo a impulsé de profondes réformes pour augmenter l’attractivité du climat des affaires, la compétitivité du secteur privé et stimuler la création d’entreprises. Ces réformes lui ont permis de réaliser une progression de 59 places en deux ans au classement Doing Business de la Banque Mondiale. Garantissant à la fois la sécurité physique et juridique aux investisseurs, le Togo est une plateforme financière et logistique de premier ordre, comptant notamment les sièges de plusieurs groupes bancaires panafricains et disposant à Lomé du seul port en eaux profondes de la région qui a vu son fret augmenter en 2020.

Le leader Français des formations No-code arrive au Rwanda

NoCode Campus Kigali Nadia Mutoni
NoCode Campus Kigali Nadia Mutoni

En marge de la visite du président Macron au Rwanda, contournement officialise son partenariat avec l’académie No-Code Campus dédiée aux outils no-code bien sûr.  Si vous ne connaissez pas le no-code  sachez qu’il s’agit de l’une des dernières révolutions dans le développement  informatique.   Aujourd’hui, le no-code est en train de révolutionner la manière dont on conçoit les sites et applications mobiles.  Grâce à son partenariat avec contournement.fr, Nocode Campus propose désormais aux jeunes rwandais  francophones une formation aboutie qui leur permettra de devenir des nocodeurs.

Voici les propos recueillis auprès d’Erwan Kezzar le co-fondateur de Contournement.io, la formation de référence aux outils no-code en France. 

« On y apprend à « contourner » les obstacles techniques qui empêchent de lancer son site web, son appli ou autres outils numériques, via des formations en ligne et en face-à-face sur le no-code. 

La vision de Contournement est d’apprendre aux gens à faire eux-mêmes leurs projets, plutôt que de les déléguer à des expert-e-s, en tirant parti au maximum de la démocratisation des moyens de production numériques qu’ouvre le no-code.

No Code Campus
No Code Campus

Contournement fait un gros travail de sensibilisation, et lie souvent des partenariats solidaires (dans le cadre de l’association No-code for Good notamment).

Et c’est dans ce cadre que Contournement a décidé d’aider No-code Campus, en donnant aux élèves accès à certaines de ses formations gratuitement. 

En effet, le no-code est un domaine encore émergent, en plein développement, l’écosystème Français est en train de prendre une longueur d’avance, donc pourquoi pas les talents du Rwanda et d’autres pays du continent africain également ? 

La réappropriation des moyens de production numériques via les outils no-code est en effet une opportunité, avec un peu de motivation et de pratique, de s’appuyer sur de nouveaux domaines de création de richesse économique locale et à l’international.

D’autant que ces métiers ne requièrent pas d’avoir de niveau technique particulier à la base : avec de la motivation, de la logique, de la débrouillardise et de la persévérance, on peut atteindre un bon niveau en moins d’un mois. » 

C’est ainsi que la « French No-code »  s’invite au Rwanda à travers Contournement.io.

C’est donc une aubaine qui s’offre à la jeunesse rwandaise, puisqu’avec de telles connaissances, de nombreuses opportunités s’ouvrent à elle à la fin de la formation.  Cette collaboration entre No-code Campus  et Contournement marque une nouvelle étape dans les relations franco-rwandaises  en matière de développement informatique.

No Code Campus
No Code Campus

AfricArena au Sénégal 22 au 23 juin

Africarena 2020
Africarena 2020

AfricArena, en partenariat avec la DER/FJ – Délégation Générale à l’Entreprenariat Rapide des Femmes et des Jeunes et le projet ITC United Nations #FastTrackTech Africa, est fier d’annoncer son Sommet pour l’Afrique de l’Ouest, qui aura lieu les 22 et 23 juin 2021, à Dakar, au Sénégal.

La conférence de deux jours présentera les pitchs de plus de 20 startups opérant dans la région, ainsi que des discours et des discussions de groupe des plus grands esprits du monde des affaires, de la technologie et de l’investissement en Afrique de l’Ouest.

“L’Afrique de l’Ouest est un écosystème solide et en pleine croissance – avec des startups technologiques incroyablement innovantes et une communauté d’investisseurs de plus en plus active. Ce programme de trois jours a pour but de réunir les principaux acteurs de l’écosystème et de promouvoir une collaboration qui fera progresser la région et le continent », a déclaré Christophe Viarnaud, fondateur d’AfricArena.

AfricArena (www.africarena.com) est un accélérateur d’écosystèmes technologiques africains. Par le biais d’une série d’événements (en direct et numériques), AfricArena accélère la croissance des startups technologiques et des écosystèmes dans lesquels elles opèrent en leur fournissant une plateforme où elles peuvent partager leur modèle économique, acquérir des réseaux précieux et obtenir des financements.

Pour Papa Amadou Sarr, Délégué général de DER/FJ, “le sommet AfricArena est le lieu incontournable pour une immersion en profondeur dans la technologie africaine. Pour cette édition régionale ouest-africaine, le Sénégal a l’honneur d’être le pays hôte grâce au soutien de la DER/FJ à cette initiative reconnue internationalement. Une manière de permettre aux startups ouest-africaines, aux fond VC, aux ESOs et autres acteurs majeurs de notre scène technologique et d’innovation de se réunir, de partager des expériences et des opportunités, de co-créer, de stimuler nos champions numériques et de renforcer l’exposition globale de notre écosystème. »

Une série d’événements régionaux

Cette année, AfricArena organise quatre événements hybrides dans quatre régions d’Afrique, jusqu’au sommet annuel AfricArena au Cap à la fin de l’année. Les événements régionaux réuniront des startups, des investisseurs et des entreprises opérant dans la région. Plus de 20 startups d’Afrique de l’Ouest seront sélectionnées pour participer à l’événement de Dakar. Tout en apportant une sensibilisation inestimable et des opportunités de networking à l’écosystème de la région, les événements serviront également de demi-finale, utilisée pour sélectionner les startups qui présenteront leur projet lors du Sommet Continental au Cap en décembre 2021.

Événements d’Afrique de l’Ouest

Le sommet de deux jours comprendra plus de 20 pitchs de startups ainsi que des présentations et des panels de discussions avec des leaders d’opinion de l’écosystème – les intervenants seront annoncés dans les semaines à venir.

La veille du Sommet, les startups seront également invitées à participer à un bootcamp d’une journée animé par un incubateur local, Impact Hub Dakar.

Les plus de 20 startups qui présenteront leurs solutions seront pour la plupart présélectionnées lors d’une série de sessions de présentation virtuelles qui auront lieu du 25 mai au 10 juin 2021 (la participation à ces événements numériques est gratuite, inscrivez-vous ici).

Parallèlement au Founders Bootcamp, se tiendra la très attendue Unconference des investisseurs d’Afrique de l’Ouest, sur invitation seulement, où des Investisseurs de start-ups axées sur l’Afrique et des fonds VC prendront part à des discussions et à des ateliers centrés sur le co-investissement et sur la manière de faciliter le processus d’investissement dans les start-ups technologiques du continent. Entre 20 et 30 investisseurs sont attendus.

« #FastTrackTech Africa soutient les entrepreneurs technologiques à travers l’Afrique de l’Ouest en leur offrant l’environnement, les compétences et les ressources nécessaires à leur croissance. Ces startups vont créer des emplois, du savoir et des technologies inclusives pour l’avenir. Elles contribuent également à la transformation numérique du continent et à l’atteinte des objectifs de développement durable en matière d’éducation, de santé, de travail décent, d’écologie et dans bien d’autres domaines. “AfricArena est un excellent partenaire pour nous soutenir en les aidant à générer des pistes commerciales et des investissements dans la région. Nous nous réjouissons de la réussite de cet événement, qui nous permettra de présenter et de célébrer l’écosystème technologique de l’Afrique de l’Ouest », a déclaré Robert Skidmores, chef de la compétitivité des secteurs et des entreprises à l’ITC.

Appel à projets du Social & inclusive business

Social and Inclusive Business Camp
Social and Inclusive Business Camp

Le Social & Inclusive Business Camp (SIBC) s’engage auprès des entrepreneurs à impact et lance son cinquième appel à candidatures, ouvert aux porteurs de projet de toute l’Afrique. Candidatez avant le 3 juillet 2021 pour avoir une chance de participer à l’aventure entrepreneuriale SIBC2021 !

Le social & inclusive business camp est devenu un rendez-vous clé pour les entrepreneurs sociaux africains. Depuis sa création en 2017 par le Campus AFD, le SIBC a accompagné dans leur passage à l’échelle près de 200 entrepreneurs ayant un impact social fort en Afrique.  Le SIBC a pour vocation d’accompagner, par des pédagogies innovantes et de la mise en réseaux avec d’autres entreprises, des mentors et des financeurs potentiels, les entrepreneurs dans le passage à l’échelle de leurs entreprises et de créer des liens durables entre les différents acteurs de l’écosystème.

UN PROGRAMME D’ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRENEURS LAUREATS

Les lauréats retenus à l’issue de l’appel à projets accéderont à un programme en trois dimensions afin de préparer au mieux les entrepreneurs à cette étape de développement :

  • Trois mois de formation en distanciel, construits comme un coaching entre pairs et regroupant classes virtuelles en direct, ressources en libre-accès et outils pratiques autour de 4 thématiques clés : le développement de son leadership et la construction de son équipe ; le passage à l’échelle ; la préparation à l’investissement et la mesure d’impact.
  • Une semaine de bootcamp durant laquelle la promotion d’entrepreneurs du SIBC se retrouve à Marseille pour approfondir les thématiques du programme, rencontrer investisseurs et partenaires potentiels et pitcher lors du sommet Emerging Valley.
  • Un dispositif de mentorat : les entrepreneurs participants bénéficient, en fil rouge, de l’accompagnement individuel d’un mentor issu des promotions précédentes, qui comme son « mentee » évolue dans le secteur de l’entrepreneuriat social et inclusif en Afrique, avec une expérience de changement d’échelle et/ou levée de fonds lui permettant de soutenir son mentee sur toute la durée du programme.

LA MISE EN RÉSEAU, UNE VALEUR AJOUTÉE DANS LE PARCOURS ENTREPRENEURIAL DES JEUNES PME AFRICAINES

En plus de formations thématiques visant à renforcer les compétences et capacités des entrepreneurs, le SIBC tire sa richesse de la force de sa communauté qui fédère un large réseau d’acteurs. La mise en réseau proposé par le programme s’articule autour de 3 axes :

Une communauté panafricaine d’alumni

Le SIBC s’engage pour fédérer cette communauté, en créant des ponts entre les promotions notamment à travers un parcours de mentorat dans lequel des alumni expérimentés s’engagent chaque année afin d’accompagner un participant tout au long de son parcours d’apprentissage, et des sessions collectives ouvertes à l’ensembles de la communauté SIBC. Le programme apporte ainsi sa pierre à l’édifice pour permettre aux entrepreneurs d’être mieux connectés entre eux et de développer des axes de collaboration (partenariats stratégiques, accès à de nouveaux marchés, contacts…).

Des rencontres inspirantes avec des entrepreneurs et experts tout au long du parcours d’apprentissage

L’échange entre pairs est au cœur de l’accompagnement du programme, et mobilise chaque année un grand nombre d’experts sur le continent : investisseurs, spécialistes des ressources humaines, coaches en management ou encore de nombreux dirigeants d’entreprises en croissance.

La création d’opportunités de financement lors du Bootcamp et du sommet EMERGING Valley

Les entreprises accèdent au sein du programme à un panel d’investisseurs et partenaires au sens large, leur permettant de nouer un premier contact clé et pouvant se concrétiser en un partenariat. Lors de l’édition 2020, 40 investisseurs et partenaires financiers ont répondu présent pour rencontrer la cohorte SIBC lors d’un événement « speed meetings ».

Vous souhaitez candidater à l’édition 2021 ? Rendez-vous dès maintenant sur la plateforme suivante afin de consulter les critères d’éligibilité et de déposer votre dossier. Le programme est ouvert aux entrepreneurs de toute l’Afrique,

Les candidatures sont ouvertes du 21 mai au 3 juillet 2021.

Calendrier :

  • 21 mai – 3 juillet 2021 : dépôt des candidatures
  • 19 Juillet 2021 : instruction des dossiers et sélection des 40 participant(e)s retenus par le consortium et comité de sélection
  • Fin juillet 2021 : annonce des candidats retenus
  • Fin août 2021 : début du programme et de la formation à distance
  • Début décembre 2021 : Bootcamp et sommet EMERGING Valley

Pour en savoir plus : https://www.socialbusinesscamp.com/

StarNews Mobile et Orange dans les contenus vidéo de créateurs locaux

Starnews Mobile
Starnews Mobile

StarNews Mobile, principal réseau vidéo mobile permettant aux célébrités et aux influenceurs de monétiser leurs bases de fans en Afrique, a annoncé son accord avec Orange Content, filiale de Orange S.A., pour donner l’accès à sa plate-forme vidéo de haute qualité aux 150 millions d’abonnés d’Orange dans 15 pays d’Afrique.

Grâce à cette alliance, StarNews Mobile et Orange rempliront leur engagement commun de fournir aux abonnés d’Orange le contenu vidéo local le plus pertinent, tout en créant un nouveau modèle de revenus pour les créateurs de contenu africain, talentueux, mais trop souvent négligés.

Le défi est de taille : l’Afrique compte 650 millions d’utilisateurs de téléphones mobiles, soit un nombre supérieur à celui des États-Unis et de l’Europe, et la grande majorité des Africains reçoivent leurs informations quotidiennes sur leur téléphone mobile, ce qui en fait l’un des marchés les plus importants et les plus dynamiques en matière de téléphonie mobile.

La vidéo mobile offre la meilleure expérience de contenu. Cependant, le coût d’un smartphone reste souvent prohibitif, pouvant atteindre près de 400 % du revenu mensuel dans de nombreux pays. En outre, le streaming vidéo utilise beaucoup de données, dont les prix restent élevés pour les consommateurs grand public. En raison de ces défis, les solutions actuelles de streaming mobile sont inadéquates pour le continent et les modèles économiques actuels sont incapables de fournir un revenu concret aux millions de créateurs de contenu sur le continent.

Cet accord avec Orange, premier opérateur de télécommunications en Afrique francophone, marque une étape importante dans la mise en place d’un modèle économiquement viable qui garantira la création de contenus locaux de qualité en Afrique et leur diffusion auprès des consommateurs.

« Le partenariat avec Orange représente un vrai coup d’accélérateur dans notre stratégie d’expansion, alors que nous continuons à créer des partenariats avec d’innombrables créateurs talentueux à travers le continent africain qui travaillent dur pour produire un contenu de grande qualité, qu’il s’agisse de musique, de sport, de comédie, de divertissement, de culture, etc., a déclaré Guy Kamgaing, PDG de StarNews Mobile. À mesure que les services de StarNews deviennent plus accessibles et offrent une expérience de streaming unique aux consommateurs grâce à un abonnement abordable, nous pensons que la consommation de contenu local sur mobile en Afrique va décoller de manière massive. Cela fait maintenant plus d’un an que nous travaillons avec Orange au Cameroun et ils nous ont montré leur volonté de soutenir ce mouvement. Grâce à la présence panafricaine d’Orange, nous serons en mesure d’offrir rapidement cette même opportunité à tout créateur de contenu local, de Douala aujourd’hui à Abidjan, Dakar, Bamako, Conakry ou Madagascar demain. Grâce à Orange, la création d’un écosystème de contenu local en Afrique va devenir une réalité. »

StarNews Mobile a construit un service qui excelle par sa simplicité, son accessibilité et l’attractivité de son contenu. Utilisant une technologie propriétaire pour faciliter un marché dual, StarNews Mobile aide les créateurs de contenu à gagner de l’argent grâce à leur talent tout en permettant aux consommateurs de profiter d’un contenu en streaming sur leurs téléphones mobiles à un prix avantageux. Les abonnés peuvent profiter du contenu d’une grande variété de chaînes, notamment des actualités quotidiennes, du divertissement, du sport, de la mode, de la cuisine et plus encore.

Lancé en Côte d’Ivoire en 2017, StarNews Mobile, est une opportunité pour tout créateur de contenu de se connecter avec des millions de jeunes fans enthousiastes à travers le continent et la diaspora tout en créant une nouvelle source de revenus durable. Le réseau StarNews représente un tremplin et un coup de projecteur pour les créateurs de contenus nouveaux et émergents d’Afrique et du monde entier.

Aujourd’hui, StarNews est disponible en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Congo, en Afrique du Sud et au Nigeria, et bientôt au Ghana, au Bénin et au Sénégal. StarNews a établi des partenariats avec de grands opérateurs mobiles panafricains tels que MTN, Moov et maintenant Orange afin de distribuer du contenu vidéo exclusif et de qualité directement aux utilisateurs.

Pour plus d’informations sur StarNews Mobile : https://www.starnewsmobile.com/

Starnews Mobile
Starnews Mobile

Des entreprises françaises valorisées au Rwanda

les entreprises françaises au Rwanda avec Emmanuel Macron
les entreprises françaises au Rwanda avec Emmanuel Macron

Une délégation de 15 dirigeants d’entreprises, dont la majorité représente de grandes sociétés basées en France, a exprimé hier son intérêt pour l’extension de l’empreinte de leurs entreprises au Rwanda, avec des domaines d’investissement identifiés comme la santé, le transport et la logistique, l’énergie, les TIC et l’agriculture.

La délégation, qui fait partie de la délégation accompagnant le Président français Emmanuel Macron dans sa visite de deux jours au Rwanda, a été reçue jeudi soir par Clare Akamanzi, le PDG de Rwanda Development Board (RDB) qui leur a présenté les opportunités disponibles dans le pays.

La délégation était composée de neuf entreprises – EUTELSAT, ATM Innov, EGIS, M2i Lifesciences, TACTIS-INNOPOLIS, GFI-INETUM, Digital Skills Foundation, POMA, HYDRONEO – qui explorent des opportunités d’investissement, et trois qui sont déjà au Rwanda – à savoir Sher Artelia, Bolloré Logistics, et Canall+.

« Nous sommes très désireux de commencer une nouvelle relation avec chacun d’entre vous et les entreprises qui sont ici aujourd’hui. J’espère que nous pourrons développer les relations que nous avons avec la France en matière d’investissement », a déclaré M. Akamanzi.

Jérôme Baconin, conseiller économique régional de la France pour l’Afrique de l’Est et l’Océan Indien, a déclaré que de nombreuses entreprises françaises s’intéressent au Rwanda, notamment en raison de la réputation mondiale du pays dans le domaine des affaires.

Il a déclaré que la visite du Président Emmanuel Macron est un encouragement pour les investisseurs français à venir au Rwanda et à investir.

Il a déclaré que la France et le Rwanda ont signé une feuille de route des projets qu’ils veulent réaliser ensemble.

« Ce que nous visons dans cette feuille de route, ce sont les projets dont l’aspect socio-économique a un fort impact positif sur la population dans le domaine du développement durable », a-t-il déclaré, citant la modernisation du système de santé et le développement des transports.

« Je pense que bientôt vous aurez de nouveaux investissements français au Rwanda », a-t-il déclaré.

Facilitation

Parlant des interventions que la France fournira aux entreprises françaises intéressées à investir au Rwanda, il a dit qu’elle fournira des subventions – s’élevant à 1 million d’euros par projet – pour soutenir des activités telles que des études de faisabilité ainsi que des phases pilotes de projets lorsqu’il est nécessaire de faire des essais à petite échelle pour s’assurer qu’ils fonctionnent avant de les entreprendre complètement.

« Les subventions pour les études de faisabilité sont destinées à évaluer, avec les autorités rwandaises, le meilleur type de projet à mettre en œuvre », a-t-il déclaré, ajoutant qu’elles soutiendront le modèle de financement du partenariat public-privé.

Kigali Sustainable city
Kigali Sustainable city

Christian Le Roux, le secrétaire général de M2i Lifesciences, a voulu savoir comment une entreprise peut s’établir au Rwanda.

« Nous sommes venus avec cette délégation afin de partager notre innovation dans la protection des cultures cultivées dans le pays contre les parasites. Comment pouvons-nous démarrer un partenariat, effectuer des essais et être en mesure de distribuer nos produits dans le pays ? », a-t-il demandé.

M. Akamanzi a déclaré que le RDB facilite la création d’entreprises et les met en relation avec les institutions disposant de connaissances techniques sur un produit, en fonction de sa nature, soulignant que toutes les questions liées à l’agriculture sont traitées en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et des Ressources animales.

Adelin Kajangwe, responsable de la promotion des investissements au RDB, a déclaré que le Rwanda est performant en termes d’état de droit – bonne gouvernance, lutte contre la corruption – et dispose d’un environnement propice aux affaires.

En ce qui concerne les incitations, il a donné l’exemple du Rwanda qui offre une exonération fiscale de 7 ans aux grands investisseurs de plus de 50 millions de dollars dans des projets de développement importants.

Profil de certaines des entreprises :

Tactis

Fort d’une expérience de plus de 25 ans depuis 1995, Tactis réalise des projets de déploiement d’infrastructures numériques comprenant l’accès haut débit, les réseaux mobiles 4G, 5G, le Wifi, les dorsales en fibre optique, les câbles sous-marins, les communications spatiales, les datacenters, les radios professionnelles, les réseaux intérieurs, les réseaux de capteurs, la vidéoprotection, entre autres. www.tactis.fr

Tactis au Rwanda :
Tactis travaille avec le ministère de l’Innovation et des TIC du Rwanda, la ville de Kigali et leurs partenaires et œuvrent à l’amélioration de la durabilité de la ville de Kigali par la mise en place d’un projet numérique ambitieux : un portail citoyen innovant doublé de l’implémentation d’un réseau de capteurs pour contrôler la qualité de l’air. Ce projet sera réalisé grâce à un financement de la Direction Générale du Trésor Français. En savoir plus.

Capteurs et plateforme de gestion et de contrôle de la pollution à Kigali - Photo Thierry Barbaut
Capteurs et plateforme de gestion et de contrôle de la pollution à Kigali – Photo Thierry Barbaut

Egis

Egis est une société d’ingénierie active dans les secteurs du développement, des infrastructures de transport, de l’eau et de l’environnement. Elle travaille dans l’exploitation des routes et des aéroports.

En 2019, elle a réalisé un chiffre d’affaires annuel estimé à 1,22 milliard d’euros.

Eutelsat

Eutelsat est un opérateur de satellites. Assurant la couverture de l’ensemble du continent européen, du Moyen-Orient, de l’Afrique, de l’Asie et des Amériques, il est le troisième opérateur de satellites au monde en termes de revenus.

Les satellites d’Eutelsat permettent la diffusion de près de 7 000 chaînes de télévision, dont 1 400 en haute définition, et de 1 100 stations de radio vers plus de 274 millions de foyers recevant le câble et le satellite. Ils répondent également aux besoins des services de contribution à la télévision, des réseaux d’entreprise et des communications mobiles.

M2i Life Sciences

Il s’agit d’une entreprise spécialisée dans les technologies durables pour l’agriculture et la santé. Elle propose des produits de biocontrôle. Elle est notamment spécialisée dans la fourniture de phéromones pour la gestion écologique des nuisibles, qui est une alternative aux insecticides traditionnels.

Inetum

Inetum est une entreprise de services numériques, dont les activités comprennent les systèmes informatiques et le conseil en logiciels. Au 31 décembre 2018, l’effectif du groupe s’élève à 19 000 personnes, dont 10 000 en France.

Il a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 1,6 milliard d’euros en 2019.

Poma

C’est une entreprise qui fabrique des systèmes d’ascenseurs à câble, notamment des télésièges fixes et amovibles, des téléphériques, des transporteurs de personnes et des ascenseurs de surface. Elle a installé environ 7 800 appareils pour 750 clients dans le monde entier.

Son seul concurrent important est le groupe Doppelmayr Garaventa, basé en Autriche et en Suisse.

Hydroneo

Il s’agit d’une entreprise qui développe, finance, construit et exploite des installations d’énergie renouvelable de petite et moyenne taille. En tant qu’entreprise totalement intégrée, elle est engagée dans chaque étape de la chaîne de valeur d’un projet.

Elle a indiqué que son expertise dans les différentes phases d’un projet s’adapte constamment aux spécificités locales : identification du site, conception technique, responsabilité sociale et environnementale, financement, construction, exploitation et maintenance.

Thierry BARBAUT et Stéphane LELUX à Kigali
Thierry BARBAUT et Stéphane LELUX à Kigali

Les bourses du MIT pour des africains

MIT Massachusetts Institute of Technology
MIT Massachusetts Institute of Technology

Le Centre Legatum pour le Développement et l’Entrepreneuriat du Massachusetts Institute of Technology (Cambridge, MA) lance la bourse inaugurale Legatum Foundry Fellowship pour les entrepreneurs d’Afrique.

Les demandes de bourse seront ouvertes le 3 mai 2021 pour les entrepreneurs travaillant et vivant en Éthiopie, au Ghana, au Nigeria, au Kenya, au Rwanda, au Sénégal et en Ouganda.

Le Centre Legatum pour le Développement et l’Entrepreneuriat deMIT a lancé la bourse Foundry, un programme de leadership inédit destiné aux entrepreneurs accomplis qui réfléchissent à leur rôle dans le façonnement de l’avenir des écosystèmes d’innovation africains dans lesquels ils travaillent et vivent. À un point d’inflexion dans leur parcours entrepreneurial, les boursiers apprendront du corps professoral du MIT, comment entrer en contact avec des investisseurs et élargir leur réseau de pairs innovateurs. La bourse est ouverte aux entrepreneurs qui travaillent et vivent en Éthiopie, au Ghana, au Nigeria, au Kenya, au Rwanda, au Sénégal et en Ouganda.

S’inspirant de la philosophie du MIT, Mens et Manus (l’esprit et la main), la Foundry est un lieu où les entrepreneurs se réunissent pour réfléchir à leurs réalisations et façonner leur avenir en tant que leaders dans le domaine des affaires, de l’investissement et de la gouvernance. Le programme comprend un programme interactif en ligne suivi d’une session immersive de trois semaines qui rassemble la cohorte pour explorer les écosystèmes axés sur l’innovation.

La bourse de la Foundry offre une occasion unique d’apporter les ressources et les connaissances du MIT à ces écosystèmes d’innovation critiques et, surtout, offre également au MIT l’opportunité d’apprendre des leaders qui ont réussi et de leurs solutions innovantes.

Le professeur Fiona Murray, Directrice de la Faculté du Legatum Center, a décrit cette opportunité d’étendre le réseau d’innovation du MIT « [comme] un moment pour les boursiers de réfléchir à leur parcours [entrepreneurial] qui nous permet également d’apprendre d’eux. Ils peuvent utiliser cette expérience comme un tremplin pour passer à l’étape suivante du leadership à l’échelle de l’écosystème. »

« En tant qu’école dédiée à la formation de leaders innovants et dotés de principes qui améliorent le monde, le MIT Sloan se réjouit d’accueillir les boursiers du Legatum Foundry à Cambridge et dans la communauté du MIT », a déclaré David Schmittlein, John C Head III, doyen de la MIT Sloan School of Management.

Une collaboration entre le Legatum Center et la Fondation Mastercard

Grâce à cette collaboration avec la Fondation Mastercard, la bourse de la “Fonderie”  renforcera l’impact des leaders qui résolvent des problèmes complexes, créent des emplois et apportent des services essentiels à des millions de personnes grâce à des modèles d’entreprise axés sur l’innovation.

Avec la population jeune qui connaît la croissance la plus rapide au monde, l’Afrique abrite 4 des 5 économies à la croissance la plus rapide au monde, possède le taux d’urbanisation le plus rapide au monde, et possède une classe moyenne en pleine expansion qui devrait augmenter les dépenses des entreprises et des consommateurs. L’innovation et les solutions entrepreneuriales sont une composante essentielle de la croissance continue et de la prospérité des personnes et des sociétés sur le continent. Les entrepreneurs africains créent des entreprises qui offrent des leçons en matière d’inclusion, de durabilité et de création de valeur qui s’étendent bien au-delà du continent. En tant que réseau mondial d’entrepreneurs, d’investisseurs et de leaders d’opinion, « La Fonderie » du Legatum Center offre une plateforme permettant aux leaders de partager leurs histoires et d’envisager de nouvelles façons d’étendre leur impact dans leurs écosystèmes locaux et dans le monde entier.

Dina Sherif, Directrice exécutive du Legatum Center, déclare : « Pour propulser l’Afrique vers l’avant et rester compétitif au niveau mondial, nous avons besoin d’un entrepreneuriat axé sur l’innovation et d’écosystèmes entrepreneuriaux africains robustes. La bourse Foundry soutient les entrepreneurs africains pour qu’ils deviennent des leaders entrepreneuriaux qui travaillent avec diverses parties prenantes pour renforcer et améliorer leurs écosystèmes. »

La bourse Foundry est un programme compétitif destiné aux leaders entrepreneuriaux exceptionnels travaillant en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, au Nigeria, au Rwanda, au Sénégal et en Ouganda. Le Legatum Center acceptera les nominations du 3 mai au 20 mai 2021. Une nomination n’est pas nécessaire pour postuler ; les entrepreneurs sont invités à soumettre une candidature directement. Tous les candidats doivent soumettre un dossier de candidature complet avant 23h59 EDT le 10 juin 2021 pour être pris en compte dans le programme.

Les informations relatives aux nominations et aux candidatures sont disponibles sur legatum.mit.edu/foundry-fellowship/. Une première cohorte de 15 boursiers sera sélectionnée pour ce programme entièrement financé.

Les demandes des médias doivent être adressées à Courtney Schoon à l’adresse cschoon@mit.edu.

À propos du Legatum Center for Development & Entrepreneurship du MIT

Le Centre Legatum pour le l’Entrepreneuriat et le Développement a été fondé en 2007 sur la conviction que l’innovation est la clé pour accroître la prospérité et construire des systèmes plus inclusifs dans les marchés émergents. Le centre favorise une prospérité plus inclusive en ouvrant la voie à la prochaine génération d’agents du changement qui, grâce à un leadership entrepreneurial fondé sur des principes, créeront de bons emplois, transformeront les systèmes et amélioreront les vies. Nous sommes une communauté mondiale basée au MIT, qui s’appuie sur le talent, les réseaux, la présence et l’expertise de l’Institut pour inspirer et équiper ceux qui veulent faire évoluer leurs idées vers un impact évolutif. Nous construisons des parcours inclusifs au sein du MIT, mais aussi entre le MIT et les écosystèmes des marchés émergents. Ces voies ne soutiennent pas seulement les entrepreneurs sur le terrain, elles alimentent également la recherche et le leadership intellectuel.

France Rwanda : BPI accroit la coopération économique

BPI France
BPI France

Bpifrance signe trois protocoles d’accord avec des organisations rwandaises afin de renforcer la coopération économique entre la France et le Rwanda et dynamiser leurs écosystèmes d’entreprises

Le 27 mai 2021, Bpifrance a signé trois protocoles d’accord destinés à renforcer la coopération économique et entrepreneuriale entre la France et le Rwanda, avec :

  • Rwanda ICT Chamber, afin d’accélérer la mise en relation des entreprises tech rwandaises avec les investisseurs et les entreprises françaises et européennes, à travers la plateforme EuroQuity[1], un service de Bpifrance qui vise à accompagner les entreprises innovantes dans leur recherche de financement et de partenariats commerciaux en France, en Europe et en Afrique ;
  • Imanzi Business Institute (IBI), pour mettre à disposition des entrepreneurs rwandais la plateforme de formation en ligne Bpifrance Université E-learning, afin d’accompagner les entrepreneurs à monter en compétence et à orienter leurs stratégies et axes de développement.
  • AGDF Corporate Trust (précédemment connu sous le nom d’Agaciro Development Fund), afin de conseiller le fonds souverain dans son développement et son positionnement stratégique mais aussi de développer des actions communes en termes d’investissements directs et indirects.

Pascal Lagarde, Directeur exécutif de Bpifrance en charge de l’International, de la Stratégie, des Etudes et  du Développement, a déclaré : « Bpifrance est depuis longtemps fortement impliqué dans l’accompagnement du développement d’un solide écosystème entrepreneurial et financier sur le continent africain. Nous nous félicitons de la signature de ces trois accords qui ouvrent la voie à des échanges fructueux avec le Rwanda, permettant ainsi de développer des opportunités pour nos entreprises de part et d’autre en termes d’innovation, d’exportation et d’investissement. »
 
Ces signatures se sont tenues en marge de la visite du Président de la République française, Emmanuel Macron le 27 mai dernier en république du Rwanda. Elles se font aussi en partenariat étroit avec Rwanda Finance Ltd, partenaire de Bpifrance et le bureau de Bpifrance Afrique orientale et australe basé à Nairobi.
 
Ces partenariats s’inscrivent dans le cadre des missions de Bpifrance, qui sont d’une part de développer des relations partenariales de long terme avec des fonds souverains étrangers afin de réaliser des opérations de co-investissement en France et à l’international, comme ici avec l’AGDF Corporate Trust. D’autre part, de renforcer les liens entre les écosystèmes financiers et entrepreneuriaux rwandais et français, afin de favoriser l’accès aux financements et les opportunités commerciales des entreprises, comme l’illustre la convention signée avec Rwanda ICT Chamber. Enfin, l’accord avec Imanzi Business Institue souligne la conviction portée par Bpifrance qui est celle de la nécessité d’accompagner les dirigeants des TPE et PME, en compétences et en ressources extra financières pour assurer la croissance de ces entreprises.
 
Le Rwanda a une économie stable et résistante avec un taux de croissance moyen de 8,6 % sur 10 ans. Il a également été classé premier pays d’Afrique pour la transparence de son gouvernement selon le rapport 2019 de Transparency International. Le pays offre un environnement favorable aux entreprises, d’excellentes infrastructures, une compétitivité au niveau des coûts et bénéficie d’un leadership fort avec la Vision 2035 et 2050 du gouvernement du Rwanda. Le Rwanda a également établi des relations commerciales avec d’autres marchés africains et est un acteur clé dans la création de l’Accord de libre-échange continental africain (AfCFTA).

Tactis valorisé sur le projet ville durable au Rwanda

En direct de #Kigali un projet passionnant et innovant bientôt présenté en détail et mis en avant lors de la visite historique du Président Emmanuel Macron ces 27 et 28 mai.

Une coopération franco-rwandaise sur un enjeu de #villedurable avec l’entreprise française Tactis en partenariat avec la ville de #Kigali et l’état du #Rwanda. Un projet de plusieurs volets dont un système ce capteurs de pollution répartis dans des points stratégique de la ville. Et un second projet : une application numérique à disposition des citoyens pour signaler des dysfonctionnements dans la ville auprès des agents de l’états. Des plateformes collaboratives à impact positif possible grâce à une implication conjointe des citoyens et politiques publiques. #dgtresor #fasep #infranum #smartafrica Fédération InfraNum
#Data protection de l’#environnement #civictechs #numérique #plateformes #cartographie

Le projet Kigali Ville Durable compte parmi les premiers projets de plateforme citoyenne visant à améliorer la durabilité et la qualité de vie des habitants d’une zone urbanisée sur le continent Africain. Selon Paula Ingabire, ministre des TIC du Rwanda : “Ce projet vient à temps non seulement pour l’ Afrique mais aussi pour les pays développés qui sont à la recherche de moyens pour être plus efficaces.

Réplicable à d’autres ville en Afrique, les ambitions de cette plateforme montrent à quel point le numérique peut apporter une réponse adaptée aux problématiques d’urbanisation et de boom démographique en Afrique. Pour rappel, à l’horizon 2050, plus d’1,2 milliard d’africains seront urbains, soit trois fois plus qu’aujourd’hui.

Tunisia Digital Summit

Tunisia Digital Summit 2021
Tunisia Digital Summit 2021

La 5ème édition de Tunisia Digital Summit se déroulera les 02 et 03 juin 2021 sous un format hybride : à la fois en présentiel à l’hôtel Laico Tunis et en virtuel via « TDS Online Event Platform » by Eventoo.

La conférence est placée sous l’égide du Ministère des Technologies de la Communication et sera inaugurée par le Chef du Gouvernement. Le thème de cette 5ème édition est : « Les défis de la transformation digitale Post Covid ».

TDS allie la force du présentiel avec l’immensité du virtuel.

Profitez de l’hybridation de TDS!

Un thème porteur au vu des mutations technologiques et organisationnelles accélérée par la perturbation de la Covid-19.Un format inédit sur deux jours pour découvrir et explorer les nouvelles avancées en matière d’innovation et des technologies émergentes : mobile, intelligence artificielle, robotique, Big Data, cloud, cybersécurité, expérience client…

TDS est le rendez-vous annuel phare de la transformation digitale, qui permettra à tous les acteurs du digital avec les experts nationaux et internationaux et les décideurs du secteur public et privé d’échanger sur les défis complexes de la transformation digitale induite par ce contexte inédit.

Le Comité organisateur du sommet veille à ce que les thématiques qui seront abordées soient riches en contenus et enrichissantes aussi pour les participants. Parmi les thématiques qui seront abordées :Livrer au rythme : ce que le secteur public a appris pendant la pandémie

LEADERSHIP À L’ÈRE DU NUMÉRIQUE

Le rôle du secteur financier post covid au secours de l’économie digitale

  • Accélération des services financiers numériques, de l’inclusion financière et de la monnaie numérique grâce au COVID
  • Le challenge des banques de demain : Investir dans la technologie
  • Données et Cybersécurité : les enjeux sont devenus stratégiques
  • Implémenter la technologie Cloud, pourquoi maintenant ?
  • Comment implémenter intelligemment l’Intelligence Artificielle IA?

 Autant de sujets que Tunisia Digital Summit va mettre en lumière lors de cette édition. Le choix de ces différents thèmes, qui n’est pas bien sûr fortuit, vise à alimenter la réflexion sur les défis de la transformation digitale Post Covid. 2000 participants sont attendus dont 500 en mode présentiel et 1500 en virtuel, 50 exposants à l’Hôtel Laico et en ligne sur TDS Event Platform vont vous informer des nouvelles solutions et innovations technologiques qui vont accompagner les 2300 visiteurs qui vont participer en mode physique et virtuel.

La seconde édition de TDS Hackathon “HACK4DATA” organisé en collaboration avec l’agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), Business and Decision et soutenue par la GIZ, permettra de connecter en direct 6 groupes d’étudiants les plus talentueux des écoles d’ingénieurs en Tunisie pour trouver des solutions digitales innovantes dans le domaine des Data Science, Data Analysis et Data Visualization autour de la thématique “Suivi de l’évolution de la pandémie du Covid” proposée par notre partenaire Business and Decision.

TDS 2021 propose un programme exceptionnel et diversifié qui vise à mettre l’innovation au cœur des deux jours de la rencontre. Le programme élaboré sous forme de 5 activités offrira aux participants différentes palettes : s’informer lors des conférences, fédérer les experts pour discuter des nouvelles tendances et idées que l’administration et les entreprises peuvent utiliser pour lancer des projets de transformation numérique, contracter des partenariats lors des séances B2B et lors des différents moments forts qui ponctueront les deux jours :les 5 activités de TDS se présentent comme suit : 

  1. TDS EXPO : Cette édition va offrir des espaces d’exposition physique à l’hôtel laico ainsi que des E-booth (espaces d’exposition en ligne).
  2. TDS Conférences : Deux journées de formation, d’inspiration, de conseils, de partage d’expériences et de témoignages à travers 9 panels & 18 keynotes et participation de 90 speakers internationaux et nationaux & autour de la thématique “Les défis de la transformation digitale Post Covid”.
  3. TDS Workshops et Master Class : Deux journées de formation et d’échange par des experts et des leaders internationaux et nationaux du digital qui vont proposer pas moins de 24 ateliers techniques et des formations sur des thématiques d’actualité et participation de 48 experts.
  4. TDS Hackathon : Permet d’attirer et de connecter des étudiants tunisiens les plus talentueux des écoles d’ingénieurs​, leur offre une atmosphère confortable et vivifiante, les encourage à utiliser leurs compétences et leur permet de développer des idées créatives et innovantes autour d’une thématique/problématique bien définie par notre Sponsor.
  5. TDS Networking : En plus du networking B2B réalisées physiquement au Laico-Hotel. TDS a mis en place la plateforme d’événement en ligne Eventoo.tn qui permet l’organisation du match-making ciblées et des rendez-vous en one-to-one en ligne entre les participants en mode physique et les participants en mode virtuel.

 Comme à l’accoutumée, une panoplie d’intervenants, d’experts nationaux et internationaux viendront animer TDS 2021. Cette année encore de nombreux partenaires participeront à cet événement au rang desquels figurent : l’agence de coopération internationale allemande pour la coopération (GIZ), 19 acteurs publics et privés et 30 startups.

Le New Deal Technologique pour la transformation numérique du Sénégal

Ce lundi 24 février 2025, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), à Diamniadio, le gouvernement sénégalais a dévoilé la nouvelle stratégie numérique...