Une visite qui restera à jamais inoubliable dans la mémoire des commerçants du marché Mont-Bouet, le plus grand espace commercial de la capitale gabonaise, voir du pays. Alors qu’ils ne s’y attendaient pas, ils ont en effet reçu la visite du Maire de Libreville, Jean François Ntoutoume Emane, la seconde du genre en moins d’une semaine malgré son calendrier particulièrement chargé. La première visite remonte à la nuit du 16 au 17 octobre dernier.
Si le premier magistrat de la ville a tenu à effectuer le déplacement au marché Mont-Bouet pendant la journée, c’est pour mieux s’enquérir de l’ampleur des dégâts occasionnés par l’incendie due à ce qui semble à un court-circuit ayant fait 382 sinistrés. Le terrible incendie a complètement détruit une partie du marché et menacé de facto la survie de plusieurs commerçants.
« C’est une grande perte. D’abord pour les mamans et les papas qui vivent de leur commerce. Nous faisons tout pour qu’ils exercent désormais dans des meilleures conditions », a rassuré M. Ntoutoume Emane signalant que « c’est le deuxième incendie sous sa mandature».
Comme solutions immédiates, il a ordonné la réouverture du marché à partir de dimanche 21 octobre 2012. L’espace avait été fermé aux exploitants au lendemain du sinistre. Une décision saluée par l’ensemble des commerçants.
Aussi, en attendant la réhabilitation de la partie incendiée du marché, sur le site sinistré, des travaux de nettoyage sont déjà engagés pour apprêter le terrain. Le Maire central a promis de construire au même endroit un cadre plus approprié à l’exercice du commerce.
A l’issue cette rencontre, Jean François Ntoutoume Emane a instruit son maire adjoint chargé des marchés, Eloi Nzondo, de recevoir tous les sinistrés le lundi 22 octobre prochain. Il pourrait être question se discuter en profondeur sur les actions à entreprendre suite à cet incendie. Des voies et moyens sont envisagés pour soulager les victimes les plus vulnérables et reconstruire le marché communal. De même qu’il a tranquillisé que la mairie prend toutes les dispositions nécessaires pour poursuivre et sanctionner les auteurs de l’incendie.
De notre correspondant au Gabon, Fabrice MIKOMBA