Les chefs d’État africains se réunissent dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, pour le Sommet de l’Union Africaine les 3 et 4 juillet, qui aura pour la seconde fois pour thème : « Tirer pleinement profit du dividende démographique en investissant dans la jeunesse ».
Les chefs d’État discuteront de l’opportunité de cette explosion démographique du continent et des risques que représenterait le manque d’investissements dans cette jeunesse africaine en pleine croissance. En janvier 2018, les chefs d’États africains se réuniront à nouveau pour déterminer les conditions de la réalisation de ce potentiel dividende démographique, grâce à leurs investissements dans l’éducation – et en particulier l’éducation des filles –, l’emploi et l’émancipation des jeunes.
ONE sera présent au Sommet d’Addis pour soutenir les 51 millions de filles africaines qui n’ont pas accès à l’éducation. Avec l’aide de notre ambassadeur Jakaya Kikwete, ancien président de la Tanzanie, nous rappellerons l’importance des investissements dans les « 3E » (Education, Emploi et Emancipation) pour transformer l’avenir du continent.
Le président Kikwete continuera à influencer ses pairs pour que la promesse d’investir dans les « 3E » soit tenue.
« À moins d’investir dans l’éducation, nous ne parlerons pas de dividende démographique mais de problème démographique », a déclaré le Président Kikwete.
Si les dirigeants s’accordent pour augmenter les investissements dans l’éducation, l’emploi et l’émancipation, ils pourraient faire en sorte que chaque fille ait la chance d’aller à l’école, d’apprendre et d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour se sortir, elle, sa famille et sa communauté, hors de la pauvreté.
Des investissements ambitieux, urgents et effectifs sont nécessaires d’ici à 2020 pour que le potentiel de la jeunesse du continent mène à une croissance inclusive, qui profitera à l’Afrique et au monde entier. Sans ces investissements, le monde pourrait être témoin d’une crise démographique déstabilisante, menée par une population massive de jeunes sans espoirs et sans perspectives d’avenirs, qui aurait graves conséquences pour la sécurité continentale et mondiale.
Nachilala Nkombo, directrice exécutive de ONE en Afrique (intérim):
« 51 millions de filles africaines n’ont pas accès à l’éducation. Sans investissements pour leur permettre d’aller à l’école, l’Afrique ne pourra pas tirer parti de ce potentiel dividende démographique. Chaque voix compte pour rappeler aux gouvernements africains que l’éducation est un outil incontournable pour tirer parti du boom de la jeunesse en Afrique. »