Depuis le 20 janvier 2012, l’importation, l’utilisation et la commercialisation des sachets sont interdites au Congo Brazzaville.
Cette prohibition est plus ou moins observée lorsqu’on constate la propreté des villes du Congo depuis l’entrée en vigueur de cette mesure. Les populations ont renoué avec les anciennes habitudes avec l’usage des paniers en plastique ou des vanniers. Des opérateurs économiques comme l’Imprimerie Papeterie du Congo (IPC) ont fait croitre l’industrie du papier en fabricant des sachets en papiers en tous les formats.
D’autres malins commerçant continuent à vendre clandestinement des sachets en plastiques. Les services de douanes ne cessent de bruler des stocks saisis. Dans la ville de Pointe Noire , un commerçant libanais dont le stock de marchandises de sachets n’avait pas été épuisé a essayé de les revendre clandestinement malheureusement pour lui le produit a été saisi et il a écopé de lourdes amendes.
L’après sachet fait apparaitre visiblement la nuisance des bouteilles en plastique qui ont remplacé le sachet dans la vente de l’eau et d’autres boissons ce qui rend la ville très salle. La Direction départementale de L’Environnement assure qu’elle mène une réflexion avec les fabricants des bouteilles en plastique pour poser une stratégie de récolte et de recyclage des bouteilles en plastique après usage.
Un autre élément qu’on souhaiterait éliminer de la ville ce sont des piles . Les écologistes ont démontré le caractère nocif des piles en s’infiltrant sur la nappe phréatique. Elle serait la première source de pollution de l’eau.
La suppression des piles aura du mal à être effective du fait qu’elle est une source d’énergie .Il faudrait plutôt organiser la collecte des piles après usage auprès des vendeurs des piles en attendant.