Jeune serviteur de messe belgo-congolaise sur un orgue à soufflet, le gamin de Lufu-Toto prénommé Raymond ne pouvait imaginer qu’il deviendrait RAY LEMA. Et gravirait en septante et quelques années toutes les marches de la célébrité. Piano, guitare avec Kazembe, la direction du Ballet national du Zaïre, la tangente américaine, les concerts et les albums, dont le prochain, Transcendance, à la rentrée.
Au sommet de son art, bien à sa place au cœur du gotha planétaire du piano, Lema se produit demain au festival international La Roque d’Anthéron, au Château-Bas de Mimet que fréquenta Charles Quint. Avec son compère Laurent de Wilde. Le génie en mode noir et blanc.