La mémoire, ce marqueur d’humanité. Ceux qui sont tombés pour la liberté ne seront jamais oubliés.
Au cimetière militaire de la Doua près de Lyon, 350 Africains dorment pour toujours et ce 1er novembre le collectif Africa50 et les Amis de la présence africaine à Lyon convoquent au souvenir.
Grâce aux recherches de Sadio Ngaide et de Christine Adjahi, les morts tirailleurs ont des noms : pour la Première Guerre mondiale, de A à Z, Tambouna Ahmadi tombé en janvier 19 et Ali Zeroult en juillet 18.
Invitation à lire David Diop, Frère d’âme : « J’ai attendu un peu, allongé près de tes restes à regarder passer dans le ciel du soir, bleu profondément bleu, la queue étincelante des dernières balles traçantes. Et dès que le silence s’est posé sur le champ de bataille baigné dans le sang, j’ai commencé à penser. Tu n’étais plus qu’un amas de viande morte ».